GEORGIE

La nouvelle cheffe de la diplomatie de l’UE menace la Géorgie de sanctions dès son entrée en fonction

Source : RzO international -Le 02/12/2024 .

par RT France

Kaja Kallas, nouvelle cheffe de la diplomatie européenne, a menacé la Géorgie de sanctions après le gel des discussions d’adhésion à l’UE, tout en exprimant son soutien aux manifestants pro-occidentaux lors de son tout premier jour en fonction.

Dès son entrée en fonction, l’ancienne Première ministre estonienne et nouvelle cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, qui a remplacé Josep Borrell à ce poste, a fait des déclarations fracassantes, cette fois-ci concernant le fait que les sanctions faisaient partie des «options» envisagées par les Occidentaux après le gel par la Géorgie des discussions d’adhésion à l’UE.

S’adressant aux journalistes en Ukraine ce 1er décembre, Kaja Kallas a pris le parti des manifestants pro-européens. «Il est clair que l’utilisation de la violence contre des manifestants pacifiques est inacceptable, et le gouvernement géorgien devrait respecter la volonté du peuple géorgien», a-t-elle déclaré. «En ce qui concerne l’Union européenne, cela a clairement des conséquences sur notre relation avec la Géorgie», a-t-elle poursuivi.

Kallas donne de la voix

Les manifestations se sont intensifiées à Tbilissi depuis le 28 novembre, lorsque le Premier ministre Irakli Kobakhidze a annoncé le gel des discussions d’adhésion à l’UE jusqu’en 2028, en raison du «chantage et de la manipulation constants» de Bruxelles sur la politique intérieure géorgienne. Lors de la manifestation du 30 novembre, les manifestants ont tiré des feux d’artifice et lancé des cocktails Molotov contre les policiers. Dans la nuit du 1er décembre, les manifestants ont utilisé une sorte de mitrailleuse improvisée qui lançait violemment des pétards en direction des forces de l’ordre. La police a répondu par des gaz lacrymogènes, des canons à eau et l’arrestation de nombreuses personnes.

Cette prise de position n’était pas la première déclaration «spectaculaire» de Kaja Kallas ce 1er décembre. Arrivée à Kiev dès son premier jour de travail, elle a déclaré qu’elle n’excluait pas l’envoi de troupes européennes à Kiev, prouvant ainsi une fois de plus que l’UE ne cherchait pas la paix, mais la continuation de la guerre, selon Dmitri Medvedev, ex-président de la Fédération de Russie (2008-2012) et actuel vice-président du Conseil de sécurité.

source : RT France

 

La Géorgie et la Roumanie dans la ligne de mire

Source : RzO International - Le 03/12/2024.

par Dominique Delawarde

Géorgie

Les néocons occidentaux (US-UE-OTAN) n’arrêtent jamais, dès lors qu’il s’agit d’élargir leur espace géographique d’influence et de semer le chaos, autant que nécessaire, pour y parvenir. En Géorgie, alors que des élections générales ont eu lieu et qu’elles ont donné une majorité absolue en vote populaire et en nombre de députés au parti du Rêve Géorgien, l’opposition (les perdants), soutenue en coulisse par l’Occident otanien, s’ingénie à tenter un nouveau Maïdan à Tbilissi en contestant le résultat des élections au seul motif que le gouvernement en place souhaite reporter les négociations d’entrée dans l’UE à 2028 et prendre le temps de la réflexion.

• https://tass.com/world/1880873

La présidente franco-géorgienne, ancienne diplomate française, Salomé Zourabichvili, née en France, devenue présidente à la faveur d’un scrutin en 2018 et soutenue alors par le parti du Rêve géorgien contre lequel elle se retourne aujourd’hui, a pris fait et cause pour l’Union européenne. Elle soutient les émeutiers et tente une dernière manœuvre en semant le chaos dans le pays avant l’élection présidentielle prévue au suffrage indirect qui se tiendra dans un vote public le 14 décembre prochain. Il est peu probable qu’elle réussisse son opération de «changement de régime». Il se pourrait même, si elle insiste lourdement, qu’elle soit arrêtée et incarcérée dès la fin de son mandat pour activités antinationales. Passer de la présidence du pays à la case prison ne serait pas glorieux. Si j’étais à sa place, je tenterai de rejoindre mon pays de naissance, la France, avant qu’il ne soit trop tard …

• https://tass.com/world/1880239

Élections générales en Roumanie

Les mondialistes – sionistes pro US-UE russophobes font de moins en moins recette.

• https://www.francetvinfo.fr/legislatives-en-roumanie-les-sociaux-democrates-arrivent-en-tete-mais-l-extreme-droite-realise-une-forte-percee

Les réalistes, pragmatiques, souverainistes multiplient par trois leurs partisans et «C’est le début d’une nouvelle ère où les Roumains se réapproprient le droit de décider de leur propre destin».

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Désinformation par la presse grand public nationale : Le journal Ouest France et d’autres  sont des «faussaires de l’information». Eh oui … !!!

Dans une vidéo très claire, sourcée, argumentée, François Asselineau met en évidence une fausse information énorme, répandue avec zèle et gourmandise par la presse française, sur l’élection roumaine : 

• https://www.youtube.com/watch?v=0jOPvYPAcBs

Le lecteur notera qu’aucun site de rectification de l’information ne s’est ému de cette fake news diffusée par un grand média  français : Ouest France. «Eh sayan Rudy Reichstadt, que fait Conspiracy Watch, il faudrait faire ton boulot, non ?»

Général Dominique Delawarde

Kremlin : Les événements en Géorgie présentent tous les signes d’une révolution orange

Source : RzO International - Le 03/12/2024.

par RT France

Dmitri Peskov, porte-parole du président russe, a comparé les manifestations en Géorgie à l’Euromaïdan ukrainien de 2014, les interprétant comme une tentative de révolution orange. Il a précisé que la Russie n’intervenait pas dans les affaires internes de la Géorgie. À Tbilissi, 113 policiers ont été blessés dans des heurts avec les manifestants.

Les manifestations en Géorgie rappellent le Maïdan ukrainien de 2014 et semblent être une tentative de révolution orange, a estimé Dmitri Peskov, porte-parole du président russe. «Nous avons vu des événements similaires dans de nombreux pays. Le parallèle le plus évident que l’on puisse faire est celui de l’Euromaïdan en Ukraine», a-t-il déclaré. Selon Peskov, les événements en Géorgie présentent «tous les signes d’une tentative de mener une révolution orange».

Évoquant la pression exercée par les pays occidentaux sur la Géorgie avec, par exemple, la suspension du partenariat stratégique par les États-Unis, Dmitri Peskov a souligné que la Russie n’avait pas l’intention d’agir : «Tout ce qui se passe en Géorgie est une affaire interne à la Géorgie. Nous ne sommes pas intervenus et n’avons pas l’intention d’intervenir dans ces processus». Commentant l’intention des États baltes d’imposer des sanctions à la Géorgie, le ministère russe des Affaires étrangères a également indiqué que, de façon générale, la Russie n’était pas favorable aux tentatives d’ingérence dans les affaires intérieures d’autres États.

Une nouvelle manifestation pro-occidentale a eu lieu devant le bâtiment du Parlement géorgien à Tbilissi et a duré toute la nuit du 1er au 2 décembre. Les manifestants ont utilisé des pétards, des pierres et des bouteilles, des «cocktails Molotov» ont également été découverts sur les lieux des émeutes. En réponse, les forces de l’ordre ont utilisé des équipements spéciaux, y compris des canons à eau. C’est la quatrième journée consécutive de protestation: les manifestations se poursuivent jusqu’à l’aube, jusqu’à ce qu’elles soient dispersées par les forces spéciales. Au total, lors des récentes manifestations, 113 policiers ont été blessés, dont 21 au cours de la nuit dernière. Par ailleurs, 224 personnes ont été arrêtées, selon un communiqué publié par le ministère géorgien de l’Intérieur.

La présidente de la Géorgie, Salomé Zourabichvili, qui soutient ces émeutes, a appelé à une plus grande mobilisation, s’adressant cette fois-ci aux écoliers sur X : «Après les universités, c’est au tour des écoles d’exprimer leur solidarité avec les manifestations, partout en Géorgie».

Cette vague de protestations a commencé le 28 novembre. Elle a été déclenchée par une déclaration du Premier ministre géorgien Irakli Kobakhidze, qui a annoncé que le parti au pouvoir «Rêve géorgien – Géorgie démocratique» avait décidé de ne pas inclure à l’ordre du jour jusqu’à la fin de 2028 la question des négociations d’adhésion à l’Union européenne et de renoncer à tous les dons budgétaires de la part de la communauté. Selon Irakli Kobakhidze, les raisons en sont le chantage constant de l’UE au sujet du début du dialogue sur l’adhésion et les exigences d’abroger un certain nombre de lois adoptées par le parlement.

source : RT France

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