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Violences policières et esclavage : Amalgame et mensonges

...par le Gal. Roland Dubois - Le 15/06/2020.

Un américain noir a succombé lors d’une arrestation aux Etats-Unis. Qu’avait-il fait ? Avait-il résisté aux policiers ? Il semble que l’intervention policière ait été d’une brutalité excessive à l’origine du décès. Les Etats-Unis sont une démocratie, imparfaite bien sûre, comme les autres, mais on peut penser que la justice passera. Une enquête en cours établira les faits et punira les éventuels coupables. Cet incident est le prétexte à des émeutes répétitives, violentes et destructrices, dans de nombreuses villes américaines. Notons une fois de plus la disproportion entre un fait divers regrettable et les réactions insensées des foules dans lesquelles le ressentiment, attisé et instrumentalisé par les passions politiques, est sans doute moins le moteur que le goût du désordre et de la rapine. Si la victime avait été blanche on n’en aurait pas entendu parler.

D’ailleurs, les statistiques n’indiquent pas une victimisation particulière de la population noire, par une police largement colorée en particulier dans les états et les villes à population afro-américaine importante. L’instrumentalisation, par les groupes de pression « anti racistes » et le parti démocrate à l’approche de l’élection présidentielle, est évidente.

Chez nous prétexte est pris, on se demande pourquoi, pour manifester contre les violences de la police française qui serait raciste. Tout le monde s’y met ; les médias bien sûr, comme d’habitude, qui insistent sur le fossé qui se creuserait entre la police et la population, les plus « honnêtes » précisant cependant « une partie de la population », oubliant de compléter que cette partie-là se recrute principalement dans les quartiers pourris de la république. On trouve aussi bien sûr parmi les « Fouquier-Tinville » accusateurs, le marxiste Mélenchon et sa bande de bolchéviques, et l’inoxydable Toubon chez qui la naïveté le dispute au gâtisme, et qui comme d’habitude défend toute cause anti nationale au nom d’une vision irénique des droits de l’homme.

Le cas emblématique choisi comme support de la « colère populaire » est le décès il y a quatre ans d’un nommé Adama Traoré, dont toutes les expertises officielles exonèrent la gendarmerie de comportement illicite. La « qualité » de l’intéressé, membre d’une importante fratrie tous délinquants multirécidivistes, lui-même impliqué 17 fois, n’a pas empêché des manifestations de soutien importantes, interdites par les préfectures en ces temps de Covid19, et bien sûr toutes tolérées. Le souci sanitaire, qui explique parait-il la suppression du défilé militaire du 14 juillet (4 à 5.000 personnels), là n’a pas joué (20.000 manifestants). Parmi les assauts de veulerie gouvernementale, on note l’invitation de Mme Belloubet, garde des sceaux, à la famille de bandits Traoré pour discuter. De quoi ? On ne le saura pas car la famille a refusé l’invitation. S’abaisser pour subir un camouflet n’est pas payant. Cela rappelle furieusement la lamentable démarche de M. Hollande auprès de la gamine Leonarda qui refusa elle aussi « la main tendue ». De son côté M. Castaner a déclaré que tout policier sera suspendu au premier « soupçon avéré » de racisme. L’expression elle-même est absurde et scandaleuse ; on ne peut pas associer ces deux mots, ni en Français ni en droit. La présomption d’innocence ne s’applique t-elle pas aux policiers ? Pour faire bonne mesure il a déclaré publiquement que l’émotion devait primer sur le droit. La « loi des suspects » n’est pas loin. Dans ces occasions j’ai honte d’être Français.

Pendant une de ces manifestations « interdites », on a craint une nouvelle fois que la statue de Colbert devant la chambre des députés en fasse les frais. Pensez ! Le personnage serait l’inspirateur d’un édit royal réglementant la traite négrière et l’esclavage.

On imite là encore les Américains. C’est devenu en effet une habitude aux Etats-Unis où on déboulonne aussi bien les statues du général Lee, sudiste honni par tous les progressistes, que maintenant celles de Christophe Colomb, qui est sans doute considéré comme à l’origine de l’esclavage par sa seule découverte de l’Amérique.

Pendant des millénaires, en ces âges sombres où l’énergie était principalement celle fournie par les hommes, aidés parfois des animaux, tous les peuples ont pratiqué l’esclavage, vis à vis de leurs voisins, leurs assujettis, les peuples envahis, les vaincus. Et la couleur de peau, la religion ne faisaient rien à l’affaire. Les chefs noirs eux-mêmes ne s’en privaient pas vis à vis des membres des tribus voisines (quand ils ne les mangeaient pas) avant d’en faire le commerce avec les trafiquants, musulmans d’abord, puis, six siècles plus tard, chrétiens. Sans eux pas de ressources ou si peu. Bien sûr, à nos yeux d’Occidentaux, maintenant, cette pratique paraît inhumaine et injustifiable. Elle ne l’était pas dans le contexte de ces époques. Il faut se garder de juger les actes de nos anciens avec notre tête d’aujourd’hui. Quoiqu’il en soit, c’est du passé et nous n’y pouvons plus rien.


Bien sûr tout y passe y compris le rappel des méfaits de la colonisation, dont le président nous a rappelé opportunément à plusieurs occasions qu’elle était « un crime contre l’humanité, une barbarie ». Pourtant, ni Jules Ferry, qui n’était pas seulement un des pères de l’ »instruction publique mais était très engagé dans la conquête coloniale (il fut surnommé le Tonkinois), ni Victor Hugo, grands humanistes aux yeux de toute la gauche, n’étaient de son avis. Pour son éducation il devrait les relire. L’un et l’autre poussaient à la civilisation des peuples « en retard »quand ils n’étaient pas qualifiés de races inférieures par les mêmes.

Victor Hugo, alors sénateur, défenseur du droit et des miséreux, prononçait le 18 mai 1879 ce discours, à l’occasion de la commémoration de l’abolition de l’esclavage : « Dieu offre l’Afrique à l’Europe. Prenez-la. Prenez-la, non pour le canon, mais pour la charrue ; non pour le sabre, mais pour le commerce ; non pour la bataille, mais pour l’industrie ; non pour la conquête, mais pour la fraternité. Versez votre trop-plein dans cette Afrique, et, du même coup, résolvez vos questions sociales, changez vos prolétaires en propriétaires. Allez, faites ! Faites des routes, faites des ports, faites des villes ; croissez, cultivez, colonisez, multipliez ».

Et ils l’ont fait. Ce que notre président considère comme un crime contre l’humanité et une barbarie.

Si un descendant d’esclave vivant en France vous fait le reproche d’appartenir à une nation qui a pratiqué l’esclavage, vous pouvez lui faire remarquer que c’est une affaire ancienne, que vous n’en êtes pas responsable personnellement, que lui n’en a pas souffert personnellement, et demandez-lui si aujourd’hui il ne préfère  pas être descendant d’esclave et vivre en Occident qu’être descendant « d’homme libre » et vivre en Afrique noire ; où il peut librement retourner d’ailleurs si cela lui parait plus supportable qu’ici.

En fait, trop de gouvernements occidentaux, à l’exception notable de ceux des ex-pays de l’est, détruisent la propre culture de leurs peuples, leur civilisation, saccagent leur histoire et s’aplatissent devant leurs envahisseurs, porteurs d’une idéologie mortifère et à qui ils trouvent toutes les excuses voire toutes les justifications. Nos chefs sont des aveugles, des lâches ou des traîtres.

Un jour il faudra se souvenir de cet extrait de la Déclaration de 1793 « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ».

 

Général (2S) Roland DUBOIS

VPF Ile de France

Source : https://volontaires-france.fr/violences-policieres-et-esclavage-amalgame-et-mensonges/


Ras la casquette du Père Bugeaud

Par le Gal. Daniel Roueillac - Le 20/06/2020.

HUMEUR : Ras la casquette du Père Bugeaud

Que vous soyez chef de l’État, Ministres, Sénateurs, Députés ou Maires votre silence face aux évènements qui agitent une fois encore les rues de nos villes ne peut qu’inquiéter le citoyen que je suis, comme il inquiète la plupart des Français appartenant à la majorité silencieuse. Car vous avez été élus avec pour tâche première de protéger la Nation et d’en assurer la pérennité.

Or à quoi assistons nous aujourd’hui, si ce n’est à la mise à mal des fondements de la société française au nom d’un antiracisme véhiculé par ceux-là mêmes, dont on connaît l’antagonisme permanent des ethnies constitutives des pays d’où ils viennent, la pratique de l’excision sur leurs femmes et de l’esclavage sur les plus faibles d’entre eux. Donneurs de leçons chez Nous, mais dépourvus du moindre esprit civique chez eux, au point de refuser de prendre part au bien-être de leurs peuples, les voici qui s’arrogeraient le Droit de nous faire la leçon, de saccager nos villes, de réécrire notre Histoire et de communautariser la société française qui entend rester UNE et INDIVISIBLE.

Alors Messieurs les responsables politiques de ce pays, si vous voulez que n’éclate pas la Nation par suite de votre mutisme, face au pire danger qui menace la collectivité nationale, celui de la guerre civile, il vous faut sortir très vite de votre torpeur, et parlant d’une seule voix, la voix de la France, proclamer haut et fort qu’une minorité ne saurait faire baisser la tête de ceux qui ont construit ce pays, un pays, qui  fascine tant cette minorité,  qu’elle en déserte le sien.

Oui messieurs les responsables politiques l’heure est venue d’être à la hauteur de vos ambitions et de votre Devoir, celui de protéger vos concitoyens et leur Patrie et de remettre au pas, de force si nécessaire, ceux qui n’ont aucun Droit à détruire la France.

Daniel ROUDEILLAC
Officier général (2s)

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