Les laboratoires biologiques US en Afrique

Les États-Unis augmentent leur présence biologique militaire en Afrique

Source : RzO international - Le 25/12/2024. 

par Infos d’Alahed

Washington est en train de créer un réseau de laboratoires biologiques en Afrique, sans révéler les objectifs de ces expériences, a déclaré Alexeï Rtichtchev, chef adjoint des troupes de protection radiologique, biologique et chimique des forces armées russes, lors d’un point de presse.

«Les États-Unis considèrent l’Afrique comme un terrain d’essai pour des médicaments expérimentaux», a-t-il affirmé, précisant que «Washington travaille notamment sur des foyers naturels de maladies au Ghana et à Djibouti».

Et de souligner : «Le système américain de gestion des menaces biologiques, testé par les États-Unis en Ukraine et en Géorgie, est mis en œuvre sur le continent africain».

«Les États-Unis font appel à des sous-traitants du Pentagone qui ont travaillé en Ukraine au Sénégal», a-t-il ajouté.

Rtichtchev a également révélé que «les États participant au système de biocontrôle deviennent dépendants de Washington».

Et de poursuivre : «Le Pentagone a commencé des recherches actives sur des agents pathogènes d’infection particulièrement dangereuses en Zambie».

Le responsable russe a rappelé que «les États-Unis développaient leur potentiel biologique militaire en contournant les obligations de la Convention sur l’interdiction des armes biologiques».

«Le centre médical de l’armée américaine au Kenya a déployé un réseau de stations de terrain pour surveiller la propagation des maladies infectieuses dans les États d’Afrique équatoriale», a-t-il dit.

«Les maladies auxquelles le Pentagone s’intéresse deviennent des pandémies et les sociétés pharmaceutiques américaines en bénéficient». À titre d’exemple, Alexeï Rtishchev a cité diverses épidémies qui ont sévi en Afrique : la fièvre jaune, la variole du singe et la fièvre de la vallée du Rift. Cette dernière a été enregistrée au Caire, notamment sur le site du laboratoire biologique de la marine américaine.

Le ministère russe de la Défense a détecté «plus de 30 personnes» impliquées dans l’activité des bio-laboratoires américains en Afrique, a-t-il dévoilé.

Et d’ajouter : «Des échantillons du virus Ebola ont été introduits clandestinement d’Afrique aux États-Unis. Ils ont été exportés illégalement et transférés à l’Institut de recherche sur les maladies infectieuses de l’armée américaine. Ce sont notamment des membres de la compagnie américaine Metabiota qui y étaient impliqués».

Les États-Unis ne dévoilent pas les objectifs ultimes des expériences biologiques menées sur le continent africain.

Pour organiser la recherche biologique militaire, le Pentagone utilise également les infrastructures et le potentiel existants des pays africains.

Rtichtchev a par ailleurs indiqué que «les travaux effectués dans l’intérêt du département militaire sont commandés par l’Agence américaine de réduction des menaces de défense (DTRA), l’Agence de sécurité nationale et le département d’État».

«Les principaux récepteurs des résultats de ces études sont notamment l’Institut de recherche médicale de l’armée américaine sur les maladies infectieuses et l’Institut de recherche Walter Reed de l’armée», a-t-il conclu.

source : Infos d’Alahed

Plus de 30 nouveaux participants aux activités militaires et biologiques illégales des États-Unis en Afrique ont été identifiés

Source : RzO International - Le 25/12/2024. 

par African Initiative

Le ministère russe de la Défense a identifié plus de 30 nouveaux noms d’organisateurs et de participants à des activités militaro-biologiques illégales sur le territoire de pays africains. C’est ce qu’a annoncé Alexeï Rtischev, chef adjoint des forces de défense radiologique, chimique et biologique des forces armées russes, lors d’une réunion d’information.

«Parmi eux se trouvent des militaires de l’Institut de recherche Walter Reed de l’armée américaine, des employés des unités régionales de la Defense Threat Reduction Agency (DTRA) du ministère américain de la Défense, des centres de contrôle et de prévention des maladies en Afrique, ainsi que des représentants du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme», a souligné Alexeï Rtischev.

Alexis Robinson est ainsi attaché à la réduction des menaces pour l’Afrique du Sud, l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Est au sein du ministère américain de la Défense. Il a participé à la formation d’experts locaux aux opérations de la DTRA, en échange de données du Pentagone.

Hélène Merry et Mark Bréda sont directeurs régionaux de l’Institut de recherche de l’armée Walter Reed au Nigeria et en Tanzanie. Ils ont organisé le prélèvement de biomatériaux auprès des populations locales à des fins militaires et ont également testé des médicaments non autorisés.

Jane Wahira est la directrice générale du Kenya Veterinary Vaccine Institute. Elle a aidé les spécialistes américains à obtenir un accès illimité à la collection kényane d’agents pathogènes extrêmement dangereux.

John Nkoimo est le chef du commandement des opérations spéciales du Kenya. Il a supervisé le programme de la DTRA visant à renforcer les capacités des forces de défense de ce pays d’Afrique de l’Est pour la gestion des substances chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires.

Au cours de la réunion d’information, Alexeï Rtischev a également déclaré que les États-Unis souhaitaient éviter que leur influence en Afrique ne s’affaiblisse et qu’ils la renforçaient à l’aide de laboratoires biologiques. Les pays du continent risquent ainsi de perdre leur souveraineté dans le domaine de la biosécurité et d’aggraver la situation sanitaire.

source : African Initiative

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