Source : LeMonde
.Bonjour à tous,
Source : Place d'armes
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs du Gouvernement,
Mesdames, Messieurs les parlementaires,
L'heure est grave, la France est en péril, plusieurs dangers mortels la menacent. Nous qui, même à la retraite, restons des soldats de France, ne pouvons, dans les circonstances actuelles, demeurer indifférents au sort de notre beau pays.
Nos drapeaux tricolores ne sont pas simplement un morceau d'étoffe, ils symbolisent la tradition, à travers les âges, de ceux qui, quelles que soient leurs couleurs de peau ou leurs confessions, ont servi la France et ont donné leur vie pour elle. Sur ces drapeaux, nous trouvons en lettres d'or les mots "Honneur et Patrie". Or notre honneur aujourd'hui tient dans la dénonciation du délitement qui frappe notre patrie.
– Délitement qui, à travers un certain antiracisme, s'affiche dans un seul but : créer sur notre sol un mal-être, voire une haine entre les communautés. Aujourd'hui certains parlent de racialisme, d'indigénisme et de théories décoloniales, mais, à travers ces termes, c'est la guerre raciale que veulent ces partisans haineux et fanatiques. Ils méprisent notre pays, ses traditions, sa culture, et veulent le voir se dissoudre en lui arrachant son passé et son histoire. Ainsi s'en prennent-ils, par le biais de statues, à d'anciennes gloires militaires et civiles en analysant des propos vieux de plusieurs siècles.
– Délitement qui, avec l'islamisme et les hordes de banlieue, entraîne le détachement de multiples parcelles de la nation pour les transformer en territoires soumis à des dogmes contraires à notre constitution. Or chaque Français, quelle que soit sa croyance ou sa non-croyance, est partout chez lui dans l'Hexagone ; il ne peut et ne doit exister aucune ville, aucun quartier où les lois de la République ne s'appliquent pas.
– Délitement car la haine prend le pas sur la fraternité lors de manifestations où le pouvoir utilise les forces de l'ordre comme agent supplétif et bouc émissaire face à des Français en gilets jaunes exprimant leurs désespoirs. Ceci alors que des individus infiltrés et encagoulés saccagent des commerces et menacent ces mêmes forces de l'ordre. Pourtant ces dernières ne font qu'appliquer les directives, parfois contradictoires, données par vous, gouvernants.
Les périls montent, la violence s'accroît de jour en jour. Qui aurait prédit il y a dix ans qu'un professeur serait un jour décapité à la sortie de son collège ? Or nous, serviteurs de la Nation, qui avons toujours été prêts à mettre notre peau au bout de notre engagement – comme l'exigeait notre état militaire, ne pouvons être devant de tels agissements, des spectateurs passifs.
Aussi ceux qui dirigent notre pays doivent impérativement trouver le courage nécessaire à l'éradication de ces dangers. Pour cela, il suffit souvent d'appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà. N'oubliez pas que, comme nous, une grande majorité de nos concitoyens est excédée par vos louvoiements et vos silences coupables.
Comme le disait le cardinal Mercier, primat de Belgique : « Quand la prudence est partout, le courage n'est nulle part. » Alors, Mesdames, Messieurs, assez d'atermoiements, l'heure est grave, le travail est colossal ; ne perdez pas de temps et sachez que nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation.
Par contre, si rien n'est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant, au final une explosion et l'intervention de nos camarades d'active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national.
On le voit, il n'est plus temps de tergiverser sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers.
Rédacteur :
Capitaine Jean-Pierre FABRE - BERNADAC
(Ancien officier de l'Armée de Terre et de la Gendarmerie, auteur de 9 ouvrages)
Comme vous pouvez le constater à la lecture de ce document, il s'agit essentiellement d'un CONSTAT que tout français au contact de la "vraie vie" est en mesure de faire tous les jours...
Les "ficelles" des récupérations "politiciennes", grosses comme des aussières, ont porté le débat sur la place publique et déclenché l'hystérie politico-médiatique...
Cela évite ainsi que cette lettre achève son parcours dans les poubelles de l'Elysée...comme des milliers d'autres avant elle.
Evidemment, certains "maîtres à penser de plateaux TV" n'ont pas manqué de diffuser leur vision caricaturale des Armées, hurler au "coup d'état militaire", au putsh du quarteron de généraux de 1961...! .
...une vision d'antimilitariste primaire des années 70, une INSULTE aux soldats qui se battent et qui meurent pour la FRANCE !
JMR
Bonsoir,
Cinq liens vidéos vous permettront de vous faire une idée plus précise de cette affaire qui fait débat.
Une interview du rédacteur de la lettre ouverte Jean Pierre Favre-Bernadac sur Sud radio. C'est long (56 minutes) mais vous aurez tous les tenants et les aboutissants de cette affaire. La vidéo date du 19 avril. L'auteur de la lettre est inattaquable. Le nombre de signataires a été multiplié par 10 depuis cette date et les signatures ne cessent d'affluer. (Plus de 6 000 aujourd'hui dont 30 généraux)
https://www.youtube.com/watch?v=u5o4W3b4TiU
Une participation à l'émission de C news "Morandini Live" le matin du 27 avril à 11h25 de votre serviteur DD (voir en Replay sur le lien suivant à partir de la minute 44. https://www.cnews.fr/emission/2021-04-27/morandini-live-du- 27042021-1075293
Cette émission m'a valu, hélas, d'être sollicité par LCI, puis par France 5 à une heure d'intervalle: invitations que j'ai ignorées car je n'ai pas la moindre confiance en ces deux chaînes de TV, capables d'organiser un piège à con, à 5 contre un, pour tenter de ridiculiser notre alerte.
Une interview du général Emmanuel de Richoufftz qui assume brillamment sa signature sur Sud Radio.
https://www.youtube.com/watch?v=PhMADhF0yGU
Une autre interview toute aussi bonne sur LCI du général de Richoufftz sur le même sujet.
https://www.youtube.com/watch?v=3aFBMxuAH4g
La comparaison du nombre de like et de unlike ainsi que les nombreux commentaires sont édifiants ....
Pour ceux qui souhaiteraient encore signer, deux liens possibles. S'ils ne marchent pas directement, faire un copier-coller dans la barre du haut du moteur de recherche https://www.place-armes.fr/blog ou https://www.place-armes.fr/ post/lettre-ouverte-a-nos- gouvernants.
A+
DD
"On devrait nous féliciter d'avoir signé cette tribune...!"
Nous avons été surpris en lisant la lettre ouverte de Marine Le Pen dans "Valeurs actuelles", lettre écrite suite à l'article : "Pour un retour de l’honneur de nos gouvernants » : 20 généraux appellent Macron à défendre le patriotisme". Il nous paraît important d'effectuer une mise au point et deux remarques relativement aux propos de la présidente du Rassemblement National.
Une mise au point : Madame Le Pen a parfaitement la légitimité d'attirer à elle des généraux. C'est son droit et chacun des militaires qui a signé la "lettre aux gouvernants" a la possibilité suivant ses convictions de répondre favorablement à sa demande. Mais ceci n'engage en rien "Place d'Armes". Notre site n'a pas pour but d'aiguiller ses membres vers un parti, chaque adhérent possède le discernement nécessaire pour trouver seul sa voie politique.
Deux remarques :
Il est pour le moins maladroit d'effectuer une opération de "racolage" pour des objectifs électoraux. Elle aurait pu simplement se dire en phase avec nos préoccupations. De plus, qu'elle se rassure, nous n'en resterons pas à de simples exhortations. Notre combat commence à peine, nous ne lâcherons rien tant que nous n'aurons pas atteint notre but : sauver notre pays de la destruction.
Ensuite, et peut-être le plus grave dans sa lettre, est la méconnaissance totale du monde militaire. En effet sur le millier de signataires (et il en arrive de nouveaux en permanence), elle a privilégié les seuls vingt généraux. Or si les armées sont commandées par des généraux, aucun général n'existerait sans la troupe et par troupe j'entends aussi bien les hommes du rang que les sous-officiers et les officiers. En mettant exclusivement en avant 18 gradés de haut rang elle a négligé les 980 autres militaires qui se sont engagé en paraphant notre missive.
Place d'Armes
Source : Place d'armes
Madame,
L'heure est, en effet, pour tous les patriotes français de se lever non seulement pour le redressement mais avant tout pour le salut, la survie de la France et de la nation française.
Mais cette lettre ouverte n'est pas signée uniquement par des généraux mais par plus de mille militaires de tous grades, ce 23 avril à 12h00.
Elle le sera par d'autres militaires dans les jours qui viennent en attendant la clôture des signatures avant sa remise au président de la République.
Cette lettre n'est pas seulement une exhortation pour « sortir le pouvoir de ses coupables habitudes ». Elle traduit la détermination de patriotes engagés pour défendre l'héritage historique, spirituel et culturel de la France, c'est à dire son identité.
Elle traduit la détermination de patriotes qui ont servi l'Etat et la Nation sous l'uniforme et qui ne peuvent plus rester silencieux ni spectateurs de l'Histoire qui s'écrit.
Elle est un avertissement à nos dirigeants qui seraient bien avisés d'en tenir compte.
La France est aujourd'hui fracturée, défigurée, martyrisée à cause d'une classe politique qui a
manqué et qui manque à tous ses devoirs et a oublié ce que sont le bien commun et l'intérêt de
l'Etat et de la Nation. Le drame qui vient de se dérouler à Rambouillet avec l'acte barbare de ce
fou de Dieu se réclamant de l'islam en est un nouvel exemple.
La situation est gravissime car ce sont nos dirigeants eux-mêmes qui œuvrent à présent contre
la patrie, contre la nation et mettent les Français en grand danger. Le président de la
République, par ses diverses déclarations inappropriées, ses décisions contraires à l'intérêt de
la nation, ses intentions coupables de déconstruction de notre Histoire, participe, en fait, à la
destruction de la France et au génocide par substitution du peuple français.
C'est pourquoi j'ai décidé, le 10 juillet dernier, d'être candidat à l'élection présidentielle de 2022.
J'ai, moi aussi comme vous, même si ma candidature s'inscrit hors des partis politiques, des
hauts fonctionnaires et des personnalités de la société civile qui soutiennent ma candidature.
J'ajoute que de nombreux généraux travaillent à mes côtés.
Il faut cependant insister sur une donnée capitale : 2022 constituera un point de non-retour pour
l'avenir du peuple français. Aucune politique n'a, en effet, la moindre chance de réussir, si on ne
décide pas de régler en priorité le problème de l'immigration et de l'islamisation criminelle du
pays.
Je pourrais vous rejoindre sur certains points, mais nous sommes en désaccord profond sur un
point vital – puisqu'il concerne l'identité même du peuple français et les valeurs qui sont les
siennes – c'est cette idéologie mortifère qui, contrairement à ce que vous dites, n'est pas
compatible, non pas avec la République, mais avec la démocratie, avec la France tout
simplement. Et l'islamisation conduite à marche forcée par nos dirigeants mène la France au
désastre. C'est bien cette dérive mortelle qu'il faut stopper et inverser. C'est la raison de ma
candidature.
Alors, du fait de ce point de divergence majeur, il m'est impossible de vous rejoindre. Nos
compatriotes doivent comprendre que leur avenir dépend de leur indispensable prise de
conscience de la menace que constitue cette immigration extra-européenne de peuplement et
de culture islamique qui nous est hostile.
Le 23 avril 2022
Général (2s) Antoine MARTINEZ
Source : RzO International
À propos de la fameuse « lettre des généraux », étant donné que la presse ainsi que les suppôts du pouvoir en place ont été mobilisés, je me permets ces quelques précisions :
– d’une part ce sont des militaires retraités qui s’expriment parce que ceux en service n’en ont pas le droit (La Grande Muette), d’autre part ce sont effectivement des gradés (pas seulement des généraux) de toutes obédiences et tendances ce qui signifie que le « malaise » est profond, donc les journaux peuvent tenter de salir ce mouvement en parlant de généraux extrémistes ou de « quarteron », le problème est évident et visible, et il est clair : une grande partie de l’armée ne soutient plus la politique atlantiste, russophobe et « israélophile » du gouvernement français … après chacun va traduire et comprendre ce que signifie ce que j’ai écrit, ce qui est désormais « ÉVIDENT » c’est que l’armée ne soutient pas le pouvoir !!!
– ça panique à l’Élysée et au sein de la gauche atlantiste (même ce pauvre Corbière membre des « Uns Soumis » s’en est mêlé) … du coup c’est l’extrême-droite (parce que MLP a sauté sur l’occasion), ce sont des nostalgiques de l’Algérie Française (car la tribune est sortie le jour anniversaire du putsch d’Alger), alors rappelons aussi que le 21/04 c’est la Journée mondiale de la Créativité et de l’Innovation, l’anniversaire de la Reine d’Angleterre, ainsi que la St Anselme quand « les dernières fleurs on sème » …
– donc la presse a reçu l’ordre de dézinguer la lettre, ce qui est risqué pour les journaleux ! Au lieu de faire ce travail de larbin cette même presse ferait mieux de bien regarder « qui est qui » parmi les signataires car il y a même « des anciens » du renseignement militaire … sachant que même en retraite on n’est jamais vraiment « ancien du renseignement » !!! Un des signataires est le général Delawarde qui écrit régulièrement sur Réseau International, articles dans lesquels il apporte des informations précieuses (et fondées) sur la fameuse « pandémie »…
Et n’oublions pas qu’au début des Gilets Jaunes, quand le célèbre « Kizyvienne » tremblait de peur, la ministre Parly avait demandé l’intervention de l’armée (les régiments de Calvi et Nîmes) et l’État Major lui avait poliment répondu qu’elle pouvait aller se faire voir (j’ai fait alors un article à ce sujet repris dans A-vox, RI et un site « profession-gendarme » lié à la Gendarmerie) …
Source : Bd. Voltaire
Messieurs,
J’ai lu avec attention la lettre que vous avez adressée au président de la République, aux membres du gouvernement et aux parlementaires.
Dénonçant « le délitement qui frappe notre patrie », vous expliquez que celui-ci a pris la forme de trois graves dangers :
- La haine racialiste qui gangrène la France et dissout sa culture, ses traditions, son histoire ;
- La soumission qui laisse les islamistes chasser la loi de la République de nombre de nos quartiers ;
- L’instrumentalisation des forces de l’ordre et de groupuscules cagoulés afin d’étouffer dans la violence le désespoir des gilets jaunes.
Tenant « ceux qui dirigent notre pays » pour responsables de ce délitement, vous les appelez à « trouver le courage nécessaire à l’éradication de ces dangers » en « appliquant sans faiblesse les lois qui existent déjà ».
C’est la défense de votre « Honneur », écrivez-vous, qui a motivé votre appel. Si une large majorité de Français entendent encore ce mot que, collégiens, ils découvrirent en lisant le théâtre de Corneille, pensez-vous qu’il fasse encore partie de l’imaginaire de nos responsables politiques, notamment du premier d’entre eux ?
Que signifie, en effet, l’Honneur pour un candidat à la présidence de la République qui prétend qu’il n’y a pas de culture française ?
Que signifie l’Honneur pour un candidat qui, depuis le sol algérien, accuse la France de crimes contre l’humanité ?
Que signifie l’Honneur pour un président de la République qui, en Martinique, se laisse enlacer par un jeune homme torse nu tandis qu’un autre, sur la photo, fait un doigt d’honneur qui fera le tour du monde ?
Que signifie l’Honneur pour un président de la République qui, la veille du 14 Juillet, humilie publiquement, devant des représentations étrangères et des familles de soldats morts au combat dans l’année, son chef d’état-major des armées en lui rappelant, avec une morgue déplacée, que c’est lui le chef ?
Que signifie l’Honneur pour un président de la République qui, le soir de la fête de la Musique, livre la cour de l’Élysée à un groupe de musiciens dont l’un d’eux arbore, sur son T-shirt, le slogan « fils d’immigrés, noir et pédé » ?
Que signifie l’Honneur pour un président de la République qui, sur les marches de la Maison de l’Amérique latine, entouré d’un gouvernement riant à chacun de ses mots, déclare aux députés de sa majorité : « Alexandre Benalla, lui non plus, n’a jamais été mon amant » ?
Que signifie l’Honneur pour un président de la République qui accorde sa confiance à un ministre qui, après avoir fait la promotion de l’écriture inclusive, envisage de mettre un genou à terre devant des manifestants vociférant leur haine de la France ?
Que signifie l’Honneur pour un président de la République qui, tout sourire, se fait photographier au festival de la BD d’Angoulême avec, dans les mains, un T-shirt montrant un chat à l’œil crevé sous lequel sont imprimées les lettres « LBD » ?
Que signifie l’Honneur pour un président de la République qui, en pleine crise des gilets jaunes, laisse son administration inaugurer, à l’intérieur de l’Opéra Garnier, des pneus de tracteur en or réalisés par un plasticien qui sera poursuivi, un an plus tard, pour pédophilie ?
Que signifie l’Honneur pour un chef des armées qui, dans la « guerre » qu’il entend conduire contre le coronavirus, montre aux Français qu’il est effectivement le chef ? Et quel chef !
Que signifie l’Honneur pour un président de la République qui, six mois après la décapitation du professeur d’histoire Samuel Paty devant son collège, et quelques jours avant l’assassinat d’une fonctionnaire de police au commissariat de Rambouillet, déclare en anglais, depuis l’Élysée, sur la chaîne CBS, que « nous devons déconstruire notre propre histoire » ?
Saluant, Messieurs, votre décision de sortir de dessous le boisseau la question de l’Honneur, je vous laisse prendre la mesure, à travers toutes ces interrogations, du difficile « travail sur soi » que vous demandez à nos gouvernants et à nos politiques. Ne serait-il pas plus sûr, pour la France, de ne pas les renouveler en 2022 ?
Des centaines de militaires, de tous grades, ont co-signé une lettre ouverte aux représentants de la Nation, texte relayé depuis dans Valeurs Actuelles.
Ils y font part de leurs inquiétudes, que toute personne de bonne foi au fait de la situation du pays ne peut que partager. Ils affirment qu’ils sont disposés à servir la France aux côtés de tous les politiques qui, contre l’islamisme, contre ceux qui sèment la haine raciale, et à l’écoute du peuple, auront à cœur « d’appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà » car « il ne peut et ne doit exister aucune ville, aucun quartier où les lois de la République ne s’appliquent pas. »
Les réactions sont, pour le moins, contrastées. De la part du gouvernement, on notera hélas le contre-sens fait par Florence Parly. En effet, la ministre des Armées a affirmé que « deux principes immuables guident l’action des militaires vis-à-vis du politique : neutralité et loyauté. » C’est inexact : la loyauté des militaires ne peut aller qu’à la nation et au peuple souverain, et certainement pas au « politique », quel qu’il soit. On s’étonne un peu de devoir le rappeler à un gouvernement de la Cinquième République, fondée par un militaire en retraite, et qui d’ailleurs n’avait pas attendu la retraite pour s’exprimer contre l’autorité politique mais pour la France, un certain 18 juin.
On pourrait commenter d’avantage, mais que l’on me permette d’emprunter plutôt, sans rien leur ajouter, les mots de quelqu’un de bien plus grand que moi :
Je pense, avec Pascal, que le zèle est étrange « qui s’irrite contre ceux qui accusent des fautes publiques, et non pas contre ceux qui les commettent »… « Jamais les saints ne se sont tus », a-t-il encore écrit ailleurs. Ce n’est pas une devise pour la censure ! Elle n’en mérite pas moins d’être méditée par quiconque, sans prétendre, hélas ! à la sainteté, s’efforce simplement vers la modeste moralité de l’honnête homme.
Il lui faudra enfin, à ce peuple, se remettre à l’école de la vraie liberté d’esprit. « Il est bon qu’il y ait des hérétiques » : les milieux militaires n’étaient pas les seuls à avoir perdu de vue cette maxime de sagesse.
Nous savions. Et pourtant, paresseusement, lâchement, nous avons laissé faire. Nous avons craint le heurt de la foule, les sarcasmes de nos amis, l’incompréhensif mépris de nos maîtres. Nous n’avons pas osé être, sur la place publique, la voix qui crie, d’abord dans le désert, mais du moins, quel que soit le succès final, peut toujours se rendre la justice d’avoir crié sa foi. Nous avons préféré nous confiner dans la craintive quiétude de nos ateliers. Puissent nos cadets nous pardonner le sang qui est sur nos mains !
L’auteur de ces lignes ? Marc Bloch. Dans L’étrange défaite.
Je laisse chacun juger de la manière dont ses propos s’appliquent à notre temps.
Source : Causeur
Source : Bd. Voltaire
Manifestement, la lettre ouverte signée par une vingtaine d’officiers supérieurs à la retraite et publiée sur le site de Valeurs actuelles n’en finit plus de faire des vagues. À droite, pour commencer, où l’on n’a jamais été tout à fait guéri du syndrome du militaire providentiel, entre généraux Boulanger et Villiers. Mais plus intéressantes sont les réactions d’une gauche stigmatisant une « désobéissance civile » à géométrie variable : « démocratique » quand pratiquée par son camp, mais donnée pour « factieuse » dès lors qu’elle concerne celui d’en face.
Évacuons, tout d’abord, l’anachronisme historique, pire ennemi des historiens, comme chacun sait. Avril 2021 n’est pas avril 1961. Le putsch d’Alger participe d’une autre histoire et, soixante ans après, il n’est plus tout à fait question de sauver l’Algérie française. De plus, on se souviendra que les généraux Salan, Challe, Jouhaud et Zeller n’étaient pas « d’extrême droite », tel qu’on voudrait nous le faire croire aujourd’hui, mais seulement des héros de la Seconde Guerre mondiale, tous gaullistes, mais aussi déçus par ce même gaullisme. Ce qui n’empêche pas que les premiers résistants venaient de cette même « extrême droite », tel que rappelé par Simon Epstein dans son essai, Un paradoxe français. Mais il s’agit encore, là, d’une autre histoire…
On passera donc sur les déclarations de Florence Parly, ministre des Armées, qui voit chez ces pétitionnaires des « gens qui attisent la haine », alors qu’ils « ne représentent qu’eux-mêmes ». Il faudrait savoir : cette question est-elle dramatique ou tout simplement anecdotique ? C’est selon, l’une ou l’autre, mais pas les deux à la fois. Et là, le gouvernement se retrouve plus que gêné aux entournures.
Car aux origines de cette même « désobéissance civile », il y a un autre général, Charles de Gaulle, « l’homme qui a dit non », fondateur de notre Cinquième République, ayant opté pour la légitimité contre la légalité. Comme quoi les militaires révoltés n’ont pas fait que du mal à la République, même si fille de cette Révolution française parvenue au pouvoir par la force pour ensuite s’y maintenir par la terreur avant qu’un autre général, Napoléon, ne vienne y remettre bon ordre. Bref, ce ne serait pas la première fois que la gauche française se trouverait fâchée avec l’Histoire, la sienne, et celle de la France au passage.
Mais là où le « “Système » commence à dérailler pour de bon, c’est qu’il n’est plus capable de faire la différence entre « désobéissance civile » d’agitateurs professionnels, pro-migrants, pro-islamistes ou pro-mariage pour tous, ne risquant qu’une Légion d’honneur ou une montée des marches au Festival de Cannes, tel le cinéaste Cédric Herrou, et la sourde colère montant de cette France donnée pour être « profonde », cette majorité dite « silencieuse » ayant commencé à faire entendre sa voix, gilets jaunes en tête. La preuve en est que les militaires signataires, pourtant épris d’ordre – leurs devanciers n’ont-ils pas fusillé, sans pitié, le peuple des communards ? – s’émeuvent désormais face au traitement plus que sauvage exercé face à cette jacquerie.
Tous les pouvoirs ont toujours eu deux craintes. La première consiste en ce moment charnière où le gouvernement ne peut plus et où le peuple ne veut plus. La seconde, c’est quand les forces de l’ordre commencent à fraterniser avec ceux qu’ils sont censés réprimer.
La France n’est certes pas au bord de l’insurrection. Mais cela pourrait nous annoncer une prochaine élection présidentielle plus qu’inattendue.
Décidément, la tribune des généraux dérange l’exécutif au plus haut point. Dans cette dictature de la bien-pensance qu’est devenue la France, il ne fait pas bon dire la vérité et tirer la sonnette d’alarme sur la menace existentielle qui plane sur le pays. La gauche immigrationniste est bien entendu vent debout contre les “mutins”.
Il est vrai que cette gauche en perdition bichonne son nouvel électorat après s’être fait siphonner son traditionnel électorat ouvrier par le RN.
Notre ministre des Armées, Florence Parly, descend donc dans l’arène en rappelant à nos étoilés en colère que “les militaires ne sont pas là pour faire campagne”. Ce à quoi Marine Le Pen répond à juste titre “qu’ils ne font qu’alerter sur la situation actuelle”. Et Parly veut des sanctions.
On notera qu’à droite, seule Marine, Philippot et Nicolas Dupont-Aignan ont défendu les signataires de cette tribune. Chez les Républicains, on rase les murs comme toujours. Il est vrai que chez LR, on est souvent plus en phase avec LFI qu’avec le RN. Ce n’est pas nouveau, la droite a toujours fait une politique de gauche, en pire.
TRIBUNE MILITAIRE...
La Ministre des Armées, Florence PARLY, a demandé des sanctions...
On rappellera que cette dame, après sa nomination au Ministère des Armées, avait "oublié" de déclarer ses revenus touchés entre 2012 et 2015.
Voici ce qu'elle avait oublié :
_ Entre 2011 et 2012, 550 000€ nets comme Directrice adjointe d'Air France Cargo...
_ Entre 2013 et 2014, 950 000€ comme Directrice Générale adjointe d'Orly & Escales France.
_ En 2014, pour sa dernière année chez Air France, 250 000€ nets pour l'année, et un parachute doré de 406 000€ nets...
.... ça fait tout de même de fâcheux oublis !!! les censeurs ! les donneurs de leçons LAREM
A-t-on le droit de dénoncer le délitement de la nation ? Non ! Ce qui est un comble au pays des droits de l’homme.
Nos signataires ont-ils le profil de putschistes ? Non.
Mais Florence Parly a néanmoins décidé de siffler la fin de la récré et veut des sanctions, d’autant plus qu’aux dernières
nouvelles, ce ne sont plus 20 généraux et plus de 1 000 militaires qui ont signé la
tribune, mais 25 généraux et plus de 3 000 militaires. (Entendu ce jour chez Morandini) .
Des soldats qui ont servi leur patrie, acceptant le sacrifice suprême s’il le fallait, sont traités comme des rebelles alors qu’ils veulent protéger le pays du naufrage !! Comprenne qui pourra.
Florence Parly invoque une violation du devoir de réserve. Mais dénoncer la fracture identitaire et l’échec patent de l’intégration, est-ce enfreindre le devoir de réserve ? Y a-t-il divulgation de données confidentielles ? Y a-t-il un putsch qui menace ?
https://www.huffingtonpost.fr/entry/tribune-des-generaux-dans-valeurs-actuelles-parly-veut-des-sanctions-le-pen-les-defend_fr_6087ba11e4b0ee126f6b8917
La dernière victime du système qui ne souffre aucune contestation est le général Piquemal, ex-patron de la Légion étrangère, qui avait été radié des cadres de l’armée en 2016. Son crime ? Il avait participé à une manifestation interdite, contre les migrants de Calais.
Pourtant, on ne compte plus le nombre de fois où une interdiction de manifester est violée par les participants… en toute impunité.
La sanction fut sévère. Ce qui n’empêche pas le général Piquemal, qui a conservé son grade, de signer la fameuse tribune qui hérisse l’Élysée.
À la menace de sanctions réclamée par la ministre de la Défense, Marine Le Pen vient de déclarer : “On aimerait qu’il y ait autant de fermeté à l’égard de la criminalité et de la délinquance qui pourrit l’existence de nos compatriotes”. On ne saurait mieux dire.
Et je ne vois pas en quoi ces militaires ont manqué de loyauté envers leur pays alors que c’est tout le contraire. Leur Patrie, ils entendent la sauver du naufrage identitaire.
Que risquent ces militaires ?
En matière de devoir de réserve, c’est le flou le plus total.
Le statut général des militaires se contente de dire que « les militaires doivent faire preuve de discrétion pour tous les faits, informations ou documents dont ils ont connaissance dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de leurs fonctions ».
La notion n’existe pas dans les textes législatifs et réglementaires régissant la fonction publique française. Par exemple la Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires ne fait nulle part mention d’un « devoir de réserve », ni d’une « obligation de réserve ».
Une réponse à une question écrite d’un député en 2001 le redit de façon différente :
« L’obligation de réserve, qui contraint les agents publics à observer une retenue dans l’expression de leurs opinions, notamment politiques, sous peine de s’exposer à une sanction disciplinaire, ne figure pas explicitement dans les lois statutaires relatives à la fonction publique. […] Il s’agit d’une création jurisprudentielle, reprise dans certains statuts particuliers, tels les statuts des magistrats, des militaires, des policiers… »
Mais il est clair que le pouvoir n’acceptera pas cette humiliation sans sanctionner pour l’exemple.
Et le Conseil d’État suppléera aux carences de la loi si besoin.
La sanction du général Piquemal fera sans doute jurisprudence. Radiation des cadres de l’armée, interdiction de porter l’uniforme mais conservation de la retraite.
Une sanction symbolique diront certains. Non. “Une sanction humiliante et vexatoire” pour un soldat qui a mis sa vie au service de la Patrie, nous dit le général Piquemal.
Enfin soulignons, alors que cette affaire tourne à l’hystérie collective, la sagesse d’Hélène Conway-Mouret, sénatrice socialiste des Français établis hors de France et rapporteuse défense de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, qui appelle à relativiser.
« C’est une tempête dans un verre d’eau » estime la sénatrice. Bravo !
Oui madame la sénatrice, mais ce gouvernement qui a échoué sur tout et laisse le pays couler, devrait se demander pourquoi autant de généraux, d’officiers et de gradés tirent par milliers la sonnette d’alarme.
Au lieu de quoi la ministre fait éplucher tous les dossiers de ces éminents patriotes pour débusquer un militaire d’active !
Le pays est en grand danger de désintégration et on persécute des soldats qui ont servi la nation parfois au péril de leur vie, parce qu’ils crient “la Patrie en danger” ! C’est sidérant.
Et dans le même temps on libère des centaines de jihadistes qui ne rêvent que de détruire la France ! Nous sommes gouvernés par des fous.
On devrait les féliciter tous ces courageux militaires.
Jacques Guillemain.
Source : Riposte laïque
Source : Riposte laïque
Suite à l’appel au retour à l’honneur de nos gouvernants par un groupe de militaires, on a eu droit à une levée de boucliers d’une grande partie de la classe
politique et médiatique.
Madame Parly s’est fendue d’une remarquable erreur d’analyse qui ne l’honore pas du tout avec le devoir de réserve, la gauche a crié au putsch, comme si une prise
de pouvoir par des militaires se déclarait d’avance par une annonce de presse.
De son côté, madame Runacher s’est allée à une comparaison avec l’appel de 1961 en évoquant un quarteron de généraux en charentaises, et la gauche mélanchoniste en a avalé son cigare castriste à s’en étouffer : on a du mal à trouver des lits de réanimation, c’est pas le moment pour nos politiciens de faire encore plus les zouaves, ils le sont déjà assez.
Il faut revenir au texte et examiner la phrase qui fait le plus polémique : « Par contre, si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre inexorablement dans la société, provoquant au final une explosion et l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles et de sauvegarde de nos compatriotes sur le territoire national. On le voit, il n’est plus temps de tergiverser, sinon, demain la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant, et les morts, dont vous porterez la responsabilité, se compteront par milliers ».
Ce que ne supportent pas les politiciens actuels et qui les conduit à une inflation de verbiage totalement décalé de la réalité du pays, et on l’a vu avec la pandémie actuelle, c’est d’être mis en face de leurs responsabilités d’avoir à faire face à des milliers, peut-être des centaines de milliers de morts, par la guerre civile inéluctable dont ils ont eux-mêmes mis en place les éléments de sa réalisation par une immigration massive, notamment musulmane mais pas que, qu’ils ont favorisée.
Cette peur bleue explique leurs réactions : ils veulent bien la guerre civile, mais refusent le peloton d’exécution qui sera chargé de rendre la sentence dès
que la seule qu’ils devraient encourir sera prononcée. Pourtant il faudra bien qu’ils assument, quand les forces de l’histoire se mettent en marche, plus grand-chose ne peut les arrêter, et en
tous les cas pas les pusillanimes gouvernants actuels.
Ce que l’appel de ces militaires laisse craindre, vu le chaos allogénique actuel qui s’est répandu comme une mauvaise peste dans tout l’Hexagone, c’est que le sol
national devienne sous très peu un théâtre d’opérations extérieures que rien ne distinguera du Mali ou de l’Afghanistan. Il suffit de passer un peu de temps dans les quartiers, les grandes villes
et leurs banlieues pour se rendre compte de la tiers-mondialisation totale du territoire et son envahissement incontrôlable et incontrôlé par les haineux.
Les militaires qui voient la police se faire botter les fesses tous les soirs dans toutes les banlieues sans jamais oser défourailler sentent bien que la vie
tranquille n’en a plus pour longtemps dans ce pays : ils en ont trop connu, des théâtres d’opérations extérieures, pour ne pas faire le rapprochement entre la faiblesse des États d’Afrique ou
d’Asie où ils sont intervenus ou interviennent et la situation actuelle de la France.
Les militaires qui voient et lisent un président de la République, donc constitutionnellement leur chef en qualité de chef des armées, se répandre dans les médias américains en affirmant qu’il faut déconstruire l’Histoire de France, quand un tel Président se rend à Alger et se met à genoux pour allégeance, les dirigeants d’Alger lui faisant remarquer que la France est l’ennemi éternel, et qu’ils le voient s’en revenir sans rien dire, laissant en place toute son ambassade, ont bien raison d’y voir le signe du déshonneur.
Les militaires qui voient des dirigeants européens se rendre chez Erdogan, et madame Ursula von der Leyen se laisser cantonner d’office à sa place de femme au divan du sérail, prête à l’emploi pour la jouissance du Sultan sans que l’Europe ne lève le moindre sourcil, déjà soumise, sentent bien qu’il n’y en a plus pour longtemps sur ce continent, avec 4 millions de Turcs en Allemagne et 1 million en France dont tous les gouvernants civils ont une telle peur qu’ils leur accordent des milliards de faveurs et de subventions pour construire des mosquées et des écoles coraniques. Ces militaires sont obligés de faire le parallèle avec la Serbie, Milosevic, les Balkans et le Kosovo, et se demandent tout simplement maintenant qui va dégainer le premier.
Car ces militaires ont bien vu l’Arménie attaquée par les forces azerbaïdjano-turques sans que l’Europe ne bouge ni ne lève le petit doigt, les dirigeants de l’Union continuant de se prosterner devant le même sultan turc : ils sont obligés d’en conclure, comme tout homme censé enseigné sur l’histoire de l’Humanité, que cela allait bientôt, un jour ou l’autre, déferler sur Paris si personne ne se lève comme c’est le cas depuis trente ans.
Ces mêmes militaires qui voient les villes de France devenues théâtres d’opérations d’armées ennemies étrangères qui règlent leur litige à la mosquée de Dijon, la police française terrée dans son “bunkerkomissariat”, ne peuvent y voir que le signe du délitement qui préfigure l’effondrement comme celui de l’URSS dans les années 90.
Ces militaires qui lisent la presse savent que le gouvernement actuel laisse même les milices d’Erdogan sillonner les rues de France à la chasse aux opposants et au
Kurdes.
Voir de véritables armées étrangères, un jour ou l’autre leurs ennemies, vaquer tranquillement sur le sol national leur fait comprendre à quel degré d’avilissement
en est arrivé le pouvoir civil français actuel.
https://www.lexpress.fr/actualite/monde/europe/sur-la-piste-des-commandos-d-erdogan_2016248.html
https://kurdistan-au-feminin.fr/2020/09/14/france-le-cdk-f-denonce-la-chasse-aux-kurdes-du-quai-dorsay/
Ces militaires, qui ne sont pas sourds, entendent les dirigeants musulmanisés du Pakistan et du Bangladesh qui appellent à tuer des millions de Français, et Paris
qui ne répond rien, tandis que des Pakistanais installés aux frais du contribuable en France paradent dans les rues, hachoir à la main, pour égorger du mécréant, comprennent que ce n’est pas avec
un pouvoir civil de cet ordre actuel que la civilisation occidentale va en sortir vainqueur.
Ces militaires, qui ont appris l’histoire de France, ne peuvent que faire le parallèle entre la période actuelle et le grand effondrement de mai 1940, et ont bien
raison de s’y préparer.
On voit déjà que les administrations de l’ordre public ne répondent plus à aucun levier : toute une partie de la magistrature a déjà fait cause commune avec la voyoucratie et les islamiques, les policiers, pourtant légalement armés, ne se défendent même plus, préférant brûler dans leurs voitures de service plutôt que de défourailler et buter tout ce qui bouge comme cela devrait l’être quand la vie est en jeu lorsqu’on est attaqué.
Ce qui empêche le citoyen de comprendre les enjeux de civilisation dont il est fait état dans l’appel des militaires et pourrait lui laisser accroire à une exagération de la gravité de la situation par ces derniers, c’est l’omerta générale de l’ensemble médiatique à la botte du pouvoir, toutes les rédactions de la « bonne » presse ayant reçu l’ordre de se taire ou de largement minimiser les faits anti-France quotidiens. C’est cette volonté de mettre un couvercle sur la réalité qui a conduit le pouvoir à dissoudre Génération Identitaire : ils n’étaient pas dangereux dans leurs actes mais devenaient dangereux à mettre le réel au vu et au su de tous sur le devant de la scène. Finalement les « En Marche » ne font rien que copier Orban en matière de censure qu’ils dénoncent par ailleurs, c’est l’ironie de la chose.
Pourtant les quelques faits que je rappelle ci-dessus montrent bien la réelle déliquescence de la Nation qui fonde cet appel de soldats.
Et si l’effondrement comme celui de 1940, inéluctable compte tenu de la trajectoire de veulerie actuelle de nos politiciens, se produit, comme en 1940 tout le monde
fera l’étonné car toute la période préalable au désastre qui y aura contribué aura été soigneusement cachée aux citoyens par les complices médiatiques du pouvoir.
Dans les termes comme dans la forme, cet appel n’est en rien un appel au putsch mais au contraire un appel à la lucidité face aux réalités : quand des pays
musulmans déclarent qu’il faut tuer des Français et que la France est l’ennemi éternel, on ne laisse pas les ressortissants de ces pays baguenauder impunément sur le sol national, ni les
5es colonnes croître et prospérer en toute
tranquillité.
Cet appel est un pré-appel de Londres face aux Munichois qui déclarent toujours négocier, on a vu où cela mène avec les gens de mauvaise foi, c’est bien le cas de
ces pays musulmans qui n’ont pas la bonne foi de la paix mais celle de la haine, et il faut vraiment être, soit un politicien moyen français comme il y en a de trop, soit un traître, pour ne rien
vouloir voir, comme il en a été en 1938.
Madame Parly s’empêtre dans son désir de sanctions administratives et de devoir de réserve.
Imagine-t-on le général de Gaulle à Londres ne pas faire son discours devant le risque d’un blâme de la part du ministère des Armées du maréchal Pétain ?
Non Madame Runacher, le quarteron en charentaises ne veut pas le pouvoir, mais le sauver du chaos où l’entraîne votre soumission aux ennemis de la France. Votre réaction montre que vous habitez dans un univers parallèle qui vous empêche de lire et comprendre le français, et que vous avez séché les cours d’histoire dans votre jeunesse en confondant l’appel de Londres avec l’appel d’Alger.
C’est ici encore la marque de la totale déliquescence de la classe politique du pays de ne rien comprendre aux réalités du monde et du territoire, de l’Histoire et des futurs qui se gravent dans le granit du vouloir de l’aujourd’hui, pas sur les sables des déserts de volonté.
Il y a un dernier détail de l’Histoire que la classe politique actuelle n’a pas saisi : par leur engagement, leur formation et les valeurs consubstantielles à
la notion d’armée nationale, les militaires français ne sont pas aux ordres d’un parti, qu’il soit au pouvoir ou non, mais doivent aux nécessités de la République, de la Nation et de ses
citoyens.
La Nation en danger comme actuellement, ils doivent obéir à la France, pas à leurs supérieurs ni aux gouvernants qui voudraient les empêcher.
On se rappellera Ferrat qui chantait Potemkine et ses marins qui tournèrent leurs carabines.
Jean d’Acre
Quelques pages sur cet appel :
https://www.valeursactuelles.com/politique/pour-un-retour-de-lhonneur-de-nos-gouvernants-20-generaux-appellent-macron-a-defendre-le-patriotisme/
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/la-gauche-s-insurge-contre-une-tribune-de-militaires-et-l-appel-de-marine-le-pen-20210424
https://www.valeursactuelles.com/politique/marine-le-pen-messieurs-les-generaux-rejoignez-moi-dans-la-bataille-pour-la-france/
Source : RzO Interantional
Jugeant qu’il y a péril en la maison France, vingt officiers généraux de la deuxième section et plus de mille militaires en retraite ou du cadre de réserve ont lancé un appel aux instances gouvernementales.
Voici sans esprit de polémique l’opinion émise à titre personnel par un groupe de citoyens qui ont en commun d’avoir servi à une période active de leur vie comme officiers dans l’une des trois Armées. C’est à ce titre qu’ils partagent une inquiétude concernant le présent et l’avenir de la France qu’à terme plus ou moins rapproché ils légueront à leur descendance.
Ce faisant aucun ne revendique pour autant la représentation de l’opinion des militaires d’active ni ne suggère un quelconque engagement de la part de ces derniers, eux qui sont dédiés à servir activement et souvent au péril de leur vie leur nation considérée comme un tout.
« L’heure est grave, la France est en péril, plusieurs dangers mortels la menacent ».
(…)
« Aussi, ceux qui dirigent notre pays doivent impérativement trouver le courage nécessaire à l’éradication de ces dangers. Pour cela, il suffit souvent d’appliquer sans faiblesse des lois qui existent déjà. N’oubliez pas que, comme nous, une grande majorité de nos concitoyens est excédée par vos louvoiements et vos silences coupables ».
Ces militaires font un constat que l’on ne peut que partager dans sa généralité mais apparait plus discutable quand on en vient au choix plus précis des dits dangers.
Quant à la solution pour éradiquer le grand péril, il apparait n’être qu’un vœu pieux.
En effet quand on veut soigner un mal il convient de distinguer les symptômes et la racine du mal proprement dite et donc de distinguer le traitement de confort comme disent les médecins du traitement curatif. Ils sont complémentaires. Le premier sans le second est inopérant et, le plus souvent, le second n’est pas humainement supportable sans l’apport du premier.
C’est dans cette approche que réside notre désaccord car si nous partageons la définition de ces dangers ils nous apparaissent comme les simples symptômes d’un mal plus profond à la racine duquel il convient de s’attaquer si l’on veut que la France survive. N’est-il pas illusoire de demander à ceux qui instillent le poison de façon probablement consciente et sans doute en toute sincérité de bien vouloir changer de seringue pour nous instiller le contre-poison ?
Dans sa grande majorité la classe politique de notre pays servie par un système parlementaire plus que séculaire a été depuis des décennies dévoyée par la haute finance qui détient les cordons de la bourse et la maîtrise des grands médias et qui décide donc de qui sera ou non élu, servie en cela par toutes sortes de relais que sont parmi d’autres Bilderberg, Davos, le CRIF et les fratries.
Cette classe politique que Jean Pierre Chevènement alors lucide avait qualifiée de pareille-au-même, servie par une administration solide et déférente, n’est là que pour faire exécuter les dictats de ceux qui détiennent le pouvoir c’est à dire la haute finance, dictats relayés par l’organisation de la communauté européenne composée de plus de 25 000 fonctionnaires qui n’ont été élus par personne mais sont investis de l’autorité que leur confèrent les traités.
Alors qu’il s’agisse d’immigration, de délitement de la nation et de la multiplication des zones de non-droit, de violence et de montée de la haine entre communautés, la classe politique aux manettes ne fait que suivre la feuille de route qui lui est dictée devant aboutir à la destruction de la nation très ancienne que nous sommes, obstacle symbolique au mondialisme montant qu’il convient de faire disparaître.
Ce qui met mortellement en péril la France, c’est tout simplement le libéralisme effréné qui est inscrit dans le marbre des traités dits européens se traduisant par la désindustrialisation du pays tout autant que par l’abaissement de notre langue, l’emploi du globish par les médias, la publicité envahissante et … le chef de l’État lui-même, c’est aussi la destruction de l’outil de l’énergie nucléaire et la politique d’auto-flagellation au plus haut niveau et en toute occasion, c’est encore le délitement de l’éducation nationale et de la politique de santé publique, c’est enfin la mise en résidence surveillée de 66 millions de Français avec port obligatoire de la muselière.
C’est tout cela que souligne notre servile alignement sur la doctrine politique et militaire anglo-saxonne que concrétisent notre appartenance à l’OTAN et notre souveraineté perdue.
Chers camarades militaires voilà ce que nous pensons être de notre devoir de vous répondre.
Votre appel parle à juste titre de Gilets jaunes. Et si c’était la voie qui permette enfin d’attaquer le mal à la racine tout en appliquant les mesures que vous préconisez pour le traitement de confort dont notre nation ressent un très urgent besoin ?
Rappelons cette brève citation du alors Président Charles De Gaulle : « Les Français ont besoin d’un projet ». En aucun cas d’une guerre civile.
Source : Bd Voltaire
Faudrait peut-être voir à calmer le jeu ! Des militaires – en fait, des militaires à la retraite, sans doute pour l’immense majorité d’entre eux – signent une tribune à l’adresse du président de la République et ça s’affole sur le champ de bataille médiatique et politique. Ce week-end, c’était Jean-Luc Mélenchon, que l’odeur de la poudre d’escampette excite et pousse à monter à la barricade. Et Macron, chef des armées, qui ne réagit pas. Faut faire quelque chose, la République est en danger !
La peur, non pas des militaires, mais de se faire déborder par sa gauche, le gouvernement sort alors de la tranchée, casque sur la tête, baïonnette au canon, en envoyant ses bons petits soldats, genre Marie-Louise de 1814. D’abord, le ministre des Armées, Florence Parly. Normal. C’est son job. Dimanche soir, elle mitraille sec un tweet : « Les armées ne sont pas là pour faire campagne mais pour défendre la France. » Qui a dit le contraire ?
Puis, Agnès Pannier-Runnacher, de la macronite à l’état pur, ministre de l’Industrie (pas de guerre), fait son baptême du feu en s’en prenant à « ce quarteron de généraux en charentaises ». L’art de recycler les vieilles formules comme les vieux pneus ou les papiers usagés. Au fait, elle en sait quoi, la dame, qu’ils sont en charentaises, les généraux en retraite ? Et puis, après tout, c’est bien, les charentaises, non ! C’est fabriqué en France, pas en Chine. Enfin, pas encore. On lui a demandé si elle fait ses courses chez Auchan en claquettes ? Cela dit, ça nous étonnerait. Faut reconnaître qu’avec cette formule, c’est la Légion d’honneur au feu médiatique assurée pour cette ministresse qui déclarait, en mars 2020, lorsque la guerre contre le virus faisait rage et que ça tombait comme à Gravelotte dans les hôpitaux, que c’était « plutôt le moment de faire des bonnes affaires en Bourse aujourd’hui ». C’est bien connu : « Acheter au son du canon et vendre au son du violon. »
Enfin (pour l’instant…), c’est Marlène Schiappa qui s’y colle, histoire de finir le travail au couteau. Les militaires (ou anciens militaires) ne sont pas sa cible. Non, sa cible à elle, c’est Marine Le Pen qui a tendu la main à ces affreux factieux. Et là, c’est que du bonheur. Car Marlène Schiappa est aussi experte – on l’ignorait jusqu’à ce jour – en chose militaire. Tout plein de cordes à son arc. Marine Le Pen n’a rien compris « à l’engagement militaire ». Sous-entendu : « nous, on a compris ». Et donc, du coup, Marine Le Pen « est désormais disqualifiée, elle ne peut plus devenir cheffe des armées ». Chef, cheffe ou cheftaine ?
À la différence d’Emmanuel Macron qui, lui, avait tout de suite compris les militaires. Si beau dans sa combinaison de vol de l’armée de l’air. La preuve en humiliant publiquement le général de Villiers et en tapant de ses petits poings en disant « Je suis votre chef ». Des fois que les militaires aient un doute sur ce point. Mais là où la ministre déléguée fait fort, c’est lorsqu’elle nous sort son arme secrète : la peur. La peur qui donne des ailes, on sait ça depuis Astérix confronté aux Normands. « J’ai peur de Marine Le Pen […] Le Rassemblement national est un parti de putschistes. » Faut pas avoir peur comme ça, Marlène. Y a pire danger, par les temps qui courent. La ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur doit bien être un peu au courant, non ?
Au fait, où sont les hommes ? Entre nous, vous ne croyez pas qu’il serait temps que quelqu’un ordonne « halte au feu, ramassez les étuis » ?
Source : Bd. Voltaire
Le Président est, paraît-il, en colère. Il y a de quoi ! Le ministre des Armées ne connaît, en effet, pas la loi portant statut général des militaires, et le ministre chargé de l’Industrie à Bercy s’est invité dans le débat. De quoi j’me mêle ? À la place du chef des armées, je ferais le ménage.
Un petit rappel de la loi portant statut général des militaires s’impose. Elle précise, en préambule, que « les militaires jouissent de tous les droits et libertés reconnus aux citoyens ». Tiens, des citoyens !
Et l’article 4 de préciser : « Les opinions ou croyances, notamment philosophiques, religieuses ou politiques, sont libres. » Tiens, politiques !
Il y a quelques restrictions, notamment « il est interdit aux militaires en activité de service d’adhérer à des groupements ou associations à caractère politique […] Les militaires peuvent être candidats à toute fonction publique élective ; dans ce cas, l’interdiction d’adhésion à un parti politique […] est suspendue pour la durée de la campagne électorale. En cas d’élection et d’acceptation du mandat, cette suspension est prolongée pour la durée du mandat. » Ce fut le cas du maréchal de Mac Mahon, premier véritable président de la République de 1873 à 1879 et, plus tardivement, d’un certain de Gaulle. Deux saint-cyriens. À quand le troisième ?
Le statut précise enfin, et notamment à l’article 74 : « La cessation de l’état militaire intervient d’office dans les cas suivants : […] dès l’atteinte de la limite d’âge ou de la limite de durée de service pour l’admission obligatoire à la retraite »…
Nos citoyens à la retraite sont donc bien des « civils » de plein droit, sans restriction aucune. Ayant eu, en outre, l’honneur de porter les armes de la France pendant un certain nombre d’années, et sachant d’expérience, parfois dans leur chair, de quoi ils parlent, ils sont tout spécialement fondés à dire qu’il faudrait quand même se « bouger un peu » avant que de plus graves événements n’arrivent en France, si on considère parmi mille autres exemples que la décapitation d’un professeur, l’assassinat d’une policière, le passage à tabac des époux Tapie ou les plusieurs centaines de « zones sensibles » qui font tache d’huile et sont autant de Kosovo ne sont pas des motifs assez suffisants pour réagir.
Où est le problème ?
Source : LeMonde
Ils avaient signé une tribune dans Valeurs actuelles, fustigeant le « délitement de leur patrie » face à « l’islamisme » et aux « hordes de banlieues », appelant entre les lignes à un coup d’Etat.
Les généraux en « deuxième section » signataires – proches de la retraite mais qui peuvent toujours être rappelés – risquent « la radiation, donc la mise à la retraite d’office », a annoncé le général François Lecointre, chef d’état-major des armées, dans un entretien publié par Le Parisien, mercredi 28 avril. Dix-huit militaires en activité identifiés par l’armée – parmi les quelque 1 500 signataires dont le nom a été publié – passeront, pour leur part, « chacun devant un conseil supérieur militaire », a-t-il fait savoir.
« Au terme de cette procédure, c’est le président de la République qui signe un décret de radiation. Au-delà, je leur conteste à tous, en particulier au général Piquemal qui a déjà été radié [après avoir mené des manifestations antimigrants en 2016], le droit de prendre des engagements politiciens en mettant en avant leur grade » a-t-il ajouté, souhaitant, pour sa part, que « leur mise à la retraite d’office soit décidée ».
Plus tôt mercredi, Jean Castex avait condamné « avec la plus grande fermeté » la tribune, l’estimant « contraire à tous nos principes républicains », ainsi que sa « récupération politique tout à fait inacceptable » de la part de Marine Le Pen. Cette tribune, dans laquelle des généraux à la retraite menacent d’intervenir face au « chaos croissant » qui règne à leurs yeux en France, est « une initiative contraire à tous nos principes républicains, à l’honneur, au devoir de l’armée », a estimé le chef du gouvernement à l’issue du conseil des ministres. La ministre des armées, Florence Parly, avait demandé des sanctions, lundi, contre les signataires de cette « tribune irresponsable ».
Selon les signataires, parmi lesquels vingt-cinq généraux à la retraite, « l’heure est grave, la France est en péril ». « Nous sommes disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation », ajoutent-ils. « Si rien n’est entrepris, le laxisme continuera à se répandre (…), provoquant au final (…) l’intervention de nos camarades d’active dans une mission périlleuse de protection de nos valeurs civilisationnelles (…) », menaçaient-ils dans ce texte mis en ligne, soixante ans jour pour jour après le putsch des généraux d’Alger.
Ces militaires dénoncent le « délitement » qui frappe, selon eux, la patrie et se disent « disposés à soutenir les politiques qui prendront en considération la sauvegarde de la nation ». La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, candidate à la présidentielle de 2022, les a aussitôt invités à « se joindre » à elle, ajoutant à la polémique.
Pourtant, ce même général Lecointre, dans un article au "Figaro" du 18 janvier 2018, exhortait les officiers à écrire : "OSER ECRIRE !" (ou encore ici et ici) disait-il ! Les temps ont bien changé...
<<Le courage du temps de paix est souvent plus rare que celui du temps de guerre....>>
...et :
<<Il n'y a que la "VÉRITÉ" qui blesse>>
...et il ne fait pas bon LA dévoiler par les temps qui courent...
Le petit monde médiatico-politique entends ne pas descendre de son nuage :
SILENCE SVP ! Ne me dérangez pas !!
JMR
NB : Tout savoir sur la liberté d'expression des militaires : "Liberté d'expression" et "Du devoir de réserve des militaires"
Source : Le salon beige
D’un lecteur bien renseigné :
Dans les couloirs sans âme de Balard, au 5e étage qui regroupe les chefs d’état-major des
trois armées autour du général Lecointre, un bruit court, insistant, mais pour l’heure
encore assourdi par la moquette bon marché : le général Lecointre aurait fait partie en juin 2008 du groupe d’officiers des trois armées qui avait fait paraître dans Le Figaro une tribune collective sous le nom mystérieux de “groupe Surcouf” pour commenter et étriller le livre blanc sur la défense et la sécurité nationale présenté par Nicolas Sarkozy, le président de la République d’alors.
L’affaire avait fait grand bruit à l’époque. C’est que des officiers d’active (généraux et colonels promis aux plus hautes fonctions) se permettaient de juger et critiquer le document officiel, commandé par le président de la République lui-même, et fixant le cap des années à venir en matière de politique de défense. Assurément, il s’agissait d’une transgression grave du devoir de réserve. Grave mais pas forcément illégitime, comme semblait alors raisonnablement en juger le général Georgelin, chef d’état-major des armées (aujourd’hui président de l’Établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris) quand il déclarait au micro d’Europe1 qu’il ne voulait pas « d’une chasse aux sorcières dans les armées. » Autre temps, autres mœurs…
Or, de grands médias affirmaient à l’époque que des membres de ce mystérieux groupe Surcouf avaient été identifiés par les services de renseignement intérieur. Jean Guisnel (journaliste spécialisé en questions de défense), comme le Canard Enchaîné, révélaient que des ordinateurs de stagiaires du Centre des Hautes Etudes Militaires (CHEM) avaient été saisis. Parmi les stagiaires figuraient le colonel Lecointre…
Mais depuis, de l’eau a passé sous les ponts. Le général Lecointre que l’on nous a vendu comme un redoutable guerrier lors de sa prise de fonction (à la démission du général de Villiers) se révèle à l’usage un bien falot serviteur. Souvenons-nous d’ailleurs en ces jours de cette citation de décembre 2019 rapportée par Franck Cognard de Radio France au sujet de l’opération Barkhane :
« Nous sommes ici pour assurer notre sécurité pour les 30 ans qui viennent », « car si nous laissons le chaos s’installer, les États sahéliens vont s’effondrer sur eux-mêmes, laisser la place à l’Etat islamique, ce qui provoquera une pression migratoire sur l’Europe, avec tous les risques populistes que cela entraînera ».
Ce qui inquiète le général Lecointre, qui prétend ne pas faire de politique, c’est donc le populisme…
Et le chef d’état-major des armées, en fidèle serviteur du macronisme, espérant probablement quelque sinécure pour son prochain départ des armées (on évoque une ambassade), continue de donner des gages au pouvoir. Son interview dans le Parisien du 29 avril est un incroyable exemple de soumission.
« L’armée est républicaine » y prétend le général Lecointre. Non mon général ! Absolument pas ! elle n’est pas républicaine, elle est française !
LETTRE OUVERTE d’un élu au CEMA
Paris, le 2 Mai 2021
Mon Général,
À ce jour, plus de 23 000 militaires ont signé une tribune alertant la Nation du péril mortel de guerre civile qui la menace du fait d’éléments étrangers, non assimilés, qui ne respectent plus aucune de nos lois. Ils représentent une part très significative des militaires, toutes armes et tous grades confondus. C’est du jamais vu dans nos armées. Au titre de votre responsabilité de chef d’état-major des Armées, et en application de l’ordre qui vous a été donné par le ministre de la Défense, vous avez annoncé vouloir sanctionner les signataires de cette tribune, qu’ils soient d’active ou de 2e section, que ce soit par “la mise à la retraite“ des militaires d’active signataires ou par des sanctions “plus fortes pour les plus gradés et moins fortes pour les moins gradés“. Vous indiquez aussi que “la neutralité des armées est essentielle”.
Les interrogations et les craintes exposées dans cette tribune sont pourtant légitimes car elles reposent sur des éléments très concrets, connus de tous les Français dont c’est malheureusement la vie quotidienne.
Je suis donc très étonné de votre position qui ne me paraît pas légitime et fait courir le risque de démoraliser notre armée, et par là, également notre pays. Ces militaires manifestent ici leur inquiétude, malgré vos menaces de sanction, et le mouvement s’est même accéléré depuis votre annonce de sanction. C’est ici une remise en cause suffisamment grave de votre autorité pour que vous prêtiez attention à leurs inquiétudes et que vous les relayiez auprès du pouvoir politique, plutôt que de n’avoir que la sanction en guise de réponse.
C’est pourquoi je me permets, en tant qu’élu du peuple, de vous interpeller sur cette question.
Depuis la bataille de Valmy en 1792, l’armée est considérée comme une incarnation de la Nation. Or, une armée silencieuse face au danger serait irresponsable, inutile, illégitime. Lorsque la Patrie est en danger – et personne de bonne foi ne doute qu’elle ne le soit aujourd’hui (en douteriez-vous ?) – le silence et la neutralité de l’armée ne peuvent légitimement être invoqués comme principes supérieurs.
Le rôle premier de notre armée est la défense de la France. Vous semblez l’oublier.
En 1940, le général de Gaulle a été fidèle à ce principe, car, en bravant la décision politique d’armistice, il a sauvé l‘honneur de la France, et lui a permis d’être dans le camp des vainqueurs en 1945. Le régime de Vichy le fit condamner à mort par contumace, pour avoir incité les militaires à la désobéissance. Vous connaissez la suite : l’Histoire lui donna raison. La défense des intérêts fondamentaux de notre pays prima ainsi pour la première fois sur les injonctions d’un gouvernement certes légal, mais qui pourtant trahissait la France.
Cela fait aujourd’hui jurisprudence.
Comme le rappelait en 2017 le capitaine de Corvette Éric Mailly, “l’expression « devoir de réserve » est en soi problématique car elle ne figure dans aucun texte régissant les droits et devoirs des militaires. Il n’existe donc pas à proprement parler de « devoir de réserve ». En revanche, l’article L4121-2 du Code de la défense précise effectivement que les opinions politiques « ne peuvent être exprimées qu’en dehors du service et avec la réserve exigée par l’état militaire ». Par ailleurs, selon les termes de la loi 2005-270 portant statut général des militaires, ceux-ci doivent se plier aux exigences de « discipline, loyalisme et neutralité » “ Il ajoutait qu’ « ainsi, il est nécessaire d’accepter que l’expression publique des militaires puisse, dans le cadre d’un débat d’idées, interroger des visions, des choix, notamment lorsque ceux-ci s’avèrent susceptibles de porter atteinte à l’intérêt de la Nation. C’est une question d’éthique et de courage, au service de la nation.“
J’oserais enfin vous rappeler la leçon de Bernanos : « Je crois qu’on ne saurait réellement servir qu’en gardant vis-à-vis de ce que l’on sert une indépendance de jugement absolue. C’est la règle des fidélités sans conformisme, c’est-à-dire des fidélités vivantes ».
Quel officier mérite son grade, s’il ne soutient pas ses hommes et n’assume pas pleinement ses responsabilités en étant fidèle à son pays ? Comment renier cette fidélité vivante ? En apparaissant comme l‘exécuteur des basses œuvres d’un pouvoir politique aux abois, qui interprète le devoir de réserve abusivement pour faire taire toute opposition, vous prenez le risque de vous compromettre aux yeux de l‘Histoire. Souvenez-vous des circonstances de votre nomination : votre prédécesseur, le général de Villiers eut, lui, le courage de démissionner, au nom de la défense des armées. L’aurez vous ?
Choisirez-vous d’être, au regard de l’Histoire, un de Gaulle ou serez-vous un Pétain ? Où l’esprit des “soldats de l’an II “ est-il donc passé ? Telles sont les vraies questions. Il vous faut faire votre aggiornamento. J’en appelle à votre conscience de grand serviteur de la France.
Quoi que vous fassiez, ces 23 000 signatures (et ce n’est pas fini), sans compter celles des dizaines de milliers de civils et d’élus qui les accompagnent, sont significatives. Elles auront un impact considérable sur nos armées et sur la population française. Alors que vous dites ” en avoir honte “, elles leur font honneur, notamment à tous ceux auxquels je pense ici particulièrement, qui combattent aujourd’hui pour la France, au péril de leur vie sur les différents théâtres d’opération où ils sont engagés. En ce qui concerne les Français, pour la première fois depuis de nombreuses années, ils savent qu’il y a un espoir et qu’ils peuvent compter sur leurs armées pour les défendre, puisque les gouvernements successifs ont failli à leur mission.
Les militaires que vous souhaitez condamner ont magnifiquement mis en action ce principe de supériorité des intérêts de la Nation, le plaçant au-dessus du ” devoir de réserve ” et de leurs intérêts personnels. S’ils méritent quelque chose aujourd’hui, ce n‘est donc pas une sanction mais une médaille. Celle qui récompense ceux qui mettent leur vie en jeu par amour de la France, et qui, contrairement à leurs supérieurs préfèrent la France à leur carrière. Je ne doute pas un seul instant qu’ils seront considérés comme des Justes par l’Histoire qui reste l’ultime juge. Portant alors leur condamnation comme la plus belle des décorations, ne doutez pas qu’ils rejoignent le panthéon des héros qui ont fait notre Histoire. “Le tombeau des héros est le cœur des vivants “, comme le disait André Malraux. Y serez-vous ?
Je vous demande donc de mettre ces hommes au tableau d’honneur et de les décorer comme il se doit. Je vous demande aussi de faire vous-même amende honorable, en ajoutant votre signature à la leur.
Vous remerciant de bien vouloir répondre à mes demandes, je vous prie d‘agréer, mon Général, l’expression de ma haute considération,
Emmanuel Crenne
Conseiller régional d‘Occitanie – Non Inscrit
Copie à :
Madame Florence Parly – Ministre des Armées
Source : Riposte laïque
Tribune de militaires dans "Valeurs Actuelles" : 58% des Français soutiennent les signataires, selon le sondage.
Selon le sondage d'Harris Interactive réalisé pour LCI, 64% des personnes interrogées ont entendu parler de cette tribune et 38% voient précisément de quoi il s'agit. Globalement voilà ce que dit le texte qui a défrayé la chronique : adressée au Président de la République, au gouvernement et aux parlementaires, elle dénonce le "délitement" de la France du fait "d’un certain antiracisme", de "l’islamisme et des hordes de banlieue". Au total, 58 % des personnes interrogées soutiennent les militaires ayant signé la tribune...
Les chiffres du sondage :
Source : LCI
Bonjour à tous,
DD
Post Scriptum : J'ai eu la possibilité et l'honneur de défendre ma signature et de m'exprimer sur les possibles sanctions des militaires en activité, dans l'émission de CNews "Morandini Live" ce matin. J'intervenais en début d'émission.
Voir : https://www.cnews.fr/emission/2021-04-29/morandini-live-du-29042021-1076064
Source : Bd. Voltaire
Dans le processus d’inversion des valeurs qui est en train de tuer notre pays, nos dirigeants récidivent. Ils opposent un légalisme surjoué pour cacher la légitimité de la mise en garde. La France est en chute libre dans de nombreux domaines. Son «Président» cultive la repentance et participe ainsi à l’entreprise de déconstruction de l’Histoire destinée à ôter aux Français la fierté de leur passé et la conscience de leur identité. La dénonciation d’un antiracisme à sens unique qui éveille les tensions communautaires, celle d’un islamisme virulent et conquérant qui soustrait des quartiers à la République, sont des cris du cœur, l’expression d’indignations partagées par une multitude de Français.
S’il ne s’agissait pas du patriotisme affirmé par des militaires mais d’une lubie écologiste ou d’une protestation communautaire, on parlerait de « lanceurs d’alerte », mais ceux-ci sont du mauvais côté de la rue. Sans doute, derrière le constat, il y a la critique « des louvoiements et des silences » de ceux qui nous gouvernent. Mais les soldats sont-ils condamnés au silence ? On peut penser, au contraire, qu’ils ont davantage le droit à la parole que beaucoup d’autres parce qu’ils ont offert leur vie au pays et qu’ils sont en première ligne dans sa défense face aux menaces qui montent. Les militaires sont des citoyens à part entière, et même plus citoyens que d’autres en raison de leur engagement au service de la cité, de la nation.
La réponse de la gauche, et du pouvoir qui rappelle ainsi son véritable ancrage, est scandaleuse. « Factieux », ose le clown Mélenchon. Des ministres évoquent le putsch manqué de 1961 et disent entendre des bruits de bottes. Il n’y a rien dans le texte, pourtant, qui exprime une menace pour la légalité, si ce n’est celle qui viendrait de la partition du pays et de la montée du séparatisme, et sur laquelle les militaires veulent attirer l’attention.
L’appel des militaires est donc légitime et ne menace nullement la légalité. En revanche, c’est la légitimité des réactions de nos « ministres » qui est en cause. De quel droit stigmatisent-ils les auteurs d’un rappel salutaire ? L’appartenance à l’oligarchie de connivence confère-t-elle une légitimité illimitée ? La carrière est le maître mot de leur vie, une vie sans risque, d’une famille bourgeoise à de grandes écoles, puis à une enfilade de cabinets ministériels et d’entreprises, en alternance, sans crainte du chômage et avec de somptueux revenus assurés. Tout cela est-il justifié ?
De quel droit une carriériste socialiste comme Mme Parly interdirait-elle à des soldats de s’exprimer ? Certes, la gauche de la IIIe République ne leur donnait pas le droit de vote. Mais est-il acceptable que celui qui fait plus pour le pays y ait moins de droits ? Mme Pannier-Runacher, coutumière des dérapages d’une énarque qui s’imagine sans doute propriétaire de la République, sans même avoir été élue, ose parler de militaires en charentaises. Pour celle qui a entamé une carrière entre couveuse ministérielle et pantouflage en entreprise, le mot devient un boomerang.
Les réactions politiciennes sont dérisoires. Les menaces de sanctions sont, en revanche, insupportables. Elles sont formulées avec plus de rigueur que lorsque l’on vise des loubards, avec le même discours mécanique de la « condamnation avec fermeté» après une attaque de policiers par une horde de banlieue.
L’appel lancé par des militaires était responsable et respectable.
La réponse du pouvoir que la France subit est irresponsable et méprisable.
Est-il normal que, dans un pays, ceux qui ne prennent aucun risque, fût-ce celui d’une élection, à défaut de celui de perdre sa vie, ou de couler avec son entreprise, stigmatisent ceux dont le risque vital est l’axe de leur métier, de leur vocation ?
Effet Streisand : la dénonciation par tous ceux qui occupent un strapontin politique de la lettre ouverte a provoqué un afflux de nouvelles signatures. Le site Place d’armes, qui héberge cette lettre ouverte (depuis le 14 avril, et non le 21 avril comme certains l’ont affirmé, y voyant un anniversaire du putsch de 1961 !) communique :
Dans notre lettre ouverte, nous indiquions notamment être disposés à soutenir les politiques. Or, une partie de ceux-ci et le gouvernement nous ont raillés, méprisés, insultés et aujourd’hui l’État s’acharne sur nous en voulant faire condamner certains de nos camarades.
Nous avons heureusement un allié, le peuple de France, comme le sondage Harris Interactive pour LCI le montre. Pour l’instant nous ne communiquerons que par le site place-armes.fr pour indiquer ce que nous comptons faire.
De plus nous allons ouvrir un espace annexe où tous les civils qui souhaitent nous soutenir pourront s’exprimer et apporter leurs soutiens.
Comme disait Guy Béart : “Ils ont dit la vérité il faut les exécuter.”
Notre combat continue. Vive la France.
Aujourd’hui, jour anniversaire de la bataille de Camerone, deux bonnes nouvelles sont venues conforter les signataires de la lettre dans leur démarche.
1 – Le nombre de signataires de « l’Alerte » a « explosé ». Il est passé en 24 heures de 10 093 à 18 005 (+ 80%) et ce, malgré les menaces proférées par les destinataires de la lettre et les sarcasmes permanents d’une majorité des journalistes et des médias mainstream dévoués à ceux qui mènent notre pays vers l’abîme par leur inaction.
Pour être juste, je dois admettre que Cnews et Sud Radio se sont écartés de la meute mainstream malhonnête et malfaisante, et nous ont donné la parole dans de bonnes conditions (Bercoff, Morandini, Praud). Qu’ils en soient remerciés. Nos remerciements vont aussi aux nombreux responsables de sites ou de blogs, qui ont relayé notre alerte sans esprit partisan, politicien, bref vicieux…
2 – En creusant les résultats du sondage Harris Interactive pour LCI, on s’aperçoit que le soutien à notre lettre nous vient de tous les partis politiques et c’est un bien puisque notre alerte ne concerne pas la politique, mais l’avenir de la France, notre pays à tous. Il est particulièrement réjouissant de voir que les sympathisants écologistes nous soutiennent tout de même à 36% ; que 43% des sympathisants LFI, 44% des sympathisants PS, et même 46% des sympathisants LREM, dont les responsables politiques et leurs relais médiatiques sont pourtant « vent debout » contre nous, nous soutiennent aussi.
Cela indique clairement que certaines élites politiques sont déconnectées des préoccupations d’une part très importante de leur électorat. Et que les médias qui relayent 24h sur 24 leurs messages hostiles à la lettre ouverte des anciens militaires sont, une fois de plus, à côté de la plaque, ce qui n’est pas bien surprenant lorsqu’on connaît ceux qui les « contrôlent ».
Il va donc falloir, pour les politiques de tous bords, se saisir enfin de ce problème qui nous concerne tous, s’ils veulent garder leur électorat. Les problème évoqués dans la lettre ouverte seront probablement déterminants dans les futures échéances électorales. Quant aux médias, ils devront eux aussi évoluer s’ils ne veulent pas perdre le peu de crédibilité qui leur reste
Pour conclure, je voudrais ré-insister sur le fait que cette lettre ouverte n’est pas une lettre des généraux mais une lettre des anciens militaires de tous grades, attachés à leur pays. Un général n’est jamais qu’un homme comme un autre. Il a deux pieds, deux jambes, deux bras, un cœur et, parfois même, un cerveau. Il sera dans une position de stricte égalité avec tous les autres lorsqu’il aura quitté notre terre. Ni plus haut, ni plus bas, quel que soit son rang.
Pour terminer, je voudrais remercier les milliers de français de tous bords qui n’ont pas pu signer la lettre ouverte, mais qui nous ont apporté et nous apportent encore leurs messages de soutien ou leurs témoignages par tous les moyens disponibles.
Voici les trois derniers messages reproduits in extenso : les intéressés se reconnaîtront peut être. J’ai occulté les noms pour éviter qu’ils (ou elles) puissent être « sanctionnés » un jour… pour nous avoir soutenu. Avec ceux qui nous gouvernent, on ne sait jamais…
De Savoie :
Monsieur, mon épouse et moi-même tenons à vous remercier pour les propos que vous avez tenu lors de votre dernière intervention médiatique. Je ne ferai pas un long discours mais il est sur qu’en rapport avec une situation catastrophique au niveau sécurité, maintien de l’ordre, de par la faute de gouvernement successifs qui n’ont jamais eu la volonté, le courage de prendre ce problème à bras le corps, les forces armées sont le dernier rempart pour éviter que notre belle France se retrouve dans la plus noire des gabegies. Ainsi, nous vous apportons notre soutient, qui certes n’est pour le moment que moral, mais qui peut aller plus loin dans le cas de vos interventions. Il est grand temps que des hommes, des personnages, ayant vos connaissances, vos vécus, se manifestent pour faire prendre conscience à ces élus que trop c’est trop et qu’il doivent réagir face à toutes ces menaces. Merci encore pour cette prise de position (remercier également l’ensemble du staff, les personnes qui sont en accord avec vous). Très respectueusement. Mme, Mr. Bal…..
De ??? pas de code postal :
Monsieur
Merci à vous et à tous vos collègues. Mais nos politiques vont ils comprendre ? Leurs réactions montrent que non.
Votre cri d’alerte est pour nous un bol d’oxygène, nous nous sentons moins seuls.
Nous sommes effectivement très inquiets. Il faudrait changer tant de choses et appliquer aussi simplement les lois existantes mais pour cela il faut du courage, qualité absente depuis des décennies chez nos politiques successifs.
Si sanctions il y a pour certains j’espère qu elles ne seront pas trop sévères. Vous pourrez toujours invoquer que vous avez pris de la drogue et sous l’emprise de celle ci, vous avez eu « une bouffée délirante ». Ça marche pas mal en ce moment, ce genre de défense. Vous aurez compris mon humeur noir. Très respectueusement. Mme Ros…
De??? pas de code postal :
Bonjour je suis une simple citoyenne et je suis en total conformité au constat fait par les généraux chaque jour je rêve que tous ces jeunes minoritaires qui ne respectent pas, la, France de les mettre sur le larzac avec un bardat de 40kg et les faire crapahuter 50km par jour. Ça sert à rien de les amener devant des juges et de la mettre en prison.
Mme Guil… Milt….
Voici, avant de conclure, un témoignage, un article et une interview que j’ai trouvé intéressants :
Le premier est celui d’un ancien militant communiste qui nous parle de l’évolution des banlieues. Il date du 4 mars 2017.
L’article est celui de Mr Régis Desmarais
L’ interview est celle du général de Richoufftz surnommé «Le général des banlieues» pour son action passée.
Son interview sur LCI, où l’on voit la déconnexion totale des réalités pourtant vécues par une majorité de français, des journalistes et des intervenants présents sur le plateau.
Une autre très courte (1 minute) :
Conclusions : Les politiques et les médias qui les soutiennent vont probablement et progressivement éteindre une polémique qui tourne à leur désavantage. La crainte des conséquences électorales pour les politiques, des conséquences sur leur audience et sur leur crédibilité pour certains journalistes et les médias qu’ils servent vont les conduire à réviser leur stratégie de communication…
Le futur électeur est roi, il ne leur a pas donné raison !
Tout le monde connait les « trois petits singes » dits de la sagesse.
Ceux-ci appliquent un principe qui se résume à : « ne pas vouloir voir ce qui pourrait poser problème, ne rien vouloir dire de ce qu’on sait pour ne pas prendre de risque et ne pas vouloir
entendre pour pouvoir faire « comme si on ne savait pas. »
Notre pays est face une menace terrible qui peut le précipiter dans le chaos. Il s’agit de la guerre larvée que lui mène l’Islam politique dans une société française fracturée.
Face à cette menace, nos dirigeants ont adopté la philosophie prudente des « trois petits singes».
Une des explications est que les choix politiques, dans notre système électif qui enchaîne les élections, sont forcément structurellement orientés à court terme.
Dans ma commune, Colbert a fait planter des forêts de chênes pour construire la marine de guerre de l’an 2000 !
Le danger qui nous menace est bien réel, il se manifeste tous les jours sous nos yeux. Il est à l’origine de centaines de morts et de milliers de blessés. Il investit de façon discrète mais aussi à visage découvert toutes nos institutions et tous les lieux de pouvoirs comme la police, l’armée, les administrations publiques, les médias, le monde artistiques mais aussi le tissus associatif et sportif et politique. Il investit des quartiers entiers qui, de fait, sont désormais en dehors du champ républicain.
Cette offensive globale permet à chacun de prévoir la catastrophe.
Les « petits singes » eux, ne voient rien, n’entendent rien, ne disent rien. Ils ne font rien pour prévenir la catastrophe car ils ont délibérément et officiellement choisi de ne pas y croire
comme leurs aînés dans les années 30 avec le nazisme.
Ils ne préviendront pas la catastrophe, car pour cela il faudrait qu’ils la dénoncent avant qu’elle ne se produise. On ne règle pas un problème qui n’ « existe » pas !
Il suffit de regarder les débats, d’écouter les prises de paroles officielles pour constater cette posture de refus des réalités. La façon dont sont traités les rares intervenants courageux qui
osent sonner le tocsin.
Ce qui nous menace n’est pas, ou plus exactement n’est plus, une éventualité mais une certitude. Il ne suffira pas de se boucher les oreilles comme le petit singe pour que la « prophétie
du malheur » ne soit pas un cri d’alerte méritant une attention particulière.
Pour éviter la catastrophe il faut avant tout la croire possible. Il faut que la menace soit une certitude.
Le pire consiste à traiter le problème comme un « risque » ou pire une « fatalité ».
Ce qui est dramatique c’est qu’alors que toutes les raisons, les preuves et même les premiers effets nous blessent dans notre chair, on puisse finalement trouver ces agressions, comme les attentats et autres manifestations, banals.
Avant la tragédie, les « petits singes » n’envisagent pas qu’elle puisse exister et après qu’elle se soit produite, ils la considèrent somme toute comme de l’ordre des choses…..Ils se félicitent de leur « résilience » de leur « sang froid » de leur « responsabilité » (traduire lâcheté).
Nous pouvons observer que cette politique des « trois petits singes » induit des dysfonctionnements institutionnels dus pour beaucoup à l’aveuglement idéologique. On ne se met pas impunément les mains sur les yeux et les oreilles…De toute évidence cela ne facilite pas la perception des causes et donc la capacité à réagir.
Des élites qui se bouchent délibérément les yeux et les oreilles ne sont pas en mesure, et surtout ne veulent pas percevoir le danger.
Nos dirigeants savent, de fait, ce qui se passe et ce qui nous menace (cf. le livre de Mr Darmanin, ou celui de Mr Hollande : « Un président ne devrait pas dire ça », la déclaration de Gérard Collomb) mais ils ont décidé, « politiquement », de se boucher les yeux et les oreilles par opportunisme et par déni.
Pour nos « trois petits singes » il faut à tout prix éviter un discours catastrophique qui ne manquerait pas de mettre en lumière l’absence totale de résultats de l’action politique. C’est
Daladier revenant de Munich. (« Ah les cons ! S’ils savaient » au Bourget le 30 septembre 1938 après avoir signé les accords de Munich avec le chancelier Adolf Hitler..)
En édulcorant le discours sur une réalité dramatique on la minimise et comme elle n’est pas perçue comme grave, elle se retrouve projetée au dernier plan des priorités !
Bien informée de la situation, la population exigerait des mesures et des alternatives crédibles. C’est ce qu’il faut éviter à tout prix !
Le déni permet à nos « petits singes » de se protéger de la réalité et surtout de leur sentiment d’impuissance qui les terrorise.
L’action est a seule attitude qui permettrait la prise de conscience et de sortir de l’impuissance. Elle seule les obligerait à regarder, à écouter et à s’exprimer ! A-t-on déjà vu les « trois
petits singes » passer à l’action ? Jamais !
Quand l’avenir est sombre il faut se battre et arrêter de se soumettre passivement aux faits. Il faut accepter de voir ce qui se passe devant nos yeux enfin découverts, accepter d’entendre
ce qui se dit, refuser le déni avec calme et courage.
Je crains que les « trois petits singes », ceux qui gouvernent actuellement ou ceux qui les remplaceront, ne continuent à « conduire » notre beau pays vers son destin. Les mains sur les
yeux et les oreilles …… Nos sympathiques petits singes se comportent comme Pangloss qui enseigne à Candide, et à qui veut bien l’entendre, que nous vivons dans “le meilleur des mondes possibles”
J.P.M : en « charentaises ».
Elle est en phase avec ce que j’ai moi-même écrit dans mon livre : « Vérités d’un Capitaine de Gendarmerie », avec tous les idéaux, vertus et valeurs qui fondent la fierté d’être UN OFFICIER FRANÇAIS.
Oui, l’honneur tient dans la dénonciation de ce délitement qui nuit tant à notre patrie, à notre nation, à notre France. Nous ne supportons plus ces attitudes, ces comportements, cette violence émanant toujours des mêmes qui nous haïssent alors qu’ils nous doivent tant. Nous ne supportons plus ces donneurs de leçons de morale, qui nous reprochent aujourd’hui les pratiques esclavagistes et colonialistes des siècles passés, qui font l’apologie du racisme anti blancs et qui attisent la désunion et le séparatisme sur fond de revendications ethniques, religieuses et communautaires qui nuisent tellement à ce qui demeure de notre identité et de l’union de notre nation.
Nous ne supportons plus ces associations prétendument antiracistes et anti islamophobes, financées avec l’argent de nos impôts, qui nous haïssent en vérité, qui voudraient nous donner mauvaise conscience et qui n’œuvrent que pour nous renverser et créer les conditions d’un Etat islamique sur notre terre.
Nous ne supportons plus les islamo gauchistes et les élus clientélistes qui ont laissé reculer la République sur des territoires entiers, aujourd’hui soumis à la loi du plus fort et à l’islamisme radical.
Nous ne supportons plus, en effet, que gendarmes et policiers aient été instrumentalisés par des gouvernants autistes et aveugles et qu’ils les aient utilisés contre le peuple souverain, contre « les Gilets Jaunes ». Nous ne supportons plus ce qu’ils ont fait de notre France en l’ayant soumise si longtemps, par lâcheté, inconséquence, et recherche de leurs seuls intérêts personnels à une immigration folle et mortifère. Une immigration aux conséquences dramatiques en terme de destruction de notre identité séculaire, de refus de l’intégration, de violences, de haines, de crimes, d’actes terroristes, de désordres, de loi du plus fort, partout et toujours plus.
Je me distingue cependant de ce manifeste par le fait que je ne crois nullement en la capacité de ceux qui nous gouvernent à trouver le courage et les capacités nécessaires à l’éradication de ces dangers. Lâches ils sont, lâches ils demeureront. Le laxisme cessera quand nous nous serons débarrassés d’eux, pour toujours. Nous nous rendrons aux urnes cette année et l’an prochain… et nos votes seront nos fusils et nos balles.
Mes camarades d’active n’interviendront pas parce que nous sommes de fervents républicains et que le pouvoir appartient aux politiques, au pouvoir légitime, légalement élu, à lui et à lui seul. Les armes demeureront aux râteliers, les militaires d’active dont je fais encore partie continueront d’obéir mais pas forcément de se taire. Par contre, l’avenir nous appartient.
Dans 26 jours j’aurai quitté l’armée française, dans 26 jours j’aurai quitté la gendarmerie nationale et j’entrerai en politique. J’espère qu’ils seront nombreux à vouloir me suivre sur cette voie démocratique, à vouloir s’engager pour contribuer à changer ce qui doit l’être, à faire bouger les lignes et à vouloir rejoindre l’assemblée nationale.
Je soutiendrai celui ou celle qui représentera le mieux la droite républicaine, une droite forte, implacable, décomplexée qui saura répondre enfin aux attentes de notre peuple et qui ne transigera plus. L’heure est grave et l’alternance qui s’annonce sera implacable, enfin, à l’encontre de tous ceux qui nous font du mal et font du mal à notre France.
Des blâmes seront distribués aux militaires d’active ayant signé ce manifeste. Qu’ils en soient fiers, comme j’ai été fier de recevoir le mien de la part de la ministre des armées. Jamais je n’ai été aussi utile à mon pays qu’en rompant le devoir de réserve, qu’en étant puni, qu’en ayant dit la VERITE à tous mes concitoyens. Qu’ils sachent que je les soutiens, qu’ils sachent que je les comprends, qu’ils sachent que je sais ce qu’ils ressentent.
Au lieu de punir, les ministres feraient mieux de se poser les bonnes questions et de chercher à comprendre le pourquoi de ce mouvement, de cet élan que plus rien n’arrêtera. Au lieu de me critiquer et de me calomnier, les généraux de gendarmerie, si serviles, feraient mieux de chercher à comprendre pourquoi les gendarmes de terrain, par milliers, me soutiennent et pourquoi les choses ne vont pas au sein de la gendarmerie nationale.
Les jours que nous traversons sont des grands jours. Nous en finissons enfin avec le politiquement correct, avec la bien pensance, avec l’hypocrisie qui ont fait tant de mal à notre identité, à nos valeurs, à notre France.
Le changement, le vrai changement est en marche et rien ne l’arrêtera !
Ensemble, unis et résolus, nous pouvons tout.
Capitaine Hervé Moreau
Source : Linkedin
La récente controverse de la « tribune » relayée par Valeurs actuelles, habilement exploitée par Marine Le Pen et dénoncée par l’extrême gauche et une partie de la classe politique en dit long sur le niveau du débat en France à un an de l’élection présidentielle.
Associant maladroitement l’éloquence du titre sur le retour de « l’honneur en politique » à l’inventaire funeste des nombreux maux intérieurs qui menacent la paix civile de leur pays, la tribune signée par quelques centaines d’anciens militaires - dont une vingtaine d’officiers généraux - appelle l’actuel président de la République à provoquer un sursaut pour éviter, à terme, le spectre de la guerre civile. Cette menace est d’ailleurs citée dans le dernier Livre blanc de la Défense Nationale.
Au-delà de la sévérité polémique de l’argumentaire, le procès médiatisé en sédition qui a suivi s’en prend surtout à ce qui s’abrite entre et derrières les lignes. Au reproche du manque partisan de nuances, le déferlement des réactions journalistiques et des commentaires outranciers interpelle à propos de ce qui aurait dû rester « une tempête sous un casque ».
Piégé une nouvelle fois par la communication qui lui sert de lampe-tempête, le pouvoir a sur-réagi par la voix de la ministre des armées. L’amalgame entre quelques centaines de retraités de tous grades, très majoritairement dignes et paisibles, et le reste de la communauté militaire et l’armée d’active qui en ont vu bien d’autres sur ces sujets, se révèle contre-productif.
Outre les rituels clichés sur le « confort » de nos retraites, la nature du devoir de réserve et les privilèges imaginaires de la « 2ème section », le hiatus entre les devoirs et les droits des militaires s’est encore « éclairé » d’un nouveau chapitre.
On ne tentera pas ici d’épuiser le « vaste programme » de la relation entre le politique et le militaire, ancré dans une histoire qui, entre les gardiens du temple et les « déconstructeurs » en vogue, alimente à échéance électorale régulière la caisse de dissonance nationale.
La donne a changé
Cette initiative, à la différence des états d’âme de quelques généraux de haut rang dans le passé, a cherché à associer toutes les catégories de militaires et sort du registre catégoriel. Elle prend à témoin le chef des armées sur un « centre de gravité » de l’avenir de la Nation.
Le contexte n’est plus le même : les crises intérieures successives (terrorisme, gilets jaunes, etc), en prélude à une crise socioéconomique prolongée, sont désormais « encapsulées » dans une lancinante crise sanitaire mondiale, une crise de la gouvernance européenne et la crise d’autorité de notre État qui a dégradé l’image du personnel politique, des experts, de la haute fonction publique et de l’administration, à l’exception notable du personnel soignant et des collectivités locales.
La gestion erratique de cette pandémie déstabilisatrice n’a échappé à personne, même aux militaires. Ils connaissent d’expérience la teneur des plans, la nécessité de la préparation opérationnelle et les exigences d’une conduite cohérente et efficace de ces moments de vérité.
De plus, le spectacle quotidien des incivilités et de la perte de contrôle de territoires entiers au profit de minorités impunies s’affiche en boucle sur l’écran des chaînes d’information continue. Au même moment, déresponsabilisée et enfermée dans un quotidien surveillé et anxiogène, la très grande majorité des Français a pris conscience de sa propre discipline et de sa capacité de calme, d’initiative et de résilience.
Circonstance aggravante, les armées, contrairement à de nombreux pays, ont été sollicitées aussi marginalement que tardivement dans la crise sanitaire. Elles mesurent instinctivement le fossé entre le fier État qui réussit encore à commander ses soldats et son homonyme affligé qui peine à avoir prise sur les évènements.
Une relation immature et inaboutie
Dans la relation légitimement déséquilibrée entre les « armes » et la « toge », le malentendu ne s’est jamais désinstallé depuis la fin de la guerre d’Algérie dans un pays pourtant « fait à coup d’épée ». Incapable de regarder dans les yeux son histoire, de mode de repentance en velléité de déconstruction, notre État comme notre Nation, depuis soixante ans, n’ont objectivement plus de raison valable de se plaindre de leur armée ni de craindre la moindre atteinte à sa loyauté.
Aux ordres du pouvoir, l’armée ne fait, in fine, que son métier : rendre les services attendus et accomplir les missions confiées. En forme de compensation de ses réformes à répétition, de la suspension démagogique de toute forme de service national et d’intégration, du « silence dans les rangs », le pouvoir consent à maintenir une défense et des budgets acceptables, présentés à chaque fois comme un effort admirable de la Nation envers son armée. Sans avouer que ce reste de souveraineté permet à la France de maintenir son rang et de limiter sa perte de crédit et de compétitivité. On sait le temps perdu chaque année par les états-majors à faire respecter le contrat par « Bercy » et la prudence obligée des chefs militaires écartelés entre la proie des promesses et l’ombre des besoins opérationnels.
L’engagement croissant des armées dans des « opérations intérieures », nées du risque terroriste, sensibilise les acteurs à la porosité de la frontière entre les atteintes visibles et les atteintes potentielles à l’intégrité du tissu national. Comment continuer à justifier le coût élevé d’opérations extérieures pour juguler les ardeurs djihadistes et neutraliser au loin les terroristes au regard de l’inertie ostensible de la République vis-à-vis de leurs apôtres, de leurs activistes et de leurs complices qui opèrent sur le théâtre national ?
Le soldat est par nature placé entre l’obligation d’agir et le besoin de mesure ; il est tiraillé à tout âge par l’incompatibilité entre « être et avoir été » ; il ne veut pas, une fois le sac posé, contrarier une armée d’active qu’il admet ne plus pouvoir comprendre totalement ; en frère d’arme loyal et confiant, il s’en remet à elle, admiratif de ses combats pour les moyens et de ses nouveaux savoir-faire, pour conserver l’héritage, maintenir le cap et suivre la trace des anciens. Un soldat de tout grade ne pourra jamais oublier le drapeau qu’il a servi, les populations qu’il a protégées et les risques qu’il a pris.
Des droits inachevés
Si le droit de vote, depuis 1945 soit un an après celui des femmes…, et la liberté d’expression ont été accordés aux militaires, on voit bien combien cet exercice logiquement restreint, légalement encadré, est freiné dans la réalité en dépit d’un retour à l’écriture sur les problématiques du métier. A « trop serrer la vis », le danger pourrait venir d’une « grande muette », dernier pilier collectif et régalien encore solide, reconnue à l’étranger, estimée sur son sol, tentée comme d’autres de se lâcher - voire se fâcher tant les militaires demeurent allergiques à l’injustice.
On observe aussi, à la tête de l’État et dans la « haute » fonction publique, le mépris à peine voilé que cette caste endogamique adresse à ceux qui, largement issus des classes populaires et de l’escalier social, savent encore obéir en silence, servent sans revendication et qu’on ne sollicite, trop tard, qu’une fois que les choses tournent mal.
Plus les temps sont rudes, plus le pouvoir politique est faible, plus la tentation croît de ne vouloir qu’un seul avis et de ne voir qu’une seule tête.
Après les grandeurs éphémères de jadis, les soldats d’hier et d’aujourd’hui ont bien compris que les servitudes contemporaines constituent l’essentiel du menu de leurs journées. On peut être lucide sur les enjeux, engagé sur l’essentiel, discipliné sur le fond, élégant dans la forme sans être dupe. Privilège des hommes libres.
Quelle place, en politique, pour les militaires ?
Ce pluriel intentionnel masque une multitude de profils et de cas particuliers. Les armées, dispersées, surmenées, à l’état échantillonaire dans beaucoup de lieux et de domaines, sans cesse renouvelées, faites de mille métiers, ne constituent pas un bloc homogène.
Entre l’encadrement et les jeunes engagés, issus pour une bonne part de la diversité, il ne peut être question de césure. Entre les survivants des derniers conflits et la jeunesse hyper connectée, durcie aux OPEX, quatre générations et autant de mondes cohabitent sans vraiment se rencontrer.
Du coup s’effondre le risque de corporatisme militaire, de suspicion comme de récupération politique, de menace insurrectionnelle : piètre discours aussi creux qu’étranger à la réalité.
Cependant, nos troupes savent aussi que le citoyen individuel sous les armes, comme sur le terrain opérationnel, est fragile et désarmé sans l’appui du collectif. Avec retenue et équilibre, le militaire prend conscience que les rapports de force, la considération du politique, la concertation qui tient lieu de défense de ses intérêts, le poids électoral, la stratégie d’influence, les réseaux sociaux doivent jouer leur rôle pour que le soldat mette à son tour son poids léger dans la balance des équilibres et cesse de n’être qu’un auxiliaire en marge, absent de chez lui et corvéable sans mercis.
Témoins en 1ère ligne des fractures du monde, du danger mortel – partout - de l’abandon, des menaces qui grossissent et n’épargnent plus personne, les militaires ont non seulement le droit mais le devoir impératif non seulement de voter et, au-delà de cette démocratie qui manque à les représenter, d’œuvrer, dans leurs rares heures libres, à la vie de la cité.
Ils devraient aussi – en activité et redevenus civils - exercer bien davantage leurs capacités de réflexion et d’initiative, leur sens des responsabilités, leur goût de l’action dans un univers politique marqué par la défaillance du bon sens et du bien commun, des querelles idéologiques et claniques, l’entre soi des ambitions et les peu nobles conflits d’intérêts.
Solidaire avec la Nation, la communauté militaire se doit de témoigner, de rendre compte, d’alerter non seulement le commandement, son environnement et ses cercles de proximité mais aussi ceux qui répètent à l’envi qu’ils sont des chefs et peinent à l’écouter.
Entre observer un devoir de réserve et faire son devoir sans réserves, il n’y a pas à choisir.
Source : Bd. Voltaire
« Le RN est un parti de putschistes ». Phrase définitive à graver dans le marbre. Elle est de Marlène Schiappa, qui fait dans la dentelle quand d’autres font dans leur pantalon. Le RN, un parti de putschistes, bien évidemment, parce que Marine Le Pen a appelé les signataires de la désormais fameuse lettre dite « des généraux » à la rejoindre. En démocratie, c’est par les urnes que l’on tranche les problèmes : c’était, nous semble-t-il, le sens de cette main tendue de la candidate à la présidence de la République. Rien d’autre. Mais c’est tellement bon d’avoir des fantasmes.
Et Marlène Schiappa, en bonne politique ou pourvoyeuse de fantasmes, comprend les choses comme elle veut bien les comprendre, c’est-à-dire de travers. Donc, le RN est un parti de putschistes. Ce qui est assez drôle quand on fait un peu de généalogie politique et qu’on regarde l’Histoire. En effet, Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front national – au cas où cela aurait échappé à certains -, se tint à l’écart du putsch des généraux de 1961, putsch qu’il aurait du reste, à l’époque, qualifié d’« incohérent et débile », si l’on en croit le livre du journaliste Alain Rollat, paru en 1985, Les Hommes de l’extrême droite. Quant à l’OAS, le Menhir n’en fut jamais : « J’étais un parlementaire, pas un desperado », écrit-il dans ses Mémoires (Fils de la nation), ajoutant : « Il me semblait utile, pour maintenir l’unité d’une France au bord de la guerre civile, d’agir dans la légalité. » On a vu des promoteurs de pronunciamiento plus virulents ! Mais bon, encore une fois, retenons que le Rassemblement national est un parti de putschistes, les temps n’étant pas à la nuance.
Alors, quand on découvre, si l’on en croit Le Monde du 30 avril, que « quatre militaires sur dix votent pour l’extrême droite » (traduire 40 %), on se dit qu’il n’est plus temps de jouer à se faire peur mais d’avoir franchement la trouille. « Les militaires et, globalement, les forces de l’ordre votent davantage à l’extrême droite [selon l’expression consacrée] que la moyenne de la société française », explique le journal de référence. Et de citer quelques bureaux de vote emblématiques comme celui de Mailly-le-Camp, dans l’Aube, qui a voté à 50,4 % pour la liste de Jordan Bardella aux élections européennes de 2019, ou encore le fameux bureau n° 10 de Satory, à Versailles, constitué en très grande partie de gendarmes mobiles et de leurs familles, qui avait voté, lui, à plus de 60 %, en 2015, pour le Front national, après les attentats. Toujours à Satory, en 2012, l’ensemble de la droite avait obtenu plus de 82 % des voix.
L’armée est plus à droite qu’à gauche ? Rien d’étonnant et de nouveau, les valeurs de patriotisme, d’ordre, de verticalité, de sécurité sont, à l’évidence, plus marquées à droite qu’à gauche.
Mais alors, faut-il s’effrayer d’un tel état de fait ? Bien évidemment non. Et le pouvoir le sait très bien. Rien de plus légalistes que l’armée française et les militaires qui la composent. Et tant pis pour les fantasmes ! Les militaires et, plus particulièrement les gendarmes, sont en première ligne pour défendre les institutions républicaines. Mais ils n’en pensent pas moins, à 40 %, voire plus…
C’est, du reste, la grande différence avec certains individus de certaines autres institutions de notre République. La Justice, par exemple. Pensons au mur des cons et transposons.
Que n’aurions-nous entendu si l’on avait découvert, dans une caserne de gardes républicains, chargés d’assurer la sécurité et les services d’honneur de la présidence de la République, du Sénat et de l’Assemblée nationale, un mur des cons où auraient été épinglés nos têtes de gondole de la politique française ? Imaginons un instant…
40 % des militaires votent peut-être à « l’extrême droite » mais le pouvoir peut dormir sur ses deux oreilles : il ne devrait pas avoir à faire appel aux banlieues pour le sauver des factieux !
Source : Bd. Voltaire
Seize généraux ont adressé, mercredi 14 avril, un document aux groupes parlementaires, dans lequel ils réclament « une stratégie globale contre l’islamisme et l’éclatement de la France ». Selon l’un de ses rédacteurs, ce document est sans rapport avec la récente tribune de généraux controversée, relate le JDD.
Pour une stratégie globale contre l’islamisme et l’éclatement de la France : ce document adressé le 14 avril à l’ensemble des groupes parlementaires est présenté par l’un des rédacteurs comme un « travail responsable et impartial ». Il est, selon lui, sans lien avec la récente lettre ouverte controversée des généraux dénonçant le « délitement » de la France, mais il dresse le même constat : « Une guerre hybride nous a été déclarée, elle est multiforme et s’achèvera au mieux sur une guerre civile, ou au pire sur une cruelle défaite sans lendemain. »
Les seize signataires appartiennent au Cercle de réflexion interarmées (CRI), issu d’un précédent groupe baptisé les Sentinelles de l’Agora, publiant régulièrement des études sur les questions de défense. Ils sont généraux pour la plupart et l’on y trouve également Henri Roure, ancien premier adjoint du maire de Prades Jean Castex.
« Une guerre hybride a commencé contre l’Europe et la France »
Seuls deux des contributeurs, des cadres de réserve de l’armée, figurent également parmi les signataires de la tribune publiée par Valeurs actuelles. Ce document de 21 pages du CRI réclame une « stratégie multidimensionnelle » contre l’islamisme, l’immigration, la binationalité et la perte de repères dans la jeunesse.
« Une guerre hybride a commencé contre l’Europe et la France, il faut forger les armes psychologiques, sociologiques, morales, éducatives, juridiques et pénales pour la conduire et la gagner », alerte le texte.
Télécharger le rapport :
Bonjour à tous,
Avec une rigueur apparente qui frisait la raideur, la ministre de la Défense s’est drapée dans la République et ses valeurs pour fustiger les militaires pour la plupart en retraite qui ont eu la “déloyauté” de rappeler dans quelle spirale infernale la France était engagée. L’inflation d’un terme dans les discours publics doit toujours éveiller un soupçon : sa présence insistante dans la parole officielle n’est-elle pas le signe de son absence dans la réalité ? A force de trop brandir l’institution comme un ostensoir laïque, ne cherche-t-on pas à cacher sa déchéance ? Quand on connaît les carrières des orateurs, à l’ombre d’un parti, d’un cabinet à un conseil d’administration, avec des salaires mirobolants et des parachutes dorés à la sortie, on se dit qu’ils ne sont pas les mieux placés pour défendre les valeurs de la République lorsqu’ils sont devenus ministres d’une république qu’on suppute quelque peu bananière.
La République est un concept, la France, une réalité charnelle et spirituelle. La France existe depuis qu’il y a un Royaume des Francs, comme les Allemands l’appellent encore aujourd’hui, “Frankreich”. Par rapport à cette réalité historique, géographique, culturelle et humaine, le mot “république” est une abstraction. Pour Jean Bodin, au XVIe siècle, elle correspondait à l’Etat souverain ayant autorité entière pour faire valoir le bien commun. Et sa conclusion était que la monarchie absolue était la meilleure forme de gouvernement pour atteindre ce but car elle maintient l’unité et la direction du vaisseau. La France est le vaisseau, et la république ce qui lui permet de naviguer, la nécessité d’une autorité souveraine. Par la suite, à la chute de la monarchie, on a opposé la république à cette dernière. Pendant un siècle et plus, les Français étaient divisés sur la forme que devait prendre la République au sens initial, monarchie ou république. Cette opposition a laissé des traces funestes.
La première est évidemment la fracture de l’histoire de France, comme si celle-ci avait commencé en 1792. Péguy en parlant de la République, notre “Royaume de France” a réglé son compte à cette lecture idéologique de l’histoire. La seconde consiste à substituer la “république et ses valeurs” à la France. De quelles valeurs s’agit-il ? La plupart des politiciens qui s’en réclament ne les précisent guère. Il faut y comprendre en premier lieu celles qui sont proclamées dans notre Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen, celle qui est toujours le préambule de notre constitution et qui correspondait à la monarchie constitutionnelle de 1791. Qui rechignerait en effet devant la liberté, l’égalité des droits, la propriété, ou la sûreté ? Et même devant le droit de résistance, que Mme Parly semble ignorer. On se dit simplement que la liberté d’expression est en berne, que les tribunaux semblent davantage enclins à la museler qu’à réduire les atteintes à la propriété et à la sûreté. On avance timidement que notre déclaration n’est pas seulement celle des droits de l’homme, mais aussi celle des droits du citoyen, et que ce dernier, en tant que membre de la nation en a davantage que l’étranger, ce qui paraît aujourd’hui contestable dans l’esprit de certains. Pourtant, quand l’Assemblée nationale n’est plus qu’une chambre d’enregistrement et qu’on refuse aux citoyens la démocratie directe, le référendum d’initiative populaire pourtant clairement justifié par les articles 6 et 14, quand on réduit le rôle des jurys populaires dans les Cours d’Assises, et que dans le même temps on “récompense” les étrangers clandestins en proportion de la durée de leur clandestinité, surtout s’ils sont parvenus à jouir d’un emploi illégal, en leur octroyant un permis de séjour de 10 ans, et cerise sur le gâteau, la nationalité française, au bout de cinq ans, on se rend bien compte que notre “république”, notre “res publica”, n’est plus tout-à-fait la nôtre. C’est devenu un produit d’exportation publicitaire et d’importation migratoire. Publicité mensongère et remplacement de population n’ont plus rien à voir avec la République parce qu’ils nuisent à la France.
Nous en sommes là. A force d’employer le mot république prioritairement à celui de France, de faire valoir faussement le rayonnement de ce concept dans le monde, on a inversé le moyen et la fin. Pis, on a fait d’un moyen un boomerang qui nous revient avec les revendications et les accusations de ceux qui voudraient que nos principes se retournent contre nous : liberté, y compris pour afficher ostensiblement son hostilité à la manière de vivre des Français ; égalité quelques soient les mérites, et discrimination positive pour compenser de prétendues inégalités ; protection juridique des délinquants jusqu’à désarmer police et justice au mépris de la loi et de l’ordre. L’oligarchie qui nous gouverne semble peu se soucier de ces délitements. Elle accumule les privilèges, demeure à l’abri des périls, se moque de la souveraineté nationale, c’est-à-dire de ce qui constitue vraiment la “République”. Elle a remplacé le mot démocratie par l’expression Etat de droit pour que la politique demeure la chasse gardée des technocrates et des juristes. Or la démocratie est l’affaire du peuple, de la nation, et il est temps que les Français rappellent qu’ils sont le Souverain de notre République, notre Royaume de France.
Source : Christian Vanneste
En trois ans, la France a traversé deux grandes crises qui n’ont pas trouvé de réponses : la remise en cause de la globalisation par les Gilets jaunes et celle du délitement de l’État par les syndicats de police. Aucune n’a reçu de réponse sur le fond. Si les constats de ces lanceurs l’alerte sont partagés par tous, il devient impossible de les dire publiquement. La démocratie ne meurt pas de l’absence de débats contradictoire mais, pire, de l’érection de tabous.
Source : RzO Voltaire
En 2018, la France a été secouée par un vaste mouvement populaire, les « Gilets jaunes ». Parti d’une revendication contre la hausse des tarifs de l’essence, il apparut très vite comme une contestation des effets sociologiques de la globalisation des échanges : disparition des classes moyennes occidentales, relégation dans des campagnes sous-équipées [1].
Deux semaines après le début des manifestations, des groupes non-identifiés s’introduisirent dans le mouvement pour le saboter de l’intérieur. Ainsi, alors que durant 15 jours, tous les manifestants brandissaient fièrement le drapeau français et chantaient la Marseillaise —ce que l’on n’avait pas vu dans des démonstrations populaires depuis cinquante ans—, des casseurs cagoulés et vêtus de noir vandalisaient l’Arc de Triomphe et spécialement la sculpture de la Marseillaise. Le procès qui suivit montra bien que ce groupe de provocateurs non-identifiés n’avait aucun rapport avec les Gilets jaunes qui furent, seuls, arrêtés.
En l’absence de leader apte à condamner cette intrusion, le mouvement des Gilets jaunes s’affaiblit lentement durant une année. Ses questions n’ont pas disparu pour autant.
Autrefois, les politiciens créaient des « Commissions Théodule » pour noyer les problèmes qu’ils ne voulaient pas voir. Le président Macron inventa, lui, un « Grand débat national » pour le même objectif, à l’heure des médias d’information continue. Chacun prit la parole, mais nul ne reçut de réponse pertinente, ni de l’Exécutif, ni de l’Assemblée.
Une seconde alerte vient d’avoir lieu. Cette fois le problème est l’absence du 3ème Droit de l’homme et du citoyen de 1789 —à ne pas confondre avec les « Droits de l’homme » au sens anglo-saxon— : la sûreté. C’est-à-dire la capacité des citoyens à exercer leurs Droits imprescriptibles de liberté et de propriété. Effectivement, on constate non pas une hausse générale de la délinquance, mais une disparité géographique de plus en plus forte. Si les citoyens du VIIème arrondissement de Paris ne se sentent pas menacés, ceux du XVème arrondissement de Marseille peuvent craindre en permanence d’être agressés par des délinquants. Parallèlement, la police qui devrait les défendre a changé de fonction. Elle hésite à pénétrer dans certains quartiers où elle est attaquée de plus en plus souvent. De nombreux policiers craignent raisonnablement pour leur vie : une dizaine d’entre eux meurt en service chaque année. Aussi certains d’entre eux commencent-ils à se muer lentement en agents de répression de l’opposition politique. Ainsi, en de nombreux cas, des policiers ont fait un usage disproportionné de la force contre les Gilets jaunes et, aujourd’hui, contre les opposants à la politique sanitaire. Bien que ces cas ne soient pas si nombreux à l’échelle du pays, ils attestent qu’il s’agit d’une orientation non pas accidentelle, mais délibérée, soutenue au sommet de l’État.
Pour le moment, les policiers restent attachés à une formation républicaine, c’est-à-dire au service de tous et non pas des seules autorités politiques. Leurs syndicats multiplient les alertes en ce sens et dénoncent les conditions de recrutement de leurs jeunes collègues. Sont en effet admis aujourd’hui en école de police des personnes ayant des antécédents psychiatriques et de petits délinquants.
Ce second mouvement, après les Gilets jaunes, intervient alors que le pays se prépare à une nouvelle campagne électorale : en mai 2022, il devra désigner le président de la République. D’ores et déjà, deux tiers des électeurs ne souhaitent pas que le président Emmanuel Macron se représente.
Vu les échecs de Nicolas Sarkozy et de François Hollande, tous deux à l’issue de leur premier et unique mandat, Emmanuel Macron ne peut espérer obtenir un
second mandat qu’en répondant à l’attente populaire. Celle exprimée par les Gilets jaunes contre la globalisation et celle exprimée par les syndicats de police contre le recul de la
République, c’est-à-dire de l’Intérêt général. N’ayant aucunement l’intention d’y souscrire, le président Macron peut aussi tenter une manœuvre électorale :
multiplier artificiellement les candidatures et décrédibiliser les candidats
susceptibles de gagner le premier tour, à l’exception d’un qu’il aura choisi, de sorte qu’il se trouve face à lui au second tour.
organiser un second tour face à Marine Le Pen qu’il aura diabolisée et
contraindre la majorité de ses opposants à voter pour lui plutôt que pour elle au nom d’un « front républicain » contre le fascisme.
Cette stratégie avait fonctionné, en 2002, pour Jacques Chirac (82 %) face à Jean-Marie Le Pen (17 %). Elle est aujourd’hui hasardeuse, Marine Le Pen n’ayant pas l’image d’une fasciste comme son père, mais bien d’une républicaine. L’Élysée est donc à la recherche d’opportunités pour la transformer en repoussoir.
Il se trouve que quelques anciens militaires ont rédigé une « Lettre ouverte à nos gouvernants » dans laquelle ils soulignent le délitement actuel des institutions et dénoncent à l’avance un éventuel recours aux armées, selon eux inévitable, pour régler la question de la sûreté. Cet appel a été publié sur leur site internet, Place d’armes, le 13 avril 2021. L’hebdomadaire de droite, Valeurs actuelles, l’a repris, non pas dans ses colonnes, mais sur son site internet, le 21 avril. Marine Le Pen, qui a dit partager depuis longtemps le diagnostic de ces anciens militaires, les a alors invités à voter pour elle au mois de mai.
L’Élysée jugea que l’occasion était la bonne et envoya, un à un, ses ministres devant les médias dénoncer un « quarteron de généraux à la retraite » qui appellent, selon eux, leurs camarades d’active à perpétrer un coup d’État militaire. Tous firent mine de dater leur appel du 21 avril, et non pas du 13, de sorte qu’ils y virent une tentative factieuse cinquante ans, jour pour jour, après le putsch des généraux d’Alger contre l’indépendance de l’Algérie. Pour finir, ils dénoncèrent la fascination de Marine Le Pen pour des « bruits de bottes ».
Conscient qu’il pouvait espérer faire mieux qu’Emmanuel Macron au premier tour de 2022, le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, saisit le procureur de la République pour faire condamner les « généraux factieux ». En effet, Jean-Luc Mélenchon était arrivé en troisième position au premier tour de la dernière élection présidentielle (19 % des voix, contre 21 % à Le Pen et 24 % à Macron).
Nous invitons nos lecteurs à lire le texte de cette lettre ouverte [2] et à constater par eux-mêmes qu’il s’agit de beaucoup de bruit pour rien.
On appelle « état d’urgence » la possibilité pour le gouvernement de requérir l’armée pour maintenir l’ordre. Or les militaires ne sont pas formés pour cela et leur intervention risque d’occasionner des pertes humaines face auxquelles seuls les policiers et gendarmes sont formés. En 2005, en 2015 et encore en 2017, des gouvernements l’ont décrété. Aujourd’hui encore, près de 10 000 militaires peuvent être requis dans le cadre de l’« Opération Sentinelle » afin de protéger les citoyens face à des risques terroristes. Il en va de même en Belgique et au Royaume-Uni.
En outre la Constitution de 1958 prévoit en son article 36 la possibilité, en dernier recours, de transférer les pouvoirs de police et de maintien de l’ordre du ministère de l’Intérieur aux armées. C’est l’« état de siège ». Il n’a jamais été mis en œuvre sous la Vème République, même lors du coup d’État des généraux en 1961.
Le Gouvernement et la France insoumise soulignent que la Lettre ouverte des anciens militaires ne mentionne jamais qu’ils se situent dans le cadre constitutionnel et insinuent ainsi leur volonté putschiste. C’est un très mauvais procès d’intention. Rien, absolument rien, ne permet d’accuser ces anciens militaires d’intentions factieuses.
Tout ce tintouin n’aura servi qu’à attirer l’attention sur ce texte. Plus de 10 000 anciens militaires l’ont en définitive signé, dont une trentaine de généraux. La question qu’il pose est désormais évaluée par tous et l’inaction des gouvernants —tous partis confondus— est criante.
La ministre de la Défense a annoncé qu’elle sanctionnerait les signataires. L’opprobre destinée à Marine Le Pen touche désormais les gens auxquels elle s’adressait.
Las ! Seuls 18 sur 10 000 sont encore en active. Ils risquent effectivement d’être radiés pour manquement au devoir de réserve. Les retraités, quant à eux, jouissent de leur pleine liberté d’expression. Ils ne peuvent encourir qu’un blâme pour avoir sonné l’alerte, mais il serait pour le moins étonnant que ces 10 000 hommes soient collectivement sanctionnés pour leur légitime expression citoyenne.
Les militaires, qu’ils soient d’active ou à la retraite, ne sont plus des sujets, mais des citoyens comme les autres. Suite au putsch d’Alger, le président Charles De Gaulle initia une profonde réforme des armées. Les militaires qui avaient refusé d’obéir aux généraux putschistes étaient en effet punissables pour manquement aux ordres. Le général De Gaulle, qui avait lui-même refusé en 1940 d’obéir à son supérieur le maréchal Philippe Pétain et créé la France libre, avait introduit la distinction entre ce qui est « légal » et ce qui est « légitime ». Le Code de la Défense a donc été modifié. Il n’autorise pas les militaires à choisir leur camp, mais leur fait obligation de refuser des ordres illégitimes ou contraires à l’honneur et d’arrêter leurs supérieurs s’ils se livraient à de tels actes. Il n’y a donc aucun complot contre la République. Aucune menée factieuse.
C’est à juste titre que les signataires de la Lettre ouverte ont demandé de « parler d’égal à égal » avec leur chef d’état-major qui les insultait. Chaque soldat, d’active ou en retraite, a un tel droit en sa qualité de citoyen. Ce droit est le corolaire de leur obligation d’Obeir et de Servir.
En qualifiant les signataires de cette Lettre ouverte de « factieux », le garde des Sceaux, Me Éric Dupond-Moretti, s’est exposé à des poursuites pénales. L’ancien avocat ne plaidait pas dans un prétoire. Il est donc responsable de ses propos.
Le fait que certains des 10 000 signataires soient membres ou proches du parti de Marine Le Pen, le Rassemblement national, lui-même issu de celui historique des anciens collaborateurs des nazis et des putschistes d’Alger, le Front national, n’autorise ni à la condamner, ni à les condamner collectivement. En République, il n’y a pas de culpabilité par hérédité, ni collective. Tous sont citoyens français de plein droit. Non seulement aucun n’a été frappé d’indignité nationale, mais nombreux sont ceux qui ont servi leur pays avec gloire.
Dans leur diagnostic, les anciens militaires ne se sont pas contentés de dénoncer la rhétorique woke qui inhibe l’usage du monopole public de la violence, ni l’idéologie de l’islam politique. Ils ont aussi dit leur effroi face à l’usage anti-républicain que les autorités ont fait des forces de l’ordre contre les Gilets jaunes. La réaction disproportionnée de l’État à leur Lettre ouverte manifeste qu’ils ont touché juste.
Nous assistons à une inversion des valeurs qui fait juger des hommes médiatiquement —et peut-être demain par leurs corps militaires— non pour ce qu’ils ont fait, ni même pour ce qu’ils pensent, mais parce qu’ils posent un diagnostic auquel tous souscrivent et que peu osent énoncer à haute voix.
Le discours politique s’est progressivement éloigné des réalités. Il entre aujourd’hui dans une zone trouble où, comme dans certaines sociétés polynésiennes, ce que l’on ne maitrise pas devient tabou. Non seulement le « cercle de la raison » [3] tente depuis trente ans d’interdire des opinions contradictoires, mais désormais il tente d’interdire d’aborder certains sujets.
Lorsque les trois premiers Droits de l’homme et du citoyen sont perdus —la liberté, la propriété et la sûreté—, intervient le quatrième : « la résistance à l’oppression » (article 2).
[1] « Comment l’Occident dévore ses enfants », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 4 décembre 2018.
[2] « Lettre ouverte d’anciens militaires à nos gouvernants », Réseau Voltaire, 13 avril 2021.
[3] En 1994, le lobbyiste Alain Minc décrivit la Fondation Saint-Simon dont il était membre comme le « cercle de la raison » qu’il opposa à la démagogie de Jacques Chirac
Source : Bd. Voltaire
Le procureur de Paris Rémy Heitz a rejeté la demande de parlementaires de La France insoumise d’engager des poursuites visant les auteurs et diffuseurs de la tribune controversée de militaires car « aucune infraction pénale » n’y figure, selon un courrier dévoilé, mardi 4 mai, par Jean-Luc Mélenchon sur Facebook.
Un signalement classé sans suite faute d’infraction caractérisée
Le parquet de Paris a confirmé, mercredi 5 mai, que Rémy Heitz avait « classé sans suite le signalement effectué notamment par Jean-Luc Mélenchon, faute d’infraction caractérisée » dans cette tribune dénonçant le « délitement » de la France, diffusée le 21 avril 2021. Les parlementaires insoumis avaient saisi le procureur de Paris par une lettre, le 26 avril, estimant que ce texte présentait une « provocation à la désobéissance de militaires ».
Pour le procureur de la République, « ce texte ne recèle en effet pas en lui-même de provocations à commettre des infractions pas plus qu’il ne contient d’appel à la haine, à la discrimination ou à la violence ». « Le crime de provocation à des rassemblements d’insurgés et le délit de provocation à la désobéissance des militaires ou des assujettis à toute forme du service national, prévus par le Code pénal, ne paraissent pas davantage pouvoir trouver à s’appliquer aux développements figurant dans cette tribune », précise Rémy Heitz.
« Si l’appréciation d’une éventuelle qualification disciplinaire des propos concernés, au regard du Code de la défense, relève des autorités compétentes, il doit être constaté qu’aucune suite judiciaire ou pénale ne peut en l’état être réservée à ceux-ci », ajoute le procureur de Paris.
« Une complicité active avec les factieux »
Jean-Luc Mélenchon s’est exprimé sur ce classement sans suite. Il dénonce « un laisser-faire, laissez-passer qui revient à une complicité active avec les factieux. Tel est l’avocat de la société sous Macron aujourd’hui. »
Bonjour à tous,
Lettre des anciens militaires à nos gouvernants: Point de situation au 7 avril 2021
C’est désormais un «quarteron» (???) de 25 251 anciens militaires (contraints, pour la quasi-totalité, d’abandonner leurs chères charentaises...) de tous grades des Armées de Terre, de l’Air, de la Marine, de la Gendarmerie et des services communs qui ont signé, à ce jour, la lettre d’alerte à nos gouvernants. Le nombre des généraux en retraite signataires est aujourd’hui de 58.
4 nouvelles intéressantes pour ceux qui soutiennent notre appel.
1 – Le procureur de Paris saisi par des parlementaires de la France Insoumise sur l’affaire de la Tribune de militaires retraités a «classé l’affaire sans suite faute d’infraction caractérisée». Ces parlementaires, leur parti et leur chef, monsieur Mélenchon, ne sortiront donc pas grandis de leur grotesque tentative d’intimidation des signataires d’autant qu’il semble leur avoir échappé que 43% de leurs sympathisants soutiennent notre appel.
N’en sortiront pas grandis non plus tous les politiciens et journalistes de basse-cour qui ont associé leur nom et risqué leur réputation dans cette pantalonnade «Mélencho-macronienne».
N’en sortiront pas grandis, enfin, les quelques rares généraux courtisans qui ont attaqué publiquement un appel citoyen, pourtant largement soutenu par la population, et qui ont cherché à le faire passer pour «insignifiant» ou séditieux, se ravalant ainsi au niveau des politiciens de bas étages évoqués plus haut. On voit mal désormais quelle faute pourra être reprochée à nos camarades d’active signataires susceptibles d’être sanctionnés, pour avoir donné l’alerte.
On voit mal aussi le bénéfice que pourraient tirer l’exécutif et les institutions en appliquant des sanctions qui pourraient être rapidement remises en cause par la justice civile voire par la Cour Européenne des droits de l’Homme, infligeant ainsi un nouveau camouflet à leurs auteurs.
2 – Devant les nombreuses demandes de civils, hommes ou femmes, jeunes ou plus âgés, souhaitant témoigner leur soutien à notre action, une page de signatures vient juste d’être ouverte sur le site placearmes.fr . Le lien de signature est le suivant :
https://www.lesamisdeplacedarmes.fr/je-soutiens
3 – Par ailleurs dans l’attente de l’ouverture de la page «Place d’Armes» ci dessus, une autre pétition de soutien avait été mise en ligne par des civils, soucieux de nous soutenir. Elle a recueilli à ce jour 71 638 signatures. Et plus de 24 000 commentaires. Les politiques qui nous attaquent injustement devraient comprendre que la colère de la population commence à monter et qu’elle se retournera contre eux dans les urnes. Il leur faut agir sans tarder.
https://www.mesopinions.com/petition/politique/soutien-tribune-generaux/136588
4 – Un article de soutien, parmi beaucoup d’autres, dont nous remercions l’auteur qui décrit parfaitement la situation :
Encore merci à ceux qui soutiennent l’alerte que nous avons lancée.
DD
Mon Général,
Nous nous sommes croisés la dernière fois en juin 2019, au colloque consacré au 25ème anniversaire de l’opération Turquoise.
Je ne suis pas très connu dans l’armée française, mais l’armée de terre me connaît, surtout les parachutistes. La plupart des soldats savent qui je suis : Celui qui, depuis 1985, les a accompagnés sur tous les théâtres d’opération. Je dis bien « tous », jusqu’à l’Afghanistan, la dernière mission de mon parcours.
J’ai toujours répondu « présent » pour être en tant que prêtre, ami et frère d’armes dans n’importe quelles conditions à côté de ceux qui avaient besoin de moi. Dans « la boue, la sueur et la bagarre », comme ils disaient. Et ils étaient nombreux, très nombreux. Il suffit de leur poser la question ; encore faut-il pouvoir le faire, car pour les questionner il faut être près d’eux, à leur côté.
Ce qui n’est plus ton cas depuis fort longtemps, même si tu peux t’encenser d’un fait d’armes à Sarajevo, grâce au courage des soldats-marsouins de ta section.
Comme tu sais, mais tu préfères l’ignorer, nous étions deux ou trois fois sur les mêmes théâtres d’opération. Aujourd’hui, nous sommes aussi ensemble au combat, mais ce combat est d’une autre nature.
Tout chef, lorsqu’il doit prendre des décisions importantes, est seul.
J’ai connu, à plusieurs reprises, cette solitude des chefs. Dans certains cas, ils m’ont demandé de prier pour eux. Comme aujourd’hui, je prie pour toi.
Mais il y a deux catégories de chef et deux sortes de solitude.
Le premier est pendu au câble du téléphone et attend les directives venant d’en haut. Quelles que soient ces directives, il les accepte sans broncher, car il ne pense qu’à son avancement.
Le second se met devant Dieu et sa conscience, et décide. Oui, je sais, ce n’est pas évident de prendre ce genre de décision, c’est même très dur d’assumer ainsi cette volonté qui pourrait être, et en général, elle est celle du Ciel. Elle vient toujours du Ciel, d’ailleurs, dès qu’il est question de vérité, de courage et d’honneur.
En voulant aujourd’hui punir et sanctionner les soldats – je les appelle « soldats », quel que soit leur grade parce qu’ils ont eu le courage d’aller au feu – tu revêts l’uniforme du premier, celui qui ne pense qu’à lui et son avancement.
Es-tu fier ? Quel avancement, puisque tu es au sommet de la carrière militaire ! Je te plains sincèrement. Tu devras un jour en répondre devant Dieu, si tu es croyant.
En attendant, tu pourras t’enorgueillir d’avoir cassé tes anciens qui n’avaient pour bouclier, face au pouvoir politique indigne, que leur honneur mué en un cri d’alarme. Et surtout tu pourras te complimenter d’avoir puni sous les feux de la rampe des soldats plus jeunes parce qu’ils avaient osé s’associer à ce cri de désespoir, à la vérité qu’il traduit.
Tu pourras te vanter d’avoir en même temps jeté l’opprobre sur les Anciens et sanctionné des Jeunes, à cause de leur courage.
P.S : Je pense que certains destinataires de ce texte seront en total désaccord avec moi.
Amitiés à tous !
Padre Richard KALKA
« L’heure est grave, la France est en péril, plusieurs dangers mortels la menacent... »
Vous avez sans doute entendu parler de cette vibrante tribune de militaires qui sonnent l’alarme.
Le gouvernement les a traînés dans la boue, à la suite de Mélenchon.
Le Premier ministre Jean Castex a condamné « avec la plus grande fermeté » la tribune.
Méprisante, la ministre de l'Industrie Agnès Pannier-Runacher a condamné « sans réserve cette tribune d'un quarteron de généraux en charentaises qui appelle au soulèvement ».
Le député de Mélenchon, Éric Coquerel, les accuse d’appeler à une « chasse aux sorcières, à une éradication, à défendre des “valeurs civilisationnelles” à rebours de la République ».
Il les traite même d’« apprentis factieux ».
Soit tous ces gens ne savent pas lire…
Soit, et c’est plus grave encore, c’est une manœuvre de propagande.
Ils pervertissent sciemment cette tribune pour leur propre intérêt politicien.
Car il n’y a rien qui puisse laisser penser à un quelconque appel au soulèvement.
Au contraire.
Voici les trois menaces que ces anciens militaires désignent avec urgence :
Ces militaires alertent les dirigeants sur le déclenchement inévitable d’une guerre civile, si rien n’est fait.
- La guerre raciale, allumée par les idéologues « antiracistes »...
- La guerre religieuse, avec l’islamisme, les hordes de banlieues, les attentats...
- Et l’utilisation des forces de l’ordre contre le peuple (et pas contre les hordes de banlieues…)
Ceux qui ont accepté de risquer leur vie pour la France connaissent bien ce genre de périls.
Et, les signataires de la tribune ne poussent les militaires ni à faire grève ni à prendre le pouvoir.
Ils n’appellent pas le peuple à se soulever.
Ils ne font pas non plus la promotion d’un parti politique.
Ils restent loyaux, ils s’adressent aux dirigeants politiques avec respect.
Ils écrivent ce que la majorité des Français auraient signé.
58 %, selon un sondage d’Harris Interactive pour LCI.
Mieux : 84 % des Français interrogés pensent que la violence augmente de jour en jour et 73 % d'entre eux estiment que le pays se délite.
C’est exactement la teneur de cette tribune.
Les idéologues au pouvoir s’offusquent.
Les immigrationnistes s’étranglent.
Ils sont complètement déconnectés de la réalité.
L’État a un devoir régalien : celui de vous protéger.
Mais le gouvernement préfère éteindre les signaux d’alerte qui le dérangent, comme si casser le thermomètre faisait baisser la fièvre.
Au lieu d’être à l’écoute des militaires, qui sont experts en analyse des forces en présence et des menaces sur le terrain, le gouvernement est piqué dans son orgueil et en profite pour préparer les élections.
Et puis, dénoncer le lien entre islam, terrorisme et immigration ça gratte Jean-Luc Mélenchon et La France Insoumise.
Cette affaire tombe alors que le musulman terroriste de Rambouillet semblait proche de leur idéologie, vu ses abonnements sur les réseaux sociaux.
Sans compter que l’islamo-gauchisme se répand de plus en plus dans les milieux universitaires…
S’attaquer ainsi à des militaires, les menacer parce qu’ils font leur devoir d’alerter les dirigeants, c’est profondément injuste.
Et dangereux.
Car la guerre est déjà là, dans le terrorisme islamique, dans les territoires occupés par les racailles et dans l’islam de plus en plus décomplexé et conquérant.
La terrible confirmation en a d’ailleurs été rapide.
Moins de deux semaines après la décapitation de Stéphanie dans son commissariat de Rambouillet...
Quelques jours après les gesticulations indécentes du gouvernement qui fait mine de ne rien voir...
Une racaille a tué un policier à Avignon en lui tirant froidement dessus.
Ce policier, Éric Masson, 37 ans, père de deux fillettes, est mort.
Il est mort parce que la racaille ne craint plus la Justice.
Mais le gouvernement ne fait toujours pas le lien.
C’est pourquoi les Damoclésiens doivent se lever pour ceux qui nous protègent.
La pétition NON À LA MISE À MORT DE NOS ARMÉES #SOSARMEE est plus que jamais d’actualité.
Déjà plus de 60 000 Damoclésiens ont signé.
Pour signer la pétition cliquez ici ou sur le bouton ci-dessous :
Quand vous l’avez signée, décuplez l’effet de votre signature en partageant ce message à tous vos contacts.
Pour la France !
Samuel Lafont et l’équipe Damoclès
PS. Le gouvernement fait mine de ne rien voir. Comme si tout allait bien, il refuse le constat de ses soldats. Profitez que cette affaire soit médiatisée pour soutenir ceux qui vous protègent.
Ils n’ont pas le droit à la parole ?
Parlez pour eux.
Signez la pétition et transférez cet email de toute urgence.
Damoclès — Premier Média de mobilisation
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« Tribune des militaires : Un mois après la polémique, le processus disciplinaire a débuté »
C’est sous ce titre qu’une journaliste du journal Le Monde a publié le 13/06/2020 un article plus que discutable après être allé chercher sa pitance au ministère des Armées. Que celui-ci fasse sa communication, dont acte, mais lorsque deux parties sont concernées il convient en bon professionnel de l’information de les consulter toutes les deux.
On peut d’ailleurs se demander si l’auteur a vraiment lu ce qui en fait était une lettre ouverte rédigée par un ancien capitaine de gendarmerie et signée par 27000 militaires en retraite dont 61 généraux.
Tout d’abord, elle cite des textes, « signés parfois de manière anonyme… », faisant par-là l’amalgame entre d’une part la lettre ouverte initiale qui ne concernait que des militaires en retraite et d’autre part une tribune ultérieure émanant de militaires en activité. Car c’est la lettre ouverte qui a entraîné diverses réactions qui méritent à être précisées.
Tout d’abord, des chefs de partis politiques usant de leur droit d’expression et n’engageant qu’eux-mêmes ont, soit tenté de récupérer les signataires, soit tenu des propos mensongers qui ont donné lieu à une plainte déposée à l’encontre de M. Mélanchon pour diffamation.
Ensuite, plusieurs membres du gouvernement au premier rang desquels le Premier Ministre, sont intervenus de manière précipitée, contradictoire, mensongère voire inacceptable ce qui a entrainé une plainte déposée auprès de la Cour de Justice de la République à l’encontre de Mme Agnès Pannier-Runacher pour diffamation.
Par ailleurs, des militaires d’active outragés par toutes ces réactions contre leurs anciens ont eux-mêmes produit une tribune pour s’en montrer solidaires. De même, pour des centaines de milliers de civils ayant réagi favorablement à la lettre ouverte, une plate-forme spécifique aux civils a été lancée : « Les Amis de Place d’Armes ». On peut également signaler que deux pétitions favorables à la lettre ouverte et ayant déjà recueilli plusieurs milliers de signatures ont été « débranchées ».
Quant à l’assertion selon laquelle la lettre ouverte « appelait notamment à l’intervention de l’armée », on peut se demander encore une fois si l’auteur a pris connaissance de la lettre ouverte puisque c’est justement pour éviter une telle intervention ni souhaitée mais au contraire redoutée et pourtant possible conformément à la Constitution que ce SOS a été lancé à nos gouvernants.
Pour n’évoquer que l’essentiel de cet article, n’occultons pas le présumé « linge sale à laver en famille » alors qu’au contraire, la lettre ouverte est adressée à nos gouvernants. Et puis, la « politisation » dénoncée qui est le fait des politiques eux-mêmes dont les gouvernants, puisque les militaires selon le rédacteur, n’ont fait que « sonner le tocsin ».
Pour ce qui concerne le devoir de réserve, invoqué pour tenter de faire taire les militaires, ce fût l’occasion de montrer clairement qu’il n’est pas clairement défini ! Ce qui est sans doute mieux ainsi.
Enfin, « le devenir de la cohésion et de la sécurité nationales » ainsi que « l’image des armées » mise à mal, sont invoqués par les politiques qui se cachent derrière le pianiste pour tenter de dissimuler leur incapacité à traiter des maux dénoncés par la lettre ouverte et qu’une grande majorité de Français reconnaissent. D’ailleurs, cerise amère sur le gâteau, lors d’une interview donnée à Valeurs Actuelles le 27 mai dernier par le porte- parole du gouvernement Gabriel Attal, « Le constat d’un délitement de la société est très largement partagé ». Si ce n’était dramatique, cela serait cocasse.
Après que 61 généraux aient signé cette lettre ouverte il leur a été demandé s’ils maintenaient leur signature, on croit rêver! Mais un si grand nombre à sanctionner aurait sans doute fait désordre d’où une « sélection » de 6 d’entre eux, au motif qu’ils s’étaient exprimés dans les médias.
Pour ce qui est de la suite, puisque des menaces de sanctions sont brandies, ce jour a été adressé au Premier Ministre, un « Recours administratif préalable en vue de l’abrogation ou de la rétractation de plusieurs articles du code de la défense ».
Car, ceux à qui est déléguée la souveraineté et donc l’autorité en vertu de l’article 6 de notre constitution, ne sont pas fondés à en abuser.
L’avenir nous dira où est le droit, mais il conviendrait quand même en 2021, que tous ceux qui s’expriment sur les militaires, cessent de les traiter comme des paillassons au motif d’un devoir de réserve suranné qui tenterait de les empêcher de s’exprimer. Enfin, l’évocation du grade si souvent reprochée s’impose au contraire par loyauté vis-à-vis d’anciens subordonnés préparés en leur temps pour faire la guerre, c’est-à-dire être prêts à donner leur vie en cas de circonstances exceptionnelles pour la France. Se débiner alors que la France est en danger de mort justifierait au contraire d’être blâmés par ceux qui avaient accordé leur entière confiance à leurs anciens chefs.
Les militaires n’ont pas à avoir honte de leur grade quel qu’il soit, ni à regretter ce SOS lancé « à nos gouvernants » dont certains qui n’ont jamais pris le moindre risque pour leur propre personne auraient de ce fait mérité à se monter plus discrets.
Général (2S) André COUSTOU.
Source : Place d'armes
Mesdames, Monsieur,
Votre réaction à la tribune publiée par mes anciens coreligionnaires, démontre plusieurs choses.
Premièrement votre méconnaissance totale de l'armée et de son fonctionnement ainsi que des motivations qui animent les serviteurs de la nation que sont les militaires.
Il est évident Madame PARLY, que ce n’est pas à Air France à la SNCF ou les cabinets ministériels, en ayant été formée à l’ENA, tout comme votre collègue Madame PANNIER-RUNACHER, que vous pouvez ne serait-ce qu’entrevoir ce que peut être un soldat, un soldat de France Madame, un soldat du peuple français Madame, pas un mercenaire ou opportuniste de l'état, mais un serviteur du peuple et de la nation.
Il est déplorable que dans votre position de ministre des armées, votre réaction ait été si hostile et méprisante.
Qui plus est, la feuille de chou qui ose se faire appeler « Libération » parle d'anciens militaires appelant à la sédition, c'est une honte pour ceux qui ont osé écrire cela ainsi que pour tous les hommes politiques qui ont eu de tels propos mensongers et qui ne devraient plus être considérés comme des représentants du peuple français.
Tous, vous y compris Madame PARLY, vous avez une attitude de dictateur, refusant aux serviteurs de la nation qui ont risqué leur vie sur les champs de bataille de toute la planète pour les plus anciens depuis Indochine et pour les plus récents jusqu’au Mali à l’Afghanistan et autres théâtres d’opérations, leur droit d’expression en tant que citoyens français à part entière. Ils ont parfaitement le droit d’émettre une opinion, un constat réaliste, sur l'état de notre pays.
Ces hommes et ces femmes ont eu le courage, malgré les menaces qui pèsent sur eux, de parler et de dire tout haut ce qu’une majorité de Citoyens lucides, pensent tout bas et de prévenir que si rien n'est fait, le spectre de la guerre civile nous menace.
Ce n’est point là un appel à la sédition mais un cri d'alarme pour éviter le pire, car eux qui ont vécu, comme moi, des guerres civiles aux 4 coins de la planète, ne veulent pas que cela arrive chez eux dans leur patrie, celle qu’ils ont défendue, celle pour laquelle ils ont versé leur sang, celle pour laquelle leurs camarades sont morts. Mais bien sûr, tout cela vous est étranger.
Le véritable séditieux est plutôt Monsieur MELENCHON, qui lui, encourage la désobéissance face aux forces de l'ordre, en tant que représentant de la nation et du peuple, et surtout, en activité, cet individu aurait dû être démis de ses fonctions.
Mesdames représentantes d’un gouvernement qui ne sait plus où il va, avez-vous si peur de cette armée qui sert la nation ? Avez-vous si peur de ces hommes et de ces femmes qui toute leur existence ont servi au mépris de leur vie cette patrie qu'ils aiment tant ?
Pensez-vous que le vrai danger soit celui-là ?
Je me rappelle des paroles de Gérard COLLOMB, quittant le ministère de l’Intérieur et avertissant que bientôt le pays ne vivrait plus côte à côte mais face à face, le constat fait aujourd’hui n’est point différent de celui-là.
J’aimerais maintenant aborder un autre aspect de votre réaction, celle du rapport qui peut être fait entre la déclaration sincère et honorable de ces hommes et le rapprochement que vous voulez faire avec ce qui s’est passé en Algérie il y a 60 ans.
Il y a 60 ans mesdames messieurs, des soldats d'honneur, des hommes d'honneur, trahis par un pouvoir infâme dont vous êtes héritière de par les institutions dictatoriales que vous laissez perdurer, pouvoir mis en place suite à un coup d'état orchestré par le général de Gaulle avec l'aide de l'armée d'Algérie.
Ce même général de Gaulle se préparant à sacrifier les « supplétifs », les Français d’Algérie, à renier la parole faite devant le front des troupes, je cite :
« Tant que je serai là, la France sera une de Dunkerque à Tamanrasset ». Ces hommes qu’on a traité de factieux de fasciste de nazi, ont voulu rendre à la France ce que les 50 000 morts français de la guerre d’Algérie avaient payé par leur sang.
Ces factieux, qui étaient-ils mesdames monsieur ?
Je vais vous le dire puisque vous semblez l'ignorer.
Celui qui commanda le régiment fer de lance de ce putsch, j'ai cité le premier régiment étranger de parachutistes, était le commandant Hélie DENOIX de SAINT-MARC, ancien déporté à Buchenwald à l'âge de 17 ans pour faits de résistance, Saint-Cyrien, ancien d’Indochine qui y avait déjà vu la perfidie de nos gouvernants...
Pierre SERGENT, capitaine au premier régiment étranger de parachutistes lui aussi résistant qui participa à la libération de Paris, ancien d’Indochine, lui aussi blessé grièvement maintes fois décoré comme son chef Saint Marc.
Qui encore le colonel CHÂTEAU-JOBERT, ancien des SAS Français, compagnon de la libération, 10 palmes madame la ministre, oui j’ai bien dis, 10 palmes à sa croix de guerre 39/45, DSO, Commandeur de la Légion d’honneur qui sauta à la tête de ces parachutistes sur le canal de Suez.
Et les généraux qui étaient-ils ces factieux, des généraux d'armée, Challe l’ancien chef d’état-major pour l’Algérie celui qui avait conçu le plan qui donna la victoire finale aux armées françaises sur les terroristes du FLN.
Jouhaud général d'armée aérienne anciens combattants de la 2e guerre mondiale ancien d’Indochine lui aussi,
Zeller encore un général d'armée grand combattant des 2 guerres mondiales, et enfin le dernier du quarteron, le général Salan officier le plus décoré de France ancien chef du corps expéditionnaire Français en Extrême-Orient ancien compagnon De Leclerc ancien officier de Delattre qui participa à la libération des Vosges au débarquement de Provence vétéran de la guerre de 14/18.
Qui êtes-vous pour oser juger ces hommes qui ont tout risqué eux, pour la fidélité à l’honneur et à la parole donnée, qui êtes-vous, vous qui ne risquez que de vous retrouver d’un ministère à l’autre ou d’une grande entreprise à une autre ou, comme monsieur Mélenchon à la retraite gavé avec ses postes de sénateurs et de ministre qui êtes-vous quelle légitimité avez-vous.
Sur les points des sanctions contre ceux qui ont parlé avec leur cœur avec leur âme de leur pays ce n’est point contre eux, mais contre ces ministres que vous êtes que des sanctions devraient être prises et que la démission devrait s'imposer.
Ayant, mesdames, moi-même servi sur les ordres de grands généraux Lacaze, Roquejoffre, Morillon et d'autres dont les noms ne vous diraient même rien, rien, parce que vous ne connaissez rien, parce que la vie pour vous ce fut de passer du lycée a science Po, à l’ENA et puis le cul bien au chaud dans un ministère, excusez-moi mesdames pour le terme.
Voilà qui se permet de juger nos anciens soldats.
Merci soldats, sous-officiers, officiers, généraux, qui ont osé prendre la plume pour alerter notre nation, si j'avais été quelqu'un d'autre j'aurais pu vous dire soldat je suis content de vous vous êtes l’honneur de la France tout comme vos compagnons d’active.
Ce que n'ont pas compris, tous ces bien pensants lâches et méprisants, c'est que pour un soldat, la politique ne compte pas, seule la sauvegarde de la nation et du peuple français vaillent qu’on se sacrifie.
Vous avez répondu soldat de France à l'appel de ce champ qui guida les pas de vos anciens :
<La République nous appelle sachons vaincre ou sachons périr,
un français doit vivre pour elle, pour elle un français doit mourir.>
Honneur patrie fidélité.
Vive la France
Alain Ricaud
Ancien soldat de France
Vice-président EJL Citoyens
La France est belle par sa géographie et grande par son Histoire, a dit le poète.
La « Lettre à nos gouvernants » est simplement une lettre ouverte dont le constat est ce qu’a vu et décrit Jean-Pierre Fabre-Bernadac, un ancien capitaine de gendarmerie, dans son livre Les damnés de la France. Elle pose donc un constat concret sur le délitement de la France reconnu par une grande majorité de Français, y compris par le gouvernement en la personne de son porte-parole M. Gabriel Attal qui déclarait à Valeurs Actuelles (numéro 2709 du 27 mai 2021) : « Le constat d’un délitement de la société est très largement partagé ». Après ce constat, un véritable SOS est adressé aux gouvernants pour qu’enfin ils réagissent.
Or, cette lettre a entraîné de nombreuses réactions de trois types :
– Certaines défavorables de la part de personnalités politiques et même du gouvernement qu’elle gênait car directement concerné
– D’autres neutres dans la mesure où elles n’ont pas vraiment réagi, en particulier les élus parlementaires se comportant trop souvent comme de simples « godillots »
– Enfin d’autres favorables, de la part de militaires d’active mais aussi et surtout de la part du peuple qui, de par l’article 6 de la Constitution, est souverain.
Ce soutien de la population à son armée, dont des membres en retraite donc plus assujettis au devoir de réserve, est en contradiction flagrante avec les deux premières catégories qui demeurent dans une neutralité suspecte voire une opposition coupable. En effet l’armée, en assurant la sécurité des Français, est garante de leur liberté d’action en particulier celle de décider du propre destin d’un peuple souverain.
Or qu’a-t-on observé ?
– Honte au président de la République qui ne s’est jamais exprimé oralement ou par écrit pour défendre l’institution dont il est le chef
– Honte au Premier ministre qui a simplement tourné en dérision ce SOS en le qualifiant de chose insignifiante
– Honte à Mme Parly ministre des Armées qui, au lieu de porter elle-même plainte pour diffamation à l’encontre de M. Mélenchon, qui a été débouté par le procureur de la République alors qu’il avait attaqué les signataires, n’a eu de cesse de minimiser la démarche et a même appelé à sanctionner les signataires au travers du chef d’état-major des armées. Elle qui aurait dû entendre le message n’a même pas retenu dans son élan délétère Mme Agnès Pannier-Runacher qui a emboîté le pas de M. Mélenchon et s’est au contraire acharnée contre les sonneurs de tocsin
– Honte à tous ces ministres qui se sont également exprimés contre la lettre ouverte par des propos dont l’inconsistance le dispute à la contradiction : mesdames et messieurs Darmanin, Bachelot, Schiappa, Pannier-Runacher (déjà citée)
– Honte à ces nombreux parlementaires dont on peut compter sur les doigts d’une main ceux qui ont réagi alors qu’ils étaient destinataires de ce message qui non seulement ne critiquait pas l’action du gouvernement comme cela a été dit par Mme Parly mais au contraire en dénonçait l’inaction et l’appelait à faire quelque chose
– Enfin honte à Mme Parly qui non seulement n’a pas entendu le message mais s’acharne à vouloir sanctionner les six généraux qui n’étant pas défendus par elle ont répondu aux sollicitations de quelques médias pour rétablir une vérité que les responsables du délitement de la France ne veulent pas assumer. Et devant l’obsolescence du Code de la défense et l’entreprise ubuesque du montage de la véritable usine à gaz qu’eût été la mise en œuvre de la procédure de sanction des 61 généraux signataires, elle n’a arbitrairement retenu pour cette procédure que les six cités ci-dessus. Le comble si l’on peut dire, c’est que le Conseil supérieur d’armée qui les entendra, si la procédure va jusqu’au bout, va donner un avis non pas sur la culpabilité des comparants qui ont déjà été désignés présumés coupables par Mme Parly mais sur les sanctions qui pourraient leur être infligées par le décideur qu’est le président de la République, lui qui a désigné les « juges ». Honte donc à cette pseudo-justice rendue au sein des armées.
Au lieu de vouloir sanctionner le messager, nos gouvernants feraient mieux d’entendre le message. En effet, le droit à l’insurrection n’est pas inscrit dans notre Constitution et d’ailleurs peu souhaitent une telle occurrence mais au contraire la redoutent. Cependant, n’oublions pas notre Histoire qui, même si le président de la République souhaite la « déconstruire », nous enseigne que le peuple souverain peut en arriver à ne plus supporter la dictature voire la tyrannie du pouvoir. On ose espérer qu’il est encore temps de réagir.
En fait, on n’a pas à avoir honte de la France, mais j’ai honte pour la France.
Le 6 juillet 2021.
Général (2S) André COUSTOU
Source : Riposte laïque
Source : Bd. Voltaire
Les militaires qui avaient signé la tribune dans Valeurs actuelles comparaissent, ce lundi, au ministère des Armées. Sans discuter leur obligation de réserve, Philippe Bilger insiste sur la pertinence et le bien-fondé de cette lettre dans notre société de plus en plus fracturée.
Ce lundi 19 juillet, maître Goldnadel est au ministère de la Défense, rue Saint-Dominique, à Paris, pour défendre quatre généraux, les généraux Norbert de Caqueray, François Gaubert, Antoine Martinez et Emmanuel de Richoufftz. Ces quatre généraux ont fait partie des signataires de la fameuse tribune des généraux parue dans Valeurs actuelles.
Mon attention a été attirée ce matin par un texte de Gilles-William Goldnadel dans Valeurs actuelles sur la comparution de ces quatre militaires. Évidemment, j’ai immédiatement adressé mes encouragements à ce grand avocat courageux. Je voudrais chercher à être le plus intègre et le plus objectif possible. Je suis en accord avec ce que les militaires ont déploré, dénoncé et vilipendé à juste titre condamné.
Bien sûr, je ne discuterai pas le fait que l’obligation de réserve qui pèse sur ceux qui sont encore en activité devrait être respectée et, en même temps, je devine que le pouvoir ne nie pas qu’ils ont dit la vérité. Probablement, il est très conscient et très lucide sur les dangers, les défis et les scandales que ces tribunes ont dénoncés.
Le pouvoir leur reproche d’avoir trahi une obligation de réserve. À Lyon, des tirs de mortiers ont eu lieu contre des résidents. Ces derniers ont eu l’immense culot et audace de dénoncer des incivilités que j’appellerai plutôt des violences.
Le pasteur Jesse Jackson, un racialiste et antisémite, se verra remettre un insigne de commandeur de la Légion d’honneur. Une manifestation encore initiée par Assa Traoré, qui continue à parler sans être contredite, comme si les gendarmes étaient coupables. Il s’agit de rendre hommage à Adama Traoré dont la mort a ému sa famille, je l’entends bien, mais rendre hommage, c’est tout de même beaucoup.
Ce que dénoncent ces généraux dans leur tribune est systématiquement corroboré par la réalité.
Il y a une multitude d’incidents gros ou petits qui montrent à quel point la France est déchirée. La France est fracturée et va l’être encore plus terriblement par cette opposition à l’extension du passe sanitaire. Cette opposition est absurde et dangereuse. En ce qui me concerne, j’ai approuvé le fond sanitaire du discours du président de la République, même si j’ai regretté qu’il y mêle une argumentation et une programmation politiques. Je n’ai évidemment pas de conseils à donner, mais compte tenu de l’état de tension du pays et du fait que nous avons une société de plus en plus fracturée et éclatée, alors que le grand rêve du Président, en 2017, était de nous préparer et de nous faciliter une société rassemblée, je me demande si le pouvoir ne pourrait pas faire preuve d’une sorte d’amnistie au sens banal du terme. Le pays est confronté à un défi sanitaire. Pourrait-on arrêter toutes ces luttes périphériques, toutes ces procédures inutiles comme, par exemple, lorsqu’on vient poursuivre des militaires dont certains sont prestigieux, qui ont simplement dit la vérité et qui, même s’ils ne l’avaient pas dite complètement, ont été, eux, de vrais lanceurs d’alerte.
Je rêverais d’un pouvoir tellement intelligent qu’il comprendrait qu’il faudrait porter sur l’ensemble des controverses de toutes natures un vaste manteau d’indifférence heureuse. Tout ce qui peut rassembler un pays face au défi qui lui est lancé mériterait d’être tenté. Tout cela est utopique, mais cela aurait une sacrée allure si on arrêtait ces procédures absurdes contre les militaires qui ont signé ces tribunes.
Source : Bd. Voltaire
Lundi, quatre généraux à la retraite signataires de la tribune étaient traduits devant un conseil de discipline au ministère des Armées. Leur défenseur, Gilles-William Goldnadel, s’exprime au micro de Boulevard Voltaire.
Vous défendez quatre des généraux signataires de la tribune. Comment s’est déroulée la procédure ?
Source : Le Courrier des Stratèges - Le 13/07/2023.
En France, au milieu des émeutes qui ont fait rage à travers le pays, des rumeurs non confirmées ont commencé à circuler sur les réseaux sociaux selon lesquelles un certain nombre d’officiers militaires français de haut rang ont exigé que le président Macron rétablisse l’ordre dans le pays dès que possible.
Jim Ferguson – homme politique britannique, business man et blogueur populaire – a suggéré que l’ancien chef d’état-major français, l’idole populaire de la droite française, le général Pierre de Villiers, pourrait être à l’origine de cet ultimatum.
Les désaccords entre les deux hommes – l’un en tant que président de la Ve République et l’autre comme représentant de l’élite militaire française – ont commencé en juillet 2017, lorsque Macron avait décidé de réduire le budget militaire du pays pour l’exercice en cours. Le chef d’état-major, le général Pierre de Villiers, avait critiqué vivement cette décision. Le 14 juillet, l’édition du Figaro avait publié un long article de De Villiers qui expliquait son point de vue sur les mesures de Macron au détriment de l’armée française. Dans son article, De Villiers notait qu’aujourd’hui, la plupart des pays ne font qu’augmenter leur budget militaire en raison de la situation de tension internationale. Macron avait très brutalement réagi au discours de son chef d’Etat major et avait déclaré qu’il considérait qu’il était malvenu d’amener un tel débat dans l’espace public. Il réaffirmait également que c’était lui le chef du pays et qu’il savait donc comment agir. Macron avait qualifié les déclarations de De Villiers de « pression politique ».
L’interdiction faite aux militaires français de ne pas participer à la politique a encore été ébranlée en mai 2021, lorsqu’une « lettre ouverte » de 20 généraux à la retraite au président, au gouvernement et aux parlementaires, avait été publiée dans le magazine Valeurs Actuelles. La lettre avait été signée par plusieurs milliers d’officiers et de soldats.
Les auteurs de la lettre « Rendons honneur à nos gouvernants ! » avait averti les autorités de la Ve République de la montée de l’islamisme, de la création d’enclaves en France où les lois ne s’appliquent pas. Ils avaient appelé à empêcher une « guerre raciale ». Si les autorités ne le font pas, précisait la lettre, « nos camarades actifs interviendront en la matière, qui devront assumer la dangereuse mission de sauver nos compatriotes et nos valeurs. Une heure grave a sonné, la France est en danger, elle est en danger de mort. N’oubliez pas que, comme nous, la grande majorité de nos concitoyens sont choqués par votre indécision et votre silence criminel ».
Une semaine avant la parution de la « Lettre des 20 », Valeurs Actuelles avaitpublié une tribune du frère du général Pierre de Villiers, le célèbre homme politique et vicomte, Philippe de Villiers, intitulée « J’appelle à l’insurrection ! », qui protestait contre les quarantaines insensées imposées aux Français par l’Union européenne.
Emmanuel Macron avait dénoncé la « lettre des 20 », la comparant au coup d’État manqué des militaires français à Alger en 1961. Le nouveau chef d’état-major français, le général François Lecointre, avait appelé à des mesures sévères contre les nombreux militaires actifs signataires. Et le gouvernement entendait même engager des poursuites pénales contre les officiers et généraux à la retraite.
Dans le même temps, selon les sondages , l’initiative des militaires avait trouvé un écho favorable auprès de 58 % des citoyens français. Une majorité significative de répondants (73 %) convenaient que « la société est dans un état de désintégration ». De même, 74 % estimaient que cette situation était causée par “une forme d’antiracisme qui engendre la haine entre les communautés ». Et près de la moitié (49 %) estimaient que « l’armée devrait intervenir sans même recevoir d’ordre ».
Dans ce prolongement, il faut rappeler que 84 % des personnes interrogées pensent que la violence augmente de jour en jour ; 73% sont convaincus que le pays s’effondre ; 93 % des sondés qui soutiennent le parti gaulliste « Les Républicains » et 94 % des sympathisants de Marine Le Pen estiment que dans certaines villes les lois ne sont plus appliquées plus.
Ancien officier du renseignement militaire, secrétaire général de la Fondation France libre, conseiller au ministère français des Affaires étrangères, le colonel à la retraite Alain Corve avait initié une autre lettre ouverte de 14 officiers supérieurs à la retraite, dans laquelle, sous une forme beaucoup plus dure, les raisons du « danger mortel qui menace la France » étaient rappelées. La « lettre des 14 » affirmait que la classe politique française était contrôlée par des structures financières internationales depuis des décennies. Ces groupes de pression dominent les médias grand public et dictent au président ce qu’il doit faire. « La classe politique au pouvoir suit une feuille de route qui lui est dictée de l’extérieur, conduisant à la mort de notre ancienne nation comme un obstacle à la mondialisation croissante ».
Le fait que l’armée française ne soit pas dans les meilleures conditions n’est un secret pour personne. La perte effective par la France de ses zones d’influence en Afrique se mesure par l’expulsion croissante des militaires français, principalement en raison de leur incapacité à faire face aux hordes de militants divers terrorisant nombre d’anciennes colonies françaises.
Aujourd’hui, l’élite militaire française est reléguée aux marges de la scène politique nationale, dominée par des organisations parapolitiques comme le think tank «Les Gracques », créé par Pierre Jouyet, patron de la branche française de l’ «Institut américain Aspen ». Les « Gracchi » -pour reprendre le terme romain – sont financés par les Rothschild. L’un des fondateurs de ce groupe de réflexion, que les médias français ont qualifié de structure « crypto-politique » ultra-libérale, est Guillaume Hannezo, ancien associé-gérant de la holding Rothschild & Co.
Selon les médias français, en 2012, la CIA et la NSA ont chargé les principales sociétés de conseil mondiales, McKinsey et le Boston Consulting Group, de « surveiller de près la campagne présidentielle en France ». « L’architecte de Macron était le groupe McKinsey, qui a accompli un véritable exploit en le nommant président de la France », écrit PressTV.
McKinsey et le Boston Consulting Group sont devenus ces dernières années des conseillers quasi monopolistiques des gouvernements français et allemand sur la logistique des programmes gouvernementaux en matière de politiques de défense, climatique et migratoire, ainsi que sur l’élaboration d’une stratégie pandémique.
« Macron et le général Pierre de Villiers, sans le savoir ou en toute conscience, collaborent avec des organisations créées spécifiquement pour remplacer la CIA », avait déclaré le politologue français bien connu, Thierry Meyssan, évoquant le fait que le général de Villiers, immédiatement après sa démission retentissante, avait obtenu un emploi pas n’importe où mais dans la société américaine Boston Consulting …
Les analystes des Gracques ont élaboré un programme prometteur de modernisation de l’industrie française, principalement de l’industrie de défense française, que Macron met en œuvre, et avec beaucoup de diligence. Cette modernisation vise à subordonner l’économie française aux multinationales américaines.
En 2020, des preuves avaient émergé en France de l’implication du plus grand fonds d’investissement américain au monde, BlackRock, dans la réforme radicale des retraites du gouvernement d’Emmanuel Macron, ce qui avait provoqué la colère des Français. Des syndicalistes et des « gilets jaunes enragés » avaient fait irruption dans le bureau parisien de BlackRock, organisé un pogrom, déchiré des documents et peint des graffitis sur les murs à la peinture noire, dans lesquels l’entreprise était qualifiée de « criminelle ». Ils avaient également déclaré que BlackRock profitait de la réforme des retraites de Macron et qu’« une énorme entreprise de Wall Street… tente en coulisses de détruire le filet de sécurité sociale dans le pays ». « Les gens pensaient qu’ils votaient pour Macron, mais ils ont eu BlackRock », avait écrit le journal L’Humanité. Dans les médias français, Macron était appelé ni plus ni moins que le président de BlackRock France.
Le patron de BlackRock, Larry Fink, est qualifié par l’opinion publique française de « Satan de la finance », selon le journal Le Monde. Cependant, Macron ne raisonne pas ainsi. Selon le Financial Times britannique, après BlackRock, se sont puissamment implantés en France Citigroup, Goldman Sachs, Bank of America, JPMorgan Chase, Morgan Stanley, HSBC et autres monstres de Wall Street. L’économie française devient ainsi chaque année de plus en plus dépendante des États-Unis.
La droite française, dominée par l’élite militaire, n’a rien fait pour empêcher cela. Par conséquent, toutes les protestations ou agitations des militaires français ne signifient rien de plus qu’une tempête dans un verre d’eau.
patrick tiso (jeudi, 06 mai 2021)
Lecointre est un Grouchy, F. Parly est représentante du groupe, Rothschild, dont l'idée a toujours été de détruire la France jusqu'à ses fondements.
Allobroge (lundi, 03 mai 2021 11:10)
J'ai pour maxime cette phrase de Saint Exupéry dans "Terre des hommes" : "Celui là qui veille modestement quelques moutons sous les étoiles, s'il prend conscience de son rôle se découvre plus qu'un serviteur, il est une sentinelle. Et chaque sentinelle est responsable de tout l'empire" !.