Après la mort de deux des commandos de la marine venus les libérer, l'accueil des deux otages irresponsables qui
étaient en voyage de noce dans une zone dangereuse, par EM, deux Ministres, le
CEMA et le CEMP est une insulte à nos soldats qui se battent en BSS !
La présence du CEMA est au mieux une erreur, au pire une faute.
Son crédit dans les rangs risque de plonger profond. Qu'aurait fait Pierre de Villiers ?
13 mai
La polémique politicienne enfume le débat autour de la libération d'une paire (il ne s'agit pas d'un
couple) de touristes irresponsables.
Pour ma part je pense que, dès l'annonce de leur mort et avant l'hommage solennel qui leur sera
rendu, les familles de nos deux Soldats auraient dû recevoir la visite d'EM, ou être invitées à
l'Elysée.
Quant à la paire, elle aurait dû être convoquée par le CEMA pour rendre compte de la mort de deux de nos Soldats, puis
mise en examen par la justice pour "mise en danger d'autrui ayant entraîné la mort sans intention de la donner";. Je laisse aux juristes le soin de
reformuler ma pensée en termes de droit.
En revanche, même si le risque d'encourager les vocations me paraît réel, le fait de les accueillir à Villacoublay comme
des VIP est porteur électoralement, et particulièrement chez les LGBTQI.
De surcroît, il fallait écarter le risque que cette communauté, de plus en plus visible, puisse évoquer une possible
discrimination si deux de ses membres connaissaient le sort de Madame Pétronin, ou celui qu'Isabelle Lambret, fille d'un de nos
camarades, avait subi en 2008.
Je ne comprends pas que le CEMA et le CEMP aient accepté d'être présents et de serrer la main de ces touristes rapatriés
aux frais du contribuable. En son temps le CEMA, Jean-Philippe Douin, avait été critiqué par des politiciens pour avoir serré la main de Radko Mladic en
allant chercher
l'équipage du Mirage 2000 abattu en Serbie.
Nos commandos ont obéi aux ordres et fait leur devoir sans états d'âme. Honneur à eux.
Pourtant je ne partage pas l'opinion de ceux qui comparent leur action à celle de sauveteurs en
montagne, qui prennent aussi des risques pour sauver d'autres imprudents irresponsables.
Comme les pompiers, les sauveteurs montagnards sont souvent aussi des militaires, professionnels qui savent se mettre à
l'abri et peuvent attendre quand les éléments se déchaînent. Ce n'est pas le cas des commandos libérateurs, qui doivent combattre des ennemis dont le
premier geste sera de tuer les otages en cas d'alerte.
14 mai : Hommage aux Invalides, à nos Soldats tués en délivrant les otages.
Jupiter est vraiment un acteur.
Toute son attitude au cours de la cérémonie : passage de la revue des troupes en solitaire, arrêt
prolongé devant les familles avec main sur l'épaule ou sur le bras, emphase du discours, était
parfaitement jouée pour... les caméras des chaînes d'informations en direct.
Qu'ils soient morts ou vivants il se fout de nos Soldats, comme de notre Patrie.
Combien de temps nos chefs militaires se prêteront-ils à ces mascarades et continueront-ils à avaler des couleuvres
?
Le 14 juillet prochain sera-t-il seul dans le "Command Car", ou seulement accompagné de Brigitte qu'il tiendra par la
main ?
La cérémonie d’hommage national aux deux officiers mariniers tués au Burkina, qui s’est déroulée ce matin dans la cour d’honneur des Invalides, a été marquée par
un moment très inhabituel, qui a surpris de nombreux militaires présents. En ouverture de la cérémonie et comme le veut l’usage, le chef de l’Etat a passé en revue les troupes qui
rendaient les honneurs.
Mais, à la demande de l’Elysée, il l’a fait à sa manière, c’est-à-dire seul. Or, le protocole militaire veut que, dans ce cas, le commandant des troupes présentes sur place ouvre la
marche et que le chef de l’Etat (ou la plus haute autorité présente) le suive quelques pas derrière. De même, le chef de l’Etat doit être suivi par le chef d’état-major des armées, et
possiblement, par d’autres officiers généraux, par exemple le chef d’état-major de la marine, dans le cas d’une cérémonie à dominante marine, comme celle d’aujourd’hui.
Rien de tel ce matin : Emmanuel Macron a sans doute voulu rejouer sa marche solitaire devant la pyramide du Louvre, le soir de son élection. Il n’était précédé, dix mètres devant lui
et hors caméra, que de son aide de camp, un aviateur. Cette attitude « jupitérienne » a été diversement appréciée par les militaires présents aux Invalides, venus honorer
la mémoire de deux des leurs, morts pour la France.
Dans le JDD du dimanche 12 mai, la mère d’Arnaud Beltrame mort pour sauver un otage du Super U de Trèbes
attaqué par des djihadistes, souligne la différence fondamentale entre le sauvetage de personnes innocentes prises au dépourvu dans leur vie quotidienne et le sauvetage de touristes
inconscients qui a coûté la vie à deux jeunes soldats d’élite de l’armée française. Car ici, l’intervention décidée par le Président était destinée à récupérer deux guignols : Patrick Picque,
51 ans, créateur de bijoux, et Laurent Lassimouillas, 46 ans, professeur de piano, venus au Bénin se payer un safari pour fêter leur « voyage de noces », mariage pour tous oblige. Mais la
lune de miel a tourné au tragique, car la région où les deux tourtereaux, bravant les consignes de sécurité, s’étaient aventurés, était dangereuse. Bilan : leur guide assassiné et deux
soldats tués. Arrachés à leurs kidnappeurs, les quinquagénaires ont, bien sûr, présenté leurs condoléances aux familles des militaires et reconnu qu’ils auraient dû « mieux prendre en compte
les recommandations de l’État et la complexité de l’Afrique », couplet de repentance oblige. Mais les héros sont morts et les bobos égoïstes bien vivants.
Cerise sur le gâteau, le président Macron, samedi 11 mai, s’est cru obligé d’accueillir les rescapés à l’aéroport de Villacoublay, hommage qui ne se produit
nulle part ailleurs dans le monde où l’on honore les victimes, pas les Pinocchio. Mais, a-t-il ajouté : « Le président de la République est celui de tous les Français et aussi de ceux
qui ont commis un acte inconscient et irresponsable en négligeant les consignes de sécurité. » Et, campagne électorale oblige, d’enfoncer le clou : « C’est le rôle de l’armée et de
l’État d’aller chercher les otages quels qu’ils soient partout dans le monde, et de mettre les moyens qu’il faut pour les libérer. »
Avec pareils encouragements, les amateurs de sensations fortes, les timbrés des défis suicidaires, les excités et bobos en tous genres en quête d’expériences
décoiffantes, pourront partir pour des safaris amoureux, des aventures à hauts risques, puisque désormais, parole de Président, l’armée volera à leur secours. Il existe d’ailleurs des agences
spécialisées dans ce genre de voyages-adrénaline, et nul doute qu’elles verront affluer des candidats en quête de frissons et d’orgasmes, alléchés par l’odeur de la poudre et l’illusion de la
vie dangereuse et du boarder line. Pourquoi pas des tour operators au cœur de pays en guerre, sur les lieux de combats, dans des régions
tenues par des fanatiques assassins, avec l’assurance tous risques de l’armée française ?
N’y aurait-il pas donc d’autres missions plus importantes que celles de mourir pour des idiots irresponsables, des touristes de pacotille et autres affamés de
l’extrême ? On peut d’ailleurs se demander avec quels effectifs le Grand Marcheur ira chercher les otages « partout dans le monde en mettant tous les moyens qu’il faut pour les
libérer ». L’armée française est déjà à l’os et a bien du mal à assurer toutes les missions qu’on lui confie dans cette Afrique en train de basculer dans l’islamisme. Sans nul doute
encore une promesse pour gagner des électeurs.
Mardi, aux Invalides, Macron, une fois de plus, rendra un vibrant hommage aux victimes..Fidèle à sa devise : « Ensemble », il honorera donc les victimes et
les crétins. Le temps pourtant n’est plus à la démagogie et il ne s’agit pas aujourd’hui de chanter : « gay, gay, marions-nous… », mais de déplorer la mort de deux soldats et
d’exprimer sa colère face à ce sacrifice inutile, image d’un pays à la dérive.
Et pendant ce temps-là, le Franco-Marocain Bilal Hassani, chanteur branché de 19 ans qui collectionne les perruques dont il dit qu’elles sont “ »son
identité » et leur donne des noms affectueux (ce qui lui assure la reconnaissance de la communauté LGTB), représentera la France, « le pays des droits de l’homme », précise le
journaliste Ludovic Perrin, au 64e concours de l’Eurovision samedi
à Tel-Aviv.
Burkina Faso : la mystérieuse otage américaine libérée par le commando français
...par Serge Raffy - le 14/05/2019.
Une citoyenne américaine effacée des écrans, dont l’enlèvement, le 12 avril, est resté top secret durant un mois. Pouvons-nous nous interroger sur cette anomalie ?
Nul doute que les autorités françaises, pour des raisons sans doute légitimes, ont accepté d’« exfiltrer » vers d’autres cieux, la sexagénaire sans visage et de protéger
son anonymat, phénomène assez rare, à l’exception des agents de renseignements, soumis à la loi du silence. Que faisait cette dame, qui n’apparaît pas sur les photos depuis sa
libération, dans une zone brûlante ? Une étude sociologique ? Une promenade de santé ? Et que faisait l’autre femme, sud-coréenne, qui était retenue en otage avec
elle ? Selon des sources sud-coréennes, les deux femmes auraient été enlevées, le 12 avril, par un groupe inconnu alors qu’elles voyageaient plus ou moins ensemble, en
voiture ou en bus, et tentaient de passer la frontière entre le Burkina Faso et le Bénin. Elles auraient voyagé d’abord au Maroc, puis au Mali, en passant par le Sénégal. Il faut,
bien sûr, prendre ces informations avec des pincettes. De simples touristes ?
Un contexte sous haute tension
Curieusement, le 12 avril, aucune source africaine ne signale le rapt. Comme si ce kidnapping était un mirage dans le désert. Le 12 avril n’est pourtant pas une date
anodine dans la région. Ce jour-là, le groupe Etat Islamique dans le Grand Sahara multiplie les raids sur le territoire burkinabé. Il enlève un enseignant osant apprendre le
français aux enfants de la région et, quelques jours plus tôt, le 8 avril, assassine froidement le maire de la commune de Koudougou, accusé d’être un agent à la solde de
l’armée burkinabée, donc un suppôt de la France des « croisés ». Une exécution pure et simple. Le groupe djihadiste, inféodé à Daech, après avoir subi de lourdes pertes
dans la région, déstabilisé par des opérations commando de la France et des Etats-Unis contre ses bases, s’est alors lancé, durant cette période, dans une stratégie de la terreur
tous azimuts dans la « zone des trois frontières », entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Enlèvements, assassinats de religieux, d’élus locaux, attaques de bases
militaires.
Pour les états-majors américain et français, il était clair que Daech avait jeté son dévolu sur cette région pour en faire son nouveau sanctuaire africain. Un enjeu à haut risque
qui pouvait transformer la région en « nouvelle Syrie ». C’est dans ce contexte sous haute tension que se déroule, le 10 mai, la libération de nos otages, lesquels ont
longuement remercié leurs libérateurs, tombés au champ d’honneur. En revanche, nos sexagénaires sont restées coites, et l’une plus invisible qu’un courant d’air. Officiellement,
les autorités américaines ne communiquent pas au sujet de leurs ressortissants kidnappés et auraient demandé à conserver l’anonymat de leur compatriote en attendant de l’avoir
débriefée… C’est Donald Trump qui a fait le job, dans son style très cow-boy : « Bon boulot, les Frenchies, et
merci ! »
Un doute sur le scénario
Nous devrions donc être fiers du coup de chapeau viril de la première puissance militaire du monde au pays des droits de l’Homme. Et pourtant… Comment ne pas s’empêcher de
ressentir un certain malaise, comme un doute sur le scénario présenté par nos autorités. Comment ne pas avoir envie de poser quelques questions. Qui étaient les ravisseurs ?
Des membres de la direction de l’EIGS qui justifiait une intervention précipitée ? De simples commerciaux du business du rapt qui s’apprêtaient à livrer leurs victimes à de
plus gros poissons ? La fenêtre de tir présentée par les autorités françaises était-elle aussi bonne qu’on nous l’a vendue ? Bien sûr, toutes ces interrogations ne
feront pas revenir nos deux compatriotes. Leur rendre hommage ne signifie pas qu’il faille fermer les yeux, ou détourner notre regard sur le mystère de l’otage américaine,
volatilisée sans laisser d’adresse. Au contraire. Comprendre, c’est honorer leur mémoire.
Deux Français enlevés au Bénin libérés par l’armée au Burkina Faso
Retour des otages après la mort de deux militaires : la polémique enfle sur internet
Midi libre - le 11/05/2019.
La mort de deux militaires lors de l'opération de libération de deux otages au Bénin fait réagir la toile. Un grand nombre d'internautes reprochent aux otages leur "inconscience".
La mort de deux jeunes militaires lors de la libération des otages au Bénin suscite un grand nombre de commentaires. De nombreux internautes ne cachent pas leur colère sur les
réseaux sociaux. Patrick Picque et Laurent Lassimouillas avaient été enlevés le 1er mai au Bénin, dans le parc de la Pendjari situé à la frontière avec le Burkina Faso et le
Niger, deux pays où des groupes armés, notamment djihadistes, sont de plus en plus actifs. Le corps de leur guide avait été retrouvé samedi dernier. Ils ont été libérés dans la
nuit de jeudi à vendredi. L'opération a coûté la vie à Cédric de Pierrepont et
Alain Bertoncello, deux sous-officers de la Marine nationale.
Des crétins en 4 X 4 climatisé
Habitué aux prises de partie polémique, le boxeur Patrice Quarteron a publié une vidéo dans laquelle il traite les otages français de "P... de crétins, en 4 X 4 climatisé qui veulent faire
les malins pour jouer les Pékin express ou les Koh Lanta en herbe." Il ne mâche pas ses mots comme à son habitude : "J'espère que vous montrerez pas vos gueules à la télé" "Vous êtes comme ceux
qui font des pistes noires et mettent en danger les pompiers ou ceux qui roulent sans assurance..." Sa vidéo a été vue plus de 400 000 fois en un jour et partagée 17 000 fois.
Il n'est pas le seul à être de cet avis. Il suffit de voir les réactions sur Twitter à quelques heures de leur retour en France. Ils doivent être accueillis par Emmanuel macron à Villacoublay.
Sandrine Nani@Sandrine_Nani
Si des touristes se rendent dans des pays en zone rouge malgré les avertissements et qu’ils sont pris otage, laissez-les se débrouiller. Nos militaires n’ont
pas à mourir bêtement... #Benin#ZoneRouge@EmmanuelMacron
#Macron a t il bien mesuré la balance bénéfice / risque en allant récupérer les 2 cretins
d’otage à #Villacoublay ??? Pensées émues aux familles et corps d’armée de nos 2 soldats décédés
#Benin
Deux braves du commando Hubert de la @MarineNationale tués en libérant 2 imbéciles pris en otage lors de leurs vacances au Benin, un pays déconseillé aux touristes par
le Quai d'Orsay. Quel gâchis !
Honneur à ces soldats et que les deux crétins soient jugés.
Respect à Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, commandos marine qui ont perdu la vie pour sauver des français pris en otage lors d'un safari au Bénin
La mise en garde du ministère des Affaires étrangères
Il est rappelé que la zone frontalière du parc de la Pendjari, ainsi que la totalité du parc du W sont formellement déconseillées. Une large part du parc de la Pendjari et une
importante zone du nord du Bénin sont déconseillés sauf raison impérative. Ce niveau de vigilance est incompatible avec les activités touristiques.
Autre polémique naissante : le sort de Sophie Pétronin. Enlevée au Mali en 2016 cette humanitaire est toujours retenue captive. Son fils a réagi sur Europe 1 en dénonçant un
"deux poids deux mesures dans la politique menée par les autorités françaises".
Et Macron va accueillir ces deux touristes à cause de qui 2 soldats sont morts !
Aujourd’hui, faisons très court : la vidéo ci-dessous, un cri de colère sorti des tripes, résume à merveille ce que ressentent aujourd’hui les patriotes fiers
de leurs soldats.
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Alors que le gouvernement se réjouit de la libération des quatre otages détenus au Burkina Faso par un groupe jihadiste, dont les deux Français enlevés au
Nord-Bénin le 1er mai, c’est plutôt une sourde colère et une profonde tristesse que nous ressentons.
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Si le gouvernement, les autorités militaires et de nombreuses personnalités politiques ont rendu hommage au courage de nos soldats, on ne peut que déplorer le
silence des médias et des familles des otages pour saluer l’esprit de sacrifice de nos deux commandos marine, deux héros qui ont donné leur vie pour sauver celle de deux irresponsables,
partis en voyage de noces en zone hostile infestée de jihadistes et vivement déconseillée par le Quai d’Orsay.
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Deux morts chez nos soldats d’élite pour sauver deux touristes illuminés qui ont enfreint sciemment les consignes de
sécurité, c’est un prix exorbitant.
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Ils sont responsables de la mort de deux héros de la nation. Mais ce soir ils pourront fêter leur libération auprès des leurs, accueillis à bras ouverts
par Macron à Villacoublay, pendant que les familles de nos soldats pleureront.
Nous partageons la douleur des familles de tous ces soldats qui meurent en opération pour assurer notre protection. Nous saluons le courage de ces héros qui ont
encore le sens du devoir dans une société en pleine déliquescence.
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Nous ne les remercierons jamais assez, pendant que trop de Français n’ont pas conscience de la noblesse et de la grandeur du métier de soldat.
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Mais écoutez cette vidéo criante de vérité. Elle résume tout. Rien à ajouter.
Deux commandos de marine du commando Hubert , les Maitres Cedric de Pierrepont et Alain Bertoncello ont été
tués au Burkina-Faso en délivrant des touristes enlevés au Benin .
Honneur à ces soldats morts au combat.
Mais l’irresponsabilité de ces touristes qui ne pensent qu’à leur safari dans des zones infestées de
terroristes justifie-t-elle la mort de nos soldats : NON !
Ces irresponsables savaient qu'ils entraient dans une zone classée rouge par le ministère français des Affaires
Etrangères, leur guide a été criblé de balles.
Dans ces conditions il n'est pas acceptable que le Président de la République aille les accueillir à
l'aérodrome de Vélizy-Villacoublay; ils ne le méritent pas, ils sont responsables par leur inconscience coupable de la mort de nos soldats tombés en véritables héros !
Monsieur le Président de la République , c'est une faute de les accueillir !
Décès de deux soldats français.
Communiqué
Les forces spéciales françaises ont mené, il y a quarante-huit heures, une opération particulièrement périlleuse au Burkina
Faso pour libérer nos otages disparus au Bénin depuis le 1er mai. Au cours de l’opération menée de nuit qui a permis de libérer deux autres otages, détenus par les ravisseurs depuis un mois, deux
membres du commando français, Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, ont perdu la vie.
Les Volontaires Pour la France (VPF) rendent hommage à ces deux valeureux soldats morts dans cette opération et s’associent
à la douleur et à la peine de nos armées, de leurs frères d’armes et des familles endeuillées.
Ce moment de tristesse et de compassion témoigne cependant de l’abnégation, du dévouement et du sens du devoir qui guident
ceux qui servent sous l’uniforme engagés pour défendre les intérêts de la France.
Mais ce sentiment de tristesse ne doit pas faire oublier l’inconscience et l’irresponsabilité de certains de nos
concitoyens dans le choix de leurs déplacements notamment en matière de tourisme. On ne peut, en effet, que déplorer cette absence de responsabilité de leur part alors que des zones ou des pays
sont considérés comme dangereux.
Dans le cas présent, ces deux touristes (!) se trouvaient dans une zone qualifiée de rouge par les autorités françaises. On
ne peut donc être que révolté devant tant d’insouciance et de folie criminelle qui ont finalement conduit à la mort et au sacrifice de deux de nos soldats.
C’est donc également un sentiment de colère qui est exprimé ici. On ne peut donc, dans ces conditions, que regretter la
présence inopportune du président de la République pour leur accueil à Villacoublay.
Notre reconnaissance et notre admiration à nos héroïques soldats, Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello.
Nouveau jour de deuil pour l’armée française ; donc pour la France : deux jeunes Français, soldats d’élite dont notre nation
est si pauvre, ont été tués hier pour sauver deux irresponsables qui se sont exposés eux-mêmes en allant dans des régions africaines vivement déconseillées en raison de leur
dangerosité.
Notons que cette brillante manœuvre a été montée grâce en partie à la coopération avec l’armée américaine dans le domaine du
renseignement. Une fois de plus nous avons la démonstration de la nécessité d’alliance. Une leçon de plus pour ceux qui prônent, utopie dangereuse car inaccessible, un retour à une totale
indépendance de la défense française.
Saluons le courage de ces jeunes soldats ; apprécions le haut niveau opérationnel des unités spéciales dont ils sont
issus, et plus globalement la grande qualité de l’ensemble d’une armée française bien entrainée, motivée et dévouée. Mais à chaque affrontement, abondamment commenté par une presse friande
d’événements exceptionnels, on ne peut s’empêcher de faire les mêmes remarques sur cette nouvelle aventure.
Depuis plus de 6 ans nous menons une opération dont on ne voit pas le bout ; 4500 hommes pour une zone grande comme
l’Europe, secondés par des unités africaines à la cohésion douteuse, à la motivation précaire, sous-équipées et sous-entraînées, et timidement aidés par quelques rares pays européens aux
contingents squelettiques et en général cantonnés dans des missions de soutien ou d’instruction. Tout ça dans une Afrique à la perdition, aux élites trop souvent incompétentes et corrompues, où
des états fabriqués par les colonisateurs se disloquent lentement et retournent aux guerres tribales d’antan, attisées par l’Islam et alimentées par les trafics en tous genres, drogue et êtres
humains y compris. C’est mission impossible dans ces conditions ; dans 30 ans on y sera encore. Ou bien la situation justifie là-bas, dans notre intérêt ici, que l’on s’en mêle, et pour
avoir une chance de succès ce ne peut être qu’un engagement collectif européen, voire plus large. Ou bien nous nous retirons. L’armée française, déjà chichement dimensionnée et dotée, s’use
là-bas et il me navre de voir que nous y faisons tuer les nôtres pendant que des foules d’Africains arrivent chaque année chez nous alors qu’ils devraient d’abord se défendre chez eux. N’y a-t-il
pas plus de 60.000 Maliens en France ?
Bien sûr on peut alléguer que notre présence militaire offre une protection certaine à nos ressortissants expatriés dans ces
régions. Mais cette insécurité concerne tous les étrangers et le souci devrait donc être partagé comme les moyens et les dépenses. Ce n’est pas le cas actuellement.
On a appris hier soir que le président va aller accueillir, pendant qu’on prépare les cercueils de leurs sauveurs, nos
deux »touristes » inconscients à leur retour sur le territoire français. D’un côté le deuil pathétique pour deux guerriers français qui sont allés au bout de leur engagement, de l’autre
le soulagement penaud de deux imbéciles égarés dans le monde des brutes.
Ce comité d’accueil présidentiel est-il bien opportun ? A mon avis non. Mais c’est dans la tradition française récente.
Combien de fois a-t-on vu les prédécesseurs de M. Macron faire le même geste ? Cela fait partie, avec les bougies, les fleurs, les marches blanches et les cellules psy, de la gesticulation
martiale que l’on offre à l’admiration des foules chaque fois qu’un drame nous frappe. Dans ce pays où on confond si facilement victime et héros, on va peut-être penser à eux pour une
décoration.
… La mort de deux soldats des forces spéciales a suscité chez moi une colère qui gronde et ne cesse de
s’amplifier… Deux soldats d’élite tués en échange de la vie de deux pédales qui n’avaient rien à faire dans cette partie du globe déconseillée et infestée de terroristes
islamistes… N’y-a-t-il pas là une disproportion inconvenante dans le dénombrement et le choix des victimes ? Macron voulait réaliser un coup d’éclat afin de redorer son blason et assurer,
ainsi, la victoire de ses acolytes... Cela s’est traduit pas un tragique fiasco qui va, assurément, marquer à jamais le moral de nos troupes en OPEX… Mourir pour défendre la Patrie :
OUI ! Mourir pour sauver deux hurluberlus en vacances qui n’ont que faire du patriotisme : NON ! Jamais !
Monsieur
Macron, vous spéculez sur l’héroïsme et la vie de nos soldats : prenez garde à la colère des Légions !
José CASTANO
Lettre de Marcus Flavinius, centurion à la 2ème cohorte de la légion Augusta adressée à
son cousin Tertullus à Rome :
« On nous avait dit, lorsque nous avons quitté le sol natal, que nous partions défendre les droits sacrés que nous confèrent
tant de citoyens installés là-bas, tant d’années de présence, tant de bienfaits apportés à des populations qui ont besoin de notre aide et de notre civilisation.
Nous avons pu vérifier que tout était vrai et, parce que
c’était vrai, nous n’avons pas hésité à verser l’impôt du sang, à sacrifier notre jeunesse, nos espoirs. Nous ne regrettons rien mais, alors qu’ici cet état d’esprit nous anime, on me dit que
dans Rome se succèdent cabales et complots, que fleurit la trahison et que beaucoup, hésitants, troublés, prêtent des oreilles complaisantes aux pires tentations de l’abandon et vilipendent notre
action.
Je ne puis croire que tout cela soit vrai et, pourtant,
des guerres récentes ont montré à quel point pouvait être pernicieux un tel état d’âme et où il pouvait mener.
Je t’en prie, rassure-moi au plus vite et dis-moi que nos
concitoyens nous comprennent , nous soutiennent, nous protègent comme nous protégeons, nous-mêmes, la grandeur de l’Empire.
S’il devait en être autrement, si nous devions laisser
en vain nos os blanchis sur les pistes du désert, alors que l’on prenne garde à LA COLERE DES LEGIONS ».
M. Le Drian déplore l’imprudence des deux ex-otages libérés par les commandos français au Burkina Faso
« Le message adressé aux bandits et aux terroristes est clair : ceux qui s’en prennent à la France et aux Français savent que nous n’économiserons aucun effort pour les traquer, les
trouver, les neutraliser. Jamais nous n’abandonnons nos concitoyens. Tout que ce que nous savons, nous l’utilisons et tout ce qui ce qui est en notre pouvoir, nous le faisons », a
déclaré Florence Parly, la ministre des Armées, le 10 mai, soit quelques heures après la libération, au Burkina Faso, de quatre otages par les forces spéciales françaises.
Au cours de cette opération, deux militaires du commando marine « Hubert », les maîtres Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, y ont laissé leur vie, alors qu’ils venaient
de lancer l’assaut contre les terroristes « sans ouvrir directement le feu » pour éviter de toucher les otages, parmi lesquels figuraient deux touristes français enlevés le 1er
mai lors d’une excursion dans le parc de Pendjari, au Bénin, ainsi qu’une Américaine et une Sud-Coréenne.
D’où le commentaire de Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères, sachant que la région où furent kidnappés les deux ressortissant français était (et reste) fortement
déconseillé aux touristes par le Quai d’Orsay.
« La plus grande précaution doit être prise dans ces régions pour éviter que de tels enlèvements n’aient lieu et pour éviter des sacrifices de nos soldats », a ainsi déclaré M.
Le Drian sur les ondes d’Europe1, ce 11 mai.
« Il faut que tous ceux qui veulent faire du tourisme dans ces pays s’informent auparavant de ce qu’on appelle les ‘conseils aux voyageurs’ mis en place et entretenus régulièrement
par le Quai d’Orsay et qui indiquent les zones sûres, celles à petit risque et celles à gros risque », a poursuivi l’ancien ministre de la Défense.
Or, a encore souligné M. Le Drian, « la zone où étaient nos deux compatriotes était considérée depuis déjà pas mal de temps comme une zone rouge, c’est-à-dire une zone où il ne faut
pas aller, où l’on prend des risques majeurs si on y va. »
Le site du ministère des Affaires étrangères indique qu’il est « formellement déconseillé de se rendre dans les zones rouges au Mali, au Niger, en Mauritanie mais aussi dans
l’ensemble des zones rouges des pays frontaliers ». Et d’ajouter : « Les ressortissants français qui se trouveraient dans ces zones doivent savoir que leur sécurité et leur vie
sont explicitement et directement menacées. En particulier pour les touristes, aucune personne, aucun groupe, aucune organisation ne peut prétendre garantir leur sécurité. »
Pour M. Le Drian, la « menace a changé de forme » car « elle est devenue beaucoup plus mobile et ce sont maintenant les pays situés au sud du Mali qui sont les cibles, avec
des fragilités singulièrement au Burkina Faso mais même dans le nord du Bénin. »
Quoi qu’il en soit, les deux ex-otages seront accueillis à Villacoublay par le président Macron ainsi que par les ministres des Armées et des Affaires étrangères. La présence du chef
d’état-major des arméres [CEMA], le général François Lecointre, est aussi annoncée.
Roch KABORE
✔@rochkaborepf
J'ai reçu ce samedi matin les deux otages français et l'otage sud-coréenne libérés hier.
Je leur souhaite bon retour auprès de leurs familles respectives.
Mais avant de revenir en France, ils ont été reçus par le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré. À cette occasion, l’un d’eux [Laurent Lassumouillas, ndlr] », a dit avoir
une pensée pour les deux commandos marine et à leur guide, assassiné par leurs ravisseurs.
« Toutes nos pensées vont aux familles des soldats et aux soldats qui ont perdu la vie pour nous libérer de cet enfer. On voulait présenter nos condoléances tout de suite »,
a-t-il dit. « On voulait remercier les autorités françaises et celles du Burkina d’avoir participé à notre libération pour que nous soyons loin de tout cet enfer que nous avons
vécu », a-t-il ajouté.
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