ROUMANIE

En Roumanie, pour la première fois, l’Occident a réussi à repousser une «agression russe» contre un pays de l’OTAN !

Source : RzO international - Le 09/12/2024.

Ce qui s’est passé en Roumanie, l’annulation pure et simple des élections présidentielles qui avaient toutes chances de voir élire un président pro-russe, après sur «le fascisme» supposé du candidat et le drapeau de la liberté agité devant le nouvel Hitler supposé puisque pro-russe, plus besoin de preuve, c’est comme l’invasion des Nord-coréens ça marche partout, ou du moins c’est supposé marcher, mais patatras comme le disait Brecht quand on ne veut pas changer le gouvernement on dissout le peuple. La Roumanie est devenue l’entrepôt des armes, des régiments de l’OTAN, le port par lequel transitent les trafics, qui rapportent aux oligarques, alors on annule le peuple roumain… Ce qui visiblement ne soulève nulle émotion en France est une telle parodie des «valeurs» au nom desquelles on prétend tout nous faire accepter de l’UE, du diktat de ses marchés financiers, de la destruction de nos industries et de nos services publics, à savoir la sacrosainte «démocratie» et les élections que seule l’hilarité peut saluer pareille affaire. Les Russes, ici le très ironique Akopov ne nous l’envoient pas dire :

Qui peut prendre au sérieux ce que nous représentons.

Danielle Bleitrach

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par Piotr Akopov

Vendredi, le monde entier a appris que l’OTAN avait réussi à repousser l’agression russe – en défendant l’un des pays de l’alliance. Devons-nous féliciter les atlantistes pour cette remarquable victoire ?

Ne vous étonnez pas de ne pas voir de nouvelles sur les troupes russes vaincues – la victoire a été remportée sur un champ de bataille virtuel. Cette fois, c’est la Roumanie qui a été sauvée de l’ours russe – ce pays, qui se trouve sur la ligne de front de la confrontation avec la Russie agressive, a été sauvé de l’asservissement. Et sans tirer un seul coup de feu – la décision de la Cour constitutionnelle annulant les résultats du premier tour de l’élection présidentielle a suffi.

Oui, c’est aussi simple que cela : Deux jours avant le second tour, les juges ont tout simplement annulé l’élection : Elle devra donc être organisée à nouveau. La raison en est simple : Les Russes ont interféré dans l’élection via TikTok et se sont assurés le leadership de Calin Georgescu, un nationaliste de droite qui critique l’OTAN et l’UE et prône un soutien moindre à l’Ukraine et la fin du conflit avec la Russie. Les Roumains et le reste de l’Occident peuvent désormais dormir sur leurs deux oreilles : Moscou ne sera pas en mesure de porter son homme au pouvoir à Bucarest.

Plus sérieusement, l’OTAN et l’UE se sont tiré une balle dans le pied vendredi, et ce sans raison sérieuse. Les dommages causés à la réputation de l’Occident seront énormes. Le monde verra ce que valent tous les arguments sur les valeurs démocratiques, pour la défense desquelles il est nécessaire de combattre la Russie en Ukraine jusqu’au bout. Et le plus intéressant, c’est que le mépris flagrant des résultats du vote populaire non seulement n’était pas justifié par des considérations géopolitiques, mais aboutira au résultat exactement inverse pour l’Occident – jusqu’à la victoire triomphale du «mauvais» candidat lors des nouvelles élections.

Pour commencer, la Roumanie ne pouvait pas et n’avait pas l’intention de quitter l’OTAN et l’UE, et Georgescu n’était pas un candidat pro-russe – c’est un eurosceptique et un critique des mondialistes (qu’il connaît bien pour avoir travaillé dans des structures atlantistes pendant des décennies). Dans le système politique roumain, le président a des pouvoirs très limités, y compris en matière de politique étrangère. Seul, sans le soutien du parlement, le chef de l’État n’est pas en mesure d’apporter des changements radicaux à la politique étrangère du pays, et Georgescu n’a même pas son propre parti. Les élections législatives du week-end dernier ont triplé la représentation des différents partis nationalistes de droite, mais même ainsi, ils ne disposeront pas de plus d’un tiers des sièges. Sans parler du fait que Georgescu n’était pas favorable à la sortie de l’OTAN et de l’UE, comme il l’a déclaré dans ses récentes interviews.

De plus, il n’était pas tout à fait certain qu’il gagnerait ce dimanche. Certes, il est arrivé en tête au premier tour, mais son avance sur Elena Lasconi, deuxième, n’était que de 3% (22 contre 19). Au second tour, Georgescu aurait obtenu les voix du nationaliste George Simion (14%), mais Lasconi aurait obtenu celles des partisans du Premier ministre Ciolacu (19%), ce qui aurait rendu la lutte très serrée. De nombreux observateurs pensaient que le candidat hors système finirait par perdre.

Mais les élites (paneuropéennes et roumaines) ont décidé de ne pas prendre de risques, d’autant plus que les sondages donnaient l’avantage à Georgescu. Au début de la semaine, ce n’était pas si évident, et la Cour constitutionnelle n’a donc pas organisé de recomptage des voix. Mais à la fin de la semaine, la panique semblait s’être intensifiée : Jeudi, le Conseil national de sécurité a publié des rapports de renseignement indiquant que des «plates-formes de cybersécurité d’origine russe» avaient accédé aux sites web des élections du pays et organisé plus de 85 000 cyberattaques. La Russie a également été accusée d’utiliser un réseau de comptes TikTok pour soutenir Georgescu. Vendredi, la Cour constitutionnelle a décidé d’annuler les résultats du premier tour et d’organiser de nouvelles élections.

On ne sait pas encore quand elles auront lieu, mais même la rivale de Georgescu, Elena Lasconi, a exprimé son indignation face à cette annulation, qualifiant la décision de la CC d’«illégale et immorale» : «C’est le moment où l’État roumain a piétiné la démocratie».

Lasconi appartient à l’«Union pour le salut de la Roumanie», un parti d’opposition assez classique, et croyait apparemment en sa victoire. Ni l’Occident ni l’establishment roumain n’auraient été contre sa présidence, mais la crainte d’une victoire de plus en plus probable de Georgescu a tout éclipsé.

Parce que la russophobie rend bête – et c’est elle qui anime les initiateurs de l’annulation des élections.

Mais croient-ils vraiment à l’ingérence russe ?

Et à une échelle telle qu’elle pourrait affecter le résultat de l’élection ?

Sans compter qu’à la veille du premier tour, l’Occident a qualifié un autre homme politique – George Simion – de candidat pro-russe. Ils craignaient qu’il ne parvienne au second tour (il est finalement arrivé en quatrième position). N’aurait-il pas été logique que Moscou le soutienne plutôt que le peu prometteur Georgescu ?

Et comment peut-on mépriser les Roumains au point de penser qu’ils ont voté pour Georgescu non pas parce qu’ils protestaient contre l’orientation générale de l’élite roumaine et qu’ils avaient de la sympathie pour ses opinions, mais sous l’influence de bots russes ?

Mais de quoi parlons-nous ?

Aux États-Unis, on spéculait sérieusement sur l’influence de Moscou sur la première victoire de Trump. Cette année, cependant, nous n’avons pas entendu de tentatives d’expliquer sa revanche par une «ingérence russe».

Il en sera de même en Roumanie : L’annulation des élections profitera aux forces anti-mondialistes et anti-atlantiques.

Georgescu gagnera les nouvelles élections en toute confiance. Et s’il n’est pas autorisé à y participer (par exemple, des poursuites pénales seront engagées et il lui sera interdit de se présenter), un autre nationaliste eurosceptique, Simion, l’emportera.

S’ils sont tous deux opposés à la confrontation avec la Russie, ce n’est pas à cause des intrigues de Moscou, mais parce qu’ils sont sensibles à l’humeur du peuple et à l’orientation de l’histoire.

Et les atlantistes qui tentent d’en arrêter ou d’en ralentir le cours n’ont rien d’autre à faire que de discréditer les «valeurs» fondamentales de leur propre projet dans la lutte qui les oppose. C’est-à-dire de démonter les décors «le peuple choisit son pouvoir», qui recouvrent le pouvoir réel de personnages qui ne sont choisis par personne.

source : RIA Novosti via Histoire et Société

traduction de Marianne Dunlop

Coup détat en Roumanie

Vu du droit - Par Régis de Castelnau - Le 08/12/2024.

 

C’est la faute aux Russes ou aux Chinois

Source : RzO international - Le 07/12/2024.

Dernière minute : Un tribunal roumain annule l’élection présidentielle en raison des craintes d’influence russe. Je vous avais présenté ci-dessous un texte et les conditions d’une campagne sous influence UE-atlantiste en Roumanie, mais la suite confirme les pires craintes. L’élection est supprimée… Voilà la démocratie de l’auto-coup d’État… Et il faut suivre l’ensemble du dossier pour être stupéfait à quel point les «protecteurs» de l’UE, les amis de Macron et de la totalité de la presse française y compris Kamenka dans L’Humanité sont disposés à plonger des pays entiers dans la tourmente pour s’assurer la maitrise de leur «démocratie»

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La Cour constitutionnelle plonge la politique roumaine dans la tourmente, à 2 jours du second tour

Le favori de la présidentielle roumaine, Georgescu, a bénéficié d’une campagne de rappel à la russe, selon des documents déclassifiés, tente de laisser entendre cet article. Vous remarquerez que les peuples qui ne veulent plus de l’Occident, sont considérés par selon le narratif «objectif» de cette presse comme des crétins manipulables, alors que nous Occidentaux qui subissons la plus incroyable des propagandes quand avec obstination, par dégagisme du précédent, nous élisons un incapable notoire et un vassal des États-Unis jusqu’à l’absurde comme Macron, Hollande, Sarkozy, nous sommes des citoyens responsables. Les candidats qui l’emportent dans les élections qui vont a contrario de l’Occident, deviennent aussitôt des nazis et des dictateurs potentiels, alors que quand visiblement l’Occident a réussi à ouvrir une guerre en rassemblant tout ce que leur mercenariat fanatique a déjà produit, quand on se demande pourquoi ces gens-là, armés jusqu’aux dents avec des drones dernier cri, débarquent tout à coup de divers points de l’horizon, il n’y a pas de contestation : l’Occident reste vertueux. C’est comme les nations africaines qui choisissent de renvoyer nos armées et de diversifier leurs relations économiques, elles sont toujours sous influence. Pensez donc ces éternels demi-sauvages, ils n’auraient jamais pensé tous seuls à ne plus nous supporter ! Bref ne cherchez pas c’est la faute aux Russkofs si la motion de censure a été votée… D’ailleurs Macron n’était pas loin de l’envisager en désignant les forces antirépublicaines coupables d’avoir refusé que l’on s’attaque à leurs retraites et à leur sécurité sociale et en faisant de ce pauvre Mélenchon un révolutionnaire séditieux, ce que ce radical mitterrandien à l’éloquence des banquets de la IIIe république n’a jamais été.

Danielle Bleitrach

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Avant de lire l’article il faut se rendre compte de ce qu’est la campagne et comment les «informations» qu’il contient sont actuellement utilisées à la veille du scrutin. Ne vous moquez pas, nous n’en sommes pas si loin…

Après les soi-disant révélations des services secrets roumains par la déclassification des documents du CSAT, les réseaux sociaux ont explosé. Des centaines, peut-être des milliers de Roumains qui se supposent rationnels ont répercuté les accusations : «Cet homme doit être arrêté». Éventuellement brûlé sur le bûcher. L’inquisition d’Iohannis a établi la culpabilité sur le papier. Georgescu est coupable de trahison. Il a été soutenu par la Russie. Ils sont déjà prêts à investir les villes si la victoire ne va pas dans leur sens comme en Géorgie ou ailleurs, c’est livré clé en main.

Bien sûr, il n’existe pas d’autres preuves en ce sens que l’article ci-dessous et ses sous-entendus. Juste des suppositions. On suppose que deux Roumains auraient reçu de l’argent du Kremlin pour aider Georgescu. C’est suffisant. La population ignorante a commencé à être terrorisée sur les réseaux sociaux, et par les médias gouvernementaux. Après tout, les services secrets ont-ils déjà menti et la presse ? Surtout qu’ils sont actuellement sous le commandement de la Maison-Blanche. Et, comme nous le savons bien, l’administration Biden n’a promu que la vérité.

De plus, les États-Unis ne s’immiscent pas dans les élections «libres» d’autres pays, comme le souligne intelligemment le communiqué du département d’État : «Les progrès durement acquis par la Roumanie dans son ancrage dans la communauté transatlantique ne peuvent être remis en question par des acteurs étrangers qui tentent de détourner la politique étrangère de la Roumanie de ses alliances occidentales. Tout changement de ce type aurait un impact négatif sérieux sur la coopération des États-Unis avec la Roumanie en matière de sécurité, tandis qu’une décision de restreindre les investissements étrangers découragerait les entreprises américaines de continuer à investir en Roumanie. (…) Les Roumains doivent choisir leurs dirigeants et leur avenir sans manipulation extérieure».

Pourtant s’il y a une intervention directe, brutale, dans les élections en Roumanie n’est-elle pas là ? Bien sûr, jusqu’à ce que le SRI trouve les millions de dollars envoyés de Moscou sur les comptes TikTok des partisans de Georgescu. Pour l’instant, les services font référence, dans un langage absurde, à la «guerre hybride» de la Russie, sans aucune preuve d’un crime commis par le candidat souverainiste.

Dans leur désespoir, des propagandistes sinistres comme CT Popescu ont recours à des chantages émotionnels frôlant la démence sénile : «Ceux qui votent pour Călin Georgescu sont des traîtres à la patrie».

Sur la même ligne, la protégée du système, Elena Lasconi dite pieusement réformiste n’a plus qu’à surfer, plus besoin de programme. Voici une déclaration récente, sur Digi24 TV : «Je crois que nous ne serions pas dans cette situation, et cet homme n’aurait peut-être même pas été candidat, si les institutions de l’État avaient fait leur travail». C’est vrai ! Quel bonheur aurait été que Ciolacu arrête Georgescu pour trahison, juste avant le premier tour. Est-ce que cette charmante dame va comme d’autres prendre la tête de manifestation avec les gens des villes contre ceux des campagnes et l’immigration puisqu’à l’inverse de la Moldavie l’immigration roumaine est encore plus décidée à soutenir des candidats parce qu’elle voudrait rentrer au pays, elle en a assez de travailler dur sans espoir d’être autre chose que des citoyens de seconde zone, concède l’article de Libération qui évite bien de supprimer toute référence au regret du socialisme alors que c’est massif.

L’exaspération poussée à l’extrême a, en arrière-plan, en plus de la perte de pouvoir et d’argent du budget, la perspective qu’un souverainiste ait accès à toutes les magouilles que le régime Iohannis a commises au cours des trois dernières années de guerre. Aux secrets sales des mondialistes contrôlés par la Maison-Blanche.

Il faut également compléter ce dossier pour apprécier la publication ci-dessous en considérant comment a été monté le dossier de ce Calin Georgescu.

Les seules publications qui classent Calin Georgescu comme extrémiste de droite sont «Die Welt» (Allemagne) et «Kronenzeitung» (Autriche). ce qui revient à une tautologie puisque «liens soupçonnés avec le Kremlin» équivaut à être extrémiste de droite.Placé dans son contexte et en utilisant des termes ordinaires, Calin Georgescu est considéré comme un danger pour l’Union européenne et ses institutions. Il y a aussi une publication swisscom qui nous indique que : «Tout comme les fascistes roumains connus sous le nom de «légionnaires», Georgescu fait souvent l’éloge de l’Église orthodoxe et utilise des citations bibliques». Mais ça pourrait tout aussi bien être une publication fabriquée d’IA

• https ://www.bluewin.ch/pro-russian-right-wing – https ://www.krone.at/3615644

(note résumé de Danielle Bleitrach).

Les dossiers, publiés par le président libéral sortant, ne précisent pas que le Kremlin a tenté de faire basculer l’élection en faveur de Călin Georgescu, mais le suggèrent fortement.

Le candidat ultranationaliste à la présidence roumaine, Călin Georgescu, a bénéficié d’une campagne TikTok similaire aux opérations d’influence menées par le Kremlin en Ukraine et en Moldavie, selon des documents déclassifiés des services de renseignement roumains.

Georgescu, qui a remporté de manière inattendue le premier tour de l’élection présidentielle roumaine et est en tête des sondages d’opinion avant le second tour de ce dimanche, a exprimé son admiration pour la culture russe et a décrit le président Vladimir Poutine comme un homme qui aime son pays. Georgescu a également vivement critiqué l’Union européenne et l’OTAN, sa victoire risquant d’être source de problèmes pour les deux alliances.

Les documents roumains déclassifiés allèguent que des influenceurs rémunérés, ainsi que des membres de groupes extrémistes de droite et des personnes ayant des liens avec le crime organisé, ont promu la candidature de Georgescu en ligne. Les documents n’indiquent pas directement que la Russie a tenté de faire basculer l’élection, mais le suggèrent fortement.

Le président libéral Klaus Iohannis a accepté de publier les fichiers mercredi à la suite d’une demande de journalistes roumains et de groupes de la société civile.

Les documents semblent contredire les affirmations de Georgescu selon lesquelles il n’a reçu aucun soutien de campagne étranger et qu’il est arrivé premier aux élections du 24 novembre simplement parce que son message a trouvé un écho auprès du peuple roumain.

Un porte-parole de Georgescu a déclaré que les documents ne présentaient rien de nouveau. «Le fait qu’ils aient déclassifié les dossiers n’est qu’une autre tentative du système politique de l’empêcher de gagner en utilisant les médias et les programmes de fausses nouvelles».

Preuve qu’un «acteur étatique» aide la campagne d’extrême droite

La campagne électorale de Georgescu a explosé sur la plateforme de médias sociaux TikTok deux semaines seulement avant les élections du 24 novembre, selon un document déclassifié du Service de renseignement roumain (SRI).

Quelque 25 000 comptes faisaient partie d’un réseau sur TikTok directement associé à la campagne de Georgescu et sont devenus très actifs au cours de ces deux semaines, indique le document.

Environ 800 de ces comptes existaient depuis 2016 – l’année de la sortie de TikTok – mais avaient à peine été actifs jusqu’en novembre de cette année.

source : Politico via Histoire et Société

Roumanie : échec de l’annulation du premier tour, Călin Georgescu favori

Source : RzO International - Le 04/12/2024.

par Francesca de Villasmundo 

Après la victoire surprise de Călin Georgescu, candidat indépendant, anti-Otan et pro-paix, la Haute Cour de Roumanie a ordonné un recomptage des résultats, sous la pression officieuse de l’Union Européenne, son champion ayant été écarté. La Cour a validé le premier tour des élections présidentielles.

Călin Georgescu remporte le premier tour des élections présidentielles en Roumanie, véritable tremblement de terre pour l’establishment mondialiste et européiste

Ce fut un coup de tonnerre au soir du 24 novembre : Călin Georgescu, candidat indépendant, anti-OTAN et pro-paix, remporte le premier tour des élections présidentielles en Roumanie avec 22,94 pour cent des voix. C’est un véritable tremblement de terre pour l’establishment mondialiste et européiste.

Après sa performance sans précédent au premier tour, le Conseil suprême de défense roumain, contrôlé par les mondialistes, a déclaré qu’il y avait des preuves d’ingérence. Il a affirmé que l’ingérence russe avait permis à Georgescu de remporter la victoire. «Cela vous rappelle quelque chose ? Eh bien, parce que c’est ce que les démocrates américains ont fait au président Trump après sa victoire en 2016» ironise un internaute sur X. Ils ont également reproché à TikTok de privilégier les contenus concernant ou provenant de Georgescu, mais TikTok a publié des données montrant le contraire.

La Cour constitutionnelle de Roumanie vient de valider le premier tour des élections présidentielles

La Haute Cour de Roumanie a donc ordonné un recomptage des résultats, sous la pression officieuse de l’Union Européenne, son champion ayant été écarté. L’instance juridique roumaine a le pouvoir de valider les résultats actuels ou d’annuler et de refaire l’élection.

Hier, 2 décembre, la Cour constitutionnelle de Roumanie vient de valider le premier tour des élections présidentielles. Il n’y aura pas de répétition du premier tour, comme beaucoup le craignaient. Le deuxième tour est donc organisé le 8 décembre entre Călin Georgescu et Elena Lasconi. Le CCR a décidé qu’il n’était plus nécessaire de recompter les votes de la diaspora. «Des erreurs matérielles possibles sans pertinence pour établir le résultat», a déclaré la présidente de la Haute cour, Marian Enache, à propos des différences constatées par le Bureau électoral central (BEC) lors du recompte des votes du premier tour.

Călin Georgescu pourrait bien être le futur président de Roumanie, et la sauver des mains des mondialistes, pour le plus grand malheur de l’OTAN et de l’Union Européenne qui font de ce pays slave leur tête de pont militaire vers l’Est. et Résultat le 8 décembre !

source : Médias Presse Info

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