SERBIE

Quand les États-Unis bombardaient la Serbie : Histoire d’une manipulation – Le Nouveau Passé-Présent

Source : RzO International - Le 15/05/2024.

par TV Libertés

Il y a 25 ans, après une campagne de désinformation exemplaire, l’OTAN, sous la conduite des États-Unis, lançait ses bombardiers sur la Serbie. Nous avions alors assisté à une débauche de propagande qui transforma la situation complexe des Balkans en une fable manichéenne, distribuant comme aujourd’hui de façon simpliste les rôles des bons et des méchants. Vingt-cinq ans après, il convient d’aborder ces événements sur une base factuelle mais aussi de comprendre le rôle majeur des techniques de désinformation et de manipulation de l’opinion publique qui font partie de tout arsenal de guerre.

Le Kosovo a attaqué des Serbes qui ont tenté de bloquer la frontière - Le 01/08/2022.

Des Serbes attaqués par des radicaux du Kosovo, il y a des blessés.

Il y a quelques heures, de graves affrontements avec coups de feu ont commencé à la frontière entre la Serbie et le Kosovo. À la suite de l’attaque du Kosovo, il y a un certain nombre de blessés parmi les Serbes vivant sur le territoire du nord du Kosovo. Jusqu’à présent, des affrontements à grande échelle n’ont pas encore été atteints, cependant, des armes ont été remarquées dans l’arsenal des soi-disant volontaires du Kosovo et des forces spéciales du Kosovo (il n’y a aucune preuve documentaire de cela à l’heure actuelle – ndlr), qui était auparavant fourni par les pays occidentaux à l’Ukraine.

On sait qu’il y a plusieurs Serbes blessés sur le territoire du nord du Kosovo. Les détails à ce sujet n’ont pas encore été donnés, cependant, des sources rapportent que l’attaque contre les Serbes était ciblée, bien qu’on ne sache pas s’il s’agissait d’une provocation ou d’une tentative d’organiser la terreur contre les Serbes qui ont tenté de bloquer la frontière avec la Serbie.

Selon les données actuelles, plusieurs centaines d’habitants armés du Kosovo, y compris les forces spéciales du Kosovo, la police, etc., se trouvent à la frontière avec la Serbie, ce qui indique une situation extrêmement tendue dans la région.

Quelques heures avant les affrontements à la frontière du Kosovo et de la Serbie, le dirigeant serbe Vučić a annoncé que vers minuit le Kosovo se préparait à une attaque à grande échelle contre la Serbie, soulignant que Belgrade était prête à donner une réponse très dure et à gagner.

source : Avia.pro

Kosovo : Les Américains ont soutenu les musulmans contre les Serbes chrétiens

 

....Par Jacques Guillemain - Le 01/08/2022.

Source : Riposte laïque.

 

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Kosovo : L’impérialisme américain dans toute son ignominie et son infamie

14 ans après son indépendance autoproclamée, le Kosovo illustre à merveille l’impossible cohabitation entre chrétiens et musulmans, dès lors que ces derniers sont majoritaires.

Les tensions au nord de cette province, où la minorité serbe continue d’être harcelée par le pouvoir de Pristina, prouvent que la cohabitation pacifique entre musulmans et chrétiens orthodoxes est un leurre.

Et ce n’est pas en amputant la Serbie de sa province du Kosovo, musulmane à 90 %, qu’une paix durable est assurée. Les guerres interconfessionnelles dans les Balkans, mais aussi ailleurs, sont des guerres de 1000 ans.

https://www.fdesouche.com/2022/07/31/le-president-de-la-serbie-affirme-que-les-kosovars-preparent-une-operation-militaire-contre-la-minorite-serbe-vivant-dans-le-nord-du-kosovo/

Sans la présence des 4000 soldats de la KFOR, la force multinationale, les Serbes du Kosovo seraient persécutés jusqu’à leur fuite définitive vers la Serbie.

L’islam et la chrétienté, c’est l’eau et le feu. Cette incompatibilité est écrite dans le Coran et dure depuis 14 siècles. Et aucune autorité musulmane n’expurgera le livre sacré de ses versets les plus violents à l’encontre des infidèles. Par conséquent, le multiculturalisme n’est qu’une douce illusion.

Le Kosovo, pure émanation du droit américain, lequel supplante le droit international comme chacun sait, est l’exemple même de la stupidité des États-Unis, qui ont cru pouvoir dépecer la Serbie sans dommage, au nom du droit d’ingérence humanitaire, un droit qui n’est rien d’autre qu’une violation pure et simple de la souveraineté nationale.

Mais ce que veut Washington ne souffre aucune contestation, comme on le voit encore aujourd’hui en Ukraine, où la russophobie américaine a force de loi pour les Occidentaux.

Depuis 1945, le droit international et les résolutions de l’ONU ne pèsent strictement rien s’ils ne reçoivent pas au préalable l’aval de Washington, qui considère que la loi du plus fort, donc la sienne, est toujours la meilleure.

Toute la politique et la diplomatie des États-Unis reposent sur un principe élémentaire : on bombarde d’abord et on négocie ensuite. Corée, Vietnam, Irak, Libye, Syrie, Afghanistan…

Cette arrogance du plus fort s’est notamment exprimée en 1999 contre la Serbie, puis en 2008, pour imposer l’indépendance unilatérale du Kosovo, au mépris le plus flagrant du droit international.

Profitant de l’extrême affaiblissement de la Russie après l’éclatement de l’URSS en 1991, l’Otan, sans l’aval de l’ONU, a lancé un raid aérien de 1000 avions sur la petite Serbie, alliée de Moscou.

Le prétexte ? Belgrade perpétrait soi-disant un génocide contre son propre peuple, en massacrant à tout-va et en jouant au foot avec les têtes des Albanais du Kosovo. Un mensonge d’État dénoncé plus tard, mais la Serbie fut écrasée sous un tapis de bombes pendant 78 jours, jusqu’à sa reddition.

La France, oubliant que les Serbes sont nos alliés et amis de toujours, s’est odieusement associée à cette ignominie, en violation totale de la charte de l’ONU.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Relations_entre_la_France_et_la_Serbie#Historique_des_relations

Et cerise sur le gâteau, Emmanuel Macron, ce Président immature et ignare de tout, n’a rien trouvé de mieux que d’humilier le Président serbe le jour de la commémoration du centenaire de l’armistice de 1918, en le reléguant hors de la tribune officielle. Une gifle diplomatique que le peuple serbe n’a pas oubliée.

https://www.lefigaro.fr/vox/monde/2018/11/13/31002-20181113ARTFIG00340-commemoration-du-11-novembre-la-serbie-injustement-humiliee.php

Car ce que ne sait pas notre inculte Président, c’est que les Serbes étaient nos alliés en 1914 et qu’ils ont perdu 1,2 million de soldats.

Refusant de célébrer la victoire des Poilus pour ne pas humilier les Allemands, nos éternels ennemis, Macron a humilié les Serbes, nos amis et alliés historiques ! C’est dire combien notre orgueilleux Président flotte dans ses habits beaucoup trop grands pour lui. C’est le lot des médiocres.

En 2008, les États-Unis ont imposé leur loi du plus fort, une fois de plus, en déclarant l’indépendance unilatérale du Kosovo, au mépris du droit international.

Belgrade ne reconnaît nullement cette indépendance, pas plus que l’ONU. Et la France, éternel valet des États-Unis, s’est totalement déshonorée en trahissant un pays ami de toujours et en se pliant au diktat de Washington. Mais il est vrai que nos élus n’ont jamais brillé par leur connaissance de l’histoire et leur maîtrise de la géopolitique.

« Ainsi, pour l’ancien ministre français Jean-Pierre Chevènementla reconnaissance du Kosovo « est une triple faute » : faute contre l’histoire, le pays n’ayant jamais été indépendant, faute contre le droit, la guerre déclenchée en 1999 par l’Otan ayant ignoré les principes du droit international, et faute contre l’Europe unie » 

La mission de l’Otan se dit prête à intervenir pour calmer les tensions et de son côté, le Président serbe a déclaré :

« Nous ne voulons pas de conflits et nous ne voulons pas de guerre » a déclaré Vucic dans son discours. « Nous prierons pour la paix et rechercherons la paix, mais laissez-moi vous dire tout de suite : il n’y aura pas de reddition, et la Serbie gagnera. S’ils osent commencer à persécuter, harceler et tuer les Serbes, la Serbie gagnera ».

Nul doute que Moscou observe la situation de près. Si, en 2008, Poutine n’a pas eu les moyens militaires de protéger son allié, et a dû avaler une humiliation de la part des Américains, la donne a changé. Le Tsar a repris la main de façon magistrale. Il est craint.

L’annexion de la Crimée par Moscou n’est que le légitime retour du boomerang après l’indépendance unilatérale du Kosovo. Poutine avait prévenu l’Occident que le dépeçage de la Serbie, pays frère de la Russie, ne resterait pas impuni.

Et bien que l’ONU ne reconnaisse pas le Kosovo en tant qu’État, Pristina aspire à adhérer à l’UE, alors que la Serbie attend à la porte depuis 10 ans.

Le Kosovo, un État mafieux et corrompu, théâtre de tous les trafics, y compris le trafic d’organes, ce qui s’apparente à un crime contre l’humanité, ambitionne de rejoindre l’UE, qui se veut le temple de la démocratie et des droits de l’homme, ni plus ni moins !

https://ludovicyepez.wordpress.com/2014/03/12/pierre-pean-kosovo-une-guerre-juste-pour-un-etat-mafieux/

Pour conclure, résumons l’ignominie dont la Serbie a été victime depuis 1999 (extrait du lien ci-dessus) et rappelons quelques vérités mises sous le tapis. Tout est dit :

– Les Serbes sont injustement diabolisés au regard du passé historique (résistance durant la Seconde Guerre mondiale) ;

– L’hypocrisie et l’indignation sélective concernant les peuples opprimés : les Kurdes en Turquie ou encore les Palestiniens n’ont pas du tout droit au même soutien médiatique ;

– L’UCK, l’Armée de libération du Kosovo, était considérée comme une organisation terroriste par les États-Unis jusqu’en 1998 ;

– Les négociations de Rambouillet qui avaient précédé l’intervention de l’OTAN ont été délibérément sabordées, proposant des conditions inacceptables à la Serbie (une espèce de protectorat sur l’ensemble du pays) ;

– La guerre, préparée à l’avance, était illégale ;

– Le plan « fer-à-cheval » d’expulsion des Albanais était un faux grossier et le massacre de Raçak du 15 janvier 1999 qui a légitimé la guerre un mensonge ;

– La prévention de génocide relevait de l’intoxication, les chiffres des victimes kosovares ont été multipliés ;

– La presse française s’est en très grande majorité rangée derrière l’OTAN, délaissant tout esprit critique. Fait incroyable, Philippe Val, directeur de Charlie Hebdo (journal à l’origine d’extrême-gauche) est devenu subitement belliciste et fanatiquement atlantiste ! Bien sûr on n’échappera pas à l’inévitable BHL qui interpellait Régis Debray dans un article resté célèbre (« Adieu Régis ») ;

– Les exactions serbes se sont principalement déroulées après le début des premières frappes en 1999 ;

– Les bombardements de l’OTAN ont causé la mort de centaines de civils serbes ;

– Les indépendantistes modérés de la LDK (Ligue démocratique du Kosovo) d’Ibrahim Rugova ont été injustement écartés et ont subi les violences de l’UCK avec des assassinats politiques ;

– Un nettoyage ethnique des minorités non albanaises (Serbes mais aussi Roms, Ashkalis, Bosniaques et Turcs) a eu lieu juste après la fin de la guerre et s’est poursuivi les années suivantes : attentats, disparitions forcées, meurtres… Les émeutes racistes de mars 2004 ont provoqué la mort de 19 personnes et un nouvel exode de population, devant les forces d’occupation (KFOR) impuissantes ;

– Il n’y a pas de véritable État au Kosovo, c’est la mafia issue de l’UCK qui a pris le pouvoir et empêche l’émergence d’une véritable économie et d’une vie démocratique. Les témoins gênants qui voulaient dénoncer les crimes de certains chefs ont été assassinés.

Et c’est ce pays qui prétend intégrer l’UE ?

Cela dit, j’espère qu’un jour un auteur intègre et impartial nous livrera la vérité historique sur la guerre qui se déroule aujourd’hui en Ukraine, pour réhabiliter le grand patriote et homme d’État qu’est Poutine, et pour remettre Zelensky à la place qui est la sienne, à savoir celle d’un saltimbanque corrompu, honteusement mis sur un piédestal, dans le seul but de satisfaire à la politique russophobe de Washington.

La vérité finit toujours par gagner.

Jacques Guillemain

La revanche des Serbes sur l’OTAN liée à la dénazification de l’Ukraine ?

Dans les troubles frontaliers qui secouent la Serbie et son ancienne province rebelle, les Russes ont peut-être une occasion unique de disperser les forces de l’OTAN en soutenant activement leurs frères Serbes, slaves comme eux.

Sans s’engager sur le terrain militairement mais en leur fournissant des armes, des informations, une logistique et des mercenaires, comme les démocrassouilles ne se privent pas de le faire en Ukraine.

Des journalistes de la BBC sont les premiers à avoir compris, ou à avoir été autorisés à dire que  « la situation évolue vite, et il est possible que la Serbie fasse monter les enchères dans le cadre d’une action géopolitique coordonnée avec la Russie. »

J’imagine mal l’ami Vlad, fin stratège, laisser passer une telle opportunité. D’autant que la Russie n’a jamais reconnu, elle non plus, l’indépendance du Kosovo. Et est donc parfaitement fondée à réserver aux mahométans le même sort que les otanesques ont infligé depuis 8 ans aux russophones du Donbass.

Avec Macronescu, la France partie à nouveau pour se déshonorer ?

Après avoir bombardé et massacré nos amis de toujours, les Serbes chrétiens, pour obéir à l’OTAN et complaire au roi d’Arabie qui l’exigeait, la France a été un des premiers États à reconnaître la souveraineté pleine et entière du Kosovo mahométan, province historique arrachée à la Serbie.

La Métochie, appelée Kosovo pour ne pas froisser les Turco-Albanais qui la désignaient ainsi, était à la Serbie ce que la Seine-Saint-Denis fut à la France.

Une province royale où les souverains affirmaient la légitimité de leur pouvoir, sous les auspices de l’Église, et qui fut ensuite accaparée, saccagée et annexée par des envahisseurs mahométans.

Parallèle saisissant qui explique sans doute pourquoi l’enseignement de l’histoire événementielle a été bannie des programmes scolaires en France. Pour être remplacée par la bouillie globalisée d’un braudélisme opportuniste qui efface les peuples et leur histoire en les noyant dans un conglomérat géographico-économico-anthropologique.

La France qui ne reconnaîtra jamais la République du Donbass a reconnu un État mafieux qui exporte ses truands et ses trafics à travers toute l’Eurocrature, et prête volontiers ses voyous et ses tueurs aux démocrassouilles lorsqu’elles organisent des coups tordus, où elles hésitent à engager leurs polices parallèles. De crainte que ça se sache et que les populations  anesthésiées par les télés  finissent par se réveiller.

Les raisons de la colère

Au départ, la milice du Kosovo prétendait fermer la frontière au trafic de passagers et de véhicules aux points de Bernjak & Jarinje et le pont Kosovska Mitrovica, reliant les parties sud et nord de la ville frontière mi-albanaise mi-serbe. Manœuvres d’intimidation classiques, les Albano-Kosovars faisaient hurler des sirènes stridentes.

Depuis dimanche soir, des centaines de Serbes du Kosovo ont bloqué les points de passage de la vraie-fausse frontière (puisque la Serbie ne reconnaît pas l’amputation de son territoire) avec des camions, camions-citernes, tracteurs, autocars et autres véhicules lourds. Une foule s’est massée autour des barricades pour y passer la nuit.

Il s’agit de protester contre les nouvelles mesures vexatoires adoptés à l’encontre de leurs dhimmis par les mafieux Albano-Kosovars. À partir du premier août, toute personne entrant au Kosovo avec une carte d’identité serbe devrait la remplacer par un document temporaire pendant son séjour dans le pays, selon une décision du gouvernement de Pristina.

En outre, les derniers Serbes du Kosovo, dont les voitures portent des plaques d’immatriculation délivrées en Serbie, devront les remplacer par des plaques de la République islamique du Kosovo dans un délai de deux mois.

Les Albano-Kosovars utilisent ce prétexte pour les faire partir. Ou alors les obliger à se convertir. Ce qui depuis six ou sept siècles, dès le début de l’occupation turque, a toujours été le moyen idoine de se faire accepter dans son propre pays par les occupants. Comme au Francistan finalement.

Cela peut surprendre les observateurs extérieurs de voir que de nombreux Serbes ont continué à vivre en Métochie malgré les agressions, vexations et humiliations quotidiennes depuis 25 ans. Mais d’une part, ils ne voulaient pas perdre définitivement et sans indemnités, leurs terres, leurs maisons ou leurs commerces… Comme naguère les pieds-noirs d’Algérie ou les Juifs du Yémen et d’Iran.

Et d’autre part, ils n’ont jamais renoncé à prendre leur revanche sur les mahométans, le jour où l’occasion se présentera.

En tout cas, il a suffi aux Serbes d’élever la voix et de taper du poing sur la table pour que les Albano- Kosovars fassent marche arrière et reportent ces mesures iniques. Jusqu’à quand ? Leurs dirigeants sont des marchands de tapis, et il faut négocier en permanence avec eux. En fait chaque fois qu’ils reviennent sur leur parole, habitude conseillée par le Coran avec les kouffar qu’un « croyant » doit berner par tous les moyens possibles, lorsqu’il ne peut les soumettre par le sabre.

« Incidents de frontière qu’on ne comprend pas » disent les merdias du NWO.

Puisque grâce à l’OTAN, la paix, le bonheur et l’harmonie sont censés régner sur les deux peuples ennemis depuis 1371, bataille de la Maritza gagnée par les Turcs. Suivie d’une longue série de victoires et de défaites de part et d’autre.

Consciente du mécontentement des derniers Serbes qui vivent encore au Kosovo, l’Otan qui a pris racine dans la région depuis 1999 s’est dite « prête à intervenir si la stabilité est menacée » La stabilité, c’est-à-dire les diktats du Nouvel Ordre Mondial.

Les dirigeants otanesques connaissent la valeur militaire des Serbes qui n’est pas nouvelle, pour les avoir affrontés avec des forces 100 fois supérieures. Et avant eux les Mameluks et les Waffen SS en ont pâti. Ils savent aussi que les Albano-Kosovars, grandes gueules arrogantes, ne feraient pas le poids dans de vrais combats.

Ils excellent par contre dans les agressions quotidiennes, les égorgements de civils, les viols collectifs, les rackets à répétition, les trafics de stupéfiants, les expropriations manu militari, les églises et monastères incendiés. Finalement rien de très différent du sort réservé aux dhimmis du Francistan.

Bien entendu, toujours dans la complainte et la victimisation qui leur a si bien réussi pour « justifier » le coup de force de l’OTAN en 1999, les Kosovars se plaignent que les Serbes leur auraient tiré dessus. Mais de blessés point. Ni de traces d’impacts de balles. Et encore moins de morts.

D’ici à ce que l’OTAN et ses supplétifs mahométans nous concoctent une des ces mises en scène avec inversion accusatoire dont ils ont le secret, pour arracher une larme aux blaireaux des démocrassouilles dans leurs terriers…

En toute hypothèse, les Serbes du Kosovo ne reconnaissent ni l’autorité de Pristina, ni l’indépendance de ce pays croupion préfabriqué par l’OTAN, et restent loyaux envers Belgrade.

Le président serbe Aleksandar Vucic, dont la prudence est connue (mais peut-être Vlad l’a-t-il encouragé ?) n’a pas hésité à déclarer dimanche dans un discours à la nation que « la situation au Kosovo n’a jamais été aussi complexe  pour la Serbie et les Serbes qui y vivent. La Serbie est prête à se battre si les Serbes sont attaqués. »

Ces propos martiaux sont pris très au sérieux par les pays de l’Otan. Car cette fois, ils savent que la petite Serbie n’est plus seule. Le « grand frère » russe est prêt à l’aider.

D’ailleurs, dans un communiqué, les reîtres de la mission otanesque de « pacification» (mon œil !) excluent d’y aller à la hussarde comme en 1999 et se disent prêts intervenir uniquement sur mandat du Conseil de sécurité des Nations unies. Où la Russie dispose d’un siège permanent avec droit de veto.

La Serbie n’a rien oublié, rien pardonné

 Sur la place des Guerriers-Serbes, en plein cœur de Kraljevo, ville du centre de la Serbie, les échos de la guerre en Ukraine ont retenti, jeudi 24 mars, dans la soirée.

Au pied d’une monumentale statue d’un soldat en armes, des milliers de personnes se sont replongées dans le fracas de bombardements, le sifflement des sirènes, les images des frappes aériennes et des victimes hagardes devant des ruines fumantes. Il y a vingt-trois ans, jour pour jour, les premières frappes de l’OTAN s’abattaient sur cette ville, inaugurant la punition de la Serbie coupable de refuser de se soumettre aux mahométans fers de lance du Nouvel Ordre Mondial.

En pleine campagne pour l’élection présidentielle du 3 avril 2022, percutée de plein fouet par la guerre en Ukraine, la commémoration a pris cette année une tonalité particulière. Elle a aussi souligné le traumatisme toujours vivace de ces événements douloureux d’un passé récent sur une grande partie de la population.

Et rappelé le sentiment anti-OTAN nourri dans tout  le pays, aujourd’hui exprimé dans le soutien que l’immense majorité des Serbes apporte à la Russie, espérant que Poutine va faire payer cher ces ordures de l’OTAN.

« Nous ne pardonnerons jamais ni n’oublierons jamais », clame un slogan repris comme un leitmotiv à l’attention des pays de l’Alliance atlantique.

Christian Navis

Climats sous influence (climatorealist.blogspot.com)

Le Kosovo veut faire disparaître ses Serbes : Poutine prêt à intervenir ?

...par Christine Tasin - Le 01/08/2022

Source : Riposte laïque.

 

On sait à quel point Poutine a été malheureux de n’avoir pas, à l’époque, les moyens de venir aider les Serbes lors de l’abominable guerre qui a été faite à nos amis Serbes… depuis la Russie a fait du chemin et pourrait se mêler du second génocide serbe qui commence. Oui, génocide, car…

Avec les pays musulmans, c’est la même histoire depuis 1400 ans. Conquérir, dhimmiser ou exterminer.

Ils arrivent, en guerre ouverte et tuent, forcent à la conversion.

ou bien

Ils arrivent, soi-disant pour découvrir d’autres cieux, se mêlent à la population autochtone, demandent puis exigent de plus en plus d’avantages à eux réservés, puis, une fois qu’ils sont assez nombreux, ils imposent leur loi, la charia. Et imposent même la conversion/ nationalisation des non musulmans… Cela peut aussi se terminer par une scission, une perte de territoire du pays envahi, comme pour l’Inde et le Pakistan ou la Serbie et le Kososo.

Le cas du Kosovo est encore pire puisque, issu d’une guerre atroce faite par les Américains et Européens à un pays indépendant européen, la Serbie, il a décidé d’éradiquer les Serbes ou de les contraindre à abandonner leur identité serbe en durcissant les conditions d’entrée des Serbes au Kosovo.

On rappellera utilement que le Kosovo a proclamé unilatéralement son indépendance en 2008, indépendance reconnue par les Etats-Unis et la plupart des pays occidentaux, mais pas par la Serbie, la Russie, la Chine, l’Inde ou encore l’Espagne. D’où dans le texte les adjectifs « auto-proclamé », « Kurti qui se revendique premier ministre »… etc.

Le Kosovo prétend donc durcir les conditions d’entrée sur leur territoire des Serbes. 

Oui, les Serbes sont chez eux, au Kosovo !!!

Pour cela, le Kosovo déclare invalides les documents d’identité des Serbes dans la province du Kosovo, tenus de remplacer leur passeport par une pièce d’identité temporaire pour la durée de leur présence sur le territoire. Idem pour leurs plaques d’immatriculation, toutes celles délivrées en Serbie devront être remplacées par d’autres immatriculées au Kosovo.

Tout cela devait commencer le 1er août, c’est repoussé au 1er septembre car ça ne va pas tout seul… Les Albanais, soutenus une fois de plus par les USA,  font de la surenchère et des citoyens serbes du Kosovo prêts à en découdre se lèvent, dressant des barricades, bloquant la route entre Pristina et Raska avec des camions, camions-citerne etc. La « Force pour le Kosovo, la KFOR, mise en place par l’OTAN, se dit prête à intervenir… pour « normaliser les relations entre Belgrade et Pristina. On sait ce que ça veut dire… pendant que la police non reconnue  du Kosovo se déplace à la frontière et bloque des points de passage !

A leur tour, des forces de police serbes se dirigent au même endroit.

Le Président serbe a été très clair :

«Nous ne voulons pas de conflits et nous ne voulons pas de guerre. Nous prierons pour la paix et rechercherons la paix, mais laissez-moi vous dire tout de suite : il n’y aura pas de reddition […] S’ils osent commencer à persécuter, harceler et tuer les Serbes, la Serbie gagnera»,

Mais le va-t-en guerre Kurti, qui se revendique Premier ministre du Kosovo,  semble décidé à aller jusqu’au bout :

Cité par l’agence de presse serbe Tanjug, le chef du gouvernement serbe, Ana Brnabic, a assuré le 31 juillet qu’Albin Kurti était «un homme dont la seule politique est la violence et la provocation constantes».

«Kurti est celui qui a amené cette situation en privant les Serbes du droit de vote, en interdisant les élections sur le territoire du Kosovo, en ne respectant pas les accords de Bruxelles et en admettant ouvertement que Pristina ne mettra jamais en œuvre les accords de Bruxelles, ainsi que l’interprétation délibérément incorrecte et sélective des anciens accords», a-t-elle ajouté.

https://francais.rt.com/international/100131-regain-tension-frontiere-entre-serbie-kosovo

C’est là que Poutine montre le bout de son nez. Son ambassadeur Maria Zakhorava dénonce «la décision des « autorités » de Pristina de commencer à appliquer des « règles » discriminatoires déraisonnables sur le remplacement forcé des documents personnels […] des Serbes locaux» et «une autre étape vers l’expulsion de la population serbe du Kosovo [et] le déplacement des institutions serbes du Kosovo qui assurent la protection des droits des résidents serbes contre l’arbitraire des radicaux de Pristina dirigés par le « Premier ministre » [Albin] Kurti».

Elle a ajouté :

«Les dirigeants kosovars savent que les Serbes ne resteront pas indifférents face à une atteinte directe à leurs libertés», a-t-elle ajouté, accusant les autorités locales de Pristina de pousser «délibérément» à l’escalade afin de déclencher un «scénario militaire».

Ne manquant pas, évidemment de montrer l’échec de la diplomatie européenne, la même pas fichue de s’engager pour obtenir l’application des accords de Minsk.

«Une telle évolution des événements est une autre preuve de l’échec de la mission de médiation de l’Union européenne», a-t-elle enfin conclu.

Ce n’est pas la première fois que les Albanais essaient de chasser -ou assimiler de force- les Serbes. Déjà, il y a un an, les autorités autoproclamées de Pristina avaient décidé d’interdire l’entrée des véhicules avec une immatriculation serbe…

A l’époque, les autorités locales de Pristina avait justifié cette action par mesure de «réciprocité». Les véhicules immatriculés au Kosovo ne sont en effet pas reconnus par Belgrade et sont contraints de se procurer des plaques serbes temporaires pour entrer en Serbie.

Un accord temporaire sur les plaques négocié à Bruxelles par les deux parties, prévoyant le déploiement pendant deux semaines dans la zone frontalière de la KFOR avait permis de débloquer la situation.

Déjà en septembre 2021, des tensions avaient éclaté suite à la décision des autorités autoproclamées de Pristina de bannir l’entrée aux véhicules dotés d’une immatriculation serbe. Cette mesure avait déjà donné lieu à des blocages routiers dans le nord de la province et entraîné un relèvement de l’état d’alerte de l’armée serbe.

 

Gageons que, cette fois, Poutine qui en a les moyens, ne laissera pas ses alliés serbes chassés une nouvelle fois de chez eux.

Christine Tasin

https://resistancerepublicaine.com/2022/08/01/le-kosovo-veut-faire-disparaitre-ses-serbes-poutine-pret-a-intervenir/

Pourquoi la Serbie devrait rejoindre l’OTSC et l’État de l’Union des pays slaves - Le 02/08/2022.

par Sergey Marzhetsky.

Le conflit entre la Serbie et la République autoproclamée du Kosovo recommence à éclater. Pristina, ou plutôt les anglo-saxons qui en sont à l’origine entendent à nouveau mettre le feu aux Balkans, cette « poudrière de l’Europe ». Qu’essayent-ils de réaliser et comment Moscou peut-il essayer d’aider Belgrade ?

Nous devons d’abord traiter la question de savoir pourquoi Washington et Londres ont besoin d’une autre guerre potentielle dans le sud-est de l’Europe ? Alors, d’un seul coup, les Anglo-Saxons peuvent faire d’une pierre plusieurs coups. D’abord, par la force pour achever le dernier allié officieux de la Russie dans l’Ancien Monde. Deuxièmement, le faire le plus cyniquement possible, afin de démontrer à Moscou son impossibilité d’influencer réellement l’issue de l’affaire. Troisièmement, impliquer les pays voisins d’Europe continentale dans un conflit armé pour finalement se brouiller les uns les autres et les dilapider l’économie, anglo-saxons qu’ils sont.

Pourquoi la Serbie ? Parce que c’est le dernier fragment de l’ex-Yougoslavie, qui a conservé son identité, sa souveraineté, n’a pas cédé aux États-Unis et au bloc de l’OTAN et est toujours fidèle à la Russie. Pas étonnant que les Serbes eux-mêmes s’appellent « Russes des Balkans ». Ils se souviennent comment la Russie leur est venue en aide pendant la Première Guerre mondiale, et la Serbie est le seul pays européen qui n’a pas combattu l’URSS aux côtés du Troisième Reich pendant la Seconde Guerre mondiale. Lors du conflit dans le Donbass, de nombreux volontaires serbes sont venus soutenir la RPD et la RPL. En général, ce sont, sans aucune ironie ni guillemets, nos petits frères, qui se souviennent parfaitement de l’agression de l’OTAN, qu’il faut soutenir de toutes les manières possibles. Il n’y en a pas d’autres comme ça et ne le sera jamais.

C’est pourquoi la Serbie est objectivement le candidat numéro deux à l’abattage, juste après la Transnistrie, l’enclave russe prise en sandwich entre l’Ukraine et la Moldavie. La situation dans ces deux cas est aggravée par le fait que ni la Serbie ni la République moldave pridnestrovienne n’ont accès à la mer, étant dans le cercle des adversaires potentiels. La Serbie est entourée de toutes parts par la Croatie, la Hongrie, la Roumanie, la Bulgarie, la Macédoine, le Kosovo autoproclamé, le Monténégro, la Bosnie-Herzégovine. Avec l’indépendance du Monténégro et son adhésion à l’OTAN, Belgrade a perdu l’accès à la mer.

La dépendance à l’égard de la bonne volonté des voisins européens a déjà joué un tour extrêmement cruel lorsque l’avion du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s’est vu refuser l’autorisation d’entrer en Serbie via leur espace aérien. Mauvais signe. Compte tenu des méthodes utilisées par l’Alliance de l’Atlantique Nord, Belgrade a acheté à la Chine des systèmes de défense aérienne Jiangnan Space Industry FK-3, qui protégeront la capitale du pays, ainsi que les villes stratégiquement importantes de Novi Sad, Nis et Kragujevac. On ne sait pas pourquoi ce ne sont pas nos systèmes de défense aérienne S-400.

La République autoproclamée du Kosovo a été choisie comme match près de la poudrière, qui a de nouveau organisé la veille une provocation anti-serbe en introduisant une interdiction des cartes d’identité et des plaques d’immatriculation neutres pour les voitures serbes. Tous les habitants étaient très tendus, craignant à juste titre des actions agressives actives de la part des forces de sécurité albanaises. La représentante spéciale du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que Pristina était une tentative d’expulsion des Serbes de souche du territoire de la république autoproclamée :

Cette évolution des événements est une autre preuve de l’échec de la mission de médiation de l’UE. C’est aussi un exemple de la place qui a été préparée pour Belgrade dans l’Union européenne, offrant de facto à Belgrade de supporter l’absence de droits de ses compatriotes.

Si vous appelez un chat un chat, Belgrade est confrontée à un choix : s’incliner devant Bruxelles et rejoindre humilié l’UE, puis le bloc anti-russe de l’OTAN, ou choisir une voie différente, pour être avec la Russie. La dernière option pour les peuples russe et serbe est la plus souhaitable, mais comment la mettre en œuvre, étant donné que ce petit pays européen est pris en sandwich entre de nombreux voisins hostiles ?

Disons tout de suite qu’il n’y a pas de solutions simples, mais il y en a qui marqueront le mouvement dans le bon sens. Pourvu que Belgrade sache comment il a été désigné pour être massacré en tant que victime sacrée dans une nouvelle guerre dans l’Ancien Monde, il devrait faire quelques pas vers Moscou.

D’abord, la Serbie devrait adhérer à l’Organisation du Traité de sécurité collective. Les événements du Kazakhstan début 2022 ont démontré que l’OTSC est capable de bien réelles actions communes en envoyant ses casques bleus. À une question à ce sujet, l’attaché de presse du président de la Fédération de Russie Dmitri Peskov a répondu comme suit :

Pour être honnête, cette question n’était pas à l’ordre du jour. Nous avons des relations alliées, très franches, très profondes avec la Serbie. Bien sûr, nos relations se développeront et le cadre juridique se développera, mais s’il y aura de tels éléments, je ne peux pas le dire maintenant.

Deuxièmement, Belgrade et Moscou pourraient signer un accord sur la double nationalité. Nous avons déjà quelque chose comme ça avec le Tadjikistan et la République d’Ossétie du Sud. Si des citoyens de la Fédération de Russie se présentent en Serbie, la Russie aura pleinement le droit moral et légal d’agir pour leur défense de toutes les manières possibles.

Troisièmement, si la Serbie choisit vraiment une voie pro-russe, la prochaine étape logique sera son entrée dans l’État de l’Union de la Russie, de la Biélorussie et, espérons-le, de l’Ukraine. Il convient de rappeler qu’en 1999, le président yougoslave Slobodan Milosevic a manifesté son intérêt à rejoindre le SG de la Fédération de Russie et de la République de Biélorussie en tant qu’observateur. Et où est cette Yougoslavie maintenant, et où est ce Milosevic maintenant ? Peut-être que s’il était ensuite passé des paroles aux actes, l’histoire des Balkans aurait pu prendre un chemin différent.

Une union de (trois) quatre États slaves – la Russie, la Biélorussie, l’Ukraine et la Serbie – serait une association puissante et prometteuse avec un accès aux Balkans. Mais comment résoudre le problème de l’isolement territorial de la Serbie ?

Avouons-le, il est impossible de le faire sereinement. L’opération militaire spéciale en Ukraine devrait se poursuivre jusqu’à l’élimination complète du régime de Zelensky et la sortie vers la frontière occidentale. Là, en Transcarpatie, il y aura un couloir par lequel le ministère russe de la Défense pourra accéder à plusieurs pays d’Europe de l’Est à la fois. La Russie de facto, et même de jure, peut acquérir une frontière commune avec la Pologne, la Hongrie et la Roumanie, ce qui ne leur plaira guère. Mais cela nous ouvrira de nouvelles fenêtres d’opportunités.

Moscou pourrait volontairement restituer les colonies hongroises à Budapest, où un peu plus de 150 12 personnes vivent de manière compacte, soit seulement XNUMX% de la population de la région ukrainienne de Transcarpathie. Pour le Premier ministre Viktor Orban, ce serait un gigantesque succès politique. En contrepartie, Moscou peut poser une condition au retrait de la Hongrie du bloc de l’OTAN et à la signature d’un accord d’amitié et de coopération avec la Russie ou à sa neutralité, à l’instar de la Suisse. Compte tenu de la position très particulière des autorités hongroises par rapport à la politique de l’UE et l’Alliance de l’Atlantique Nord, la probabilité d’un tel résultat devient très différente de zéro.

Obtenir la Russie depuis la frontière orientale, et la Serbie alliée depuis le sud, n’est pas la perspective la plus inspirante. Il est plus facile de déclarer la neutralité et d’être ami avec tout le monde en prévoyant un corridor de transport terrestre entre les deux parties de l’État de l’Union. Viktor Orban s’est montré comme une personne exceptionnellement raisonnable et pragmatique qui défend les intérêts de son pays et de son peuple, et non des « senior partners » de l’UE ou encore plus des Anglo-Saxons. Ce qui ressemble aujourd’hui à de la science-fiction pourrait bien devenir réalité dans un futur proche.

Les gagnants ne sont pas jugés et respectés, mais c’est ce que sont les gagnants.

source : Reporter

Kosovo : Une leçon pour la France ?

...par le Col. Georges Michel - Le 02/08/2022.

Source : Bd. Voltaire.

 

Ces jours-ci, le Kosovo se rappelle à nous. Au fond, depuis l’intervention de l’ en 1999 - sans mandat de l’ONU, rappelons-le -, rien n’a vraiment été réglé, au Kosovo. Peut-être parce que rien n’est vraiment réglable.

En 1997, un général français expliquait à des militaires qui s’apprêtaient à partir pour la Bosnie-Herzégovine que la situation de l’ex-Yougoslavie était comparable à celle de ces vieux appartements dans lesquels, au gré de la succession d’une multitude de locataires, les couches de papiers peints s’étaient superposées les unes aux autres. Un jour, l’idée prend à un nouvel occupant d’enlever tout cela pour repartir sur de bonnes bases. Et c’est là que, malheureusement, sous l’effet de la spatule ou de la décolleuse à vapeur, les cloisons s’effondrent en même temps que le papier se décolle ! L’Histoire ne se résume pas, comme dans les westerns américains, à la lutte entre les gentils et les méchants, comme on veut le faire croire depuis plus de trente ans que les cloisons de l’ex-Yougoslavie se sont écroulées. Un western qui, d’ailleurs, n’en a pas terminé son cinéma : dimanche soir, sur les réseaux sociaux, le petit et très artificiel Kosovo était comparé à la malheureuse Ukraine, petits drapeaux à l’appui, et, évidemment, la vilaine Serbie à la méchante Russie - il est vrai alliées de toujours…

En tout cas, le cas du Kosovo dans sa dimension démographique devrait nous amener à nous questionner sur notre propre situation française. En 2011, le géographe Laurent Chalard, dans la revue Géostratégiques, écrivait : « Le cas du Kosovo est particulièrement intéressant car il montre bien comment les évolutions démographiques peuvent avoir des conséquences géopolitiques majeures, quand deux populations vivant sur un même territoire ont des dynamiques démographiques différentes. En l’occurrence, pour reprendre la terminologie du géographe Gérard-François Dumont, les populations albanaises répondent à la loi de la stimulation alors que les populations serbes répondent aux lois de la langueur et du repoussement, conduisant à l’application de la loi du différentiel. Le groupe politiquement dominé par la Serbie depuis sa reconquête du Kosovo sur l’Empire ottoman a fini par prendre un poids démographique tel qu’il a renversé à son profit la primauté politique. »

En effet, en 1948, les Serbes ne représentaient plus que 24 % de la population du Kosovo, pourtant berceau de la nation serbe car berceau de l’Église orthodoxe serbe, alors que les Albanais, eux, représentaient déjà 68 %. En 2006, les Serbes n’étaient plus que 5 % et les Albanais pesaient désormais d’une majorité écrasante : 92 %. Globalement, cette évolution sur deux ou trois générations fut d’abord liée à un écart important du taux de natalité entre les deux populations. En 1961, ce taux était de 4,6 % pour les Albanais, 3,1 % pour les Serbes. En 1990, ce même taux était de 2,8 % pour les Albanais, 1,7 % pour les Serbes. Ajoutons à ce phénomène une migration importante des Serbes, notamment des jeunes, vers la Serbie centrale, migration qui s’est accélérée lors des frappes de l’ en 1999 et depuis l'instauration du régime albanais de Pristina, soutenu par les États-Unis, et l’on n’a pas besoin d’être géographe ou politologue pour comprendre que la domination politique des Albanais au Kosovo était, malheureusement, d’avance écrite dans les chiffres.

Comparaison n’est pas raison, mais rien n’empêche donc de réfléchir raisonnablement à la situation de notre pays, non pas globalement mais au moins localement. Après tout, le Kosovo, ce n’est jamais qu’un territoire de 11.000 km2, soit deux fois la superficie des Bouches-du-Rhône, moins de deux millions d’habitants, l’équivalent de la population de ce même département. Des zones, des villes, des quartiers entiers ne connaissent-ils pas cette loi du différentiel entre stimulation d’un côté et langueur et repoussement de l’autre, pour reprendre les expressions des géographes ? En 2011, la mère supérieure d’un couvent orthodoxe niché au-dessus de Mitrovica, enclavé dans un secteur albanais, lui-même inséré en zone serbe, me disait : « Ne laissez pas faire en France ce que nous avons laissé faire au Kosovo. » 

Quand la Chine pointe ses missiles vers l’OTAN, l’Occident regarde Taïwan - Le 04/08/2022.

par Yanick Lang.

Quand la Chine pointe ses missiles vers le Kosovo, l’Occident regarde Taïwan.

Si tu as un ennemi, inutile de courir après. Assois-toi au bord de la rivière, et attend qu’il passe (proverbe chinois). À lire certains, le gouvernement chinois n’aurait pas su résister. Car il a préféré courir après Nancy avant qu’elle passe. Maintenant qu’elle est passée, que va-t-il se passer ?

Pour Nicolas Bonnal la Chine a perdu la face. Les américains ont démontré une fois de plus leur supériorité diplomatique dans l’art du poker. D’autres sites ou alerteurs, après avoir rapporté certains tweet laissant entendre que Nancy Pelosi pourrait renoncer à son voyage à Taïwan, se contentent désormais d’un communiqué laconique titrant « Nancy Pelosi a atterri à Taipei ».

Soit. Le monde prend acte et retient son souffle. En effet la Chine a prévenu, il y aura des actions militaires ciblées. Mais où, quand et contre qui ? Si la Chine frappe, alors ce sera la guerre. Le peut-elle vraiment ? Doit-on craindre une invasion de Taïwan ? Voire carrément un nouveau Pearl Harbour ?

Jusqu’a présent, le gouvernement communiste s’était contenté d’actions visant au grand dam de sa population à exacerber les tensions et les risques de pénuries en multipliant les confinements. Dans un article1, j’avais alors expliqué qu’il s’agissait d’une « extension de la guerre menée contre le dollar par d’autres moyens ». Ce fut le cas notamment à Shanghai, capitale internationale et poumon économique de la Chine et du monde, où l’on a pu observer des personnes se jeter du haut des tours ou retrouvées pendues.

Plus récemment, des images montrant des tanks en train de protéger des institutions financières dans les villes du Hunan ont inondé les réseaux sociaux. En effet, depuis le mois d’Avril, cette province se voit soumise à de rudes tensions depuis que les banques ont déclaré « produit d’investissement » l’épargne des déposants, gelant toute possibilité de retrait. Plus simplement, le gouvernement a fait main basse sur l’argent des clients, renvoyant la possibilité d’un remboursement à on ne sait quand…

Dans un second article2, j’émettais la possibilité qu’il s’agisse d’une répétition à plus petite échelle de ce qui pourrait advenir dans nos ville en pareille situation. De façon plus subtile, probablement la Chine s’efforçait-elle de nous faire parvenir le message suivant : Si un papillon qui bat des ailes à New York (ou Wall Street) peut provoquer un typhon à Pékin, une banque qui bat de l’aile en Chine peut provoquer un raz de marrée en Europe ou aux États-Unis.

Aussi mauvais et incompétents soient les gouvernements occidentaux, je ne peux imaginer qu’ils aient ignorer ces avertissements. D’autant qu’un article de Wikistrike3 décrit la configuration des forces chinoises en présence au large de la péninsule comme les prémices d’une attaque imminente, n’oubliant pas de rappeler que la Russie s’était livrée au même stratagème avant d’enclencher son opération spéciale en Ukraine.

Toutefois, il faut savoir que dans leur grande majorité les Taiwanais se considèrent chinois. Et ils ne voient pas d’inconveignents à retourner dans le giron de la Chine. Ce qui leur pose problème, c’est le parti communiste chinois. Car les taiwanais aspirent à une réunification harmonieuse. Or l’instrumentalisation actuelle n’aide pas. Pour que la Chine puisse poser le pied sur l’ile de Formose, il faudrait que ça ait l’apparence d’une « intervention humanitaire » afin de sécuriser la péninsule et sa population, exactement comme la Russie avec le Dombass.

Or, quand bien même Biden ferait office de bout en train, à savoir l’étalon utilisé pour exciter la jument (la Chine en loccurence), de part et d’autre des deux camps, j’observe que l’on se prête au jeu, en continuant à agiter Pelosi tel un chiffon rouge. La ficelle parait si grosse à avaler qu’on se bouscule au balcon. Tout ça pour une manœuvre qui s’apparente davantage à une stratégie de détournement qu’autre chose.

C’est pourquoi ces manœuvres ne sont peut-être qu’un leurre. En effet la surprise pourrait venir d’ailleurs. Les batteries de missiles livrées en Serbie il y a quelques mois par six avions cargo chinois constituent un véritable cheval de Troie à l’heure même où les tensions dans les Balkans laissent entrevoir un possible conflit. La Russie a énormément investi là-bas dans des gazoducs4, et les américains envisagent quant à eux de livrer leur gaz de schistes via l’Albanie et la Croatie. Ces grondement de bottes entre la Serbie et le Kosovo arrivent à point nommé et n’ont donc rien d’anodins.

Imaginez un instant : Des serbes pro russes qui ripostent contre des forces de l’OTAN au Kosovo5, le tout au moyen de missiles chinois, sans qu’on puisse accuser quiconque ouvertement hormis les belligérants, mais cependant avec des conséquences politiques et militaires aussi destructrices que si cela avait été la Russie ou la Chine elle-même…

Avouez que la symbolique valait bien qu’on accepte un petit détour de l’autre folle par Taipei vous ne croyez pas ?

  1. https://reseauinternational.net/le-confinement-a-shanghai-nest-quune-extension-de-la-guerre-menee-contre-le-dollar-par-dautres-moyens
  2. https://reseauinternational.net/une-banque-qui-bat-de-laile-en-chine-peut-provoquer-un-typhon-en-europe-et-aux-etats-unis
  3. https://www.wikistrike.com/2022/08/attaque-imminente-de-la-chine-sur-taiwan
  4. https://www.courrierinternational.com/concurrence-dans-les-balkans-la-guerre-des-gazoducs-commence
  5. https://www.leparisien.fr/tres-vives-tensions-a-la-frontiere-entre-la-serbie-et-le-kosovo-lotan-se-dit-prete-a-intervenir/01/08/2022

 

Nouveau conflit dans les Balkans ?

par Germán Gorraiz López - Le 18/08/2022.

La myopie géopolitique de Biden dans son obsession de soumettre la Russie pourrait accroître les tensions avec la Russie et conduire à l’entrée de l’OTAN dans le conflit ukrainien couplé au déclenchement d’un nouveau conflit dans les Balkans entre la Serbie et le Kosovo qui serait un nouvel épisode dans le contexte de la guerre froide 2.0 entre les États-Unis et la Russie.

L’OTAN et la doctrine de l’endiguement. L’OTAN aurait choisi d’augmenter les ressources allouées au développement militaire en plus d’informer de ses projets de collaboration dans ce domaine avec des pays tels que l’Ukraine, les États baltes, la Géorgie, la Moldavie et la Pologne après la crise de Crimée et aurait accru sa présence militaire en Europe de l’Est en stationnant quatre bataillons dans les pays baltes et en Pologne ainsi que 20 avions F-16.

Cela signifiait en pratique la violation de l’Acte fondateur OTAN-Russie de 1997 par lequel l’OTAN excluait « le stationnement permanent d’un contingent substantiel et supplémentaire de troupes de combat en Europe de l’Est » et le retour à la doctrine de l’endiguement, dont les bases étaient exposées par George F. Kennan dans son essai « Les sources du comportement soviétique » publié dans la revue Foreign Affairs en 1947 et dont les idées principales sont résumées dans la citation « Le pouvoir soviétique est imperméable à la logique de la raison mais très sensible à la logique de la force ».

Ce contexte comprendrait l’éventuelle intégration de la Suède et de la Finlande dans les structures militaires de l’OTAN, la cinquième phase du déploiement du bouclier antimissile en Europe (Euro DAM) et l’augmentation des forces militaires avec 4 nouveaux bataillons déployés à la frontière européenne avec La Russie, avec laquelle le contingent total de ses troupes en Europe dépasserait les 75 000 membres. Dans le cas où l’OTAN fermerait la sortie de l’enclave soviétique de Kaliningrad vers la mer Baltique, la crise des missiles Kennedy-Khrouchtchev (octobre 1962) pourrait être rééditée en ayant Kaliningrad comme épicentre.

La russophobie de Brzezinski. Zbigniew Brzezinski, ancien conseiller à la sécurité nationale du président Jimmy Carter, a déclaré lors d’une conférence à la Johns Hopkins University School of Advanced International Studies (SAIS) que « la domination des États-Unis après la guerre froide, qui a déterminé l’agenda international, est révolue et ne peut être restaurée du vivant de la génération suivante », ajoutant qu’« aucune des puissances mondiales ne peut atteindre l’hégémonie mondiale dans les conditions actuelles ».

Les États-Unis doivent, donc, mieux choisir les conflits auxquels ils vont participer. Il a signalé dans le magazine National Interest en 2000 que « les Européens seront plus immédiatement exposés au risque dans le cas où un impérialisme chauvin animerait à nouveau la politique étrangère russe ». Pour se faire, il esquissait un plan qui passerait par l’élargissement de l’OTAN à des limites insoupçonnées dans les années 90 et la mise en place du nouveau système européen de défense antimissile (Phase européenne d Approche adaptative, EPAA).

Ce système est, en fait, un bouclier antimissile global dans lequel des missiles intercepteurs situés sur des plates-formes mobiles peuvent abattre des cibles dans un espace commun (basé sur les données transmises par tous les radars et systèmes de reconnaissance opto-électroniques). Après une première attaque surprise des États-Unis détruisant le potentiel nucléaire russe sur son propre territoire, ils neutraliseraient, ensuite, la réponse russe par les missiles stationnés en Pologne. Il est prévisible que les États-Unis utiliseront les demandes de la Pologne comme excuse pour achever la cinquième phase du déploiement du bouclier antimissile en Europe (Euro DAM).

En effet, la cinquième phase du déploiement du bouclier antimissile en Europe (Euro AMD) a débuté en mai 2016 lorsque le système de défense anti-balistique Aegis Ashore est entré en service sur la base de Deveselu (Roumanie), à seulement 600 km de la Crimée. Suivant la dynamique de la guerre froide (action-réaction), la Russie aurait installé à Kaliningrad les missiles Iskander M équipés d’ogives polyvalentes ainsi que des missiles anti-aériens S-400 avec lesquels, selon les mots du politologue Vladimir Abramov, « la province de Kaliningrad jouera à nouveau le rôle d’un canon contre le temple de l’Europe comme elle le faisait il y a deux décennies ».

Nouveau conflit dans les Balkans ? Dans ce contexte, il est nécessaire de placer l’information reprise par le site ISW qui indique que « les États-Unis envisagent de déployer de 15 à 20 nouvelles bombes nucléaires B61-12 sur une base aérienne dans l’ouest de l’Allemagne », précisant que « chaque bombe a une puissance équivalente à 80 fois celle lancée à Hiroshima et que leur nombre officiel n’est pas connu. La DW rajoute qu’« en 2010, le gouvernement allemand a voté pour ne pas autoriser l’installation d’armes nucléaires sur son territoire, mais que le retrait n’a pas eu lieu et les bombes seront remplacées par d’autres modernes ».

Le site Volksfreund signale que « la base aérienne de Büchel dans l’Eifel sera rénovée et agrandie au cours des prochaines années pour un total de 260 millions d’euros » et « les nouveaux jets furtifs F-35 doivent également être stationnés à la base aérienne à partir de 2026 », rappelant que « le gouvernement fédéral avait récemment annoncé qu’ils seraient achetés en remplacement des tornades qui se produisaient depuis des années ».

Volksfreund complète : « Selon un rapport du [média] Flugrevue, que des transporteurs militaires américains de type C-17 viendront également de temps en temps à la base de l’Eifel pendant les travaux de construction ». Volksfreund confirme que « les bombes atomiques américaines seraient stockées à Büchel », informant que « le 62e escadron de transport aérien de Tacoma/Washington est le seul escadron autorisé à transporter des bombes atomiques et leurs composants », mais que « cependant, il n’y a aucune confirmation officielle sur le stockage des bombes atomiques à Büchel ».

La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, s’est déjà inquiétée de la violation flagrante des articles 1 et 2 du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et Vladimir Poutine, dans son discours devant l’Assemblée fédérale, a prévenu que la Russie pourrait également utiliser le missile hypersonique Tsirkon qui, avec une vitesse de Mach 8 et lancé depuis des sous-marins. Il pourrait atteindre n’importe quel centre de commandement américain en cinq minutes, tout comme le missile de croisière Burevestnik et le drone sous-marin nucléaire Poséidon.

La volonté des États-Unis de soumettre la Russie pourrait accroître les tensions et conduire, après la tenue des élections américaines de mi-mandat en novembre, à l’éclatement d’un nouveau conflit dans les Balkans entre la Serbie et le Kosovo qui serait un nouvel épisode dans le contexte de la guerre froide 2.0 entre les États-Unis et la Russie.

source : Observateur Continental

LES USA PRÉPARENT UNE NOUVELLE « PETITE GUERRE » EN EUROPE - Le 02/09/2022.

PUBLIÉ PAR MARC LE STAHLER - Source : Minurne

 

Ils semblent suivre à la lettre les instructions du grand maître nazi des mondialistes, K. Schwab. Ce n’est pas sans raison que j’appelle « nazi » cet Allemand réfugié en Suisse. À Denver, ville du Colorado américain, vient d’être construit un aéroport gigantesque dont la décoration est à la fois stupéfiante et terrifiante.

L’accueil à l’extérieur est assuré par une grande statue d’un cheval de l’apocalypse (10m) dont les yeux rouges lancent des éclairs. À l’intérieur il y a des statues de gargouilles très laides, qui parlent et font rire les passants.

Les fresques doivent être vues et lues de gauche à droite. Elles racontent un récit terrifiant de fin du monde suivie d’un renouveau avec une population très réduite dont le personnage principal est au début un petit garçon allemand blond très mignon et gentil qui se transforme en officier nazi surarmé. L’aéroport et ses pistes sont en forme de croix gammée. Tout est symbolique et fondé sur des prévisions aléatoires dans ces fresques, mais et si l’on connaît le plan de Klaus Schwab, qui, lui, est un rêveur, mais dangereux parce qu’il incite des chefs d’état pas très malins à instaurer un gouvernement mondial gérant un peuple à l’effectif réduit de plusieurs milliards de personnes après une série d’épidémies, de famines et de « petites guerres », tout devient clair.

Aéroport de Denver 1 : https://www.dailymotion.com/video/xl6zes

Aéroport de Denver 2 : https://www.dailymotion.com/video/xl6zyc

(en cas d’échec à l’ouverture, faire un copié collé du lien et l’ouvrir sur un serveur)

COMMENT FONCTIONNE LE PLAN NAZI DE SCHWAB

Pour les épidémies et les famines, K Schwab peut compter sur ses « poulains » Ursula von der Leyen, Emmanuel Macron, Justin Trudeau, Bill Gates, son sous-poulain, le virologue Peter Piot et d’autres.

Pour les petites guerres, il a Robinette l’américain et l’OTAN.

Ils mirent à la tête de l’Ukraine, par un coup d’état organisé par la CIA en 2014, le nudiste exhibitionniste et beau parleur V. Zélensky qui commença par renier les accords de Minsk et aussitôt se mit à bombarder le Donbass russophone, et cela pendant huit ans. Poutine ne réagissant pas (comme prévu), Zelensky annonça en janvier 2022 l’envoi de tueurs, violeurs et tortionnaires de trois de ses régiments ukro-nazis pour exterminer les russophones survivants. Poutine exaspéré annonça qu’il allait dénazifier l’Ukraine et l’envahit.

Il est sur le point de terminer son « opération spéciale », sans avoir déclenché de guerre intra-européenne, c’est consternant pour les bellicistes américains, européens et Otaniens qui l’espéraient. Alors ils ont cherché où déclencher une nouvelle petite guerre qui, pour faire d’une pierre deux coups, mettrait en cause des méchants catholiques blancs face à des gentils musulmans un peu bronzés, mais surtout serait une nouvelle provocation pour Poutine. Et ils ont trouvé !

Il faut savoir que les dirigeants occidentaux, à l’exception de quelques réfractaires comme V. Orban en Hongrie, sont tous des islamo-marxistes pro LGBTQIAZ*, très portés sur l’américanophilie. Mais pas seulement étasunienne, les paradis fiscaux de Costa Rica et Panama leur plaisent bien aussi.

Ils ont donc trouvé une nouvelle victime à sacrifier comme l’Ukraine : la Serbie.

LA NOUVELLE VICTIME DES USA-OTAN VA ÊTRE LA SERBIE CHRÉTIENNE

Située au sud de l’Europe, près de l’Adriatique, la Serbie permettra à l’USA-OTAN d’étendre le conflit OTAN-Russie vers l’Ouest européen.
Le prétexte ?

En 1992 l’Albanie, musulmane depuis l’invasion ottomane, alors que la Serbie s’est battue pour rester chrétienne, a poussé les plus islamistes d’entre ses combattants de l’islam à émigrer au Kosovo, province sud et orthodoxe de la Serbie, peuplée à 98 % de Serbes.

Au début, les Serbes les accueillirent volontiers. Mais les islamistes agissant comme ils savent le faire et de plus en plus nombreux, incendiaient les monastères orthodoxes, torturaient, violaient, égorgeaient, et de plus en plus de Serbes fuyaient vers le nord de leur pays encore chrétien. Il n’y eut bientôt plus que 10 % de Serbes pour 90 % de musulmans albanais, et l’Albanie demanda l’indépendance du Kosovo serbe. Le président serbe Milosevic, aussitôt accusé de nazisme (à chacun ses nazis) anti musulman par la presse occidentale refusa et ordonna de sanctionner sévèrement les brutalités commises par les colons islamistes entrés en Serbie.

À l’ONU une large majorité fut contre l’amputation du sud de la Serbie. Les pays islamo-marxistes, USA, France, Allemagne et Angleterre hurlèrent alors à l’islamophobie et envoyèrent l’OTAN bombarder Belgrade. 78 jours de bombardements et environ 150 000 morts. Une honte que ressent même Wikipedia qui, dans son article de plusieurs pages sur la Serbie, traite ce crime de guerre en cinq mots exactement « Après la guerre du Kosovo… » sans développer le sujet, car la Serbie n’avait rien pour se défendre.

USA ET OTAN CHERCHENT À ATTAQUER LA SERBIE POUR PROVOQUER POUTINE

Depuis quelques jours, l’OTAN fait à nouveau tourner ses bombardiers au-dessus de la Serbie. Les pilotes américains ne connaissant pas les nombreuses frontières de la Serbie survolent souvent d’autres pays qui protestent pour violation de leur espace aérien. De plus, ces bombardiers ont cinquante ans d’âge et ne tiendraient pas dix minutes face aux missiles supersoniques à têtes multiples russes. Ce n’est pas le souci de Robinette, ni de Stolenberg de l’OTAN. Les pilotes peuvent mourir, un pilote ça se remplace. L’important est que Poutine réagisse à cette nouvelle provocation, ce qui permettra de le faire accuser d’agression par la presse aux ordres et de déclencher une nouvelle petite guerre, comme le demande K.Schwab.

Le maître du monde, c’est lui. Les autres, les von der Layen, Trudeau, Gates, Macron et tout le troupeau des poulains ne sont que de petits exécutants dépourvus de réelle intelligence, et les adjoints, comme Borne, Véran, Lemaire… en ont encore moins. Dans ce milieu des seconds rôles où la concurrence est rude, on sait qu’il ne faut jamais avoir un adjoint plus intelligent que soi, c’est un erreur mortelle, comme l’a commise François Hollande en prenant Macron comme ministre.

Il y a encore dans le nord du Kosovo, maintenant état islamiste et mafieux, quelques milliers de Serbes nationalistes accrochés désespérément à leur pays natal, à leurs champs, leurs ateliers, leurs commerces. Les Kosovars veulent les chasser et les harcèlent : incendies de leurs maisons, viols de leurs femmes, meurtres au couteau, etc. La Serbie est comme Poutine voulant sauver la vie des russophones du Donbass, elle veut sauver la vie des siens des griffes islamistes. L’US-OTAN n’attend que cela pour recommencer à bombarder les villes serbes et ainsi provoquer Poutine qui voudra sauver ses frères caucasiens orthodoxes. Et tous les pays dirigés par les adjoints du nazi Schwab soutiendront la criminelle association US-OTAN.

SANS LA RUSSIE IL N’Y AURA JAMAIS D’EUROPE DES NATIONS

Leurs élites ne sont pas assez intelligentes pour comprendre que sans la Russie il n’y aura jamais d’Europe unie.

Pendant des siècles l’élite russe a parlé français, ce sont les communistes qui en 1913 ont décimé la noblesse, ils l’ont massacrée et les survivants ont eu interdiction de parler français.

Avant, il y avait une entente tacite, même si elle n’était pas toujours officielle, qui permettait de maîtriser les excès des royaumes et empires de l’Europe centrale, Allemagne, Prusse, Autriche-Hongrie… En 1870, Napoléon III a cru pouvoir mettre au pas tout seul la Prusse alliée à plusieurs états allemands, sans la Russie ; ce fut un échec. Encore pire en 1914 et 1940.

Après 70 ans de dictature communiste, l’URSS est redevenue la Russie. Poutine a su la redresser économiquement, financièrement, et surtout militairement en la rétablissant première puissance d’Europe et peut-être du Monde sur le plan militaire. En même temps, la France est devenue un état énarque appauvri et aucun des ses présidents n’a compris que c’était le moment de renouer avec la Russie pour, avec elle, construire une Europe des nations qui soit solide et capable de s’opposer aux empires prédateurs que sont les USA et la Chine.

UKRAINE-SERBIE, MÊME SCÉNARIO AGRESSIF DE L’OTAN

Le gâteux de la Maison Blanche et sa clique de bellicistes, financièrement liés au complexe militaro-industriel, n’attendent qu’une occasion, voire un simple prétexte pour attaquer la petite Serbie afin de déclencher une guerre avec la Russie. Un scénario vicieux qui ressemble étrangement à celui piloté par l’OTAN en Ukraine. Provocations, agressions, traités non respectés, réactions de défense présentées comme des attaques que la terre entière doit condamner.

Mais il va y avoir une opportunité à saisir. Robinette va devoir quitter le pouvoir. Quand on est au pupitre dans une conférence internationale et qu’on appelle sa maman parce qu’on a envie de faire pipi, c’est que le gâtisme atteint un pic. Même Jacques Attali en a tiré la conclusion que le retour de Trump était imminent. Il a toujours été très doué pour sentir le vent tourner !

Cela va créer un grand trouble à l’échelle mondiale dont il faudra profiter pour neutraliser d’une manière ou d’une autre le nazi mondialiste Klaus Schwab. Aussitôt, le troupeau des poulains se disloquera dans une guerre à couteaux tirés pour prendre la place de Klaus Schwab. Comme ils sont nettement moins intelligents que lui ils seront contrôlables. Poutine n’étant plus agressé et provoqué redeviendra un partenaire sérieux pour discuter des problèmes mondiaux et le monde actuellement en voie de guerre retrouvera la paix, au moins provisoirement.

L’Imprécateur

Le scénario de crise américain pour les Balkans

par Alexandre Lemoine - Le 09/09/2022.

Les États-Unis sont prêts à déstabiliser les Balkans dans le cadre de leur stratégie d’utilisation de la région balkanique afin de minimiser des pertes de réputation à cause de la crise ukrainienne et réprimer la « dissidence » éventuelle dans les pays de l’UE.

Les Américains renforcent la présence des forces de l’OTAN dans la région, notamment au Kosovo. Bien évidemment, disent-ils, cela a lieu à la demande du dirigeant kosovar Albin Kurti « au vu des menaces émanant de la Russie et de la Serbie ».

Washington maintient le problème du Kosovo dans un état constamment attisé, car le règlement définitif de cette question ne serait pas bénéfique. Les États-Unis veulent utiliser le conflit qui se consume et d’autres leviers d’influence pour pousser à bout la Serbie et la transformer en un vassal à l’instar de l’Albanie, de la Macédoine du Nord et du Monténégro. D’autant que le problème irrésolu du statut du territoire sème la discorde entre les pays de l’UE et permet à Washington de jouer sur les contradictions des Européens.

Voici le scénario qui se profile. À un moment donné, les Américains profiteront de l’occasion en provoquant à travers Pristina une confrontation avec la Serbie et annonceront la nécessité de s’ingérer militairement en projetant des forces supplémentaires à la base de Bondsteel.

C’est ensuite le tour de la Bosnie-Herzégovine. Les Américains pousseront les Bosniaques à relancer les poursuites pénales contre Milorad Dodik et son fils Igor. La commission électorale bosniaque a annoncé sous ce prétexte l’éventuel retrait de la candidature de Milorad Dodik aux élections. La République serbe explose, les Serbes « démantèlent » toute la présence internationale, y compris le Bureau du Haut représentant et la mission de maintien de la paix en Bosnie-Herzégovine Althea. Les Américains envoient un contingent de l’OTAN en Bosnie (notamment par une projection depuis le Kosovo), arrêtent (isolent) Milorad Dodik et transforment la Bosnie-Herzégovine en État centralisé.

La Serbie n’ose pas utiliser la force militaire, reste solitaire et perd définitivement le Kosovo et la Bosnie-Herzégovine.

Étape suivante : le changement de pouvoir à Belgrade par un régime entièrement subordonné aux Américains, la destruction des vestiges d’autonomie du peuple serbe, son appauvrissement et sa transformation en une colonie. L’UE soutient la propagande américaine sur « l’influence néfaste » de la Russie et verse de l’argent pour un entretien convenable de l’économie des pays des Balkans afin d’éviter une nouvelle guerre.

Il est évident que Belgrade devrait sérieusement songer à sa propre sécurité, défendre fermement les positions des Serbes, ne pas flirter avec l’opposition en République serbe de Bosnie-Herzégovine et, qui plus est, avec les Américains et les « hauts représentants » qu’ils contrôlent.

source : Observateur Continental

Les États-Unis vont-ils tenter de dégoupiller une « Grenade » en Serbie ?

Par The Saker – Le 29 novembre 2022 – Source The Saker’s Blog

Vous vous souvenez de l’invasion américaine de la Grenade en 1983, appelée « Opération Urgent Fury » ?

Tout a commencé le 23 octobre 1983 lorsque deux camions piégés ont fait exploser les bâtiments abritant la « Force multinationale américaine et française au Liban« . Cette attaque a fait 307 morts dont 241 militaires américains et 58 français. Après les attentats, les diplomates américains se sont livrés à leur habituelle frénésie d’agitation de drapeaux et de promesses de ne jamais céder au terrorisme. Le plus gros problème pour les États-Unis est qu’ils n’avaient aucun moyen de riposter d’une manière qui puisse satisfaire le désir de sang des agitateurs de drapeaux. Faire exploser des bâtiments au hasard au Liban n’a eu que très peu d’impact, quant aux promesses de rester aussi longtemps que nécessaire, il s’agissait de relations publiques évidentes. Il était clair pour tout le monde que le moment de faire ses bagages et de partir était venu.

 

Bien sûr, c’était très humiliant pour la prétendue « nation indispensable » et la « ville sur la colline« . Alors Reagan, avec son indéniable génie des relations publiques et de l’illusion d’optique, a ordonné l’invasion de la Grenade deux jours seulement après les bombardements de Beyrouth.

Pourquoi la Grenade ?

Eh bien, d’abord, elle était à peine défendue (principalement par des ingénieurs cubains et des habitants locaux munis d’armes légères) et vraiment minuscule (si minuscule, en fait, que l’écrasante majorité des Américains n’avaient aucune idée de l’endroit où elle se trouvait ni de la raison pour laquelle il y avait soudainement un besoin urgent de l’envahir.

Deuxièmement, elle était très proche des États-Unis, de sorte que tout le monde pouvait avoir une part du gâteau, dont les 1er et 2e bataillons du 75e régiment de Rangers de l’armée américaine, la 82e division aéroportée et la force de déploiement rapide de l’armée, les Marines américains, la Delta Force de l’armée, les Navy SEALs et des forces auxiliaires, un total de 7 600 hommes. En termes de matériel, les États-Unis ont amené 7 300 soldats, 4 chars, 1 LHA (USS Saipan LHA-2), 1 porte-avions, 3 destroyers, 2 frégates, 1 navire de munitions et même 27 F-14A Tomcats (source).

Tout cela contre quelques centaines d’ouvriers du bâtiment armés seulement d’armes légères !

Je ne vais pas entrer dans tous les détails ici, mais disons simplement que cette invasion a été l’une des opérations les plus mauvaises et les plus mal exécutées de l’histoire de la guerre : une force américaine vraiment ÉNORME a été amenée à frapper une petite nation insulaire fondamentalement sans défense dans le seul but d’atténuer l’effet du désastre au Liban. Mais ne vous inquiétez pas, le Pentagone a distribué plus de médailles que le nombre de participants, tandis que certaines forces spéciales américaines qui voulaient porter plainte pour lâcheté contre les pilotes d’hélicoptères (qui avaient abandonné les forces spéciales sur une piste en raison de tirs d’armes légères) ont été « conseillées » d’abandonner une telle idée.

En résumé, après le désastre épique de Beyrouth, les États-Unis voulaient une guerre rapide et facile pour restaurer le « prestige » des forces armées américaines, pour finalement aboutir à un autre désastre épique, mais au moins dans le cas de la Grenade, il était tout simplement impossible d’échouer, quelle que soit l’ineptie et l’incompétence de l’invasion.

Avance rapide de 40 ans pour examiner la situation actuelle.

Tout d’abord, il y a eu l’échec lamentable des États-Unis en Afghanistan, mais aussi en Irak, en Syrie, au Liban, en Libye et en Arabie Saoudite. Ensuite, il y a l’humiliant bombardement iranien des bases du CENTCOM que « ces couleurs qui ne fuient pas » ont dû subir sans pouvoir rien faire pour sauver la face. Ils ont quand même dû fuir 🙂

Et maintenant, un désastre se prépare en Ukraine, qui fera passer même la chute de Kaboul pour un grand succès en comparaison de l’écrasement complet de tous les efforts de l’OTAN par la Russie (rappel : il a fallu à la Russie moins d’un mois pour détruire la première version de l’armée « ukrainienne » et six mois de plus pour immobiliser les forces de l’OTAN).

Maintenant, essayez d’imaginer que vous êtes un néocon plein de haine assis à la Maison Blanche et que vous cherchez désespérément à améliorer l’image de l’administration Brandon.

Ne serait-il pas agréable de trouver une autre « Grenade » quelque part ?

De même, ne serait-il pas bon d’effacer le sourire de Poutine ?

Mieux encore, pourquoi ne pas rendre Poutine vraiment impopulaire en Russie en le faisant passer pour un faible, un indécis ou peut-être même un agent de l’Occident ?

Je pense que les États-Unis en ont plus ou moins fini avec le Moyen-Orient. Le Venezuela est une option, mais sans stratégie de sortie imaginable, ce serait le proverbial « entrée facile mais pas de sortie » que les États-Unis ont déjà expérimenté en Afghanistan et en Irak et qui pourrait, potentiellement, s’étendre à la Colombie.

Je me souviens que lors du bombardement vicieux du peuple serbe par les États-Unis, l’OTAN et l’UE, Strobe Talbott n’a pas caché que cette « exécution de la Serbie » était un « message » envoyé à la Russie : voyez ce que nous pouvons faire à votre allié ? si vous ne vous comportez pas bien, vous serez le prochain sur la liste.

Après Kaboul, les menaces contre la Russie ont l’air comique. Mais qu’en serait-il de la Serbie ?

Voici donc les raisons pour lesquelles la Serbie pourrait être attaquée (à nouveau) :

  • Comme Grenade, la Serbie est complètement encerclée par l’Hégémon.
  • Les Serbes (et je parle du peuple, pas de ses dirigeants) sont probablement les personnes les plus pro-russes et même pro-Poutine de la planète.
  • L’Hégémon peut constamment s’engager dans des provocations (disons en Bosnie ou au Kosovo) pour humilier le peuple serbe encore et encore et le pousser à agir et ensuite obtenir un prétexte pour frapper (Par exemple, Ursula von der Leyen a déjà fait des menaces directes contre la Serbie).
  • Si l’armée serbe est beaucoup plus compétente que les minuscules forces de sécurité de la Grenade, elle n’est tout simplement pas à la hauteur de l’OTAN, surtout si, comme la dernière fois, l’Hégémon choisit d’utiliser des missiles et des bombes sans mettre de « bottes sur le terrain« .
  • En Russie, les Serbes sont souvent perçus comme les seuls véritables amis de la Russie.
  • La Russie n’a toujours pas les moyens de protéger la Serbie, même si cela pourrait changer à l’avenir (nous y reviendrons plus loin), il est donc temps d’agir.
  • La Serbie est un pays orthodoxe et la nation serbe est composée de ceux que ni les Latins ni les Ottomans n’ont pu forcer à se convertir au christianisme latin ou à l’islam. Rien que pour cela, ils sont détestés par les élites dirigeantes occidentales (sans parler des Croates et des Musulmans bosniaques).
  • Bien que cela soit rarement admis en Occident, en dépit d’une corrélation des forces absolument terrible, les Serbes ont pratiquement fait match nul avec les États-Unis et l’OTAN en Bosnie et ils ne veulent toujours pas abandonner le Kosovo (je parle ici du peuple, pas des politiciens serbes).

Il existe de nombreuses autres raisons que je pourrais énumérer, mais je pense que l’image est claire.

Traduction : Vladimir, sauve la Serbie !

Je voudrais également noter que je ne vois pas les États-Unis et l’OTAN envahir la Serbie, ce serait bien trop compliqué et cela nécessiterait encore plus de forces US/OTAN que celles actuellement déployées en Europe.

En outre, la 5e colonne en Serbie et au Monténégro est si puissante qu’il n’y a absolument aucun besoin d’envahir l’une ou l’autre de ces deux supposées nations (elles ne font qu’une en réalité, bien sûr !).

Au lieu de cela, ce que je considère comme le plus grand risque est que les États-Unis décident de faire avec la Serbie ce que l’entité sioniste (alias « Israël ») fait en Syrie : J’appelle cela des « frappes psychothérapeutiques« .

Les frappes psychothérapeutiques ne sont pas conçues pour obtenir un succès militaire tangible. Les Israéliens bombardent la Syrie depuis des années maintenant et toutes ces frappes ont eu exactement zéro impact militaire : les autorités syriennes, soutenues par la Russie, l’Iran et le Hezbollah, gardent fermement le contrôle de la situation. Mais cela permet aux suprémacistes juifs de se sentir bien dans leur supériorité raciale putative et cela nourrit leurs illusions sur le fait que leur armée est plus redoutable que jamais (bon sang, ils ont même des F-35 ! qu’est-ce qui pourrait mal tourner ?).

Et voici le facteur clé à prendre en compte : tout comme on ne dit jamais aux Israéliens que leurs frappes contre la Syrie sont, au mieux, inutiles, la machine de propagande américaine a caché au peuple américain l’ampleur de la défaite américaine à Grenade. Hollywood a même veillé à vendre la version héroïque de cette honteuse invasion 🙂

En d’autres termes, si les États-Unis et l’OTAN devaient frapper la Serbie, ils n’auraient pas besoin d’obtenir un résultat militaire tangible. Une telle frappe ne servirait qu’à des fins de relations publiques et comme moyen de détourner l’attention du public du désastre en Ukraine.

Ensuite, il y a l’argument selon lequel le temps est compté pour l’Empire anglo-sioniste : dès que l’OTAN sera vaincu en Ukraine, vous pouvez vous attendre à une crise politique majeure pour l’OTAN et l’UE et le tristement célèbre « Camp Bondsteel » au Kosovo sera menacé (si cela vous intéresse, vous pouvez consulter mon article « Le Kosovo sera libéré » que j’ai écrit en 2017). Au moment où l’OTAN sera à court de matériel militaire et où toute l’UE sera plongée dans une crise économique et politique massive, la Russie aura les moyens d’apporter un soutien très réel à la Serbie (en supposant que d’ici là, la Serbie soit dirigée par de vrais souverainistes).

Il est évident que les projets de l’OTAN d’envahir la Crimée l’année prochaine devront être mis au placard et rapidement oubliés. Idem pour « l’Opération tempête » prévue, mais cette fois contre le Donbass (ne me croyez pas sur parole, voyez ici). Ces navires ont pris le large.

Note de l’auteur

Le fait que les nazis ukrainiens aient été tellement inspirés par les nazis croates n’est, bien sûr, pas une coïncidence. Les deux nations sont une création du Vatican et suivent l’idéologie commune à Pavelic et Bandera et, d’ailleurs, à Pilsudski, Franco ou Mussolini.

Assisterons-nous donc à une nouvelle « Grenade » contre le peuple serbe ? Si l’on entend par là une invasion à grande échelle, alors non. Mais des « frappes psychothérapeutiques » de type israélien constituent un risque très réel en Bosnie et en Serbie (y compris, bien sûr, au Kosovo).

Je dirais que tant que l’OTAN et l’UE existeront, le peuple serbe vivra avec un pistolet sur la tempe. En fait, AUCUNE nation véritablement souveraine sur notre planète n’est en sécurité tant que l’OTAN et l’Empire anglo-sioniste n’auront pas été mis hors d’état de nuire. Une fois l’Europe occidentale dénazifiée et démilitarisée, ainsi que tout ce qui reste du Banderastan, la paix et la sécurité (qui est toujours collective !) reviendront en Europe et en Serbie. Et alors la Bosnie et le Kosovo seront libérés.

Andrei

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone

Des centaines de forces spéciales formées par l’OTAN sont déployées dans le nord du Kosovo

par Rick Rozoff - Le 11/12/2022.

Tensions au Kosovo et Metohija : Un membre de la police du Kosovo blessé déclare « C’est brûlant ».

Pour rappel, environ 300 membres des Forces Spéciales du Kosovo (KSF), accompagnés de nombreux véhicules blindés, sont entrés dans la partie nord de la ville la nuit dernière en provenance de la partie sud de Kosovska Mitrovica.

La police du Kosovo a annoncé qu’elle renforcerait sa présence dans le nord du Kosovo…rapporte Gazeta Express…..

Le vice-président de la Le vice-président de la Liste serbe, Igor Simić, , a déclaré que depuis ce matin, la situation dans la partie nord de Kosovska Mitrovica est « calme mais tendue ». Simic a déclaré à la Radio et Télévision de Serbie que certaines des unités de la police du Kosovo qui sont entrées dans la partie nord de Kosovska Mitrovica la nuit dernière sont toujours déployées à la périphérie de la ville.

« Une autre nuit blanche est derrière nous à cause de la tentative de Pristina d’occuper le nord du Kosovo-Metohija. Pour quelqu’un de l’extérieur, il peut sembler que la situation est normale depuis ce matin, mais elle est en ébullition ici », a déclaré Simić.

Il a évalué qu’il n’y avait pas de circonstances déstabilisantes qui justifieraient l’envoi de la police dans le nord du Kosovo. « Le plan du (Premier ministre du gouvernement du soi-disant Kosovo) Albin Kurti est clair, il s’agit d’exercer une telle pression sur les Serbes pour qu’ils se retirent de ces zones », a déclaré Simic.

Il a ajouté que les Serbes du nord du Kosovo-Metohija feront « tout pour préserver la paix », mais a également estimé qu’il n’était pas possible de prédire les futures actions de Pristina.

Un membre de la police du Kosovo a été légèrement blessé la nuit dernière lorsque des personnes armées ont attaqué une patrouille dans la région de la municipalité de Zvečan…..

***

Des membres de la police du Kosovo sont entrés dans la partie nord de Kosovska Mitrovica la nuit dernière, il a été annoncé que cela a été fait afin de « renforcer la présence » dans les établissements ethniquement mixtes.

source : Anti-Bellum via Arrêt sur Info

L’OTAN cherche un prétexte pour attaquer la Serbie (à nouveau)


Par The Saker – Le 13 décembre 2022 – Source The Saker’s Blog + the Saker francophone.

Comme je l’ai mentionné récemment, la situation au Kosovo occupé par l’OTAN se détériore rapidement (voir ici et ici). L’humiliation de l’OTAN en Ukraine pousse ses dirigeants à essayer de prouver leur « valeur martiale » et leur « virilité » en, je cite, « de temps en temps, les États-Unis doivent ramasser un petit pays minable et le jeter contre un mur juste pour prouver qu’ils sont sérieux » (Michael Ledeen). Et, encore une fois, les anglo-sionistes veulent attaquer un pays orthodoxe pour « montrer à la Russie » ce qui pourrait lui arriver à elle (Strobe Talbott).

L’OTAN doit également avoir le sentiment que le temps (et même les stocks de munitions !) est compté : pour l’instant, la Russie ne peut pas aider la Serbie autrement qu’en lui exprimant son soutien politique. De plus, la géographie peut être un fléau et la Serbie se trouve au cœur du territoire de l’OTAN, entourée de tous côtés par des ennemis qui ont les moyens d’empêcher la Russie d’offrir d’autres formes de soutien que des paroles.

 

La Serbie elle-même pourrait facilement s’occuper des terroristes de l’UCK, mais cela déclencherait presque certainement une attaque de représailles de l’OTAN et, objectivement, la Serbie n’a pas les capacités nécessaires pour affronter l’OTAN. Les gens de Mons le savent, et donc ils provoquent autant qu’ils peuvent pendant qu’ils le peuvent encore.

[Aparté : une fois que la défaite de l’OTAN en Ukraine sera impossible à dissimuler ou à nier, l’OTAN sera obligée de fuir, comme elle l’a fait à Kaboul. Une fois que cela se produira, le Kosovo (et la République Serbe de Bosnie) sera libéré].

Il existe de nombreux parallèles entre la situation en Ukraine et la situation au Kosovo, le principal étant que, dans les deux cas, l’Occident essaye de gagner du temps pour préparer la guerre (ce qu’il a réussi à faire contre les « zones protégées » de l’ONU en Croatie). La récente révélation par Merkel que le seul but de l’accord de Minsk était de se donner du temps pour préparer l’Ukraine à la guerre (ils ont en quelque sorte réussi à oublier que la Russie utiliserait le même temps pour AUSSI se préparer à la guerre) a maintenant confirmé le plan conceptuel suivant :

  1. Commencer par faire semblant de vouloir négocier un accord semi-raisonnable qui, sans être parfait, préserverait la paix et donnerait du temps pour négocier (ils ont fait cela avec les Palestiniens, les Serbes, les Russes et bien d’autres !)
  2. Ensuite, rompez les termes de cet accord et mettez l’autre partie au défi de « faire quelque chose à ce sujet« .
  3. Si l’autre partie ne fait rien, continuez à provoquer jusqu’à ce que l’accord soit clairement mort, puis laissez votre force proxy attaquer en « représailles » contre une « violation » supposée de l’autre partie. Et si votre force proxy est faible et surtout apte à tuer des civils, donnez-lui le plein soutien de l’OTAN (qui, au Kosovo, est devenu l' »armée de l’air de l’UCK« ).
  4. Si l’autre partie anticipe votre attaque, accusez-la de ne pas respecter les termes de l’accord et attaquez-la en « représailles« .
  5. Répétez tel un mantra que le « pays X » (Kosovo ou Israël, même différence) a le « droit » de se « défendre » contre les « attaques« , mais ne reconnaissez jamais ce même droit à l’autre partie.

Dans le cas de la Serbie, tout ceci est aggravé par les politiques « multi-vecteurs » du gouvernement Vucic qui, d’une part, cherche à obtenir l’adhésion et le soutien de l’UE et, d’autre part, doit faire face à une opinion publique indignée. À vrai dire, l’économie de la Serbie dépend entièrement de ses voisins, de sorte que tout « excès de patriotisme » (aussi minime et boiteux soit-il) pourrait entraîner des sanctions encore plus dévastatrices de la part d’un Occident uni et déterminé à briser tout pays souverain.

Pire encore, l’UE et l’OTAN sont à la fois parties au conflit et juges et jurés, et ont le droit d’imposer n’importe quoi ou d’ignorer toute plainte.

Nous assistons maintenant au spectacle étrange de Vucic demandant à la KFOR (la force de l’OTAN au Kosovo) la « permission d’exercer un droit » (?) qui lui est accordé par la résolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations unies et qui permet à la Serbie d’envoyer 1000 policiers/forces de sécurité au Kosovo. En demandant plutôt qu’en informant la KFOR, Vucic tente tant bien que mal d’inciter les autorités de la KFOR à agir avec un minimum de décence. Je doute fort que cela fonctionne.

Et même le fait que Vucic ait fait cette demande après que les Albanais aient envoyé 1000 de leurs propres forces dans l’enclave serbe du Kosovo n’aidera en rien Vucic : l’Occident a montré sa capacité vraiment étonnante à être sélectivement aveugle, non seulement pendant la guerre US/OTAN/UE contre la nation serbe dans les années 1990, mais aussi les « moniteurs » et autres « observateurs » « sélectivement aveugles » des droits de l’homme dans la LDNR ou les inspecteurs « sélectivement aveugles » de l’Agence Internationale à la ZNPP.

[Les parallèles entre le Banderastan et le « Kosovë » sont nombreux et frappants, y compris le fait que, dans les deux cas, ces régimes sont dirigés par des terroristes et des voyous qui gagnent des millions grâce à diverses combines financières et même au trafic d’organes. Les deux entités sont dirigées par « nos fils de pute » et, par conséquent, obtiennent un laissez-passer pour tout, des droits de l’homme les plus élémentaires aux provocations militaires majeures, le tout, bien sûr, au nom de la démocratie, du pluralisme et de tout ce qui est bon sous le soleil. Je suggère que la règle suivante pourrait être intéressante : « montrez-moi vos forces proxy et je vous dirai qui vous êtes ». Un Hégémon qui a fédéré, financé, entraîné et engagé Al-Qaïda/ISIS n’aura aucun problème à traiter avec les voyous au pouvoir à Kiev ou à Pristina, quoi que ces derniers fassent].

On pourrait penser que les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies ne peuvent être ignorées, mais en réalité, elles peuvent très bien l’être (demandez aux Israéliens !). Si un membre du CSNU se plaint d’une violation, vous pouvez toujours compter sur le veto du CSNU par les représentants des États-Unis, de l’Union européenne et de l’OTAN.

Malheureusement, à l’heure actuelle, la Serbie ne peut tout simplement pas aider la minorité serbe du Kosovo. Même si Vucic décidait de rejeter les exigences et les décrets de l’Empire, la Serbie ne peut guère faire plus que protester verbalement.

Compte tenu de la capacité vraiment étonnante des Européens à faire preuve d’une cécité sélective, nous pouvons être assurés que toute protestation serbe tombera dans l’oreille d’un sourd. Les mêmes Européens qui ont versé des océans de larmes de crocodile sur le « bombardement de Sarajevo » ou, mieux, sur le « génocide de Srebrenica » n’ont absolument rien remarqué pendant les huit années au cours desquelles les Ukrainiens ont utilisé leurs propres forces armées (en violation directe de la Constitution ukrainienne) pour assassiner, mutiler, kidnapper, torturer et même frapper avec des missiles balistiques les civils du Donbass.

[Aparté : Je ne peux pas le prouver, mais je crois fermement que la principale raison pour laquelle les Européens détestent autant les Russes et les Serbes est que, contrairement aux Européens, les Russes et les Serbes n’ont jamais accepté de devenir les esclaves d’un empire. À un certain niveau, peut-être subconscient, les Européens doivent sentir que, comparés aux Russes et aux Serbes, ils ressemblent à des esclaves pathétiques, brisés, sans aucun sentiment de fierté ou même d’identité.  En d’autres termes, les Russes et les Serbes font passer le reste des Européens pour de « grandes gelées invertébrées protoplasmiques couchées » (pour reprendre la description très précise de BoJo) qu’ils sont tous tellement].

Il serait absolument naïf d’attendre des Européens qu’ils fassent preuve d’un minimum de décence.  Ils sont trop occupés à haïr et à geler…

Mais le temps presse pour l’Hégémon.

Une fois que la défaite de l’OTAN en Ukraine sera indéniable, l’organisation deviendra rapidement sans objet et incapable de se mettre d’accord sur une énième opération militaire. Quant aux États-Unis, ayant perdu la « feuille de vigne » fournie par l’OTAN, il est peu probable qu’ils aient ce qu’il faut pour attaquer la Serbie, pas après avoir été complètement vaincus en Ukraine (l’effondrement de l’OTAN déclenchera également une crise majeure au sein des États-Unis).

Le problème pour la Serbie est qu’il faudra du temps (de nombreux mois, probablement quelques années) pour défaire complètement l’OTAN sans déclencher une guerre continentale à grande échelle en Europe. Et, soyons honnêtes, si les Russes peuvent maintenant prendre leur temps pour « démilitariser » le Banderastan, la minorité serbe du Kosovo ne le peut pas.

Que peuvent donc faire les Serbes dans cette situation ?

Ne rien faire ne ferait que donner du pouvoir aux terroristes de l’UCK et à leurs patrons occidentaux et laisserait la minorité serbe du Kosovo, qui souffre depuis longtemps, sans défense.

L’envoi de forces, même si c’est pleinement autorisé par la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies, risquerait de déclencher une attaque économique et militaire majeure des États-Unis, de l’OTAN et de l’UE contre la Serbie.

Évacuer les civils serbes du Kosovo ? En théorie, ce serait une option, mais nous devons comprendre que pour le peuple serbe, le Kosovo est une terre vraiment sacrée et que beaucoup refusent de partir. En outre, vider le Kosovo de sa minorité serbe ne ferait qu’enhardir l’UCK et ses mécènes. Enfin, lorsque les Russes ont évacué leurs civils de Kherson, il était au moins crédible qu’il s’agissait d’une mesure temporaire et que les militaires russes reviendraient, plus tôt que tard. Mais dans le cas du Kosovo, la Serbie est la partie la plus faible et le restera jusqu’à ce que :

  1. La Serbie retrouve sa souveraineté (actuellement, la Serbie est essentiellement administrée par l’Occident, d’où les menaces de politiciens européens comme Baerbock).
  2. Se réunisse avec les terres historiquement serbes au Monténégro, en Bosnie et au Kosovo.
  3. Les USA/OTAN/UE soient démilitarisés et dénazifiés, au moins en Europe.

Tout cela va arriver, le problème est de savoir *quand*. Je n’en sais rien du tout.

Ce que je sais, c’est que la nation serbe a survécu à des persécutions absolument horribles et même ouvertement démoniaques de la part des Ottomans, des Anglos et des Latins (Pavelic, comme Bandera, Franco ou Pétain, était un pur produit de la papauté, contrairement à Hitler et Mussolini qui étaient, respectivement, païen et athée).

Dans leur situation actuelle, les Serbes pourraient devoir accepter la possibilité très réelle de revers qu’ils devront tolérer, ne serait-ce que temporairement. L’Occident a également très bien réussi à diviser la nation serbe pour mieux la dominer (quoi de neuf ?). Les Serbes savent que seule l’unité peut sauver la Serbie, et ils rechercheront cette unité, même si cela est extrêmement difficile dans les circonstances actuelles. Mais finalement, et inévitablement, la nation serbe survivra à cette crise profonde : souvenons nous de la promesse du Christ selon laquelle « mais celui qui persévérera jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé« .

Andrei

Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone

L’OTAN utilise également l’arme de la provocation contre la Serbie.

par Giulio Chinappi - Le 21/12/2022.

Les provocations de l’OTAN risquent de créer un nouveau front de guerre en Europe, exacerbant les tensions entre la Serbie et le gouvernement du Kosovo autoproclamé.

La Serbie a officiellement (re)rejoint la liste des méchants selon Washington. Les attaques médiatiques dont Belgrade a fait l’objet ces derniers jours, et qui n’avaient pas eu lieu depuis les attaques de 1999, en sont la preuve. La véritable faute de la Serbie est qu’elle est l’un des rares pays européens à ne pas avoir fait de génuflexion devant le diktat des sanctions anti-russes.

Malgré la forte pression de l’OTAN et de l’Union européenne, le gouvernement serbe a toujours poursuivi son intérêt national plutôt que de suivre servilement les ordres émis depuis la rive occidentale de l’océan Atlantique. Cette position a été réitérée par le président Aleksandar Vučić la semaine dernière. Dans une interview accordée à l’agence de presse russe TASS, Vučić a rappelé que son pays a fait l’objet de sanctions pénales imposées par l’Occident de 1992 à 2001, et que la Serbie rejette donc l’approche des sanctions et reste déterminée à prendre des décisions de politique étrangère de manière indépendante.

Afin de punir la Serbie, l’OTAN a décidé d’utiliser la même arme de provocation que celle utilisée précédemment contre la Russie et la Chine, en utilisant à cette fin le gouvernement du Kosovo autoproclamé, non reconnu comme légitime par la moitié de la communauté internationale. L’invasion militaire de l’enclave serbe de Mitrovica est en fait un acte d’extrême provocation à l’encontre de Belgrade, au point que l’on ne peut exclure la possibilité du déclenchement d’un conflit armé dans un avenir proche.

Rappelons que l’opération militaire lancée depuis le Kosovo en direction de Mitrovica et des autres régions à majorité serbe viole les accords de Bruxelles, selon lesquels les forces armées du Kosovo ne peuvent pénétrer dans les zones à majorité serbe du nord du Kosovo sans l’autorisation des dirigeants des quatre municipalités serbes.

« Priština renforce constamment et systématiquement sa présence dans le nord du Kosovo. La situation est explosive. La campagne d’intimidation et de harcèlement contre la population serbe se poursuit. L’objectif est de prendre le contrôle du territoire. Et ils le font sous l’œil passif de l’Occident et même avec son soutien », a dénoncé Aleksandr Bocan-Charčenko, l’ambassadeur russe à Belgrade, décrivant parfaitement la situation actuelle.

Le président Aleksandar Vučić a répondu à ces provocations en demandant aux Nations unies la possibilité qu’un contingent militaire de la République de Serbie entre dans le nord du Kosovo. Le Premier ministre serbe, Ana Brnabić, a souligné à son tour que le gouvernement kosovar d’Albin Kurti ne respecte pas les accords internationaux, violant ouvertement l’Accord de Bruxelles, l’Accord de Washington et les résolutions de l’ONU qui sont censés réglementer les relations entre la Serbie et le Kosovo. Selon le Premier ministre serbe, Kurti considère comme une menace « nos appels continus à la paix et à la stabilité, au dialogue ouvert et honnête, au respect et à la mise en œuvre complète de tous les accords conclus dans le cadre du dialogue entre Belgrade et Priština ». Brnabić a souligné que les actions provocatrices de Kurti et l’inaction de l’UE risquaient de provoquer une nouvelle guerre entre Serbes et Albanais.

Miloš Vučević (photo), ministre de la Défense de Belgrade, a déclaré que le Kosovo ne garantit pas la sécurité de la population serbe sur son territoire, violant ainsi la résolution 1244 du Conseil de sécurité de l’ONU. La même résolution autorise ensuite la Serbie à envoyer son contingent militaire dans le nord du Kosovo. Le parlement de Belgrade devrait prendre une décision à cet effet le 15 décembre.

Le plan contre la Serbie risque d’ouvrir un nouveau front de guerre au cœur de l’Europe, alors que le conflit ukrainien se poursuit. Bien sûr, frapper la Serbie pour l’OTAN signifie avant tout frapper la Russie, l’allié historique de Belgrade. Une fois encore, l’ambassadeur Aleksandr Bocan-Charčenko a souligné à quel point les événements au Kosovo rappellent étroitement ce qui s’est passé en Ukraine à partir de 2014, lorsque le gouvernement de Kiev a commencé à persécuter la population russophone à la suite du coup d’État pro-occidental connu sous le nom d’Euromaïdan. « Toute la situation, absolument toute, y compris l’attitude de Priština envers les Serbes du Kosovo, ressemble bien sûr, à plus petite échelle, à tout ce qui s’est passé en Ukraine. Les mêmes schémas, le même comportement de la part de l’Occident », a déclaré le diplomate dans une interview accordée à la chaîne Rossija-24. « Selon les services de renseignement serbes, Pristina conçoit une telle provocation pour rejeter la faute sur les Serbes. C’est une pratique de routine qui a été utilisée plus d’une fois », a ajouté l’ambassadeur.

« Les tensions augmentent rapidement, ce qui est une tendance très dangereuse. Je dirais que la situation a atteint un point au-delà duquel une effusion de sang ou une phase chaude du conflit est possible », a encore averti Bocan-Charčenko. Le diplomate russe a ajouté que la politique territoriale des autorités kosovares est la principale raison de la situation actuelle : « Il y a des raisons sous-jacentes et la volonté de Priština de prendre tout le Kosovo à tout prix, par tous les moyens, y compris les zones à population serbe ».

Ce que Bocan-Charčenko ne peut pas dire ouvertement, c’est que non seulement les États-Unis et l’OTAN sont les premiers responsables de la situation actuelle au Kosovo, étant donné que le Kosovo n’existerait même pas sans le soutien militaire de l’OTAN, mais qu’il existe également des secteurs occidentaux qui espèrent l’ouverture d’un nouveau front de guerre afin de poursuivre l’objectif d’anéantir tous ceux qui ne se plient pas à la volonté de Washington. Après tout, la nature belliciste et impérialiste de l’OTAN aujourd’hui reste la même que celle qui a conduit au bombardement de Belgrade il y a 23 ans.

source : Centro Studi Eurasia-Mediterraneo via Euro-Synergies

Les nouveaux exercices de l’OTAN dans les Balkans et leurs conséquences

 

par Alexandre Lemoine - Le 19/01/2023.

Le commandement de l’OTAN a décidé d’organiser en 2023 des exercices tactiques Defender Europe sur le territoire du Kosovo. Leur date précise n’a pas encore été annoncée, mais plus de 1300 soldats des Forces de sécurité du Kosovo y participeront. 

Cette décision a été prise sur fond de conflit continu entre les communautés serbe et albanaise du territoire. La situation s’est particulièrement aggravée après le sommet UE-Balkans occidentaux en décembre 2022 à Tirana, capitale albanaise, dont les participants, y compris le Kosovo, ont adopté une déclaration finale en soutien à l’aspiration des pays de la région à rejoindre l’UE. Sachant que le président serbe Aleksandar Vucic le considère comme une violation des accords de Washington de 2020. Pristina s’était alors engagé à n’adhérer à aucune structure internationale. 

« Le Kosovo n’est pas un État européen. Nous continuerons de lutter. Pristina a complètement piétiné les accords de Washington », a-t-il déclaré. 

L’organisation de nouveaux exercices dans de telles conditions pourrait aggraver davantage la situation dans tous les Balkans occidentaux, notamment sur les territoires où vit la population serbe comprenant non seulement le Kosovo, mais également la Bosnie-Herzégovine, le seul pays frontalier de la Serbie qui ne fait pas partie de l’OTAN. 

Le 9 janvier 2023, la République serbe, peuplée de Serbes ethniques et faisant partie en tant qu’entité de la Bosnie-Herzégovine, a organisé des activités à l’occasion du 31ème anniversaire de la proclamation de la république. Un défilé militaire s’est déroulé à Istocno Sarajevo. De plus, le président Milorad Dodik a décidé de remettre à son homologue russe Vladimir Poutine la récompense suprême du pays – l’ordre de la République serbe. L’UE critiquait déjà en permanence les autorités de la république pour des relations trop proches avec Moscou, et cette initiative du président Dodik a particulièrement irrité les responsables de l’UE. 

En particulier, Zeljko Komsic (Croate élu à son poste grâce aux voix des musulmans), membre de la présidence de la Bosnie-Herzégovine qui critique constamment Milorad Dodik, a qualifié la célébration de la journée de la République serbe de « poursuite de la politique de génocide », qui aurait été menée par la partie serbe vis-à-vis des Croates et des musulmans pendant la guerre de 1992-1995. 

De son côté, Christian Schmidt, qui occupe actuellement le poste de Haut représentant pour la Bosnie-Herzégovine, a déclaré qu’il était préoccupé à la fois par la célébration de la journée de la République serbe et par la position de Banja Luka qui, selon lui, vise à « démanteler progressivement la fédération ». Sachant que ni la Russie ni la République serbe ne reconnaissent les pouvoirs de Christian Schmidt, car ils doivent être confirmés par un consensus entre les pays membres du Conseil de sécurité des Nations unies, ce qui n’est pas le cas. 

En décembre 1995, après la fin de la guerre sanglante de trois ans, les parties ont signé les accords de Dayton, qui ont mis un terme aux hostilités et ont reconnu la République serbe en tant que l’une des deux entités de la Bosnie-Herzégovine (avec la fédération croato-musulmane). Le territoire du district de Brcko, revendiqué par les deux entités, a été placé sous le contrôle direct du Haut représentant (qui n’est pas reconnu) pour la Bosnie-Herzégovine sur décision du tribunal d’arbitrage en 1999. 

Formellement, les accords de Dayton ont accordé à la République serbe de larges pouvoirs. Cependant, progressivement, sous la pression de l’Occident, elle a dû les transférer au niveau des autorités de Sarajevo, notamment pour la formation de l’armée. Comprenant que les choses vont vers la disparition de son autonomie, la direction politique actuelle de la République serbe a l’intention de défendre les intérêts de la république pour reprendre une partie des pouvoirs perdus. Sarajevo voit ses perspectives dans la transformation de la Bosnie-Herzégovine en État unitaire avec une domination des musulmans, enterrant ainsi définitivement les accords de 1995. Et dans ce sens, les intérêts de Sarajevo, de Washington et de Bruxelles coïncident. 

À noter également que les dernières démarches engagées dans les Balkans par l’UE, l’OTAN et les États-Unis dans le but d’aspirer Belgrade et Sarajevo dans leur sphère d’influence, risquent de provoquer une fracture de la structure établie de la Bosnie-Herzégovine il y a 30 ans, qui est déjà très précaire. En plus de l’aggravation du conflit kosovar, une telle perspective risque de déboucher sur un nouveau conflit armé dans les Balkans, ce qui pourrait entraîner un effet domino avec un nouveau litige sur le remaniement des frontières entre les pays de la région.

source : Observateur Continental

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