Mardi 17 décembre au matin, le général de division Kirillov, en charge de la protection contre les armes biologiques, chimiques et nucléaires de la Russie, a été victime d’un attentat en sortant
de son domicile à Moscou. C’est le plus haut responsable russe mort durant la Guerre d’Ukraine. Le service de renseignement ukrainien SBU a revendiqué l’opération. Et beaucoup pensent que
Vladimir Poutine pourrait riposter avec un missile du type de celui qui a été lancé, à titre démonstratif, contre une usine souterraine d’armement, dans le région de Dniepropetrovsk, le 21
novembre 2024. Il s’agirait cette fois de frapper haut dans le commandement ukrainien, par exemple en détruisant un bunker à Kiev.
Mais le président russe y a t-il intérêt?
Nous sommes devant un cas intéressant d’analyse stratégique.
Au petit matin du 17 décembre, des assassins du service de renseignement militaire ukrainien ont tué le général de division Igor Kirillov, commandant des forces russes
de défense nucléaire, chimique et biologique, à Moscou.
Un engin explosif était dissimulé dans un scooter électrique garé à proximité. L’assistant de M. Kirillov est également décédé dans l’attentat, a déclaré le comité d’enquête, qui a
annoncé l’ouverture d’une enquête criminelle. Des images vidéo obtenues par POLITICO corroborent cette version des faits.
M. Kirillov vivait dans un immeuble normal. Son assistant venait le chercher pour aller travailler. Ils ont été observés et quelqu’un qui les regardait (et les filmait) a appuyé sur la
gâchette.
Et Stratpol abonde :
En France la protection contre le nucléaire – biologique – chimique dépend du service de santé des armées. L’équivalent du général Kirilov en France est donc le Médecin général des armées
Jacques Margery. Ni l’un ni l’autre ne sont impliqués dans les opérations militaires c’est pour cela qu’ils n’ont pas besoin de protection rapprochée.
Pourquoi les….Américains ont commandité un attentat terroriste contre Kirillov
Moon of Alabama explique le mobile du meurtre:
Kirillov était bien connu. Il avait fait plusieurs présentations publiques sur les expériences secrètes
de guerre biologique menées par les États-Unis en Ukraine :
À l’occasion du décès de M. Kirillov, la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, Mme Zakharova, a déclaré que, tout au long de sa carrière, il n’avait cessé de
dénoncer les crimes des « Anglo-Américains », tels que « les provocations de l’OTAN avec des armes chimiques en Syrie, les manipulations de la Grande-Bretagne avec des substances
chimiques interdites et les provocations à Salisbury et Amesbury, les activités meurtrières des laboratoires biologiques américains en Ukraine, et bien d’autres choses encore ».
« Il a travaillé sans crainte. Il ne s’est pas caché derrière le dos des gens », a écrit Mme Zakharova.
Il s’agit bien sûr d’une provocation conçue par l’Ukraine pour rendre moins possibles les pourparlers de paix avec la Russie, que le président élu Donald Trump privilégie
vraisemblablement.
Pour ma part, je pense que le mobile de l’attentat est d’abord la volonté d’intimider toute personne, y compris aux Etats-Unis, qui mettrait en cause les programmes
de recherche militaire américaine sur les armes biologiques. On est dans une
zone grise qui touche aux origines du virus du COVID-19. Et l’on doit se rappeler que l’entrée en guerre de la Russie, en février 2022, était motivée, non seulement par les provocations de
Zelensky sur l’acquisition de l’arme nucléaire mais aussi par l’abondance des programmes américains de recherche sur les armes biologiques sur le territoire ukrainien.
On a affaire à un attentat de conception à la fois américaine et ukrainienne.
Quelle riposte russe?
La question pour la Russie est maintenant de savoir comment réagir.
Doit-elle détruire les centres de décision de Kiev qui sont responsables de l’attentat ? Cela pourrait aller jusqu’à viser le bunker de Zelensky.
Ou doit-elle se retenir et espérer que les négociations sur l’Ukraine avec Donald Trump aboutiront à des résultats positifs, même s’ils sont temporaires ? C’est une
question d’ordre stratégique.
La partie ukrainienne et l’administration Biden sortante font tout pour rendre impossible une négociation entre le président « 45/47 » et la Russie. En
ripostant avec un deuxième Orechnik, Vladimir Poutine compromettrait-il les futures négociations comme le souhaitent les bellicistes de Washington?
Pour autant, les exigences russes sont, pour l’instant inacceptables pour les Américains :
Les Russes ont clairement fait savoir qu’ils n’accepteraient aucune trêve temporaire, aucun cessez-le-feu, plus de promesses faites pour être brisées comme des croûtes de pain, plus de
pauses comme des astuces cyniques pour amener les Russes à renoncer à leur avantage militaire actuel et croissant. (…) Non, insistent-ils, il doit y avoir soit un règlement authentique,
définitif et contraignant qui garantisse une paix durable fondée sur la sécurité mutuelle, soit les forces russes poursuivront leurs efforts jusqu’à ce que leurs objectifs – notamment la
« démilitarisation et la dénazification » de l’Ukraine – soient atteints militairement. Une telle issue signifierait au moins le remplacement du régime actuel à Kiev et, plus
probablement, la fin du statut d’État de l’Ukraine.
Pour l’Occident, il s’agirait d’une débâcle totale d’une ampleur comparable à celle de l’Afghanistan, qui marquerait effectivement la fin de l’hégémonie américaine en Europe, le joyau de
la couronne [du Grand Empire américain]. Que peut offrir Trump aux Russes pour éviter cela ?
(Moon of Alabama)
En réalité, le raisonnement s’inverse.
(1) Vladimir Poutine ne peut avoir qu’une confiance modérée dans l’administration Trump. Lors de son premier mandat, le président 4547 n’a pas été en mesure de tenir ses promesses d’entamer un
dialogue stratégique avec la Russie.
(2) Il est probable que le refus par la Russie des propositions américaines, qui n’iront pas assez loin, provoquera une nouvelle poussée de tension du côté américain.
Ne vaut-il pas mieux de ce fait, fermer tout espoir aux ruses et manœuvres américaines, pour montrer à Trump, qui veut terminer la guerre, que la négociation doit être sincère et déboucher sur
une paix durable.
Pour réussir la négociation avec Trump, il vaut mieux être plus dur que lui.
Le général Kirillov dénonçait le rôle des États-Unis dans les laboratoires sales en Ukraine
Est-ce un hasard si le général
Kirillov, chef des forces de défense radiologique, chimique et biologique de la Russie, assassiné dans un attentat, était celui qui avait dévoilé des éléments précis sur le rôle des
États-Unis dans des laboratoires biologiques produisant des armes chimiques en Ukraine ?
Le
lieutenant-général Igor Kirillov, chef des troupes de défense radiologique, chimique et biologique des forces armées russes, a été tué dans une explosion provoquée par un engin
explosif improvisé placé dans une mobylette près de sa résidence à Moscou.
Des révélations qui ont déclenché une
enquête du Congrès américain
Il faut rappeler que les révélations du ministère russe de la Défense sur des expériences biologiques illégales menées dans le laboratoire californien de la
société Prestige Biotech ont déclenché une enquête du Congrès américain. Le département d’État américain a joué un rôle direct dans le programme de coopération en matière de biosécurité,
lancé par l’ancien président Barack Obama, avait révélé le lieutenant-général Igor Kirillov lors d’un briefing du ministère de la Défense.
Des sous-traitants tiers, des intermédiaires et des ONG, tels que Metabiota, CH2M Hill et EcoHealth Alliance, sont utilisés pour servir les intérêts de
clients comme le Département d’État, le Pentagone, le FBI et la CIA, ainsi que pour la recherche biologique militaire.
À propos des laboratoires biologiques
américains en Ukraine
Le département d’État américain est directement impliqué dans ces programmes biologiques, malgré les dénégations de l’agence fédérale des affaires
étrangères, a démontré à plusieurs reprises le lieutenant-général Igor Kirillov. Les États-Unis cherchent à exercer un contrôle global sur les questions biologiques, a-t-il souligné dans
un de ses rapports. Il a ajouté que sous Barack Obama, les programmes biologiques américains dans d’autres pays ont été promus sur recommandation du département d’État, exposant des
documents à l’appui de ses accusations.
Le lieutenant-général Igor Kirillov avait affirmé en août 2023 que les États-Unis préparaient une nouvelle pandémie sur base de mutations de virus.
À propos de la création du Bureau américain de la politique de préparation et de réponse aux pandémies, le général Kirillov avait déclaré aux journalistes
:
«Ainsi, les
États-Unis, comme en 2019, ont commencé à se préparer à une nouvelle pandémie en mettant en œuvre la recherche de mutations virales».
Les découvertes russes en Ukraine sur
les laboratoires américains
En outre, des documents découverts lors de l’opération militaire spéciale en Ukraine ont confirmé que l’Institut de recherche médicale sur les maladies
infectieuses de l’armée américaine est impliqué dans l’accumulation d’agents pathogènes dangereux dans diverses régions du monde.
Des responsables américains impliqués
dans des «vaccins» dangereux
Le général Igor Kirillov avait publié les noms de responsables américains liés au développement et à la production de vaccins dangereux. Cette liste
comprend l’ancien membre du conseil d’administration de Johnson & Johnson, Mark McClellan, le membre du conseil d’administration de Pfizer, Scott Gottlieb, et Stephen Hahn, PDG de
Flagship Pioneering Inc. Il a souligné que les responsables des agences de réglementation ont fait du lobbying et donné la priorité aux intérêts commerciaux des sociétés pharmaceutiques
au détriment des normes de sécurité et de qualité existantes.
Le rôle du Parti démocrate américain
dans la recherche biologique militaire
Des fonds d’investissement appartenant à des personnalités de premier plan telles que les Clinton, les Rockefeller, Soros et Biden, ainsi que d’autres ONG
affiliées au Parti démocrate aux États-Unis, financent la recherche biologique militaire, comme l’ont révélé des documents dévoilés par le général Kirillov.
Des multinationales, souvent appelées «Big Pharma», sont impliquées dans ce projet, notamment Pfizer, Moderna, Merck, ainsi que Gilead, une société affiliée
à l’armée américaine. En outre, des experts américains travaillent à tester de nouveaux médicaments, contournant les normes internationales de sécurité. L’implication des organisations
non gouvernementales et biotechnologiques permet aux dirigeants du Parti démocrate d’empocher des revenus financiers supplémentaires pour les campagnes électorales et de dissimuler des
flux de trésorerie.
Les services du général Kirillov avaient averti en janvier 2024 que les objectifs de Washington dans le domaine militaro-biologique étaient multiples,
allant de la création et de la manipulation des agents responsables «d’infections
particulièrement dangereuses dans des régions du monde qui sont stratégiquement importantes pour les États-Unis», aux efforts visant à atteindre une «supériorité»
mondiale en matière de bio-fabrication, de surveillance biologique et d’expansion de la recherche biologique militaire potentiellement contraire à l’éthique et illégale en dehors des
juridictions américaines.
On comprend mieux pourquoi le général Kirillov a été la cible d’un attentat.
La Russie a capturé et arrêté le kamikaze qui a assassiné le général Igor Kourilov hier à Moscou.
L’Assassin apparaît dans une vidéo d’arrestation ci-dessous CONFESSANT le crime, expliquant comment il l’a fait et pourquoi.
Il dit avoir été recruté par les services spéciaux ukrainiens et envoyé à Moscou pendant des mois, pour attendre des instructions.
Quelques mois plus tard, les pièces de la bombe sont arrivées avec les instructions.
Il a dit qu’il avait placé la bombe sur le scooter, et quand le général Kourilov est sorti de l’immeuble, il a dit : «J’ai appuyé sur le
bouton» (pour faire exploser la bombe).
Il a admis avoir fait cela parce qu’on lui avait offert 100 000 dollars américains et «un passeport
européen».
Analyse de Hal Turner
Eh bien, des dollars américains et un passeport européen. Tout cela a tout d’une opération de l’OTAN.
Comme je l’ai mentionné dans mon émission de radio hier soir, au sein du Kremlin, les responsables disent (à propos de l’OTAN) : «Ils sont finalement allés
trop loin».
Je soupçonne que cet assassinat – comme celui de l’archiduc Ferdinand qui a déclenché la Première Guerre mondiale – pourrait avoir le même effet. Troisième
Guerre mondiale.
Les États-Unis et nos vassaux de l’OTAN ont fait tant d’ingérences. Les États-Unis et l’OTAN ont causé tant de torts à la Russie (et à l’Ukraine), et l’OTAN
a franchi tant de «lignes rouges» qu’il me semble presque que la Russie n’a plus le choix de nous frapper tous ou non.
L’histoire ne se répète pas toujours, mais très souvent, elle rime. Voici maintenant la vidéo de la confession de l’assassin :
Qui est réellement à l’origine de cette atrocité ? Et quelles conséquences pouvons-nous attendre pour améliorer la sécurité intérieure russe ? pour se
venger de cet acte de terrorisme ?
Plus tôt dans la journée, Reuters a
fait état de l’arrestation par les autorités d’enquête russes d’un Ouzbek de 29 ans soupçonné d’avoir perpétré l’assassinat, hier, du général de corps d’armée Igor Kirillov, chef des
forces de défense nucléaire, chimique et biologique de l’armée. On nous dit que le détenu a avoué le crime et qu’il a déclaré avoir été chargé de ce projet par les services de
renseignement ukrainiens, qui lui ont offert une récompense de 100 000 dollars en cas de succès et une vie confortable quelque part en Europe de l’Ouest.
Comme nous le savions déjà quelques heures après le crime, hier, le service de sécurité ukrainien SBU a revendiqué l’attentat.
Jusqu’ici, tout va bien. Mais la piste de la responsabilité de l’assassinat s’arrête-t-elle là ? Pas du point de vue du ministère des Affaires étrangères de
Russie et d’autres porte-parole des hauts responsables du pays.
Dans son briefing aux journalistes plus tôt dans la journée, la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a expliqué pourquoi le
général Kirillov aurait été la cible des «Anglo-Saxons»
pour les nombreuses années qu’il a passées à révéler leurs (États-Unis) violations flagrantes du droit international en exploitant des laboratoires biologiques en Ukraine et ailleurs qui
ciblaient des groupes ethniques spécifiques, notamment les Slaves, pour avoir révélé les opérations sous faux drapeau des casques blancs et d’autres agents britanniques en Syrie qui ont
mis en scène de fausses attaques chimiques pour les imputer au régime Assad et à ses soutiens russes, pour avoir révélé les mensonges sur l’utilisation présumée de Novichok par la Russie
contre les Skripals à Salisbury, UK., et pour avoir révélé l’utilisation d’agents chimiques par les Ukrainiens sur le champ de bataille dans la guerre en cours contre la Russie. Elle
a identifié les «Anglo-Saxons»
comme les «principaux
bénéficiaires des activités terroristes du régime de Kiev». Plus important encore, elle a qualifié les «Anglo-Saxons» de
«maîtres
d’œuvre de toutes leurs activités».
Voyant la direction que prenait l’argumentation russe et sachant qu’elle serait soumise au Conseil de sécurité des Nations unies le 20 décembre, le
porte-parole du département d’État américain Matthew Miller a nié catégoriquement que les États-Unis aient eu connaissance de l’assassinat du général Kirillov ou qu’ils aient joué un rôle
quelconque dans cet assassinat.
Cependant, par «Anglo-Saxons»,
Zakharova pensait très probablement aux Britanniques, et non aux Yankees. C’est du moins ce que je conclus après avoir écouté la discussion sur l’assassinat de Kirillov lors de l’émission
d’information et d’analyse «Evening with Vladimir
Solovyov» diffusée hier. L’animateur et les panélistes étaient d’accord pour dire que cet acte terroriste avait toutes les caractéristiques des agents de renseignement britanniques
du MI6, ceux-là mêmes qui ont probablement été impliqués dans l’empoisonnement de Navalny dans son lointain camp de prisonniers. Le meurtre de sang-froid semble être leur fonds de
commerce. Après tout, ce sont les Britanniques qui ont appliqué les sanctions contre le général Kirillov. Dans cette affaire, comme dans tout ce qui concerne le conflit ukrainien, ils
étaient les chiens d’attaque plutôt que les caniches de Washington.
Par ailleurs, la discussion d’hier soir sur le meurtre dans l’émission de Solovyov a été remarquable parce qu’elle a soulevé une fois de plus la question de
la fin de la suspension de la peine capitale en Russie, précisément pour les cas de terroristes. Cette question a été soulevée à la suite de chacun des attentats terroristes largement
médiatisés de ces deux dernières années, notamment l’attentat contre le complexe de divertissement Crocus et le meurtre à la bombe de la journaliste Daria Douguina. Cette question
méritait également d’être abordée en raison de l’attention portée au mode de vie modeste de Kirillov et d’autres hauts responsables militaires russes, comme le montrent les photos de
l’immeuble d’habitation du général, et de l’absence de mesures de sécurité visant à assurer leur protection. La discussion n’a pas permis d’établir clairement comment une meilleure
protection pourrait être assurée.
L’identification du Royaume-Uni comme probable commanditaire de l’assassinat du général Kirillov a été répétée dans l’édition de cet après-midi
de «The Great
Game». Il a été noté qu’alors que les médias occidentaux n’ont généralement pas condamné cet acte de terreur, les Britanniques se sont distingués par leur soutien ouvert à de
tels actes. L’éditorial du London
Times d’aujourd’hui en dit long :
«L’assassinat d’un
général russe est un acte de défense légitime de la part d’un pays menacé.Dans un contexte de
fluctuation politique, les gouvernements occidentaux doivent renforcer leur soutien à Kiev».
Un participant a estimé que les élites britanniques, que le Times représente,
défendent l’assassinat parce qu’elles savent que leurs agents de renseignement ont été impliqués dans sa préparation.
L’opinion publique russe attend maintenant de savoir quelles informations supplémentaires sur les manipulateurs ukrainiens du meurtrier déclaré seront
révélées au cours de l’interrogatoire du suspect. Contrairement aux auteurs de l’attentat terroriste du centre Crocus, qui étaient ensanglantés et endommagés lorsqu’ils ont été montrés
devant les caméras après leur arrestation, le meurtrier ouzbek du général ne semblait pas avoir une seule égratignure sur lui. Il reste à voir comment il s’en sortira lors des
interrogatoires. Ce qui est plus intéressant, bien sûr, c’est de savoir quelles actions le Kremlin va ordonner contre Kiev en représailles à cette atrocité commise dans un quartier
résidentiel de Moscou.
Dmitri Medvedev, ancien président
russe, a insisté sur la nécessité pour les forces de sécurité russes de capturer les assassins du commandant des troupes de protection NBC des forces armées russes Igor Kirillov, tué lors
d’un attentat à Moscou. Il a affirmé que les commanditaires de l’attaque à Kiev étaient identifiés et devaient être éliminés.
Les agences russes de sécurité devraient tout faire pour arrêter les assassins du commandant des troupes de protection NBC des
forces armées russes le général Igor Kirillov, qui a été tué lors d’un attentat ce mardi 17 décembre à Moscou, et éliminer les commanditaires à Kiev, a déclaré Dmitri Medvedev,
ancien président de la Russie et vice-président du Conseil de sécurité, lors d’une réunion sur les contrats d’État en matière de Défense.
Dmitri Medvedev a commencé la réunion en honorant la mémoire du général décédé, et a également déclaré que tout le monde savait qui est derrière cet
attentat : «Aujourd’hui, notre
collègue et camarade Igor Kirillov a été tué lors d’une attaque terroriste. Kirillov était un commandant militaire fidèle à son serment et à son devoir. Nous tous, présents dans cette
salle, le connaissions comme un vrai professionnel et comme un homme honnête et conscient de ses responsabilités. Tout le monde comprend ce qui s’est passé et ce qu’il faut faire. Bien
que l’enquête ait à peine commencé, nos ennemis se sont déjà hâtés d’afficher leur implication, mais en tout cas, les forces de l’ordre doivent identifier les assassins en Russie. Il faut
également tout faire pour éliminer leurs commanditaires à Kiev. Ceux-ci sont aussi bien connus, il s’agit des cadres dirigeants militaires et politiques de l’Ukraine».
Autres réactions de responsables
politiques russes
Dmitri Poliansky, représentant permanent adjoint de la Fédération de Russie auprès de l’ONU, a déclaré que la Russie s’efforcerait de garantir que les
terroristes soient punis : «Nous ne manquerons
pas de soulever la question de l’attentat terroriste contre Igor Kirillov lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies que nous avons convoquée pour le 20 décembre sur
les livraisons d’armes occidentales à l’Ukraine et leurs conséquences sur les perspectives d’un règlement pacifique de la crise ukrainienne. Les responsables de ce crime doivent recevoir
le châtiment qu’ils méritent et faire face à une condamnation sans équivoque de l’ensemble de la communauté internationale».
Le dirigeant de la région de Kostroma, au nord-est de Moscou, Sergueï Sitnikov, a déclaré que le général Igor Kirillov savait qu’il était une
cible : «Il
y a quelque temps, il m’a dit qu’il avait déjà été prévenu que la chasse à son encontre avait commencé. Il ne fait aucun doute que cela est dû au fait que, sous sa direction, des
informations sur des laboratoires biologiques secrets, notamment en Ukraine, ont été découvertes».
Le général Igor Kirillov a été tué dans la matinée du 17 décembre lors d’une explosion provoquée par l’activation d’une bombe fixée à une trottinette
électrique garée à l’entrée d’un immeuble. La puissance de l’engin explosif était l’équivalent d’environ 1 kilogramme de TNT. Son assistant a également été mortellement blessé,
et tous deux sont décédés sur place avant l’arrivée d’une ambulance. Igor Kirillov dénonçait régulièrement l’emploi d’armes chimiques par l’armée ukrainienne et la préparation d’une
«bombe sale» par Kiev. Le comité d’enquête a qualifié d’acte terroriste le meurtre des deux militaires.
Le
lieutenant-général Igor Kirillov, commandant des forces nucléaires, biologiques et chimiques de l’armée russe, est mort dans une explosion alors qu’il sortait d’un immeuble résidentiel à
Moscou, a déclaré le Comité d’enquête russe dans un communiqué.
Un engin explosif
était dissimulé dans un scooter électrique garé à proximité. L’assistant de M. Kirillov est également décédé dans l’attentat, a déclaré le comité d’enquête, qui a annoncé l’ouverture
d’une enquête criminelle. Des images vidéo obtenues par POLITICO corroborent cette version des faits.
Kirillov vivait dans un immeuble normal. Son assistant venait le chercher pour aller travailler. Ils ont été observés et quelqu’un qui les regardait (et les
filmait) a appuyé sur le détonateur.
Kirillov était bien connu. Il avait fait plusieurs présentations publiques sur les expériences secrètes de guerre biologique menées par les États-Unis en Ukraine :
À l’occasion du décès de M. Kirillov, la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères, Mme Zakharova, a déclaré que, tout au long de sa carrière,
il n’avait cessé de dénoncer les crimes des « Anglo-Américains », tels que
« les provocations de
l’OTAN avec des armes chimiques en Syrie, les manipulations de la Grande-Bretagne avec des substances chimiques interdites et les provocations à Salisbury et Amesbury, les activités
meurtrières des laboratoires biologiques américains en Ukraine, et bien d’autres choses encore ».
« Il a travaillé sans crainte. Il ne s’est
pas caché derrière le dos des gens », a écrit Mme Zakharova.
Il s’agit bien sûr d’une provocation conçue par l’Ukraine pour rendre moins possibles les pourparlers de paix avec la Russie, que le président élu Donald Trump
privilégie vraisemblablement.
Le problème pour la Russie est maintenant de savoir comment réagir.
Doit-elle riposter de toutes ses forces et détruire les « centres de décision » de Kiev qui sont responsables de
cet incident (note : une définition précise des « centres de décision » inclurait les ambassades des
États-Unis et de la Grande-Bretagne à Kiev) ?
Ou doit-elle se retenir et espérer que les négociations sur l’Ukraine avec Donald Trump aboutiront à des résultats positifs, même s’ils sont temporaires
?
C’est un problème difficile.
La configuration générale de la future administration Trump est plutôt va-t-en-guerre.
Il est donc très peu probable, écrit James George Jatras, qu’un accord qui pourrait être considéré comme positif pour la Russie vaille le papier sur lequel il est écrit :
Les Russes ont clairement fait savoir qu’ils n’accepteraient aucune trêve temporaire, aucun cessez-le-feu, plus de promesses faites pour être brisées comme
des croûtes de pain, plus de pauses n’étant que des astuces cyniques pour amener les Russes à renoncer à leur avantage militaire actuel et croissant. (…) Non, insistent-ils, il doit y
avoir soit un règlement authentique, définitif et contraignant qui garantisse une paix durable fondée sur la sécurité mutuelle, soit les forces russes poursuivront leurs efforts jusqu’à
ce que leurs objectifs – notamment la « démilitarisation et la
dénazification » de l’Ukraine – soient atteints militairement. Une telle issue signifierait au moins le remplacement du régime actuel à Kiev et, plus probablement, la fin du
statut d’État de l’Ukraine.
Pour l’Occident, il s’agirait d’une débâcle totale d’une ampleur comparable à celle de l’Afghanistan, qui marquerait effectivement la fin de l’hégémonie
américaine en Europe, le joyau de la couronne [du Grand Empire américain]. Que peut offrir Trump aux Russes pour éviter cela ?
…
[La vraie question pour l’administration Trump devient une question politique : quelle est la marge de manœuvre dans la détermination déclarée des Russes à
ne pas compter sur d’autres promesses du type de celles qui ont été rompues à maintes reprises dans le passé ? En d’autres termes : si Trump-Lucy veut éviter une défaite totale sur le théâtre européen de la confrontation mondiale entre les GAE et les BRICS-Eurasie, afin de pouvoir s’occuper de
l’Iran et de la Chine, peut-il duper Poutine-Charlie Brown pour qu’il tente à nouveau sa chance au football ?
Je pense qu’il a de bonnes chances d’y parvenir.
Jatras énumère plusieurs points que les États-Unis pourraient concéder temporairement à la Russie, pour ensuite revenir sur chacun de ces points.
La Russie s’y attendrait bien sûr. Mais la question initiale – tomber dans la provocation ou trouver une autre voie – peut également être posée dans un contexte
plus large.
En 2019, la RAND, le groupe de réflexion du ministère de la défense, a publié le principal document d’orientation qui a conduit à la guerre en Ukraine.
Ce rapport examine une série de moyens possibles pour disperser la Russie. Comme l’a reconnu la stratégie de défense nationale de 2018, les États-Unis sont
actuellement engagés dans une compétition de grandes puissances contre la Russie. Ce rapport cherche à définir les domaines dans lesquels les États-Unis peuvent rivaliser à leur avantage.
S’appuyant sur des données quantitatives et qualitatives provenant de sources occidentales et russes, ce rapport examine les vulnérabilités et les inquiétudes économiques, politiques et
militaires de la Russie. Il analyse ensuite les options politiques potentielles pour les exploiter – idéologiquement, économiquement, géopolitiquement et militairement (y compris les
options aériennes et spatiales, maritimes, terrestres et multidomaines). Après avoir décrit chaque mesure, ce rapport évalue les avantages, les coûts et les risques qui y sont associés,
ainsi que la probabilité que ces mesures soit misent en œuvre avec succès et qu’elles disperse réellement la Russie. La plupart des mesures décrites dans le présent rapport sont, d’une
certaine manière, des mesures d’escalade, et la plupart d’entre elles entraîneraient probablement une contre-escalade de la part de la Russie.
Armer l’Ukraine et la pousser à provoquer une intervention russe était considéré comme le moyen le plus « rentable » d’affaiblir la Fédération de Russie.
En lançant l’opération militaire spéciale en Ukraine, la Russie s’est en fait laissée prendre à la provocation que la RAND avait prévue pour elle. Pour la
Russie, il n’y avait, à ce moment-là, pas d’alternative.
Les va-t-en-guerres anti-russes américains feront de leur mieux pour maintenir la Russie enlisée en Ukraine.
Mais d’autres voient le danger croissant qu’un conflit prolongé crée pour l’Occident. Les dommages économiques qu’il a causés sont déjà considérables. Il
détourne également les capacités américaines de la lutte contre la Chine.
Les appels à la paix de Trump pourraient ainsi devenir une véritable alternative pour la Russie afin de sortir du piège de la RAND.
Il faut soit tout faire, prendre Kiev et vaincre l’Ukraine en tant qu’État, soit opter pour la voie de la négociation, concéder certaines questions et accepter
une solution imparfaite qui pourrait (mais plus probablement non) s’avérer permanente.
Le président russe Vladimir Poutine et les cercles qui l’entourent devront réfléchir à ces difficiles problèmes.
Moon of
Alabama
Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.
Un laboratoire de recherche médicale à Mariupol, en Ukraine, contient des preuves convaincantes d’expériences médicales secrètes impliquant de grands labos,
menées sur des civils.
Des documents récemment mis au jour montrent
que lorsqu’elle était encore sous contrôle ukrainien – la Russie est désormais aux commandes – la ville de Marioupol, qui compte 540 000 habitants, a servi de banc d’essai
pour diverses expériences médicales à grande échelle sur des civils locaux.
Un service psychiatrique de la ville, où nombre de ces expériences ont eu lieu, fait actuellement l’objet d’une reconstruction rapide après avoir été
incorporé à la Russie à la suite d’un référendum tenu fin 2022, expliquent les rapports.
L’un des principaux objectifs de l’opération militaire spéciale menée par la Russie en Ukraine était d’ailleurs d’identifier et d’éliminer de telles
installations afin que l’État profond ukrainien ne puisse plus utiliser des innocents comme cobayes humains.
Presque immédiatement après la capture de l’unité psychiatrique et le début des travaux de rénovation, les équipes de construction ont découvert des
documents, des médicaments, des équipements médicaux et bien d’autres choses encore qui témoignent des recherches secrètes qui y avaient été menées auparavant.
Les documents révèlent que des expériences ont été menées dans l’établissement pendant des années, non seulement dans l’établissement en question, mais
aussi dans au moins huit autres à Marioupol. Comme d’habitude, les puissances occidentales et leurs sociétés de biotechnologie commanditaires étaient derrière ces expériences macabres
et en tiraient profit.
«Nous avons trouvé
des documents qui suggèrent que des milliers de personnes ont été impliquées dans ces expériences, les essais étant menés pour le compte de grandes sociétés pharmaceutiques, dont
Pfizer, AstraZeneca, Sanofi, GlaxoSmithKline et d’autres», a rapporté Steve Sweeney de RT, qui a
visité l’installation.
«Des échantillons
de sang et d’autres substances ont été prélevés puis envoyés à des laboratoires et des cliniques en Europe et aux États-Unis pour y subir des tests dont les résultats ne sont pas
connus».
Ukraine, l’État profond expérimente sur des enfants et des bébés
Les adultes n’étaient pas les seuls à faire l’objet d’expériences. Des preuves montrent que des enfants et des bébés ont également été forcés de
souffrir aux mains des puissances occidentales opérant par procuration en Ukraine pour assouvir leur soif de cupidité et de génocide.
Il est plus que probable que l’exploitation d’enfants et de bébés de cette manière était illégale, a confirmé un médecin russe à RT sous
couvert d’anonymat.
Il n’existe aucun moyen définitif d’identifier chaque âme qui a souffert ou est morte à la suite de ces expériences odieuses, mais des témoins
continuent de se manifester pour raconter ce qu’eux-mêmes, les membres de leur famille et leurs amis ont subi aux mains de l’État profond ukrainien.
«Ma mère est
tombée malade», a déclaré l’homme à Sweeney. «Ils lui ont donné
des médicaments. Je lui ai demandé quels médicaments elle prenait, mais elle ne m’a pas donné de réponse claire. Elle m’a dit que les médicaments provenaient simplement d’une boîte
blanche. Son état s’est aggravé pendant un mois, puis elle est morte».
Regardez la vidéo ci-dessous pour lire le rapport complet de Sweeney et RT sur
cette découverte choquante :
«Ils faisaient
probablement des tests pour fabriquer des armes biologiques», a écrit un commentateur de RT à
propos de l’objectif probable des expériences médicales secrètes.
«L’industrie
capitaliste meurtrière est l’ennemie de l’humanité et plus encore de la planète dans son ensemble», a déclaré un autre. «Nous n’avons pas
d’autres problèmes comparés à l’ampleur de la trahison».
Quelqu’un d’autre a expliqué plus en détail le processus de développement de nouveaux médicaments de l’industrie pharmaceutique à but lucratif, qui
consiste à recycler des médicaments plus anciens pour en faire de nouveaux «blockbusters» très lucratifs.
«La plupart des
nouveaux médicaments sont des analogues de médicaments similaires», a expliqué cette personne. «Ils sont
légèrement modifiés afin de pouvoir obtenir un brevet. Les tests consistent généralement à administrer de fortes doses et à mesurer les enzymes hépatiques pour détecter les dommages.
Je l’éviterais».
Nous avons déjà mentionné le risque de guerre bactériologique de la part de l’Ukraine désormais dangereusement acculée au mur de la défaite. Les États-Unis, grands « sorciers » du
bidouillage de bactéries et autres virus guerriers pourraient sans doute être à la manœuvre, aidés en cela par le MI6, prêt à tous les coups tordus pour affaiblir la Russie. Déjà, nous sommes
nombreux à continuer de nous interroger sur la survenue encore bien mystérieuse du COVID 19, dont l’origine pourrait être quelque part outre-Atlantique dans les recherches effectuées depuis 1965
sur les gains de fonction. Mais un nouveau signal d’alerte vient de s’allumer : alors que les dernières mutations du virus semblaient moins inquiétantes – malgré la politique de peur
continuellement menée par les médias mainstream – une nouvelle souche de covid, peut-être plus dangereuse, est arrivée en Russie. Jusqu’à présent, les médecins dans les dossiers médicaux font
référence à cette maladie avec l’abréviation standard russe « ARVI » : ce qui signifie une infection virale aiguë sans appellation spécifique. Pour les autorités russes, cette
nouvelle souche laisse à penser que les « prêtresses ukrainiennes de l’amour » affectionneraient toujours la Russie. Essayons d’y voir plus clair.
Cet article initialement publié sur le site svpressa.ru n’engage pas la ligne
éditoriale du Courrier.
Selon les dernières informations, le nombre de décès dus aux ARVI en Russie à fin novembre s’élèverait à 90 personnes mortes en une semaine. Ce n’est pas beaucoup.
Pendant la pandémie, on en comptait des centaines par jour.
Le virus déclenche de graves problèmes cardiaques
Mais les médecins restent alarmés par ce taux de mortalité. Bien que le nombre de cas dans notre pays soit encore faible – moins d’une personne pour mille habitants
– ceux qui tombent malades meurent inexorablement. Mais le plus inquiétant, c’est que ceux qui se retrouvent dans les hôpitaux atteints par ces ARVI décèdent d’un arrêt cardiaque, ou d’une
gangrène ou encore de bien d’autres causes. C’est pourquoi l’information reste sous contrôle, car le lien direct entre les ARVI et la cause du décès n’a pas encore été trouvé. Mais la version
selon laquelle c’est le virus qui provoque le développement de complications incompatibles avec la vie n’a pas été écartée.
L’inefficacité des antibiotiques
Une autre raison de s’inquiéter est que ceux qui souffrent de l’infection qui s’est diffusée ne peuvent pas bénéficier de traitements thérapeutiques. Pour une
raison quelconque, les antipyrétiques ne font pas baisser la température et le cœur du patient s’arrête lorsqu’il ne peut plus pomper le sang surchauffé.
Les antibiotiques n’aident pas non plus. Moscou a appris en 1994 que les antibiotiques pouvaient n’aboutir à aucun résultat. Des « entrepreneurs » ukrainiens, qui
se tenaient en marge de presque toutes les rues de la capitale, avaient propagé une souche de gonorrhée, qui n’a pas été traitée avec le Tsifran-500. Cela a fonctionné avec toutes les autres
souches, mais pas avec celle diffusée. Les vénéréologues ont été débordées en apportant une aide rapide à des dizaines de milliers de citoyens en colère. Ensuite, les spécialistes ont mis au
point toute une gamme de nouveaux antibiotiques.
Quant aux ARVI (et au Covid comme variété la plus avancée), les médecins se demandent depuis plus de cent ans s’il est nécessaire d’utiliser des antibiotiques. Car
depuis l’époque de la légendaire grippe espagnole, qui a coûté la vie à plus de 5 millions de personnes, on discute de la raison pour laquelle ces personnes sont mortes : de la grippe elle-même
ou des méthodes de traitement ?
Le nouveau virus atteindrait les vaisseaux sanguins et déclencherait un état dépressif
Les médecins qui ont déjà été confrontés à la nouvelle souche sont extrêmement prudents dans leurs évaluations. Ils font attention au fait que le virus atteint très
probablement les vaisseaux sanguins. Par conséquent, s’il y a des signes d’infection, il est impératif de s’abstenir de tout ce qui affecte négativement les vaisseaux sanguins : aliments gras,
alcool, tabac. Il est nécessaire également de mesurer la saturation en oxygène (taux d’oxygène présent dans les globules rouges) : le chiffre sur l’écran de l’appareil de mesure,
qui est placé sur le doigt, ne doit pas être inférieur à 95. Si l’oxymètre de pouls indique 93, il faut appeler immédiatement une ambulance. Cela signifie que les poumons sont déjà
endommagés.
Les médecins ont découvert un autre symptôme que les patients grippaux n’avaient jamais eu auparavant : la dépression. Généralement, lorsque la température
augmente, on se caractérise par une excitation plutôt que par une dépression. Les signes de dépression – cauchemars, réticence à vivre, etc. – peuvent indiquer que le virus a affecté le pancréas.
Les bananes sont le meilleur support pancréatique.
Certainement un virus artificiel
Igor Nikouline – ancien conseiller du secrétaire général de l’ONU Kofi Ananna, et membre de la Commission des armes biologiques et chimiques de l’ONU –
adhère à la version selon laquelle le nouveau virus arrivé en Russie est d’origine artificielle. « Dans
un environnement naturel, le virus ne peut pas muter aussi rapidement qu’avec le Covid. La nouvelle souche est résistante aux médicaments et aux vaccins utilisés par les médecins dans la lutte
contre le Covid-19, et elle affecte également ceux qui ont déjà été malades. Tout est très similaire au fait que ce virus, qui est maintenant introduit en Russie, a été créé dans des laboratoires
biologiques américains sur le territoire de l’Ukraine », indique le microbiologiste et diplomate.
Cela nous ramène à l’histoire d’une gonorrhée inhabituelle à Moscou dans les fringantes années 90 : il y avait alors aussi une forte suspicion de la création de
cette infection en laboratoire.
Il est important de noter que de nouvelles mutations du covid n’apparaissent pas seulement en Russie : d’autres pays sont également préoccupés par ce problème.
Ancha Baranova, du George-Mason Institute des États-Unis, s’exprime activement dans la presse américaine, avec des propositions visant à rétablir le régime des masques. La question est en
cours d’étude à l’Organisation mondiale de la santé. L’OMS ne s’attend pas à une nouvelle pandémie, mais prête une réelle attention au taux de mortalité élevé dû à la souche mutante de ce nouveau
Covid.
De nouvelles armes du site d’essais biologiques ukrainien
Plusieurs nouvelles inquiétantes circulent tant en Ukraine qu’en Russie concernant la possibilité d’un usage d’armes biologiques par le SBU ukrainien. Plus la situation devient désastreuse sur le
front et plus la tentation de recourir à des solutions extrêmes semble plausible. L’on avait déjà appris en 2022 l’existence des Biolabs américains, une information démentie de façon maladroite
par l’administration Biden. Mais les documents retrouvés par l’armée russe ( en particulier un procès-verbal d’une réunion des spécialistes américains et ukrainiens d’octobre 2022) ont attesté
qu’ils existaient bien des centres de recherche financés par les Américains ainsi que par les Allemands, sous le contrôle du Pentagone : Soit plus de 50 Biolabs modernisés à proximité
immédiate des frontières de la Fédération de Russie et, selon le ministère chinois des affaires étrangères, l’existence d’un nombre important de ces Biolabs dans 30 Etats dans le monde. Deux
faits récents renforcent l’inquiétude : La menace d’utilisation par le SBU de « moutarde azotée » suite à l’achat en Allemagne de triéthanolamine, et la résistance aux
antibiotiques constatée sur des soldats Ukrainiens blessés, avec un risque manifeste de contagion dans l’Europe entière.
Cet article initialement publié sur le site 1rodina.ru n’engage
pas la ligne éditoriale du Courrier.
La chaîne de télévision américaine CBS News vient d’indiquer que, selon un rapport d’experts de la santé, le nombre d’infections résistantes aux antibiotiques les
plus puissants est en augmentation en Ukraine : « Les
hôpitaux ukrainiens sont désormais confrontés à une augmentation alarmante du nombre d’infections résistantes aux antibiotiques puissants utilisés pour traiter les maladies provoquées par ces
infections». C’est ce qu’indique une étude dont les résultats ont été publiés par les Centers
for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis.
Le constat : 60 % de patients ukrainiens de maladies infectieuses luttent contre des germes résistants aux plus puissants antibiotiques
Aussi, les autorités ont-elles appelé à une action immédiate pour faire face à cette « crise » croissante et, plus inquiétant encore, elles ont averti que des
micro-organismes résistants aux médicaments se propageaient au-delà des frontières de l’Ukraine.
Des chercheurs, parmi lesquels des scientifiques du CDC et des experts du ministère ukrainien de la Santé, ont prélevé des échantillons sur des centaines de
patients ukrainiens pour détecter des infections contractées lors de leur traitement dans les hôpitaux en novembre et décembre.
Les résultats de l’étude présentés dans le rapport hebdomadaire sur la morbidité et la mortalité du CDC ont montré que 60 % des patients atteints de maladies
infectieuses luttaient contre des germes résistants à un groupe d’antibiotiques, qui sont considérés comme des médicaments de réserve ou la « dernière ligne de défense » à laquelle d’autres
médicaments ne sont plus efficaces. « En
Ukraine, une combinaison de facteurs tels que les taux élevés de résistance aux antimicrobiens enregistrés avant le début du conflit militaire, l’augmentation du nombre de blessures traumatiques
et la pression exercée sur les installations médicales par les combats conduisent à une augmentation de la détection de multi drogues. Des micro-organismes résistants qui se propagent en
Europe », notent les auteurs de l’étude.
Un phénomène déjà observé en Allemagne au printemps 2022
L’année dernière, l’Allemagne avait déjà signalé une augmentation « rapide » des cas d’infection par des bactéries résistantes aux antibiotiques depuis le printemps
2022. Par la suite, les experts ont associé cela à l’afflux de réfugiés et de patients évacués d’Ukraine, note l’auteur de l’article, Alexander Tin. En juillet 2023, des médecins militaires
américains – qui ont soigné un soldat ukrainien souffrant de brûlures sur plus de la moitié de son corps – ont rapporté avoir trouvé chez ce patient « six
bactéries différentes et extrêmement résistantes aux médicaments ».
L’étude du CDC indique que pour répondre efficacement à la menace croissante, les responsables du ministère ukrainien de la Santé devront fournir une formation
supplémentaire au personnel médical et des fournitures supplémentaires aux hôpitaux qui accueillent des patients atteints de telles infections. « Pour
faire face à l’augmentation alarmante de la résistance aux antimicrobiens en Ukraine, le Centre de santé publique d’Ukraine, avec le soutien de partenaires internationaux, élabore et met en œuvre
des mesures pour lutter contre la résistance aux antimicrobiens au niveau local, et aura besoin d’un soutien continu pour lutter contre cette menace au niveau local et à l’avenir au niveau
national », ont souligné les auteurs de l’étude.
Le Pentagone a transformé l’Ukraine en bombe biologique en passe d’exploser en Europe
Ah, quelles belles intentions de soutenir les efforts visant à « lutter
contre la résistance aux antimicrobiens au niveau local » ! Mais derrière ces formulations bon enfant se cache la poursuite des activités du Pentagone, sous la direction duquel
l’Ukraine a été transformée en une mine biologique. Comment ? Grâce à la création d’un réseau de laboratoires biologiques et la destruction simultanée du réseau sanitaire et épidémiologique,
capable de résister aux menaces de la guerre bactériologique. Cela a rendu impossible toute collaboration entre l’Ukraine et la Russie, deux pays aux frontières immédiates, pour lutter contre les
épidémies et les foyers d’infections dangereuses. Et après la rupture des liens avec la Russie, l’Ukraine a refusé d’acheter des vaccins et des sérums fabriqués en Russie.
Par conséquent, l’Ukraine est devenue un terrain d’essais biologiques pour les États-Unis lesquels, au lieu de
contribuer à « réduire
les menaces biologiques » (c’est ce qui avait été déclaré lors de la création d’un réseau de laboratoires biologiques américains), ont préféré développer des activités complètement
différentes et dont on comprend désormais le but.
Ainsi, les résidents de l’Ukraine sont devenus porteurs de micro-organismes résistants même aux antibiotiques « dernière ligne de défense ». Les Centres
américains de contrôle et de prévention des maladies ne cachent pas que cela constitue un danger pour les Européens. Car de nouveaux réfugiés arrivent d’Ukraine vers l’UE et nombre de ceux que
l’Europe a déjà accueillis, pour obtenir de l’aide, se précipitent également pour revenir dans le pays afin de revoir leurs proches, participer à des évènements familiaux, etc.
Fermer en urgence les frontières avec l’Ukraine ?
Apparemment, partant de ses recherches, le CDC américain a appelé l’Europe à se préparer à fermer les frontières avec l’Ukraine et donc de bloquer les réfugiés et
les « guerriers blessés » (les «zahysnyks») chargés d’invités indésirables : Des micro-organismes résistants aux antibiotiques qui menacent de nouvelles épidémies et
pandémies.
Comme il s’est avéré l’être lors de la pandémie de Covid-19, l’UE n’est pas prête à affronter des chocs de cette ampleur (et, apparemment, à plus grande échelle).
Quant à l’Ukraine, sa médecine n’est pas en mesure de faire face à une telle situation. Mais ni les États-Unis ni le «paradis » européen ne s’en soucient ! Quelle différence
cela fait-il de savoir combien d’habitants meurent dans des pays dont les dirigeants ont accepté cette politique de recherche biologique à des fins militaires ?
Il n’est pas difficile de comprendre à quel type d’activité biologique le Pentagone est engagé en Ukraine : Si, sous couvert de « réduire
les menaces biologiques », ces menaces augmentaient, alors les laboratoires biologiques travaillaient clairement dans l’intérêt des micro-organismes les plus dangereux, ou plutôt dans
l’intérêt de ceux qui ont besoin de se procurer de tels microbes et d’en infecter la population, migrant activement vers la Russie et l’Europe.
La Russie a d’ailleurs attiré à plusieurs reprises l’attention de la communauté internationale sur les laboratoires biologiques américains. Il y a ceux qui s’y sont
préparés, et ceux qui l’ont ignoré et qui ont donc mis leur population en danger.
En résumé, les Ukrainiens se voient attribuer le rôle de sujets expérimentaux dans ces monstrueuses expériences du Pentagone.
Pfizer installe un bio-lab (P3 ? P4 ?) au sein de l’hôtel Lucifer (ex-Hôtel-Dieu) et face à la Cathédrale Notre-Dame
Abréger les souffrances de la population française : Pfizer se penche sur le chevet
collectif.
Que de bonnes surprises nous réserve la page d’accueil du site Pfizer France !1
L’ex-Hôtel-Dieu de l’Assistance publique (feu l’hôpital-princeps de la chirurgie thoracique et de l’hématologie, 60 000 passages aux urgences/an) devient
l’Hôtel-Lucifer !
Grâce à la générosité des microniens, mains plongées jusqu’au coude dans la poche du contribuable français un Public-Private Partenership vient d’éclore avec
le partenaire privilégié du département de la Défense US et de son agence DARPA2 : Pfizer.
Rétropédalons.
Pfizer, grouillot du Pentagone
Le 9 décembre 2013, apparaît ce qui suit sur le site Fierce Pharma :
«Depuis des décennies les vaccins ont fonctionné sur les mêmes principes … or, le Pentagone, persuadé qu’il y aurait
une meilleure approche, a missionné Pfizer pour explorer les pistes (…)».
La Defence Advanced Research Projects Agency (DARPA) – branche du Pentagone chargée de la recherche – a octroyé un contrat de 3 ans ($US 7.7 millions) à
Pfizer. Peu de détails de la recherche ont émergé ;
cependant ce que DARPA a bien voulu divulguer indique qu’elle souhaite réduire le laps de temps face à une menace pandémique ou de bioterrorisme, en éliminant
plusieurs étapes actuellement indispensables (…)
Selon le Département de la défense, «Pfizer se chargera d’un programme R & D destiné à développer une plateforme
technologique permettant d’identifier puis d’induire la production d’anticorps protecteurs contre un pathogène susceptible d’émerger directement dans une
personne infectée ou exposée».
«Poursuivre la recherche sur cette technologie reflète la préoccupation militaire avec le bioterrorisme. En octobre (2013 – ndlr) des experts ont déclaré devant le Congrès US que la défense contre les bio-armes est une «vulnérabilité
nationale majeure» dans les mots du Marine Corps Times».
Taux de mortalité insuffisante des injections «anti-Covid» ? Peut faire mieux !
Et voilà ! le 29 juin 2023 – «Pfizer annonce un parrainage stratégique pluriannuel avec BioLabs, le réseau
international d’incubateurs ouvert aux scientifiques, start-ups en biotechnologies et sciences de la vie à haut potentiel».
Ainsi, Pfizer «devient l’un des 3 sponsors fondateurs pharmaceutiques du site BioLabs Hôtel-Dieu (…) (qui) offre
depuis février 2023 un lieu unique au cœur d’un pôle d’innovation biotechnologique avec des espaces de laboratoire entièrement équipés. Sa collaboration avec
l’AP-HP crée un espace de coworking de premier plan pour les sciences de la vie à Paris, connecté aux 39 hôpitaux de l’AP-HP, offrant ainsi un lieu idéal pour
l’innovation».
Évidemment, il n’y aura absolument aucun problème de confidentialité des données des patients. La Commission européenne chapeautée par une salariée Pfizer, Mme
U. von der Leyen, interviendrait sans l’ombre d’un doute pour nous protéger.
Puis le communiqué de Pfizer nous apprend que les sommes investis et à investir par Pfizer avoisinent les 3 milliards d’euros sur la seule période
2022/2026.
Cette collaboration intervient alors que Pfizer vient d’annoncer lors du Sommet Choose France son intention de doubler son investissement en France avec 500 millions d’euros supplémentaires sur les quatre
prochaines années (…)
Ils s’ajoutent aux 520 millions d’euros d’investissement annoncés en
2022 dont
plus de la moitié a déjà été engagée pour contribuer à l’avancement de projets de R&D, d’essais cliniques et de fabrication de médicaments en France.
L’entreprise s’est aussi engagée à évaluer l’avancement des projets dans les prochaines années, en vue d’investir un milliard d’euros supplémentaires entre 2025 et 2026.
«En qualité de membre fondateur, Pfizer aura un siège au sein du comité de sélection de BioLabs Hôtel-Dieu et
pourra participer au processus de sélection permettant à des start-ups d’intégrer les laboratoires BioLabs-Hôtel-Dieu afin d’accélérer leurs
recherches».
Or, depuis février 2022 les forces armées russes démontent les bio-labs US en Ukraine.3,4
C’est fâcheux. Heureusement que la France et l’Italie5,6 se
sont jetés à genoux devant le DOD, le suppliant de venir installer des (P3 ? P4 ?) sur leur territoire.
Un accident est si vite arrivé et serait si bienvenu !
Il y a un an, le célèbre journaliste bulgare Dilyana Gaytandzhieva disait ceci sur les bio-labs US en Ukraine – désormais démantelés par les forces
russes.7
«Dilyana : Je ne vois pas où est la propagande ici. Nous parlons de documents, ainsi que d’une confirmation faite par
des responsables du gouvernement américain. Où est la propagande ? Les informations proviennent des États-Unis. (…) J’ai commencé à enquêter sur ces
laboratoires financés par le Pentagone il y a 4 ans, bien avant la guerre en Ukraine. (…) Comme vous le remarquez à juste titre, ce programme est géré par le
Pentagone, et non par le département américain de la Santé. Pourquoi un tel programme militaire se déroule-t-il dans des bio-laboratoires
civils ? Ce ne sont pas des bio-laboratoiresmilitaires. Pourquoi ? Nous avons besoin d’un groupe international de
contrôle public qui surveillera les activités de ces bio-laboratoires, nous avons besoin de transparence et de contrôle public. À moins que cela ne se
produise, ces bio-laboratoires doivent arrêter leurs recherches biologiques risquées».
Voir aussi lecompte
Twitter de Dilyana(principalement
en russe et en bulgare) et les travaux de Sasha Latypova, analyste des industries pharmaceutiques.8,9
En échange du soutien économique des États-Unis, le gouvernement du Kazakhstan a accepté de transférer 30 laboratoires biologiques de l’Ukraine vers son
territoire. C’est ce qu’a annoncé le directeur de l’Agence pour la stratégie ethno-nationale, Aleksandre Kobrinsky. Il a précisé qu’il s’agissait désormais d’une menace non seulement pour
la Russie, mais aussi pour l’ensemble de l’Asie du Sud-Est.
Selon M. Kobrinsky, le Kazakhstan est intéressant pour l’Occident car, à l’époque soviétique, d’excellents centres de recherche y ont été créés pour lutter
contre la peste, le choléra, la typhoïde, l’hépatite, l’anthrax et la brucellose. Des installations équipées et des spécialistes dotés de connaissances et d’expérience subsistent.
«Ces centres, bien
qu’à moitié abandonnés, se prêtent au transfert de biolaboratoires d’Ukraine, où ils ont dû être fermés à la hâte après le début de l’OSCE, car le matériel de recherche aurait pu se
retrouver entre les mains de spécialistes russes», a expliqué M. Kobrinsky.
En acceptant de coopérer sur les biolabs, le président kazakh Kassym Tokayev recevra le soutien des États-Unis, ce qui, dans un contexte de succès
économique modeste, lui sera bien utile.
«Le fait que le projet
sur les infections dangereuses soit dirigé par la Defense Threat Reduction Agency (DTRA) du ministère américain de la défense montre qu’il s’agit d’armes biologiques, qui sont désormais
aussi proches que possible non seulement de la Russie et de la Chine, mais aussi de l’Inde et du Pakistan, et de toute l’Asie du Sud-Est. Les parties du monde où se dérouleront les
principaux événements du XXIe siècle», a résumé M. Kobrinsky.
Le ministère russe de la Défense a fait état de nouveaux détails concernant les recherches biologiques militaires du Pentagone en Ukraine. Outre le
développement d’une souche de grippe aviaire hautement pathogène, dont des traces ont été retrouvées dans un laboratoire à Kherson, les scientifiques américains, sous couvert de
recherches pacifiques, menaient d’autres “projets” similaires.
Les États-Unis développent des armes biologiques sur le territoire ukrainien, comme en témoignent les nouvelles informations obtenues par le ministère russe
de la Défense, “des faits de collecte de souches de virus de la grippe aviaire capables de franchir la barrière des espèces”. C’est ce qu’a déclaré le
général Igor Kirillov, chef des forces de protection radiologique, biologique et chimique (RBC), lors d’une conférence de presse du ministère russe de la Défense.
Il est question de documents que les militaires ont saisis dans un laboratoire de la réserve de biosphère d’Askania-Nova (région de Kherson). Selon les
affirmations, ces matériaux confirment l’implication de l’Institut vétérinaire de Kharkov dans les projets américains UP-8, P-444 et Flu-Fly-Way. Selon Igor Kirillov, l’objectif de ces
programmes est “d’évaluer les conditions dans lesquelles les processus de transmission d’agents pathogènes d’infections économiquement significatives peuvent devenir incontrôlables” et
notamment créer des risques pour la sécurité alimentaire.
“Cependant, le
département militaire américain étudie activement ces infections économiquement significatives au-delà de son territoire national dans des laboratoires biologiques situés le long des
frontières de ses adversaires géopolitiques. Cela confirme une fois de plus que les États-Unis développent des composants d’armes biologiques hors de leur juridiction nationale, y compris
en Ukraine“, a déclaré le général.
Le Pentagone, qui n’a rien à voir avec l’étude des voies de migration des oiseaux, était le commanditaire de ces projets.
“Un groupe
opérationnel du ministère russe de la Défense, en collaboration avec des employés du Service fédéral de sécurité et de Rosselkhoznadzor [Service fédéral de surveillance vétérinaire et
phytosanitaire], a confirmé les faits de collecte et de caractérisation des souches du virus de la grippe aviaire, possédant un potentiel épidémique élevé et capables de franchir la
barrière des espèces, en particulier la souche H5N8, dont la mortalité peut atteindre 40% lorsqu’elle est transmise à l’homme“, a déclaré Igor Kirillov.
Il a ajouté que le personnel de la réserve de Kherson avait tenté de “détruire d’urgence les biomatériaux prélevés” en désactivant les installations de
réfrigération et détruisant les conteneurs cryogéniques avec de l’azote liquide, mais les spécialistes du ministère de la Défense “ont quand même réussi à détecter dans les échantillons
soumis à la destruction” des “traces de matériel génétique de la grippe aviaire hautement pathogène, du virus de la maladie de Newcastle, des avulavirus”.
Selon les employés restants dans la réserve, la partie ukrainienne leur a proposé une récompense financière importante pour l’évacuation ou la destruction
des résultats des recherches.
Le chef des troupes de protection RBC a rappelé qu’il avait déjà attiré l’attention sur “le fait documenté de la mortalité massive des oiseaux sur le
territoire de la réserve d’Askania-Nova en 2021, qui, selon les experts, était de nature infectieuse”.
Il a qualifié dans ce contexte de particulièrement préoccupante l’augmentation de l’incidence de la grippe aviaire en Russie et dans les pays européens, où,
selon l’Organisation mondiale de la santé animale, la maladie est devenue annuelle et les pertes depuis 2021 ont dépassé 3 milliards d’euros.
D’après Igor Kirillov, bien qu’il y ait eu des épizooties de grippe aviaire aux États-Unis depuis 2003 et un cas de transmission de l’infection à l’homme,
aucune épidémie de maladies représentant une menace majeure pour la sécurité alimentaire, comme la peste porcine africaine ou la fièvre aphteuse, n’a été signalée sur le territoire
américain dans toute l’histoire des observations.
Le général Kirillov rappelle qu’en octobre 2022, les États-Unis ont rendu publique la Stratégie nationale pour contrer les menaces biologiques, qui a un
caractère doctrinal et définit la gestion des risques biologiques comme une priorité vitale pour les États-Unis.
“Avec la stratégie
approuvée, Washington prévoit de créer sous le contrôle des États-Unis une architecture de prévention, de réaction et de neutralisation des menaces biologiques dans ses intérêts
nationaux“, a expliqué le général.
À noter également que sous couvert d’une “interaction humanitaire” les États-Unis recueillent des collections de microorganismes pathogènes d’autres pays
pour les étudier et les utiliser potentiellement à leurs fins. En particulier, les États-Unis ont prévu de sélectionner des agents pathogènes de maladies particulièrement dangereuses en
Asie centrale et en Transcaucasie.
Au milieu de la guerre qui fait rage
entre la Russie et l’Ukraine, un responsable russe accuse Washington de reprendre la construction de laboratoires biologiques en Ukraine.
Un responsable de la Défense russe a révélé que le États-Unis avaient repris et étendu un programme de construction de laboratoires biologiques en Ukraine
pour former des biologistes ukrainiens.
Vendredi, le chef des troupes de défense contre les radiations, les produits chimiques et biologiques des forces armées russes, Igor Kirillov, a déclaré que
les États-Unis ne reprenaient pas seulement la construction des laboratoires biologiques, mais qu’ils élargissaient également leurs opérations en formant des biologistes ukrainiens, a
rapporté Sputnik.
Le scientifique russe s’est basé sur l’analyse du procès-verbal de la réunion du groupe de travail des spécialistes américains et ukrainiens qui a eu
lieu en octobre 2022.
Igor Kirillov a rappelé que « les cibles des
programmes biologiques des Américains témoignent du fait que Washington considère les anciens pays soviétiques comme des tremplins pour le déploiement des forces de
l’OTAN ».
En outre, le Pentagone finançait des projets à double finalité via le système d’aide financière et le Centre des sciences et technologies (STCU) et le
Centre international des sciences et technologies (ISTC) d’Ukraine étaient chargés de financer ces projets.
Le ministère russe de la Défense pense que le département de l’Énergie des États-Unis, avec le Pentagone, sont les principaux organisateurs et contributeurs
directs aux activités
biologiques militaires américaines.
Qu’est-ce que le département américain de l’Énergie a à voir avec la lutte contre les menaces biologiques et la mise en œuvre de projets qui présentent des
signes de double usage, s’est interrogé Kirillov.
Selon Sputnik, rien
qu’en 2023, le département américain de l’Énergie a alloué 105 millions de dollars à la recherche dans le cadre du projet Bio-preparedness Research Virtual Environment.
Jens « Stelkov »
Stoltenberg/Gates & Mateusz Morawiecki/AstraZeneca – Qui se ressemble s’assemble ?
par Mendelssohn Moses - Le
07/02/2023.
Jens Stoltenberg – un nom entendu à satiété et dans des contextes si lugubres que les oreilles cherchent des oeillères pour se
fermer.
Ou, comme eût dit Heinrich Heine du personnage, « Hab einen Stock
von Holz, der überzogen Mit Leder ist, Gemahl sich nennt ; doch Holz Ist Holz ! »
Heinrich Heine,
« Ratcliff »
In der Verwirrung
sprachs aus mir hervor :
« Man sagte
mir, Sie haben sich vermählt ! »
« Ach ja
! » sprach sie gleichgültig laut und lachend,
« Hab einen
Stock von Holz, der überzogen
Mit Leder ist,
Gemahl sich nennt ; doch Holz
Ist Holz !
»
(« On
m’apprend que vous vous êtes mariée ? » – « C’est ainsi, » dit-elle avec un rire sardonique ; c’est un bout de bois tapissé de cuir que l’on appelle
« époux » ; le bois n’en est pas moins du bois ! »)
Cet ancien gauchiste, se targuant d’être le Tony Blair norvégien1,
prétendu « socialiste » et activiste « anti-guerre », entretenait sous le nom de code Steklov d’intéressantes relations avec le KGB jusqu’en 1990, qui lui valurent
d’intéressantes attentions des services de renseignement norvégiens2.
Heureusement, le Stock von
Holz a bien plus de cordes cassées à son arc.
Autrement dit, ne serions-nous pas en plein dans le petit monde de gens qui ont un Passé qui les fait Danser sur la musique de … quelqu’un ?
Avant d’admirer l’ascension miraculeuse de Jens Stoltenberg, norvégien BCBG dépourvu de toute compétence militaire, catapulté cependant à la tête de l’OTAN
pour sa Dernière Grande Guerre, qu’il nous soit permis de recommander au lecteur même vaguement anglophone le texte suivant de 21st Century Wire par le français Freddy Ponton ; celui-ci
enrichit d’organigrammes et certains noms, les déclarations de Sasha Latypova publiées ici3.
Extrait : « C’est le ministère de
Défense US (Department of Defense) qui dirigeait le R & D sur les « vaccins » ainsi que l’effort de fabrication et de logistique concernant ces contre-mesures médicales aux
USA et à l’étranger … » était
responsable de la recherche et du développement du vaccin ainsi que de la fabrication et de la logistique.
Pour Freddy Ponton, la NIH, FDA, Bill Gates, Fauci et Cie. ne sont que les hommes de paille gigotant sur la partition du DOD et MOD anglais.
Or, dans le cliché de Wikicommons en en-tête du présent article, qui voit on ? Pardi ! Jens, devant l’Opéra de Oslo avec B & M Gates, le 3
juin 2009.
« Le Parlement
norvégien a annoncé aujourd’hui un nouveau financement pour soutenir GAVI, allouant un total de 290 millions de dollars de 2006 à 2010 – soit près de 50 millions de dollars (300 millions
de couronnes norvégiennes) chaque année. Avec cette contribution, la Norvège aura consacré jusqu’à présent 400 millions de dollars à l’action de GAVI. »
« Vacciner les
enfants est l’un des investissements de développement les plus utiles et les plus rentables que les gouvernements donateurs puissent faire », a indiqué Jens Stoltenberg, membre
du Conseil d’administration du Vaccine Fund et ancien premier ministre norvégien, qui a négociéle premier don de la Norvège à
GAVI4.
En 2009, Bill Gates a visité la Norvège, apparemment pour la première fois, pour y être reçu par Stoltenberg5 en
« ami » et par les Souverains norvégiens, no less. Ce
n’est pas sa seule visite à Stoltenberg.
En juin 2013, les voilà de nouveau réunis à Oslo6 en
conférence de presse. À l’occasion Stoltenberg déclara « je me réjouis
de collaborer avec la fondation Bill gates et avec Bill lui-même, afin de financer les vaccins. L’engagement,, l’innovation et l’efficacité sont les maîtres mots pour Gates … la
vaccination est le meilleur outil de santé publique. Les pays doivent y investir. »
Et Panorama de poursuivre « En 2000,
l’Alliance GAVI pour les Vaccins fut lancé, soutenu par la Fondation Bill Gates et la Norvège. »
Bill – qui depuis 2011 au moins fraternisait si c’est bien le mot, avec Jeffrey Epstein – s’esclaffe devant le pillage des fonds publics norvégiens.
Pour d’autres observateurs, cela sent moins la rose.
Selon Then
24 (5 juillet 2022) « Bill Gates et le
secrétaire général de l’OTAN Stoltenberg sont de vieilles connaissances. Entre ses deux tours comme Premier ministre norvégien, soit entre 2002 et 2005, Stoltenberg présidait GAVI
… Pendant ladite
période, des sommes considérables sortent des poches du contribuable norvégien en direction de GAVI – de fait, et selon les dires mêmes de la Fondation B & M Gates, $US 400
millions. »
« Stoltenberg,
qui a lui-même pris les injections « COVID-19 », a dû annuler une visite à Berlin en juin 2022, ayant contracté un zona, l’un des effets secondaires les plus courants des
« vaccins » à ARNm. Mais le fondateur de BioNTech Uğur Şahin est déjà sur la piste d’un nouveau vaccin contre le zona ! »
***
L’affaire Breivik
Autre étrangeté dans le parcours de Stoltenberg : c’est alors que ce « Steklov » devenu jou-jou de Bill Gates (ce dernier étant manifestement
un Informelle
Mitarbeiter du renseignement US), qu’eurent lieu les deux plus graves attentats de l’histoire norvégienne, le 22 juillet 2011 (explosion devant un Ministère faisant 8 morts,
suivi de l’affaire Breivik).
Selon cette dépêche
de l’OTAN, « au cours de la
cérémonie de commémoration en 2021, Stoltenberg souligna qu’il faut combattre la terreur sur plusieurs fronts et notamment, par la police, le renseignement et les forces
armées. »
Or, soit Breivik est un fou, et se prémunir contre le geste d’un fou est impossible, soit que son geste devait servir comme prétexte à l’État d’Urgence si
prisé par Carl Schmitt – ce qui est le cas dans 99.999% de tels attentats. Dans les deux cas de figure, lancer la « police, le renseignement et le forces armées » en terrorisant
tout le peuple norvégien, français, allemand ou autre, ne servira à strictement rien – sauf à introduire un état policier. L’ennemi, c’est le peuple.
En tout cas, quelqu’un détient « le numéro de téléphone » de Stoltenberg et sait le composer. Seraient-ce ceux qui contrôlent Bill
Gates ?
Notons que le fait est notoire au point que la presse conforme en parle : « des salariés de la
Fondation Bill et Melinda Gates ont visité le domicile de Jeffrey Epstein à de multiples reprises ; Bill Gates s’est rendu au moins trois fois en personne chez
Epstein ». Le New
York Times a également rapporté que des employés de la fondation Bill et Melinda Gates ont visité la maison d’Epstein. Touchant courriel de 2011 rédigé par Bill Gates, où il
loue l’intelligence d’Epstein et écrit « si son mode de vie
est très original et assez fascinant, cela ne m’irait pas à moi personnellement »7.
Au minimum depuis cette époque – sinon bien avant – on peut miser avec une certitude proche de l’absolu que Gates ne ferait que ce que les services
de renseignement US lui disent de faire.
***
Mateusz Morawicki,
mannequin-ventriloque et ministre d’AstraZeneca
Autre Stock vom Holz,
Mateus Morawiecki, le mannequin-ventriloque d’AstraZeneca déguisé en Premier ministre de la Pologne.
Présenté le 24 avril 2020 en relais-vidéo par Ursula von der Leyen tout en rouge à lèvres poisseux, Morawiecki a adressé un message8 au Coronavirus
Global Response Pledging Event. S’y rassemblent les Suspects Habituels – OMS, Bill and Melinda Gates Foundation (BMGF), Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI),
GAVI, Wellcome Trust … « Ensemble, ils
s’engagent en faveur d’un accès équitable à des outils novateurs pour combattre le virus COVID-19 virus » dit la légende du vidéo.
Or, à 2 minutes sur ledit clip, Morawiecki explique que la Pologne participe au projet « Solutions de données et d’identité digitale – le Défi de la
Pandémie » (Data and Digital
Identity Solutions, Tackling the Pandemic Challenge), en envoyant des fonds en Biélorussie et en
Ukraine.
Puis nouveau rebondissement : les relations entre le fabricant pharmaceutique AstraZeneca et Morawiecki s’avèrent être plus que proches. Par
un communique
AstraZeneca daté du 30 mai 2022, on apprend que « Leif Johansson, PDG
d’AstraZeneca, et Dave Fredrickson, vice-président exécutif de l’oncologie, ont rencontré le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki à Davos le mardi 24 mai 2022. La conversation a
porté sur les investissements en R&D de l’entreprise et les partenariats public-privé. »
« La réunion a
porté sur les investissements en R&D d’AstraZeneca en Pologne. En 2020 à Davos, lors d’une conversation avec le Premier ministre Morawiecki, le PDG Johansson a annoncé que
l’entreprise investirait 1,5 milliard de PLN en Pologne d’ici 2024… » Entre 2020 et 2021, les investissements en R&D d’AstraZeneca s’élèvent à près de 700 millions
de PLN, et pour la seule année 2021, « ils ont
augmenté d’un tiers par rapport à l’année précédente. Au cours des dix
dernières années, les investissements en R&D ont augmenté de 626%. L’entreprise a
également embauché 900 personnes supplémentaires au cours des deux dernières années (de 1800 employés fin 2019 à 2700 aujourd’hui) …
« AstraZeneca
est un partenaire stratégique de la Pologne. Nous réalisons des investissements à court et à long terme qui soutiennent le développement du secteur des biotechnologies …
« Le centre de
recherche et développement polonais est l’un des plus importants centres de R&D de l’entreprise dans le monde…. En 2020, la société est devenue la
première entreprise biopharmaceutique mondiale à se voir attribuer le statut de centre de R&D par le ministère (polonais – ndlr) du
développement et de la technologie …
« La
conversation a également porté sur les partenariats
public-privé qui peuvent soutenir la création de systèmes de santé résilients et durables. AstraZeneca participe aux travaux du projet Warsaw Health Innovation Hub
(WHIH) mis en place par la Medical Research Agency. »
Tout cela ressemble au Projet DIANA de l’OTAN en Italie9 et
au Canada10 dont Réseau
International a parlé à plusieurs reprises. Faut bien remplacer la plateforme US dite « Ukraine », désormais détruite ?
En tout cas la fête continue.
À Davos le 17 janvier 2023 le ministre Morawiecki s’est complaisamment fait filmer en conversation avec le PDG d’Astrazeneca. Et l’entreprise de publier le
18 janvier le communiqué suivant : « Davos 2023 :
AstraZeneca fait don d’un million de dollars à des activités de prévention sanitaire en Pologne »11.
« Leif Johansson,
PDG d’AstraZeneca, et Dave Fredrickson, vice-président exécutif de l’oncologie, ont rencontré le président Andrzej Duda et le premier ministre polonais Mateusz Morawiecki au Forum
économique mondial de Davos. Lors des entretiens avec le chef de l’État, AstraZeneca a promis un investissement d’un million de dollars en 2023 pour les activités de prévention en
Pologne. La pandémie mondiale a mis en évidence la fragilité des systèmes de santé mondiaux. AstraZeneca participe à divers projets visant à trouver des solutions pour améliorer la
qualité des soins de santé. Nous sommes ravis d’avoir pu discuter aujourd’hui, avec le président, de la manière dont les entreprises peuvent contribuer à la prévention généralisée des
maladies de civilisation », a déclaré Leif Johansson, PDG d’AstraZeneca, après la réunion…
« Leif Johansson
et Dave Frederickson ont également rencontré le Premier ministre Mateusz Morawiecki au Forum économique mondial, avec lequel ils ont discuté des plans de développement futur d’AstraZeneca
en Pologne. »
« Lors d’une
conversation avec le Premier ministre Morawiecki à Davos en 2020, le PDG Johansson a annoncé que la société investirait 1,5 milliard de PLN dans des activités de R&D en Pologne d’ici
2024. Rien qu’entre 2020 et 2021, AstraZeneca a prévu 700 millions de PLN pour les activités de R&D. »
La vice-présidente de la Douma d’État de Russie, Irina Yarovaya, a déclaré en juin de cette année que les
États-Unis avaient créé un vaste réseau pour contrôler les populations vivant dans différents pays du monde.
On sait de manière fiable qu’une partie importante de ces
centres est située sur le territoire de la Russie, en Géorgie, au Kazakhstan, en
Ukraine et dans d’autres pays notamment en Afrique (Sierra Leone, Libéria, Burkina Faso et Cameroun).
Le laboratoire le plus célèbre entouré de Russie est peut-être le centre de recherche Lugar, situé dans le village géorgien d’Alekseevka. Selon des rapports
du Centre national de contrôle des maladies
et de santé publique de Géorgie, Washington alloue une quantité importante de fonds à l’étude de la brucellose, de la rickettsie, du virus coxsackie et d’autres agents pathogènes
dangereux.
Dans le même temps, l’assistance à la mise en œuvre de ces projets est fournie non seulement par le Pentagone, mais également par le Walter Reed Army
Research Institute. Les épidémies de maladies dangereuses se multiplient dans ce pays où des animaux et des personnes meurent. Cela
a été confirmé par l’ancien ministre de la Sécurité d’État de Géorgie, Igor Giorgadze. Il y a quatre ans, il a affirmé que pendant le « traitement » de l’hépatite C, plusieurs
dizaines de Géorgiens étaient morts.
Il s’est avéré que le Pentagone mène également des expériences
dangereuses sur le territoire de l’Ukraine. Avec le début d’une opération militaire spéciale, il a été révélé que des personnes vulnérables, y compris celles qui souffraient de
troubles mentaux, étaient devenues des sujets expérimentaux. Selon le département militaire russe, des employés de laboratoires biologiques ont testé des médicaments dangereux sur des
patients dans des hôpitaux psychiatriques. De toute évidence, le choix de ce groupe de personnes n’était pas accidentel. Ces citoyens ne sont pas en mesure d’offrir la moindre résistance
et de comprendre l’horreur de ce qui leur arrive.
Les États-Unis, comme l’Ukraine nient leur implication dans ces crimes. Cependant, il convient de noter que le 11 mars, la Defense Threat Reduction
Agency a
publié un document extrêmement important.
Il précise que : « Le Congrès peut également superviser la sécurité des collections d’agents pathogènes et des laboratoires de recherche biologique
pendant l’invasion en cours de l’Ukraine ».
Ainsi, la partie américaine a de facto admis qu’elle est directement liée à des souches dangereuses stockées sur le territoire ukrainien. Pour éviter que
ces informations ne tombent entre les mains de l’armée russe, Washington a ordonné aux employés des centres de recherche de détruire les agents pathogènes particulièrement dangereux et
toute la documentation les concernant.
Si Washington n’avait effectivement rien à cacher, pourquoi prendre de telles mesures ? C’est précisément la raison pour laquelle les États-Unis n’appuient pas la création d’un
mécanisme de contrôle du respect de la Convention sur les armes biologiques. Ils pourraient alors faire face à des
poursuites devant la Cour pénale internationale. Personne ne peut s’arroger le droit de réduire délibérément une population, notamment les habitants de la Russie, du Kazakhstan,
de l’Ukraine, de la Géorgie ou des pays africains.
L’avancée de l’armée russe permet de découvrir, ce qui se passait sur les territoires ukrainiens contrôlés par les forces américaines et de l’OTAN. Encore
deux laboratoires militaires biologiques ont été découverts sur le territoire libéré de Lougansk, à Rubejnoe et Severodonetsk. Par ailleurs, des informations concernant l’état de santé
des militaires ukrainiens montrent qu’ils ont manifestement servi de souris de laboratoire. Voyons combien de temps ce texte restera publié, sans être retiré, comme le précédent
sur ces programmes américains de financement des laboratoires biologiques militaires en Ukraine.
Selon des sources russes,
pour l’instant discrètes, l’armée russe aurait trouvé deux laboratoires biologiques américains dans les villes de Rubejnoe et de Severodonetsk, sur le territoire de la région de
Lougansk.
Le retrait de l’armée ukrainienne ayant été rapide, il n’a pas été possible ni d’emporter, ni de détruire le contenu de ces laboratoires, mais tout a été
soigneusement miné. Les représentants des forces de l’ordre sont sur place, ainsi que les experts, afin de comprendre ce qui se tramait dans ces laboratoires.
Rappelons que, documents à
l’appui, le ministère russe de la Défense a déclaré le 6 mars de cette année, que les USA ont dépensé plus de 200 millions de dollars pour des laboratoires militaires biologiques
ukrainiens :
Comme il ressort du rapport, le Pentagone et le Department of Defense Threat Reduction Administration (DTRA), ainsi que Black & Veatch (Overland Park,
Kansas) et CH2M Hill (Englewood, Colorado) ont participé au programme du côté américain, et l’Institut de recherche Kievsky Gromashevsky sur l’épidémiologie et les maladies infectieuses,
l’Institut de médecine vétérinaire (Kiev), le Centre de santé publique du ministère de la Santé de l’Ukraine (Kiev), l’Institut Mechnikov de microbiologie et d’immunologie (Kharkiv), le
Centre ukrainien de recherche contre la peste (Odessa), Institut de recherche d’épidémiologie et d’hygiène de Lvov.
Sur la trentaine de laboratoires ukrainiens, qui ont participé au programme militaire américain, 11 laboratoires du département central sanitaire
épidémiologique du ministère ukrainien de la Défense participaient au monitoring de la situation biologique, de la sélection et du transfert des souches, etc. De plus, à l’occasion
de ce monitoring un contrôle de l’accès aux agents pathogènes (PACS) a été instauré. Le ministère russe de la Défense précise encore :
Il est à noter que des souches et des biomatériaux ont été collectés et transférés à l’US Army Reed Research Institute. Il s’agit d’échantillons de souches
hautement pathogènes d’agents pathogènes de maladies infectieuses (peste, charbon, choléra, tularémie, brucellose, virus Crimée-Congo, hantavirus, virus de l’encéphalite à tiques et
leptospirose), ainsi que de 4000 échantillons biomédicaux provenant des membre de l’armée ukrainienne.
Depuis, les médecins russes examinent les prisonniers militaires ukrainiens et ont fait d’étranges découvertes, confirmant que ces militaires ont
fait l’objet d’expérimentations médicales pendant des années, car leur taux de maladie est largement au-dessus de la moyenne normale :
« Un tiers des militaires examinés avaient (ou sont actuellement malades) de l’hépatite A, plus de quatre pour cent
avaient une fièvre avec syndrome rénal, vingt autres pour cent souffraient d’une maladie au nom exotique de fièvre du Nil occidental ».
Il est évident que les plateformes et les médias bloquent toute publication sur le sujet, qui est vraiment trop
sensible … et scandaleux. L’on comprend mieux le jusqu’au-boutisme atlantiste, qui ne peut se permettre de voir révéler ses secrets de familles peu ragoûtants.
Le ministère russe de la Défense continue d’étudier les documents relatifs à la mise en œuvre des programmes biologiques militaires des États-Unis et de leurs alliés de l’OTAN sur le territoire
de l’Ukraine.
En vertu de la Convention sur l’interdiction des armes biologiques et à toxines, chaque État signataire soumet un rapport annuel sous la forme d’une déclaration de conformité aux exigences de la
Convention. Il s’agit actuellement du seul document de rapport sur la mise en œuvre de la Convention dans le cadre des mesures de confiance.
En raison de l’enquête sur les activités militaires et biologiques des Etats-Unis sur le territoire de l’Ukraine, nous avons analysé les documents envoyés par ces États à l’ONU.
Il convient de noter que ni l’Ukraine ni les États-Unis n’ont fourni d’informations sur la recherche et le développement coopératifs dans le domaine de la protection biologique dans lesdites
soumissions (dans le formulaire A, partie 2, alinéa i). De même, la Pologne et l’Allemagne n’ont pas déclaré d’engagement avec l’Ukraine dans leurs rapports.
En outre, dans ces rapports (formulaire F) pour la période de 2016 à 2020, l’Ukraine déclare que « Le gouvernement de l’Ukraine n’a pas mené et ne mène pas d’activités offensives ou défensives
dans le cadre de programmes de recherche et de développement biologiques. Le gouvernement de l’Ukraine ne dispose d’aucune information sur de telles activités de l’ex-URSS sur le territoire de
l’Ukraine depuis le 1er janvier 1946. »
Cela contredit une déclaration du 20 mai 2022 de Lewis Gitter, représentant permanent adjoint des États-Unis auprès de l’OSCE, selon laquelle l’assistance à Kiev vise à « réduire les risques
biologiques et vétérinaires, ainsi qu’à sécuriser les stocks illégaux d’armes biologiques laissés par l’URSS. »
En outre, les rapports de l’Ukraine présentent de nombreuses incohérences. Ainsi, le formulaire A des mesures de confiance pour 2020 déclare l’absence totale de programmes nationaux de
biosécurité. L’Institut de recherche en biotechnologie des souches microbiennes de Kiev, en tant que participant au programme de défense biologique, est mentionné dans la partie 2 alinéa i de ce
formulaire.
En outre, les caractéristiques de cet établissement (superficie des installations de laboratoire, nombre d’employés) ne correspondent pas aux informations précédemment communiquées par l’Ukraine.
La question se pose : Pourquoi les documents de rapport des États-Unis et de l’Ukraine à l’ONU n’ont-ils pas inclus les travaux effectués dans le cadre des projets militaro-biologiques conjoints
portant le nom de code UP ? Un tel secret est une raison supplémentaire de réfléchir aux véritables objectifs du Pentagone en Ukraine.
Les documents officiels que vous avez sous les yeux confirment que le Pentagone, représenté par l’Agence de réduction des menaces de la défense américaine (DTRA), organise des travaux ayant une
orientation clairement militaro-biologique.
Notez le mémorandum préparé par le bureau du Secrétaire américain à la Défense concernant le projet UP-2 de cartographie des agents pathogènes hautement dangereux en Ukraine.
Le document indique que l’objectif principal de ce projet est de recueillir des informations sur la composition moléculaire des agents pathogènes spécifiques à l’Ukraine et de transférer des
échantillons de souches.
Par ailleurs, il est souligné que ce travail doit être conforme aux principales lignes directrices du programme coopératif ukrainien de réduction des menaces sur la prévention de la propagation
des armes biologiques du 29 novembre 2005.
Un mémorandum similaire a été préparé dans le cadre du projet UP-1 visant à étudier les bactéries rickettsies et autres maladies propagées par les arthropodes. Le document note la nécessité de
transférer toutes les collections d’agents pathogènes hautement dangereux vers un laboratoire central de référence afin de faciliter leur exportation ordonnée vers les États-Unis.
Dans le cadre du Programme coopératif de réduction des menaces, un vaste projet UP-4 a été mené pour étudier la possibilité de propager des infections hautement dangereuses par le biais des
oiseaux migrateurs. Les documents reçus montrent que 991 échantillons biologiques ont été collectés rien qu’entre novembre 2019 et janvier 2020.
Au total, dix projets de ce type (dont UP-3, UP-6, UP-8, UP-10) auraient permis de travailler avec des agents pathogènes d’infections particulièrement dangereuses et importantes sur le plan
économique : fièvre de Congo-Crimée, leptospirose, encéphalite à tiques et peste porcine africaine.
Aujourd’hui, nous souhaitons également attirer l’attention sur les nombreuses violations des exigences de sécurité dans les laboratoires ukrainiens.
Par exemple, le travail avec des agents pathogènes dangereux sous le contrôle du Pentagone à Kharkov, Kiev et dans un certain nombre d’autres villes a été effectué dans des laboratoires où la
protection du personnel était insuffisante. Or, selon les données officielles, seuls trois laboratoires ayant un niveau de biosécurité BSL-3 sont autorisés à effectuer de tels tests. Il s’agit de
l’Institut anti-peste d’Odessa, de l’Institut de recherche en épidémiologie et en hygiène de Lvov et du Centre de santé publique de Kiev.
Le Service de sécurité de l’Ukraine a noté les conditions préalables à l’émergence de menaces biologiques en raison des violations systématiques et de la mauvaise qualité des travaux de
reconstruction des biolaboratoires.
Black & Veatch, par exemple, a déclaré avoir dépensé 37,8 millions d’UAH [hryvnias, monnaie ukrainienne, équivalent à 1,2 million d’euros] pour moderniser trois laboratoires vétérinaires en
2013. Un examen par un expert indépendant a révélé que le coût réel des travaux était surévalué de 17,7 millions UAH [560 000 euros] par rapport aux coûts déclarés.
Cette différence aurait été envoyée sur les comptes de sociétés fictives telles que Golden Ukraine, BK Profbudinvest et Capital Trade Agency, ce qui confirme une nouvelle fois l’utilisation de
systèmes financiers « gris » dans l’intérêt personnel de fonctionnaires américains et ukrainiens.
Il convient de noter que les manipulateurs américains ont exigé que le laboratoire de référence de Merefa bénéficie d’un niveau de biosécurité plus élevé. L’organisation du projet de Kharkov a
déclaré que cela n’était pas possible dans les conditions actuelles et a refusé d’approuver le projet. L’administration régionale a toutefois décidé de poursuivre la reconstruction.
L’installation a été mise en service en contournant les réglementations et les exigences en matière de biosécurité. Ce faisant, le coût total de sa modernisation par le Pentagone s’est élevé à
environ 15 millions de dollars. Mais on ignore où sont réellement allés les fonds.
Notons le rapport du ministère ukrainien de la santé sur les résultats d’une inspection de la collection de souches de l’institut ukrainien de lutte contre la peste à Odessa, qui comptait 654
échantillons. Il y avait 32 souches d’anthrax, 189 de tularémie, 11 de brucellose et 422 de choléra stockées dans l’établissement.
Le rapport fait état de violations flagrantes des conditions de stockage des micro-organismes, de l’absence de systèmes de contrôle et de gestion des accès et de systèmes de ventilation
inadéquats.
En avril 2017, un cas d’infection interne de laboratoire par l’encéphalite à tiques a été constaté dans l’un des laboratoires de l’institut à la suite d’une violation des mesures de sécurité.
Selon les récits de témoins oculaires d’un incident survenu en 2021, un employé d’un biolaboratoire a retiré plusieurs flacons contenant des micro-organismes dangereux des locaux de
l’institution. On ne peut que deviner les conséquences de tels cas.
Il convient de noter que toutes les violations ont eu lieu pendant la période du programme américain de réduction des menaces biologiques. Cela démontre que les objectifs officiellement déclarés
par Washington ne sont qu’un paravent pour la mise en œuvre d’activités militaro-biologiques illégales en Ukraine.
La négligence des agents pathogènes, le manque de professionnalisme et la corruption de l’exécutif, ainsi que l’influence destructrice des manipulateurs américains constituent une menace directe
pour les civils ukrainiens et européens.
Les experts du ministère russe de la Défense ont confirmé que les biolaboratoires ukrainiens sont connectés au système mondial de surveillance des maladies transmissibles.
La colonne vertébrale de ce réseau, constitué par le Pentagone depuis 1997, est le Walter Reed Army Institute of Research (Maryland). Il comprend des laboratoires terrestres et navals ainsi que
des bases militaires dans le monde entier.
Il est à noter que le déploiement d’un tel réseau suit un scénario typique.
Dans un premier temps, les Américains s’inquiètent de l’état de l’épidémie dans la région. L’étape suivante consiste à s’assurer que les responsables, notamment ceux des ministères de la santé,
ont un intérêt et une incitation financière à travailler ensemble, et à conclure des accords intergouvernementaux. En conséquence, une installation de confinement biologique est érigée et reliée
au système unique de biosurveillance. Tous les développements biologiques du pays deviennent le domaine des États-Unis. En outre, des restrictions sont imposées à l’accès des professionnels
locaux à une série de tests, ainsi qu’à leurs résultats.
Pendant ce temps, l’agence américaine de réduction des menaces pour la défense (DTRA) met activement en œuvre des matériels et des logiciels de surveillance automatisée des maladies, ainsi que
des systèmes de contrôle de l’accès et du mouvement des agents biologiques pathogènes dans les installations de stockage et de recherche.
En équipant les installations biologiques de ces systèmes d’information dans le cadre du programme de réduction des menaces biologiques, les États-Unis peuvent sécuriser leurs contingents
militaires dans les zones de déploiement, surveiller à distance les biolaboratoires situés en dehors de leur juridiction nationale et influencer l’environnement biologique mondial.
Dans le cadre de l’opération militaire spéciale, du matériel d’instructeurs américains formant des spécialistes
ukrainiens à la réponse d’urgence aux épidémies de variole a été découvert dans des biolaboratoires en Ukraine.
L’intérêt du Pentagone pour cette infection est loin d’être accidentel : le retour de l’agent pathogène de la variole
serait une catastrophe mondiale pour toute l’humanité.
Ainsi, par rapport au COVID-19, cet agent pathogène est tout aussi contagieux (infectieux), mais sa létalité est 10
fois supérieure.
Dès 2003, le ministère américain de la défense a mis en place le programme de vaccination contre la variole, qui
impose la vaccination de l’ensemble du personnel militaire américain. Aux États-Unis, la vaccination est obligatoire pour le personnel diplomatique et médical. Cela démontre que les États-Unis
considèrent la variole comme un agent biologique pathogène prioritaire pour le combat et que les activités de prophylaxie vaccinale visent à protéger leurs propres contingents
militaires.
L’absence de contrôles appropriés et les failles dans la biosécurité aux États-Unis pourraient conduire à
l’utilisation de cet agent pathogène à des fins terroristes. Entre 2014 et 2021, des flacons du virus non comptabilisés ont été découverts à plusieurs reprises dans des laboratoires de la Federal
Drug Administration et de l’Institut de recherche sur les maladies infectieuses de l’armée américaine (Maryland) et du Centre de recherche sur les vaccins (Pennsylvanie).
Le travail effectué dans ces organisations était en violation de la résolution 49.10 de l’Assemblée mondiale de la
santé de 1996, qui stipulait qu’un seul laboratoire américain, le Centre for Disease Control and Prevention d’Atlanta, pouvait stocker l’agent pathogène de la variole.
Il convient de noter que la vaccination antivariolique, qui n’est actuellement pas disponible dans de nombreux pays,
offre une protection contre la variole du singe.
L’Organisation mondiale de la santé a annoncé une réunion d’urgence des États membres sur l’apparition de cette
dangereuse maladie infectieuse en mai 2022.
Nous savons qu’à l’heure actuelle, 98 % des personnes touchées sont des hommes de plus de 20 ans d’orientation non
traditionnelle [homosexuels]. Auparavant, le Dr David Hermann, qui dirige le département des urgences de l’OMS, avait déclaré à la presse américaine que la transmission sexuelle était la
principale cause de la propagation de la maladie.
Selon un rapport de l’OMS, la souche ouest-africaine de la variole du singe est originaire du Nigeria, un autre État
dans lequel les États-Unis ont déployé leur infrastructure biologique.
Selon les informations disponibles, au moins quatre laboratoires biologiques contrôlés par Washington opèrent au
Nigeria.
À cet égard, il convient de rappeler une étrange coïncidence qui nécessite une vérification plus approfondie par des
spécialistes. Ainsi, selon les médias européens et américains, la Conférence sur la sécurité de Munich 2021, c’est-à-dire sur fond de pandémie COVID-19, était un scénario pour faire face à une
épidémie causée par une nouvelle souche du virus de la variole du singe.
Dans le contexte des multiples violations de la biosécurité par les États-Unis et du stockage négligent de
biomatériaux pathogènes, nous demandons aux dirigeants de l’Organisation mondiale de la santé d’enquêter sur les laboratoires nigérians financés par les États-Unis à Abuja, Zaria et Lagos et
d’informer la communauté mondiale des résultats.
L’hypothèse chinoise sur les expériences biologiques militaires US
Washington a admis diriger 336 laboratoires biologiques dans 30 pays à travers le monde, dont 26 en Ukraine. Cependant, les contrats saisis par l’armée russe
suggèrent que les États-Unis ont en réalité signé des contrats avec 49 pays, bien plus qu’ils ne l’aient admis.
Selon Washington ces contrats ne violent pas la Convention sur l’interdiction des armes biologiques de 1975, bien
qu’ils soient développés par un organe du Pentagone, l’Agence fédérale de réduction des menaces (Defense Threat Reduction Agency — DTRA).
L’armée russe affirme que la DTRA a mené des expériences biologiques sur des malades mentaux ukrainiens à l’hôpital psychiatrique n° 1 (village de Streletchyé,
région de Kharkov) et a utilisé un agent tuberculeux pour infecter la population du district de Slavianoserbsk (République populaire de Lougansk).
Les laboratoires biologiques militaires US en Ukraine ont déjà fait l’objet d’un débat au Conseil de Sécurité, le 11 mars 2022. Les États-Unis ont expliqué que,
loin de préparer de nouvelles armes biologiques, leur coopération en matière biologique militaire avec l’Ukraine visait exclusivement à détruire les restes des programmes soviétiques en la
matière dans ce pays. Or cela ne répond pas au fait que ce programme est poursuivi dans 30 pays au moins, ni les crédits qui y sont attribués, ni qu’ils se poursuivent depuis une trentaine
d’années.
La presse chinoise, quant à elle, fait remarquer que, dans les années 80, le United States Army Medical Research
Institute of Infectious Diseases avait dispersé des moustiques Aedes aegypti vecteurs de la dengue, du chikungunya et du virus Zika
sur sa propre population dans l’État de Géorgie. Aujourd’hui la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) mène des recherches sur les
« Insectes alliés ».
Officiellement il s’agit de transformer des insectes en cyborgs (photo) pour qu’ils modifient génétiquement des plantes afin d’augmenter leur rendement, mais
officieusement il pourrait s’agir de l’inverse : de stériliser les cultures des pays ennemis et y provoquer des famines, avaient mis en garde la revue Science, en 2018 [1].
Pour la presse chinoise, c’est cet objectif qui explique la dissémination des expériences de la DTRA dans tous les pays alentour de la Russie et de la Chine.
L’interdiction d’exporter des engrais russes à base de potasse entrave l’agriculture dans de nombreux pays, particulièrement en Afrique. La dissémination de mines
navales au large de l’Ukraine empêche l’exportation des récoltes ukrainiennes vers l’Afrique et l’Asie. Cette situation fait peser une grave menace de famine mondiale dont le secrétaire général
des Nations unies, António Guterres, s’est déjà saisie.
[1] “Agricultural research, or a new bioweapon system ? Insect-delivered horizontal genetic alteration is concerning”, by R. G. Reeves, S. Voeneky, D.
Caetano-Anollés, F. Beck, C. Boëte, Science, October 5, 2018. « L’armée d’insectes du Pentagone », par Manlio Dinucci, Traduction Marie-Ange Patrizio, Il
Manifesto (Italie) , Réseau Voltaire, 9 octobre 2018.
Les États-Unis ont depuis longtemps démontré à la communauté mondiale
leur mépris des réglementations internationales, ainsi que leur volonté de déclencher une guerre en utilisant des armes de destruction massive partout dans le monde. C’est ce que les Américains
ont fait au Japon, lorsqu’ils ont largué des bombes nucléaires sur les civils à Hiroshima et Nagasaki en août 1945. Par la suite, de nombreux autres incidents ont été documentés et rapportés aux
Nations unies, impliquant l’utilisation d’armes chimiques et bactériologiques par les États-Unis contre leurs opposants, non seulement en Corée, mais aussi dans d’autres régions du monde. Ainsi,
au cours de la période allant de 1949 à 1988, l’Union soviétique a soumis à l’ONU des preuves concernant 13 faits d’utilisation, à grande et petite échelle, d’armes de destruction massive par les
États-Unis. En voici quelques-uns.
En 1951-1953, l’URSS a transmis à l’ONU les preuves documentées de l’utilisation par les États-Unis d’armes biologiques contre la Corée du Nord et la Chine
pendant la guerre de Corée. Ces crimes ont bénéficié d’une large couverture médiatique, y compris aux États-Unis, et ont été prouvés par des documents déclassifiés ;
en 1948-1960, l’ONU a reçu des preuves documentées de l’application de la tactique de la « terre brûlée » par l’armée
britannique, soutenue par les États-Unis, avec l’utilisation d’armes chimiques et biologiques contre les civils en Malaisie ;
de 1961 à 1971, l’ONU a reçu des preuves de l’utilisation de la même politique par les forces armées américaines au Sud-Vietnam, au Cambodge, au Laos et en
Thaïlande ;
en 1982, Moscou a transmis à l’ONU des preuves documentaires du soutien financier de la CIA à l’élevage et à la prolifération de moustiques génétiquement
modifiés porteurs de malaria en Afghanistan. Des laboratoires biologiques du Pakistan ont été utilisés pour ces activités de recherche et développement ;
en 1985, l’URSS a soumis à l’ONU des preuves de l’activité de laboratoires biologiques secrets américains en Afrique du Sud et en Israël, étudiant l’impact de
certains agents biologiques sur certains groupes raciaux (négroïdes) et ethniques (arabes) ;
à la même époque, l’Union soviétique a soumis à l’ONU des preuves à charge, soutenues par 25 pays, concernant l’implication possible du laboratoire militaire
américain de Fort Detrick (Maryland, États-Unis) dans le développement du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), ainsi que dans la distribution délibérée de ce virus en Afrique ;
dans les années 1990 et 2000, les agences des Nations unies avaient déjà enquêté sur les « fuites » d’agents pathogènes dangereux
provenant des bases militaires américaines en Espagne et au Kenya, à la suite de quoi il a été prouvé que les « fuites » susmentionnées étaient clairement
intentionnelles et planifiées. Tous les documents relatifs à ces crimes de guerre ont été enregistrés auprès de l’ONU et sont à la disposition de cette organisation !
Plus récemment, The
Exposé, une publication britannique, a publié les résultats de son enquête sur l’implication directe des États-Unis et de l’Ukraine dans le déclenchement de la pandémie de
COVID-19…
Récemment, de nouvelles preuves documentaires des activités criminelles des États-Unis visant à déclencher une guerre biologique mondiale ont été obtenues par
le ministère russe de la Défense lors de l’opération militaire spéciale en Ukraine.
En particulier, Igor Kirillov, le chef des forces de protection radiologique, chimique et biologique des forces armées russes (RCBPF), a divulgué de nouvelles
informations révélant les détails d’expériences inhumaines menées par le Pentagone sur des citoyens ukrainiens dans un hôpital psychiatrique de la région de Kharkov (village de Strelechye). Les
sujets des tests comprenaient un groupe de patients masculins âgés de 40 à 60 ans présentant un stade élevé d’épuisement physique. « Les informations reçues ont prouvé que les États-Unis
lançaient un programme biologique militaire offensif en Ukraine, dont le but était d’étudier la possibilité de déclencher des épidémies contrôlées de maladies sur des territoires
particuliers », a déclaré M. Kirillov.
Des preuves documentées ont été reçues concernant une tentative de contaminer les résidents de la République populaire de Lugansk (LNR) avec la tuberculose au moyen
de faux billets de banque contaminés par l’agent causal de la tuberculose. Les billets infectés ont été distribués aux mineurs du village de Stepovoye en 2020. « Les cerveaux criminels ont exploité le comportement des
enfants qui sont enclins à goûter à tout et à manger sans se laver les mains », a déclaré M. Kirillov. Par ailleurs, l’opération militaire spéciale a permis d’obtenir des informations
supplémentaires sur les incidents liés à l’utilisation d’armes biologiques en Ukraine : des preuves documentaires ont été étudiées sur l’utilisation délibérée d’un agent pathogène de la
tuberculose multirésistant en 2020 pour infecter la population du district de Slavyanoserbsky dans la LPR.
Selon Igor Kirillov, les résultats des tests bactériologiques ont prouvé la résistance des bactéries extraites aux médicaments antituberculeux de niveau 1 et 2. La
maladie que ces bactéries provoquent serait beaucoup plus difficile à traiter, et le coût de ce traitement serait beaucoup plus élevé. Le service sanitaire et épidémiologique de la République de
Lugansk a conclu à la nature artificielle de l’infection trouvée sur les billets de banque, car des souches extrêmement dangereuses ont été trouvées et leur « concentration capable de garantir l’infection et le
développement du processus de la tuberculose. »
Parallèlement, les forces armées russes ont découvert plus d’une douzaine de drones équipés de réservoirs et de buses pour la pulvérisation d’agents pathogènes. En
particulier, le 9 mars, sur le territoire de la région de Kherson, trois drones ont été détectés avec des réservoirs de 30 litres et des équipements pour la pulvérisation d’agents malveillants.
Fin avril, dix autres drones similaires ont été détectés près de la localité de Kakhovka. Dans le même temps, Igor Kirillov, chef du RCBPF, a ajouté qu’à la suite de l’opération militaire
spéciale en Ukraine, des faits ont été mis en évidence, prouvant le travail effectué avec des agents pathogènes qui sont de potentielles armes biologiques.
Dans le même temps, non seulement les États-Unis, mais aussi un certain nombre de leurs alliés de l’OTAN, comme l’Allemagne, la Pologne et 10 autres alliés
occidentaux de Washington, mènent leurs projets biologiques militaires en Ukraine. Ainsi, l’Institut polonais de médecine vétérinaire a participé aux études du virus de la rage en Ukraine avec
l’Institut Battelle, l’un des contractants du Pentagone, a déclaré le chef du RCBPF.
Selon Kirillov, les idéologues des opérations biologiques militaires américaines en Ukraine sont les dirigeants du Parti démocrate américain qui « ont formé le cadre législatif permettant de financer la
recherche biologique militaire directement à partir du budget fédéral. »« Les organisations non gouvernementales contrôlées par les
dirigeants du Parti démocrate américain, ont soumis leurs fonds, y compris les fonds d’investissement appartenant aux Clinton, Rockefeller, Soros, Biden, sous les garanties de l’État »,
a déclaré le représentant du ministère de la Défense. De grandes sociétés pharmaceutiques, telles que Pfizer, Moderna, Merck, ainsi que Gilead, une société affiliée au Pentagone, ont également
été impliquées dans ce stratagème. « Les
spécialistes américains testent de nouveaux médicaments en contournant les normes de sécurité internationales« , a ajouté M. Kirillov.
Il faut noter que Washington est impliqué dans ces activités depuis plusieurs décennies, avec la connivence évidente de l’ONU et d’autres organisations
internationales qui ont reçu des preuves irréfutables de l’utilisation criminelle d’armes biologiques par les États-Unis. Au lieu de veiller au respect des réglementations internationales et des
conventions internationales signées par les États-Unis pour lutter contre le développement et l’utilisation d’armes chimiques et bactériologiques, Washington organise régulièrement des campagnes
d’informations mensongères accusant d’autres pays d’utiliser prétendument des ADM interdites. Malheureusement, ces campagnes sont activement promues et soutenues par les médias financés par les
États-Unis et par les représentants d’un certain nombre de partis politiques et de gouvernements occidentaux dans le monde, ce qui permet de masquer les révélations officielles sur les activités
criminelles des États-Unis.
Aujourd’hui, des laboratoires biologiques militaires américains sont situés non seulement en Ukraine, mais aussi dans de nombreux autres pays du monde qui sont
confrontés à un danger similaire d’utilisation d’armes biologiques par Washington. Et les États-Unis ne semblent pas avoir honte de dire à la communauté mondiale qu’ils ont le « droit » d’élaborer des plans pour changer les
régimes politiques « dans les pays autoritaires
s’ils représentent une menace pour la sécurité des États-Unis. » En particulier, Henry Kissinger, l’un des vétérans les plus respectés de la politique américaine, ancien secrétaire
d’État et conseiller à la sécurité nationale du président américain, qui a récemment fait cette déclaration dans une interview au Financial Times.
Compte tenu de tout ce qui précède, tous les pays du monde devraient se poser une question aujourd’hui : Pourquoi les États-Unis peuvent-ils utiliser des armes
chimiques sans avoir de comptes à rendre ?
Vladimir
Platov
Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone.
Analyse des documents relatifs aux activités militaires biologiques des États-Unis sur le territoire de l’Ukraine, le 11/05/2022
Le ministère russe de la
Défense continue d’étudier des documents sur la mise en œuvre de programmes biologiques militaires des États-Unis et de leurs alliés de l’OTAN sur le territoire de l’Ukraine.
Nous avons déjà mentionné
Robert Pope, directeur du programme coopératif de réduction des menaces et auteur de l’idée du dépôt central de micro-organismes hautement dangereux à Kiev.
Dans sa déclaration du 10 avril 2022, Pope a déclaré : « Il n’y a aucune raison d’affirmer que des recherches liées au
développement d’armes biologiques ont lieu en Ukraine. » Il avait précédemment affirmé que « les Américains n’ont pas trouvé d’armes biologiques lorsqu’ils ont
commencé à travailler avec l’Ukraine, et ils n’en ont toujours pas trouvé. En outre, l’Ukraine ne dispose pas de l’infrastructure nécessaire pour développer et produire des armes biologiques.
»
Je tiens à rappeler que le terme « armes biologiques » comprend les formulations biologiques qui contiennent des micro-organismes pathogènes et des toxines, ainsi
que les moyens de livraison et d’utilisation desdites formulations.
Alors que la priorité pour les soins de santé ukrainiens concerne les maladies socialement significatives telles que le VIH, la poliomyélite, la rougeole et
l’hépatite, les clients américains s’intéressent à une nomenclature complètement différente : le choléra, la tularémie, la peste et les hantavirus.
Résultant de l’opération militaire spéciale sur le territoire de l’Ukraine, des faits de travail avec les pathogènes spécifiés, qui sont des agents potentiels
d’armes biologiques, ont été révélés. Dans le même temps, il a été noté que l’Ukraine avait envoyé une demande à la société de fabrication concernant la possibilité d’équiper les drones Bayraktar
d’un équipement aérosol.
En outre, le 9 mars, trois drones équipés de conteneurs de 30 litres et de matériel de pulvérisation de formulations ont été détectés par des unités de
reconnaissance russes dans la région de Kherson. Fin avril, 10 autres ont été trouvés près de Kakhovka.
Toutes ces informations remettent en question les déclarations des experts américains.
Nous avons précédemment
fourni un schéma pour la coordination américaine des laboratoires biologiques et des instituts de recherche en Ukraine. Son analyse préliminaire suggère que l’Ukraine est essentiellement un
terrain d’essai pour le développement de composants d’armes biologiques et le test de nouveaux échantillons de produits pharmaceutiques.
Le ministère russe de la Défense a été en mesure de clarifier ledit schéma.
Il convient de noter que
les idéologues des activités militaro-biologiques américaines en Ukraine sont les dirigeants du Parti démocrate.
Ainsi, par le biais de
l’exécutif américain, un cadre législatif permettant de financer la recherche biomédicale militaire directement à partir du budget fédéral a été formé. Les fonds ont été collectés sous la
garantie de l’État auprès d’ONG contrôlées par les dirigeants du Parti démocrate, y compris les fonds d’investissement des Clinton, Rockefeller, Soros et Biden.
Le stratagème implique de
grandes sociétés pharmaceutiques, dont Pfizer, Moderna, Merck et la société Gilead, affiliée à l’armée américaine. Des experts américains travaillent à tester de nouveaux médicaments qui
contournent les normes de sécurité internationales. En conséquence, les entreprises occidentales réduisent considérablement le coût des programmes de recherche et obtiennent un avantage
concurrentiel important.
L’implication
d’organisations non gouvernementales et biotechnologiques contrôlées, et l’augmentation de leurs revenus, permet aux dirigeants du Parti démocrate de générer des fonds de campagne supplémentaires
et de dissimuler leur distribution.
Outre les entreprises
pharmaceutiques américaines et les contractants du Pentagone, des agences d’État ukrainiennes sont impliquées dans les activités militaires liées aux armes biologiques, dont les principales
tâches consistent à dissimuler les activités illégales, à mener des essais sur le terrain et des essais cliniques et à fournir le biomatériau nécessaire.
Ainsi, le ministère américain de la défense, en utilisant un site d’essai pratiquement non contrôlé au niveau international et les installations de haute
technologie de sociétés multinationales, a considérablement élargi ses capacités de recherche, non seulement dans le domaine des armes biologiques, mais aussi pour acquérir des connaissances sur
la résistance aux antibiotiques et les anticorps à des maladies spécifiques dans les populations de régions spécifiques.
Il convient de noter que
non seulement les États-Unis, mais aussi un certain nombre de leurs alliés de l’OTAN mettent en œuvre leurs projets militaro-biologiques en Ukraine.
Le gouvernement allemand
a décidé de lancer un programme national de biosécurité indépendant de Washington, à partir de 2013. Douze pays, dont l’Ukraine, sont concernés par ce programme.
Du côté allemand, le
programme implique l’Institut de microbiologie des forces armées (Munich), l’Institut Robert Koch (Berlin), l’Institut Loeffler (Greifswald) et l’Institut Nocht de médecine tropicale
(Hambourg).
De nouveaux documents révèlent qu’entre 2016 et 2019 seulement, trois mille cinq cents échantillons de sérum sanguin de citoyens vivant dans 25 régions d’Ukraine
ont été prélevés par des épidémiologistes militaires de l’Institut de microbiologie de la Bundeswehr.
L’implication d’institutions subordonnées à la Bundeswehr confirme l’orientation militaire des recherches biologiques menées dans les laboratoires ukrainiens et
soulève des questions sur les objectifs poursuivis par les forces armées allemandes dans la collecte de biomatériaux de citoyens ukrainiens.
Les documents obtenus montrent également l’implication de la Pologne dans les biolaboratoires ukrainiens. La participation de l’Institut polonais de médecine
vétérinaire à des recherches visant à évaluer les menaces épidémiologiques et la propagation du virus de la rage en Ukraine a été confirmée. De manière caractéristique, les recherches en question
ont été menées conjointement avec l’institut Battelle, basé aux États-Unis, un contractant clé du Pentagone.
En outre, le financement polonais de l’université de médecine de Lvov, qui comprend un membre des projets de biologie militaire américains, l’Institut
d’épidémiologie et d’hygiène, a été documenté. Cet organisme mène depuis 2002 un programme de recyclage pour les spécialistes ayant l’expérience du travail avec des matériaux et des technologies
à double usage.
L’opération militaire spéciale menée par les troupes russes a permis d’obtenir des informations supplémentaires sur les bio-incidents en Ukraine.
Par exemple, des
matériaux indiquant l’utilisation intentionnelle d’un agent pathogène de la tuberculose multirésistant en 2020 pour infecter la population du district de Slavyanoserbsky de la LPR ont été
examinés.
Les prospectus, réalisés
sous la forme de faux billets de banque, ont été infectés par l’agent de la tuberculose et distribués aux mineurs du village de Stepovoe. Les organisateurs de ce crime ont pris en compte le
comportement des enfants, qui ont l’habitude de « mettre tout à la bouche » et de manger sans se laver les mains.
Les résultats des études
bactériologiques ont confirmé la résistance des bactéries isolées aux médicaments antituberculeux de première et de deuxième ligne, ce qui signifie que la maladie qu’elles provoquent est beaucoup
plus difficile à traiter et que le coût du traitement est beaucoup plus élevé.
Selon la conclusion de la station sanitaire et épidémiologique républicaine de Lougansk, « La contamination des billets a très probablement été réalisée
artificiellement, car le matériel contient des souches extrêmement dangereuses de l’agent pathogène dans des concentrations capables d’assurer l’infection et le développement du processus de la
tuberculose. »
Dans sa conclusion, le médecin en chef du Dispensaire républicain antituberculeux de Lougansk note également que « tous les signes indiquent une contamination délibérée et
artificielle des prospectus par un biomatériau hautement pathogène. »
Nous avons précédemment
fait état d’essais de médicaments biologiques potentiellement dangereux sur l’une des catégories de personnes les moins protégées : les patients de l’hôpital psychiatrique clinique régional n° 3
de Kharkov.
Nous avons reçu de
nouvelles informations révélant les détails des expériences inhumaines menées par le Pentagone sur des citoyens ukrainiens à l’hôpital psychiatrique n° 1 (village de Streleche, région de
Kharkov). La principale catégorie de sujets était un groupe de patients masculins âgés de 40 à 60 ans présentant un stade élevé d’épuisement physique.
Afin de dissimuler leur
affiliation américaine, les experts en recherche biologique voyageaient via des pays tiers. Voici une photographie de Linda Oporto, originaire de Floride, qui a été directement impliquée dans ces
travaux.
En janvier 2022, les
ressortissants étrangers qui menaient ces expériences ont été évacués d’urgence et le matériel et les médicaments qu’ils utilisaient ont été emmenés en Ukraine occidentale.
Les spécialistes du ministère russe de la Défense ont effectué une enquête directement dans deux biolaboratoires à Marioupol.
Des preuves de la destruction d’urgence de documents confirmant le travail avec l’établissement militaire américain ont été obtenues. Une analyse préliminaire de la
documentation existante indique l’utilisation de Marioupol comme centre régional de collecte et de certification des agents pathogènes du choléra. Les souches sélectionnées ont été envoyées au
centre de santé publique de Kiev, qui est responsable de la poursuite de l’expédition de biomatériaux vers les États-Unis. Ces activités ont été menées depuis 2014, comme en témoigne le transfert
des souches.
Un acte de destruction de la collection d’agents pathogènes daté du 25 février 2022, selon lequel des agents pathogènes du choléra, de la tularémie et de l’anthrax
y étaient manipulés, a été trouvé dans le laboratoire sanitaire et épidémiologique.
Une partie de la collection du laboratoire vétérinaire n’a pas été détruite dans l’urgence. Par souci de sécurité et de conservation, 124 souches ont été exportées
par des spécialistes russes et leur étude a été organisée.
La présence dans la collection d’agents pathogènes non caractéristiques de la médecine vétérinaire, tels que la fièvre typhoïde, la fièvre paratyphoïde et la
gangrène gazeuse, est préoccupante. Cela pourrait indiquer une utilisation illégale du laboratoire et son implication dans un programme biologique militaire.
Nous continuerons à examiner l’ensemble du matériel reçu des biolaboratoires de Marioupol et vous informerons des résultats.
Le ministère russe de la
Défense dispose d’informations selon lesquelles des provocations sont en préparation pour accuser les forces armées russes d’utiliser des armes de destruction massive, suivies d’une enquête de
type « scénario syrien » visant à fabriquer les preuves nécessaires et à attribuer des responsabilités.
La forte probabilité de
telles provocations est confirmée par les demandes de l’administration de Kiev concernant des équipements individuels de protection cutanée et respiratoire qui assurent une protection contre les
produits chimiques toxiques et les agents biologiques contaminants. La fourniture à l’Ukraine d’antidotes contre l’empoisonnement à l’organophosphore suscite des inquiétudes. Rien qu’en 2022,
plus de 220 000 ampoules d’atropine, ainsi que des préparations pour le traitement spécial et la désinfection, ont été livrées des États-Unis à la demande du ministère ukrainien de la
santé.
Ainsi, les informations obtenues confirment que les États-Unis mettent en œuvre un programme militaro-biologique offensif en Ukraine pour étudier la possibilité de
former des épidémies contrôlées dans des territoires spécifiques.
L’opération militaire spéciale des forces armées russes a permis de franchir l’expansion militaro-biologique américaine en Ukraine et de mettre fin aux expériences
criminelles sur les civils.
Question : Les
États-Unis fabriquent-ils des armes biologiques en Ukraine ?
Réponse : C’est la
question à un million de dollars, n’est-ce pas ? Malheureusement, il n’y a pas de réponse simple « oui ou non ». C’est plus compliqué que cela.
Q : Pouvez-vous
expliquer ce que vous voulez dire ?
R : Bien sûr, mais
certaines personnes pourraient trouver cela un peu confus.
Premièrement, la plupart de ce que nous savons provient des Russes qui ont enquêté sur les laboratoires biologiques abandonnés après l’invasion de
l’Ukraine. Ce sont eux qui ont découvert les agents pathogènes et autres substances toxiques qui étaient conservés dans la trentaine d’installations réparties dans le pays. L’équipe russe
a également étudié les documents « qu’elle a reçus des employés des laboratoires ukrainiens sur la mise en œuvre des programmes biologiques militaires des États-Unis ». En
d’autres termes, les Russes ont rassemblé des preuves que les États-Unis violent leurs obligations aux termes de la Convention sur les armes biologiques.
Deuxièmement, nous savons que le Pentagone – par le biais de divers canaux – a injecté 32 millions de dollars dans des laboratoires situés à Kiev, Odessa,
Lviv et Kharkiv. Ces biolabs ont été choisis pour superviser un « projet visant à étudier les agents pathogènes de la fièvre hémorragique Congo-Crimée, de la leptospirose et des
hantavirus ». Les Russes pensent que l’intérêt pour ces agents pathogènes est dû au fait que « leur utilisation peut être déguisée en épidémies naturelles de maladies », ce
qui explique pourquoi le projet a reçu un financement supplémentaire. En d’autres termes, les Russes pensent que le financement américain était principalement destiné au développement
d’armes biologiques. Les Chinois semblent être d’accord avec la Russie sur ce point. Voici ce qu’a déclaré le ministère chinois des Affaires étrangères :
« Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian … a demandé aux États-Unis de publier « les détails pertinents dès que
possible » concernant les laboratoires biologiques américains présumés en Ukraine … « Les États-Unis ont 336 laboratoires dans 30 pays sous leur contrôle, dont 26 rien qu’en
Ukraine. Ils devraient rendre un compte rendu complet de leurs activités militaires biologiques sur leur territoire et à l’étranger et se soumettre à une vérification
multilatérale ».
« Selon les rapports, dans ces installations, de grandes quantités de virus dangereux sont stockées. La Russie a découvert au cours de son opération
militaire que les États-Unis utilisent ces installations pour mener des plans militaires1.
Vous pouvez voir qu’il y a une inquiétude considérable parmi de nombreux pays que les États-Unis considèrent comme leurs rivaux. Et leur inquiétude ne se
limite pas au fait que les États-Unis s’amusent avec toutes sortes d’agents pathogènes hautement contagieux et mortels, mais aussi que ces 336 laboratoires biologiques font partie d’un
réseau intégré sous le contrôle opérationnel du Pentagone. C’est le plus gros drapeau rouge de tous !
Les Russes ont été assez directs sur ce qu’ils pensent qu’il se passe. Voici un extrait de leur déclaration officielle : « Nous pensons que des
composants d’armes biologiques ont été créés sur le territoire de l’Ukraine ».
Ça résume parfaitement la situation. Et ils devraient le savoir aussi, après tout, ce sont les Russes qui ont découvert les stocks d’agents pathogènes et la
documentation qui soutient leur analyse. Bien sûr, tout cela pourrait n’être que de la « désinformation russe », c’est ce que les médias voudraient vous faire croire. Mais ce
que les médias omettent de reconnaître, c’est qu’un grand nombre des documents recueillis par les Russes ont été signés par « de vrais fonctionnaires et sont certifiés par les sceaux
de leurs organisations ». En d’autres termes, les Russes peuvent vérifier leur analyse avec des preuves tangibles.
Voici un autre extrait du rapport russe qui permet de faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé dans ces usines à virus ukrainiennes :
« Au cours de la mise en œuvre de ces projets, six familles de virus (dont les coronavirus) et trois types de bactéries pathogènes (agents pathogènes
de la peste, de la brucellose et de la leptospirose) ont été identifiés. Ceci est dû aux principales caractéristiques de ces agents pathogènes qui les rendent propices à l’infection :
résistance aux médicaments, rapidité de propagation de l’animal à l’homme, etc…
Une étude des documents de la partie du projet P-781 relative à l’étude des modes de transmission des maladies à l’homme par les chauves-souris a montré que
les travaux ont été réalisés sur la base d’un laboratoire à Kharkov »2.
Sympa, non ? Donc, les chercheurs de ces installations ont choisi les agents pathogènes qu’ils pensaient être :
les plus infectieux
les plus mortels
les plus résistants aux médicaments.
Quand devient-il approprié d’utiliser un terme comme « diabolique » ? Est-ce trop exagéré ? En voici d’autres :
« Dans le cadre du projet FLU-FLYWAY, l’Institut de médecine vétérinaire de Kharkiv a étudié les oiseaux sauvages en tant que vecteurs de propagation
de la grippe aviaire hautement pathogène. Dans le même temps, les conditions dans lesquelles les processus de propagation peuvent devenir ingérables, causer des dommages économiques et
présenter des risques pour la sécurité alimentaire ont été évaluées.
Ces documents confirment l’implication de l’Institut de Kharkiv dans la collecte de souches de virus de la grippe aviaire à fort potentiel épidémique et
capables de surmonter la barrière interspécifique… »[2].
Comprenez-vous ce qu’ils disent ? Les scientifiques cherchaient des moyens d’utiliser les oiseaux migrateurs pour transporter des agents pathogènes mortels
sur les territoires des ennemis de Washington. C’est plus que diabolique.
Le rapport russe explique ensuite comment la plupart des preuves documentaires d’activités potentiellement criminelles ont été détruites après l’invasion
russe. Regardez ça :
« Les documents que notre ministère de la Défense a obtenus prouvent que toutes les recherches sérieuses à haut risque dans les laboratoires
biologiques ukrainiens étaient directement supervisées par des experts américains… Notre ministère de la Défense rapporte qu’à l’heure actuelle, le régime de Kiev… s’empresse de couvrir
toutes les traces afin que la partie russe ne puisse pas mettre la main sur des preuves directes de la violation de l’article 1 de la Convention sur l’Interdiction des Armes biologiques
par les États-Unis et l’Ukraine. Ils s’empressent de fermer tous les programmes biologiques.
Le ministère ukrainien de la Santé a ordonné d’éliminer les agents biologiques déposés dans les laboratoires biologiques à partir du 24 février 2022. Nous
déduisons des instructions données au personnel des laboratoires que l’ordre d’élimination des collections laissait entendre qu’il fallait les détruire de manière irrévocable. Après avoir
analysé les certificats de destruction, nous pouvons dire que le laboratoire de Lviv a détruit à lui seul 232 conteneurs contenant des agents pathogènes de la leptospirose, 30 – de la
tularémie, 10 – de la brucellose, 5 – de la peste. Au total, plus de 320 conteneurs ont été éliminés. Les titres des agents pathogènes et les quantités excessives donnent des raisons de
penser que ce travail a été effectué dans le cadre de programmes biologiques militaires »3.
En d’autres termes, l’invasion russe a déclenché une course folle dans les laboratoires où étaient stockés ces agents pathogènes tueurs. Les chercheurs ont
dû se débarrasser rapidement des preuves avant que les Russes n’arrivent et ne comprennent ce qui se passait. Le personnel du laboratoire accomplissait le même rituel sommaire qu’un tueur
en série qui efface scrupuleusement les empreintes ensanglantées de l’arme du crime avant l’arrivée des flics. En d’autres termes, ils « couvraient leurs traces ». Dans le même
temps, on a dit aux chercheurs de tout mettre sur le compte de la « propagande russe ». (Mais vous le saviez probablement déjà.)
Q : Comment ces
laboratoires biologiques ont-ils affecté la vie des personnes vivant en Ukraine ?
R : Selon le ministère
russe de la Défense : « … l’attention est attirée sur le fait d’une forte augmentation des cas de tuberculose causés par de nouvelles souches multirésistantes chez les citoyens
vivant dans les Républiques populaires de Lougansk et de Donetsk en 2018. …, plus de 70 cas de la maladie ont été détectés, qui se sont terminés par une issue fatale rapide. Cela peut
indiquer une infection délibérée, ou une fuite accidentelle de l’agent pathogène depuis l’un des biolabs situés sur le territoire de l’Ukraine »4.
Ainsi, un certain nombre de personnes qui vivaient autour de ces installations sont mystérieusement mortes de souches étranges de tuberculose et d’autres
maladies bizarres, mais nous ne saurons jamais avec certitude si ces décès étaient délibérés ou non. Et, naturellement, les auteurs de ces crimes ne seront jamais tenus pour responsables.
C’est tragique.
Bien sûr, tout cela pourrait être une grande coïncidence, mais je ne le crois pas. Je soupçonne que les Ukrainiens sont les rats de laboratoire
involontaires du projet scientifique mortel de l’Oncle Sam. Et il y a plus, aussi. Regardez ce texte du PDG de Roscosmos, Dmitry Rogozin :
« Ce n’est pas non plus un secret pour les dirigeants de notre pays que l’objectif de ces expériences biologiques menées par le Pentagone à partir de
biomatériaux obtenus sur des sujets slaves en Ukraine et dans d’autres pays voisins de la Russie est de développer des ‘armes ethniques’ contre la population russe de
Russie »5.
Cette idée que les États-Unis développent des agents biologiques qui ciblent sélectivement des groupes ethniques particuliers est un thème récurrent parmi
les critiques des mystérieux bio-projets américains. Selon l’expert militaire chinois Song Zhongping, « les États-Unis n’ont cessé d’installer des laboratoires biologiques autour de
pays rivaux dans le but de développer des armes virales ciblées contre ces pays… Les États-Unis insistent pour développer des armes de destruction massive afin de rechercher l’hégémonie,
ce qui constitue une violation flagrante de la Convention sur les Armes biologiques et une atteinte à la civilisation humaine ». Song Zhongping, un expert militaire
chinois »6.
Et voici comment l’auteur M.K. Bhadrakumar résume la situation dans un article récent intitulé « Les oiseaux migrateurs de la destruction
massive » :
« La Russie a publié un certain nombre de documents relatifs aux activités militaires biologiques du Pentagone, qui pointent vers un projet mondial de
création de laboratoires biologiques dans des pays rivaux dans le but de développer des armes virales ciblées contre ces pays »…
Selon le général Igor Kirillov, chef des forces de défense radiologique, chimique et biologique des forces armées russes, que Washington est en train de
créer des laboratoires biologiques dans différents pays et de les relier à un système unifié »7.
Enfin, il y a ceci de l’auteur Matthew Ehret qui explique les origines probables du « ciblage ethnique » avec des armes biologiques. Voici ce
qu’il dit dans un article de la Unz Review :
« Le document RAD d’octobre 2000 soulignait l’importance que la cabale néoconservatrice accordait aux armes biologiques… en déclarant : « Le
combat se déroulera probablement dans de nouvelles dimensions : Dans l’espace, le cyberespace et peut-être le monde des microbes… des formes avancées de guerre biologique qui peuvent
« cibler » des génotypes spécifiques peuvent faire passer la guerre biologique du domaine de la terreur à un outil politiquement utile »8.
Un peu plus loin dans l’article, Ehret signale des preuves que les chercheurs ont peut-être atteint leur objectif de « cibler sélectivement des groupes
ethniques particuliers ». Voici la citation à retenir :
« … d’éminents spécialistes médicaux comme le Dr Shankara Chetti d’Afrique du Sud, le Dr Soňa Peková de la République tchèque) et le Dr Meryl Nass des
États-Unis ont fourni des preuves abondantes que les différentes vagues de l’agent pathogène n’étaient non seulement PAS d’origine naturelle, mais aussi spécifiques à une ethnie et
générées en laboratoire.
Après avoir évalué plus de 7000 patients, le Dr Chetty a observé très tôt que les patients qui ont le plus souffert au cours de chacune des quatre vagues
rencontrées en Afrique du Sud étaient ethniquement spécifiques, la première vague ne ciblant que les Noirs, la deuxième que les Indiens et la troisième que les Caucasiens et les
Arabes »[8].
C’est là que tout cela se dirige : Des armes biologiques spécifiques à une ethnie pour contribuer à l’avènement du nouvel ordre mondial ?
On ne peut que se poser la question.
Nous sommes également curieux de savoir que ces quelque 300 laboratoires biologiques (répartis dans le monde entier) font partie d’un « système
unifié » placé sous le contrôle du Pentagone. De quoi s’agit-il ? Pourquoi le Pentagone voudrait-il un système unifié de laboratoires biologiques ?
Je peux penser à une raison, même si je suis sûr qu’il y en a beaucoup d’autres. Imaginons que des élites puissantes veuillent transformer notre système
démocratique en un modèle plus autoritaire (la Grande Réinitialisation) en créant une crise mondiale qui pourrait servir de prétexte pour mettre fin à la liberté individuelle, imposer la
vaccination obligatoire et la loi martiale. S’ils disposaient d’un réseau de laboratoires biologiques, ils pourraient facilement diffuser un agent pathogène identique dans le monde
entier, donnant l’impression d’un virus qui se propage rapidement. En d’autres termes, un réseau étendu de laboratoires biologiques pourrait être utilisé pour simuler une pandémie
mondiale.
Une telle chose est-elle possible ?
Bien sûr que oui. En fait, les deux dernières années pourraient nous fournir un exemple de la façon dont le système fonctionne réellement.
Une dernière chose : le Conseil de sécurité de l’ONU a récemment convoqué une réunion d’urgence pour aborder la question des laboratoires biologiques de
l’Ukraine. (Réunion sur la sécurité biologique selon la formule Arria.) Mais quelqu’un de l’administration Biden a-t-il assisté à cette réunion ?
Personne. L’administration a entièrement boycotté la réunion, ce qui signifie que les États-Unis ont eu l’occasion de faire valoir leurs arguments devant la
communauté internationale, mais qu’ils ont décidé de ne pas se présenter. Pourquoi, nous nous le demandons ?
Un membre de la délégation chinoise a déclaré que c’était le signe d’une « conscience coupable ».
Nous devons tenir compte de la menace
que le Pentagone fait peser sur la Russie du fait de son indéniable programme d’armes biologiques en Ukraine.
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré cette semaine que son pays n’avait « pas d’autre choix » que d’intervenir militairement en Ukraine
pour mettre fin à un génocide contre les russophones du Donbass et neutraliser la menace croissante pour la sécurité nationale de la Russie provenant du territoire ukrainien.
Huit ans d’assauts militaires contre la région séparatiste du Donbass par le régime de Kiev soutenu par l’OTAN – causant 14 000 morts – sont la pièce
A.
L’idéologie nazie documentée des régiments militaires de Kiev et leur aspiration explicite à tuer le peuple russe est la pièce B.
La formation de l’OTAN et la militarisation du régime malgré son affiliation nazie est la pièce C.
Et quatrièmement, pièce D, nous devons tenir compte de la menace que le Pentagone fait peser sur la Russie du fait de son indéniable programme d’armes
biologiques en Ukraine. Cette menace s’étend également à la Chine qui est confrontée à l’expansion des laboratoires du Pentagone près de ses frontières.
Lorsque la Russie a lancé son intervention en Ukraine le 24 février, le régime de Kiev a rapidement ordonné à un réseau de 30 laboratoires financés et gérés
par le Pentagone de détruire des échantillons d’agents pathogènes. Le fait que ces laboratoires étaient engagés dans le développement d’armes biologiques a ensuite été reconnu le
8 mars par Victoria Nuland, responsable du département d’État américain, lors d’auditions devant la commission des relations étrangères du Sénat.
L’aveu de Nuland a été corroboré par des documents publiés par les Russes et obtenus lors d’opérations en Ukraine.
Ces documents montrent
et nomment des responsables américains qui travaillaient pour le Pentagone et des entreprises privées américaines impliquées dans le développement des laboratoires. Il ressort
également des documents que les programmes étaient destinés au développement d’armes biologiques utilisant des agents pathogènes tels que l’anthrax et les coronavirus.
Le chef de l’Agence de réduction des menaces de défense du Pentagone est nommé Joanna Wintrol dont le travail en Ukraine a été coordonné avec l’ambassade
des États-Unis à Kiev.
Historiquement, le Pentagone a pris le contrôle de laboratoires en Ukraine et dans d’autres républiques post-soviétiques au nom du démantèlement des
installations d’armes biologiques. Mais ce qui s’est passé à la place, c’est que le Pentagone a amélioré et élargi les programmes sur les agents pathogènes. Ceci est cohérent
avec l’histoire des États-Unis qui ont coopté les techniques de guerre biologique et le personnel d’anciens ennemis. Après la Seconde Guerre mondiale, les Américains
ont redéployé des
programmes d’armes biologiques japonais et nazis dans son installation nouvellement établie de Fort Detrick dans le Maryland.
La mine de documents découverts
par les Russes en Ukraine montre également que les programmes du Pentagone cherchaient des moyens de militariser les agents pathogènes par livraison aérienne à partir de drones. On
évaluait également comment des maladies mortelles pouvaient se propager en utilisant la migration des oiseaux de l’Ukraine vers la Russie.
La Russie affirme que le travail du Pentagone en Ukraine coïncide avec des épidémies de maladies mortelles dans le Donbass remontant à plusieurs
années. Par exemple, en 2018, il y a eu une épidémie mortelle de tuberculose dans la région russophone qui était résistante à plusieurs traitements médicamenteux standard.
Jusqu’à présent, toutes les tentatives de la Russie et de la Chine pour que le sujet des armes biologiques en Ukraine soit débattu au Conseil de sécurité de
l’ONU ont été repoussées par
les États-Unis. Les États-Unis affirment que les préoccupations russes et chinoises sont de la « désinformation ». Lors d’une audience convoquée par la Russie et la Chine le 6 avril, les
États-Unis et la Grande-Bretagne n’ont même pas assisté à la réunion du Conseil de sécurité.
Mais il n’y a pas que Moscou et Pékin qui ont exprimé leurs inquiétudes.
Le professeur Francis Boyle est un auteur de renommée mondiale et un expert juridique de la guerre biologique. Il dit qu’il ne fait aucun doute que les
États-Unis ont été impliqués dans la conduite d’un programme de guerre biologique en Ukraine, même si une telle activité place les États-Unis en violation directe de la Convention sur la
guerre biologique.
Boyle souligne que l’implication du personnel de Fort Detrick dans les laboratoires en Ukraine et la coordination étroite par le Pentagone démontrent que la
recherche visait à créer des armes de destruction massive.
« Le Pentagone a financé ces laboratoires de guerre biologique en Ukraine, et Fort Detrick est une annexe du Pentagone. Je soupçonne que la main droite
du Pentagone savait ce que faisait la main gauche du Pentagone », a déclaré Boyle, auteur de Biowarfare and Terrorism (2005).
L’année dernière, en juin 2021, Fort Detrick avait plusieurs professionnels militaires affectés en Ukraine pour s’entraîner avec les troupes ukrainiennes
dans des « environnements de laboratoire et de terrain » pour « comprendre les capacités et se soutenir mutuellement dans un théâtre », a
rapporté le Military Times.
Fort Detrick a une histoire riche
et néfaste de développement de la guerre biologique remontant au début de la guerre froide. Depuis des décennies, il travaille clandestinement sur des agents pathogènes « à gain de
fonction » tels que l’anthrax. Il est même connu pour avoir mené des expériences sur des populations américaines involontaires pour étudier l’épidémiologie des maladies.
La Chine en particulier s’est plainte que le centre américain de guerre biologique basé à Frederick, dans le Maryland, soit ouvert à des inspecteurs
indépendants pour savoir ce que font ses laboratoires. La Chine souligne que Fort Detrick a été temporairement fermé
à la suite d’une épidémie massive d’une infection pseudo-grippale inconnue aux États-Unis en 2019. C’était des mois avant que l’épidémie de la maladie Covid-19 dans la ville
chinoise de Wuhan ne soit détectée à la fin de 2019. Pour ajouter aux soupçons de la Chine, l’épidémie de Wuhan a suivi les Jeux mondiaux militaires qui se sont tenus dans la ville en
octobre 2019. Une équipe des États-Unis y a participé.
Le coronavirus du SRAS qui a provoqué la pandémie mondiale de Covid-19 aurait également été expérimenté dans les laboratoires du Pentagone en
Ukraine.
Les États-Unis ont exigé avec arrogance que la Chine soit plus ouverte aux inspecteurs internationaux de son institut de virologie à Wuhan, laissant
entendre que l’institut pourrait avoir divulgué le coronavirus. La Chine a déjà autorisé deux équipes scientifiques de l’Organisation mondiale de la Santé à enquêter sur l’épidémie de
Wuhan. L’OMS a conclu que l’infection s’est propagée des animaux aux humains dans la nature.
En revanche, cependant, les États-Unis ont bloqué toutes les demandes de la Russie et de la Chine pour une discussion à l’ONU sur ce que ses laboratoires
parrainés par le Pentagone faisaient en Ukraine. Les demandes chinoises pour une enquête indépendante sur les expériences biologiques de Fort Detrick ont également été
repoussées.
C’est une mesure d’arrogance que Washington se sent en droit d’accuser et d’imposer des exigences à Moscou et à Pékin, mais les preuves de la culpabilité
américaine sont bien plus nombreuses.
La Chine souligne qu’au cours des 30 dernières années depuis la fin supposée de la guerre froide, le Pentagone a agrandi plus
de 300 laboratoires biologiques dans plus de 30 pays, dont la plupart sont voisins de la Russie et de la Chine.
Le bilan sinistre de Fort Detrick en matière d’exploitation d’armes biologiques de destruction massive et sa présence croissante en Ukraine pour des
objectifs offensifs spécifiques plaident en faveur d’une intervention militaire de la Russie. La Chine a également raison d’adopter une position critique et d’exiger des réponses et
des comptes de la part des Américains.
Une opération militaire spéciale menée par les troupes russes a fourni des informations supplémentaires sur les activités militaires et biologiques
américaines en Ukraine, confirmant de nombreuses violations de la Convention sur les armes biologiques.
La Fédération de Russie a déployé des efforts continus pour mettre en place un mécanisme de vérification de la BTWC, mais cette initiative a été
systématiquement bloquée par le collectif occidental, dirigée par les États-Unis, depuis 2001.
L’actuel Mécanisme du secrétaire général des Nations unies chargé d’enquêter sur l’utilisation présumée d’armes biologiques ou à toxines, ainsi que le
Protocole de Genève de 1925 sur l’interdiction de l’utilisation de gaz asphyxiants, toxiques ou autres et de méthodes bactériologiques de guerre et de conflit militaire, ne se sont pas
traduites par la vérification des activités biologiques des États parties. L’Organisation pour l’Interdiction des Armes chimiques, basée à La Haye, n’est pas non plus une telle
autorité.
Nous avons précédemment fourni un programme de coordination américaine des laboratoires biologiques et des instituts de recherche en Ukraine.
L’un de ses éléments est le Centre ukrainien de la science et de la technologie (STCU), une organisation apparemment non publique qui n’a rien à voir avec
le Pentagone.
Le ministère russe de la Défense a réussi à découvrir son rôle dans les activités militaires et biologiques américaines en Ukraine.
Selon ses statuts, le STCU est une organisation intergouvernementale internationale créée pour « …empêcher la diffusion des connaissances et de
l’expertise liées aux armes de destruction massive… »
Son statut juridique est défini par l’accord du 25 octobre 1993 entre les gouvernements de l’Ukraine, du Canada, des États-Unis et de la Suède et le
protocole d’amendement du 7 juillet 1997.
STCU a son siège à Kiev et possède des bureaux régionaux à Bakou, Chisinau et Tbilissi, ainsi qu’à Kharkov et Lvov.
Cependant, le Centre d’expertise sur les menaces chimiques et biologiques du ministère russe de la Défense a constaté que l’activité principale du
STCU était d’agir comme un centre de distribution de subventions pour la recherche intéressante le Pentagone, y compris la recherche sur les armes biologiques.
Ces dernières années seulement, Washington a dépensé plus de 350 millions de dollars pour les projets STCU.
Les clients et sponsors américains du STCU sont le département d’État et le département de la Défense. Le financement est également fourni par l’Agence de
protection de l’environnement, les départements américains de l’Agriculture, de la Santé et de l’Énergie.
Par ailleurs, notez le document préparé par les conservateurs du STCU, daté du 11 mars 2022, qui souligne la véritable nature de cette organisation. Il
note, cite : « … il y a eu une fuite d’experts scientifiques dans le développement de vecteurs et d’armements avancés qui ont travaillé pour les institutions ukrainiennes, ainsi
que d’experts dans le développement d’armes biologiques, radiologiques , chimiques et nucléaires Les professionnels les mieux formés ayant une expérience de travail avec des matériaux et
technologies à double usage (entre 1000 et 4000) se sont retrouvés dans une situation professionnelle et financière qualifiée, ce qui les rend vulnérables à la défection vers d’autres
États pour participer à des programmes de développement d’ADM, systèmes de livraison et d’autres armes… ».
En utilisant de tels mots, Washington reconnaît en fait le travail des experts ukrainiens sur le développement de la livraison et de l’utilisation d’armes
de destruction massive, et considère qu’il est approprié de continuer à les financer.
Voici les noms des responsables qui ont été impliqués dans les programmes militaro-biologiques.
Le poste de directeur exécutif du STCU est occupé par Bjelajac Curtis Michael, citoyen américain. Né le 27 août 1968 en Californie, il a
été étudié à l’Anderson University of Management de Californie. Il est titulaire d’une maîtrise en finance internationale et travaille en Ukraine depuis 1994.
Le président de l’Union européenne du conseil d’administration du STCU est Maier Eddie Arthur ; le président américain est Phil
Dolliff, qui est sous-secrétaire adjoint du département d’État pour la sécurité internationale et les programmes de non-prolifération des ADM.
Des documents reçus par le ministère russe de la Défense confirment les liens du STCU avec le département militaire américain. La diapositive montre une
recommandation formelle du département d’État américain approuvant la coopération du STCU avec le principal entrepreneur du Pentagone, Black & Veach. La correspondance exprime la
volonté de Matthew Webber, vice-président de la société, de travailler avec le STCU sur les recherches militaro-biologiques en cours en Ukraine.
Entre 2014 et 2022, le Centre ukrainien des sciences et technologies a mis en œuvre cinq cents projets de R&D dans les pays post-soviétiques (Ukraine,
Géorgie, Moldavie et Azerbaïdjan).
Les superviseurs américains étaient principalement intéressés par la recherche à double usage, comme le projet 6166, Développement de
technologies pour la modélisation, l’évaluation et la prévision des effets des conflits et des menaces de propagation d’armes de destruction massive, et le projet 9601, Transfert de
technologies ukrainiennes pour la production d’armes complexes. Matériaux à double usage vers l’Union européenne.
Beaucoup d’entre eux visent à étudier des agents potentiels d’armes biologiques (peste, tularémie) et pathogènes d’importance économique (influenza aviaire
pathogène, peste porcine africaine).
Les projets P-364, 444 et 781, visant à étudier la propagation d’agents pathogènes dangereux par l’intermédiaire d’insectes vecteurs, d’oiseaux sauvages et
de chauves-souris, ont été financés par le Centre directement dans l’intérêt du département militaire.
À noter les documents du projet 3007 « Suivi de la situation épidémiologique et environnementale concernant les maladies dangereuses d’origine
aquatique en Ukraine ».
Au cours des travaux, des spécialistes ukrainiens, encadrés par des scientifiques américains, ont systématiquement prélevé des échantillons d’eau dans un
certain nombre de grands fleuves ukrainiens, dont le Dniepr, le Danube et le Dniestr, ainsi que dans le canal de Crimée du Nord, afin de déterminer la présence d’agents pathogènes
particulièrement dangereux, y compris le choléra, la typhoïde, les agents pathogènes de l’hépatite A et E, et tirer des conclusions sur leur éventuelle propagation par l’eau.
Le projet a évalué les propriétés d’endommagement des échantillons sélectionnés et a déposé les souches dans une collection, puis les a exportées aux
États-Unis.
Voici une carte des ressources en eau de l’Ukraine. Son analyse montre que les résultats de ce travail peuvent être utilisés pour créer une situation
biologique décrite non seulement dans la Fédération de Russie, mais aussi dans la mer Noire et la mer d’Azov, ainsi qu’en Europe de l’Est – Biélorussie, Moldavie et Pologne.
Notre préoccupation concernant les activités de Washington en Ukraine vient du fait que, contrairement à ses obligations internationales, les États-Unis ont
conservés dans leur législation nationale des normes qui autorisent le travail dans le domaine des armes biologiques.
La ratification du Protocole de Genève de 1925 par les États-Unis s’est accompagnée d’un certain nombre de réserves, dont l’une autorise l’utilisation en
représailles d’armes chimiques et à toxines.
En vertu de la Federal Unity and Cohesion Against Terrorism Act des États-Unis, la recherche sur les armes biologiques est autorisée avec l’approbation du
gouvernement américain. Les participants à ces recherches ne sont pas pénalement responsables de la mise au point de telles armes.
Ainsi, l’administration américaine a mis en œuvre le principe de primauté du droit interne sur le droit international dans ce domaine. La recherche la plus
controversée sur le plan éthique est menée en dehors des juridictions nationales.
Ainsi, lors de l’opération spéciale en Ukraine, il a été établi que des scientifiques américains d’un laboratoire de Merefa (région de Kharkov) testaient
des médicaments biologiques potentiellement dangereux sur des patients de l’hôpital psychiatrique clinique régionale n° 3 de Kharkov entre 2019 et 2021.
Les personnes atteintes de troubles mentaux ont été sélectionnées pour les expériences sur la base de leur âge, de leur nationalité et de leur statut
immunitaire. Des formulaires spéciaux ont été utilisés pour enregistrer les résultats de la surveillance des patients sur 24 heures. Les informations n’ont pas été saisies dans la base de
données de l’hôpital et le personnel de l’établissement médical a signé un accord de non-divulgation.
En janvier 2022, le laboratoire de Merefa a été fermé et tout l’équipement et les préparations ont été déplacés vers l’ouest de l’Ukraine.
Il y a un certain nombre de témoins de ces expériences inhumaines, dont nous ne pouvons divulguer les noms pour des raisons de sécurité.
Enfin, dans un briefing précédent, nous avons décrit un dispositif technique pour la livraison et l’application de formulations biologiques qui a été
breveté aux États-Unis.
Dans le même temps, il a été noté que l’Ukraine avait envoyé une demande à la société de fabrication concernant la possibilité d’équiper les drones
Bayraktar d’un équipement aérosol.
Il est préoccupant que le 9 mars, trois véhicules aériens sans pilote équipés de conteneurs de 30 litres et
d’équipements de pulvérisation de formulations aient été détectés par des unités de reconnaissance russes dans la région de Kherson.
En janvier 2022, l’Ukraine aurait acheté plus de 50 dispositifs de ce type par l’intermédiaire d’organisations intermédiaires, qui peuvent être utilisés
pour appliquer des formulations biologiques et des produits chimiques toxiques.
Nous continuons d’analyser les preuves des crimes commis par l’administration américaine et le régime de Kiev en Ukraine.
The National Pulse révèle qu’une filiale de la fondation crée par Hunter Biden (fils du président Joe Biden) et Christopher Heinz (beau-fils de John Kerry)
a joué un rôle central dans les programmes de recherche biologiques du Pentagone en Ukraine.
La Russie a révélé l’ampleur de ces programmes après la saisie d’une quinzaine de laboratoires ukrainiens de recherche d’armes biologiques financés par le
Pentagone en violation de la Convention interdisant les armes biologiques.
En septembre 2020, le tabloïd New York Post avait révélé la saisie par le FBI d’un ordinateur appartenant à Hunter Biden et contenant des preuves de son
implications dans des affaires illégales en Ukraine et en Chine. Toutes les agences de renseignement états-uniennes avaient alors dénoncé un ragot russe visant à déstabiliser l’État.
Cependant, le 16 mars, le New York Times reconnaissait l’authenticité de cet ordinateur1.
Depuis de nombreux élus républicains demandent à en savoir plus.
Hunter Biden (photo) est un junkie servant de prête-nom pour les « affaires » des Straussiens. La majorité démocrate de la Chambre des
représentants US avait entrepris une procédure de destitution du président Trump (Ukrainegate) parce qu’il avait voulu faire la lumière sur ces « affaires » en Ukraine.
Le président russe Vladimir Poutine, a dénoncé une « bande de drogués au pouvoir à Kiev », faisant allusion à Hunter Biden et à sa bande de
copains.
Sur Fox News, Tucker Carlson et Tulsi Gabbard dénoncent la présence en Ukraine de laboratoires biologiques financés par les USA. Tollé dans des médias US - Le 14/03/2022.
Sur Fox News, mercredi,
Tucker Carlson, a déclaré que les États-Unis mentaient au sujet de leur programme d’armes biologiques en Ukraine : « Des laboratoires de
développement d’armes biologiques militaires financés par les États-Unis sont en cours de développement en Ukraine. C’est ce que prétendent les Russes », a déclaré Tucker
Carlson.
« Que fait exactement le
gouvernement étatsunien dans ces laboratoires secrets de recherche biologique ? L’Ukraine est le pays le plus pauvre d’Europe, ce n’est pas exactement un foyer de recherche biologique. Pourquoi
avez-vous fait tout ce chemin pour mentir à ce sujet ? » a déclaré Tucker, en se référant à Victoria Nuland.
« Parce qu’il s’avère que nous
venons de passer les deux dernières années à vivre avec le résultat d’un autre laboratoire d’armes biologiques étranger financé par les États-Unis », a déclaré Carlson.
L’ancienne représentante Tulsi Gabbard (D-HI) s’est exprimée sur le rapport selon lequel les États-Unis exploitent des laboratoires de guerre biologique en
Ukraine.
Gabbard a critiqué l’administration Biden pour avoir dissimulé l’existence de ces laboratoires et s’est dite « extrêmement inquiète » si la Russie en
prenait le contrôle lors de son invasion de l’Ukraine.
Elle a ajouté « les États-Unis financent des
laboratoires de recherche biologique dans le monde entier, y compris en Ukraine. Ces laboratoires doivent être fermés immédiatement ».
Les réflexions de Tulsi Gabbard sur les
laboratoires d’armes biologiques en Ukraine
Pourtant, plusieurs sources semblent attester de la présence de laboratoires biologiques confectionnant des agents pathogènes avec le financement des Etats-Unis de
par le monde (voir les références plus bas, notamment le travail remarquable de la journaliste d’investigation Dilyana
Gaytandzhieva).
« Les États-Unis admettent financer
des laboratoires biologiques en Ukraine, avec Dilyana Gaytandzhieva Victoria Nuland, responsable du département d’État, a admis mardi que le gouvernement étatsunien finance des laboratoires
biologiques en Ukraine. Mais que se passe-t-il derrière… »
Lire aussi sur SLT d’autres
articles de la journaliste d’investigation Dilyana Gaytandzhieva sur le
même sujet :
Biolaboratoires du Pentagone – Documentaire d’investigation. L’ambassade des États-Unis à Tbilissi est impliquée dans le trafic
de sang humain congelé et d’agents pathogènes en tant que fret diplomatique pour un programme militaire secret.
Voici la déclaration du Représentant permanent de la Russie, Vassily Nebenzia, lors d’une réunion d’information du Conseil de sécurité des Nations Unies
(CSNU) sur les laboratoires biologiques en Ukraine. Ce dernier annonce que la Russie a mis la main sur des documents confirmant que l’Ukraine menait des expériences biologiques extrêmement
dangereuses, visant à améliorer les propriétés pathogènes de la peste, de l’anthrax, de la tularémie, du choléra et d’autres maladies mortelles à l’aide de la biologie de synthèse. Le tout étant
financé et supervisé par la Defense Threat Reduction Agency (DTRA) des États-Unis.
*
Madame la Présidente,
Collègues,
La « pandémie de COVID-19″ a démontré à quel point l’humanité est vulnérable face aux menaces biologiques. Elle nous a fait payer un lourd tribut et
continue de coûter des vies.
Lorsque la Convention sur les armes biologiques et à toxines (BTWC) est entrée en vigueur en 1975, on espérait que le monde serait au moins à l’abri des menaces
biologiques d’origine humaine, car tous les États signataires ont pris conscience des risques énormes liés à l’utilisation d’armes biologiques (BW) et ont abandonné les plans pour les
développer.
Malheureusement, nous avons des raisons de penser que ces espoirs ne se sont pas entièrement réalisés.
Nous avons convoqué cette réunion parce que lors de l’opération militaire spéciale russe en Ukraine, des faits choquants ont été révélés : le régime de Kiev
dissimule de toute urgence les traces d’un programme biologique militaire que Kiev a mis en œuvre avec le soutien du département américain de la Défense.
Le ministère russe de la Défense a mis la main sur des documents confirmant que l’Ukraine a développé un réseau d’au moins 30 laboratoires biologiques qui
hébergent des expériences biologiques extrêmement dangereuses, visant à améliorer les propriétés pathogènes de la peste, de l’anthrax, de la tularémie, du choléra et d’autres maladies mortelles à
l’aide de la biologie de synthèse. Ce travail est financé et directement supervisé par la Defense Threat Reduction Agency (DTRA) des États-Unis, entre autres dans l’intérêt du Centre national du
renseignement médical du Pentagone. Le rôle clé dans ces programmes a été joué par un laboratoire central de référence BSL-3 à l’Institut de recherche scientifique anti-peste Mechnikov à Odessa,
en Ukraine. Des centres de recherche dans d’autres villes ont également joué un rôle – Kiev, Lvov, Kharkov, Dnipro, Kherson, Ternopol, Uzhgorod, Vinnytsia. Les résultats de la recherche ont été
envoyés aux centres biologiques militaires des États-Unis, notamment au U.S. Army Medical Research Institute of Infections Diseases, au Walter Reed Army Institute of Research, au US Naval Medical
Research et aux laboratoires de guerre biologique de l’armée américaine à Fort Detrick qui étaient autrefois les centres clés du programme d’armes biologiques américain.
Tous les documents sont disponibles sur le site Web du ministère russe de la Défense et sont présentés lors de briefings quotidiens. Permettez-moi de citer
les exemples les plus éloquents.
L’armée russe a appris les détails du projet UP-4 qui a été mis en œuvre dans les laboratoires de Kiev, Kharkov et Odessa. Il a étudié les possibilités de
propagation d’infections particulièrement dangereuses par les oiseaux migrateurs, notamment la grippe H5N1 hautement pathogène (mortelle pour l’homme dans 50 % des cas) et la maladie de
Newcastle. Dans le cadre d’un autre projet, les chauves-souris ont été considérées comme porteuses d’agents potentiels d’AP. Parmi les priorités identifiées figurent l’étude des pathogènes
bactériens et viraux pouvant être transmis des chauves-souris à l’homme : pathogènes de la peste, de la leptospirose, de la brucellose, ainsi que des coronavirus et des filovirus. Les documents
de projet indiquent clairement que les États-Unis ont activement financé des bioprojets en Ukraine.
En outre, des expériences ont été menées pour étudier la propagation de maladies infectieuses dangereuses par des ectoparasites — puces et poux. Il est clair,
même pour les non-experts, que de telles expériences sont des plus imprudentes, car elles ne donnent aucune possibilité de contrôler l’évolution de la situation. Des recherches similaires
(utilisant des puces et des poux comme agents BW) ont été menées dans les années 40 sur le développement de composants d’armes biologiques par la tristement célèbre unité japonaise 731, dont les
membres ont ensuite fui aux États-Unis pour échapper aux poursuites pour crimes de guerre.
L’Ukraine a une situation géographique unique, où les routes migratoires transcontinentales des porteurs potentiels de maladies dangereuses se
croisent. Beaucoup de ces itinéraires traversent les territoires de la Russie et de l’Europe de l’Est. Les recherches que j’ai mentionnées ont été menées au cœur même de l’Europe de
l’Est et à proximité immédiate des frontières russes. Selon les données reçues, les oiseaux qui ont été bagués et relâchés lors de recherches biologiques dans la réserve naturelle de Kherson
ont été capturés dans les régions d’Ivanovo et de Voronezh en Russie.
L’analyse des matériaux obtenus confirme le transfert de plus de 140 conteneurs avec des ectoparasites de chauves-souris d’un biolab à Kharkov à l’étranger. On
ne sait rien du sort de ces dangereux biomatériaux et des conséquences qu’il pourrait y avoir une fois qu’ils se seront « dissipés » (peut-être en Europe) en l’absence de tout contrôle
international. Dans tous les cas, les risques sont élevés qu’ils soient volés à des fins terroristes ou vendus au marché noir.
Plusieurs milliers d’échantillons de sérum sanguin de patients atteints de COVID-19 (la plupart d’origine slave) ont été transportés d’Ukraine à l’Institut de
recherche de l’armée Walter Reed aux États-Unis, prétendument pour des essais de traitement et de prévention du COVID-19.
Tout le monde sait à quel point les États occidentaux sont sensibles lorsqu’il s’agit de transférer des échantillons biologiques de leurs citoyens à l’étranger.
Et il y a une bonne raison à cela : théoriquement, des échantillons peuvent être utilisés pour créer des agents biologiques capables de cibler sélectivement différentes populations
ethniques.
L’activité des laboratoires biologiques en Ukraine, que nous suivons depuis 2014, et le programme américain de prétendue réforme du système de santé ukrainien
ont déclenché une incidence croissante incontrôlée d’infections dangereuses et économiquement impactantes en Ukraine. Il y a une augmentation du nombre de cas de rubéole, de diphtérie, de
tuberculose. L’incidence de la rougeole a augmenté de plus de 100 fois. L’Organisation mondiale de la santé a déclaré que l’Ukraine court un risque élevé d’épidémie de poliomyélite. Il est prouvé
qu’à Kharkov, où se trouve l’un des laboratoires, 20 soldats ukrainiens sont morts de la grippe porcine en janvier 2016, 200 autres ont été hospitalisés. En mars 2016, 364 personnes au total
étaient mortes de la grippe porcine en Ukraine. Par ailleurs, des foyers de peste porcine africaine surviennent régulièrement en Ukraine. En 2019, il y a eu une épidémie d’une maladie qui
présentait des symptômes similaires à la peste.
Alors que les États-Unis eux-mêmes ont mis fin à la recherche biologique à des fins militaires sur leur territoire en raison des risques élevés qu’elle
représentait pour la population américaine, les autorités de Kiev ont en fait accepté de transformer leur pays en un site d’essais biologiques et de faire utiliser leurs citoyens comme sujets
d’essais potentiels. Ces expériences porteuses de risques potentiels à l’échelle nationale se sont poursuivies pendant des années. Cela prouve une fois de plus le cynisme des financeurs
occidentaux de Kiev qui ne cessent de crier sur tous les toits qu’ils se soucient du sort des Ukrainiens.
Comme l’a rapporté Reuters, l’OMS a recommandé à l’Ukraine d’éliminer ses stocks d’agents pathogènes pour éviter d’éventuelles fuites qui pourraient déclencher
la propagation de la maladie parmi la population. On ne sait pas avec certitude si Kiev s’y est conformée.
Les documents que notre ministère de la Défense s’est procuré prouvent que toutes les recherches sérieuses à haut risque dans les laboratoires biologiques
ukrainiens ont été directement supervisées par des experts américains bénéficiant de l’immunité diplomatique. Notre ministère de la Défense rapporte qu’en ce moment, le régime de Kiev, comme
l’exigent les financiers occidentaux, dissimule à la hâte toutes les traces afin que la partie russe ne puisse pas obtenir de preuves directes de la violation par les États-Unis et l’Ukraine de
l’article 1 de la BTWC. Ils se précipitent pour arrêter tous les programmes biologiques. Le ministère ukrainien de la Santé a ordonné d’éliminer les agents biologiques déposés dans les biolabs à
partir du 24 février 2022. Nous déduisons des instructions au personnel de laboratoires que l’ordre d’élimination des collections suggérait qu’elles devaient être détruites irrévocablement. Après
avoir analysé les certificats de destruction, nous pouvons dire que le laboratoire de Lvov a détruit à lui seul 232 conteneurs contenant des agents pathogènes de la leptospirose, 30 – de la
tularémie, 10 – de la brucellose, 5 – de la peste. Au total, plus de 320 conteneurs ont été éliminés. Les titres et les quantités excessives d’agents pathogènes donnent à penser que ces travaux
ont été effectués dans le cadre de programmes biologiques militaires.
Permettez-moi maintenant de m’adresser séparément à nos collègues européens.
Toutes ces années, il y avait un site de tests biologiques dangereux aux portes de l’Union Européenne. Nous appelons à penser à une véritable menace biologique
pour la population des États européens qui pourrait être posée par la propagation incontrôlée d’agents biologiques en provenance d’Ukraine. Comme nous le savons de notre expérience avec COVID-19,
cela ne peut pas être arrêté. Si tel est le cas, cela englobera toute l’Europe.
Les représentants américains sont plutôt confus lorsqu’ils parlent de l’implication des États-Unis dans l’activité biologique sur le territoire de l’Ukraine.
Lors des auditions du Congrès américain le 8 mars, la sous-secrétaire d’État Victoria Nuland a en effet confirmé qu’il existait en Ukraine des biolabs où des recherches biologiques à fins
militaires avaient été menées. Lorsque le sénateur Marco Rubio lui a demandé si l’Ukraine possédait des armes biologiques et chimiques, elle a répondu que l’Ukraine disposait d’installations de
recherche biologique qui « ne devraient pas tomber entre les mains des forces russes ».
Dans le même temps, le Département d’État s’en tient au fait qu’il n’y aurait pas de laboratoires biologiques contrôlés par les États-Unis en Ukraine. D’où une
question à la délégation américaine. Comment cela concorde-t-il avec l’accord de 2005 entre le département américain de la Défense et le ministère ukrainien de la Santé concernant la coopération
dans le domaine de la prévention de la prolifération des technologies, des agents pathogènes et de l’expertise pouvant être utilisés dans le développement d’armes biologiques ? Ce document est
disponible sur Internet. Selon l’article 3 de cet accord, le département américain de la Défense peut fournir une assistance au ministère ukrainien de la Santé dans le domaine de la
« recherche biologique coopérative, de la détection et de la réponse aux agents biologiques menaçants » en ce qui concerne les « agents pathogènes dangereux situés dans les
installations de Ukraine ».
Nous soulignons que les menaces biologiques défient toutes les frontières. Aucune région du monde ne peut se sentir totalement en sécurité aujourd’hui. Les
États-Unis supervisent plusieurs centaines de biolabs dans 30 pays, notamment au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie du Sud-Est et sur le pourtour de l’ex-URSS. Washington n’accepte pas de les
soumettre à une vérification internationale. À partir de 2001, il a empêché l’élaboration d’un protocole contraignant à la BTWC qui devrait prévoir un mécanisme de vérification fiable pour
contrôler le respect de la Convention par les États. Cela ne peut que nous faire penser que les États-Unis ont quelque chose à cacher. J’invite les collègues de ces régions à réfléchir au type
d’activité que Washington mène sur leurs territoires et aux conséquences que cela peut avoir pour la population.
Nous prévoyons la réaction de nos collègues occidentaux qui diront certainement que ces informations sont toutes fausses et de la propagande russe. Cependant,
ce genre de vœux pieux n’aidera guère les Européens, si l’Ukraine et ses États voisins connaissent des épidémies de maladies dangereuses qui se propageraient ensuite au-delà de leurs frontières.
Ce risque semble plutôt réel si l’on tient compte de l’intérêt considérable que les groupes radicaux et nationalistes ukrainiens portent à la recherche d’agents pathogènes dangereux qui a été
menée en Ukraine dans l’intérêt du département américain de la Défense. Nous avons des informations selon lesquelles le Pentagone a ordonné à ses protégés ukrainiens qu’en cas d’incident, ils
devraient immédiatement accuser les forces armées russes qui auraient lancé des frappes contre des installations de recherche et médicales, ou tout imputer aux « équipes subversives russes
».
Le ministère russe de la Défense continue d’analyser la situation biologique en Ukraine et tous les matériaux entrants. Ce que nous avons partagé
aujourd’hui est une petite partie des informations dont nous disposons. Nous partagerons les détails sous peu en tant que documents officiels du CSNU afin que vous puissiez les
étudier.
Nous nous sentons obligés de tenir le Conseil de sécurité informé de la situation des activités biologiques à des fins militaires américaines en Ukraine qui
créent des risques réels pour la paix et la sécurité internationales. Nous avons l’intention de revenir bientôt sur ce sujet. Nous n’excluons pas la possibilité d’activer les mécanismes
prévus par les articles 5 et 6 de la BTWC. Pour l’instant, nous aimerions entendre les réponses de la partie américaine aux questions que nous avons posées.
Quels sont les enseignements de cette discussion ? Comme nous le supposions, aucun de nos collègues n’a abordé le point que nous avons soulevé.
Alors que mon collègue américain nous assénait des accusations (de manière assez prévisible) de propagande, deux choses me sont venues à l’esprit. Le premier
est un proverbe russe qui peut être grossièrement traduit par « un esprit coupable n’est jamais à l’aise ». Plus nos collègues crient fort lorsqu’ils tentent sans fondement de rejeter la faute
sur nous, plus nous pensons avoir touché une corde sensible lorsque nous avons dénoncé leurs indignes activités en Ukraine.
Deuxièmement, vous ne pouvez pas vous empêcher de rappeler un autre épisode qui a été mentionné à plusieurs reprises dans divers contextes. Je fais allusions au
fameux tube de laboratoire de C. Powell qu’il a montré dans cette même pièce et qui a servi de raison formelle à l’invasion américaine de l’Irak qui a causé un nombre énorme de victimes et de
dégâts. Il a touché toute la région et a déclenché entre autres la création de l’organisation terroriste ISIL. Notre collègue albanais a parlé aujourd’hui d’une boîte de Pandore. Eh bien, c’était
une boîte de Pandore. Beaucoup d’entre vous ont dit ne pas être au courant des programmes biologiques de l’Ukraine, mais cela ne veut pas dire qu’ils n’existaient pas. La recherche militaire est
une entreprise secrète. Ceux qui y étaient engagés ne le signaleraient pas à l’USG Nakamitsu [NDLR : Secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires de désarmement].
Pensez à Raqqa et Mossoul qui ont été rasés. La coalition dirigée par les États-Unis a enterré des milliers de vies civiles sous les ruines de ces villes. Des
cadavres sont restés sous les décombres pendant plusieurs mois, et je ne me souviens pas que nos collègues aient déversé leur juste colère à ce sujet. Nous l’avons soulevé à plusieurs reprises
lors des réunions du CSNU, mais le sujet s’est tout simplement éteint et personne n’a voulu y revenir. Cependant, pas un jour ne passe sans spéculations sur les atrocités des forces russes, les
attaques quotidiennes contre les hôpitaux, les jardins d’enfants, les écoles, les maternités, l’utilisation des bombes à fragmentation, que notre ministère de la Défense a réfutés à plusieurs
reprises.
La maternité n°1 de Marioupol est devenue proverbiale à cet égard. Permettez-moi de vous demander : Avez-vous écouté ce que nous avons dit ici le lundi 7 mars ?
Il s’agissait de militants et de radicaux transformant ce bâtiment en poste de tir. Nous avions alors mis en garde contre cela, mais vous ne vouliez pas écouter, et vous ne voulez pas écouter ce
que nous disons. Vous avez vu des photos de la maternité prétendument touchée par une bombe ou un missile. Je les ai aussi ici. Elles montrent un bâtiment, sans fenêtre mais pas en ruine. Je
parie que vous pouvez imaginer ce qui aurait dû arriver à un bâtiment touché par une bombe ou un missile, ainsi qu’à tous ceux qui se trouvaient à l’intérieur. J’ai des photos et des séquences
vidéo de l’intérieur du bâtiment. Il montre un désordre, des meubles éparpillés à l’envers et des chaises intactes.
Permettez-moi de demander à nouveau : Pouvez-vous imaginer quel genre de dégâts auraient été infligés par une bombe ou un tir de missile ? Les experts
militaires pourraient vous le dire. En fait, ils l’ont déjà fait. Ils ont montré une photo du cratère à côté du bâtiment. Selon toutes les indications, il a été causé par une
explosion souterraine. En attendant, on nous parle de 17 personnes blessées dans cet immeuble, et aucune n’a été tuée. Pour preuve, nous sommes censés accepter des photos mises en scène
de la blogueuse ukrainienne Marianna Podgurskaya prises par le journaliste de l’AP Evgeniy Maloletka. D’ailleurs, les internautes ont déjà découvert qu’elle incarne différentes femmes sur
différentes photos.
Nous sommes consternés par la campagne ignoble et sale qui ternit l’armée russe, accusée d’avoir délibérément attaqué des installations civiles. Vous nous
accusez de faux et de propagande, mais vous ignorez une quantité écrasante de faux, reproduits par des centres ukrainiens et occidentaux pour des opérations psychologiques spéciales. En même
temps, vous gardez honteusement le silence sur le fait que vous avez presque coupé l’accès aux sources d’information russes. Au cours de ces journées, nous avons beaucoup appris sur la liberté
d’expression dont vous vous considérez comme les champions.
Permettez-moi de répondre à mon collègue britannique qui a cité, de manière incomplète comme d’habitude, les propos du ministre Lavrov selon lesquels nous
n’avons pas déclenché de guerre. Voici la citation complète : « Nous n’avons pas commencé la guerre, nous voulons y mettre fin ». En effet, elle n’a pas été lancée par nous, elle
a été lancée il y a huit ans par les autorités de Kiev dans le Donbass.
Hier, une vidéo a été mise en ligne sur Internet montrant des Ukrainiens en uniforme militaire quelque part près de Kharkov, qui auraient abattu des avions
russes à partir d’un lanceur de défense aérienne portable. A proximité, il y a un véhicule blanc (apparemment une Toyota) avec des insignes de l’ONU. Vraisemblablement, ces personnes sont
arrivées sur les lieux par ce véhicule. Nous avons déjà interrogé des représentants du Secrétariat de l’ONU à ce sujet, mais nous avons été rassurés sur le fait que les véhicules de l’ONU
n’étaient pas utilisés par les Forces de défense territoriale ukrainiennes (des véhicules de l’ONU auraient déjà été utilisés à Kramatorsk). Nous insistons pour que les Nations Unies enquêtent
sur cet incident. Même s’il s’avère que cette voiture n’est pas un véhicule de l’ONU, l’utilisation des insignes de l’ONU sur les moyens de transport utilisés dans les hostilités est
inacceptable.
Étant donné que l’Ukraine est l’un des États
les plus corrompus d’Europe, la rumeur de ces projets a sûrement fuité, et il est facile de comprendre pourquoi les Russes en ont eu une vision très sombre, contribuant certainement à leur
décision d’envahir. Comment l’Amérique réagirait-elle si un gouvernement mexicain farouchement hostile soutenu par la Chine développait des armes biologiques mortelles près de la frontière
américaine ?
Il y a quelques jours, un analyste politique grand public m’a envoyé une note mentionnant que les Russes affirmaient avoir découvert l’existence d’un réseau de
laboratoires de guerre biologique en Ukraine, financé par le Pentagone américain et travaillant prétendument avec l’anthrax et la peste. Étant donné qu’une grande partie de ma concentration au
cours des deux dernières années avait été sur le programme américain de guerre biologique et son déploiement possible, il se demandait ce que je pensais de la question.
J’avais vu certaines des mêmes accusations russes tourbillonner sur Internet, et je n’y avais pas prêté beaucoup d’attention. D’une part, au cours des décennies,
l’Amérique avait dépensé plus de 100 milliards de dollars pour la « biodéfense », le terme euphémique pour le développement de la guerre biologique, et nous avions le programme de ce type le plus
ancien et le plus important au monde, l’un
des rares jamais déployé dans des combats réels. Ainsi, allouer quelques millions voire des dizaines de millions à des laboratoires en Ukraine serait difficilement invraisemblable.
Mais d’un autre côté, même si nous ne l’avions pas fait, les Russes pourraient certainement dire que nous l’avions fait, ces accusations étant des exemples presque
stéréotypés de la « propagande noire » utilisée par une armée d’invasion pour justifier son attaque au monde. Comme je ne lis pas l’Ukrainien, les documents que les Russes prétendaient
avoir trouvés ne signifieraient rien pour moi, et à l’exception de partisans zélés de chaque côté, je doutais que quelqu’un d’autre serait convaincu d’une manière ou d’une autre.
Cependant, la situation a radicalement changé mardi, en
raison du témoignage au Congrès de la sous-secrétaire d’État Victoria Nuland, architecte en chef de notre politique ukrainienne. Elle semblait non seulement reconnaître l’existence de ces
laboratoires biologiques ukrainiens, mais craignait également que leur contenu dangereux ne tombe entre les mains de l’ennemi, semblant ainsi confirmer complètement ces accusations russes
choquantes. Je n’ai jamais considéré les néocons comme particulièrement brillants, mais le but contre son camp qu’elle a marqué sur une question de la plus haute importance internationale a
peut-être établi un nouveau record de connerie totale.
Je n’étais pas la seule personne à remarquer les implications massives de la divulgation apparente de Nuland. Glenn Greenwald est l’un des journalistes les plus en
vue au monde, et il a rapidement publié une longue colonne hier matin exposant les faits et notant que nos vérificateurs des faits officiels des médias avaient passé quelques semaines à dénoncer
et à ridiculiser les accusations qui semblent maintenant avérés vrais.
« Les aveux de la néocon(ne)
jettent un éclairage critique sur le rôle des États-Unis en Ukraine et soulèvent des questions vitales sur ces laboratoires qui méritent des réponses » (Glenn Greenwald)
Tucker Carlson a consacré son émission la mieux notée sur le câble au même problème, soulignant la honte de devoir citer des propagandistes officiels des
gouvernements russe et chinois sur la question parce que nos propres responsables
gouvernementaux américains avaient menti.
Tous les faits ne sont pas encore connus, mais à ce stade, je pense que nous devrions probablement supposer que les documents capturés fournis par les Russes
sont corrects, et que notre budget de la défense finançait le développement d’armes biologiques mortelles dans des laboratoires ukrainiens près de la frontière russe, y compris l’anthrax
et la peste.
Étant donné que l’Ukraine est l’un des États les plus corrompus d’Europe, la rumeur de ces projets a sûrement fuité, et il est facile de comprendre pourquoi les
Russes en ont eu une vision très sombre, contribuant certainement à leur décision d’envahir. Comment l’Amérique réagirait-elle si un
gouvernement mexicain farouchement hostile soutenu par la Chine développait des armes biologiques mortelles près de la frontière américaine ?
Naturellement, cette histoire gigantesque basée sur la divulgation par inadvertance de Nuland a été totalement ignorée par les grands médias
américains (et français), mais le clip YouTube de Carlson d’hier soir approche déjà le million de vues, et les faits continueront de se répandre.
Kevin Barrett a rapidement organisé une interview avec moi et a publié une courte vidéo décrivant l’histoire et la plaçant dans un contexte plus large. En
particulier, il a noté qu’en 2017, le président russe Vladimir Poutine avait soulevé
de sérieuses préoccupations en matière de guerre biologique concernant notre collecte de matériel biologique auprès de Russes de souche, certainement un projet très suspect que notre
gouvernement aurait entrepris..
En tout état de cause, je pense que c’était une chose extrêmement imprudente et stupide pour le gouvernement américain d’avoir
financé la création d’installations de guerre biologique en Ukraine, un pays extrêmement hostile à son voisin russe doté de l’arme nucléaire.
Et les gouvernements qui font des choses extrêmement imprudentes et stupides sont beaucoup plus susceptibles d’avoir fait d’autres choses extrêmement imprudentes et
stupides, y compris peut-être celles qui ont déjà eu des conséquences néfastes massives, comme un million de morts américains au cours des deux dernières années.
Au cours de ces deux mêmes années, j’ai publié une longue série d’articles décrivant les preuves solides, peut-être même accablantes que l’épidémie mondiale de
Covid était le résultat d’une attaque de guerre biologique américaine contre la Chine (et l’Iran), les articles ayant été consultés au total plus de 400 000 fois et également rassemblés dans un
livre électronique téléchargeable gratuitement.
Les preuves que j’ai accumulées semblent plutôt massives et le seul argument que quiconque ait effectivement soulevé de l’autre côté est que même des éléments
voyous de l’administration Trump n’auraient pas pu faire quelque chose d’aussi imprudent et insensé. Je pense que cet argument semble beaucoup plus faible aujourd’hui qu’il y a une
semaine.
De plus, à la fin du mois dernier, le New York
Timesa
rendu compte de quelques nouveaux articles scientifiques de nos meilleurs chercheurs sur l’épidémie initiale de Covid à Wuhan. Ces résultats indiquent que la première infection s’est
probablement produite fin novembre ou début décembre, un peu plus tard qu’on ne le pensait auparavant. Pendant ce temps, en avril 2020, ABC News a rapporté
et la télévision israélienne a confirmé que notre Agence de renseignement de défense avait produit un rapport secret « dans la deuxième semaine de
novembre » décrivant une épidémie de maladie « potentiellement
cataclysmique » qui se déroulait à Wuhan. Ce rapport de la DIA semble maintenant avoir
été rédigé avant même que le premier Chinois ne soit infecté.
Je pense que la précédente divulgation par inadvertance par nos responsables du renseignement tombe dans la même catégorie que la bévue de Victoria Nuland.
Tout cela a été discuté dans trois de mes interviews vidéo le mois dernier, qui ont maintenant dépassé les 170 000 vues au total. Je suggère que les gens envisagent
de revoir ce matériel compte tenu de la nouvelle divulgation de nos activités de guerre biologique anti-russes en Ukraine.
Ron Unz
_________
Note de Hannibal Genséric : En
détruisant ces laboratoires de la mort, les Russes essaient non seulement de sauver leur peau, mais ils rendent aussi un fier service aux Européens et au Monde entier.
En effet, les oiseux migrateurs et les insectes ne connaissent pas de frontières. Mais il est évident que ces animaux, partant d’Ukraine, et suivant les vents
dominants (effet Coriolis) vont en très grande majorité, vers l’Est : la Russie.
Mais personne ne peut garantir que ces animaux s’arrêteraient, par exemple, juste à la frontière d’un pays comme la France, comme paraît-il, le nuage nucléaire de
Tchernobyl.
L’ancien Premier ministre ukrainien Mykola Azarov, qui occupait le poste sous le président Viktor Ianoukovitch, s’est exprimé sur les activités des
laboratoires biologiques du département américain de la Défense sur le territoire de son pays.
Dans son Facebook, l’ex-Premier ministre a souligné que son gouvernement n’avait rien à voir avec l’ouverture de ces centres.
La décision de commencer cette
collaboration avec les Americians a été prise par le cabinet de Ioulia Timochenko.
Et un accord a été signé entre le département américain de la Défense et le ministère ukrainien de la Santé sur la création de tels laboratoires en août
2005 sous la présidence de Viktor Iouchtchenko, alors que Timochenko était déjà à la retraite.
« Que dire ? Bien sûr,
pas un seul pays souverain et indépendant qui pense à son peuple et à l’avenir ne laissera les autres s’occuper des questions de sécurité biologique de la population », écrit
Azarov.
Il note que les objectifs pour lesquels ces laboratoires ont été créés sont inconnus à ce jour, puisque toutes leurs activités sont classifiées et que les
citoyens ukrainiens ne sont même pas autorisés à travailler en étroite collaboration.
« Depuis 2005, les
États-Unis ont établi des laboratoires à Odessa, Vinnytsia, Lvov, Kherson, Ternopil et un certain nombre d’autres colonies en Ukraine. J’insiste sur le fait que ce sont les
laboratoires de l’armée américaine », précise l’ancien chef de cabinet.
Selon lui, après l’arrivée au pouvoir de son gouvernement en 2010, des négociations ont été lancées avec les Américains sur cette question. En 2012, Kiev a
commencé à parler d’accorder aux scientifiques ukrainiens l’accès à ces centres ou leur fermeture complète. À cette époque, des inspections des activités de ces laboratoires ont été
initiées.
« On nous a montré
quelque chose, mais ce que nous avons vu ne nous convenait pas. En 2013, nous avons envoyé une lettre officielle au gouvernement américain pour résilier cet accord. Ce qui s’est
passé ensuite, vous le savez vous-même : un coup d’État, Maïdan, qui, en fait, a été organisé par les Américains. Maintenant, ces laboratoires continuent de travailler en
Ukraine. Personne ne les contrôle, ils fleurissent », conclut Azarov.
Auparavant, EADaily avait
rapporté que l’ambassade des États-Unis avait reconnu la présence de laboratoires biologiques américains en Ukraine. Selon la version officielle, leur objectif est « la recherche et le
développement pacifiques de vaccins ».
« Plus de 140 conteneurs
contenant des ectoparasites de chauves-souris ont été prélevés dans un laboratoire biologique de Kharkov en Ukraine », a déclaré jeudi le chef de la force russe de radioprotection, de
protection chimique et biologique, Igor Kirillov.
« L’analyse des documents
obtenus confirme que plus
de 140 conteneurs contenant des ectoparasites de chauves-souris – puces et tiques – ont été prélevés du laboratoire biologique de Kharkov à l’étranger », a-t-il déclaré,
ajoutant que le Pentagone s’intéressait également aux insectes capables de véhiculer des maladies infectieuses dangereuses.
« Le porte-parole du
ministère russe de la Défense, Igor Konashenkov, a déclaré plus tôt jeudi que l’analyse des documents des biolaboratoires en Ukraine qui ont été obtenus au cours de l’opération militaire spéciale
dans ce pays a révélé des preuves que le Pentagone avait financé des recherches visant à développer un mécanisme de propagation latente d’agents pathogènes mortels ».
Le ministère russe de la Défense publie des documents sur la mise en œuvre des programmes biologiques militaires des États-Unis et de ses alliés de l’OTAN sur le
territoire de l’Ukraine. Le département militaire affiche des informations sur :
Transfert de biomatériaux des laboratoires ukrainiens vers l’Australie et l’Allemagne ;
Projet d’étude des chauves-souris ;
Projet d’étude des oiseaux migrateurs UP-4 et protocole de capture d’oiseaux d’Ukraine en Russie ;
Actes de destruction de preuves dans les biolaboratoires.
En prime
Ministère de la Défense de Russie, [10/03/2022 13:43] Briefing sur les résultats de l’analyse des documents liés aux activités biologiques militaires des
États-Unis sur le territoire de l’Ukraine
Le ministère russe de la Défense continue d’étudier des documents sur la mise en œuvre des programmes biologiques militaires des États-Unis et de ses alliés de
l’OTAN sur le territoire de l’Ukraine.
Les informations reçues de diverses sources confirment le rôle de premier plan de l’Agence américaine de Réduction des Menaces pour la Défense dans le financement
et la conduite de recherches biologiques militaires sur le territoire ukrainien.
Les détails du projet UP-4 sont devenus connus, qui a été mis en œuvre avec la participation de laboratoires de Kiev, Kharkov et Odessa et a été conçu pour la
période allant jusqu’en 2020.
Son objectif était d’étudier la possibilité de propagation d’infections particulièrement dangereuses par migration oiseaux, dont la grippe H5N1 hautement pathogène,
dont le taux de mortalité atteint 50% pour l’homme, ainsi que la maladie de Newcastle.
En raison du fait que l’Ukraine a une situation géographique unique où les routes de migration transcontinentales se croisent, 145 espèces biologiques ont été
étudiées dans le cadre de ce projet. Dans le même temps, au moins deux espèces d’oiseaux migrateurs ont été identifiées, dont les itinéraires passent principalement par le territoire de la
Russie. Dans le même temps, des informations sur les routes migratoires passant par les pays d’Europe de l’Est ont été résumées.
De toutes les méthodes développées aux États-Unis pour déstabiliser la situation épidémiologique, celle-ci est l’une des plus imprudentes et irresponsables, car
elle ne permet pas de contrôler l’évolution ultérieure de la situation. Ceci est confirmé par le déroulement de la pandémie d’une nouvelle infection à coronavirus, dont la survenue et les
caractéristiques soulèvent de nombreuses questions.
De plus, le projet R-781 est intéressant, où les chauves-souris sont considérées comme porteuses d’agents potentiels d’armes biologiques.
Parmi les priorités identifiées figurent l’étude des pathogènes bactériens et viraux pouvant être transmis des chauves-souris à l’homme : pathogènes de la peste, de
la leptospirose, de la brucellose, ainsi que des coronavirus et des filovirus.
Il convient de noter que les recherches sont menées à proximité des frontières de la Russie – dans les régions de la côte de la mer Noire et du Caucase.
Le projet est mis en œuvre avec la participation non seulement de laboratoires biologiques ukrainiens, mais également géorgiens contrôlés par le Pentagone en
coopération avec le Virginia Polytechnic Institute et le US Geological Survey.
Les documents analysés sur le projet UP-8, visant à étudier le virus de la fièvre hémorragique congo-criméenne et les hantavirus en Ukraine, réfutent clairement la
déclaration publique américaine selon laquelle seuls les scientifiques ukrainiens travaillent dans les biolabs du Pentagone en Ukraine sans l’intervention de biologistes américains. L’un des
documents confirme que toutes les études sérieuses à haut risque sont menées sous la supervision directe de spécialistes des États-Unis.
La masse salariale des entrepreneurs ukrainiens montre clairement comment ils sont financés. Il a été confirmé que le département américain de la Défense a
payé directement l’argent pour la participation à la recherche, sans la participation d’intermédiaires. Le salaire extrêmement modeste, selon les normes américaines, est
remarquable. Cela indique une faible estimation du professionnalisme des spécialistes ukrainiens et la négligence de leurs collègues américains.
En outre, les documents étudiés contiennent des propositions d’expansion du programme militaro-biologique américain en Ukraine. Ainsi, il y avait des preuves
de la poursuite des projets biologiques achevés UP-2, UP-9, UP-10, visant à étudier les agents pathogènes de l’anthrax et de la peste porcine africaine.
Le Pentagone s’intéresse également aux insectes vecteurs capables de propager des maladies infectieuses dangereuses. L’analyse des matériaux obtenus confirme
le transfert de plus de 140 conteneurs contenant des ectoparasites de chauves-souris – puces et tiques du biolab de Kharkov à l’étranger.
Ministère de la Défense de Russie, [10/03/2022 13:43] : « De manière significative, des
recherches similaires ont été menées dans les années 1940 sur le développement de composants d’armes biologiques par l’unité japonaise 731, dont les membres ont ensuite fui vers les États-Unis
pour échapper aux poursuites pour crimes de guerre ».
Je rappelle que les représentants des pays occidentaux sont extrêmement prudents quant à la remise de leurs biomatériaux.
Dans le même temps, les documents disponibles confirment de nombreux cas de transfert d’échantillons biologiques de citoyens ukrainiens à l’étranger. Par
exemple, 350 cryocontainers contenant des échantillons de sérum sanguin ont été transférés du Centre de santé publique du ministère ukrainien de la Santé au laboratoire de référence pour les
maladies infectieuses de l’Institut australien Doherty sous prétexte de déterminer les titres d’anticorps.
Un autre exemple est le projet financé par l’Allemagne n° 68727 EN sur l’étude des agents pathogènes de la fièvre hémorragique du Congo-Crimée et des
hantavirus. Dans le cadre de ce projet, mille échantillons de sérum sanguin de citoyens de différentes régions d’Ukraine appartenant exclusivement à l’ethnie slave ont été donnés à
l’Institut Bernhard Nocht de médecine tropicale (Hambourg).
Il est fort probable que l’un des objectifs des États-Unis et de ses alliés soit de créer des bioagents capables de cibler sélectivement différentes populations
ethniques.
Lors d’une audition de la Commission des Affaires étrangères du Sénat américain le 8 mars, la sous-secrétaire d’État Victoria Nuland a signalé la présence d’armes
biologiques en Ukraine, où des recherches sur la biosécurité avaient été menées. Elle s’est dite préoccupée par la possibilité que ces bio-laboratoires et les matériaux qui s’y trouvent soient
pris en charge par les forces armées russes.
Selon les informations disponibles, les Américains ont déjà réussi à évacuer la majeure partie de la documentation, y compris les bases de données, les biomatériaux
et les équipements des laboratoires de Kiev, Kharkov et Odessa vers l’Institut de recherche d’épidémiologie et d’hygiène de Lvov et le consulat américain à Lvov. La possibilité de transférer
une partie de la collection en Pologne n’a pas été exclue.
En fait, avec sa déclaration, Nuland a indirectement confirmé le programme militaro-biologique du Pentagone en Ukraine en contournant les accords internationaux
existants.
Les bio-laboratoires ukrainiens, financés par les États-Unis, n’en finissent plus de cristalliser les tensions russo-américaines. La porte-parole du ministère russe
des Affaires étrangères a déclaré, mercredi 9 mars 2022, que les forces armées russes avaient reçu des preuves du développement de composants d'armes biologiques par l'Ukraine, sous la direction
des États-Unis, de la part des employés des laboratoires biologiques ukrainiens. Le ministère russe de la Défense a accusé, jeudi 10 mars 2022, les États-Unis d’avoir créé un mécanisme de
propagation de pathogènes meurtriers. Il affirme avoir trouvé des documents indiquant que des expériences ont été menées avec des échantillons de coronavirus de chauve-souris dans des
laboratoires ukrainiens. Même le chef de la diplomatie russe y est allé de son commentaire, ce matin, en marge d'un forum diplomatique à Antalya (Turquie).
Des armes biologiques seraient développées en Ukraine, sous supervision américaine
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a déclaré mercredi 9 mars, que des documents suggèrent que “des composants d’armes biologiques
étaient développés en Ukraine”.
(Voici un lien pour regarder la vidéo traduite en français)
S’exprimant lors d’un briefing hebdomadaire à Moscou, Maria Zakharova a déclaré que les forces armées russes ont reçu des preuves du développement de
composants d’armes biologiques par l’Ukraine, sous la direction des États-Unis, de la part des employés des laboratoires biologiques ukrainiens.
Elle a souligné que de telles activités violent la Convention sur les armes biologiques, et que la Russie pourrait ouvrir une audience sur cette question.
« Les dirigeants américains doivent rendre publics les programmes biologiques militaires qui ont été mis en œuvre en Ukraine », a-t-elle exigé.
“Dans un court laps de temps, le ministère de la Défense des États-Unis d’Amérique et l’administration du président des États-Unis sont tenus d’informer la
communauté internationale et de rendre officiels les programmes militaires biologiques qui ont été mis en œuvre en Ukraine”, a-t-elle souligné.
Zakharova s’est également interrogée sur ce qu’il est advenu des matériaux biologiques, sortis des laboratoires ; s’ils ont été détruits ou non.
“Qui était en charge du ministère de la Santé de l’Ukraine pendant de nombreuses années ? Vous vous souvenez ? De quel pays venait ce merveilleux docteur ? Qui
dirigeait le ministère de la Santé ukrainien ? Je m’en souviens très bien : c’est le continent américain.”
Le mardi 8 mars, la sous-secrétaire d’État américaine aux affaires politiques, Victoria Nuland, avait confirmé l’existence en Ukraine d’installations de
recherche biologique dirigées par les États-Unis.
« Kiev et Washington s’efforcent actuellement d’empêcher que le matériel qui y est accumulé ne tombe entre les mains des forces russes » avait-elle
déclaré.
Selon Moscou, le Pentagone a expérimenté des coronavirus de chauve-souris en Ukraine
Le ministère russe de la Défense a accusé les États-Unis d’avoir financé un programme d’armes biologiques en Ukraine, affirmant avoir trouvé des preuves
en ce sens dans des laboratoires ukrainiens.
« L’objectif de ces recherches biologiques financées par le Pentagone en Ukraine était de créer un mécanisme de propagation furtive de pathogènes
meurtriers », a dit, dans son briefing matinal sur le conflit en Ukraine, le porte-parole du ministère, Igor Konachenkov. Selon lui, Moscou a récupéré des « documents remis par les
employés des laboratoires ukrainiens », évoquant des « transfert de bio-matériaux humains prélevés en Ukraine vers des pays étrangers à la demande des représentants
américains ».
Konachenkov a aussi cité un « projet américain sur le transfert d’agents pathogènes par des oiseaux sauvages migrateurs entre l’Ukraine et la Russie et
d’autres pays voisins ». Il a assuré que les États-Unis prévoyaient de « mener des travaux sur les agents pathogènes d’oiseaux, de chauves-souris et de reptiles en Ukraine en
2022 » ainsi que sur la « possibilité de la propagation de la peste porcine africaine et de l’anthrax ».
« Dans les laboratoires établis et financés en Ukraine, des documents montrent que des expériences ont été menées avec des échantillons de coronavirus de
chauve-souris », a encore affirmé le porte-parole russe.
Rappelons qu’une nouvelle étude de l’Institut Pasteur confirme la très forte probabilité que le virus responsable du Covid-19 vienne des chauves-souris. Le
laboratoire de Wuhan l’aurait ensuite très certainement propagé d’une manière accidentelle après des manipulations.
Affaire à suivre de près …
Études à haut risque menées sous la direction de spécialistes américains
Igor Kirillov, qui dirige la force de protection radiologique, chimique et biologique de l’armée russe, a souligné que le ministère russe de la Défense
avait constaté à plusieurs reprises les programmes biologiques militaires mis en œuvre par le Pentagone sur le territoire post-soviétique. En particulier, un réseau a été formé sur le sol
ukrainien composé de plus de 30 laboratoires biologiques, y compris des laboratoires de recherche et sanitaires et épidémiologiques.
Selon lui, les documents comptables confirment le fait que le département américain de la Défense a donné directement de l’argent pour participer à des études, sans
la participation d’intermédiaires.
“L’un des documents confirme que toutes les études à haut risque sont menées sous la direction de spécialistes américains”, a noté Kirillov
“[les documents] réfutent clairement la déclaration américaine selon laquelle seuls les scientifiques ukrainiens travaillent dans les laboratoires biologiques du
Pentagone en Ukraine sans l’intervention des biologistes américains”
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov a lui aussi dénoncé, jeudi 10 mars, depuis la Turquie, “des faits absolument scandaleux sur ce que
fait le Pentagone dans les laboratoires biologiques créés avec son argent”.
“Des informations affirment que le Pentagone crée des dizaines de laboratoires biologiques militaires sur le sol ukrainien. Nous voulons des réponses sur ce
sujet”, a-t-il lancé.
Il a accusé Washington d’utiliser “le territoire ukrainien pour mener des expériences sur des agents pathogènes qui peuvent ensuite être utilisés pour créer
des armes biologiques”.
Lavrov a affirmé que les Américaines “mènent ces activités dans le plus grand secret” en créant des laboratoires “tout au long du périmètre de la
Russie et de la Chine”.
Qu’y a-t-il dans ces laboratoires biologiques ukrainiens qui les rendent si inquiétants et dangereux aux yeux des américains ? Où se limitent l’aide et
l’implication américaine ?
Les aveux de la sous-secrétaire d’État, Victoria Nuland, ont mis officiellement en lumière le rôle des États-Unis dans les « biolabs »
ukrainiens et soulèvent de nombreuses questions sensibles.
Des laboratoires clandestins au grand schisme universel
Selon certaines versions historiques, en 1346, les Mongols assiègent Caffa, comptoir génois en Crimée. Une épidémie ramenée d’Asie centrale ravage les rangs mongols
et ne tarda pas à s’annoncer dans la ville assiégée. D’après certains historiens, les Mongols usèrent d’une forme de guerre biologique en catapultant les morts de la peste à l’intérieur de la
ville. D’autres arguent que la maladie a du être véhiculée par des rats ou d’autres rongeurs. Quoi qu’il en soit, la maladie se propagea très vite en Europe, en Afrique du Nord, au Moyen-Orient
et décima en quelques années près du quart de l’humanité du monde connu et fit disparaître des royaumes et des dynasties entières. Certaines régions du monde ancien ne se relèveront plus jamais
de ce fléau.
La peste noire est un terme assez récent forgé par les historiens pour désigner ce terrible fléau causé par le yersinia pestis.
Des siècles après, d’obscurs laboratoires biologiques en Ukraine effectuaient des recherches avancées sur le yersinia pestis ou la peste ainsi que d’autres vecteurs
pathogènes extrêmement contagieux. Une grande partie de ces laboratoires au financement opaque ont été ciblés en priorité par les forces russes lors du conflit en cours en Europe orientale,
relancé le 24 février 2022 par le déclenchement d’opérations de guerre russes en Ukraine.
Les médias n’en parlent pas.
La Chine a affirmé que le département US de la Défense contrôle 336 laboratoires biologiques à travers le monde. L’Ukraine abritait de tels laboratoires destinés à
des recherches en matière de guerre biologique « ciblée ».
Le ministère chinois des Affaires étrangères a appelé Washington à faire la lumière sur ces laboratoires de fin du monde du Pentagone en Ukraine le plus vite
possible.
Le 7 mars 2022, le commandement militaire russe a accusé les autorités ukrainiennes de détruire des vecteurs pathogènes objet de recherches dans les laboratoires
contrôlés par le Pentagone dans ce pays. Plus encore, Moscou affirme que les laboratoires biologiques ukrainiens coopèrent avec les forces armées US depuis trente ans.
Les États-Unis et l’Ukraine ont démenti ces affirmations et ont souligné que le programme conjoint de réduction des menaces biologiques vise à contrer la menace
d’épidémies contagieuses et que tout le reste des allégations relève de la « désinformation » et des théories de complot.
L’obssession avec laquelle le Pentagone et les organismes affiliés directement ou indirectement au gouvernement US luttent contre la « désinformation »
sur le COVID est totalement incompréhensible d’autant plus que la majorité des populations aux États-Unis n’ont jamais adhéré ou très peu à la version officielle imposée concernant l’apparition
de ce vecteur. Cette obsession n’est toutefois pas la plus zélée puisqu’elle est devenue une sorte de culte totalitaire dans des pays comme l’Australie, Israël ou le Canada à titre d’exemples.
Cette tendance peut s’expliquer par des motifs liés à la spéculation boursière et à l’exploitation d’une thématique à des fins économiques mais aussi le renforcement du contrôle social et
politique. Cependant, c’est l’existence de laboratoires de recherche en vecteurs pathogènes dans des pays où la corruption atteint des proportions astronomiques et dans le fonctionnement le plus
opaque qui semble poser un réel problème. Ce problème est loin de relever de la désinformation comme l’ont attesté l’apparition soudaine d’épidémies exotiques localisées en Afrique et en Asie
depuis la seconde moitié des années 90.
La thématique COVID s’est épuisée et a été éclipsée par la reprise de la guerre en Europe orientale. C’était prévisible depuis deux ans. Il y a un chef d’orchestre
unique qui mène les thématiques : guerre contre la drogue (1990) qui cachait à peine l’implication des services spéciaux des grandes puissances dans le trafic mondial des narcotiques ;
« terrorisme islamiste » puis « guerre sans fin contre la terreur » (1998-2015) qui camouflait l’utilisation par des grandes puissances d’un phénomène créé de toutes pièces,
d’abord à des fins géostratégiques puis pour la fabrique de la peur interne et propagation de l’islamophobie ; « guerre froide 2.0 » et ciblage de pays classés dans le nouvel axe du mal
; opération COVID, la plus grande manipulation de masse au niveau mondial et enfin le chaos actuel en cours avec reprise en main de l’internet, l’instauration de facto d’un état d’urgence mondial
et la menace d’un schisme universel avec deux écosystèmes adverses vivant en total isolement l’un vis à vis de l’autre avec en filigrane la menace d’un conflit nucléaire.
La plupart des thématiques ont été promues par les mêmes structures et selon un marketing de propagande assez éprouvé et dont l’impact a été facilité par plusieurs
facteurs psychologiques. L’instinct grégaire et de conservation des populations, la croyance en certaines notions comme le nationalisme ou l’esprit tribal mais surtout l’abrutissement généralisé
via des systèmes éducatifs adaptés pour favoriser la dissonance et le délitement cognitifs, les techniques de la publicité mensongère et les réseaux sociaux.
Durant les années 80, les Israéliens, en collaboration avec les Sud-africains ont tenté des expériences biologiques visant à créer des armes biologiques ciblant
uniquement certaines ethnies de l’espèce humaine. Expériences qui avaient naturellement abouti à un échec complet et définitif puisque le génome humain est infiniment plus complexe qu’on le
croit. Mais cette tentative a été exploitée à des fins commerciales avec la création de start-up spécialisés dans la généalogie ou la détermination de l’origine par la soumission d’un échantillon
ADN par voie postale.
L’avenir immédiat du monde dans lequel on vit est celui de l’idiotie. Le système n’est ni darwiniste ni compétitif mais malthusien. Il ne vise le pouvoir que pour
le pouvoir et que pour garder ce pouvoir pour un millénaire de plus… Mille ans ! Il y a plus de quatre-vingts ans, un autre empire rêvait de durer mille ans. Il disparut en 1945.
Nous vivons actuellement une erreur dans la machine. Elle s’est enrayée et se comporte totalement de manière erratique. Ce déséquilibre du monde risque de
durer.
La sous secrétaire d’Etat US, Victoria Nuland reconnaît la présence de labo US en Ukraine!
’’Le
gouvernement américain travaille avec l'Ukraine pour empêcher que les installations et les matériaux de recherche biologique ne tombent entre les mains des Russes’’.
Le 23 avril, l’ambassade des États-Unis en Ukraine a reconnu qu’il existe des laboratoires biologiques en Ukraine qui sont sous le contrôle du Pentagone. La déclaration des diplomates fait suite
à une lettre ouverte des députés ukrainiens sur les menaces que représentent ces centres de recherche pour les Ukrainiens.Les Américains nient ces menaces et affirment que les travaux
scientifiques sont menés à des fins exclusivement pacifiques. Quant aux menaces, elles sont bien entendu qualifiées de « désinformation russe ».
Le 14 avril, les députés ukrainiens de la « Plate-forme de l’opposition – Pour la vie » Viktor Medvedchuk et Renat Kuzmin ont adressé des demandes à quatre dirigeants du pays : le
président Zelensky, le premier ministre Shmygal, le chef du SBU Bakanov et le ministre de la santé Stepanov. Dans un appel faisant référence aux médias serbes et bulgares, il est rapporté que les Etats-Unis possèdent plus de 400
laboratoires bactériologiques dans le monde, dont au moins 15 en Ukraine. Ceux-ci sont exclusivement américains et sont financés aux frais du ministère américain de la défense. Les
laboratoires sont situés à Odessa, Vinnytsia, Uzhgorod, Lvov (trois), Kiev (trois), Kherson, Ternopol, et près de la Crimée et Lugansk.
Les députés du peuple notent que le fonctionnement des biolaboratoires américains en Ukraine a commencé pendant la présidence de Viktor Yushchenko et le premier mandat de Yuliya Tymoshenko (la
dame « à la natte »)- le 29 août 2005.
À cette époque, des accords de coopération ont été signés entre le ministère américain de la défense et le ministère ukrainien de la santé pour la prévention des technologies de prolifération
(croissance de tissus corporels par division cellulaire), des agents pathogènes et de l’expertise pouvant être utilisés pour le développement d’armes biologiques.
« En fait, le travail dans les laboratoires est effectué dans le cadre du programme d’expériences biologiques. Le budget est de 2,1 milliards de dollars et est financé par l’Agence de
réduction des menaces de la défense américaine. Le Centre scientifique et technique en Ukraine, une organisation internationale financée par les autorités américaines et dont le personnel
bénéficie de l’immunité diplomatique, s’est également impliqué dans cette activité. Cette organisation est engagée dans le financement de projets de création d’armes de destruction
massive », ont écrit Medvedchuk et Kuzmin. En outre, les députés du peuple soulignent qu’après le lancement des biolaboratoires en Ukraine, des épidémies de maladies infectieuses se sont
déclarées.
« Ainsi, à Ternopol en 2009, il y a eu un virus qui a provoqué une pneumonie hémorragique. Ses victimes étaient 450 Ukrainiens. En 2011, il y a eu une épidémie de choléra en Ukraine – 33
personnes sont mortes. Trois ans plus tard, le choléra a été diagnostiqué déjà 800 citoyens, une autre année plus tard plus de 100 cas de choléra ont été enregistrés à Nikolaev. »
Les députés Viktor Medvedchuk et Renat Kuzmin exposent qu’en janvier 2016, 20 soldats sont morts d’un virus de type grippal à Kharkov, et plus de 200 ont été hospitalisés. Deux mois plus tard,
364 décès ont été enregistrés en Ukraine. « La raison en est la grippe porcine de la même souche que celle qui a conduit à la pandémie mondiale en 2009 ».
Ils soulignent en outre qu’en 2017, une épidémie d’hépatite A s’est déclarée à Nikolaev. Au cours de l’été de la même année, des foyers d’infection similaires se sont déclarés à Zaporozhye et à
Odessa, et à l’automne – à Kharkov.
« En 2010-2012 [c’est-à-dire déjà sous le régime de M. Ianoukovitch], le gouvernement ukrainien a lancé des contrôles pour vérifier que les laboratoires respectent toutes les mesures de
sécurité. En conséquence, un certain nombre de désordres flagrants ont été identifiés, qui pourraient conduire à la fuite de souches d’infections dangereuses. Le fait d’extraire la ventilation
face aux locaux d’un jardin d’enfants a même été enregistré », est-il dit dans l’appel de Medvedchuk et Kuzmin.
Les députés écrivent ensuite qu’en 2013, le président Viktor Ianoukovitch a abandonné une telle coopération avec les États-Unis. Mais déjà en 2014, Petro Porochenko l’a poursuivie. « Il est
probable que Ianoukovitch a perdu le pouvoir avec la participation active du gouvernement américain, précisément en raison de son refus de coopérer avec le Pentagone », suggèrent les députés
de la « Plateforme d’opposition – Pour la vie ».
En conclusion, ils soulignent : « Il est possible que les activités secrètes et opaques de dangereux objets étrangers sur le territoire de l’Ukraine aient pour tâche de tester les actions
des virus et des bactéries sur les corps des Ukrainiens ».
Le sujet des laboratoires biologiques américains en Ukraine n’est pas nouveau, et Kuzmin le mène de front depuis plusieurs années.
« Il est connu que la Convention de Genève de 1972 interdit la production d’armes bactériologiques, et c’est pour cette raison que l’armée américaine n’en produit pas aux États-Unis.
Pourquoi, parce qu’il y a tant d’excellents sites d’essai dans le monde comme l’Ukraine ou la Géorgie, où n’importe quel virus mortel peut être produit et testé sur la population locale ? Il
suffit seulement de créer un laboratoire militaire, de lui donner un nom inoffensif, comme ‘Station épidémiologique sanitaire’, et d’y affecter un superviseur… » a écrit Renat Kuzmin sur
Facebook en 2018.
Il a évoqué ce sujet en lien avec les révélations de l’ancien ministre de la Sécurité d’État de Géorgie Igor Giorgadze. En 2018, il a déclaré que le centre américain Lugar, situé à Tbilissi, a
testé sur des citoyens géorgiens le médicament « Sovaldi » fabriqué par la firme américaine « Gilead Sciences ». En conséquence, 73 volontaires auraient été tués.
Le 22 avril, l’ambassade des États-Unis en Ukraine a répondu à l’appel de Kuzmin. La réponse n’était pas adressée personnellement aux députés du peuple, mais à la « désinformation
russe » en général.
L’ambassade a confirmé que les programmes biologiques en Ukraine sont supervisés par le ministère américain de la défense, ce qui en soi est déjà remarquable.
Toutefois, selon les diplomates, le Pentagone travaille en Ukraine en collaboration avec le gouvernement de Kiev. L’objectif est « d’assurer le stockage sécurisé des agents pathogènes et des
toxines menaçantes dans les institutions publiques », afin que la recherche pacifique et le développement de vaccins puissent être menés.
« Nous travaillons également avec nos partenaires ukrainiens pour développer la capacité de l’Ukraine à détecter les épidémies causées par des agents pathogènes dangereux avant qu’elles ne
constituent une menace pour la sécurité ou la stabilité », écrit l’ambassade des États-Unis en Ukraine.
Les diplomates soulignent que leurs efforts conjoints contribuent à garantir que les agents dangereux ne tombent pas entre de mauvaises mains, et ils énumèrent les agences ukrainiennes
spécifiques avec lesquelles ils interagissent :
Le ministère ukrainien de la santé ;
Service national de sécurité alimentaire et de protection des consommateurs de l’Ukraine ;
Académie nationale des sciences agraires ;
Ministère de la défense de l’Ukraine.
Les Américains nous expliquent que le programme de réduction des menaces biologiques du ministère américain de la défense travaille avec des pays partenaires pour lutter contre la menace
d’épidémies (intentionnelles, accidentelles ou naturelles) des maladies infectieuses les plus dangereuses au monde. Parmi ces partenaires, il y a l’Ukraine.
En ce qui concerne ce qui se fait spécifiquement dans les laboratoires, les diplomates écrivent de manière très évasive : Des « partenariats de recherche » et des « mesures de
surveillance biologique » sont mis en œuvre. Mais voici quelques descriptions de projets :
L’évaluation des risques des virus potentiellement transportés par les oiseaux migrateurs qui survolent l’Ukraine ;
Surveiller la prévalence de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo et des hantavirus en Ukraine et le besoin potentiel de diagnostic
chez les patients suspectés de leptospirose ;
Contrôler la propagation de la peste porcine africaine (PPA) chez les porcs domestiques et les sangliers en Ukraine ; étudier le
génome, mener une surveillance biologique de la PPA et une évaluation régionale des risques sur le terrain.
Puis les Américains donnent d’autres faits intéressants. À savoir : qu’ils ont modernisé de nombreux laboratoires du ministère de la Santé de l’Ukraine et du Service d’État pour la sécurité
alimentaire et la protection des consommateurs. Et juste en 2019, ils ont commencé à construire deux laboratoires à Kiev et à Odessa.
Un autre volet de la coopération américano-ukrainienne est la lettre de mentorat scientifique. C’est-à-dire que des représentants des États-Unis apprennent à leurs collègues ukrainiens à préparer
des publications afin de recevoir d’autres subventions.
En 2016, selon l’ambassade des États-Unis, l’Ukraine a rejoint le groupe américain « surveillance des maladies dans l’Est ». En plus de notre pays, le groupe de la région européenne
comprend l’Azerbaïdjan, la Géorgie et le Kazakhstan.
L’ambassade a également rappelé que le Centre pour la science et la technologie en Ukraine (STCU), mentionné par M. Kouzmine dans sa demande, est une organisation intergouvernementale qui a été
créée dès 1993. Elle regroupe aujourd’hui, outre l’Ukraine et les Etats-Unis, l’Azerbaïdjan, l’Union européenne, la Géorgie, la Moldavie et l’Ouzbékistan.
En conclusion, les Américains écrivent que cette coopération américano-ukrainienne est nécessaire pour « la paix et la prospérité mondiales en réduisant les risques associés aux armes
chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires. »
Il existe peu d’informations sur les laboratoires biologiques américains en Ukraine sur Internet. À une époque, des sites bulgares et serbes ont écrit sur eux – Renat Kuzmin a fait référence à
leurs données dans sa demande.
Ainsi, des journalistes bulgares ont publié une carte des laboratoires en Ukraine.
Les journalistes ont également publié des documents d’où il ressort que le Pentagone a financé des laboratoires à Kharkov et Dnepropetrovsk (ancien service sanitaire et épidémiologique régional).
L’un d’eux a reçu 1,5 million de dollars, et l’autre – 2 millions de dollars de 2010 à 2012.
Les parties ont également convenu de garder secrètes les informations sur les résultats de leurs activités. Et si elles sont considérées comme secrètes par le Pentagone, elles le deviennent
automatiquement en Ukraine.
Inversement, si l’Ukraine a classifié des informations, celles-ci doivent rester accessibles aux Américains.
Dans le même temps, l’accord exige d’impliquer le moins de personnes possible dans ce projet – « minimiser le nombre de personnes qui ont accès aux informations à accès limité ».
Des informations intéressantes sont également disponibles sur le Centre scientifique international, dont l’ambassade a parlé et qui supervise les laboratoires ukrainiens. Selon les documents, ses
employés sont protégés par rien de moins que l’immunité diplomatique.
Il semble donc s’agir d’une structure très importante en Ukraine pour les États-Unis.
Toutefois, le fait même que de tels accords existent ne prouve pas encore que des agents pathogènes dangereux
sont produits ou testés sur des Ukrainiens dans des laboratoires. Mais pourquoi les Américains ouvrent-ils tant de laboratoires et investissent-ils beaucoup d’argent – tout en enveloppant ce
sujet d’un voile de secret ?
Et aussi sous les auspices du département militaire américain.
Le journaliste Yury Tkachev donne son explication.
« Ces laboratoires étudient le comportement des agents pathogènes dangereux dans certaines conditions régionales – en tenant compte des facteurs climatiques, démographiques et autres.
On peut appeler ces études des études à double usage : d’une part, elles sont vraiment importantes pour évaluer les menaces de propagation d’une maladie (la même fièvre de Crimée-Congo) et pour
élaborer des recommandations pour la combattre. D’autre part, les résultats de l’étude peuvent être utilisés dans le développement d’armes bactériologiques destinées à être utilisées dans une
région particulière », a écrit Yury Tkachev sur son canal Telegram.
La Chine demande aux Etats-Unis de divulguer les détails de leurs laboratoires biologiques en Ukraine - Le 08/03/2022.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a demandé mardi aux Etats-Unis de publier tous les détails concernant leurs laboratoires biologiques en Ukraine, et
a exhorté les parties concernées à assurer leur sécurité.
Selon de récents rapports médiatiques, ces laboratoires biologiques emmagasinent de grandes quantités de virus dangereux, et la Russie a découvert au cours
d'opérations militaires que les Etats-Unis utilisent ces installations pour des programmes militaires biologiques.
Le porte-parole du ministère, Zhao Lijian, a indiqué lors d'une conférence de presse que pour la santé et la sécurité des peuples en Ukraine, dans les régions
avoisinantes et dans le monde entier, toutes les parties concernées devaient assurer la sécurité de ces laboratoires.
"En particulier, les Etats-Unis, en tant que partie qui connaît le mieux les laboratoires, devraient publier des informations spécifiques pertinentes dès que
possible, notamment sur les virus emmagasinés et les recherches effectuées", a noté M. Zhao.
Les activités bio-militaires américaines en Ukraine ne sont que la partie émergée de l'iceberg", a indiqué M. Zhao. Sous différents noms, le Département
américain de la défense contrôle 336 laboratoires biologiques dans 30 pays.
"Quelle est la véritable intention des Etats-Unis ? Qu'ont-ils fait exactement ? Ces questions ont toujours été la source de doutes pour la communauté
internationale", a noté M. Zhao.
En outre, seuls les Etats-Unis bloquent depuis 20 ans la construction du protocole de vérification de la Convention sur les armes biologiques, et refusent
d'accepter les inspections des installations biologiques à l'intérieur et à l'extérieur de leurs frontières, ce qui ne fait que renforcer les inquiétudes de la communauté internationale, a
affirmé le porte-parole.
"Nous exhortons de nouveau la partie américaine à clarifier complètement ses activités militaires biologiques à l'intérieur et à l'extérieur de ses frontières,
et à accepter des vérifications multilatérales", a ajouté M. Zhao.
Alors que se poursuit l’opération militaire de
la Russie contre l’Ukraine, et que de nouveaux témoignages de civils viennent confirmer que les néo-nazis ukrainiens empêchent les habitants de fuir les villes encerclées, Moscou a mis la main
sur des documents concernant les laboratoires biologiques américains installés dans le pays, qui amènent à se poser des questions sur ce qui s’y passe réellement.
Confirmant les témoignages précédents, des civils qui ont réussi à fuir Marioupol ont déclaré que les néo-nazis ukrainiens non seulement empêchent les habitants
d’emprunter les couloirs humanitaires mis en place par la Russie, et la milice populaire de la RPD, mais qu’ils leur tirent même dessus, dans le dos (!!!) lorsque ils essayent de partir via ces
corridors.
Voir les témoignages de civils ayant réussi à sortir de Marioupol :
upol :
À Marioupol, les combats se poursuivent, et la milice populaire de la RPD progresse dans les districts situés à l’est de la
ville. Les soldats de la milice populaire de la RPD procèdent à l’évacuation des civils au fur et à mesure de leur progression, comme l’a raconté un civil à Patrick Lancaster (vidéo en
anglais).
La milice populaire de la RPD a aussi lancé une deuxième percée du front vers Dokoutchayevsk, prenant le contrôle des villages
de Signalnoye, Novotroïtskoye, Olginka et Taramtchouk, en plus du village de Berezovoye, qui avait été le premier libéré lors de cette offensive.
Il ne reste plus qu’à prendre deux villages pour encercler totalement Volnovakha, dont une partie est déjà sous contrôle de la RPD. La milice populaire continue
d’ailleurs d’éliminer les néo-nazis retranchés dans Volnovakha, récupérant au passage leurs chevrons et insignes tous plus édifiants les uns que les autres (chevron du bataillon
Nachtigall, qui a massacré des juifs lors du pogrom de Lvov en 1941, et qui est devenu ensuite le 201e bataillon Schutzmannschaft, chevron
de la division SS Galicie, un insigne indiquant que le surnom du soldat qui le portait était « Fasciste », soleil noir, etc)
Plus près de la frontière avec l’oblast de Zaporojié, la RPD a aussi pris le contrôle du village de Zatchatovka, dont la gare
servait à l’envoi de matériel à l’armée ukrainienne.
Ces documents concernent la procédure de destruction des souches étudiées dans ces laboratoires biologiques installés en
Ukraine, suite au lancement de l’opération militaire russe. Ainsi l’un des documents indique que le 25 février 2022, soit le lendemain du lancement de l’opération militaire russe, les souches
suivantes ont été totalement détruites dans un laboratoire installé à Kharkov :
Candida albicans (champignon donnant la candidose)
Escherichia coli (bactérie qui peut provoquer ulcères, infections urinaires, voire une prostatite)
Serratia marcescens (bactérie qui peut provoquer des infections urinaires, et des infections du sang)
Shigella sonnei et Shigella flexneri (bactéries responsables de la shigellose, une infection intestinale)
Salmonella Typhimurium (provoque des infections intestinales)
Proteus vulgaris
Enterobacter aerogenes (infections nosocomiales)
Staphylococcus aureus (Staphylocoque doré, qui peut provoquer des intoxications alimentaires, ainsi que des infections locales ou généralisées pouvant aller
jusqu’à la septicémie)
Pseudomonas aeruginosa (bactérie très résistante aux antibiotiques, qui provoque des infections nosocomiales)
Proteus mirabilis (infections urinaires et cutanées)
Klebsiella pneumonia (pneumonie et infections urinaires, mais une souche virulente venue d’Asie peut infecter le système nerveux central et a un fort taux de
mortalité)
Corynebacterium pseudodiphtheriticum (dangereuse si système immunitaire déprimé)
Corynebacterium xerosis
Corynebacterium diphtheriae (provoque la diphtérie)
Bacillus liheniformis
Bacillus stearothermophilus
Ces souches ne sont – normalement – pas particulièrement dangereuses (il y a un vaccin contre la diphtérie), dès lors on ne comprend pas bien la nécessité de lancer
une opération de destruction totale des souches. Sauf si ce laboratoire travaillait à faire de ces bactéries autre chose que des pathogènes anodins.
De son côté, le
ministère russe de la Défense a indiqué que si les laboratoires de Kharkov et Poltava étudient la diphtérie, la salmonellose et la dysenterie, dans le laboratoire de Lvov, c’est la
peste, l’anthrax et la brucellose qui seraient étudiées (ce qui est d’un tout autre niveau de dangerosité). D’après les informations du ministère russe de la Défense, à Lvov c’est 232 boîtes
contenant l’agent pathogène de la leptospirose, 30 de la tularémie, 10 de la brucellose et cinq de la peste qui ont été détruits. Et il y a 30 laboratoires biologiques de ce genre qui sont
installés en Ukraine et qui sont financés et supervisés par les Américains (plus de 200 millions de dollars de budget).
Igor Kirillov, le chef des troupes de protection NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique et Chimique) russes, a souligné dans son point presse, la concordance
entre le lancement de ces laboratoires biologiques américains en Ukraine depuis 2014, et l’augmentation incontrôlable de l’incidence d’infections comme la
rougeole (multipliée par plus de 100), la rubéole, la diphtérie, et la tuberculose. Il a aussi déclaré que l’OMS considère l’Ukraine comme un pays présentant un risque élevé d’épidémie de
polio.
Ces laboratoires biologiques américains installés en Ukraine travaillent sur trois projets différents :
Certains surveillent la situation biologique dans les zones où sont déployés les contingents militaires des États du bloc de l’OTAN.
D’autres collectent et exportent des souches de micro-organismes dangereux vers les États-Unis.
Et les derniers mènent des recherches sur des agents pathogènes pouvant être transformés en armes biologiques spécifiques à une région, ayant des foyers
naturels et pouvant être transmis à l’homme.
Kirillov a donné pour exemple le fait que depuis 2021, le Pentagone a lancé un projet intitulé « Diagnostic, surveillance et prévention des zoonoses dans les forces
armées ukrainiennes » dont le financement s’élève à 11,8 millions de dollars. En 2020-2021, le ministère allemand de la Défense a réalisé des études sur la fièvre hémorragique de Crimée-Congo, la
leptospirose, la méningite, et les hantavirus en Ukraine dans le cadre de l’initiative ukraino-allemande sur la garantie de la sécurité biologique aux frontières extérieures de l’Union
européenne.
De plus, sous prétexte de tester des moyens de traitement et de prévention du COVID-19, plusieurs milliers d’échantillons de sérum de patients, principalement
d’origine ethnique slave, ont été prélevés en Ukraine pour être envoyés à l’Institut de recherche Walter Reed de l’armée américaine.
Pour Kirillov, la hâte avec laquelle l’Ukraine a lancé la destruction de toutes les souches de pathogènes dans ces laboratoires biologiques américains, pourrait
indiquer qu’ils y travaillaient sur le renforcement des propriétés pathogènes des microbes, ce qui est une violation de la convention sur l’interdiction des armes biologiques et à toxines. C’est
d’ailleurs aussi ce qui expliquerait pourquoi les États-Unis ont installé ces laboratoires en Ukraine, au lieu de mener de telles recherches sur leur propre territoire : pour éviter de
devoir répondre de ce qui s’y passe !
Et la preuve ultime que ces laboratoires biologiques américains en Ukraine cachent quelque chose a été apportée par Victoria Nuland, la secrétaire d’État
américaine, elle-même lors d’une audition au Sénat !
« L’Ukraine dispose
d’installations de recherche biologique dont nous craignons que les troupes et les forces
russes ne cherchent à prendre le contrôle. Nous travaillons donc avec les Ukrainiens sur la manière dont ils peuvent empêcher que ces matériels de recherche ne
tombent entre les mains des forces russes si elles s’en approchent », a déclaré Mme Nuland.
Pourquoi tout détruire s’il s’agit d’étudier des bactéries anodines, ou des maladies comme la diphtérie pour lesquelles il y a un vaccin ? Pourquoi avoir si
peur que la Russie mette la main sur ces laboratoires, si ce n’est parce qu’il y a des choses à cacher sur ce qu’ils faisaient réellement ?
Le fait que les États-Unis mènent des recherches sur des pathogènes très dangereux près de la Russie constitue clairement une menace pour elle. Surtout quand on
voit jusqu’où certains sont prêts à aller en Ukraine pour faire monter l’hystérie.
Ainsi, un message publié sur Telegram, par ce qui semble être les centres d’opérations psychologiques et d’information ukrainiens, annonce que « les forces armées
russes doivent se retirer [de Kharkov], sinon les fanatiques suicidaires d’Azov feront exploser un réacteur nucléaire expérimental ».
Comme l’a
souligné Rybar, pour y arriver il faudrait que les néo-nazis d’Azov rentrent dans le réacteur, ce qui serait littéralement du suicide, et le faire exploser en mode artisanal tient de la
science-fiction. Le but semble plus d’attiser la russophobie et la panique dans la population de Kharkov qu’autre chose.
Mais avec de telles déclarations, Azov peut désormais être assimilé sans problème aux pires groupes terroristes. Parce que menacer d’une attaque terroriste
nucléaire sous prétexte de protection contre l’agression russe, là ça dépasse l’excusable.
Surtout que si faire exploser ce réacteur expérimental semble compliqué, les
néo-nazis ukrainiens ont moins de problèmes à organiser une provocation à l’arme chimique. Ainsi, le ministère russe de la Défense a annoncé que dans la nuit du 9 mars, des néo-nazis
ukrainiens ont livré environ 80 tonnes d’ammoniac au village de Zolotchev, au nord-ouest de Kharkov. Selon les habitants qui ont quitté Zolotchev, les néo-nazis leur apprennent à gérer une
attaque chimique. Tout cela montre que les néo-nazis ukrainiens préparent une provocation en utilisant des substances toxiques pour accuser la Russie d’avoir prétendument utilisé des armes
chimiques.
Et puisqu’il semble que tous les cinglés sont de sortie en Ukraine, il faut souligner que Zelensky a fait libérer les membres
du bataillon Tornado qui étaient en prison pour enlèvements, tortures, viols, et meurtres non seulement d’adultes, mais aussi d’enfants (un fait
revendiqué par leur chef Rouslan Onichtchenko), afin qu’ils se battent à nouveau pour Kiev !!!
Un de ces tarés qui est en liberté, Daniil
Liachouk, a déclaré je cite : « Sans la torture, la vie
ne serait pas la vie. Il n’y a rien de tel que le frisson de tenir la vie de quelqu’un entre ses mains ».
Je pense que cette déclaration se passe de commentaire et en dit long sur le genre de cinglés, que Zelensky relâche dans les rues et à qui il donne des
armes !!! Dès lors rien d’étonnant à ce que des civils se fassent tuer un peu partout par on ne sait qui, le tout étant mis très facilement sur le dos des Russes.
C’est d’ailleurs la valse des fakes et des provocations à tous les étages en Ukraine. Ainsi, le post de Zelensky sur la frappe russe contre la maternité de
Marioupol, où il déclare que des enfants, leurs mères et des médecins se trouvaient sous les décombres, est un énorme fake. La maternité n’est plus opérationnelle depuis le début de l’opération
militaire de la Russie en Ukraine. Les médecins et les patients ont été renvoyés de l’hôpital par les combattants du bataillon nationaliste Azov qui y ont installé des positions de
tir !!!
Le 8 mars, dans une interview
accordée à Lenta, le fils d’une des employées de la maternité a déclaré que « dans les derniers jours de février,
des personnes en uniforme sont venues à la maternité où travaille ma mère ». « Les militaires ont dispersé le
personnel de l’hôpital et installé des postes de tir dans le bâtiment », a-t-il ajouté.
Ses propos sont confirmés par les images de l’intérieur de la maternité publiées par les chaînes Telegram ukrainiennes après le bombardement. On peut voir les
meubles détruits et du verre brisé, mais il n’y a pas de cadavres. S’il y avait eu des femmes et des enfants à l’intérieur, les images sanglantes auraient sûrement déjà fait le tour du
monde.
Les combattants d’Azov ont installé des positions de tir dans les écoles et les maternités, ainsi que sur les toits des immeubles résidentiels, et tout cela a été
enregistré sur des photos et des vidéos qui circulent activement.
Ces méthodes ainsi que le fait d’utiliser les civils comme boucliers humains, sont les mêmes que celles des terroristes en Syrie ! D’ailleurs sur les 10
couloirs humanitaires proposés par la Russie pour le 9 mars, l’Ukraine n’en a accepté que trois, et elle n’a pas préparé les convois, ni informé tant les citoyens ukrainiens que les citoyens
étrangers de l’existence de ces corridors.
Résultat, les néo-nazis ukrainiens continuent de retenir plus de 4,5 millions de civils ukrainiens en otage, et près de 2000 étrangers qui veulent évacuer les
villes encerclées. Pour sa part, la Russie a évacué plus de 179 000 civils, dont plus de 45 000 enfants, sans participation ukrainienne depuis le début de l’opération militaire spéciale, et elle
a reçu des demandes d’évacuation de plus de 2 millions de personnes situées dans 2000 localités d’Ukraine.
Aujourd'hui nous avons l'information que la France viendrait de fournir des missiles antichars "Milan" à l'Ukraine, j'espère que tout cela soit faux.
#1
patrick tiso(mercredi, 09 mars 2022 16:39)
Le programme américain, c'est-à-dire du Nouvel Ordre Mondial est la destruction intégrale de l'Europe, y a t'il un militaire supérieur en France qui peu comprendre ça ?.
patrick tiso (jeudi, 10 mars 2022 10:11)
Aujourd'hui nous avons l'information que la France viendrait de fournir des missiles antichars "Milan" à l'Ukraine, j'espère que tout cela soit faux.
patrick tiso (mercredi, 09 mars 2022 16:39)
Le programme américain, c'est-à-dire du Nouvel Ordre Mondial est la destruction intégrale de l'Europe, y a t'il un militaire supérieur en France qui peu comprendre ça ?.