Poutine et la Russie n’ont jamais voulu que la guerre en Ukraine dégénère en la destruction totale qu’elle est devenue après 2022. Poutine n’a jamais eu
l’intention d’agrandir la Russie ou de «ramener l’Union soviétique». Le nouveau mémoire d’Angela Merkel «Liberté», malgré
tous ses défauts, confirme que la Russie avait un véritable intérêt à créer un processus qui mènerait à la paix et à la réconciliation dans le Donbass et à un règlement permanent pour
l’Europe. Une discussion avec le journaliste Thomas Fazi.
Pour la première fois, Emmanuel Todd s’exprime longuement sur la situation à Gaza, revient sur la guerre d’Ukraine, et analyse l’état du macro-lepénisme à
l’occasion d’un entretien exceptionnel avec Aude Lancelin.
La situation en Ukraine semble atteindre un tournant critique, avec des implications majeures non seulement pour la région mais aussi pour l’équilibre
géopolitique global. Alors que les tensions s’escaladent, les yeux du monde sont rivés sur l’OTAN et sa réponse face à une possible victoire russe. Cette analyse plonge dans les
origines de la guerre en Ukraine, évaluant comment les événements actuels pourraient façonner l’avenir.
La guerre en Ukraine, déclenchée par la Russie en 2022 avec le lancement de l’opération militaire spéciale, a depuis lors vu des fluctuations en
intensité et en internationalisation du conflit. Récemment, avec l’intensification des opérations militaires russes et une résistance ukrainienne de plus en plus insuffisante, malgré
le soutien de l’OTAN, pour renverser le cours du conflit, la question d’une défaite ukrainienne devient de plus en plus pressante.
L’escalade en cours, notamment en Mer Noire, soulève des craintes légitimes d’une confrontation directe entre l’OTAN et la Russie. Les risques d’une
«montée aux extrêmes» sont palpables, avec la possibilité d’un conflit élargi qui pourrait englober plusieurs nations de l’Alliance atlantique et potentiellement conduire à une crise
internationale de grande envergure.
Le dilemme pour l’OTAN est complexe. D’une part, continuer à soutenir l’Ukraine jusqu’au bout risque de provoquer une réaction en chaîne incontrôlable.
D’autre part, ne pas agir et montrer que sa stratégie d’ingérence ne fonctionne plus, pouvant pousser les pays européens, qui ont subi les pressions de l’OTAN, à ne plus suivre
l’agenda de l’alliance nord atlantique.
La question demeure : comment l’OTAN peut-elle naviguer entre le suivi de son agenda belliciste et le risque d’escalade militaire ? Ce débat est crucial
non seulement pour les décideurs politiques mais aussi pour le public global, car les conséquences de ces décisions auront des répercussions durables sur la sécurité internationale et
l’ordre mondial.
En fin de compte, la capacité de l’OTAN à gérer cette crise, et déclencher un conflit de plus grande envergure en forçant l’Europe à s’engager pourrait
redéfinir les relations internationales pour les années à venir.
HEGEMON EP7 : OTAN/RUSSIE, la guerre a formellement commencé !
Par Karine Bechet-Golovko - Le 05/06/2024.
Loin d’être anodine, l'autorisation donnée par l’occident collectif à Kiev de pouvoir utiliser les armes occidentales sur le territoire russe, représente formellement
une déclaration de guerre de l’OTAN contre Moscou.
Formellement ? oui. Car dans les faits, l’occident collectif mène déjà une guerre totale (économique, militaire, informationnelle,...) contre la Russie depuis février 2022.
Seule ligne encore non franchie, l’arme nucléaire. Jusqu’à quand ?
Pour l’instant, les circonstances entourant la disparition de l’hélicoptère du Président iranien restent incertaines. Selon nos informations, le Président iranien y serait décédé, ainsi que son
Premier Ministre. Bien évidemment, tout le monde pense à un attentat maquillé en accident, organisé et perpétré par le Mossad et la CIA, même si rien ne permet de le confirmer aujourd’hui. Dans
tous les cas, ces morts suspectes ravivent les craintes de déflagration mondiale pour la défense des intérêts du suprémacisme sioniste.
Pour l’instant, la mort du président iranien dans une chute d’hélicoptère n’est pas confirmée. On sait seulement que l’hélicoptère transportait le Président iranien
vers Téhéran, après une visite en Azerbaïdjan. Le président azéri Alyev
lui-même a communiqué sur ce sujet.
Dans l’hypothèse où une implication étrangère dans cet accident serait prouvée, en particulier une implication occidentale, la situation au Proche-Orient
pourrait devenir explosive.
«En général, l’histoire est écrite par les vainqueurs, donc on sait qu’elle est souvent différente de la réalité, mais là on a la chance de voir des
pages exceptionnelles s’écrire sous nos yeux».
Idriss J. Aberkane : La situation en Ukraine est pire que vous ne pensez
En toute simplicité, Foreign Affairs,
publication américaine très proche du Pentagone, vient de titrer que «l’Europe – mais pas l’OTAN –
doit se préparer à envoyer des troupes en Ukraine» cependant que la presse anglaise insiste : «le front ukrainien est en
cours d’effondrement et le Royaume-Uni sera bientôt en guerre».
C’est sans doute une surprise pour quiconque aurait pris au sérieux les litanies grossières des médias de grand chemin ces dernières années mais oui, le front
ukrainien est menacé d’un effondrement imminent, en dépit des Javelins, des Bayraktar, des Himars, des Abrams, des Léopards, des Caesar et même des fameux F-16… Le colonel Douglas McGregor parle
maintenant de 600 000 hommes tués côtés ukrainiens, toujours à partir d’une analyse des nécrologies sur les réseaux sociaux et des images satellites des cimetières.
Nous revenons donc sur les causes et conséquences de cette guerre que l’Extrême-Occident ne veut ni voir en face, ni assumer devant ses peuples constituants.
Nous avons déjà évoqué, ces derniers jours, le dernier livre de Jacques Hogard consacré à la guerre en Ukraine. Il a bien voulu nous accorder une longue interview qui “reboucle” ses deux livres,
dont le premier traitait du Kosovo et de Pristina. En réalité, le colonel Hogard est allé plus loin ! en évoquant le Rwanda, où il est intervenu, Jacques Hogard nous parle de l’implication des
Anglo-Saxons dans le génocide. Et en évoquant la guerre au Kosovo, il nous parle de la connivence de fait entre Bernard Kouchner et les bandits kosovars. Depuis l’effondrement du bloc soviétique,
l’expansion du couple anglo-américain est sans pitié. Jacques Hogard l’analyse pour nous.
Cette interview de Jacques Hogard est importante, car elle n’est pas seulement une analyse “extérieure” aux faits. Elle repose largement sur l’expérience
personnelle de cet officier qui fut aux premières loges de la première guerre de l’OTAN en Europe dans l’ère post-soviétique.
De cette interview détaillée, on peut retenir plusieurs points essentiels :
le rôle cynique des Anglo-Saxons dans le génocide au Rwanda
le suivisme français vis-à-vis de l’OTAN dans l’affaire du Kosovo
les dégâts causés dans nos relations historiques par cet alignement sur la stratégie américaine
les “affaires” qui entachent notre image, comme le silence gênant de Bernard Kouchner au Kosovo face aux trafics d’organe
le resserrement progressif, mais constant, de l’étau otanien autour de la Russie
le constat, partagé par de nombreux officiers généraux, des déséquilibres personnels d’Emmanuel Macron
Ne manquez pas le livre de Jacques Hogard consacré à l’Ukraine.
Emmanuel Macron «veut accélérer
les choses par rapport au cycle de l’élection américaine», selon un analyste interrogé par Sputnik
Afrique sur les propos du président français concernant le possible envoi de militaires français en Ukraine.
Pour Bertrand Scholler, Donald Trump, qui a «de très fortes
chances» d’être réélu au poste présidentiel US, «veut la
paix», et cela pousse le dirigeant français à agir vite.
«Macron et tout ce
qu’on appellerait un peu l’État profond, enfin, le monde de la finance, – les gens qui possèdent, entre guillemets, l’Ukraine et qui aimeraient bien posséder aussi les richesses de la
Russie, – eux veulent la guerre», insiste-t-il auprès de Sputnik
Afrique.
Selon l’expert, la plupart des médias français continuent à «conditionner les
gens à trouver complètement normal de rentrer dans un bras de fer nucléaire avec la Russie».
«C’est très
risqué, c’est très sérieux et malheureusement, de plus en plus de personnes qui étaient révulsées par cette idée il y a 10 jours sont convaincues par le poison des médias»,
déplore Scholler.
Pour lui, la proposition du président français est «une espèce de jeu
qui dépasse complètement le territoire européen».
Piotr Tolstoï, vice-président de la Douma, s’est exprimé le 18 mars en direct sur la chaîne d’information française BFM TV au sujet des
perspectives de l’armée française en Ukraine.
«Le problème, c’est que vous
sentez que vous êtes en train de perdre cette guerre et vous êtes en panique et en recherche de solution», a précisé Tolstoï.
Les conflits en Ukraine et israélo-palestinien ont d’incroyables similitudes. D’abord, l’un comme l’autre déchainent les passions, avec leur
corolaire, une information souvent biaisée. Et si les médias sont à l’origine de bien des contre-vérités sur les deux guerres qui occupent l’essentiel de l’espace journalistique,
les hommes politiques, y compris les plus hauts dirigeants, prennent également part à ce narratif de guerre qui agit comme un rayon paralysant. C’est d’ailleurs une nouvelle
triste démonstration de cet état de fait que Emmanuel Macron a proposé aux Français jeudi soir dans le cadre de ses déclarations sur l’envoi de troupes au sol.
Sur le conflit en Ukraine comme sur les affrontements en Israël et à Gaza, chaque configuration est simplifiée à l’extrême pour déterminer un camp
du Bien face à un camp du Mal. Au premier, on attribue toutes les vertus mais aussi tous les droits, au second la brutalité et le crime. Parmi les manipulations, celles qui
consistent à dater le début des conflits en faisant fi de leur histoire plus longue.
Ancien colonel des renseignements suisses et ancien chef de la doctrine des opérations de paix à l’ONU, Jacques Baud a publié un grand nombre
d’ouvrages dont quatre consacrés à la guerre en Ukraine : le dernier opus «L’art de la guerre russe : Comment l’Occident a conduit l’Ukraine à l’échec» chez Max
Milo (disponible ici).
Il vient de faire paraître «Opération Déluge d’Al-Aqsa – La défaite du vainqueur», toujours chez Max Milo (disponible ici).
L’occasion d’observer les mécanismes communs et les divergences de traitement dans les deux narratifs de guerre.
Pour ce nouvel épisode de «Chocs du
monde», le magazine des crises et de la prospective internationales de TVL, Edouard
Chanot reçoit le colonel Jacques Hogard.
«Le vent
tourne» écrit notre invité dans son nouvel essai «La
guerre en Ukraine – Regard critique sur les causes d’une tragédie». Après deux années de conflit et de mobilisation occidentale en faveur de Kiev, l’atmosphère est beaucoup
moins optimiste en France. «La guerre qui se
termine à l’avantage incontestable de la Russie consacre une nouvelle défaite de l’OTAN, et derrière elle, de l’hégémonie américaine», pense-t-il.
Jacques Hogard est ancien officier de Légion, au prestigieux 2ème REP. Il a servi au Kosovo, au sein du Commandement des opérations spéciales (COS), et
est désormais expert en intelligence stratégique.
Si vous m’aviez dit début 2000 que l’avenir de la France serait celui d’un régime où après avoir fait signer à toute la population des
auto-autorisations de sortie, avoir rationné les petites culottes ou limité sous peine de honte publique le chauffage à 19 degrés, on en viendrait à former un vaste cadre légal
préparant la militarisation forcée des corps et des esprits pour une guerre ouverte avec la deuxième puissance nucléaire mondiale… Je vous aurais probablement ri au nez.
Signe des temps, aujourd’hui je fais une vidéo éditoriale pour vous expliquer comment le cadre législatif et la rhétorique de l’exécutif ont
suffisamment évolué pour rendre cette dystopie non seulement légale mais populairement acceptable…
Comprendre le enjeux de la situation Russie-Ukraine
Diffusée en direct le 1er mars 2024 Jean-Luc Mélenchon est intervenu lors d’une conférence intitulée « Le moment politique Ukraine/Russie » le 1er mars 2024.
Il a d’abord condamné vigoureusement les massacres de masse perpétrés à Gaza et en République démocratique du Congo. Il met en garde contre le risque d'une guerre généralisée :
75% des nations dans le monde ont un différend frontalier. Les conséquences des conflits armés sont dévastatrices, comme c’est le cas du Rwanda contre la RDC.
Jean-Luc Mélenchon aborde ensuite la question de l'invasion russe en Ukraine. Il critique la mauvaise évaluation préalable de la situation par les services de renseignement et
exhorte la France à jouer un rôle actif dans la recherche d'une solution pacifique à ce conflit.
Jean-Luc Mélenchon critique également Emmanuel Macron pour sa proposition controversée d'envoyer des troupes en Ukraine, le qualifiant de tentative de leadership mal assumée et
dénonçant une rhétorique guerrière dangereuse. Il insiste sur la nécessité d'une approche diplomatique dans la résolution des tensions en Ukraine, proposant la tenue d'une conférence des
frontières sous l'égide de l'OSCE et le déploiement de casques bleus pour protéger les infrastructures sensibles.
Enfin, il exprime son opposition à l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne, soulignant les implications financières et la nécessité d'harmoniser les politiques sociales et
fiscales au sein de l'UE avant d'accepter de nouveaux membres.
Bien que rarement d'accord avec J-L. Mélenchon, je dois reconnaitre que cette analyse est pertinente...
Mais il est le seul à pouvoir tenir ces propos.
Toute autre personne qui s'y risquerait serait immédiatement passée au lance-flammes médiatique et/ou se retrouverait sur le banc des accusés
face aux juges...! JMR
"M. Tenzer m'inspire pitié et dégoût intellectuel"
Alexis Poulain le magnifique dit crûment ce que sont toutes les têtes à claques du système. De la politique aux médias aux ordres, de la classe des
privilégiés du spectacle, des assis d’une bourgeoisie obscène, de toutes celles et ceux qui pètent (pas les bovins) de trouille devant l’adversité, devant la réalité. De ces
lâches du Davos, qui, cachés en amont, démolissent en aval toutes formes d’émancipations.
Dès lors, comme l’explique en filigrane Alexis Poulain, pas de clémence, pas de pitié envers cette gent de malappris. Ainsi nous, «rats
des champs», rions à la face de ces «rats des villes». C’est le temps des carnavals, l’ère du verseau qui commence. Les coups de bâtons doivent se retourner : Fois de Guignol ! Donc,
entrons dans l’histoire en évitant les graves erreurs du passé.
«Il est interdit d’interdire». N’est-ce pas Messieurs et Mesdames de la gôche !
À la lumière du génocide palestinien perpétré par l’État sioniste et ses complices occidentaux, l’agression de la Syrie, l’Irak et le Yémen par les
forces anglo-américaines, devons-nous nous attendre à un élargissement de la guerre et une aggravation de la situation au Proche et Moyen-Orient ? Quel avenir pour Israël après autant
de massacres et de destructions ?
Dans ce deuxième épisode de votre émission mensuelle de géopolitique HEGEMON, nous abordons avec Karine Bechet-Golovko, les dessous des récentes
tensions diplomatiques entre Paris et Moscou : Menaces de Macron, bombardement de mercenaires français à Kharkov, avion russe abattu par la DCA ukrainienne, déclarations de Lavrov,
confiscation des avoirs extérieurs russes,… et pleins d’autres aspect de la récente actualités géopolitique russe et mondiale.
HEGEMON (ép.1) : Défaite ukrainienne, extension de l'OTAN et souveraineté culturelle
Dans ce premier épisode d'HEGEMON, nous décryptons avec Karine Bechet-Golovko la dynamique actuelle d'extension de l'OTAN et ses implications géopolitiques
régionales et mondiales.
Il y sera également question de la défaite imminente de l'Ukraine, des défis que rencontre la Russie en vue de restaurer sa souveraineté culturelle et
intellectuelle, ainsi que le récent conflit dans le Haut-Karabakh.
Alexandre del Valle est l’invité spécial d’Éric Morillot. C’est un géopoliticien de renom qui après deux troisièmes cycles et un doctorat deviendra un
professeur d’université avec une habilitation à diriger des recherches (HDR). C’est aussi un homme de lettres. On peut le lire, entre autres, au Figaro, Figaro magazine, Le Spectacle du monde,
Israël Magazine, France-Soir, Atlantico, FigaroVox, Valeurs actuelles et bien d’autres revues encore. Un homme de lettre encore, aux travers de la quinzaine de livres qu’il signe ou co-signe.
Beaucoup portent sur le choc des civilisations chrétiennes et musulmanes.
Qui mieux que lui pouvait nous éclairer sur les deux conflits armés du moment qui embrasent le monde.
Les deux thèmes de ce Bistro Libertés :
1) Israël/Hamas : Un conflit sans fin ? Que faut-il penser de l’évolution du conflit ? Faut-il l’analyser comme un choc de
civilisations ? Quelles sont les répercussions sur la géopolitique régionale et mondiale ?
2) Guerre en Ukraine : Fin de partie ? 2024 sera-t-elle l’année du dénouement du conflit russo-ukrainien ? La Russie est-elle en
position de force ? Comment envisager l’après-guerre ?
Dans ce nouveau numéro de Chaos Global, nous décryptons les informations importantes de la semaine. Nous commençons par la révolution paysanne, et nous évoquons la décision de la Cour
Internationale de Justice et la montée de la “sécession” aux Etats-Unis, avec la mobilisation de la garde nationale au Texas.
Le Média 4-4-2 a interviewé Thierry Meyssan sur les attentats du 11-Septembre 2001 et sur la guerre à Gaza. Étrangement cette vidéo a immédiatement été supprimée de YouTube dont elle ne viole
pourtant aucune règle, contrairement à l’annonce de YouTube. Elle est cependant toujours disponible sur CrowdBunker.
La révolte des agriculteurs, dossier spécial sur les européennes
Le célèbre Campagnol nous a accordé une interview sur les conditions du contrôle de l’opinion (et particulièrement de la “dissidence”) par le pouvoir et par l’industrie culturelle qui le sert. En
particulier, il vise la presse subventionnée et les maisons d’édition qui “font” la littérature d’aujourd’hui. Si vous voulez savoir comment on produit un best-seller qui endort les foules, voilà
une interview à ne pas manquer. Jusqu’où ce système peut-il “tenir” ? Selon Campagnol, malgré tout, la révolte peut survenir à tout instant.
L’intérêt de l’intervention de Campagnol est de donner le modus operandi en vigueur dans les maisons d’édition pour produire des “best-sellers” conformes aux
desiderata de la caste :
éviter les sujets d’actualité de nature à attiser la contestation politique
pratiquer une écriture normée, avachissante, évitant les phrases longues et trop stylées
publier des auteurs liés à la caste, en priorité
Comme le dit très bien Campagnol, un Céline aurait très peu de chance d’être publié par une maison d’édition de premier plan aujourd’hui.
Gaza, Moyen-Orient, la fin de l'Occident
Source : RzO Voltaire - par Thierry Meyssan -
Le 18/01/2024.
Thierry Meyssan a donné un entretien au bimestriel belge Kairos sur la situation à Gaza et la fin de
l’Occident.
Depuis le fiasco de la contre-offensive ukrainienne, le destin du conflit semble définitivement scellé. Les combattants manquent à Kiev, les armes
occidentales promises peinent à arriver mais aussi à s’intégrer dans la stratégie opérative de l’Ukraine.
Pourtant, depuis bientôt deux ans, les Occidentaux ne se sont pas contentés de mettre le feu aux poudres avec Moscou. Ils ont aussi su saboter
systématiquement toute ébauche de pourparlers de paix auxquels Volodymyr Zelensky n’était initialement pas hostile. Cette situation précaire de Kiev a désormais une influence directe
sur la nature des combats. Sur le front, les positions sont stabilisées. Des opérations sporadiques sont alors lancées par l’Ukraine sur la Crimée ou sur le territoire russe comme les
attaques contre Belgorod l’ont récemment prouvé. C’est un jeu dangereux dans lequel l’Occident, Washington et son clone de l’OTAN en tête, poussent tristement Kiev, embourbé dans un
narratif que plus personne ne peut croire véritablement.
Du côté de la Russie, on est maître du jeu et surtout du temps. Avec un complexe militaro-industriel poussé à bloc, le rythme de guerre est à son
avantage. Un avantage qui, le jour venu, placera Moscou en décideur des termes de la Paix… Des négociations qui mettront certes un terme à la plus grande boucherie européenne de ces
dernières décennies, applaudies par les Etats-Unis.