Dès le premier jour, la nouvelle administration Biden a clairement fait savoir qu’elle adopterait une politique hostile et agressive contre la Fédération de
Russie de Vladimir Poutine. La politique qui sous-tend cette position n’a rien à voir avec les actes répréhensibles que la Russie de Poutine pourrait ou non avoir commis contre
l’Occident. Elle n’a rien à voir avec les allégations absurdes selon lesquelles Poutine aurait fait empoisonner le dissident pro-américain Alexei Navalny avec l’agent neurotoxique
ultra-mortel Novichok. Cela a à voir avec un programme bien plus profond des puissances mondialistes. C’est ce programme qui est mis en avant aujourd’hui.
Les choix du cabinet de Joe Biden sont très révélateurs. Ses principaux choix en matière de politique étrangère – Tony Blinken au poste de secrétaire d’État
et Victoria Nuland au poste de sous-secrétaire d’État aux Affaires politiques ; Bill Burns à la tête de la CIA ; Jake Sullivan au poste de conseiller à la Sécurité nationale ; Avril
Haines au poste de directeur du Renseignement national – sont tous issus de l’administration Obama-Biden et ont tous travaillé en étroite collaboration. De plus, tous considèrent la
Russie, et non la Chine, comme la principale menace à la sécurité de l’hégémonie mondiale des États-Unis.
En tant que candidat, Joe Biden l’a souvent affirmé. Ses choix clés en matière de politique étrangère soulignent que l’attention de l’administration Biden,
quelle que soit la compétence de Joe Biden, se déplacera des menaces chinoises vers celles de la Russie de Poutine. Le chef de la CIA de Joe Biden, Bill Burns, est un ancien ambassadeur à
Moscou et a été secrétaire d’État adjoint lors du coup d’État de la CIA d’Obama en Ukraine en 2014. Notamment, lorsque Burns a quitté l’État en novembre 2014, il a été remplacé par Tony
Blinken, aujourd’hui secrétaire d’État. Blinken aurait formulé la réponse du Département d’État américain à l’annexion de la Crimée par la Russie.
Nuland
est la clé
Tous les choix de Biden sont uniformément clairs : il blâme la Russie de Poutine pour tout, de l’ingérence des États-Unis dans les élections de 2016 au
récent piratage informatique de SolarWinds par le gouvernement américain, en passant par toutes les autres accusations portées contre la Russie ces dernières années, qu’elles soient
prouvées ou non.
Cependant, pour déterminer ce que la nouvelle administration Biden et les agences de renseignement américaines ont en réserve à l’égard de Poutine et de la
Russie, la meilleure indication est le rôle prépondérant accordé à Victoria Nuland, la personne qui, avec le vice-président Joe Biden, a dirigé le côté politique du coup d’État américain
en Ukraine en 2013-14. Elle a été mise sur écoute lors d’un appel téléphonique à l’ambassadeur des États-Unis à Kiev pendant les manifestations de la place Maidan en 2013-14, pour parler
à l’ambassadeur Geoffrey Pyatt des choix de l’UE pour un nouveau régime en Ukraine, « F**k the EU ». Son mari, Robert Kagan, est un célèbre néoconservateur de Washington.
En quittant le gouvernement lors de l’élection de Trump en 2016, Nuland est devenu conseiller principal au sein du groupe Albright Stonebridge, dirigé par
l’ancienne secrétaire d’État de Clinton, Madeline Albright, qui est également présidente du National Endowment for Democracy (NED), affilié au National Democratic Institute. Nuland a
également rejoint le conseil d’administration du NED, après 2016, en gardant un contact étroit avec les opérations de changement de régime du NED. C’est une experte de la Russie, qui
parle couramment le russe et qui est spécialisée dans le changement
de régime.
En tant que secrétaire d’État adjointe d’Obama pour les affaires eurasiennes et européennes en 2013, Nuland a travaillé en étroite collaboration avec le
vice-président Joe Biden pour mettre au pouvoir Arseniy Yatsenyuk lors d’un coup d’État en Ukraine, favorable aux États-Unis et hostile à la Russie. Elle a encouragé des mois de
protestation contre le régime du président élu de l’Ukraine, Victor Ianoukovitch, afin de forcer son éviction après sa décision de rejoindre l’Union économique eurasiatique russe. Le
fondateur du groupe de renseignement privé Stratfor, George Friedman, dans une interview juste après le coup d’État de février 2014 à Kiev, a qualifié ce coup d’État de « plus
flagrant de l’histoire (américaine) ».
Nouvelles
initiatives
Dans un article important du journal Foreign
Affairs du New York Council on Foreign Relations (CFR) en août 2020, Nuland décrit ce que sera très probablement la stratégie américaine pour saper la Russie dans les mois à
venir. Elle se plaint que « la résignation s’est installée sur l’état des relations américano-russes, et les Américains ont perdu confiance dans leur propre capacité à changer la
donne ». En d’autres termes, elle veut « changer la donne » avec Poutine. Elle affirme qu’au cours des 12 dernières années, « la Russie a violé les traités de contrôle
des armements, mis en place de nouvelles armes déstabilisatrices, menacé la souveraineté de la Géorgie, saisi la Crimée et une grande partie du Donbass, et soutenu des despotes en Libye,
en Syrie et au Venezuela. Elle a utilisé des cyber-armes contre des banques étrangères, des réseaux électriques et des systèmes gouvernementaux, s’est immiscée dans des élections
démocratiques étrangères et a assassiné ses ennemis sur le sol
européen ».
Elle poursuit en disant que les sanctions économiques américaines répétées contre certaines banques et entreprises russes ainsi que contre les partisans de
Poutine n’ont pas fait grand-chose pour changer la politique russe, affirmant que « les sanctions américaines et alliées, bien que douloureuses au départ, ont pris l’eau ou sont
devenues impuissantes à force d’être trop utilisées et n’impressionnent plus le Kremlin ».
Mais Nuland suggère que la Russie de Poutine est aujourd’hui plus vulnérable que jamais au cours des 20 dernières années : « la seule chose qui devrait
inquiéter le président russe : l’humeur à l’intérieur de la Russie. Malgré les actions du pouvoir de Poutine à l’étranger, 20 ans d’absence d’investissement dans la modernisation de la
Russie pourraient le rattraper. En 2019, la croissance du PIB russe était anémique à 1,3%. Cette année, la pandémie de coronavirus et la chute libre des prix du pétrole pourraient
entraîner une importante contraction économique… Les routes, les rails, les écoles et les hôpitaux de Russie s’effondrent. Ses citoyens sont devenus réticents car les dépenses
d’infrastructure promises n’apparaissent jamais, et leurs impôts et l’âge de la retraite augmentent. La corruption reste endémique, et le pouvoir d’achat des Russes continue
de diminuer ».
Dans son article sur le Foreign
Affairs du CFR, Nuland préconise l’utilisation de « Facebook, YouTube et d’autres plateformes numériques… il n’y a aucune raison pour que Washington et ses alliés ne soient
pas plus disposés à donner à Poutine une dose de sa propre médecine à l’intérieur de la Russie, tout en maintenant le même déni ». Elle ajoute que parce que les Russes utilisent
largement l’Internet et qu’il est largement ouvert, « malgré les efforts de Poutine, la Russie d’aujourd’hui est plus perméable. Les jeunes Russes sont beaucoup plus susceptibles de
consommer des informations et des nouvelles via Internet que par le biais de la télévision ou de la presse écrite parrainées par l’État. Washington devrait essayer d’en toucher davantage
là où ils se trouvent : sur les réseaux
sociaux Odnoklassniki et VKontakte ; sur Facebook, Telegram et YouTube ; et sur les nombreuses nouvelles plateformes numériques en langue russe qui voient le jour ».
Navalny
Au moment où Nuland a soumis son article de juillet-août sur les affaires étrangères, éternel adversaire de Poutine, Alexey Navalny était à Berlin, se
remettant ostensiblement de ce qu’il prétend être une tentative des services secrets de Poutine de le tuer avec un agent neurotoxique hautement toxique, le Novichok. Navalny, une figure
de l’opposition ayant fait ses études aux États-Unis et qui était boursier de l’Université de Yale en 2010, essaie de gagner de nombreux partisans depuis plus de dix ans. Il a été prouvé
qu’il recevait de l’argent du National Endowment for Democracy de Nuland, dont le fondateur dans les années 1990 a décrit les activités comme étant « ce que la CIA faisait, mais en
privé ». En 2018, selon National Public
Radio aux États-Unis, Navalny comptait plus de six millions d’abonnés à YouTube et plus de deux millions d’adeptes de Twitter. On ne sait pas combien de bots sont payés par les
services de renseignement américains. Aujourd’hui, cinq mois après son exil à Berlin, Navalny fait un retour audacieux où il sait qu’il risque la prison pour des accusations passées. Il
s’agissait manifestement d’un calcul clair de ses parrains occidentaux.
L’ONG du gouvernement américain pour le changement de régime par révolution colorée, le NED, dans un article publié le 25 janvier, fait écho à l’appel de
Nuland en faveur d’une déstabilisation de Poutine par les médias sociaux. En écrivant sur l’arrestation de Navalny à Moscou juste trois jours avant l’inauguration de Biden, le NED déclare
que « En créant un modèle de guérilla politique pour l’ère numérique, Navalny a exposé le manque total d’imagination et l’incapacité du régime… » Ils ajoutent :
« Poutine est dans une impasse : si Poutine tue Navalny, cela pourrait attirer davantage l’attention sur le problème et exacerber les troubles. Si Poutine laisse vivre Navalny, alors
Navalny reste un foyer de résistance, qu’il soit en prison ou non… Navalny a largement supplanté Poutine à chaque étape depuis l’empoisonnement. Cela devient un peu humiliant pour
lui ».
Depuis son prétendu empoisonnement bâclé en août en Extrême-Orient russe, Navalny a été autorisé par le gouvernement russe à s’envoler pour Berlin pour y
être soigné, un acte étrange si, en effet, Poutine et les services secrets russes avaient vraiment voulu sa mort. Ce qui s’est clairement passé au cours des cinq mois d’exil qui se sont
écoulés depuis lors suggère que le retour de Navalny a été préparé professionnellement par des spécialistes non nommés du changement de régime des services de renseignement occidentaux.
Le Kremlin a revendiqué des renseignements qui montrent que Navalny était directement encadré pendant son exil par des spécialistes de la CIA.
Lors de l’arrestation de Navalny à Moscou le 17 janvier, son ONG de lutte contre la corruption a diffusé sur la chaîne Navalny un documentaire YouTube
sophistiqué, prétendant montrer un vaste palais qui aurait appartenu à Poutine sur la mer Noire, filmé à l’aide d’un drone, ce qui n’est pas une mince affaire. Dans la vidéo, Navalny
appelle les Russes à marcher contre le prétendu « Palais de Poutine », d’un milliard de dollars, pour protester contre la corruption.
Navalny, qui est clairement soutenu par des spécialistes américains de la guerre de l’information et des groupes tels que le NED, est probablement invité à
créer un mouvement pour contester les candidats du parti Russie unie aux élections de septembre à la Douma où Poutine n’est pas candidat. On lui a même donné une nouvelle tactique, qu’il
appelle une stratégie de « vote intelligent », une tactique caractéristique du NED.
Stephen Sestanovich, expert de la Russie au Council on Foreign Relations de New York et ancien membre du conseil d’administration du NED, a suggéré le plan
de match probable de la nouvelle équipe Biden. Le 25 janvier, Sestanovich a écrit sur le blog du CFR : « Le régime de Poutine reste fort, mais les manifestations nationales de
soutien à Alexei Navalny constituent le défi le plus sérieux qu’il ait eu à relever depuis des années. Le leader de l’opposition Alexei Navalny fait preuve d’une créativité politique et
d’une habileté tactique que Poutine n’avait jamais rencontrées auparavant. Si les protestations se poursuivent, elles pourraient révéler les vulnérabilités de son pouvoir qui dure depuis
des décennies ». C’était deux jours après les protestations à travers la Russie pour demander la libération de Navalny. « Avec sa décision audacieuse de retourner à Moscou et la
publication d’une vidéo largement diffusée prétendant exposer la corruption du régime, Navalny a montré qu’il était une figure politique capable et imaginative – même en prison, peut-être
l’adversaire le plus redoutable auquel Poutine ait été confronté », a-t-il écrit. « La sophistication stratégique de l’équipe de Navalny est soulignée à la fois par sa vidéo et,
avant cela, par son exposé sur le personnel des services de sécurité fédéraux (FSB) qui l’a empoisonné l’été
dernier ».
La décision claire de l’équipe Biden de nommer un ancien ambassadeur de Moscou à la tête de la CIA et Victoria Nuland au poste de numéro 3 du Département
d’État, ainsi que ses autres choix en matière de renseignement, indiquent que la déstabilisation de la Russie sera l’un des principaux objectifs de Washington à l’avenir. Comme le NED l’a
joyeusement dit, « l’arrestation de Navalny, trois jours avant l’investiture de Biden, l’ancien ambassadeur américain en Russie, Michael McFaul, a tous les éléments de la
« première crise de politique étrangère de Biden ». Quoi qu’il y ait eu dans leurs documents
de transition, c’est maintenant au premier plan pour eux ».
La raison n’en est pas pour autant la corruption interne du cercle restreint de Poutine, qu’elle soit vraie ou non. Biden s’en moque. C’est plutôt
l’existence même de la Russie sous Poutine en tant que nation souveraine indépendante qui tente de défendre cette identité nationale, que ce soit dans le cadre de la défense militaire ou
de la défense d’une culture russe traditionnellement conservatrice. Depuis la déstabilisation de l’Union soviétique par le NED, soutenu par les États-Unis, en 1990 sous l’administration
Bush, la politique de l’OTAN et celle des intérêts financiers influents derrière l’OTAN a consisté à diviser la Russie en plusieurs parties, à démanteler l’État et à piller ce qui reste
de ses énormes ressources en matières premières. La Grande Réinitialisation mondialiste n’a pas de place pour les États nations indépendants comme la Russie est le message que la nouvelle
équipe Biden va maintenant clairement transmettre.
La défaite de Trump dans la course au deuxième mandat en tant que président états-unien a
ramené la politique étrangère US sur des pistes apparemment déjà connues. « The Donald » a été le premier président en 30 ans à ne pas déclencher de guerre. Tandis que Joe Biden était
vice-président de Barack Obama, inutile lauréat du prix Nobel de la paix. Il n’a pas hésité à détruire la Libye de Kadhafi sous un ouragan de bombes ; à plonger la Syrie dans l’abîme d’une
guerre par procuration qui dure depuis neuf très longues années, à fomenter un coup d’État nazi en Ukraine, déclenchant de manière défensive l’annexion russe de la Crimée et la sécession des
régions russophones du Donbass.
L’évaluation globale de la politique étrangère de l’administration Trump est particulièrement affectée par l’attaque de missiles sur la Syrie (plus superficielle
qu’autre chose) et l’assassinat absurde du grand général iranien Soleimani, une élimination qui n’a cependant pas conduit Trump à conserver la Maison- Blanche. Le retrait US des traités INF et
Open Skies renvoie aux relations entre deux réalités géopolitiques aujourd’hui disparues : les États-Unis dans les années 1970 et l’Union soviétique. Le retrait unilatéral du JCPOA, en
revanche, laisse à la République islamique d’Iran les mains libres pour réorganiser sa défense nationale même si cela implique le renversement de certains accords entre Téhéran et les
Occidentaux.
Quelle a été la présidence de Donald Trump ? Le caprice d’un milliardaire qui se faisait obéir ? Peut-être le dernier délice d’un magnat utilisé pour
acheter ce dont il tombe amoureux ? Sinon, y a-t-il quelque chose de plus profond derrière l’indéniable orgie du dollar qui caractérise la politique américaine ?
Thierry Meyssan du Réseau Voltaire a proposé une analyse originale du conflit politique interne états-unien, différent de celui fourni par les médias grand
public.
Selon lui, l’affrontement entre les différentes âmes de l’État profond US est historique, irréparable et conduira à l’effondrement de l’entité dite
« États-Unis d’Amérique ».
Pravda : Pourriez-vous expliquer à nos lecteurs ce que vous
entendez lorsque vous parlez de « Jacksoniens » et de « Néo-puritains sans Dieu » ?
Thierry Meyssan : Les Jacksoniens sont les héritiers d’un président d’avant la guerre civile, Andrew
Jackson. Ils se caractérisent par une défense farouche de leur liberté et une animosité face aux banquiers. Cette école politique n’était plus représentée à Washington depuis la Seconde Guerre
mondiale. Les « Puritains sans Dieu » sont les héritiers des Pères fondateurs que l’on célèbre lors de la fête de « thanksgiving ». Ce sont des calvinistes sécularisés. Ils
ont inventé la culture « woke ». Pour accéder au Bonheur, l’homme doit d’abord expier les fautes de ses parents. Ces deux groupes se livrent une bataille sans merci qui trouve ses
origines dans l’histoire britannique.
Pravda : Qui appartient à ces deux factions et quel niveau de
pénétration ces factions ont-elles dans les cercles du pouvoir à Washington ?
Thierry Meyssan : Les Jacksoniens sont un mouvement populaire, peu représenté à Washington. L’élection de
l’un d’entre eux, Donald Trump, a été un choc pour l’ensemble de la classe politique, Républicains et Démocrates confondus. Il est erroné d’interpréter les évènements aux USA depuis la crise financière de 2008 en fonction des appartenances politiques. Il s’agit avant tout d’une révolte
populaire contre les plans de sauvetage des banques au détriment des petites gens ; des plans qui ont été conçus par les présidents Bush (Républician) et Obama (Démocrate).
Pravda : Y a-t-il d’autres factions dans la société
états-unienne qui ne sont pas, du moins pour le moment, complètement marginalisées dans la lutte pour le pouvoir ?
Thierry Meyssan : La société s’est radicalisée. Les gens ont été obligés de choisir leur camp. D’un côté la
classe politique, les banquiers et les milliardaires globaux, de l’autre le Tea Party (Républicain) et le sénateur Bernie Sanders (Démocrate). Il n’y a plus de place, pour le moment, pour
d’autres idées.
Pravda : La faction représentée par le couple Biden-Harris
est-elle l’ultime vainqueur du conflit politique US et a-t-elle donc les mains libres dans la gestion de l’État ?
Thierry Meyssan : Je ne crois pas que le couple Biden-Harris ait gagné quoi que ce soit. Le dépouillement
de l’élection présidentielle s’est opéré en de nombreux endroits à huis-clos, comme dans une dictature. Le fait d’occuper la Maison-Blanche est certes une victoire, mais elle est empoisonnée. Un
tiers des États-uniens considère ce Pouvoir comme illégitime. La population est en train de perdre le respect qu’elle avait pour les autorités. Ce gouvernement ne parviendra pas à faire grand
chose au point de vue intérieur, mais il peut agir à l’extérieur. Le pays se divise chaque jour un peu plus et se dirige vers une guerre civile.
Pravda : Vos idées sont très originales : y a-t-il d’autres
chercheurs qui les partagent, peut-être même au niveau gouvernemental ?
Thierry Meyssan : Le conseiller électoral du président Nixon, Kevin Phllips, avait une analyse très précise
de ce clivage. Nixon quant à lui était persuadé que c’était le plus grand danger pour l’Amérique. Phillips, en tant qu’historien, a étudié l’opposition que les Puritains ont soulevé tout au long
de l’Histoire. Il a montré que la Révolution de Lord Cromwell en Angleterre, la guerre d’Indépendance des États-Unis et la Guerre civile américaine sont la poursuite du même
conflit. D’autre part, lors de la dissolution de l’Union Soviétique, le professeur Panarin (que j’ai connu à Moscou) prédisait que les États-Unis ne tarderaient pas à se
disloquer aussi. Il envisageait une division en plusieurs pays distincts selon des critères ethniques. Les évènements du 11-Septembre en ont décidé autrement et ont permis à Washington de
redevenir le maître du monde. Pendant toutes ces années, les États-uniens se sont déplacés dans leur propre pays et se sont regroupés par communautés culturelles. Le passage entre la vision du
professeur Panarin et la situation actuelle n’accorde plus d’espace à une zone pour les Noirs. Ceux-ci se répartissent dans des zones culturelles différentes qui renvoient à l’identité des
maîtres de leurs ancêtres ; identité par laquelle ils sont entrés dans la culture d’Outre-Atlantique.
Pravda : Pensez-vous que les hostilités contre la Syrie
reprendront ouvertement dans peu de temps ?
Thierry Meyssan : Je ne sais pas. Ce qui est sûr, c’est que l’Iran va effectuer un virage à 180°. Le
président Rohani veut rétablir l’empire safavide ; une entité fondée sur l’islam chiite. Tandis que les Gardiens de la Révolution ambitionnent de poursuivre l’œuvre de l’ayatollah Khomeiny
et de libérer le Moyen-Orient de l’impérialisme anglo-saxon. Rohani était le premier contact des Israéliens et des États-Uniens lors de l’affaire Iran-Contras, il y a plus de 30 ans. Son accession au pouvoir fait suite aux
tractations entre le Guide, l’ayatollah Khamenei, et l’administration Obama. Les trois négociateurs US d’alors occupant aujourd’hui des positions prééminentes dans l’administration Biden
(directeur de la CIA, conseiller national de Sécurité et adjointe du secrétaire d’État). Ensemble, ils vont essayer de faire de l’Iran moderne ce qu’elle était à l’époque du Shah : le
gendarme de la région. Par conséquent, l’Iran aujourd’hui allié de la Syrie va devenir son ennemie.
Pravda : Quelle sera selon vous la position la plus probable de
la Russie sur la question syrienne ?
Thierry Meyssan : Il y a une arrogance ridicule de la bourgeoisie syrienne de se croire indispensable. Mais
la Russie n’a aucun besoin de la Syrie. Elle l’a sauvée dans la continuité de la politique de la Tsarine Catherine II, uniquement parce que le christianisme est né à Damas. Ceci étant posé, la Russie va rentabiliser son investissement. Elle va s’appuyer sur le président Assad pour réorganiser le pays. Il se trouve que Bachar el-Assad
et Vladimir Poutine s’estiment mutuellement.
Pravda : Et quelle sera la position de la Turquie
d’Erdoğan ? L’activisme politico-militaire du président turc est particulièrement évident dans le Moyen-Orient élargi.
Thierry Meyssan : La Turquie est un pays à part qui n’a toujours pas compris qui elle est depuis sa
création à la fin de la première Guerre mondiale. Selon les moments, elle veut rétablir l’empire ottoman, ou s’intégrer dans l’Union européenne, ou encore se tourner vers les pays turcophone
d’Asie central. Le président Erdoğan lui-même a essayé successivement ces trois positions et même deux nouvelles : être le point médian entre les USA et la Russie, ou encore devenir le
nouveau calife des sunnites. Il paye aujourd’hui le prix de ces revirements incessants. La Russie repousse le moment de la rupture, mais elle sait très bien que la Turquie est pour elle un ennemi historique.
Pravda : Comme dernière question, je voudrais vous demander
quelle est la situation sanitaire en Syrie : à quel stade se trouve la pandémie de Covid-19, quelles décisions le gouvernement a-t-il prises pour la contenir, comment est le moral de la
population ?
Thierry Meyssan : Damas et Alep sont les deux plus vieilles villes habitées au monde. La Syrie
historique est une région culturelle aujourd’hui divisée en plusieurs États : le Liban, Israël, la Jordanie, Chypre et une partie de la Turquie. Après une décennie de guerre, la
République arabe syrienne est en grande partie détruite. Ses habitants ont beau se souvenir des souffrances de leurs ancêtres, ils sont épuisés. Face à de telles épreuves, le Covid n’est pas grand-chose. Après quelques semaines d’hystérie collective, comme en Europe, les Syriens sont revenus à la raison.
Ils acceptent que cette maladie soit mortelle, elle tue si peu face à la guerre.
Elections présidentielles américaines de novembre 2020 :
Quelques prises de position des candidats sur les questions de Défense
A près de deux mois des élections présidentielles américaines, cet article ne reprend volontairement que les principales déclarations des deux candidats sur la
Défense en général et les forces armées en particulier.
Le challenger démocrate : Joe Biden
L'ancien vice-président Joe Biden, jeudi 20 août 2020, a promis de restaurer le respect mondial et l'intégrité
militaire en Amérique.
«Je prends très personnellement la responsabilité profonde de servir en tant que commandant en chef».
«Je serai un président qui me tiendra aux côtés de nos alliés et amis et fera comprendre à nos adversaires que l’époque où se côtoyaient les dictateurs est révolue.
Sous le président Biden, l'Amérique ne fermera pas les yeux sur les primes russes sur la tête des soldats américains, et je ne tolérerai pas l'ingérence étrangère dans notre exercice démocratique
le plus sacré: le vote ».
«Et je défendrai toujours nos valeurs de droits de l’homme et de dignité, et œuvrerai pour un objectif commun d’un monde plus sûr, pacifique et prospère.»
La veille, l'ancien président Barack Obama avait présenté les prochaines élections comme une bataille
entre un père militaire toujours en deuil (le fils de Biden, Beau, déployé en Irak en 2009 et décédé d'un cancer du cerveau en 2015) et un homme d'affaires sans les compétences diplomatiques
nécessaires pour diriger le pays.
«Joe Biden et sa colistière Harris ont compris que dans cette démocratie, le commandant en chef n'a pas à utiliser les hommes et les femmes de nos militaires - qui
sont prêts à tout risquer pour protéger notre nation - comme des accessoires politiques à déployer seuls contre des manifestants pacifiques sur notre sol ».
Vétéran de la guerre en Irak, la sénatrice Tammy Duckworth, Démocrate de l’Illinois. - qui a perdu ses
deux jambes lorsqu'un insurgé a abattu son hélicoptère - a déclaré dans un discours de l'extérieur du bâtiment du Capitole que l'expérience de Joe Biden en voyant son fils se déployer à
l'étranger, lui a donné une empathie et une expérience uniques pour diriger les forces armées.
« Joe Biden comprend les sacrifices parce qu'il les a faits lui-même », a-t-elle déclaré. «Joe connaît la peur que vivent les familles des militaires, car
il ressent cette peur de ne jamais savoir si votre proche déployé est en sécurité.
Le candidat démocrate a terminé son discours d’investiture par une belle envolée lyrique : «Que l'histoire puisse dire que la fin de ce chapitre des ténèbres
américaines a commencé ici ce soir alors que l'amour, l'espoir et la lumière se sont joints à la bataille pour l'âme de la nation. Et c'est une bataille que nous gagnerons et nous la ferons
ensemble. »
Le candidat républicain pour un deuxième mandat : Donald Trump
Dans un discours controversé depuis la pelouse de la Maison Blanche, le 27 août 2020, le président Donald Trump a accepté la nomination du Parti républicain pour un
second mandat de commandant en chef avec la promesse que «le meilleur est encore à venir» et de « continuer à reconstruire l'armée ».
«Il y a quatre ans, je me suis présenté à la présidence parce que je ne pouvais plus regarder cette trahison de notre pays», a déclaré Trump. «Je ne pouvais pas
supporter de voir les politiciens de carrière laisser les autres pays profiter de nous sur les frontières commerciales, la politique étrangère et la défense nationale ».
«Contrairement aux administrations précédentes, j'ai gardé l'Amérique hors de nouvelles guerres et nos troupes rentrent chez elles.»
Le président Trump, qui a fait des vétérans et de la sécurité nationale des points clés de ses discours de campagne, a répété ses affirmations de vaincre le groupe
État islamique à «100%» et d'apporter une paix sans précédent au Moyen-Orient.
Comme le vice-président Mike Pence un jour plus tôt, le président Trump a souligné sa décision de créer la nouvelle force spatiale américaine et ses changements au
ministère des Anciens Combattants comme des signes qu'il avait rempli ses devoirs de réforme et d'amélioration pour les familles des militaires.
«Lorsque j'ai pris mes fonctions, le Moyen-Orient était dans un chaos total. L'EI était déchaîné. L'Iran était à la hausse. Et la guerre en Afghanistan n'avait pas
de fin en vue… »
«Nous aurons des frontières solides, abattrons les terroristes qui menacent notre peuple et garderons l'Amérique à l'écart de guerres étrangères interminables et
coûteuses.»
«L'Amérique est plus sûre aujourd'hui qu'il y a quatre ans», a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le Président Trump a diffusé un plan en 50 points : Pour la partie Défense et sécurité, on peut lire :
PREMIÈRE : POLITIQUE ÉTRANGÈRE AMÉRIQUE
Arrêter les guerres sans fin et ramener nos troupes à la maison
Amener les alliés à payer leur juste part
Maintenir et développer la force militaire inégalée de l'Amérique
Éradiquer les terroristes mondiaux qui menacent de nuire aux Américains
Construire un excellent système de défense de cyber sécurité et un système de défense antimissile.
L'élection présidentielle aura lieu le 3 novembre.
Joël GRANSON
Officier général (2s)
28 août 2020
...par le Gal. Dominique Delawarde - le 20/02/2020.
Bonjour à tous,
Sous le titre "Election présidentielle états-unienne : état des lieux, perspectives et pronostics", je vous adresse une analyse de ma
composition et tente de répondre aux questions suivantes :
- Quelles sont les forces en présence et leurs principaux soutiens ?
- Quelles sont les grandes dates du calendrier électoral ?
- Quel résultat à attendre des primaires démocrates en juillet 2020 et de l'élection présidentielle du 3 novembre prochain ?
Bonne lecture.
DD
Election présidentielle états-unienne : état des lieux, perspectives et pronostics
Alors que les médias mainstream s'emballent à la moindre nouvelle venue d'outre-atlantique
et commentent abondamment l'élection américaine sans vraiment maîtriser leur sujet, il n'est pas
inutile de faire un point de situation pour éclairer les lecteurs intéressés par cette élection.
Quelles sont les forces en présence et leurs principaux soutiens ? Quelles sont les grandes
dates du calendrier électoral ? Quel résultat à attendre des primaires démocrates en juillet 2020 et de l'élection
présidentielle du 3 novembre prochain ?
C'est à ces trois questions que nous allons tenter de répondre le plus précisément et le plus
objectivement possible dans les lignes qui suivent.
*
Depuis la défaite d'Hillary Clinton en 2016, jamais l'électorat US n'est apparu aussi
profondément divisé au cours de ce siècle. Avec la complicité active d'une forte majorité des médias mainstream, le camp
des perdants de 2016 harcèle quotidiennement, depuis plus de trois ans, le président élu, pour tenter de lui interdire de mettre en œuvre son
programme.
Dans cette «guerre civile» qui ne dit pas son nom, Trump a réussi à marquer des points
considérables, à résister victorieusement aux attaques menées contre lui, à maintenir son camp
mobilisé et uni derrière lui, malgré quelques maladresses retentissantes en politique étrangère et
quelques promesses non encore tenues.
Le camp démocrate apparaît, quant à lui, divisé. S'il garde la faveur d'un vote populaire
majoritaire dans les grandes villes, il a du mal à faire émerger un leader charismatique qui ne soit
pas contesté et ses basses manœuvres politiciennes ont entaché sa crédibilité dans une partie non négligeable de
l'opinion.
FORCES EN PRESENCE ET LEURS SOUTIENS
Le camp républicain peut se prévaloir d'une économie qui marche (en apparence): une bourse à un niveau historiquement (et
artificiellement) haut, et un chômage à un niveau historiquement bas ainsi qu'une hausse du pouvoir d'achat pour une majorité de citoyens. Il
en résulte que l'impopularité de Trump est moins pire qu'elle ne l'était en 2016 dans les communautés noires
et hispaniques et dans les classes moyennes dans lesquelles de nombreux ex-chômeurs ont
retrouvé un emploi.
Ce que les commentateurs oublient trop souvent d'évoquer pour ne pas affoler les foules et le
reste du monde c'est que cette bonne santé économique «à la Madoff» n'est qu'apparente et fragile puisqu'elle repose sur l'explosion des déficits et de la dette qui battent chaque année de nouveaux records historiques :
déficit budgétaire 2019 : 1 311 milliards de dollars
déficit commercial 2019 : 853 milliards de dollars
Candidat à sa ré-élection, Trump dispose de quatre atouts considérables liés à sa position de
président sortant.
1 – La quasi totalité des donateurs du camp républicain concentre ses dons sur lui, ce qui fait de lui le candidat le
plus riche (en donations), et de loin, pour aborder cette campagne présidentielle 2020. Ce n'était pas le cas en 2016 où il était très largement dépassé
par sa concurrente (1,3 milliard de $ pour Clinton contre 0,8 pour Trump).
2 – N'ayant pas à faire une campagne de primaire dure pour obtenir sa nomination de candidat
«Républicain», Trump pourra concentrer la quasi totalité de son énorme force de frappe financière
sur le face à face final. (août à octobre 2020).
3 – Disposant du pouvoir exécutif, Trump a changé bon nombre de responsables de l'administration «pro-démocrate» par des
gens de son camp (CIA, FBI et surtout juges fédéraux ....etc). Il aura donc beaucoup moins à faire face aux innombrables attaques et accusations
infondées dont il a été l'objet lors de l'élection de 2016, attaques venant de l'exécutif démocrate en place.
4 – Tête de l'exécutif, Trump pourra prendre, jusqu'aux derniers jours de campagne, certaines
mesures de nature à plaire à telle ou telle partie de l'électorat, ce qui n'était pas le cas en 2016. .....
Les USA (et Trump) n'en sont plus à quelques dizaines de milliards de dettes près ..... s'il s'agit de
satisfaire tout ou partie de l'électorat à la veille du scrutin .....
Par ailleurs, Trump a réussi à affaiblir ses principaux adversaires.
Il a fait perdre beaucoup de crédibilité aux médias mainstream et au camp démocrate, ses plus farouches adversaires, en
les accusant quotidiennement, non sans raisons, de véhiculer de «fake
accusations» (collusion avec la Russie lors de l'élection de 2016, procédure d'impeachment 2019-
2020 ....). Trump a triomphé de toutes ces «affaires» qui se sont avérées contre-productives pour
ceux qui les ont initié. Dans l'élection à venir, les médias et le camp démocrate devront être plus
prudents dans ce qu'ils disent, sachant que Trump, tête de l'exécutif, peut désormais faire enquêter sur les turpitudes
du camp adverse et faire publier les résultats au bon moment comme a pu le faire le camp Macron de Janvier à May 2017, dans l'élection française, avec
une superbe
instrumentalisation de la justice ...
Le camp républicain peut compter sur l'appui du lobby militaro-industriel, sur celui des «vétérans», sur la NRA (National
Riffle Association), sur l'appareil exécutif et le Sénat, sur les évangélistes et enfin sur l'AIPAC. Sauf incidents majeurs dans son pays, Netanyahu est
annoncé le 1er mars à Washington. Il y apportera son onction à Trump lors du Congrès annuel de l'AIPAC, en échange du soutien de celui ci à sa personne et au Likoud dans l'élection israélienne qui aura lieu le jour suivant, le 2 mars en
Israël ...... (échange de bons procédés).
Trump pourra aussi compter sur une myriade de médias «internet», très ardents à le promouvoir et à «démolir» ses
adversaires. Il utilisera sans modération son arme de communication directe et massive avec le peuple américain: Twitter......
Le camp démocrate est beaucoup trop «pluriel» et divisé pour être au mieux de sa forme
aujourd'hui. Les combats électoraux fratricides de la primaires laisseront forcément des traces lors du face à face final
d'autant qu'il n'y a pas grand chose de commun entre un démocrate US tendance Biden très «traditionnel» et un démocrate tendance Sanders très «social»
et atypique, pour ne citer que ces deux candidats.
Les candidats à la candidature démocrates étaient 24 sur la ligne de départ en juillet 2019. Ils
ne sont plus que 9 après la primaire du New Hampshire. Ils ne seront probablement plus que 5 dans quinze jours, après le
«Super Tuesday» . Ceux qui ont abandonné la course l'ont fait faute de
financement et bien sûr, faute de bons résultats dans les sondages. Ces deux motifs ont,
évidemment, un lien de cause à effet montrant le «haut niveau de démocratie» des élections
américaines reposant essentiellement sur les moyens financiers des candidats.....et sur de «généreux donateurs» qui
réclameront évidemment un «retour sur investissement» en cas d'élection de leur champion.
Le camp démocrate peut compter sur l'appui inconditionnel de la quasi-totalité des médias
mainstream écrits et télévisuels qui n'ont toujours pas digéré leur défaite de 2016. Ils auront l'appui majoritaire des
minorités ethniques et des lobbies féministes et gay. Ils réaliseront leurs meilleurs scores dans les grandes villes, dans les milieux universitaires et
chez les bobos qui y prolifèrent, tout comme en 2016.
CALENDRIER ELECTOTAL : 4 points d'orgue à retenir
Du 1er au 3 mars : Le congrès de l'AIPAC (America Israel Public Affairs Committee), avec le
discours de Netanyahu le 1er mars où il sera, sans surprise, question des «méchants iraniens» et de la nécessité du
soutien de l'exécutif US pour y faire face. Après moult remerciements de Netanyahu à Trump pour son action pro-Israël (reconnaissance de Jérusalem,
annexion du Golan, deal du siècle, assassinat de Soleimani) et la réaffirmation du lien indéfectible Trump-Netanyahu, les
élections législatives israéliennes du 2 mars pourrait se passer mieux que prévu pour Benjamin. Heureux hasard du calendrier ......
Enfin, le 3 mars, les résultats du Super Tuesday et les abandons qui suivront dans la primaire
démocrate devraient permettre de faire émerger le podium de la convention démocrate.
Concernant le Congrès de l'AIPAC, une grande nouvelle mérite d'être soulignée. La quasi
totalité des candidats démocrates à la primaire (dont Sanders et Warren) ont décliné l'invitation
d'aller y présenter leur programme et de déclarer, par leur présence, leur allégeance à
Benjamin et à ses affidés. Peut être considèrent-ils désormais comme contre-productive leur
apparition à ce type de «grand-messe» et veulent-ils éviter les images désastreuses de
compromission que cela suggère.
On se souvient, en France, de cette image peu glorieuse de notre président, s'exhibant à un rassemblement
communautariste https://www.youtube.com/watch?v=DrdNl2EP4zc et les parisiens LREM (La République Exemplaire de Macron) savent désormais, aussi bien
que d'autres, que quelques secondes de vidéo diffusées sur you tube peuvent ruiner une carrière politique.....
Entre le 1er et le 3 mars, il ne devrait donc pas y avoir l'habituel concours de prosternation
devant le «pape de Tel Aviv» des candidats US à l'élection présidentielle. Il n'y aura donc pas un
remake de 2016 ou Clinton et Trump avait rivalisé d'obséquiosité et de servilité pour obtenir
l'onction de l'AIPAC ......
Du 12 au 16 juillet : La convention démocrate désignera son champion à Milwaukee.
Du 23 au 27 août : La convention républicaine couronnera Trump (74 ans) à Charlotte (si Dieu
lui
prête vie...)
3 novembre 2020 : Election présidentielle US
LES PRIMAIRES :
S'agissant des primaires républicaine, les choses sont simples. Trump raflera la quasi totalité des délégués.
Seul un décès prématuré pourrait donc l'empêcher d'être couronné à la convention
républicaine qui se déroulera du 23 au 27 août prochain à Charlotte.
Ce qui est fascinant, c'est de constater que, le résultat de la primaire étant pourtant connu d'avance, un nombre
inhabituel d'électeurs se déplacent tout de même pour soutenir Trump. Ainsi, dans le New Hampshire, avec 127 937 électeurs sur son nom, Trump
fait beaucoup mieux que tous ses prédécesseurs ayant brigué un second mandat (Obama: 49080 en 2012, Georges
Bush: 52 972 en 2004, Bill Clinton 76 797 en 1996). Il y a là des résultats qui devraient interpeller nos «experts» .....
S'agissant de la primaire démocrate, cinq noms de candidat ressortent en tête des sondages au
niveau national.
1 - Bernie Sanders (79 ans) arrive désormais le plus souvent en tête avec une «moyenne de
sondages» à 24,8% de l'électorat démocrate. Il est le plus «social» des candidats. De centre gauche au sens français du
terme, il est pourtant qualifié de «communiste» par les républicains .....
Parcequ'il est trop social, il n'est pas le candidat favori de l'appareil du parti. Le DNC (Democratic National Committee), fera tout son possible pour le faire
échouer.
Bien que membre de la communauté juive, il n'est pas non plus le candidat de
l'AIPAC, car il
n'est pas sioniste et n'aurait pas peur de s'opposer à Netanyahu sur la gestion du problème palestinien et sur la colonisation. Il a voté au Congrès contre les lois
anti-BDS et contre la loi
tendant à assimiler l'antisionisme à l'antisémitisme. Il est, en quelque sorte, l'antithèse de Trump sur une majorité de sujet.
2 - Joe Biden, (78 ans) ancien vice président d'OBAMA était le favori de l'appareil démocrate et
caracolait en tête des sondage en fin 2019. Il est aujourd'hui en chute libre après la mise au jour de l'affaire
«ukrainienne» dans laquelle son fils et lui même étaient directement impliqués.
Il est aujourd'hui progressivement lâché par ses soutiens de l'establishment démocrate.
L'appareil démocrate ne souhaite probablement pas que se reproduise le scénario «Clinton», battue en raison des multiples «casseroles» qu'elle traînait derrière elle. Il reste encore second au niveau national à 17,8% mais devrait encore baisser dans les semaines et les mois qui viennent. Il espère encore le soutien de la communauté afro-américaine
pour effectuer une remontée.
3 - Michael Bloomberg (78 ans), neuvième homme le plus riche du monde, membre de la
communauté juive et propriétaire d'une des plus grandes agence de presse serait un candidat
beaucoup plus convenable, à la fois pour l'appareil du parti démocrate et pour l'AIPAC. Il pourrait
constituer un candidat de substitution à Biden lors de la convention démocrate et peut être doubler le «communiste»
Sanders (humour ....) sur le fil grâce au vote des super-délégués. Il se situe aujourd'hui à 14,6% dans la moyenne des sondages nationaux pour la
primaire démocrate, mais semble bien progresser inexorablement et rapidement, aidé, bien entendu, par son outil de presse et par les médias mainstream amis, parmi lesquels la quasi totalité des médias européens ....
Trump ne s'y trompe pas puisqu'il concentre désormais ses attaques contre lui.
Bloomberg n'a participé à aucun débat avant celui du 19 février ce qui lui a évité de dire des
âneries et de prêter le flanc à la critique, mais il compte frapper fort, d'emblée, au Super Tuesday.
Pour ce faire, il a inventé un nouveau modèle de campagne pour candidats très riches, modèle dont on ne sait pas encore
s'il va être efficace. Sa nouvelle «recette» fait dire à tous ses concurrents démocrates et à son adversaire républicain qu'il veut «acheter la
présidence». La méthode consiste à recruter et à rémunérer les plus gros influenceurs du pays sur les réseaux internet (ceux qui
ont entre 1 000 et plusieurs millions de followers), pour qu'ils fassent campagne en sa faveur sur les réseaux sociaux. Cette méthode, qui consiste à prendre les citoyens américains pour des «cons influençables», est évidemment
coûteuse, mais elle n'est pas illégale dans ce «beau modèle américain de démocratie.» Elle peut réussir.....
D'autant que dans sa pêche aux voix, Bloomberg vient de lancer un ballon d'essai en évoquant l'hypothèse d'un ticket
«Bloomberg-Clinton».
Ce ticket qui mettrait deux new-yorkais farouchement pro-Israël à la tête du pays a-t-il des chances de succès ? Ce sera
aux électeurs d'en décider, le plus «démocratiquement» possible, bien sûr .....
Bloomberg espère aussi faire oublier à la communauté afro-américaine qu'il n'a pas soutenu
Obama lorsque celui ci était candidat parce que la couleur de ce candidat ne lui convenait pas.
Ancien maire de New York, Bloomberg y a longtemps défendu la politique des interpellations et
fouilles arbitraires ("stop-and-frisk"), accusée d'avoir suscité une explosion des contrôles au faciès.
Il a récemment réitéré ses excuses pour cette pratique, dont il a reconnu qu'elle avait mené à
l'arrestation de "trop d'innocents", dont "une immense majorité" de Noirs ou de Latinos.
L'élection de ce candidat, sioniste avéré, à la primaire démocrate, voire à la présidence des
États-Unis, ne serait pas une bonne nouvelle pour la paix aux Proche et Moyen-Orients, ni pour
l'Union Européenne qui pourrait être entraînée, par l'intermédiaire de l'OTAN et par le jeu des
alliances, dans des conflits de grande ampleur qu'elle n'aurait pas voulu.
Bloomberg sera bien sûr aidé dans sa campagne :
par le lobby gay, par le lobby pro-israël par le lobby de la finance.
4 - Elisabeth Warren (71 ans) de centre gauche comme Sanders, arrive en 4ème position à 12,6%.
Il n'est pas inenvisageable qu'elle fasse alliance avec Sanders, dont elle partage la sensibilité sociale,
pour faire un ticket vainqueur à la convention. Elle pourrait être alors, pourquoi pas, la première
femme
vice présidente des USA si ce ticket venait à
l'emporter.
5 - Pete Buttigieg (38 ans) :
(Pete Buttigieg à droite et son «mari» (husband), à gauche)
Beaucoup plus jeune que ses concurrents, il est gay et se place, dans les sondages, en 5ème position au niveau national à
10% (des seuls électeurs démocrates). Il sera donc soutenu par un lobby puissant: le lobby LGBT. Si son âge
et son orientation sexuelle ne constituent pas nécessairement des handicaps dans certaines grandes villes,
dans certains états, dans certains milieux «bobos» dont les repères ont évolué, et particulièrement dans l'électorat démocrate, il serait surprenant qu'il soit sélectionné par son parti en juillet prochain et plus surprenant encore
qu'il remporte en 2020 l'élection présidentielle américaine.
L'image de l'hypothétique couple présidentiel pourrait, dans une Amérique non encore majoritairement acquise à
la cause LGBT, faire reculer certains électeurs «rétrogrades»....
Si la victoire souriait à cet heureux couple, les caricaturistes de Charlie Hebdo qui ne respectent rien ni personne et
qui semblent bien avoir ni Dieu, ni maître, pourraient s'en donner à coeur joie en caricaturant les ébats sexuels du nouveau président US et de son mari
(comme ils l'ont
fait avec le pape, ou le prophète...). On peut se demander si l'image, à l'étranger, de la première
puissance de la planète, en sortirait grandie dans un monde où l'immense majorité des populations est encore réfractaire
à ce genre de «progrès».
PRONOSTIC ET CONCLUSION : Dans les élections américaines, les revirements de l'opinion
peuvent être très rapides. Tous les coups bas les plus tordus sont de mise, il est très difficile de
prévoir, avec cinq mois d'avance les résultats d'une primaire et avec huit mois d'avance les résultats d'une élection
présidentielle.
Sur la primaire démocrate, les paris en ligne étant ouverts depuis plusieurs mois, les très
nombreux parieurs, confortés par les sondages et leur évolution nous disent que Sanders et
Bloomberg devraient être les deux finalistes à la convention de Juillet prochain. Je partage cette
opinion. Sanders est actuellement donné en tête au premier tour de scrutin de la convention
démocrate, par 42% des parieurs, 32% pariant sur Bloomberg, ce qui me paraît probable. Mais
Sanders n'a aucune chance d'obtenir la majorité absolue au premier tour (50% + 1 voix) des 3979
délégués démocrates élus au cours des primaires. Il y aura donc un deuxième tour.
Ce deuxième tour verra l'entrée en lice, dans le vote, de 771 «super délégués» qui représentent les notabilités du parti
démocrate et qui viendront s'ajouter au vote des 3979 délégués ayant voté au premier tour. Ces notabilités sont majoritairement hostiles à Sanders.
Elles auront donc le pouvoir, par leur poids dans le scrutin de 2ème tour, de modifier l'ordre d'arrivée constaté au
1er tour, si toutefois l'écart entre les deux concurrents de tête n'est pas trop grand, ce qui devrait être le cas. Il ne
me surprendrait pas que Bloomberg soit placé devant Sanders au 2ème tour, même s'il est arrivé derrière au 1er tour. Cette règle qui permet aux
super-délégués de désigner le vainqueur s'il n'y a pas majorité absolue au 1er tour est évidemment scélérate, mais c'est la règle du parti ...
Si une telle inversion devait survenir en juillet, les électeurs de Sanders la ferait payer à
Bloomberg et aux notables du parti démocrate le jour de l'élection présidentielle, renforçant ainsi les chances de Trump
d'être élu.
Pour le résultat final, Trump n'a jamais été en position aussi favorable pour gagner. La
moyenne des sondages récents approuvant son action n'a jamais été aussi haute depuis le début de son mandat et tourne à
44 % et atteint, pour certains d'entre eux les 49%, ce qui ferait rêver bon
nombre de chefs d'état et de gouvernements européens dont le notre.
Certes, les sondages donne Trump battu, comme en 2016 et quel que soit son adversaire.
Mais les sondages aux USA sont beaucoup moins crédibles qu'en Europe.
Deux sondages effectués sur une même période avec des échantillons de même taille peuvent afficher 10 points
d'écart.
Deux sondages effectués par un même institut à 3 jours d'intervalle, peuvent afficher 10 points d'écart.
En outre, ces sondages ne prennent pas en compte les règles différentes dans chaque état, mais
seulement le vote populaire que Trump devrait perdre en 2020, comme en 2016, tout en remportant l'élection
présidentielle, dans le mode de scrutin défini par la constitution.
Les parieurs en ligne ne s'y trompent pas et plébiscitent massivement, dans leur pari en ligne, la victoire de Trump en
négligeant les «mauvais sondages». Si aucun bouleversement géopolitique n'intervient et surtout si les démocrates ne se présentent pas totalement unis
derrière un seul candidat, j'ai tendance à parier aujourd'hui sur la victoire de Trump en novembre prochain. La
tournure de la primaire démocrate dans les prochains jours (3 mars) nous donnera de précieuses
indications sur leurs chances de succès en novembre.
Ingérence russe : Faute de pouvoir gagner dans les urnes, les Démocrates relancent la propagande
...par Karine Bechet-Golovko - Le 21/02/2020.
La politique américaine n'en finit pas de se répéter, à l'absurde, à l'ennui, à l'exaspération des humeurs et des résistances. Les Démocrates n'ayant pas réussi à
obtenir un Impeachment de Trump et ne pouvant réécrire l'histoire de leur défaite électorale tout en se sentant mal partis pour les prochaines présidentielles, accusent par avance la Russie - et
personnellement Poutine - de leur futur échec. En effet, comment risquer de croire que leur idéologie mortifère ne satisfait pas la population, qui veut sortir de l'impasse socio-économique où
elle a été plongée ? Trump a effectivement de très bonnes chances, ce que le Deep State ne peut accepter. Un morceau de propagande digne des grandes oeuvres de la Pravda dans le New York
Times de ce matin : ils en sont certains, la Russie va chercher à faire élire Trump. Des preuves ? Quelle importance. Ils sont convaincus - j'hésite sur le nombre de syllabes.
Des députés démocrates, prévenus par les renseignements, annoncent la main sur le coeur que la Russie pourrait déstabiliser les élections
présidentielles à venir et évidemment les Primaires des Démocrates. Car la Russie en général et Poutine en particulier adorent Trump et veulent qu'il gagne. Ils l'affirment, ils en sont certains,
ils sont prêts à le jurer. Que vous faut-il de plus ?
En effet, ça se répète. Toujours la même histoire, encore et encore. Et l'opposition entre Trump et certains services ne peut cesser, puisque le combat politique
lui aussi continue. Trump avait accusé ces services de faire le jeu des Démocrates :
Mr. Trump has long accused the intelligence community’s assessment of Russia’s 2016 interference as the work of a
“deep state” conspiracy intent on undermining the validity of his election.
Et il n'est pas le seul, des Républicains le soutiennent, quand les services accusent personnellement Poutine d'avoir ordonner d'influencer les élections
américaines en faveur de Trump :
Très logiquement, certains ne voient pas en quoi il serait plus facile pour la Russie de travailler avec Trump qu'avec Sanders, par exemple. Surtout que les
relations russo-américaines sont au plus mal sous cette présidence. Mais peu importe, pour les Démocrates, la Russie s'est entraînée jusqu'à présent, notamment en Géorgie, en vue des élections
américaines.
C'est pathologique ? A ce niveau, c'est possible. En tout cas, c'est désespéré. Et l'article ne s'arrête pas en si bon chemin. Car le problème, au-delà de la
croyance reste toujours celui de la preuve. Et jusqu'à présent, ils sont objectivement en difficulté de ce côté-là. Donc l'on apprend que les "services de Poutine" développent des méthodes
quasiment indétectables.
Quelle chance! Maintenant, il ne sera plus nécessaire de prouver les accusations d'ingérence de la Russie, puisqu'elles sont indétectables. Seuls les résultats des
élections permettront de savoir si les élections américaines ont été, ou non, manipulées. S'ils sont conformes aux intérêts du Deep State, tout va bien le vote est libre et les résultats
sont légitimes. Sinon, et il y a de fortes chances que tel soit le cas, la Russie aura manipulé la volonté des électeurs. C'est quand même plus confortable ainsi.
Les Démocrates ne pourraient essayer de faire campagne pour gagner réellement ces élections ? En fait, non. Ils sont dans l'impasse. Ils défendent, comme la plupart
des élites aujourd'hui, une position idéologique minoritaire dans la société et qui convainc, au regard de la détérioration et des services publics, et de l'économie, et donc du niveau de vie, de
moins en moins. Il devient alors de plus en plus difficile à cette élite de se maintenir au pouvoir par l'intermédiaire des mécanismes démocratiques, qui sous-entendent la volonté de la majorité.
Et c'est encore plus difficile d'y revenir. Si elle garde entre ses mains les mécanismes indirects de pouvoir, la gouvernance directe reste encore indispensable, d'où l'importance de maîtriser
les institutions.
...proposés par le Gal. Dominique Delawarde - Le 07/03/2020.
Bonjour à tous,
Aujourd'hui, je vous propose deux documents.
Le premier est la version française de l'article que je vous ai adressé hier sur l'accord Poutine-Erdogan sur Idlib. Pensons à ceux qui ne maîtrisent pas la langue de Shakespeare. Vous trouverez le texte sur le lien suivant:
Le second, adressé en PJ est de ma composition. Il fait le point sur l'élection états-unienne après le Super Tuesday après mon premier article du 19 février dernier. Il ouvre de nouvelles perspectives.
Bonne lecture.
DD
Élections états-uniennes: où en est-on après le Super Tuesday ?
Cet article fait suite à celui du 19 février dernier, publié sur une dizaine de sites dont celui de
Il fait état des évolutions considérables constatées depuis le 19 février et donne un éclairage
aussi précis que possible sur les perspectives de résultats de la primaire démocrate de juillet prochain et sur ceux des
élections présidentielles du 3 novembre.
Il entre également dans les grandes lignes du programme de politique intérieure et de politique
étrangère des deux candidats qui font désormais la course en tête dans le camp démocrate : Bernie Sanderset Joe Biden.*
Bernie Sanders
Joe
Biden
Retour en arrière.
Le 19 février dernier, Michael Bloomberg participait pour la première fois à un débat entre 6 des
9 candidats démocrates encore en lice à cette date. Il y a subi un échec retentissant; de ceux dont on a beaucoup de mal
à se remettre, face, notamment, à Elisabeth Warren. Il y a perdu gros à la veille du Super Tuesday.
Devant cette faiblesse inattendue de la candidature Bloomberg, l'appareil du parti démocrate a
revu sa stratégie visant à barrer la route de l'investiture à Bernie Sanders.
Il a donc décidé de revenir à son choix initial: «soutenir Biden» (malgré ses casseroles). Pour
relancer cette candidature, le parti démocrate s'est d'abord appuyé sur les résultats de la primaire de Caroline du Sud,
où Biden, soutenu par l'électorat afro-américain, a remporté sa première victoire contre Sanders. C'était attendu, car Biden était le vice-président
d'Obama (premier président afro-américain des USA), mais ce succès est allé au-delà des espérances.
L'appareil du parti démocrate a ensuite convaincu Pete Buttigieg et Amy Klobuchar de se retirer
de la course à l'investiture en faveur de Biden avant le super-Tuesday, dans l'intérêt de l'unité du parti (contre Sanders). Cette opération politicienne, clairement orientée contre Sanders, a considérablement renforcé la candidature Biden,
d'autant qu'elle a été très fortement médiatisée à la veille du scrutin du 3 mars.
Il y a eu là un coup terrible porté, par l'appareil du parti, à la candidature du trop populaire Bernie Sanders.
Cerise sur le gâteau, dans son discours du premier mars au congrès de l'AIPAC (America-Israel
Public Affairs Committee), Netanyahu a eu des mots très durs contre Bernie Sanders qui a eu le courage et/ou la
maladresse de s'attaquer à l'AIPAC et aux excès de la gouvernance israélienne.
Le décor était planté pour une remise en cause, lors du Super-tuesday, du leader de la course à
l'investiture : Bernie Sanders.
Le 2 mars au soir, à la veille du Super-tuesday, il n'y avait donc plus que 5 candidats en lice pour
l'investiture démocrate: Sanders, Biden, Warren, Bloomberg et Gabbard
*
Les résultats du Super-Tuesday
Les résultats du Super Tuesday, où 16 des 50 états ont voté le même jour, rendent l'issue de la
bataille pour l'investiture démocrate plus incertaine, mais ils font apparaître clairement le duel au sommet entre Biden,
le candidat de l'appareil du parti et Sanders, le candidat «hors système».
En effet moins de 48 heures après le Super Tuesday, Elisabeth Warren et Michael Bloomberg
jetaient l'éponge à leur tour, faute de résultats convaincants. Pour Bloomberg qui avait dépensé un demi milliard de
dollars en deux mois et n'a obtenu que 61 délégués, c'est un énorme camouflet face à un Trump goguenard qu'il s'était juré d'abattre. Chaque délégué de
Bloomberg lui aura donc coûté 10 millions de dollars. Ça fait cher le délégué, surtout pour abandonner dès la première participation à
un scrutin !
L'électorat démocrate apparaît désormais profondément divisé en deux camps farouchement
opposés et d'importance quasi égale. Le camp Biden, soutenu par Bloomberg. Le camp Sanders qui pourrait être soutenu par
Elisabeth Warren, voire par Tulsi Gabbard.
Cette division et surtout les manigances de l'appareil du parti démocrate qui apparaissent très
clairement (comme en 2016), ne sont pas de bon augure pour une victoire du candidat démocrate investi, quel qu'il soit,
dans son face à face final avec Trump. Elles amusent beaucoup le camp des républicains qui pourrait bien en être le principal bénéficiaire dans quelques
mois.
Alors que les résultats définitifs du Super Tuesday ne sont pas encore tous connus, la répartition
des délégués déjà obtenus par les deux candidats encore en course est la suivante (à l'heure où j'écris ces lignes):
Biden: 664 Sanders: 573
Il faut toutefois souligner que le dépouillement des scrutins de la Californie, du Colorado et de
l'Utah, favorables à Sanders, n'est pas terminé et que l'écart entre les deux candidats pourrait se réduire.
Pour information, Warren avait obtenu 64 délégués avant de se retirer, Bloomberg: 61, Buttigieg:
26, Klobuchar: 7 et Gabbard: 2
Il faut 1 991 délégués pour être investi au premier tour de scrutin. Biden et Sanders sont encore
loin du compte, mais une élection au premier tour en juillet prochain n'est plus impossible si l'écart entre les deux
candidats venait à se creuser.
L'idéal, pour l'appareil du parti démocrate, serait que Biden l'emporte au premier tour pour éviter
toute contestation et maintenir l'unité du parti.
Si un deuxième tour était nécessaire, Biden devrait l'emporter à coup sûr avec l'entrée en lice,
dans le scrutin, de 771 super-délégués (l'appareil du parti) dont une très forte majorité est hostile à Sanders.
Mais que reproche donc l'appareil du parti démocrate à Bernie Sanders ?
Le programme de Sanders franchit plusieurs lignes rouges en politique intérieure et en politique étrangère, au point
qu'on puisse qualifier sa mise en application de véritable révolution.
Rendez vous compte : En politique intérieure, le modèle de société auquel se réfère le plus
souvent Sanders est celui du Danemark, reconnu comme l'un des meilleur au monde. Sanders souhaite instaurer la gratuité
des études supérieures et de la santé: impensable aux USA où les banques prêtent sans compter aux jeunes étudiants qui passeront leur vie entière à
rembourser, impensable aux USA avec le système des assurances santé qui font d'énormes profits sur le dos des usagers, avec un système
de santé où la moindre prescription est payée au prix fort et où les lobbies de la médecine, de la chirurgie et de la pharmacie font la pluie et le beau temps.
Et en politique étrangère ? Sanders n'est pas un va-t-en guerre qui souhaite imposer, par l'ingérence et les sanctions,
la suprématie US sur le reste du monde. Il a osé prétendre que certaines réalisations de la gouvernance cubaine n'étaient pas mauvaises notamment dans
le domaine de la santé et de l'éducation (ce qui est vrai). Ces positions sont inacceptables pour le courant «néoconservateur»
du PNAC (Project for a New American Century) et pour les partisans de «l'Amérique über alles» (ou «America First»), que l'on trouve en nombre chez les «démocrates».
Mais par dessus tout, l'erreur majeure et probablement fatale de Sanders, c'est la ligne directrice
de sa politique étrangère moyen-orientale. Il est opposé au «deal du siècle», il veut remettre l'ambassade US à
Tel Aviv et détricoter l'essentiel de ce que Trump a concédé à Israël (reconnaissance de l'annexion du Golan et des colonies). Il critique ouvertement
l'AIPAC et la gouvernance israélienne. Il dit vouloir réduire l'assistance à Israël (finance, armement) et accroître l'assistance à la Palestine. Il est
pour une solution à deux états et rejette le caractère confessionnel et intégriste de la gouvernance actuelle de l'état juif.
On ne s'attaque pas impunément aux intérêts israéliens aux USA. Certains l'ont déjà payé de leur
vie.
Une «élimination» possible de Sanders ?
Bref, chacun l'aura compris, le programme de Sanders transgresse de nombreuses lignes rouges
et ces transgressions pourraient aller jusqu'à mettre sa vie en péril s'il se trouvait en situation d'emporter l'investiture démocrate.
Rappelons à ceux qui l'ignorent que 4 présidents US (sur 45) ont été assassinés et que 13 autres
présidents ont fait l'objet de tentatives d'assassinat au cours de leur mandat. Il n'est pas bon pour la santé de
déranger l' «état profond» dans ce pays, ni surtout de s'opposer au projet israélien du «grand Israël».
Certains candidats à la présidentielle US ont également fait l'objet d'attentat dans le passé : Bob Kennedy, Georges
Wallace, Teddy Rooswelt entre autres.....
A ceux qui sont intéressés par la question des assassinats politiques, par Israël et son allié
américain, de tous ceux qui s'opposent à la politique du «Grand Israël» et aux volontés d'hégémonie américaine, je
suggère la lecture de l'article très récent de l'excellent Laurent Guyenot :
Cet article est bien argumenté et parfaitement documenté. Pour les traditionnelles et inévitables
accusations de complotisme de la part des gens que cette recommandation de lecture et mon propos pourraient gêner, il
faudra repasser, car la teneur de cet article est aujourd'hui confortée par d'autres écrits ou émissions TV présentés sur des médias mainstream. Sans
remonter aux assassinats ciblés du suédois Folke Bernadotte, médiateur de l'ONU et du colonel français Serot, tous deux très critiques du
sionisme, je n'en citerai que trois pour aller au plus court.
1er document, vidéo en anglais (sous titré français ) :
On y apprend dès la première minute, que du personnel de l'ambassade israélienne à Londres
envisageait «d'éliminer», en 2018, Alan Duncan, ministre britannique, qui se montrait trop critique envers la colonisation israélienne: rien que ça ..... L'ambassadeur israélien a dû se confondre en excuses publiques et a dû rapatrier à Tel
Aviv son diplomate («homme de main ?»), pris les doigts dans la confiture...
2ème document, vidéo en français :
Interview sur la chaîne Arte de Ronen Bergman où il est question des 2700 assassinats ciblés perpétrés
par les israéliens sionistes dans le monde.
«Lève toi et tue le premier : Histoire secrète des assassinats ciblés (2700) commandités par Israël».
Ronen Bergman, l'auteur, est lui même israélien et sioniste et connaît parfaitement son sujet ........
On notera qu'un sioniste n'hésitera jamais à éliminer ou «faire éliminer» un membre de la
communauté juive si celui ci porte ou peut porter gravement atteinte, directement ou indirectement, au projet du
«grand Israël»?
On se souvient de l'assassinat d'Yitzhak Rabin en 1995. Plus récemment, le décès suspect
d'Epstein, l'homme (lié au Mossad) qui en savait trop, pourrait bien avoir fait partie de la
série.
Quant à Sanders qui est aussi un membre de la «communauté juive», son «projet fou» de vouloir
s'opposer à la gouvernance israélienne peut le conduire à un «accident cardiaque» d'autant plus «naturel» qu'il est âgé et qu'il en déjà fait un au cours de l'année écoulée. Le prochain pourrait bien lui être fatal....
*
En conclusion sur l'élection américaine, on peut dire que, jusqu'à présent, les choses se présentent plutôt bien pour
Trump. Pourquoi ?
- Parce que la profonde division du camp démocrate ne peut que lui être favorable. Il se contentera jusqu'à juillet
prochain de la commenter ironiquement et même de l'attiser par tous les moyens.
- Parce que, malgré son âge (73 ans), Trump a cinq ans de moins que Biden (78 ans) et six ans de moins que Sanders (79
ans).
- Parce que Biden traîne dans son sillage autant de casseroles que Clinton en 2016 et que Trump, qui tient aujourd'hui
l'appareil d'état (FBI et Justice), saura instrumentaliser cet appareil au bon moment contre le candidat démocrate dont il exploitera les faiblesse. Il
ne fera d'ailleurs que rendre la monnaie de leur pièce à ceux qui l'ont attaqué en 2016 (dont Biden) en multipliant les fausses accusations.
- Parce que Biden, très âgé, a des «absences» de plus en plus fréquentes et multiplie les gaffes lors des débats publics.
Les électeurs risquent de s'apercevoir, avant l'élection, qu'il n'a plus toute sa tête...
- Parce que le programme de Biden s'inscrit dans la continuité de celui d'Hillary Clinton, la perdante de 2016 .
...
- Parce que Sanders, s'il est investi, sera présenté comme un affreux «communiste» qui veut imposer «l'horrible modèle de société danois» à la grande Amérique pour mieux la ruiner.
- Parce que Trump s'est donné l'image d'un homme fort, qu'il a fait baisser le chômage, amélioré la croissance du pays et
le pouvoir d'achat des américains et qu'il dispose d'une base électorale nombreuse et solide qui lui est très fidèle.
- Parce que Trump dispose d'un «trésor de campagne» qu'il n'a quasiment pas utilisé jusqu'à présent.
En clair, si aucune crise majeure de nature économique ou géopolitique ne vient changer la
donne, Trump a de bonnes chances de l'emporter le 3 novembre prochain, malgré la haine féroce qu'il suscite dans
un camp démocrate, pourtant majoritaire dans le vote populaire.
Situation internationale et élection présidentielle américaine
...par Jean-Luc Baslé - proposé par le Gal. Dominique Delawarde - Le 27/05/2020.
Bonjour à tous,
je vous transmets un article intéressant de mon ami Jean Luc, qui traite de la situation
internationale et de l'élection présidentielle américaine qui aura lieu début Novembre.
Bonne lecture.
DD
L’élection présidentielle américaine qui aura lieu en novembre, se déroulera dans un climat international tendu. Les médias n’y prêtent guère attention, préférant
se concentrer sur la pandémie et ses conséquences. Ce faisant, ils ont peut-être donné l’impression aux lecteurs que les choses étaient calmes. Il n’en est rien.
Qu’on en juge :
· Donald Trump a qualifié le Covid-19 de « virus chinois », une accusation quelque peu surprenante et dangereuse
quand les Américains sont dépendants à 80% des Chinois pour leur approvisionnement en médicaments et appareils hospitaliers. De son côté, la Chine a utilisé son expérience et ses stocks à des
fins de propagande auprès des nations européennes pour tenter de les « découpler » des Etats-Unis.
· Répondant aux pressions de Washington, Taiwan Semiconductor Manufacturing Company ne livrera plus de semi-conducteurs à
Huawei – ce faisant les Etats-Unis touchent un nerf sensible de la Chine qui voit en Taiwan une province chinoise. Cela ne peut qu’aggraver une guerre froide sino-américaine larvée.
· Des manifestations ont eu lieu à Hong Kong le 24 mai en réaction à la loi de « sécurité nationale » que Pékin
entend imposer à cette ville au statut bien particulier de cité internationale et chinoise à la fois.
· Donald Trump a annoncé son intention de se retirer du traité « Ciel ouvert », entré en vigueur en 2002, au
prétexte que la Russie n’aurait pas respecté ses engagements – accusation que la Russie réfute notant que les Etats-Unis n’ont fourni aucune preuve.
· Fin avril, les Etats-Unis réaffirment leur intention d’accorder une part plus importante aux armes nucléaires à faible
rendement dans leur stratégie de défense – politique que certains dénoncent comme une incitation à leur utilisation.
· Les Corée du nord et du sud ont échangé des tirs d’artillerie au début du mois de mai.
· Après l’échec de la « Paix du siècle » de Jared Kushner, gendre de Donald Trump, la décision de Benjamin
Netanyahu d’annexer la Cisjordanie – terre de 2,8 millions de Palestiniens et de 400.000 colons israéliens – ne peut qu’envenimer l’atmosphère dans la région.
· L’Iran a lancé un satellite à 465 kilomètres dans l’espace.
· Les Etats-Unis dépêchent une partie de leur flotte dans la mer des Caraïbes au motif que le Venezuela est engagé dans un
trafic de narcotiques.
· Les Etats-Unis s’apprêtent à intervenir militairement pour interdire aux pétroliers iraniens l’accès au Venezuela où sont
stationnés des militaires russes.
Il n’est donc pas exagéré de dire que la tension sur la scène internationale s’accroît. Cet accroissement a lieu alors même que les scientifiques du Doomsday
Clock (l’horloge apocalyptique) ont tenté en janvier dernier d’alerter l’opinion publique, les chefs d’Etat et de gouvernement, de la dangerosité du monde dans lequel nous vivons en
rapprochant l’aiguille de l’heure fatidique. Elle n’est plus qu’à 100 secondes de minuit – elle n’en a jamais été aussi proche depuis sa création en 1947 ! C’est dans ce contexte tendu que
va se dérouler l’élection présidentielle américaine.
Or, les Etats-Unis sont au bord d’une crise économique d’ampleur doublée d’une crise politique sans précédent. Alors que l’économie donnait des signes de faiblesse
dès septembre 2019, loin de prendre l’épidémie du coronavirus au sérieux, Donald Trump l’a ignorée. En conséquence, le chômage est passé de 3,8% à 14,7% en moins de deux mois, et le produit
intérieur brut a accusé un déficit de 4,8% au premier trimestre. Compte tenu de l’évolution de l’épidémie, la performance de l’économie américaine ne peut que se détériorer dans les mois
prochains et entraîner dans son sillage l’économie mondiale – elle-même fortement affaiblie par la pandémie. Le monde se rapproche donc d’une crise de type-1929, voire plus grave puisque toute
l’économie mondiale sera concernée cette fois ce qui n’était pas le cas en 1929.
Politiquement, les Etats-Unis sont plus divisés que jamais. Russiagate s’effondre – il ne reste rien ou presque des accusations levées contre le président et ses
acolytes, et le rôle supposé de la Russie. Plus grave, il apparaît qu’il s’agit d’une machination organisée au plus haut niveau de l’Etat alors que Barack Obama était président. Les
« déplorables » d’Hillary Clinton tiennent leur revanche. Ils profiteront de l’élection présidentielle pour le faire savoir. Mais les choses sont loin d’être gagnées pour le camp
républicain en raison de la personnalité du président sortant, de ses maladresses dans la gestion de la pandémie et de l’effondrement brutal de l’économie. Pour autant, les démocrates auraient
tort de se réjouir trop vite. Ils sont aussi à la peine. Après avoir éliminé les candidats compétents, ils se trouvent coller avec un homme, Joseph Biden, « Joe » pour les intimes,
connu pour ses bourdes à répétition. La dernière dans laquelle il accuse les noirs qui ont l’attention de voter pour Trump de ne pas être « noirs », pourrait lui coûter cher
politiquement. Par ailleurs, le fameux « impeachment » mené tambour battant par Adam Schiff de la Chambre des représentants qui devait sanctionner Ukrainegate – une autre
« affaire » dans laquelle aurait trempé Donald Trump – et le renvoyer à ses casinos et ses immeubles a fait « pschitt ». Il n’en plus question. Pire, l’inénarrable
« Joe » est impliqué dans une troisième « affaire » aussi liée à l’Ukraine, une affaire de chantage. Il a reconnu avoir soudoyé Petro Porochenko, alors président de l’Ukraine,
pour épargner à son fils une enquête judiciaire. Un vaudeville.
Ainsi donc, alors que la tension s’accroît sur la scène internationale, les Américains ont le choix entre un électron libre et un incompétent. Cela n’est pas de bon
augure.
Géopolitique - L'enjeu de l'élection américaine : Deux visions du monde
Proposé par le Gal. Dominique Dealawarde - Le 29/09/2020.
Bonjour à tous,
Jean luc Baslé, l'auteur du texte que je vous propose aujourd'hui, est un fin connaisseur de l'Amérique où il a
passé 23 ans de sa vie. Il a été directeur de "City Group -New York". Il ne se livre donc pas à un débat de "café du commerce"......
Je partage son constat et surtout sa conclusion et vous invite à en prendre connaissance. Vous pouvez évidemment
rediffuser cette analyse.
Traditionnellement, les élections présidentielles américaines font
basculer la majorité au Congrès d’un parti à l’autre sans grand chambardement. Les choses ont brutalement changé en 2016 lorsqu'un agent immobilier s’est mis en tête de rendre à la
nation sa gloire d’antan. Ses adversaires n’ont pas accepté leur défaite. Ils l’ont accusé d’être en connivence avec un pays ennemi (la Russie) et d’avoir influencé le président d’un autre
(l’Ukraine) à des fins personnelles. Ces tentatives de déstabilisation – Russiagate et Impeachment – se sont soldées par des échecs, de l’aveu même de l’ancien directeur de la CIA, Robert
Mueller, chargé d’investiguer la première affaire, la seconde mourant d’elle-même. Les rancœurs étant tenaces en politique, c’est dans une atmosphère lourde que cette élection va se dérouler.
Derrière ce combat, se cache deux visions du monde.
Crédit
image Maroc diplomatique.com
Un environnement anxiogène
L’économie est en récession depuis février, selon le National Bureau of Economic Research. La pandémie qui a été mal gérée par le président mais aussi par certains
gouverneurs et maires, a renforcé la baisse d’activité. A la fin août, 26 millions d’Américains étaient sans emploi (16,25% de la population active), si l’on inclue les
« gig », ces travailleurs saisonniers sans aucune protection sociale, et non 13,5 millions (8,4%), comme annoncé par les médias. A cette situation économico-sociale difficile
s’ajoutent les émeutes qui ont secoué la nation, suite à la mort de George Floyd. Un mouvement anti-raciste, Black Lives Matter (BLM), a pris la direction des opérations pour le venger ainsi que
d’autres noirs tués par la police. Des démonstrations ont eu lieu dans plus de 2 000 villes. Leur l’objet était la lutte contre l’injustice raciale et la brutalité policière. Pacifiques, à
l’origine, elles ont dégénéré dans certaines villes, en particulier à Portland en Oregon, en émeutes avec des infractions d’immeubles publics, des pillages de magasins, et de violents accrochages
avec la police (1). Le sénateur Rand Paul fut pris à partie par un groupe de manifestants BLM à la sortie de la convention républicaine. Il ne dut sa survie qu’à l’intervention de la police (2).
Trente Etats ont fait appel à la garde nationale et 14.000 personnes ont été arrêtées. Selon une étude d’Armed Conflict Location and Event Data Project (ACLED), 95% de ces émeutes seraient le
fait de Black Lives Matter (3-4). Une autre organisation, ANTIFA, serait aussi impliquée dans ces émeutes. Le 10 septembre, des membres du Congrès ont écrit à William Bart, ministre de la
justice, pour lui demander de mettre fin à ces violences. En fait, elles ont cessé d’elles-mêmes.
Comme souvent dans ces situations, les bons ne sont pas d’un côté et les mauvais de l’autres. George Floyd n’est pas mort de la pression du genou du policier Derek
Chauvin sur son cou, comme il a été annoncé dans les médias, mais d’une overdose de fentanyl (5-6). Le chef (noir) de la police de Rochester, accusé à tort de violences dans sa ville, a
démissionné (7). Il est permis de s’interroger sur les motivations profondes des leaders. Ainsi, est-il de notoriété publique que Black Lives Matter a reçu des millions de dollars de la Fondation
Ford et d’Open Society, institut fondé par George Soros, mais aussi de nombreuses entreprises (8-9-10). Ces émeutes qui ont fait plusieurs dizaines de morts et de blessés, ont créé un climat
délétère qui s’est traduit par une augmentation sensible de ventes d’armes, à tel point que certains fabricants ont connu des ruptures de stock (11). Ce climat d’insécurité renforce la suspicion
des uns et des autres à la veille de l’élection présidentielle. Un très mauvais présage.
Des politiques politiciennes
A de nombreuses reprises, Donald Trump a fait savoir qu’il ne quitterait pas la Maison Blanche s’il a des doutes sur le déroulement de l’élection. En raison de la
pandémie, de nombreux Américains ont décidé de voter par correspondance. Or les démocrates ont plus facilement recours à ce mode de scrutin que les républicains. Trump pense que cela donnera lieu
à de nombreuses fraudes (12). Réagissant à ses déclarations, Hillary Clinton, candidate malheureuse à l’élection 2016, enjoint Joe Biden de ne concéder en aucun cas la victoire à Donald Trump
(13). C’est une première ! Jamais dans l’histoire des Etats-Unis, des candidats à la présidence n’ont proféré de telles menaces. C’est l’inverse qui est la règle : le perdant reconnaît
avec élégance la victoire de son adversaire. Mais les choses vont plus loin.
Anticipant une crise constitutionnelle due au refus de Donald Trump de céder le pouvoir, des Démocrates ont imaginé le scénario, dénommé « Mirage
rouge ». Le soir du 3 novembre, sur les écrans de télévision apparaîtra une carte des Etats-Unis où une majorité d’Etats seront en rouge (couleur du Parti républicain) et une minorité
en bleu (couleur du Parti démocrate). Donald Trump criera victoire. Mais les Démocrates déclareront que c’est un mirage car tous les bulletins de vote par correspondance n’auront pas été comptés.
Trump considérera que ces bulletins sont frauduleux et refusera d’en tenir compte. Les personnes à l’origine de cette initiative parmi lesquelles on compte Rosa Brooks, professeur de droit à
l’université de Georgetown, John Podesta, ancien chef de cabinet de Bill Clinton, mais aussi des transfuges républicains, comme Bill Kristol, ont rédigé un manifeste intitulé :
« Prévenir une élection perturbée » dans lequel ils se présentent en défenseur de la constitution. Mais, en refusant de reconnaître de facto une victoire de leur adversaire,
ils se placent dans l’illégalité et préparent la crise constitutionnelle qu’ils veulent éviter. Pire, en préconisant la sécession des Etats de Washington, d’Oregon et de Californie – à majorité
démocrate – pour faire valoir leur point de vue, ils sèment les germes d’une guerre civile.
Toute vérité n’est pas bonne à dire
C’est connu : Donald Trump est un menteur, mais il lui arrive de dire des vérités.
Lors d’un récent rassemblement à Winston-Salem, il a déclaré : « notre seule raison d’être au Moyen-Orient est de protéger Israël… Il fut un
temps où nous avions un besoin désespéré de pétrole. Ce temps est révolu ». Philip Weiss est l’un des rares commentateurs à avoir relevé cette remarque (14). Elle n’en est pas moins
vraie. Dans un précédent article, Philip Weiss, se faisant l’écho d’une diatribe entre la London Book Review et Philip Zelikon, alors conseiller au département d’Etat, rappelait les propos que ce
dernier avait tenu au sujet d’Israël. Il reconnaissait que l’Irak n’était pas une menace pour les États-Unis, mais qu’il l’était pour Israël, ajoutant qu’il ne faut pas en faire état car ce n’est
pas « une cause très populaire »(15).
Dans sa conférence du 5 septembre, Donald Trump a sorti une autre vérité : « Les dirigeants du Pentagone ne souhaite qu’une chose : faire la
guerre, afin que nos magnifiques entreprises puissent fabriquer des bombes, des avions, et tout autre chose nécessaire… Mais, nous sortons de ces guerres sans fin… pour rapatrier les
boys » (16). Il s’est fait étriller pour avoir tenu ces propos, non seulement par les généraux ce qui est compréhensible, mais aussi par les médias ce qui l’est moins car dans son
dernier discours Eisenhower n’avait rien dit d’autre !
Interviewé sur la destruction du World Trade Center, il a visiblement parlé sans avoir tourné sept fois sa langue dans sa bouche. Il a déclaré sans ambages que ces
tours ne pouvaient être détruites sans l’usage de bombes (17). Ce faisant, il s’oppose brutalement à la doxa officielle. Il n’en a pas moins raison, comme l’ont démontré un certain nombre
d’études (18-19)
La politique étrangère en embuscade
Les politologues le répètent à l’envie : les élections américaines se jouent sur des questions de politique intérieure. C’est vrai, à l’exception de celle-ci.
Derrière le combat que mènent des Démocrates se cache une volonté d’en finir avec l’Iran et de poursuivre le grand dessein de domination mondiale tel qu’il a
été décrit dans « Defense Planning Guidance de février 1992 », « Projet pour le nouveau siècle américain » de septembre 2000, et dans
d’autres documents. Le général Wesley Clark, ancien commandant des forces alliées de l’Otan, s’est fait l’écho de ses plans dans son discours du 3 octobre 2007 au Commonwealth Club of California
(20). Il a déclaré avoir appris quelques jours après les attentats du 11 septembre que le Pentagone prévoyait d’envahir sept nations au Moyen-Orient : l’Irak, la Syrie, le Liban, la
Libye, la Somalie, le Soudan et l’Iran, sans que le Congrès ne soit consulté. Wesley Clark n’hésite pas à qualifier ce projet de coup d’état. Pour satisfaire les néoconservateurs qui
sont les auteurs de ces textes et projets, Donald Trump a été aussi loin qu’il le pouvait sans engager directement le combat avec les mullahs – dernière nation importante à ne pas avoir été
envahie ou détruite.
Donald Trump n’est pas un homme de paix à proprement parler, mais il sait que les Etats-Unis n’ont pas les moyens de leur politique. Il note que les Etats-Unis ont
dépensé 6.000 milliards de dollars en vingt ans dans leur guerre contre le terrorisme (21). Qu’ont-ils obtenu en retour ? Rien sinon des morts, des blessés et des dettes. L’Afghanistan est
un nouveau Vietnam (22). Bachar el-Assad est toujours président de la Syrie. L’Iran est soutenu par la Russie et quasiment allié à la Chine. Le pétrole iraquien qui devait payer l’invasion du
pays, selon Donald Rumsfeld, secrétaire à la défense de George W. Bush, est exploité par les Chinois ! C’est l’échec.
Donald Trump n’éprouve aucune sympathie réelle pour Kim Jung-un. Il n’en souhaite pas moins faire la paix avec lui ce qui serait justice pour qui connaît l’histoire
de la guerre de Corée (1950-53) – certains militaires rêvant « d’aplanir la Corée du nord » sous les bombes – bombes atomiques incluses. De même, s’il semble s’entendre avec
Vladimir Poutine, il n’est pas prêt à l’embrasser sur la bouche à la mode russe. Mais, il sait que la Russie ne représente pas une menace pour les Etats-Unis et que l’accroissement des échanges
commerciaux profiterait aux deux nations. Ce rapprochement servirait aussi à éloigner la Russie de la Chine – désormais le grand concurrent des Etats-Unis.
Donald Trump ou Joe Biden
Voilà ce que cache l’élection américaine : un conflit entre deux visions du monde. En juin 2017, je publiais un article dans lequel j’écrivais que
« Donald Trump est un électron libre qui n’a pas sa place à la Maison Blanche » (23). Cela est toujours vrai aujourd’hui. Néanmoins, les électeurs américains auraient sans
doute intérêt à voter pour un président qui ne s’est lancé dans aucune guerre pendant son mandat à la différence de ses prédécesseurs, et non pour un politicien, Joe Biden, acquis aux thèses
néoconservatrices, guerrières, dominatrices et in fine destructrices, et dont un récent rapport du sénat américain a rappelé la vénalité (24).
Jean-Luc Baslé
(1) Mass looting in Chicago, my neighborhood under siege, Stephen Lendman.
(2) Chaos erupts in DC after GOP Convention.
(3) Study: Up to 95 percent of 2020 U.S. riots are linked to Black Lives Matter.
(4) Demonstrations & political violence in America.
(5) Il s’agit d’une technique israélienne. De nombreuses polices américaines ont été formées par Israël : « From Occupation to “Occupy” The Israelification of American Domestic
Security”, Max Blumenthal.
(6) Who killed George Floyd?
(7) « The entire Rochester police command resigns », 9 septembre 2020.
(8) Black Lives Matter cashes in with $100 million from liberal foundations.
(9) BLM coalition demanding abolition of police previously received $33 million from Open Society Foundations.
(10) Want to know where all those corporate donations for BLM are going?
(11) 185 personnes ont été blessées et 38 sont mortes dans le seul week-end du 4 juillet – jour de la fête nationale. « NY cops blame Bill de Blasio for 140 per cent spike in gun
violence”.
(12) A list of the times Trump has said he won’t accept the election results or leave office if he loses.
(13) Hillary Clinton says Joe Biden should not concede on election night ‘under any circumstances’.
(14) U.S. is in the Middle East ‘to protect Israel’ not for oil.
(15) The smoking transcript.
(16) Trump vs. The Military Industrial Complex: Military Coup Danger Escalates.
(17)https://www.bing.com/videos/search?q=trump+world+trade+center&docid=608026378420356931&mid=3A57810D0BADD155A4E63A57810D0BADD155A4E6&view=detail&FORM=VIRE
(18) 15-years later: on the physics of high-rise building collapses.
(19) Active Thermitic Material Discovered in Dust from the 9/11 World Trade Center Catastrophe.
(20) Westley Clark’s speech at the Commonwealth Club of California.
(21)Environ, un tiers du produit intérieur brut.
(22)The Afghanistan Papers: A secret history of the war.
(23) Trump, une menace pour l’empire américain, Ouest France, 17 juin 2017.
(24) Hunter Biden, Burisma, and corruption: the impact on U.S. government policy and related concerns.
Ayant servi trois ans au sein de l’armée américaine, ayant de bonnes connaissances des USA du fait de nos voyages annuels dans notre famille
depuis près de 50 ans et aussi la présence de notre fille sur place, voici ce que m’inspire la situation actuelle.
Beaucoup de Français s’étonnent de la lenteur des
dépouillements.
Il faut bien comprendre que les élections concernent certes la présidentielle mais aussi tout un tas
d'autres élections pour certains postes de sénateurs, députés, gouverneurs, shérifs, et aussi des sortes de référendums sur les mesures locales comme par exemple l'augmentation du prix
de l'électricité pour mieux investir localement...Il peut y avoir une vingtaine, voire plus, de votes particuliers.
Chaque bureau de dépouillement est organisé avec des personnes qui ont prêté serment et sont surveillées par des
observateurs indépendants et, le plus souvent, des circuits de télévision internes. Elles sont tenues de faire leur travail avec précision et minutie.
Vu la suspicion et la contestation actuelles, il est certain que ces personnes vont s’appliquer encore
plus.
Certains états sont autorisés à procéder aux dépouillements des bulletins de votes reçus par correspondance avant le
jour du vote en gardant secrets les résultats, d'autres non. C'est pour cela que l'on attend les derniers états.
De plus, si la marge des résultats entre les candidats est inférieure à 0.5%, quels que soient les votes, il est
imposé un recompte obligatoire.
De toute façon, rien ne presse, le futur président ne sera intronisé que le 20 janvier 2021.
Concernant le président américain, en tant que Français, qu’importe qu’il soit démocrate ou républicain : ça c’est de la cuisine interne et cela ne regarde que
le peuple américain.
Cependant, en ce qui concerne les relations entre les USA et la France, il faut savoir que :
Sur le plan militaire et pour les occidentaux, outre le fait que la France dispose d’un armement nucléaire autonome, les USA sont un partenaire primordial
de la France pour le maintien de la paix dans le monde et pour la lutte contre le terrorisme. C’est pour cela d’ailleurs, que les forces armées américaines apportent un soutien
considérable en renseignement pour aider les forces françaises en Afrique dans la lutte contre le terrorisme international. Les militaires américains ne tarissent pas d’éloges pour
l’action de la France au Sahel et reconnaissent que les militaires français y font un très bon travail, ce qui leur enlève une grosse épine du pied et leur permet de se déployer
ailleurs.
Sur le plan économique, il y a plus de 4 800 compagnies françaises aux USAi, ce qui représente près de 730 000 emplois. Pour ne citer que les plus grandes, il y a Airbus bien sûr, mais aussi Michelin, Bel, Louis Vuitton,
Safran, Saint-Gobain, Sodexo… La France est le troisième employeur étranger aux USA. Il y a au moins une firme française dans chacun des 50 états. Cela va de 72 700 emplois en
Californie, à 3 600 au Kansas par exemple. Cette tendance est grandissante avec le développement d’Airbus en Alabama. Il y a 168 542 Français enregistrés à ce jour dans les consulats
français aux USA.
En France, il y a près de 1 000 compagnies américaines qui occupent près de 600 000 employés.
De ce fait, nous avons absolument besoin d’avoir des relations « normales » entre nos deux pays.
On souhaite un président américain, qui respecte les accords conclus, qui conduise la diplomatie internationale avec doigté et perspective sur le long terme, qui
respecte ses alliés et fasse preuve de beaucoup de concertation avec eux, qui n’insulte pas les présidents de la république et premiers ministres alliés, qui ne remette pas en cause les décisions
communes du jour au lendemain sans concertation, bref, un vrai leader du monde occidental et pas une toupie…
On vient de voir apparaître dans les foules américaines des casquettes avec le slogan « Make the USAnormalagain ».
(Faisons les USA normaux de nouveau).
Tous les espoirs sont permis…
GB (CR) Joël GRANSON 07/11/2020
iLes chiffres annoncés proviennent du rapport officiel annuel
publié par l’ambassade de France aux USA.
Mon commentaire - Le 09/11/2020
Mon Général,
Tout à fait d'accord pour souhaiter des relations "NORMALES" avec l'Ami Américain....Seulement, j'ai quelques inquiétudes.
A part le Gal. De Gaulle, tous nos gouvernements se sont alignés sur
la politique américaine qui n'est sous tendue que par les intérêts américains...bien évidemment !
<<Les États n'ont pas d'amis, ils n'ont que des intérêts.>> (Ch. De
Gaulle)
Mais, cette "soumission" nous a entraînés dans des "aventures" qui nous ont coûté très cher en hommes et moyens, qui ont contribué à ruiner notre réputation internationale : Libye,
Afghanistan, Syrie...pour ne citer que les plus importantes.
Ce "brave" J. Biden saura-t-il, aura-t-il la force de caractère pour résister au "deep state", à la puissance des lobbies qui sévissent aux USA, (militaro-industriel, juif, armes,
médias...) au risque de subir les mêmes campagnes de déstabilisation ourdies contre Trump ou de prendre une balle dans la tête comme Kennedy ?
Il me semble bien "fragile".
En outre, comme il a été investi par le camp "démocrate", il lui doit une certaine allégeance.
Hors, de mémoire, les "démocrates" n'ont jamais fait de cadeau à personne, se sont immiscés dans les affaires de nombreux pays, ont initié de nombreuses guerres de par le Monde au besoin
sous couvert de l'OTAN, en ignorant superbement l'ONU et les lois internationales...
Serons-nous les témoins d'une attaque directe US (ou sous faux drapeau, par "proxy" interposé) contre le Venezuela, la Russie, la Chine, l'Iran ?
Cette nouvelle administration, œuvrera-t-elle pour faire cesser la
guerre en Syrie et au Moyen-Orient ?
J'ai quelques doutes.
Bien sûr, un éléphant dans un magasin de porcelaine aurait été cent fois plus "délicat" que Trump, mais il a eu le mérite, peut-être le seul, d'avoir tenté d'arrêter la
spirale de la "guerre sans fin" , ce qui ne semble pas figurer au programme des "va-t'en guerre" démocrates...H.Clinton n'est pas loin !
Je n'aimerais pas que la France soit une des victimes collatérales de la "cuisine américaine"...!
Au bilan, beaucoup de questions qui ne trouveront leurs réponses que dans les mois et années à venir. Nous verrons bien...
JMR
Biden, président de la 3° Guerre ?
Le shift power qui s'annonce bien sanglant aux Etats-Unis entre un Trump "trahi par les Sioniste" et un Biden "élu grâce au vote des morts" semble préluder à une
période marquée par des guerres simultanées :
La Russie ne semble pas optimistes sur imminence d'un quel conque changement au niveau de ses liens avec Washington qui a commencé il y a à peine
quelques semaine à procéder à des essais nucléaires en Allemagne. Idem pour la Chine qui s'est gardée de prononcer sur la mascarade électorale aux Etats Unis ou encore l'Iran qui
regarde avec délectation l'enfoncement du géant au pied d'argile. Biden est-il le président de la 3ème guerre mondiale ?
Le chef de l'état-major de la Défense britannique le croit sans oser l'avouer clairement. "L'incertitude et l'anxiété mondiales
actuelles au milieu de la crise économique causée par la pandémie de coronavirus risqueraient d'aboutir à une autre guerre mondiale, a averti le chef des forces armées
britanniques, Nick Carter pour qui "une escalade des tensions régionales et des erreurs de jugement pourraient finalement conduire à un conflit généralisé".
« Je pense que nous vivons à un moment où le monde est un endroit très incertain et anxieux et bien sûr, la dynamique de la
concurrence mondiale est également une caractéristique de nos vies, et je pense que le risque réel que nous courons avec un grand nombre des conflits régionaux qui se poursuivent actuellement,
c'est que vous pourriez voir une escalade conduire à des erreurs de calcul », a-t-il déploré.
Carter, qui a été nommé le chef militaire britannique en 2018, a déclaré qu'il était important de se souvenir de ceux qui étaient morts dans les guerres précédentes
comme un avertissement à ceux qui pourraient répéter les erreurs du passé.
« Nous devons nous rappeler que l'histoire ne se répète peut-être pas mais qu'elle a un rythme, et si vous regardez le siècle dernier, avant les deux
guerres mondiales, je pense qu'il était incontestable qu'il y ait eu une escalade qui a conduit à l'erreur de calcul qui a finalement conduit à une guerre à une échelle que nous espérons ne
jamais revoir », a-t-il conclu.
La ministre allemande de la Défense vient de marteler que la défense européenne reposait sur l’OTAN qui n'est pas morte cérébralement du tout. Il y a peu naissait
à Norfolk en Virginie (USA) un nouveau commandement de l’OTAN : le Joint Force Command Norfolk, défini comme le « Commandement
Atlantique », un clone du Joint Force Command Naples dont le quartier général est à Lago Patria (Naples).
Avec quelle motivation le Commandement Atlantique a-t-il été créé ?
Pour conduire la « Quatrième bataille de l’Atlantique », après celle des deux Guerres mondiales et de la Guerre froide, contre « des
sous-marins russes qui menacent les lignes de communication maritime entre les États-Unis et l’Europe dans l’Atlantique Nord ».
En d'autres termes, et alors que la Bataille de l’Atlantique de la Seconde Guerre mondiale dura 5 ans, la « Quatrième bataille de l’Atlantique »
durerait 5 minutes. Car si par absurdité des sous-marins russes coulaient dans l’Atlantique des navires des États-Unis et de leurs alliés européens, ce serait le début de la guerre totale avec
l’utilisation des deux côtés de missiles et bombardiers nucléaires.
La mise en garde de Nick Carter est bien prémonitoire.
En octobre, l'Allemagne s’entraînait secrètement à cette 3ème guerre qui s'annonce nucléaire.
"FOUL PLAY"
...par Evelyne Joslain - Le 08/11/2020.
Par cette expression (intraduisible) que l’on retrouve dans plusieurs de ses tragédies, Shakespeare exprime une profondeur
insondable de noirceur et d’ignominie dans le crime. Le contraire bien sûr est FAIR PLAY.
Ce n’est pas parce que les médias ont déclaré Biden élu le 7 novembre que Biden est le président légitimement élu. Mais par
cette décision, la gauche, qui a réussi à infiltrer même Fox News, compte rendre la déclaration irréversible, comme faisant foi, et
portraiturer Trump en « mauvais perdant » qui ne saurait pas concéder avec grâce! Les Etats remettent leurs résultats officiels le 8 décembre et les Grands Electeurs leur vote le 14 décembre.
Le braquage électoral d’envergure auquel nous avons assisté marque un recul de la civilisation, au-delà de tout ce que des cerveaux normaux auraient pu anticiper.
Le culot diabolique, le mépris tranquille de la loi et du peuple, le gangstérisme affiché sidèrent.
La côterie néo-marxiste qui fait la loi au parti démocrate vient de prouver qu’elle est capable de tout pour obtenir son but « par n’importe quel moyen nécessaire » selon la devise mafieuse. Les tueurs préparaient leur « revanche » depuis l’élection de 2016 qui
les avaient pris par surprise et qu’ils n’ont jamais acceptée. D’où le coup d’état permanent engagé depuis contre Trump qui
s’est poursuivi en 2020 par l’exploitation à outrance de la pandémie (due à leurs acolytes chinois) pour en faire porter tout le poids à Trump afin de lui voler l’élection à tout prix, ce qui s’est concrétisé sur le terrain par une avalanche de votes postaux douteux des semaines avant le jour et pire, plusieurs jours après ! Bousculant toutes les règles électorales fédérales, et leurs
propres lois locales, en cours de partie. Or, même si chaque Etat a ses propres réglementations, l’Article II de la Constitution stipule clairement que le Congrès fixe un jour pour les élections et que ce jour doit être respecté dans tous les Etats.
La nuit du 3 novembre, Trump remportait haut la main l’élection. Il avait bien eu sa « vague rouge », les électeurs républicains s’étant déplacés « en personne », bravant tous les risques, pour lui assurer une victoire au-delà des marges de contestation possible
: dans les votes légaux, 71 millions comptés pour Trump ! Mais, coup de théâtre, vers 3 heures du matin, plusieurs états, simultanément, déclarent «
bloquer le comptage » alors même que celui-ci n’était pas terminé, comme dans l’Arizona, soudain attribué à Biden. Sur des prétextes louches (un câble
coupé, une panne informatique...), plusieurs comtés, dans des Etats presque solidement « rouges », annoncent « avoir besoin de plus de temps ». On
renvoie les assesseurs républicains mais
ceux qui restent malgré tout voient des sacs entiers de votes postaux déferler. Les comptes reprennent et, Ô mirâcle, tous les sacs parvenus, se traduisent en centaines de milliers de votes pour Biden. Les réseaux sociaux et les médias interrompent le président (!) qui exprime calmement sa colère : « Si on compte les bulletins légaux, je gagne ».
On nargue cyniquement Trump parce que « bien malin celui qui arrivera à prouver quoi que ce soit ». « Coupable comme l’Enfer, libre comme un oiseau !», se vantait le terroriste Bill Ayers, auteur du livre qui a fait Obama.
Mais les preuves que le camp républicain est censé devoir fournir abondent. Vidéos et témoignages de républicains tenus à 25 mètres du dépouillage des bulletins, ou carrément chassés des lieux, vidéos de James 0’Keefe de Project Veritas dans divers états
(Wisconsin, Pennsylvania, Michigan, Nevada, Arizona, Georgia, Minesotta ...) montrant des immigrés expliquant qu’ils ont été payés pour fourguer des
sacs de bulletins Biden dans leurs coffres de voitures, interventions de la Secrétaire d’Etat de Pennsylvanie décidant des règles du jeu, au fil des
heures, et pendant 3 jours jusqu’à ce qu’il y ait le compte pour Oncle Joe...
Accepter de s’effacer avec courtoisie devant les malfaiteurs, comme les RINOs conseillent ? Hors de question.
Le peuple américain attend autre chose de Trump.
Dans une note officielle, le Président rappelle que la campagne Trump intente des procès à tous les comtés démocrates qui se sont octroyés des droits à fausser l’élection et que ‘Joe Biden n’a pas été certifié vainqueur, à plus forte raison dans les Etats hautement contestés qui vont être soumis à des recomptages obligatoires. Ce sont les votes légaux qui décident de qui est
président, pas les média. Le peuple américain a droit à une élection honnête. Cela signifie que tous les bulletins doivent être comptés et pas seulement les bulletins frauduleux parce que falsifiés ou arrivés après l’heure limite, ou provenant de gens n’ayant
pas le droit de voter ou de personnes décédées...Je n’aurai de cesse jusqu’à ce que la loi ait tranché ‘.
En fait, il suffirait de déclarer nuls tous les bulletins arrivés après clôture des urnes pour rétablir le juste verdict.
Quel que soit le résultat, l’Amérique est au bord de la guerre civile. Le monde occidental est divisé entre ceux qui veulent sa disparition, avec leurs masses impressionnantes d’idiots utiles, et ceux qui refusent le monde dystopique qu’on leur impose.
Même si Trump parvenait à renverser la situation, ce qui semble surréel devant tant de liesse mauvaise, les concepteurs du Grand Reset et tous les gros intérêts rassemblés ont montré leur puissance.
Les auteurs de cette escroquerie électorale sont les faussaires de la grosse machine « démocrates» bien sûr mais aussi leurs complices : les GAFA (dont on peut prouver l’interférence), les médias, Hollywood, Wall Street, les puissants groupes de pression, le
« marécage » qu’est l’Etat Profond, la Chambre de Commerce des Etats-Unis, les multinationales américaines et
étrangères, les organismes internationaux EU, FMI, ONGs, Chine, Iran et jusqu’au Vatican ! On les avait bien vu à l’œuvre en Italie, en France en 2017, au Royaume Uni depuis 2016, mais ce n’était que des coups d’essai.
Trump méritait amplement d’être un président à 2 mandats, de recevoir un prix Nobel et même de figurer au Mont Rushmore.
Au lieu de cela, l’inconscience, la bêtise et la haine triomphent.
L’état de droit n’est plus.
Une gouvernance mondiale maintenant ou dans quatre ans, après tout, quelle différence ?
Ce sont les médias, aux ordres des
démocrates, qui ont vite annoncé la victoire de Joe Biden pour influencer les tribunaux à qui cette annonce aurait dû
revenir, après étude de la conformité des
bulletins.
Lorsqu’il s’est avéré que Trump pouvait
gagner les élections, les démocrates ont mis en œuvre leur plan de bourrage des urnes, préparé à tout hasard (ils pensaient qu’ils
n’en auraient pas besoin tant les médias avaient
intimidé l’opinion avec des sondages bidons et orientés) ;
Au beau milieu de la nuit, tous
les décomptes dans les Etats clefs se sont arrêtés, parfois pendant 4 heures.
Les observateurs républicains ont été
virés des salles de comptage, les vitres obturées
de cartons ou grandes feuilles opaques
pour cacher ce qui se passe à l’intérieur.
Et on a vu arriver des camionnettes
déversant des cartons de bulletins qui, après reprise des décomptes, se sont révélés TOUS en faveur de Biden. Curieux, non ?
Subitement, l’avance de Trump a fondu
et les tendances se sont fortement inversées.
Trump savait que le penchant fraudeur
habituel des Démocrates allait prendre un tour inhabituel cette fois-ci car les démocrates (Hilary, Obama, etc) n’ont jamais accepté l’arrivée
surprise de Trump en 2016 et l’ont attaqué
sans cesse depuis, avec le secours de tous les médias bien-pensants, pour le dépeindre comme illégitime, imbécile, grossier, idiot, dangereux, etc …
Trump, qui n’est pas l’imbécile que
l’on dépeint en France, avait prévu cette fraude massive et a préparé un piège qui est en train de se refermer sur les naïfs démocrates
empressés :
Ce piège consiste à laisser faire
la fraude pour pouvoir la démontrer a posteriori devant les tribunaux.
S’il réussit, Trump gagne et ridiculise
ses adversaires pour longtemps.
Ce plan consiste à doter en
secret tous les bulletins officiels, avant leur distribution dans les bureaux de vote, d’une marque secrète indélébile (filigrane) non visible mais qui
authentifiera les vrais bulletins des faux.
C’est Steve Pieczenik, ex CIA, qui a
révélé ce plan machiavélique :
Après l’annonce précipitée de la victoire
de Biden, Trump a envoyé la Garde nationale dans tous les Etats au vote contesté pour trier les vrais bulletins (ayant cette marque
visible uniquement à l’infra-rouge) des faux apportés
en pleine nuit le soir du 3 novembre, pendant une méga interruption (4 heures) des décomptes.
Lorsque tous les recomptages seront
terminés, Trump fera apporter les résultats aux tribunaux qui ne pourront que constater la fraude, sauf s’ils estiment que les Américains ne peuvent
pas se déjuger ainsi aux yeux du monde,
prouvant par ce fait même qu’ils se rallient au coup d’Etat démocrate et que les USA ne sont plus une démocratie.
Trump reste confiant (et joue au
golf). Ceux de son entourage qui sont au courant du piège tendu le sont aussi :
Si Biden est conforté par les
tribunaux, après avoir été plébiscité par les médias affidés et corrompus, ce ne sera pas à la loyale. C’est pourquoi je fais ce
message. Je me moque du nom du vainqueur (quoique).
Ce qui m’insupporte est qu’une
prétendue démocratie puisse fouler ainsi les principes de loyauté qu’elle s’est érigés.
Stop à l’hypocrisie, à la fraude,
au mensonge, à la médiocrité !
Stop aux républiques
bananières !
La stratégie judiciaire de Donald Trump face à Joe Biden
Après 4 jours de suspense, de nombreux médias américains ont déclaré
vainqueur Joe Biden le 7 novembre, avec 290 grands électeurs. Les chancelleries occidentales ont fait de même, reconnaissant le candidat Démocrate, en tant que président élu. Sauf que Donald
Trump, avec 214 électeurs au compteur, n’a pas reconnu sa défaite, revendiquant lui-même la victoire, criant à la fraude, à l’illégalité des votes par correspondance et appelant alors au recompte
des voix. La stratégie de Trump, est-elle solide ou est-ce du bluff ? Sputnik a interrogé François-Henri Briard, avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation, membre de la Société
historique de la Cour suprême des Etats-Unis et président de l’Institut Vergennes.
L’élection de 2020 est
peut-être l’affaire la plus bizarre de l’histoire américaine moderne. Jamais depuis les troubles de reconstruction de l’après-guerre de Sécession et l’élection de 1876, nous n’avons vu la nation
aussi complètement divisée selon des lignes idéologiques. Les questions des droits des États par rapport au pouvoir fédéral étaient au premier plan à l’époque, et la présence de troupes fédérales
dans le sud des États-Unis était une préoccupation majeure lors du vote. Les Démocrates étaient le parti de la Confédération, les Républicains étaient le parti de l’Union. Bien qu’ils aient perdu
la guerre, les Sudistes ont trouvé des moyens de riposter pendant les élections.
Le parti Républicain étant victime d’allégations de corruption et le sentiment public se déplaçant contre l’occupation fédérale, les Démocrates gagnaient
massivement du terrain et on pensait qu’une vague Démocrate était imminente. Cependant, des fraudes aux urnes ont été signalées des DEUX côtés du spectre politique. Dans de nombreuses
circonscriptions électorales, le nombre de votes comptés a dépassé le nombre de personnes (souvent du côté des Républicains). Les Républicains ont cherché à contester les résultats des scrutins
dans des États où la concurrence était rude pour empêcher les Démocrates et les anciens confédérés de prendre le pouvoir politique, une situation qu’ils considéraient comme une « catastrophe nationale
potentielle ».
L’élection est devenue une impasse de batailles juridiques et d’enquêtes sur les fraudes. Finalement, un accord a été conclu : les Républicains prendraient la
Maison Blanche et en échange, les troupes fédérales seraient retirées du Sud – les Républicains savaient que la fraude électorale de leur côté serait révélée et qu’une autre guerre civile
pourrait éclater en réaction. En fin de compte, les votes n’avaient pas d’importance dans le cas d’une élection contestée ; ce qui importait était de savoir quel résultat était le plus
approprié pour la stabilité du moment et le résultat de l’élection a été manœuvré à cette fin.
Note spéciale
Si vous essayez d'en savoir plus sur l'élection de 1876, je vous recommande de rechercher des articles et des livres qui ont plus de 5 à 10 ans. Tout ce qui a été écrit ces dernières années sur le sujet est truffé d'idées fausses et de désinformation. Il suffit de consulter cet article du Time Magazine et d'essayer de nager dans la propagande ! La partie où ils tentent d'expliquer pourquoi les Démocrates étaient le parti de la confédération est particulièrement hilarante - en gros, les Démocrates d'autrefois étaient plutôt les "Républicains racistes" d'aujourd'hui. Le penchant communiste pour la réécriture de l'histoire est à l'honneur.
Aujourd’hui, nous avons une dynamique différente et une priorité différente pour l’establishment : quel résultat conduira au plus grand désastre, et qui en portera
la responsabilité ? Contrairement à 1876, je pense qu’en 2020, les élites cherchent à augmenter le niveau d’instabilité, et non à calmer le jeu. Les grands médias ont maintenant lancé une
campagne de peur massive qui fait allusion à une élection contestée et chaque côté du spectre politique accuse l’autre d’encourager la fraude électorale. Je ne doute pas que, quelle que soit la
manière dont se déroulera l’élection, des millions d’Américains refuseront d’accepter les résultats.
Pour être clair, je ne vois pas vraiment les élections modernes sous l’angle de la « victoire » et de
la « défaite ». Il
m’est difficile de dire exactement ce qui se passait en coulisse en 1876, mais aujourd’hui, je pense qu’il est insensé de se lancer dans l’analyse des élections sans d’abord accepter la réalité
que le jeu est truqué. Biden est un globaliste à part entière et il en est fier ; Trump est entouré de globalistes et d’élites bancaires dans son propre cabinet. Peu importe qui perd l’élection, les élites gagnent. La seule question que je me pose ici est la
suivante : quel candidat sert le plus efficacement le programme globaliste en ce moment ?
Ma prédiction initiale pour l’élection de 2020, l’été dernier, était que la Maison Blanche irait à Donald Trump, mais dans des conditions très contestées. J’ai prédit la victoire de Trump en 2016 en partant
du principe que l’establishment avait besoin d’un bouc émissaire conservateur pour l’effondrement imminent de l’économie américaine telle que nous la connaissons, ainsi que pour les troubles
civils et la calamité que cet événement allait inspirer. J’ai déclaré sans équivoque à de nombreuses reprises que Trump présiderait au déclin rapide de l’Amérique et que les idéaux et principes
conservateurs seraient blâmés par extension.
Et voici qu’en 2020, c’est exactement ce qui se passe, avec une pandémie et l’implosion de la « bulle de Tout » qui bat
son plein et les médias qui mettent tout cela sur le dos de Trump et des conservateurs.
Maintenant, que les gens croient ou non à ces bêtises est une autre question. Dans l’état actuel des choses, les États les plus touchés sur le plan économique sont
les États contrôlés par des politiciens de gauche qui imposent des restrictions draconiennes au public. Les États majoritairement peuplés de conservateurs s’en sortent beaucoup mieux dans l’ensemble.
En fin de compte, quel résultat sert le récit de l’establishment ? Les élites ont-elles besoin de Trump en place au bureau ovale plus longtemps afin de faire
planter complètement le système sous sa gouvernance ? Je crois que c’est le cas. Comme Clinton, Biden représente l’un des pires candidats possibles qui pouvait être choisi comme opposant crédible
à « Trump » si l’intention est
de virer « Trump » du Bureau ovale.
Ses étranges ruptures mentales, ses gaffes embarrassantes, son habitude d’être bizarrement trop familier avec les femmes et les jeunes filles et son exposition à la corruption par le biais de
liens avec l’étranger font de lui un mauvais candidat.
Il est certain que les Démocrates et les gauchistes voteront pour lui de toute façon par dépit, mais j’ai du mal à le voir rallier un large échantillon d’Américains
qui lui donnerait un avantage. Si l’establishment voulait se débarrasser de Trump, il aurait pu faire un meilleur choix.
Mais que se passera-t-il si je me trompe et qu’une présidence Biden est prévue ? Et si les bulletins de vote sont mis de côté, comme en 1876 ? Et si une élection
contestée aboutissait à un « accord » dans lequel Trump
se retire ? Que signifierait la présence de Biden à la Maison Blanche ?
Eh bien, le système américain tel que nous le connaissons va s’effondrer de toute façon, au moins en termes économiques. C’est un processus qui a été lancé il y a
de nombreuses années, avec l’impulsion des bulles financières qui ont atteint des proportions catastrophiques en 2008. Rien ne s’est amélioré depuis lors ; en fait, les mesures de sauvetage et de
relance de la banque centrale n’ont fait qu’augmenter la probabilité d’un effondrement en gonflant les niveaux d’endettement des entreprises et des États tout en diminuant simultanément le
pouvoir d’achat du dollar. La seule différence entre Trump et Biden à cet égard est la vitesse à laquelle l’effondrement se produira.
Avec Trump, l’effondrement se produira très probablement plus lentement et de manière plus méthodique, car l’establishment prend son temps pour construire le récit
que les idéaux conservateurs, le nationalisme, les mouvements de souveraineté, etc. ont « causé » la calamité. Ils
ont besoin de temps pour conditionner les masses à l’idée que ces philosophies sont « intrinsèquement
égoïstes » et destructrices. Ce qui signifie qu’avec Trump, au moins, nous avons un peu plus de temps pour nous préparer à l’inévitable.
Avec Biden au pouvoir, le calendrier change complètement et le crash doit se produire plus rapidement. Pourquoi ? Parce que les globalistes ne peuvent pas permettre
qu’une administration Biden (et par extension les globalistes eux-mêmes) soit étiquetée comme responsable du crash. Il faudrait qu’ils accélèrent le krach dans les premiers mois du premier mandat
de Biden pour que les médias puissent prétendre que la crise est une conséquence de la présidence de Trump.
Si Biden entre à la Maison-Blanche en 2021, il faut s’attendre à une chute brutale des fondamentaux économiques presque immédiatement.
Un autre facteur de la présidence de Biden serait la quasi-certitude d’un confinement en raison de la pandémie au niveau fédéral, similaire à celui qui est
actuellement mis en place dans des pays comme la France et l’Allemagne. Oubliez les ordonnances de confinement et les nuances actuelles, État par État ; Biden tentera un mandat de confinement
national parce qu’il n’est pas retenu par le besoin de faire appel à l’esprit conservateur et libertarien comme l’est Trump. Biden ira au crash et l’économie sera à nouveau frappée de plein
fouet, car de plus en plus d’entreprises vont faire faillite à une vitesse vertigineuse. Et là encore, il faudrait que cela soit mis en œuvre rapidement afin que Trump et les conservateurs
puissent être blâmés. Ils affirmeront que les mesures de confinement sévères « doivent être
poursuivies » parce que les conservateurs les ont refusées au début de la pandémie.
En cas de « victoire » de Trump, il
est évident qu’un deuxième mandat serait utilisé comme une invitation à des manifestations de masse et à des émeutes par l’extrême gauche, mais cette menace ne disparaîtra pas avec Biden au
pouvoir. En fait, les émeutes pourraient s’aggraver sous Biden. Le culte de la justice sociale verra en Biden une figure politique « malléable » et facilement
contrôlable, qui fera tout pour les apaiser. Biden apaisera la gauche dure ; non pas parce qu’il les craint, mais parce qu’il a un rôle à jouer dans ce grand théâtre Kabuki et que cela sert les
intérêts de l’agenda globaliste actuel.
Enfin, si l’establishment place Biden à la Maison Blanche, cela signifie qu’il veut des restrictions nationales sur les armes à feu ou une confiscation pure et
simple dans les deux premières années de son mandat. Les positions de Biden contre le second amendement ne sont guère ambiguës. Avec Trump, les chances d’une confiscation des armes
sont beaucoup plus minces (bien qu’il ait exprimé son soutien aux lois Red Flag dans le passé). Sous Biden, la tentative de saisie d’arme sera rapide. Cette menace, ainsi qu’un confinement national de niveau 4, provoquerait la seule
réponse logique pour les conservateurs : la rébellion armée.
Je ne pense pas que ce soit ce que veulent les globalistes pour l’instant. Je ne pense pas qu’ils aient la capacité de la gérer, et je ne pense pas qu’ils seraient
en mesure d’obtenir qu’une majorité de forces de l’ordre et de militaires se rallient à de telles politiques. C’est pourquoi je continue de croire qu’ils préfèrent avoir Trump au pouvoir et
qu’ils utiliseront le déclin économique et l’« échec » des politiques
conservatrices comme un faux argument pour le « Grand Reset » pour lequel
les élites semblent si enthousiastes.
Soyez toutefois avertis que si Biden se retrouve au pouvoir, cela doit être considéré comme le signe qu’un effondrement à grande vitesse est en cours.
Tout comme j’ai réussi à prédire le résultat des élections de 2016 des mois à l’avance, mes prédictions sur les élections de 2020 se réalisent maintenant. En juillet de cette année, dans
mon article« Élection 2020 : Le pire scénario est le
plus probable« , après
avoir décrit les facteurs étranges entourant Biden et Trump, j’avais déclaré que :
Ces facteurs et d’autres encore me poussent à prédire que l’élection 2020 sera une élection contestée qui se terminera par le maintien de Trump au pouvoir, mais
qui sera accusé d’usurper le processus démocratique. Ce résultat est le pire résultat possible et aussi le plus avantageux pour l’establishment globaliste.
J’ai également noté la campagne de programmation prédictive menée par les médias et les membres du Council on Foreign Relations, comme Max
Boot, pour acclimater le public à l’idée d’une élection contestée tout en « planifiant » ce résultat
exact. J’ai déclaré :
… Boot est de retour, cette fois-ci en écrivant comment il pense que Donald Trump va tenter de « détourner » la présidence en 2020.
Dans un article pour le Washington post intitulé « What If Trump Loses But Insists He Won« , Boot décrit un scénario qui a été déroulé comme un « jeu guerre » par un
groupe appelé le Transition
Integrity Project. Le groupe a mis en place un scénario dans lequel Joe Biden remporte une victoire à peine croyable, suivie d’actions de Trump pour garder le contrôle de la présidence
par le biais de mensonges et de querelles juridiques. Le groupe a également prédit des troubles civils conduisant à une potentielle « guerre civile » à
mesure que la lutte pour la Maison Blanche s’intensifie.
Cet article est, je crois, une tentative de programmation prédictive par l’establishment. Ils nous disent exactement ce qui est sur le point de se passer. Une
élection contestée, une guerre civile, la loi martiale, l’effondrement économique et les États-Unis seront détruits de l’intérieur.
Le comportement bizarre des compteurs de votes dans les États en ballotage, y compris en Pennsylvanie où ils ont arrêté le décompte du jour au lendemain, indique un
programme visant à inciter les tensions nationales et la rage. Le fait que les médias refusent d’accorder certains États pour Trump alors qu’il était largement en tête tout en se précipitant pour
le faire dans d’autres États pour Biden alors que le décompte était loin d’être achevé ne fera qu’exacerber les soupçons des gens quant à la falsification ou au vol de l’élection.
M. Trump a déclaré qu’il porterait les résultats devant la Cour suprême et il ne fait aucun doute que des recomptages auront lieu dans des États comme le Michigan
et l’Arizona. Je continue à prédire que M. Trump restera en fonction malgré la clôture des élections. Je prédis également que de nombreux faux bulletins de vote seront découverts lors des
recomptages, ce qui ne fera que jeter de l’huile sur le feu et impliquer les Démocrates pour les fraudes dans certains districts. Les partisans de la justice sociale de gauche tenteront
certainement de réagir par des émeutes, et M. Trump demandera la loi martiale si le scénario actuel se déroule comme je le prévois.
Les gauchistes n’accepteront PAS les résultats d’une décision de la Cour suprême en faveur de Trump. Les conservateurs N’ACCEPTERONT PAS une présidence Biden. Je
pense que l’on voit clairement où tout cela nous mène. Restez à l’écoute d’Alt-Market pour une analyse plus approfondie de la situation au fur et à mesure de son évolution.
Brandon Smith
Traduit par Hervé, relu par jj pour le Saker Francophone
Elections présidentielles US :
Ouvrez les yeux !
...par Tierry Meyssan - Le 10/11/2020.
Consultant politique, président-fondateur du Réseau Voltaire.
Dernier ouvrage en français : Sous nos yeux - Du 11-Septembre à Donald Trump (2017).
Le résultat de l’élection présidentielle états-unienne marque le triomphe, non pas des
Démocrates et d’un sénateur sénile, mais du courant puritain face aux Jacksoniens. Il ne reflète en rien les opinions politiques des citoyens états-uniens et masque la crise de civilisation dans
laquelle s’enfonce leur pays.
Joe Biden, 46ème président des États-Unis d’Amérique
L’élection présidentielle US de 2020 confirme la tendance générale depuis la dissolution de l’Union soviétique : la population états-unienne traverse une
crise de civilisation et se dirige inexorablement vers une nouvelle guerre civile qui devrait déboucher logiquement vers une partition du pays. Cette instabilité devrait se solder par la fin
de l’Occident en tant qu’hyper-puissance.
Pour comprendre ce qui se passe, il convient de dépasser l’effroi des élites européennes face à la disparition prochaine de la puissance qui les protège depuis
trois-quarts de siècle ; et de regarder honnêtement l’histoire mondiale des trente dernières années. Il faut se replonger dans l’histoire US et relire sa Constitution.
L’hypothèse de la dissolution de l’Otan et des États-Unis d’Amérique
Lorsque, après trois-quart de siècle d’une dictature sans partage, l’Union soviétique s’est effondrée, tous ceux qui souhaitaient sa disparition en furent
surpris. Durant des années, la CIA avait organisé un sabotage systématique de son économie et dénigré toutes ses réalisations, mais elle n’avait jamais prévu que ce sont les peuples
soviétiques qui renverseraient ce régime au nom de ses idéaux.
Tout a commencé avec une catastrophe à laquelle l’État ne sut pas répondre. (Tchernobyl, 1986). Une population d’un quart de million de personnes dut fuir
définitivement sa terre. Cette incompétence marqua la fin de la légitimité de la dictature. Dans les cinq années qui suivirent, les alliés du Pacte de Varsovie récupérèrent leur indépendance
et l’URSS se disloqua. Ce processus fut de bout en bout mené par les Jeunesses communistes, mais il fut au dernier moment récupéré par le maire de Moscou, Boris Elstine, et son équipe formée
à Washington. Le pillage des biens collectifs qui suivit et l’effondrement économique qu’il provoqua firent régresser la nouvelle Russie un siècle en arrière.
C’est de cette manière que les États-Unis devraient à leur tour disparaître. Ils vont perdre leur force centripète et être abandonnés par leurs vassaux, avant
de s’effondrer. Ceux qui auront quitté le bateau avant qu’il ne coule auront une meilleure chance de s’en sortir. L’Otan devrait mourir avant les USA comme le Pacte de Varsovie est mort avant
l’URSS.
La force centrifuge des États-Unis
Les États-Unis sont un pays très jeune, ils n’ont que deux cent ans d’histoire qui leur appartienne. Leur population ne cesse de se former avec des arrivées
successives d’immigrants venant des régions du monde les plus diverses. Selon le modèle britannique, chacune conserve sa propre culture et ne se mêle pas aux autres. Le concept de
« creuset » (melting pot) n’a existé qu’avec le retour des soldats noirs de la Seconde Guerre mondiale et l’abolition de la ségrégation
raciale qu’il suscita, sous Eisenhower et Kennedy, pour disparaître après.
La population états-unienne se déplace beaucoup d’un État à l’autre. Depuis la Première Guerre mondiale jusqu’à la fin de celle du Vietnam, elle tentait de
cohabiter dans certains quartiers. Durant une vingtaine d’années, elle s’est figée. Et depuis la dislocation de l’URSS à aujourd’hui, elle se ghettoïse à nouveau, non plus selon des clivages
« raciaux », mais culturels. Dans les faits, le pays est déjà divisé.
Les États-Unis ne forment plus une nation, mais déjà onze distinctes.
Les 11 communautés culturelles rivales qui se partagent les États-Unis aujourd’hui.
Source : Colin Woodard
Le conflit intérieur de la culture anglo-saxonne
La mythologie états-unienne rattache l’existence du pays à 67 « Pères pèlerins », les immigrés du Mayflower. Il s’agit d’un groupe de chrétiens fanatiques anglais qui vivait en « communauté » aux Pays-Bas. Ils obtinrent de la Couronne la mission
de s’installer dans le « Nouveau Monde » pour y combattre l’Empire espagnol. Un de leurs groupes débarqua dans le Massachusetts et y édifia une société sectaire, la colonie de
Plymouth (1620). Ils voilaient leurs femmes et punissaient de durs châtiments corporels ceux qui avaient péché et s’éloignaient de la « Voie Pure », d’où leur nom de
« Puritains ».
Les États-uniens ignorent à la fois la mission politique des Père pèlerins et leur sectarisme. Ils les célèbrent cependant lors de la fête de Thanksgiving. Ces 67 fanatiques ont eu une influence considérable sur un pays d’aujourd’hui 328 millions d’habitants. 8 présidents sur 46 sont
leurs descendants directs, dont le président Franklin Roosevelt ou les présidents George Bush.
Les Puritains ont organisé une révolution en Angleterre autour de Lord Oliver Cromwell. Ils décapitèrent le roi, fondèrent une République intolérante, le
Commonwealth, et massacrèrent les Irlandais « hérétiques » (papistes). Ces événements sont désignés par les historiens britanniques comme la « Première Guerre civile »
(1642-51).
Plus d’un siècle plus tard, les colons du Nouveau Monde se révoltèrent face au poids écrasant des taxes de la monarchie britannique (1775-83). Ces évènements
sont connus des historiens états-uniens comme la « Guerre d’indépendance », mais les historiens britanniques y voient au contraire la « Seconde Guerre civile ». En effet,
si les colons qui firent cette guerre étaient de pauvres gens qui travaillaient dur, ceux qui les organisèrent étaient des descendants des Pères pèlerins qui souhaitaient affirmer leur idéal
sectaire face à la monarchie britannique restaurée.
Quatre-vingt ans plus tard, les États-Unis se déchiraient avec la Guerre de sécession (1861-65) que certains historiens états-uniens désignent comme la
« Troisième Guerre civile » anglo-saxonne. Elle opposait les États qui, fidèles à la Constitution originelle, entendaient maintenir des droits de douane entre eux, à d’autres États
qui voulaient au contraire faire passer les droits de douane au niveau fédéral et créer ainsi un grand marché intérieur. Cependant, elle opposait aussi les élites puritaines du Nord aux
élites catholiques du Sud, de sorte que l’on retrouvait les clivages des deux guerres précédentes.
La « Quatrième Guerre civile » anglo-saxonne, qui se dessine aujourd’hui, est toujours ourdie par les élites puritaines. Ce qui masque cette
continuité, c’est la transformation de ces élites qui désormais ne croient plus en Dieu, mais conservent le même fanatisme. Ce sont elles qui se consacrent aujourd’hui à la réécriture de
l’histoire de leur pays. Selon elles, les USA sont un projet raciste des Européens que les « Pères pèlerins » ne sont pas parvenus à corriger. Elles sont persuadées qu’il faut
rétablir la « Voie pure » en détruisant tous les symboles du Mal comme les statues des Monarques, des Anglais et des Confédérés. Elles parlent le « politiquement
correct », assurent qu’il existe plusieurs « races » humaines, écrivent « Noir » avec une majuscule et « blanc » en minuscules, et se ruent sur les
suppléments abscons du New York Times.
Entrée du siège de la « Pilgrim’s Society » (association des Pères pèlerins). L’Angleterre et les
États-Unis tiennent ensemble le flambeau qui éclaire le monde.
L’histoire récente des États-Unis
Chaque pays a ses démons. Le président Richard Nixon était convaincu que le premier danger dont les États-Unis devait se prévenir n’était pas une guerre
nucléaire avec l’URSS, mais cette possible « Quatrième Guerre civile » anglo-saxonne. Il s’était entouré du spécialiste en la matière, l’historien Kevin Phillips, qui fut son
conseiller électoral et lui permit d’accéder deux fois à la présidence US. Cependant, les héritiers des Pères pèlerins n’acceptèrent pas son combat et le firent sombrer dans le scandale du
Watergate (1972), ourdi par l’adjoint et successeur de J. Edgar Hoover au lendemain de sa réélection.
Lorsque la puissance US commença à s’essouffler, le lobby impérialiste, dominé par les Puritains, plaça au pouvoir un des descendants directs des 67 Pères
pèlerins, le républicain George Bush Fils. Il organisa un choc émotionnel (les attentats du 11 septembre 2001) et adapta les armées au nouveau capitalisme financier, sous le regard tétanisé
de ses concitoyens. Son successeur, le démocrate Barack Obama, poursuivit son œuvre en adaptant l’économie. Pour cela, il choisit l’essentiel de l’équipe de son premier mandat parmi les
membres de la Pilgrim’s Society (l’association des Pèlerins).
Survint un événement disruptif, en 2016. Un présentateur de télévision qui avait contesté la transformation du capitalisme et les attentats du 11-Septembre,
Donald Trump, se présenta à la présidence. Il conquit d’abord le Parti républicain, puis la Maison-Blanche. Tous ceux qui avaient fait chuter Richard Nixon s’en prirent à lui avant même qu’il
n’investisse sa fonction. Ils sont parvenus à prévenir sa réélection en bourrant maladroitement les urnes. Ce qui importe, c’est que, durant son mandat, des siècles de non-dits ont ressurgi.
La population US s’est à nouveau fracturée autour des Puritains.
C’est pourquoi, s’il est évident qu’une majorité d’États-uniens n’a pas voté avec enthousiasme pour un sénateur sénile, il me semble erroné de dire que cette
élection de 2020 était un référendum pour ou contre Trump. Il s’agissait en réalité d’un référendum pour ou contre les Puritains.
Un résultat conforme au projet des Pères pèlerins
Lorsque la Guerre d’indépendance ou Seconde Guerre civile anglo-saxonne fut terminée, les successeurs des Pères pèlerins rédigèrent la Constitution. Ils ne
firent ni mystère de leur volonté de créer un système aristocratique sur le modèle anglais, ni de leur mépris du peuple. C’est pourquoi, la Constitution des États-Unis ne reconnait pas la
souveraineté populaire, mais celle des gouverneurs.
Le peuple, qui avait fait et gagné la guerre, accepta cet état des choses, mais imposa dix amendements, la Déclaration des droits (Bill of Rights), selon lesquels la classe dirigeante ne pourrait en aucun cas violer les droits des citoyens au nom d’une prétendue « raison
d’État ». La Constitution ainsi amendée s’applique toujours.
Si l’on veut bien constater que, constitutionnellement, les États-Unis ne sont pas et n’ont jamais été une démocratie, on n’a aucune raison de s’indigner du
résultat des élections. Bien qu’il ne soit pas prévu par la Constitution, le scrutin populaire pour l’élection présidentielle s’est progressivement imposé en deux siècles dans chaque État
fédéré. Les gouverneurs doivent en suivre les indications pour désigner leurs 538 délégués au Collège électoral présidentiel. Certains gouverneurs ont donc bourré les urnes sans grand
savoir-faire : dans plus d’un comté sur dix, le nombre de votants est supérieur à celui des habitants majeurs. N’en déplaise aux commentateurs, il est donc parfaitement impossible de
dire combien d’électeurs ont réellement voté et qui ils auraient souhaité comme président.
Un sombre avenir
Dans ces conditions, le président élu, Joe Biden, ne pourra pas passer outre la fureur justifiée des partisans de son challenger. Il ne pourra pas réunir son
peuple. J’avais écris, il y a quatre ans, que Trump serait le Gorbatchev des États-Unis. J’avais tort, il a su redonner un nouveau souffle à son pays. En définitive, ce sera Joe Biden à qui
échoira la faute de ne pas parvenir à maintenir l’unité territoriale de son pays.
Les Alliés qui ne voient pas la catastrophe arriver en paieront de lourdes conséquences.
Élections aux USA - Lettre du général français (2S) Dominique Delawarde à ses amis
Bonjour à tous,
Ci joint ma "lettre" qui commente l'élection US
A+
DD
Élections aux USA: lettre du général français (2S) Dominique Delawarde à ses amis
13 novembre 2020
Mes chers amis,
Nombre d'entre vous m'ont demandé quel était mon opinion sur les événements qui se sont déroulés aux USA entre le 3 novembre et ce jour dans le cadre de l'élection
présidentielle américaine. Ma double casquette d'expert du renseignement et de spécialiste des États-Unis m'a valu de nombreuses questions que je résumerai en deux grandes séries :
1 – Y-a-t-il eu fraude électorale et l'hypothèse d'un coup d'état visant à inverser le résultat de l'élection est -elle crédible ?
2 – Si Biden devait être élu le 8 décembre prochain et intronisé le 20 janvier 2021, quelles conséquences faudrait-il attendre de sa prise de pouvoir.
Je vais m'efforcer de répondre clairement à ces deux questions dans les lignes qui suivent.
*
Conflits d'intérêt de l'auteur ?
Il est important pour chacun d'entre vous de savoir, avant d'entamer la lecture de ma lettre, si son auteur a un quelconque conflit d'intérêt pouvant orienter son
propos sur le sujet traité.
Ma réponse est non. J'ai bien vécu aux USA, dans le Kansas, sous administration démocrate (Clinton) entre 1995 et 1998, époque dont je garde un
excellent souvenir. J'ai effectué de multiples autres séjours aux USA, avant et après cet épisode professionnel, pour rendre visite à ma nombreuse famille proche qui compte 3 de mes sœurs et 48
de leurs descendants directs, tous citoyens américains et résidant dans divers états gouvernés tant par les démocrates que par les républicains. J'ai visité 46 des 50 états de l'Union. La
«Meritorius Service Medal» US m'a été remise à l'été 1998 dans un pays sous leadership démocrate. Je ne suis membre d'aucun des principaux partis politiques français (LR, PS, RN, Insoumis,
LREM-Modem, EELV).
Si ma sévérité s'exerce parfois avec véhémence sur les «gouvernances» américaines, démocrates ou républicaines, elle ne s'adresse jamais au peuple américain qui,
comme beaucoup d'autres peuples, est plutôt généreux et sincère, mais naïf et manipulé.
Je suis devenu très réservé, voire hostile à l'OTAN, ayant constaté ses dérives depuis 1990, dans le cadre de mes fonctions :
Mon expérience du renseignement m'a conduit à n'accorder qu'une crédibilité de plus en plus faible à l'énorme majorité des agences de presse et des médias
mainstream, occidentaux en particulier.
Je n'apprécie pas l'action et/ou «l'influence puissante et nocive des lobbies» transnationaux sur la marche du monde, que ces lobbies soient
financiers, médiatiques, communautaires, ou de toute autre nature.
L'auteur ayant mis les choses au clair, passons au vif du sujet.
Contexte pré-electoral de la présidentielle américaine.
Depuis l'échec d'Hillary Clinton à l'élection de 2016, les USA se sont profondément divisés en 2 camps irréconciliables, qui se détestent et sont désormais engagés
dans un combat «à mort». Contrairement à ce que les gens pensent en France ou en Europe, ces deux camps ne sont pas les camps républicain et démocrate qui ne constituent que les parties émergées
de l'iceberg. Ces deux camps sont les tenants de deux conceptions du monde opposées: les «souverainistes» et les «mondialistes». On retrouve les représentants des «mondialistes» majoritairement
chez les démocrates, mais on en trouve aussi, en moindre proportion, chez les républicains.
A la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU, le 24 septembre 2019, Donald Trump a clairement choisi son camp, exprimé sa vision du monde et déclaré la
guerre aux mondialistes en déclarant : «Comme mon pays bien-aimé, toutes les nations présentes dans cette enceinte ont une histoire, une culture et un héritage qu'elles chérissent et
qui méritent d'être défendus et célébrés, et qui nous donnent une force et un potentiel particulier. Le monde libre doit embrasser ses fondations « nationales». Il ne doit pas chercher à
en faire table rase et à les remplacer…..»
Il a ajouté quelques secondes après : «Si vous voulez la liberté, soyez fiers de votre pays, si vous voulez la démocratie,
accrochez vous à votre souveraineté, si vous voulez la paix, aimez votre nation. Les chefs d'état avisés font toujours passer l'intérêt de leur propre pays en premier. L'avenir
n'appartient pas aux mondialistes, l'avenir appartient aux patriotes. L'avenir appartient aux nations indépendantes et souveraines qui protègent leurs citoyens, respectent leurs
voisins et acceptent les différences qui rendent chaque pays spécial et unique.
Chacun peut comprendre qu'un tel discours puisse susciter l'adhésion d'une large part de la population américaine: plus de 73 millions de votes «Trump»
comptabilisés en novembre 2020 soit 10 millions de plus qu'en 2016 où il avait obtenu moins de 63 millions de suffrages)….. Pour tous ceux qui croyaient que Trump était en perte
de vitesse, ce +15% est une immense surprise, comme en 2016.
Le camp des mondialistes ne peut évidemment pas accepter un tel «discours-programme». Il va donc faire tout ce qui est en son pouvoir pour barrer la route de la
ré-élection au président sortant. Majoritaire dans «l'état profond US» (deep state), contrôlant la finance et les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazone, Microsoft et Tweeter), contrôlant aussi
la quasi-totalité des médias mainstream et des agences de presse anglo-saxonnes et européennes, le camp des mondialistes va coordonner l'action de ses «bras armés» pour tenter de sortir Donald
Trump de la présidence des USA.
Le président Trump, de son côté, n'est ni stupide, ni seul. Il dispose d'un très fort soutien populaire, d'une majorité au Sénat, à la Cour Suprême et 27
des 50 gouverneurs des États de l'Union sont républicains. A la chambre des représentants, il vient de réduire l'écart qui séparait son camp républicain du camp démocrate de 12 sièges
(pour l'instant…) Il a mis en place une administration fédérale qui lui est majoritairement fidèle (pas totalement …). Il a changé une majorité des juges fédéraux. Il a résisté victorieusement à
deux tentatives de l'état profond et des démocrates de le destituer (L'affaire du Russiagate montée de toute pièce dès 2016 et qui a fait flop ….. parce qu'elle était «bidon» et que les
enquêteurs, les juges et l'opinion publique US ont fini par s'en apercevoir, et la tentative de destitution par la Chambre des représentants qui a tourné court au Sénat en 2019…..
C'est donc dans ce contexte de tensions extrêmes et au terme d'une campagne électorale au cours de laquelle tous les coups les plus tordus ont été observés, de part
et d'autre, que survient le scrutin du 3 novembre 2020.
Les médias et les instituts de sondage américains ont-ils été honnêtes, lors de la campagne électorale ou ont-ils cherché à manipuler l'opinion
?
Les médias mainstream US, tout comme les médias européens d'ailleurs, ne brillent pas par leur honnêteté, leur pluralité et leur impartialité. Contrôlés par une
poignée de milliardaires, ces médias défendent les causes et les intérêts qui sont ceux de leurs «patrons», membres actifs ou simples collaborateurs de l'état profond. Tous les moyens sont bons,
y compris, les mensonges les plus éhontés. On met en évidence tout ce qui porte préjudice à l'adversaire (Trump), on occulte tout ce qui pourrait porter préjudice au camp que l'on défend (Biden).
Les journalistes ne peuvent faire carrière que s'ils se soumettent et/ou s'autocensurent. On se trouve aujourd'hui dans une situation de «guerre de l'information» électorale :
https://reseauinternational.net/la-guerre-de-linformation/ . Le commun des mortels a beaucoup de difficultés à s'informer correctement.
https://reseauinternational.net/etre-bien-informe-ca-se-merite/
Depuis 4 ans déjà, ces médias US, parfaitement relayés par les médias «frères» européens n'ont eu de cesse, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, de noircir l'image du
président Trump dans l'opinion publique US, occidentale et mondiale. Dans les mois précédant l'élection, ils se sont appuyés sur des sondages largement biaisés pour faire croire au peuple
américain et au monde, comme en 2016, que l'élection était «pliée» et qu'une grande vague démocrate allait submerger le pays. Pour ne donner que l'exemple de la Floride, une forte majorité des
sondages dans les 4 jours précédant le scrutin donnait Biden gagnant de 1 à 5 points. C'est Trump qui l'a emporté de 3,4 points. Les écarts constatés entre ces derniers sondages et le résultat du
scrutin sont tels qu'ils ne relevaient pas de la marge d'erreur, mais du mensonge manipulateur, intéressé, et ...éhonté. Ces sondages et articles mensongers ont été appliqués à la quasi totalité
des états de l'Union. Les scores de Trump et du parti républicain, au jour de l'élection, ont révélé l'ampleur de ces «mensonges-manipulateurs» médiatiques et sondagiers pré-électoraux.
L'Hypothèse d'une fraude importante appliquée à quelques états clefs le jour du scrutin est-elle crédible ?
Mon intime conviction me dit que oui car il y a, à mes yeux, trop d'indices concordants pour permettre à la meute «médiatique» occidentale, dont nous savons qui la
contrôle, de me convaincre du contraire. Les présidents chinois et russes ne s'y sont pas trompés en attendant la proclamation du résultats officiels, qui n'interviendra que le 8 décembre, avant
de féliciter le vainqueur, lorsqu'il sera vraiment connu.
Voici les éléments qui me font douter de l'honnêteté du scrutin.
1 - Il y a eu cette précipitation curieuse, voire suspecte de la meute médiatique US, suivie par la meute «soeur» de l'UE dont nous savons qui la contrôle, à
vouloir imposer un vainqueur alors que les résultats officiels de 5 ou 6 états ne sont pas encore connus. Nous savons tous que ces médias US sont «partisans» et qu'ils sont les plus farouches
adversaires de Trump. Nous connaissons leur habitude récurrente à vouloir critiquer, contester, modifier, ne pas reconnaître, remettre en cause tous les résultats électoraux qui ne leur
conviennent pas sur la planète (Syrie 2014, Venezuela 2018, Bolivie 2019, Biélorussie 2020 pour n'en citer que quatre). Nous connaissons aussi leur propension à vouloir promouvoir, voire imposer
le candidat qui leur convient même lorsque celui ci est très minoritaire dans le pays (France 2017, Bolivie 2019, Biélorussie 2020, Navalny qui ne représente strictement rien en Russie, mais qui
nous est «vendu», par nos médias, comme le challenger numéro un de Poutine.)
2 – Il y a ces actions très inhabituelles de Google, Face book, You tube, Twitter censurant purement et simplement le Président en exercice des États-Unis, en
agissant de concert et simultanément. Cette collusion évidente de ces grandes sociétés de service, dont nous savons qui les contrôle, n'est tout simplement pas «naturelle», ni démocratique
….
3 – Pour la première fois dans l'histoire des USA, le vote par correspondance a été massivement utilisé puisque plus de 42%
des électeurs qui se sont exprimés l'ont fait par correspondance (plus de 64 millions). Il est mondialement reconnu que ce type de vote favorise la fraude électorale.
Il est, soit dit en passant, étrange que des députés de la majorité LREM cherchent aujourd'hui à rétablir, en France, le vote par correspondance, en profitant de
l'opportunité «Covid».
Auraient-ils l'intention, eux aussi, de rouvrir plus largement les possibilités de fraude en France et de faire bourrer les urnes de leur circonscription pour se
faire réélire au prochain scrutin ?…..
Prétendre aujourd'hui qu'il n'y a pas eu la moindre fraude électorale aux USA avec 64 millions de votes par correspondance n'est tout simplement pas
crédible.
Selon son propre aveu au New York Times, Abigail Bowen, la greffière des élections du comté de Shiawassee dans le Michigan a ajouté, par erreur selon elle, un zéro
en trop au décompte des voix de Joe Biden. Au lieu d’entrer 15.371 voix en faveur du démocrate, son équipe a ajouté 150.371. La touche 0 n'étant pas, sur un clavier d'ordinateur, voisine de la
touche 5 ou de la touche 3, plaider l'erreur involontaire paraît bien étrange …. Elle ajoute avoir été notifiée de l’erreur 20 minutes plus tard et l’avoir corrigée ensuite.
(Heureusement que quelqu'un s'est aperçu de cette erreur dont tout semble indiquer qu'elle était volontaire…..)
C'est très bien que cette erreur ait été rectifiée, mais cela pose tout de même questions :
Combien d'«erreurs» de 0 de ce genre ont-elles été commises, volontairement ou non ? …..
Combien d'«erreurs» de ce genre ont elles été repérées, notifiées et corrigées ? …..
Combien de ces «erreurs» ont-elles été validées dans le décompte final ?
Un candidat, démocrate ou républicain, est-il fondé ou non à demander un recomptage lorsque l'écart dans le résultat est dans la marge des 1% dans un des États de
l'Union ? Cela ne se fait-il pas dans toutes les démocraties dignes de ce nom ? Est ce aux médias de proclamer un vainqueur sans disposer de résultats validés ?
J'observe que, dans cette marge de 1%, se trouvent les résultats de 5 états qualifiés de swing states: L'Arizona, la Georgie, le Wisconsin, la Pensylvanie et le
Nevada. https://nypost.com/2020/11/08/if-theres-fraud-in-the-2020-election-then-we-must-find-it-devine/
Dans ces 5 états, Trump était en tête mais Biden aurait repris l'avantage de quelques milliers de voix dans tous ces états grâce à l'arrivée opportune, miraculeuse, massive et soudaine, en fin de
dépouillement du scrutin, de votes par correspondance qui lui auraient été très, très, très favorables.
Vous l'aurez compris le vote par correspondance est, pour moi, la porte ouverte à la fraude. Lorsque ce vote par correspondance est massif, la fraude peut être
importante et largement suffisante pour inverser un résultat dans la marge des 1%. Il est infiniment peu probable qu'il n'y ait pas eu de fraudes. Je me garderai bien de dire à qui cette fraude a
profité et je ne suis pas sûr qu'on puisse en avoir un jour toutes les preuves. Je dis simplement que les médias mainstream «bisounours» US et européens qui aimeraient refuser à Trump le droit
aux recomptages, aux enquêtes et aux vérifications mais qui, lorsqu'il s'agit d'autres pays, sont très regardants sur les comptages, et crient facilement «à la fraude électorale» ne se
grandissent pas. Nous savions que la France et ses journalistes qui se moquent du perdant présumé, parce qu'il s'appelle Trump, donnaient l'image d'une «médiocre'atie», mais doit-elle devenir
aussi une média'cratie qui tente de nous imposer nos Présidents et tout ce qu'il faut penser, sur tous les sujets ?
Abordons maintenant le deuxième objet de ma lettre.
Si le «mondialiste» Biden devait être élu le 8 décembre et intronisé le 20 janvier 2021 quelle évolution peut-on en attendre pour la planète, l'Europe et la
France ?
Biden est un homme âgé, dont chacun sait qu'il n'a plus toute sa tête (Il sera dans sa 79 ème année le 20 janvier prochain). Pour cette seule raison, s'il devait
être élu, il serait sous influence et ne prendrait ses décisions que sur les conseils et le «contrôle étroit» de son entourage proche, émanation du «Deep State» et composé de «mondialistes» purs
et durs. C'est d'ailleurs cet entourage qui l'aura aidé à l'emporter, c'est cet entourage qui gouvernerait, en fait, les USA.
Parce qu'il est d'obédience «néoconservatrice», cet entourage est résolument pro-Israël et pour le maintien d'une hégémonie absolue des USA sur la planète. L'étude
approfondie de cet entourage (Biographies, ascendances, réseaux et communauté d'appartenance) serait très révélateur mais, hélas, peu surprenant. Nous avons les mêmes chez nous. Il faudrait donc
s'attendre à une multiplication des ingérences agressives US aux Proche et Moyen-Orients (Liban, Syrie, Irak, Iran), au profit d'Israël bien sûr, mais aussi aux frontières de la Russie, en Mer de
Chine et en Amérique du Sud. Cette nouvelle équipe de gouvernement, bras armé du «Deep State», créera les prétextes s'ils n'existent pas et instrumentalisera la nébuleuse terroriste, comme elle
l'a toujours fait dans le passé, pour l'aider à justifier ses ingérences.
Trump a réussi à réduire graduellement et considérablement les bombardements US sur la planète (47 000 bombes en 2017, 16 000 en 2018, 12 000 en 2019 et 928 en
janvier + février 2020 (dernières données connues). https://www.afcent.af.mil/Portals/82/Airpower%20Summaries/Feb%202020%20Airpower%20Summary%20FINAL.pdf?ver=2020-03-12-021511-537
. Il a rapatrié dans son pays nombre de ses soldats déployés, notamment aux Proche et Moyen-Orients. Sous son premier mandat, la coalition occidentale a tué beaucoup moins de monde que sous les
mandats de son prédécesseur. Si une équipe mondialiste s'empare de la maison blanche, des tendances inverses pourraient se remettre en place dès le printemps 2021….et le sang se remettre à couler
….. L'OTAN n'a toujours pas compris qu'elle devrait et aurait intérêt à mettre un terme à ses dérives.
La mauvaise nouvelle est qu'une administration Biden chercherait aussi à impliquer l'OTAN, le Royaume Uni, la France et l'Union Européenne dans tous les coups
tordus que ses stratèges néoconservateurs pourront imaginer. https://www.youtube.com/watch?v=vE4DgsCqP8U . La mauvaise nouvelle pour la France est que sa dépendance économique (dette et CAC40) et la
servilité grandissante à l'égard des USA de ses élites, formées pour ça, ne lui permettront pas de refuser toutes les invitations US à se joindre à ses coalitions de circonstance pour des causes
douteuses.
La bonne nouvelle tient dans le fait que, de part et d'autre de l'Atlantique, les peuples commencent à ouvrir les yeux. Que ça plaise ou non à nos médias, à nos
politiques et à notre opinion publique manipulée, le «souverainiste» Trump a obtenu 15% de voix de plus qu'en 2016 (73 millions). Ses partisans tiennent la Cour Suprême, le Sénat, une majorité
d’États et s'approchent de la parité à la Chambre des représentants. Ses partisans tiennent aussi les campagnes états-uniennes. Les démocrates ne tiennent vraiment que les grandes villes
……..
carte du vote 2020 (vote Trump en rouge), (vote Biden en bleu). Voir l’original à télécharger
Il ne sera donc pas simple de gouverner les USA et de faire n'importe quoi dans ces conditions d'autant que l'économie US est en berne et la dette abyssale.
Il ne sera pas simple non plus de gouverner une UE de l'Ouest en faillite, avec des populations au bord de la révolte, des PIB en recul et des budgets de défense
qui seront, qu'on le veuille ou non, sinistrés.
Dans ces conditions, la sagesse devrait consister à s'occuper correctement de ses affaires avant de vouloir jouer les shérifs sur la planète. Elle devrait aussi
consister à ne pas vouloir s'ingérer partout dans les affaires d'états souverains sous le prétexte fallacieux de la lutte contre un terrorisme que nous avons largement contribué à créer et à
entretenir par une politique étrangère calamiteuse (Libye, Syrie, Irak, Yemen, Iran, Russie, Biélorussie, Venezuela, Brésil, Bolivie entre autres) et par des prises de position officielles
irresponsables «perçues» comme insultantes par des dizaines de pays sur la planète (caricature).
Tôt ou tard, une coalition occidentale gouvernée par des mondialistes agressifs, se prendra un grand coup sur le museau, s'étonnera, redescendra de son piédestal,
et fera moins la fière. Ses populations multiplieront les marches blanches, les cérémonies de funérailles, les manifestations bruyantes et ostentatoires contre un ennemi qu'on aura provoqué.
Elles compteront et pleureront leurs morts. Il suffit d'observer la brillante campagne conduite par les gouvernances des pays membres de cette coalition dans «la guerre contre le coronavirus»,
pour pressentir que nous ne gagnerons pas non plus la prochaine……
DD
Etats-Unis : Pourquoi la présidentielle est encore loin d'être terminée - Le 15/11/2020.
Le président américain Donald Trump. Quoi qu'en disent les médias, Joe Biden n'est pas encore élu. Entre
les multiples recours judiciaires lancés dans les Etats clés par Donald Trump, et ses allégations explosives concernant Dominion Voting System, la justice va avoir son mot à dire.
Depuis qu'il a été proclamé vainqueur par les médias, le candidat démocrate Joe Biden tient ses conférences
de presse sous l'appellation «bureau du président élu», préparant les quatre prochaines années de son administration. A lire la presse et à en croire le camp démocrate, l'affaire serait
donc entendue : l'ancien vice-président de Barack Obama va prendre en main la destinée des Etats-Unis en janvier prochain.
Pourtant, rarement la situation n'aura été aussi incertaine dans la foulée d'une élection. Dénonçant des fraudes
massives lors du scrutin, Donald Trump n'a pas admis sa défaite et son équipe juridique multiplie les procédures judiciaires dans les Etats clés. Il convient dès lors de rappeler quelques points
importants, qui pour une raison ou une autre ne sont pas – ou peu – évoqués dans la presse : le «bureau du président élu» n'existe pas, pas plus que la fonction de président élu. Surtout, il ne
revient pas aux médias de décréter le vainqueur de l'élection. Ces derniers se contentent de faire des projections sur les résultats, qui ne sont à l'heure actuelle que provisoires, puisque
chaque Etat doit encore les certifier. Une fois que cela sera fait, le Collège électoral se réunira et ses grands électeurs voteront pour un candidat, nommant officiellement le prochain
président.
«Pluie de procédures» judiciaires
Or le Collège électoral ne fera son choix que le 14 décembre prochain, et rien ne dit que la situation
n'évoluera pas d'ici là. L'équipe de campagne de Donald Trump soutient que la loi électorale a été violée dans plusieurs Etats, affirmant, témoignages à l'appui, que d'une part des votes ont été
comptés sans la présence d'observateurs, et d'autre part que de nombreux votes frauduleux ont été pris en compte. Des procédures judiciaires sont toujours en cours dans le Michigan, la
Pennsylvanie, le Nevada, l'Arizona et le Wisconsin.
Un recompte de votes est par ailleurs en cours en Géorgie, tandis qu'un autre va avoir lieu dans le
Wisconsin.
Si les premiers recours de l'équipe du chef d'Etat sortant ont été dans leur immense majorité rejetés, Donald
Trump a signé une victoire qui pourrait avoir son importance en Pennsylvanie. La justice a estimé que la décision de l'Etat de prolonger le délai du 9 au 12 novembre pour vérifier certains votes
par correspondance n'était pas valable, car adoptée par Kathy Boockvar, qui en sa qualité de secrétaire du Commonwealth de l'Etat n'avait pas l'autorité nécessaire à ces fins. Si ce
jugement n'invalide qu'un nombre minime de votes (10 000), il pourrait ouvrir la porte à une intervention de la Cour suprême, selon le constitutionnaliste Alan Dershowitz, qui estime
toutefois que cela reste improbable.
Il est par ailleurs notable que Donald Trump bénéficie dans sa démarche du soutien de l'ensemble de la direction
des républicains au Congrès, ainsi que de son parti. Tout aussi notable, le président de la commission électorale fédérale (FEC) a récemment déclaré qu'il pensait qu'il y avait eu des fraudes
lors de cette élection, et que les procédures judiciaires de l'équipe Trump étaient fondées sur des allégations valides. La bataille juridique qui s'est ouverte ne fait donc que commencer. Selon
Jenna Ellis, membre de l'équipe juridique de Donald Trump, une «pluie de procédures» est d'ailleurs encore à venir.
Dominion Voting System, la clé du scrutin ?
Des procédures au premier rang desquelles se trouvera sûrement Dominion Voting System, une entreprise qui gère
informatiquement la tabulation des votes dans plusieurs Etats. Dans le comté d'Antrim, dans le Michigan, les responsables électoraux ont établi après un recompte manuel des votes que 6 000 voix
en faveur de Donald Trump avaient été attribuées à Joe Biden.
De quoi interpeller le camp républicain, d'autant que Dominion gère des machines similaires dans 47 comtés du
Michigan mais aussi dans 28 autres Etats, dont la plupart des Etats clés. Sydney Powell, ex-procureur fédéral et avocate de Michael Flynn, désormais dans l'équipe juridique de Donald Trump,
accuse depuis des jours Dominion d'être à l'origine d'une fraude électorale informatique massive, à même de remettre totalement en cause les résultats du scrutin dans les Etats clés.
Je vais relâcher le Kraken. [...] Le président Trump a gagné de façon écrasante. Cela va
être irréfutable
L'avocate assure disposer d'éléments permettant d'étayer ses allégations explosives, comme elle l'a confié sur
Fox News Business. «Des témoins de Dominion se sont manifestés. L'ampleur de la fraude est stupéfiante», a-t-elle notamment déclaré, précisant qu'une vaste enquête criminelle allait être ouverte.
«Je vais relâcher le Kraken. [...] Le président Trump a gagné de façon écrasante. Cela va être irréfutable.»
Si Dominion a «catégoriquement nié» tout problème avec ses machines à voter, le camp républicain, Donald Trump
en tête, n'en démord pas et insiste sur les failles de sécurité que présenterait l'entreprise. Le chef d'Etat a notamment retwitté un reportage de la chaîne NBC datant d'il y a quelques mois,
dans lequel des pirates informatiques expliquaient la facilité avec laquelle ils pouvaient pénétrer dans le système.
L'administration Trump continue de travailler dans l'optique d'un second
mandat
Dans la confusion qui règne, l'appareil d'Etat américain n'a pas pris position. Le directeur du renseignement
américain, John Ratcliffe, a ainsi expliqué qu'aucune information ne serait partagée avec l'équipe de transition de Joe Biden tant que les résultats ne seraient pas officiellement
certifiés.
Au sein de l'administration Trump, une certaine confiance se dégage même : le conseiller au commerce extérieur
de la Maison Blanche, Peter Navarro, a par exemple confié que l'administration poursuivait son travail avec en tête l'hypothèse d'un second mandat du chef d'Etat : «Nous travaillons à la Maison
Blanche en supposant qu'il y aura un deuxième mandat Trump.» Répondant à la question d'un journaliste sur la passation de pouvoir entre Donald Trump et Joe Biden, le secrétaire d'Etat Mike Pompeo
a de son côté glissé dans un sourire qu'il y aurait une «transition en douceur vers une deuxième administration Trump».
En tout état de cause, la patience semble une vertu cardinale dans cette période trouble que traversent les
Etats-Unis. Il n'est pas inutile de rappeler qu'en l'an 2000, le candidat démocrate Al Gore avait été annoncé vainqueur par les médias, devenant président élu 37 jours durant. Jusqu'à ce que,
après recompte des voix en Floride sur décision de la Cour suprême, son rival George W. Bush ne soit déclaré vainqueur. Voilà peut-être pourquoi la Russie n'a pas encore félicité Joe Biden pour
sa «victoire», préférant attendre l'officialisation des résultats. Une position qui fait sens tant la justice pourrait jouer un rôle déterminant au cours des semaines à venir. Lorsqu'elle aura
tranché viendra alors l'heure de féliciter le vainqueur, Joe Biden... ou Donald Trump.
Si les
cours de justice font respecter la loi électorale, les votes frauduleux seront annulés et Trump sera déclaré vainqueur. La fraude électorale est hors de doute. Voici la vraie question : face
à l’hostilité des médias, à la violence des Antifas et des BLM et vu la pusillanimité des Républicains, Trump aura-t-il le soutien nécessaire pour aller jusqu’au bout ?
Quel que soit le prochain hôte de la Maison Blanche, le pays est désormais irrémédiablement divisé. Les Américains qui ont voté « Républicain » savent
que l’élection leur a été volée par un véritable coup d’État. Ils savent que les Blancs ont été diabolisés comme racistes et qu’ils sont en passe de devenir des citoyens de second ordre dans
ce qui fut la terre des hommes libres. Il leur a fallu longtemps pour s’en aviser, mais le vol éhonté de l’élection et le silence complet des médias à ce propos, leur ont fait prendre
conscience de leur vulnérabilité de « Blancs
racistes ».
Le problème auquel est confronté notre pays est que les Démocrates et les médias savent, aussi bien que les électeurs républicains, que l’élection a été volée.
Ce vol, ils l’ont organisé. Ils le considèrent comme nécessaire afin de se débarrasser de Trump, lequel fut diabolisé comme raciste, sexiste, agent russe, et, selon Nancy Pelosi, Président de
la Chambre des Représentants, un ennemi de l’intérieur qui refuse d’accepter cette élection volée.
Pour les Démocrates, les médias, les fascistes Antifa/BLM qui organisent des « nuits
de cristal » contre les commerces tenus par des Blancs, se débarrasser de Trump est plus important que tout ce qui concerne la démocratie. Que l’un des deux grands partis
renonce à la démocratie, cela veut dire, comme ce fut déjà le cas à Rome, que le pouvoir est désormais la valeur suprême.
Si ce vol est avalisé, il n’y aura plus jamais d’élections libres aux États-Unis. Les élections seront programmées au service de l’élite dirigeante jusqu’à ce
qu’elle se débarrasse de ce simulacre de démocratie.
Dans de précédents articles, j’avais prévu que la haine attisée contre Trump était telle que sa défaite orchestrée susciterait des appels à la vengeance contre
ceux qui le soutiennent, et c’est ce qui a lieu:
Telle est la situation actuelle aux États-Unis. Les médias sont à 100% hostiles aux partisans de Trump. De même que le parti Démocrate, la CIA et le FBI. A
l’étranger, les médias leur sont également hostiles. Qui leur est favorable ? Personne. Ils sont seuls. Ils ne sont pas organisés. Dans l’Amérique d’aujourd’hui, les partisans de Trump
sont plus diabolisés que ne l’étaient les Juifs dans l’Allemagne nazie. Peu d’entre eux sont conscients de la gravité de la menace. Un correspondant australien du magazine Chronicles, dans son
numéro de novembre, a clairement exprimé l’enjeu. Voici ce qu’il dit : comme, selon la gauche, les Blancs sont d’un racisme pathologique, la seule solution qu’on puisse apporter à ce
racisme blanc « devrait conduire
logiquement à l’anéantissement des gens qui l’incarnent ».
Autrement dit, les camps de la mort.
Les conséquences logiques ne se réalisent pas toujours, mais la logique de la gauche implique la guerre civile. Ce n’est pas la droite qui pousse à la guerre
civile. C’est la gauche et le parti Démocrate, soutenus par les putes des médias, qui poussent à la guerre civile. Et ce sont les partisans de Trump, la classe ouvrière dépossédée, qui sont
agressés.
La haine que la politique du parti Démocrate et de la gauche a suscitée contre « les racistes
blancs » engendre la guerre civile – essentiellement entre Blancs – à moins que la majorité blanche diabolisée ait été trop culpabilisée pour être susceptible de
résister.
Je ne suis pas optimiste. Jean Raspail a montré, dans son roman prophétique « Le camp des
saints », que dès lors qu’un peuple est diabolisé et persuadé de sa culpabilité, sa taille importe peu.
Ce que nous voyons partout en Europe et chez le parti Démocrate c’est la volonté déterminée de submerger la majorité blanche avec l’ouverture des
frontières.
Cette sottise criminelle fait très bien l’affaire de la puissante élite globaliste qui veut la fin de la souveraineté nationale et la destruction, par
l’immigration de masse, des ethnies qui, autrefois, formaient un pays.
L’élite globaliste est organisée et possède des milliards et des milliards de dollars avec lesquels elle peut financer son agenda. Les Blancs qui en sont les
victimes, sont inorganisés, ils n’ont pas d’argent puisque leurs emplois ont été délocalisés en Asie et, pour vivre, ne peuvent que s’enfoncer dans l’endettement.
Les hordes qui furent arrêtées par Charles Martel, et plus tard aux portes de Vienne, triompheront maintenant avec l’aide de l’Allemagne de Merkel, de la France
de Macron, et de la Présidente Kamala Harris.
Si les Démocrates sortent impunis du vol de l’élection de 2020, c’en est fini de l’Occident et de sa population blanche.
L’armée américaine a saisi des serveurs en Allemagne liés au logiciel électoral Dominion
...par Wikistrike. com - Le 18/11/2020.
Des informateurs situés en Allemagne ont rapporté que
l’entreprise Scytl hébergeait les données électorales américaines de manière illégale en Espagne. L’entreprise a été perquisitionnée par l’armée américaine et ses serveurs ont
été saisis à Francfort.
L’entreprise espagnole Scytl, qui vend dans le monde entier des logiciels de gestion des élections utilisés aux États-Unis, est au bord de la faillite.
Le serveur utilisé pour la manipulation se trouvait en Allemagne.
Dominion Voting Systems Corporation est une société basée en
Amérique du Nord qui fournit des machines à voter et des tabulateurs aux États-Unis et au Canada. Pas moins de 28 États ont utilisé les machines de vote de Dominion, ou tabulatrices, pour
scanner les bulletins de vote en papier lors des élections américaines. Les tabulatrices de Dominion sont programmées pour scanner les bulletins de vote en papier marqués à la
main.
Une fois que les tabulateurs ont fini de scanner les bulletins,
les bulletins en papier sont conservés et une bande de totalisation, indiquant le nombre de votes pour chaque candidat, est imprimée à partir de la machine. Les greffiers de comté
utilisent le logiciel du système de gestion des élections, qui combine les totaux des tabulateurs, pour communiquer des résultats non officiels.
On apprend maintenant que
l’horrible Dominion Voting System a été utilisé en Arizona (et beaucoup) au Nevada. Pas étonnant que le résultat ait été une défaite très serrée !
- Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 13 novembre
2020
Pourquoi les votes des
élections américaines de 2020 ont été comptés par la société espagnole Scytl qui est en faillite ?
Les votes exprimés par les Américains ont été comptés par la
société espagnole en faillite Scytl. Tout comme Dominion Voting Systems, Scytl a un passé de fraude électorale dans différents pays. Cette question a amené les experts à se demander
pourquoi la tâche délicate du comptage des votes a été sous-traitée par une société étrangère ?
Comment une entreprise espagnole en faillite pouvait-elle compter les votes américains en Espagne ?
En raison de cette fraude généralisée, le président de la Commission électorale fédérale américaine, Trey Trainor, estime que les élections présidentielles américaines de 2020 sont
illégitimes.
Une équipe de la
CIA
Créée en 2001 en Espagne, Scytl a organisé 12 campagnes dans
différents états et sa technologie a été utilisée dans 980 juridictions américaines et dans 28 états lors des élections de 2016. Spécialisée dans les solutions de vote et d’élections en
ligne, la société propose aussi aux électeurs des services d’inscriptions, la gestion des employés électoraux et la livraison de bulletins de vote électroniques.
Scytl a été déclarée en
faillite en juin 2020
Ce qui est intéressant, c’est que la société espagnole Scytl a
été déclarée en faillite en juin de cette année. La société a déposé son bilan dans le cadre d’une vaste analyse des vulnérabilités de sécurité liées au vote numérique.
Scytl a (ou avait) des connexions avec george Soros et le parti
démocrate. Paul Allen, co-fondateur de Microsoft, a investi 40 millions de dollars dans Scytl via son entreprise Vulcan Capital.
Clients, Élections
américaines, États-Unis
Scytl a
livré avec succès des projets de modernisation des élections aux États-Unis depuis 2008, et plus récemment pour les élections de mi-mandat de 2018, où plus de 70 millions d’électeurs de
plus de 900 comtés américains ont utilisé avec succès la technologie de Scytl. De même, durant les élections présidentielles américaines de 2016, la technologie de Scytl a fourni à plus
de 53 millions d’électeurs enregistrés et des milliers de membres du personnel électoral sur 28 États les avantages de processus électoraux plus efficaces, échelonnables et accessibles,
consolidant ainsi la position de Scytl comme le premier fournisseur de modernisation des élections aux États-Unis.
Pour les élections US de
2020 [1], la technologie Scytl a été utilisée dans :
32 États américains
Plus de 800 juridictions électorales
Impacté 78+ millions d’électeurs
Autres clients de
Scytl :
Ministère
des Affaires étrangères France
Ministère de l’Intérieur France
La Haute Autorité des Primaires France
Ministère de l’Éducation France
Parlement européen
Union européenne
Ministère des Affaires étrangères
France
Scytl Online Voting
En 2017, le Ministère français des Affaires étrangères et du
Développement international (MAEDI) aura une nouvelle fois recours à Scytl Online Voting pour les élections législatives françaises, offrant ainsi aux Français établis hors de France une
nouvelles génération de solutions électorales qui assureront l’efficacité du processus et garantiront les plus hauts niveaux de sécurité et de vérifiabilité.
Fort de l’expérience et du succès de la technologie de Scytl Online Voting déployée en 2014, 2012, 2011 et 2009, le MAEDI a commencé à mettre en place la nouvelle plate-forme qui intègre
divers processus électoraux tels que la gestion des candidats, le vote multicanal, la vérification des électeurs et des votes, ainsi que la consolidation et la publication des résultats.
Lors des élections précédentes, le vote par Internet s’est avéré être la modalité la plus utilisés dans le cadre d’une élection nationale, marquant une étape importante dans l’histoire de
la e-démocratie en France.
Scytl aurait des relations avec George Soros et le parti
démocrate [2].
D’autre part, Scytl a déclaré avoir obtenu 40 millions de dollars d’investissement de la part de la société Vulcan Capital appartenant au co fondateur de Microsoft. [3]
Dominion Voting Systems
partage son bureau avec le groupe Soros, en collaboration avec un ami de Soros.
Dominion a son siège à Toronto et possède un bureau américain à
Denver.
Dominion Voting se trouve voisin de la Fondation Tides Canada dans la suite 360 de l’immeuble Robertson. La Tides Foundation in America, basée à
San Francisco, a créé et soutient financièrement la Tides Canada Foundation. La Fondation Tides aurait reçu plus de 20 millions de dollars en
dons des groupes de George Soros, et Tides partage la vision de Soros pour une transformation radicale de la civilisation occidentale et du monde par la gauche. Tides a donné de l’argent à de nombreux groupes de gauche, dont ACORN et Project Vote, et a récemment créé le Black Lives Matter Support
Fund.
En remplacement de Mark Esper, le secrétaire à la Défense par intérim, Chris Miller, active les forces d’opérations spéciales pour lui rendre compte directement
Les ressources des forces spéciales sont maintenant déployées pour vaincre les ennemis et les traîtres nationaux des États-Unis! – Mike Adams + Vidéos
Pour ceux qui sont réticents à reconnaître les actions menées pour défendre l’Amérique contre des ennemis étrangers et nationaux, un changement massif vient d’être mis en place au ministère
de la Défense, ce qui prouve quelques indices supplémentaires sur ce qui se passe.
Les forces d’opérations spéciales ont maintenant été restructurées pour rendre compte directement au secrétaire à la Défense Chris Miller, qui a remplacé la
créature des marais Mark Esper, récemment renvoyé par Trump. Le terme «forces d’opérations spéciales» comprend généralement les forces spéciales de l’armée (Rangers, Delta, etc.) et de la
marine (SEAL) et englobe probablement plusieurs dizaines de milliers de troupes d’élite hautement entraînées. (Le décompte exact n’est pas une information publique.)
Chris Miller, qui était auparavant directeur du National Counterterrorism Center, a décrit les changements comme «tectoniques» et comme étant poursuivis pour
«combattre les menaces transnationales».
Mais il a également dit quelque chose d’encore plus intéressant:
À 6 h 29, Miller dit: (italiques ajoutés)
Dans le même temps, si des acteurs décriés sous-estiment notre détermination ou tentent de saper nos efforts, nous n’hésiterons pas à rétablir les éléments de dissuasion et à vaincre toutes
les menaces.
Alors que nous mettons en œuvre les ordres du président, nous reconnaissons également que
les transitions et les campagnes comportent des risques et des défis et opportunités inattendus. C’est pourquoi je suis ici aujourd’hui pour annoncer que j’ai demandé aux
dirigeants civils des opérations spéciales de relever directement de moi plutôt que par les voies bureaucratiques actuelles. Cette étape historique finalise ce que le Congrès a autorisé et
dirigé et mettra pour la première fois le Commandement des opérations spéciales à égalité avec les services militaires.
Il a spécifiquement invoqué «les transitions et les campagnes», et bien que le mot «campagne» se réfère généralement à une campagne militaire, associée au terme
«transitions», cela fait apparemment référence aux transitions
présidentielles et aux campagnes politiques.
Cela semble être un sifflet de chien pour d’autres patriotes à travers le DoD, diffusant le fait que les patriotes
sont désormais en charge au DoD, et qu’ils commandent désormais directement les ressources des forces spéciales américaines. En d’autres termes, ces actifs viennent d’être retirés
du contrôle des bureaucrates des marais de l’État profond qui hantent les couloirs du Pentagone, frottant les coudes avec John Bolton et d’autres limaces des marais dans l’espoir de
déclencher davantage de guerres.
Les ressources des forces spéciales sont actuellement déployées pour abattre les ennemis et les traîtres nationaux des États-Unis
Maintenant, de nombreux points commencent à être connectés ici, avec des rumeurs non confirmées circulant ces derniers jours selon lesquelles des équipes des
forces spéciales américaines ont déjà arrêté certains traîtres démocrates de haut niveau et de l’État profond qui sont à l’origine de la récente ingérence
électorale étrangère dans les élections américaines via les systèmes de vote Dominion et Scytl, qui ont tous deux été truqués pour produire une «victoire» de Joe Biden.
Selon des rumeurs récentes, les forces américaines ont attaqué une ferme de serveurs à Francfort, en Allemagne, prenant possession de données de serveur qui
prouvent la fraude électorale massive qui a été commise. Cela signifie que des efforts sont déjà en cours pour rassembler toutes les preuves nécessaires pour prouver la trahison de la part de
ceux qui ont tenté de voler les élections et de renverser le gouvernement des États-Unis.
L’avocat Sidney Powell explique une partie de ce qui s’est passé le 3 novembre lors du vol électoral de gauche en Amérique:
Cet ordre, disponible sur Whitehouse.gov, est intitulé
«Décret exécutif sur l’imposition de certaines sanctions en cas d’ingérence étrangère dans une élection aux États-Unis».
Comme je l’ai expliqué précédemment:
Dans l’OE, le président déclare également que les personnes et les organisations situées, en partie, en dehors des États-Unis sont connues pour être en mesure «d’interférer ou de saper la
confiance du public dans les élections aux États-Unis, notamment par l’accès non autorisé aux infrastructures électorales et électorales. ou la diffusion secrète de propagande et de
désinformation.»
L’OE déclare en outre que cette ingérence étrangère dans les élections américaines «constitue une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité nationale et la politique étrangère
des États-Unis».
L’OE donne au gouvernement américain le pouvoir de saisir tous les actifs de toute société ou organisation engagée dans le truquage d’une élection nationale.
Cela signifie que Trump peut désormais saisir Twitter, Facebook, CNN, le New York Times et tous les actifs de chaque démocrate impliqué dans le trucage électoral.
Le trucage électoral est également un crime criminel en vertu de la loi américaine actuelle.
Mais comment les milliers de démocrates, de profonds états et d’acteurs traîtres qui ont participé à tous ces vols électoraux seront-ils réellement arrêtés et
interrogés?
Réponse: Forces
spéciales américaines, répondant directement à Chris Miller.
Trump a déjà le pouvoir total d’arrêter secrètement les ennemis nationaux dans le cadre de la NDAA, promulguée par Obama
Trump invoquera probablement l’Insurrection Act, qui autorise le déploiement de forces militaires aux États-Unis pour réprimer des actes de rébellion ouverte ou
d’insurrection contre le gouvernement américain. Même sans la loi sur l’insurrection, Trump a déjà la NDAA, la loi sur l’autorisation de la défense nationale, qui permet spécifiquement au
président d’utiliser les forces militaires américaines pour arrêter et détenir des combattants ennemis même s’ils sont citoyens américains.
Le trucage coordonné des élections qui a eu lieu – en utilisant la technologie du Venezuela, des serveurs d’Allemagne et de l’argent de la Chine communiste –
est bien sûr un acte de guerre internationale contre le gouvernement des États-Unis. Tous ceux qui se livrent à ces actes sont en fait des combattants
ennemis, même s’ils sont citoyens américains ou législateurs. Ils peuvent être arrêtés par le personnel militaire américain, transférés sur des sites noirs comme GITMO et interrogés ou
poursuivis en vertu du droit militaire du temps de guerre.
Certains observateurs disent que ce processus a déjà commencé. C’est ce que nous pensons que Sidney Powell voulait dire lorsqu’elle a déclaré: «Le Kraken était
déjà sorti il y a plusieurs jours.»
Dans cette mise à jour de podcast d’urgence d’il y a 24 heures, j’explique en détail pourquoi il est crédible que les forces militaires américaines aient été
activées pour défendre les États-Unis d’Amérique contre une tentative de truquage électoral à l’initiative de l’étranger qui tentait d’installer illégalement Joe Biden à la présidence.
C’est peut-être pourquoi Lin Wood dit que Joe Biden «et des gens comme lui» vont en prison.
Des aveux enregistrés sur vidéo sont probablement enregistrés à cette minute.
Trump n’a pas besoin de l’ensemble du DoD pour y parvenir, voyez-vous, et il n’a pas besoin du DOJ. Il n’a pas non plus besoin de la police ou de la garde
nationale. Il a le commandement des dizaines de milliers d’opérateurs des forces spéciales et de patriotes qui ont prêté serment de défendre la Constitution des États-Unis contre tous les
ennemis, étrangers et nationaux. Le président Trump donne enfin à ces garçons patriotes une chance de tenir ce serment.
Le décret exécutif du 12 septembre 2018 a tout prévu et semble imparable. C’est une sacré information qui permet de mieux comprendre les infos que nous avions
sur un nettoyage des écuries d’Augias américaines. Je pense qu’il y aura des éclaboussures aussi en Europe en plus de ce qui suivra quand les procédures criminelles distinctes de la fraude
électorale suivront.
*
L’intervention de Pays Étrangers lors des Présidentielles Américaines est illégale et va conduire à l’annulation des Élections et à arrêter les Traîtres avec la
saisie de tous leurs biens !
L’élection américaine de 2020 s’est déroulée dans le cadre d’une « Urgence Nationale » déclarée par Trump, qui a tendu un piège le jour du scrutin à Biden et à
ses méthodes de voyou !
Nous avons ici une nouvelle bombe majeure pour les lecteurs intéressés par le déroulement de l’élection américaine de 2020.
Malgré l’intense et malveillante censure de Big Tech, nos analyses deviennent de plus en plus connues, enrichies par nos recherches approfondies sur
l’actualité. Merci donc de votre soutien alors que nous continuons à nous battre pour la survie même de l’Amérique, notre démocratie constitutionnelle.
Cette histoire commence avec le peu connu décret exécutif signé le 12 septembre 2018 par le président Donald J. Trump. Ce décret, disponible sur Whitehouse.gov,
est intitulé « Executive Order (OE) on Imposing Certain Sanctions in the Event of Foreign Interference in a United States Election ». (« Décret sur les peines applicable en cas d’ingérence
étrangère dans une élection aux États-Unis »)
Dans ce décret, que presque personne n’a couvert depuis le jour de sa signature, le président Trump déclare une Urgence Nationale. Cette urgence est toujours
d’actualité à ce jour, et les élections de 2020 ont été menées dans le cadre de cet état d’urgence, ce qui est un point crucial pour comprendre ce qui va suivre.
« Accès non autorisé aux infrastructures électorales » !
Dans l’OE, le Président déclare également que des personnes et des organisations situées, en partie, en dehors des États-Unis sont connues pour être capables «
d’interférer ou de saper la confiance du public dans les élections américaines, y compris par l’accès non autorisé aux infrastructures électorales et de campagne ou par la distribution
secrète de propagande et de désinformation ».
Si vous commencez à voir le lien avec CNN, le NY Times, le Washington Post et MSNBC, vous n’êtes pas seul, rassurez-vous. Toutes ces organisations, comme vous
le verrez bientôt, ont été prises sous le coup de cette déclaration d’urgence « d’ingérence étrangère » dans les élections américaines, aidées par des sociétés complices sur le sol
américain.
L’OE déclare en outre que cette ingérence étrangère dans les élections américaines « constitue une menace inhabituelle et extraordinaire pour la sécurité
nationale et la politique étrangère des États-Unis ».
En quoi cela est-il pertinent par rapport à ce que nous constatons actuellement avec la fraude électorale massive menée par les démocrates et l’État profond
?
Parce que Dominion Voting Systems est une société canadienne.
Et que Scytl est dirigée depuis l’Espagne.
C’est exact. Dominion est une société à capitaux étrangers, ce qui fait du vol électoral basé à Dominion une « question d’ingérence étrangère ».
Scytl, d’ailleurs, est liée à George Soros et aux démocrates, et selon TGP (voir ci-dessous), « Bill Gates possède également des actions de Scytl ».
Dominion est canadien, Scytl vient d’Espagne ; tous deux représentent une « ingérence étrangère » dans les élections américaines… avec des données acheminées
par des serveurs en Allemagne.
Une autre entreprise de machines de vote appelée Scytl – également largement utilisée dans les élections américaines – est située en Espagne. Comme le rapporte
Great Game India :
Daniel nous fait ici la même analyse que cet article !
Quelques jours après qu’il ait été révélé comment les élections américaines de 2020 ont été truquées par Dominion Voting Systems, un agent de la Couronne
canadienne, suite à un soi-disant « pépin », GreatGame India a découvert l’implication d’une autre société étrangère douteuse dans l’ingérence dans les élections américaines.
Les votes exprimés par les Américains ont été comptés par une société espagnole en faillite, Scytl, en Espagne.
Tout comme Dominion Voting Systems, Scytl a une longue histoire de fraude électorale dans différents pays, y compris l’injection de portes dérobées dans son
logiciel électoral.
Cette question a amené les experts à se demander pourquoi la tâche délicate du comptage des votes a été sous-traitée à une société étrangère ?
Comment une entreprise espagnole en faillite pouvait-elle compter les votes américains en Espagne ?
En raison de cette fraude généralisée, le président de la Commission électorale fédérale américaine, Trey Trainor, estime que les élections présidentielles
américaines de 2020 sont illégitimes.
Le décret de Trump de 2018 donne au DOJ le pouvoir de saisir tous les actifs des individus et des sociétés qui ont été complices de l’aide ou de la
dissimulation de cette ingérence étrangère dans les élections américaines.
Le décret d’urgence nationale prévoit spécifiquement la saisie de tous les actifs des entités qui ont, « directement ou indirectement, participé, parrainé,
dissimulé ou autrement été complices de l’ingérence étrangère dans une élection américaine ».
Cela devrait, bien sûr, inclure pratiquement chaque faux présentateur de nouvelles de CNN, chaque PDG de Big Tech, chaque faux journaliste de NBC News, du NY
Times et du Washington Post.
Ils sont tous complices de l’éclairage de l’Amérique et de la dissimulation de l’ingérence massive de l’étranger dans les élections qui viennent d’avoir
lieu.
Le Président Trump explique en outre que les saisies de biens doivent viser les personnes et les entités qui ont : … aidé matériellement, parrainé ou fourni un
soutien financier, matériel ou technologique, ou des biens ou des services à ou pour soutenir toute activité décrite au paragraphe (a)(i) de cette section ou toute personne dont les biens et
les intérêts dans les biens sont bloqués conformément à cette ordonnance ; ou (iii) être possédées ou contrôlées par, ou avoir agi ou prétendu agir pour ou au nom, directement ou
indirectement, de toute personne dont les biens ou les intérêts dans les biens sont bloqués conformément à cette ordonnance.
En d’autres termes, l’ordonnance d’urgence couvre toute personne qui a été corrompue ou compromise par la Chine communiste. Et cela inclut au moins 80% des
législateurs démocrates, selon nos estimations, y compris les sénateurs Feinstein et Schiff.
Toutes les organisations impliquées dans le vol et le camouflage des élections peuvent désormais être saisies par le gouvernement américain.
Mais ce n’est pas toute l’étendue de ce qu’exige ce décret. Dans l’article 8, le décret explique que le terme « personne » signifie également « une société de
personnes, une association, une fiducie, une entreprise commune, une société, un groupe, un sous-groupe ou une autre organisation »!
En d’autres termes, toute organisation médiatique ayant contribué à couvrir ou à aider l’ingérence étrangère dans une élection américaine est spécifiquement
visée par ce décret.
Plus loin dans la section des définitions, le décret explique : … l’expression « infrastructure électorale » désigne les technologies et systèmes d’information
et de communication utilisés par le gouvernement fédéral, un État ou une collectivité locale ou en leur nom pour gérer le processus électoral, y compris les bases de données d’inscription des
électeurs, les machines à voter, les équipements de dépouillement des votes et les équipements de transmission sécurisée des résultats des élections.
Cela comprend les systèmes de vote du Dominion ainsi que tous les autres systèmes de vote utilisés lors des récentes élections.
Enfin, l’OE décrit ce qu’elle entend par le terme « ingérence étrangère ».
Il signifie : (c’est nous qui soulignons) … toute action ou tentative d’action secrète, frauduleuse, trompeuse ou illégale d’un gouvernement étranger, ou de
toute personne agissant en tant qu’agent ou au nom d’un gouvernement étranger, entreprise dans le but ou avec l’effet d’influencer, de saper la confiance dans, ou d’altérer le résultat ou le
résultat annoncé de l’élection, ou de saper la confiance du public dans les processus ou institutions électoraux.
Notez les mots importants de « altérer le résultat ou le résultat annoncé de l’élection ».
C’est exactement ce que le Big Tech et les faux médias mensongers ont fait à l’Amérique.
Plus qu’un simple crime, c’est une trahison… et ils sont tombés tout droit dans le piège de l’Urgence Nationale que Trump a annoncé publiquement en 2018, ce qui
signifie maintenant que toutes ces sociétés et organisations peuvent voir leurs actifs saisis littéralement du jour au lendemain.
Dans cette vidéo, l’avocat de Trump, Sidney Powell, décrit des « preuves statistiques stupéfiantes » et des « témoignages stupéfiants » sur la fraude électorale
criminelle qui a été perpétrée dans toute l’Amérique. Elle ajoute : « Si vous voulez parler d’ingérence électorale étrangère, nous l’avons certainement maintenant ».
Écoutez : Selon le représentant Louie Gohmert (R-TX), l’armée américaine vient de faire un raid sur la ferme de serveurs de Scytl en Espagne. De peur que vous ne pensiez que ce ne sont que des spéculations et des rumeurs, nous arrivons maintenant à la partie croustillante de l’affaire. Selon une
interview vidéo du député Louis Gohmert (R-TX) diffusée plus tôt dans la journée, l’armée américaine vient de mener un raid sur la ferme de serveurs de la société Scytl, aujourd’hui en
faillite, à Barcelone, en Espagne.
The Gateway Pundit, qui a été à l’origine d’une grande partie des reportages sur la conspiration de fraude électorale qui a eu lieu le 3 novembre, a contacté
ses sources pour confirmer que les opérations militaires en Europe étaient bien liées à la collecte de preuves du vol des élections.
Voici ce que TGP vient de rapporter : Le gouvernement américain, une fois qu’il a déterminé que le serveur de Dominion était impliqué dans l’échange de votes,
les services de renseignements ont commencé à rechercher le serveur et ont découvert qu’il se trouvait en Allemagne. Afin d’avoir accès à ce serveur et de pouvoir l’utiliser légalement, ils
ont dû faire travailler le Département d’État en tandem avec le Département de la Justice.
Ils ont dû demander au gouvernement allemand de coopérer pour permettre la saisie de ce serveur.
Les documents nécessaires à ce type de saisie ont été mis en place et signés, et il semble que l’armée américaine ait également apporté son soutien à cette
opération. L’armée américaine n’était pas à la tête de cette opération. Mais cela explique pourquoi Esper a été licencié et Miller et Kash Patel ont été mis en place – afin que l’armée
n’interfère en aucune façon avec l’opération.
En mettant la main sur le serveur, ils vont maintenant avoir la preuve directe de la date à laquelle ils ont reçu l’ordre d’arrêter de compter.
Ils découvriront également qui a donné l’ordre d’arrêter le comptage et qui a lancé l’algorithme qui a commencé à échanger les votes. La CIA a été complètement
exclue de cette opération.
Voici l’interview du député Gohmert, maintenant sur Brighteon.com, au cas où YouTube essaierait de faire un trou de mémoire dans cette vidéo : cliquez sur ce
lien ci-dessous :
Le raid semble avoir visé la plateforme de serveurs de la CIA à Francfort !
Nous avons aussi maintenant la confirmation, grâce aux documents de WikiLeaks, que la CIA a utilisé un centre de données à Francfort comme base de piratage à
distance pour truquer les élections américaines. DW.com a fait un rapport : WikiLeaks a publié mardi une foule de documents de la CIA qui, selon elle, ont révélé des détails sur son arsenal
secret de piratage.
La publication comprend 8 761 documents qui, selon elle, révèlent des détails sur « les logiciels malveillants, les virus, les chevaux de Troie, les exploits
‘zero day’, les systèmes de contrôle à distance des logiciels malveillants et la documentation associée ».
Les fuites auraient révélé qu’une unité top secrète de la CIA a utilisé la ville allemande de Francfort comme point de départ de nombreuses attaques de piratage
informatique en Europe, en Chine et au Moyen-Orient.
Le quotidien allemand « Süddeutsche Zeitung » a indiqué que le bâtiment était connu pour abriter un vaste réseau de personnel de renseignement comprenant des
agents de la CIA, des espions de la NSA, du personnel des services secrets militaires, des employés du ministère de la sécurité intérieure et des employés des services secrets. Il a également
indiqué que les Américains avaient établi un réseau dense d’avant-postes et de sociétés écrans à Francfort.
Il semble que la CIA utilisait le même centre de données étranger pour pirater les élections américaines… et s’est fait prendre.
C’est précisément la raison pour laquelle, comme le rapporte le Gateway Pundit, la CIA a été tenue complètement à l’écart de l’opération de raid sur les
serveurs qui vient de se dérouler en Allemagne. Le raid était probablement dirigé contre la propre plateforme de serveurs de la CIA qui a mené l’opération de piratage à distance du Dominion
la nuit des élections !
La chute libre
Big Tech, géants des médias, agents démocrates et la moitié de l’État profond !
Il devrait être évident pour toute personne bien informée que tout ce que Big Tech et les faux médias ont fait pour truquer cette élection, puis enterrer les
opérations massives de fraude électorale des démocrates, était une tromperie secrète et frauduleuse et une action illégale… et tout cela a été réalisé au nom de nations communistes comme la
Chine et d’opérations mondialistes qui se trouvent en dehors des États-Unis.
Il ne s’agit pas seulement du fait que les sociétés de systèmes de vote dont les systèmes matériels et logiciels ont truqué l’élection étaient situées au Canada
et en Espagne ; on nous a également dit qu’une partie du truquage de l’élection par la CIA en temps réel impliquait la délocalisation des données vers des serveurs situés en Allemagne et
peut-être en Serbie.
Il y a donc au moins trois ou quatre pays étrangers impliqués dans cette élection, et cela n’inclut même pas la Chine et le Venezuela, qui ont tous deux joué
d’autres rôles dans la conduite d’opérations d’influence visant à truquer les résultats de l’élection en faveur de Biden. (Le financement de Dominion a également été fourni, selon la rumeur,
par de riches socialistes du Venezuela).
Aujourd’hui, l’Équipe de Trump est en train de rassembler des preuves irréfutables de collusion criminelle pour mener des opérations d’ingérence électorale, et
les pistes de dissimulation mèneront directement à Big Tech (censure ciblée et collusion avec la Chine) et aux faux médias de gauche (campagne de propagande pour dissimuler des preuves de
collusion étrangère).
Cela signifie que d’un seul coup, le président Donald J. Trump sera en mesure de le faire : Arrêter et saisir les avoirs de tous les démocrates de haut niveau
et des traîtres à l’État qui ont tenté de voler les élections de 2020.
Saisir toutes les entreprises de Big Tech et les médias de propagande de gauche qui étaient complices de la conspiration. Cela pourrait inclure la saisie de
leurs noms de domaine tels que Twitter.com, YouTube.com, Facebook.com, etc.
Vaincre le DNC (Parti Démocrate) pour toujours en révélant des preuves accablantes de fraude électorale généralisée, ce qui entraînera également un appel à
l’échelle nationale en faveur d’un système d’identification des électeurs pour toutes les élections futures. Consolider sa propre position en tant que brillant cerveau de la présidence des États-Unis pour un deuxième mandat (et peut-être un troisième, osons-nous
dire).
Ne jamais parier contre le Donald.
Les décomptes n’ont plus d’importance ; la certification des votes est désormais sans objet.
Le plan d’action pour réaliser tout cela est en cours au moment où vous lisez ces lignes. L’équipe Trump dispose déjà du journal complet des transactions des
modifications apportées aux élections par Dominion Voting Systems, et avec les raids qui ont lieu en Europe, de nouvelles preuves d’ingérence étrangère sont en train d’être obtenues.
Il est important de noter que cette énorme dissimulation de preuves de fraude électorale sera plus que suffisante pour que le président Trump présente ces
preuves au peuple américain, puis déclare une tentative d’insurrection illégale contre les États-Unis d’Amérique tout en déployant des US Marshals ou la police militaire pour arrêter les
acteurs traîtres aux États-Unis qui ont tenté de perpétrer cette fraude criminelle élaborée.
Pas étonnant que John Brennan semble se chier dessus chaque fois qu’il apparaît en direct à la télévision. Une fois le plan de Trump pleinement activé, les gens
comme Brennan auront besoin d’une réserve à vie.
Une fois toutes les preuves réunies et présentées, le président Trump n’aura plus qu’à déclarer la nullité de l’ensemble des élections comme un artefact d’une
tentative de coup d’État étranger ratée contre les États-Unis, aidé par des opérateurs traîtres au sein du parti démocrate et de certains coins sombres de la communauté du renseignement (CIA,
FBI, etc.).
En vertu d’un principe juridique immuable, toute partie qui s’engage dans un contrat social (comme une élection) et qui triche ensuite pour tenter de « gagner »
injustement, ce contrat est disqualifiée par défaut.
On ne peut pas gagner une élection en la volant !
Il existe une jurisprudence écrasante à cet égard dans les décisions des tribunaux du SCOTUS et des tribunaux fédéraux de district. Les recomptages ne sont pas
pertinents. La « certification » des votes frauduleux n’est que du théâtre. Rien de tout cela n’a d’importance une fois que la nature frauduleuse de l’opération est documentée et révélée à
tous. Nous avons déjà gagné !
Trump a déjà remporté cette élection. Les ennemis traîtres de l’Amérique ont déjà été pris. Ils feront face à des accusations criminelles par milliers au fur et
à mesure que tout cela se déroulera, à moins qu’ils ne fuient le pays d’abord. Et le DOJ est sur le point de donner le coup d’envoi de toute l’opération
Le peuple américain est avec Trump – y compris de nombreux démocrates qui sont maintenant dégoûtés par ce qu’ils ont vu se produire avec le vol massif des
élections par la gauche.
Les Américains ne permettront pas que leur pays soit volé par des intérêts étrangers, et comme nous l’avons déjà mentionné, si Trump doit appeler tous les
hommes valides d’Amérique à converger vers Washington D.C., armés de courage, des millions de patriotes arriveront pour défendre cette république constitutionnelle contre ses ennemis, tant
étrangers que nationaux.
Trump n’a plus besoin de gagner d’après un nouveau comptage des votes, et il n’a certainement pas besoin des médias non plus. De toute façon, ils ne seront plus
très présents. Tout ce dont Trump a besoin, c’est de continuer à rassembler des preuves, de se préparer à les présenter au monde entier et de continuer à recueillir le soutien de millions
d’Américains prêts à risquer leur vie, si nécessaire, pour défendre cette nation.
Nous gagnons si nous choisissons de gagner.
La seule façon pour nous de perdre est de nous rendre aux criminels de gauche. Et le mot « concéder » n’est même pas dans mon vocabulaire. Alex Jones, Owen
Shroyer, Steve Bannon, Jim Hoft, Rudy Giuliani ou tout autre patriote ne se rendra pas non plus à ces criminels et tyrans de gauche.
Les opinions exprimées
dans ce contenu n’engagent que la responsabilité de leur auteur
Retour sur quinze années d’erreurs de Biden en Irak
Bonsoir à tous,
Un article de Jean Pierre Filiu, collaborateur du journal le Monde, a dû échapper à la vigilance des gardiens du
"politiquement correct". Il faudra voir ce qu'en dira le Decodex ... du Monde ... dans les prochains jours.....
Alors que notre Président de la République a pris les devants pour féliciter le candidat non encore élu (il le
sera, au mieux, le 8 décembre prochain), mais présumé vainqueur par les médias, de l'élection présidentielle US, cet article nous dresse un portrait au vitriol de Joe Biden. Il
nous rappelle 15 année d'erreurs de "Sleeping Joe", présenté comme un faucon de la pire espèce, notamment sur la question moyen-orientale.
Les quatre lignes de conclusion de cet article sont sans appel :
"Ce rappel de l’histoire irakienne de Biden
prouve que, chaque fois qu’il a eu à trancher, le sénateur, devenu vice-président, a toujours choisi l’option la plus risquée en termes de conflit international et de guerre civile. Et rien ne
prouve que le futur président ait tiré la moindre leçon de tant d’erreurs passées."
Je ne suis pas un fan du journal Le Monde, outil de propagande et de manipulation de l'opinion
publique, ni de Jean Pierre Filiu. Mais pour une fois, il a visé juste et parlé vrai.
Je crains fort, comme le dit Filiu, que le clan de la guerre permanente au Moyen Orient, au profit de qui vous savez, ne reprenne de la vigueur aux USA, si Biden accède à la Maison Blanche le 20
janvier prochain. C'est peut être d'ailleurs pour ça que Biden a été "aidé" tout au long de sa campagne, par ce qu'il est convenu d'appeler : "Le Deep State".
Je crains fort aussi, que les européens, la France et l'OTAN ne soient sollicités très vite pour participer à ces nouvelles campagnes contre un ennemi que
nos médias mainstream vont s'efforcer de façonner à l'attention des opinions publiques occidentales pour les chauffer à blanc .....
Fervent partisan de l’invasion américaine de l’Irak, en 2003, Joe Biden a même plaidé pour la division de ce pays en
trois entités autonomes, tout en stigmatisant la France en termes injurieux.
Joe Biden à Bagdad, le 29 novembre 2011 (Ahmed Al-Rubaye, AFP)
Alors que Barack Obama s’opposait courageusement à l’invasion de l’Irak, en 2003, son futur vice-président en était un chaud partisan au Sénat. Joe Biden est allé
encore plus loin que la plupart des « faucons », proposant en 2006-2007 que l’Irak soit divisé en trois entités autonomes, sunnite, chiite et kurde, ce qui n’aurait fait qu’aggraver la
guerre civile alors en cours, elle-même directement causée par l’occupation américaine. Il est important de revenir sur cet épisode, très révélateur de la vision du Moyen-Orient du prochain
locataire de la Maison blanche, afin que l’idéalisation du vainqueur de Donald Trump ne conduise pas à de nouvelles et sérieuses désillusions.
UN « FAUCON » PRET A DIVISER L’IRAK
Biden, sénateur du Delaware depuis 1973, préside la puissante commission des Affaires étrangères quand, à l’été 2002, il relaie la propagande de l’administration Bush sur les « armes de destruction massive » que détiendrait l’Irak:
« Saddam Hussein doit abandonner ces armes ou il doit abandonner le pouvoir ». Un tel soutien est essentiel pour la Maison blanche, confrontée à
un Sénat majoritairement démocrate. En octobre 2002, Biden est un des 29 sénateurs démocrates à voter, contre l’avis de 23 autres et aux côtés de 48 élus républicains, le chèque en blanc qui
permet à George W. Bush de mener la guerre à sa guise en Irak. En juillet 2003, trois mois après le renversement de Saddam Hussein, et malgré l’échec des 150.000 soldats américains en Irak à
trouver la moindre trace d’armes de destruction massive, Biden persiste et signe: « Je l’ai dit l’an passé, et je le crois aujourd’hui, avec les milliards de dollars à la disposition de
Saddam, je n’ai aucun doute qu’au bout de cinq ans, il aurait gagné accès à une arme nucléaire tactique ».
Le toujours sénateur Biden participe alors activement à la campagne de dénigrement de la France, accusée de tous les maux pour ne pas avoir soutenu l’invasion américaine de
l’Irak: « Nous savons tous que les Français ont été tout sauf coopératifs, qu’ils ont même été casse-c…» (a pain in the you-know-what). Cette diffamation du plus vieil allié des Etats-Unis s’accompagne d’une manœuvre de Biden pour réécrire sa propre histoire sur l’Irak: en octobre 2004, il affirme « n’avoir jamais cru à la détention d’armes de destruction
massive » par le régime de Saddam. Alors que la constitution d’un Irak fédéral et démocratique est approuvée par référendum en octobre 2005, donnant de larges pouvoirs au gouvernement
régional du Kurdistan, dans le nord du pays, Biden propose, six mois plus tard, d’aller encore plus loin en divisant l’Irak en trois entités sunnite, chiite et kurde, le pouvoir central de Bagdad
étant réduit au minimum. Cette partition de fait du pays suscite d’autant plus d’oppositions qu’elle risquerait offrir aux jihadistes de « l’Etat
islamique en Irak » (EII) le contrôle sur une zone vidée de sa population chiite.
Dans un Irak encore largement multicommunautaire, surtout à Bagdad, le « plan Biden » aurait contribué, s’il
avait été adopté, à accélérer le nettoyage ethnique perpétré par les milices confessionnelles. La logique tripartite du sénateur démocrate est transposée abruptement depuis la Bosnie-Herzégovine,
où elle n’a pourtant conduit qu’à paralyser l’autorité de Sarajevo. Elle est en outre terrible pour les groupes minoritaires que sont les Chrétiens, les Turkmènes ou les Yézidis, livrés à
l’arbitraire du groupe dominant dans son secteur respectif d’Irak. Biden s’oppose en revanche au « surge » américain en Irak, où les
renforts déployés s’appuient sur des milices sunnites, dites du « Réveil » (Sahwa), pour refouler, et finalement vaincre les groupes
jihadistes. Biden préfère plutôt poursuivre le mirage de son « plan », approuvé par un vote non-contraignant du Sénat en septembre 2007,
au moment même où un sondage conduit par la BBC en Irak donne 9% de réponses favorables à une division de l’Irak (contre 62% en faveur d’un gouvernement central digne de ce nom).
La vision de l’Irak par Biden est définie par des critères strictement confessionnels, sans prise en compte du sentiment national irakien, ni des conséquences pour
le reste du Moyen-Orient d’un éclatement du pays. Quand Obama confie, en 2009, le dossier irakien à son vice-président, celui-ci va miser sans réserve sur l’homme fort de la communauté chiite,
Nouri al-Maliki, Premier ministre depuis 2006. Biden apporte ainsi un soutien déterminant au maintien de Maliki à son poste, en novembre 2010. Peu importe l’autoritarisme de plus en plus agressif
du chef du gouvernement irakien, sa coopération de plus en plus étroite avec l’Iran et son acharnement sectaire contre les milices sunnites du « Réveil », seul compte pour Biden la réussite du retrait américain hors d’Irak en 2011. Cette politique américaine à très courte vue favorise
le retour de flamme de l’EII qui, en 2013, prend pied dans la Syrie voisine et devient « l’Etat islamique en Irak et en Syrie », connu sous son
acronyme arabe de Daech. Ce n’est qu’en août 2014, deux mois après la chute de Mossoul et un mois après la proclamation du pseudo-califat jihadiste, que Biden abandonnera enfin Maliki, contraint de quitter le pouvoir. il n’en pèsera pas moins en faveur d’une couverture aérienne des Etats-Unis aux milices pro-iraniennes, qui
a permis aux Gardiens de la Révolution d’étendre leurs réseaux dans tout le pays et les a placés en position de force lors de la crise de janvier dernier.
Ce rappel de l’histoire irakienne de Biden prouve que, chaque fois qu’il a eu à trancher, le sénateur, devenu vice-président, a toujours choisi l’option la
plus risquée en termes de conflit international et de guerre civile. Et rien ne prouve que le futur président ait tiré la moindre leçon de tant d’erreurs passées.
Ce n’est pas en attendant que Trump soit débouté de ses recours électoraux et que Biden arrive au
pouvoir que l’on peut avoir une idée claire de la situation des États-Unis, qui est en train de devenir indéchiffrable.
La différence entre les deux élections américaines de 2016 et 2020, est que, en 2016, les commentateurs considéraient avant les
élections la victoire de Trump comme hautement improbable, alors qu’ils font en 2020 la même analyse, mais après l’élection. En 2016,
ils pronostiquaient la défaite de Trump, aujourd’hui ils pronostiquent qu’il sera obligé d’accepter sa défaite.
Pourtant Donald Trump continuera de prétendre qu'il a gagné des élections qu’il
contestera juridiquement jusqu’au bout. Mais supposons qu’il perde tous ses recours juridiques, même face à une Cour Suprême qui est supposée lui être favorable et qu’il se retire
dans l’ombre, contraint et forcé.
Dans cette hypothèse largement plébiscitée par l’opinion, que
va t-il arriver après le 20 janvier prochain ?
C’est simple : dés le premier jour, Joe Biden devra faire face à un Sénat hostile
et sans doute contrôlé par les Républicains. Car ces derniers se considèrent comme invaincus, parce qu’ils ont gagné des sièges à la Chambre des représentants contrôlée par les
démocrates et qu’ils ont très probablement conservé le contrôle du Sénat.
Cette « armée » républicaine s’appuie sur 48 % de l'électorat américain avec le taux de participation le plus élevé
depuis 1900, ce qui signifie clairement que les électeurs des deux côtés se sont fortement impliqués et que les perdants vont difficilement se résigner à voir appliquer une politique
contraire à leurs vœux : l’on en verra les conséquences au Sénat et à la Chambre des Représentants, entre autres.
Au Sénat, Joe Biden fera face Mitch
McConnell, le leader de la majorité au Sénat, soutien indéfectible de Donald Trump et spécialisé dans la destruction des
plans des démocrates : pendant six des huit années de présidence de Barack Obama, après que les démocrates aient perdu le contrôle du
Congrès en 2010, Mitch McConnell a bloqué presque toutes les initiatives de la Maison-Blanche avec pour simple mais logique objectif
de faire échouer la présidence de Barack Obama.
Il est donc peu probable que McConnell fasse passer les textes que Joe Biden voudra faire passer, ni confirmer à des postes de haut niveau des personnes qui n'ont pas obtenu l'approbation des républicains. En
France, on oublie gaiement que les personnalités désignées par Biden, démocrate, doivent être pour la plupart également intronisées par le
Sénat, républicain.
Comme les implications de cette situation politique sont sévères, les Démocrates vont, sans grand espoir, essayer d’emporter le 5
janvier les deux sièges de sénateur qui restent à pourvoir en Géorgie et s’efforcer de persuader un Républicain au moins de faire défection, sachant que le transfuge deviendra
instantanément une figure de la haine sectaire au sein du mouvement conservateur.
Il faudra donc que Joe Biden négocie sans cesse.
Il a peu de chances dans ces conditions d’obtenir une relance budgétaire importante qui prenne en compte les priorités des Démocrates, d’autant plus que les Républicains, qui
ont l'habitude d'abandonner la rigueur fiscale lorsque l'un des leurs est président, la redécouvrent aussitôt lorsqu'un démocrate accéde à la
Maison-Blanche.
On peut imaginer, et les démocrates y ont pensé, vendre leurs objectifs prioritaires à
M. McConnell en les présentant comme une réponse à la menace de la montée en puissance de la Chine.
MaisDonald Trump a mené la guerre commerciale contre
la Chine pour sauver les secteurs industriels américains traditionnels, tout en négligeant les secteurs industriels en émergence, ce qui
constitue un point de désaccord fondamental avec les Démocrates. Comme ces derniers vont logiquement avoir tendance à concentrer les subventions vers les industries technologiques
émergentes, ils vont provoquer la réaction des Républicains qui s’appuient à l’inverse sur les États qui ont des industries traditionnelles et
déclinantes.
On peut aussi imaginer que Joe Biden, enchaîné chez
lui par la dure nécessité de la politique intérieure, cherche à déployer ses ailes sur la scène mondiale. Mais dans ce cas aussi, son degré de liberté est faible. Par exemple, il
pourra toujours rejoindre l'accord de Paris sur le changement climatique, mais il ne pourra pas forcer un Sénat républicain récalcitrant à
financer les énergies alternatives. Il pourra essayer de rejoindre l'Organisation mondiale de la santé, à condition que McConnell autorise le financement de cet organisme par les États-Unis. Il pourrait réintégrer l'Amérique dans l'accord nucléaire iranien, mais tout
changement devra être approuvé par le Sénat républicain.
Le fond du problème de Joe Biden est qu’il est
bloqué par le résultat des élections présidentielles, qui verront sans doute Donald Trump quitter la Présidence des Etats-Unis
alors que les Républicains ont accru leur influence électorale, si bien qu’ils se garderont bien de traiter Donald Trump comme une
aberration celui qui a galvanisé leur électorat.
Joe Biden se trouve dans l’incapacité de réaliser l'unité
nationale sur laquelle il a fait campagne, une unité mise à mal depuis quatre ans, encore affaiblie par le refus de la quasi moitié de l’électorat de reconnaître la légitimité
de l’autre moitié de gouverner, si bien que, dans cette disposition d’esprit, les occasions de conflit ne manqueront
pas !
À SUIVRE
Donald Trump n’a pas perdu l’élection présidentielle
Excellente analyse des fraudes électorales du camp Biden par un observateur suisse !
« Contre-offensive. Le 19 novembre 2020 restera dans l’histoire comme la date où le Président Trump, qui sera réélu, reprit officiellement l’offensive.
Au cours d’une conférence de presse, son équipe juridique donna ainsi un exposé des innombrables fraudes menant aux résultats erronés donnés pour acquis depuis le lendemain de l’élection
par des médias biaisés. Des fraudes massives, préparées depuis longtemps, organisées dans les États-Unis même avec la collaboration de pays étrangers et des complices à tous les niveaux –
en d’autres termes, une authentique conspiration dans le but de fomenter un coup d’état.
Bien entendu, les rares médias qui évoquèrent cette conférence s’empressèrent de l’oublier, ou la firent disséquer par des fact-checkers à l’impartialité
aussi imaginaire que l’absence de fraudes. La politique médiatique est simplement d’ignorer tout ce qui vient du « côté Trump », comme des enfants tentant de retenir leur
respiration jusqu’au 20 janvier 2021.
Ces gens-là croient encore sérieusement en l’intronisation de Joe Biden à la Présidence et pensent que cela les libèrera de tout mal… Une attitude puérile
qui démontre une grave méconnaissance des mécanismes juridiques aux États-Unis, de la façon dont le Droit s’y pratique, et donc de ce qui va se passer ces prochaines semaines.
Rudy Giuliani n’eut pas des mots tendres pour les médias lors de cette conférence de presse, avec raison. Il rappela quelques éléments qui semblent échapper
à nos journalistes: Un témoignage sous serment est une preuve recevable par un tribunal. Quiconque fait un témoignage mensonger sous serment s’expose à des peines de prison. Un témoignage
n’a donc rien d’anodin. Il est impensable pour un juge de le défausser au prétexte qu’il ne s’agirait « que d’un témoignage », par exemple. même si les médias s’adonnent
volontiers à ce petit jeu.
Si un média n’est pas d’accord avec les informations que présente un témoignage, ce qui est son droit le plus strict, il peut se livrer à un
contre-interrogatoire, ou venir avec d’autres témoignages contradictoires, eux aussi sous serment ; les divergences seront alors traitées lors du procès devant une cour de justice. Mais
même là, rappelle M. Giuliani, le témoignage original reste un élément de preuve.
Les témoignages rassemblés par l’équipe juridique de M. Trump comprennent des témoins directs de fraude, des lanceurs d’alerte, et viennent non seulement
des rangs républicains mais aussi des rangs démocrates. Aucun des recours lancés par l’équipe juridique du Président n’a été rejeté. Ils sont toujours pendants ou en appel auprès d’une
instance supérieure.
Des recours ont bien été rejetés, mais il s’agissait de recours lancés par des citoyens indépendants, sans lien avec la campagne du Président sortant – ce
que les médias occultent.
Je rajouterai pour compléter qu’une interview n’est pas un témoignage sous serment. On peut donc mentir effrontément sur un plateau de télévision, sans
conséquence. Peu s’en privent.
Énervé par la propension des journalistes à prétendre que les assertions de fraude électorale sont « sans fondement », un Internaute a créé un
site entier pour répertorier les preuves: HereIsTheEvidence.com – « VoilaLesPreuves.com ». Les documents archivés sont filtrables par état, degré de recevabilité, gravité. On ne
peut pas faire plus limpide pour des journalistes. Sont-ils paresseux ou malhonnêtes? En tout cas, ils n’ont plus d’excuse pour être paresseux.
Trey Trainor, le Président de la FEC (Federal Election Commission, Commission Électorale Fédérale, pas grand-chose en somme!) a admis que l’équipe de
campagne de M. Trump avait amené devant la justice des « accusations légitimes » de fraude et que le camp adverse « se devait de répondre aux questions ». Silence
médiatique, comme toujours.
Le 25 novembre, M. Giuliani était présent lors d’une audition publique sur les fraudes en Pennsylvanie. Les avocats de Dominion n’eurent pas ce courage. Le
live de la conférence a été couvert par de nombreux réseaux, en voici une vidéo: Le moins que l’on puisse dire est que tous les spectateurs de cette audition, comprenant l’assemblée
législative de Pennsylvanie, ont été secoués par les déclarations des témoins.
Pour ceux qui préfèrent l’écrit, voici l’une de ces dépositions. Elle mérite d’être lue. Si on ne devait relever que deux nouveautés parmi les nombreux cas
déjà répertoriés par l’équipe Trump, les voici: la participation a allègrement atteint voire dépassé les 100% dans de nombreuses circonscriptions électorales, allant jusqu’à 350% dans
l’une d’elle. Et les bureaux de vote de Pennsylvanie ont reçu au total des centaines de milliers de bulletins par correspondance de plus que ceux que l’administration a envoyé aux
électeurs. 1,5 millions de bulletins de votes par correspondance envoyés, 2,3 millions revenus et comptabilisés. Cherchez l’erreur. Il faut avoir l’esprit sérieusement atteint pour oser
prétendre qu’il n’y a pas eu de fraude.
Et cette malhonnêteté en appelle immédiatement une autre: sur quelle base quiconque peut affirmer que si fraude il y a eu, elle n’affecte pas le résultat
final? Sidney Powell relâche le Kraken Rudy Giuliani et l’équipe juridique de Donald Trump combattent la fraude électorale – les bulletins arrivés après la fin de l’élection, dépouillés
sans observateurs, ou simplement frauduleux. Il y a du travail et les quantités en présence suffisent largement à renverser la prétendue avance de Joe Biden dans les états-charnières.
Sidney Powell, elle, travaille en toute indépendance.
Elle a un autre objectif: montrer que le logiciel électoral employé pour compter les bulletins a été trafiqué sciemment, et envoyer les coupables en prison.
Le logiciel a non seulement été dès le départ conçu pour changer les élections en favorisant un candidat dans le système, mais aussi manipulé depuis l’extérieur des États-Unis, pendant
l’élection, pour changer des paramètres de dépouillement « en temps réel » tant l’avance de Trump sur Biden était importante dans plusieurs états.
Sidney-Powell-EpochTimes_510A8621-700×420.jpg Sidney Powell Dominion, SGO Smartmatic, Scytl, Séquoia, Clarity sont autant de sociétés liées les unes aux
autres par des flux financiers, des employés, des actionnaires et des brevets. La nébuleuse a pour but de produire des machines et du logiciel conçus pour fausser le résultat des
élections. Les machines sont informatiquement vulnérables, et délibérément exposées ainsi. Les informations étaient connues de Wikileaks. Le complot remonte jusqu’à l’État Vénézuélien. Le
gentil dictateur Chávez fut un des premiers clients cherchant à falsifier électroniquement les votes, notamment la modification de la Constitution qui lui permettrait d’être élu un nombre
illimité de mandat. Il fut un promoteur essentiel de ce qui devint plus tard Dominion.
Grâce aux votes modifiés électroniquement, il ne perdit plus jamais une élection, et son successeur Maduro non plus. Les médias affirment toujours que
l’extrême-gauche vénézuélienne est très populaire: les scrutins le prouvent, n’est-ce pas! Mais le complot implique également la CIA. Normal, des Américains étaient au Venezuela, cela
donne des idées…
Comme l’explique la youtubeuse (et juriste) Leight Dundas en citant cette interview: Le Général Mc Inerny est un lieutenant-général à la retraite de l’Armée
de l’air, qui a effectué plus de 400 missions de combat au Vietnam et a ensuite été nommé aux plus hauts postes militaires au sein de Washington DC, répondant directement au Secrétaire à
la Défense et aux Vice-Présidents des États-Unis. (..)
Il dit que Hammer est un logiciel de surveillance développé par la CIA. Son programmeur était Dennis Montgomery. Il l’a codé en 2003 pour s’attaquer aux
islamistes radicaux. Scorecard est un programme développé par la CIA qui manipule les machines de saisie des votes, dans l’isoloir.
Il a ensuite décrit comment Hammer et Scorecard ont été utilisés dans les pays étrangers pour installer les dirigeants que nous voulions, puis comment ce
petit pistolet que nous avions créé s’est ensuite retourné et a été pointé directement sur la nuque du peuple américain.
Il dit, et je le cite encore une fois, que cette arme a été retournée dans un but plus sinistre. Il fait référence à l’Administration Obama, deux semaines
après l’entrée en fonction d’Obama en 2009, le 3 février 2009, pour être exact. L’application Scorecard a été déplacée hors de la CIA au sein d’une unité secrète, qui concerne à la fois
des processus sensibles et un centre d’information, à Fort Washington, Maryland. Puis ils ont commencé à l’utiliser contre des citoyens américains, y compris d’éminents Américains et des
politiciens.
Sydney Powell, samedi soir [dans une autre interview] sur le scandale, a lié Dominion, qui a été utilisé dans plus de 30 États lors de cette élection pour
compter les votes, à Hammer et Scorecard et à la CIA. Elle a dit qu’ils avaient des preuves que la colonne vertébrale du logiciel Dominion dont ils disposaient provenait du code de Hammer
et Scorecard, qui venaient directement de notre CIA.
Mme Powell vient de déposer une première salve de plaintes en Georgie et dans le Michigan. (Les liens renvoient à des documents scannés et passés à l’OCR,
ce qui implique quelques imperfections). D’autres plaintes suivront. Une perquisition sur un site de la CIA à Francfort a permis de rassembler bien des preuves. Apparemment, le logiciel
employé par Dominion pour le dépouillement avait une « pondération » entre Trump et Biden: un vote pour Trump comptait pour 0.75 voix pour Trump, un vote pour Biden pour 1.25
voix pour Biden. Si chacun avait la moitié des votes au début, cela aurait donné 37.5% pour Trump et 62.5% pour Biden à la fin.
Évidemment, le besoin de corriger les chiffres pour coller aux bulletins rentrés obligeait le logiciel à faire des « sauts correctifs » de temps à
autre – soit des votes rajoutés pour Biden, soit des votes enlevés à Trump, soit des votes carrément transférés de Trump à Biden. Ce sont des centaines de « sauts » de ce genre
que les spectateurs de la soirée électorale purent voir en direct, de leurs propres yeux, sur les fils d’actualité et les émissions des réseaux télévisés.
Dominion aurait aussi rajouté un « fond de base » de 35’000 voix à tous les Démocrates dans certaines circonscriptions, et sans doute partout où
il a été installé. Les Démocrates et leurs alliés avaient même prévu de noyauter les sociétés sollicitées pour procéder à des vérifications. Et bien sûr « d’anciens employés »
de Dominion travaillaient désormais directement dans l’organisation du scrutin aux États-Unis. Mais rien de tout cela ne suffit, tant l’avance de Trump était écrasante.
Après minuit dans la nuit du 3 au 4 novembre, alors que le dépouillement frauduleux était bien avancé, Trump menait encore largement dans tous les
états-charnières. Ce damné Président était trop populaire ! Il fallut donc passer à la vitesse supérieure, quitte à laisser plus de traces. Les Démocrates en panique firent arriver des
bulletins de vote pro-Biden fraîchement imprimés par valises entières, au milieu de la nuit et les jours suivants. Ils éloignèrent les observateurs républicains par tous les moyens
possibles pour perpétrer leur forfait, jusqu’à prétendre une fausse fuite d’eau. Manque de chance, les caméras de surveillance ont tout enregistré…
Il serait injuste de ne faire porter le chapeau qu’aux Démocrates. Dominion plaisait à beaucoup de gens ; le Gouverneur (républicain) de Georgie, Brian
Kemp, s’empressa de faire installer le logiciel en 2019 en vue de l’élection générale de 2020, un juteux contrat gouvernemental de 100 millions de dollars dont une partie de sa famille
aurait bien profité. On comprend un peu mieux aujourd’hui ses atermoiements quant à la fraude électorale.
D’autres essayent de brouiller les pistes. Le barrage se rompt Lorsque j’ai pu affirmer sur ce blog que la réussite de l’élection frauduleuse de Joe Biden
signifierait la fin de la démocratie non seulement aux États-Unis mais dans le monde entier, je n’exagérais même pas. Certains à gauche s’en sont tout de même réjouis et se réjouissent
encore. Une élection volée ne les dérange pas le moins du monde – sauf s’ils peuvent en accuser un innocent, comme ils l’ont fait contre Trump depuis 2016. Ces gens méprisent la
démocratie. La soif du pouvoir dépasse toute autre considération. La souveraineté du peuple est bien le dernier de leur souci.
En attendant, les choses ne se passent pas comme prévu en vue de l’intronisation de M. Biden. Un premier tribunal de Pennsylvanie vient d’annuler le
processus de certification des votes, barrant la route à l’attribution des Grands Électeurs à la marionnette sénile. Un tribunal du Nevada approuve une enquête sur les bulletins de vote
frauduleux. Une Cour du Michigan recommande un audit complet de l’élection. La machine se met en marche.
Le chemin victorieux de Joe Biden vers la Maison Blanche vient de se compliquer sérieusement. Plus on creusera, plus on trouvera la fange du marais. Comptez
sur moi et sur mes fidèles commentateurs pour en rendre compte, face aux médias qui tentent désespérément de vous désinformer. Tout ceci était prévisible depuis longtemps. Les Démocrates
ont fraudé comme jamais. Ils vont se faire prendre comme jamais. Ils ne s’en relèveront pas. Les médias complices et les manipulateurs de Big Tech suivront. Ce n’est que justice. Depuis
quand s’inquiéter de fraudes électorales est devenu « une menace pour la démocratie »? À une époque récente, les médias étaient concernés. C’était avant que la fraude électorale
ne soit perçue comme le seul moyen de chasser Donald Trump de la Maison Blanche ».
Consultant politique, président-fondateur du Réseau Voltaire.
Dernier ouvrage en français : Sous nos yeux - Du 11-Septembre à Donald Trump (2017).
Le problème n’est plus de savoir qui a été légitimement élu président des
États-Unis, mais combien de temps pourra-t-on repousser la guerre civile ? Loin d’être un combat entre un présentateur de télévision narcissique et un vieillard sénile, le pays se déchire
sur une question culturelle fondamentale qui couve depuis sa création.
Le président Donald Trump a placé un portrait de son prédécesseur, Andrew Jackson, dans son bureau à la Maison-Blanche.
Nous y voilà : la catastrophe prévisible depuis trente ans se dessine. Les États-Unis se dirigent inexorablement vers la sécession et la guerre
civile.
Depuis la disparition de l’URSS, l’« Empire américain » n’avait plus d’ennemi existentiel et donc plus de raison d’exister. La tentative de George H.
Bush (le père) et de Bill Clinton de donner au pays une nouvelle vie avec la globalisation des échanges a détruit les classes moyennes aux USA et dans presque tout l’Occident. La tentative de
George W. Bush (le fils) et de Barack Obama d’organiser le monde autour d’une nouvelle forme de capitalisme —financier cette fois— s’est enlisée dans les sables de Syrie.
Il est trop tard pour redresser la barre. La tentative de Donald Trump d’abandonner l’Empire américain et de recentrer les efforts du pays sur sa prospérité
intérieure a été sabotée par les élites acquises à l’idéologie puritaine des « Pères pèlerins » (Pilgrims Fathers). Par conséquent, le
moment tant redouté par Richard Nixon et son conseiller électoral Kevin Philipps est arrivé : les États-désunis sont au bord de la sécession et de la guerre civile.
Ce que j’écris n’est pas le fruit d’un fantasme, mais l’analyse de nombreux observateurs aux États-Unis et dans le monde. Ainsi la Cour suprême du Wisconsin
vient-elle de déclarer le recours de Donald Trump contre les fraudes électorales irrecevable, non pas pour des motifs de droit, mais par ce qu’« il ouvrirait la boite de
Pandore ».
En effet, contrairement à la présentation fallacieuse des événements qui domine dans la presse internationale, soit les recours du président sortant sont jugés
en droit et il a évidemment raison, soit ils le sont en politique et lui donner raison provoquera la guerre civile. Mais le conflit est déjà trop avancé. Le juger politiquement au mépris du
droit provoquera également la guerre civile.
Il faut cesser d’interpréter l’élection présidentielle comme une rivalité entre Démocrates et Républicains, alors que Donald Trump ne s’est jamais revendiqué du
Parti républicain qu’il a prit d’assaut au cours de sa campagne de 2016. Ce n’est pas un illuminé, mais un successeur du président Andrew Jackson (1829-37). Oui, idéologiquement, ce dernier
préfigurait les « Sudistes », les « Confédérés ».
Ce n’est pas parce que l’on ignore Andrew Jackson en Europe que c’est un personnage marginal dans l’histoire états-unienne. Son portrait figure
sur le billet de 20 dollars, lui qui opposa son veto à la Réserve fédérale.
Il faut cesser de prétendre que Donald Trump ne représente pas la majorité de ses concitoyens alors qu’il a été désigné président une première fois en 2016,
qu’il vient d’aider des milliers de candidats à emporter sur son nom les élections locales, et qu’il vient de rafler des millions de voix supplémentaires par rapport à 2016.
Personne en Europe ne semble oser constater ce qui se passe pourtant devant nous, car tous s’accrochent à l’idée d’États-Unis parangons de la démocratie.
Veuillez lire la Constitution US, cela ne vous prendra que quelques minutes. Elle reconnait la souveraineté des États fédérés, pas du Peuple. Son principal concepteur, Alexander Hamilton, l’a
dit et écrit dans les Federalist Papers : elle a pour but d’instaurer un régime comparable à la monarchie britannique sans aristocratie,
surtout pas une démocratie.
Cette constitution n’a tenu deux siècles que grâce au compromis des Dix premiers amendements (Bill of Rights). Mais à
l’heure de la mondialisation de l’information, chacun peut se rendre compte que les dés sont pipés. Ce système est certes tolérant, mais oligarchique. Aux États-Unis la quasi totalité des
lois est rédigée par des groupes de pression organisés quelque soient les élus au Congrès et à la Maison-Blanche. Le personnel politique n’est qu’un rideau de fumée qui masque le vrai
Pouvoir. Chaque décision de chaque politicien est d’ailleurs notée par ces groupes et des annuaires compilant leur docilité sont publiés chaque année.
Les Européens, qui veulent se représenter les États-Unis comme une nation démocratique, ne cessent de prétendre que l’élection présidentielle revient à de
grands électeurs. Or, c’est absolument faux. La Constitution ne prévoit pas d’élection du président fédéral au second degré par le peuple, mais par un collège électoral désigné par les
gouverneurs. Avec le temps, ces derniers ont fini par organiser des scrutins dans leur État fédéré avant de choisir les membres du Collège électoral. Certains ont accepté de l’inscrire dans
leur Constitution locale, mais pas tous. En définitive, la Cour suprême fédérale n’en a rien à faire, ainsi qu’on l’a vu lors de la désignation de George W. Bush contre Al Gore, il y a 20
ans. Elle a explicitement déclaré que les trucages électoraux éventuels auquel on avait assisté en Floride n’étaient pas de son ressort.
Dans ce contexte, Donald Trump aurait probablement emporté le scrutin de 2020 si les États-Unis étaient une démocratie, mais il a perdu car ce sont une
oligarchie et que la classe politique ne veut pas de lui.
Les Jacksoniens, partisans de la démocratie, n’ont d’autre choix pour faire triompher leur cause que de prendre les armes, ainsi que l’a prévu explicitement le
second amendement de leur Constitution. Au sens originel de ce texte, le droit des États-uniens d’acquérir et de porter toutes sortes d’armes de guerre vise à leur permettre de se rebeller
contre un gouvernement tyrannique, comme ils l’ont fait contre la monarchie britannique. C’est le sens du compromis de 1789 que la majorité d’entre eux considère comme rompu.
Le général Michael Flynn, éphémère conseiller de sécurité nationale, vient d’appeler à la suspension de la Constitution et à l’instauration de la loi martiale
afin de prévenir la guerre civile. Le Pentagone, dont la tête a été remplacée il y a un mois par le président sortant au profit d’amis du général, se tient prêt.
Donald Trump, quant à lui, a annoncé qu’il se présentera devant le tribunal texan qui statuera sur les fraudes électorales locales. Le Texas est l’un des deux
États fédérés à avoir constitué une République indépendante avant d’avoir adhéré aux États-Unis. Mais lors de son adhésion, il conserva un droit de retrait. En 2009, son gouverneur d’alors,
Rick Perry, menaça de faire sécession. Cette idée ne cesse de faire son chemin. Aujourd’hui, le Congrès local doit statuer sur le projet de référendum d’indépendance du représentant Kyle
Biedermann.
Le processus de dissolution des États-Unis pourrait être plus rapide que celui de l’URSS. Il avait été étudié à l’époque à Moscou par le professeur Igor
Panarin. Les données démographiques ont évoluées depuis et ont été analysées par Colin Woodard. Le pays serait alors scindé en 11 États distincts sur une base culturelle.
Les 11 communautés culturelles rivales qui se partagent les États-Unis aujourd’hui.
À ces problèmes s’ajoutent les plaintes contre les législatures d’une vingtaine d’États qui ont adopté à l’occasion de l’épidémie de Covid-19 des lois régissant
le scrutin de manière contraire à leur propre Constitution. Si ces recours, qui sont juridiquement fondés aboutissent, il faudra y annuler non seulement l’élection présidentielle, mais toutes
les élections locales (parlementaires, shérifs, procureurs etc.).
Il ne sera pas possible de vérifier les faits allégués au Texas et ailleurs avant la réunion du Conseil électoral fédéral. Le Texas et d’autres États fédérés où
se déroulent des recours similaires, ainsi que ceux qui devront annuler le scrutin, ne pourront donc pas participer à la désignation du prochain président des États-Unis.
Dans un tel cas, la seule procédure de substitution qui s’applique revient au nouveau Congrès, dans lequel les Puritains sont minoritaires et les Jacksoniens
majoritaires.
USA, Prise du Capitole - Une victoire pour Donald Trump
Le 07/01/2021.
Contrairement à l'analyse de la prise du Capitole véhiculée par les médias, Donald Trump en est le grand gagnant et s'impose comme l'homme politique le
plus puissant d'Occident. Cette insurrection ouvre la voie à d'autres. Nous sommes entrés dans l'ère du populisme où la violence fait retour en politique.
Suite à la couverture médiatique des événements de ce 6 janvier 2021, j’ai décidé de vous proposer mon analyse aux conclusions diamétralement opposées à celles
qu’on vous assène dans les médias. Je tenais juste à préciser en préambule qu’il n’est pas question pour moi de porter un jugement de valeur sur ces événements, je me contente d’essayer d’en
tirer les conséquences et les leçons politiques à partir des informations disponibles à cette heure. Je m'excuse d'avance pour les fautes de frappes restantes, j'ai terminé tard et j'étais
fatigué...
***
Hier soir, nous avons vécu l’histoire, celle à laquelle nous ne sommes plus habitués : avec une majuscule.
Assis confortablement dans nos canapés de l’autre côté de l’Atlantique, nous avons découvert éberlués ce qu’on ne peut pas nommer autrement que le peuple en armes, dans la capitale de la première puissance mondiale, Washington aux États-Unis d’Amérique - et même plus précisément dans le lieu où siège le
pouvoir législatif américain : le Capitole.
À tous les français, ces images auront rappelé immédiatement celle des Gilets Jaunes, cet autre peuple qui avait, lui aussi, pris les armes, il y a deux ans
déjà, le 1er décembre 2018, pour aller conquérir glorieusement l’Arc de Triomphe au bout des Champs Élysées, dans la sidération générale de la classe politique et médiatique.
Si je rapproche ces deux événements, c’est parce qu’ils me semblent caractéristiques de la nouvelle ère politique dans laquelle nous entrons et qu’ils ont
déclenché des réactions similaires, à savoir une union de classe entre les élites politiques et médiatiques pour les condamner unaniment en colportant une présentation des faits biaisée et
une interprétation pauvre, alors qu’ils sont pourtant extrêmement riches en enseignements.
A l’inverse de la crise des Gilets Jaunes, Donald Trump nous avait pourtant prévenus.
Lors de son élection en 2016, alors qu’il était censé n’être, tout au plus, qu’un clown, il avait déjà surpris tout le monde en accédant à la Maison Blanche
contre tous les pronostics - rappelons que par pronostics, il ne faut jamais entendre autre chose que l’avis de ces mêmes élites politiques et médiatiques qui définissent ce qui est attendu
ou ce qui ne l’est pas, ce qui est une surprise ou ne l’est pas - grâce à une campagne populiste anti-élites qui lui permet de gagner le vote des classes populaires, c’est-à-dire celles-là
même qui constituent, en France, les rangs des Gilets Jaunes.
Le 3 novembre dernier, alors qu’il était censé être mort politiquement, lui qui n’aurait jamais dû avoir de vie politique selon les commentateurs de la campagne
de 2016, Donald Trump a réussi une incroyable résistance électorale, non seulement en ne se faisant pas battre avec l’écart initialement pronostiqué, mais en dépassant son score de 2016 et en
atteignant le deuxième score le plus élevé de l’histoire de l’élection présidentielle américaine grâce à 74 millions de voix.
Là encore, la stupéfaction fut générale de le voir si haut - mais rapidement elle disparut dans le soulagement de le voir battu. C’était là baisser un peu
rapidement sa garde.
Dès ce soir du 3 novembre 2020, Donald Trump annonce qu’il conteste le résultat de l’élection. Il le fait en utilisant d’un mot clé, le mot autour duquel tout
va se cristalliser, le mot qui va remplacer celui même d’élection présidentielle et devenir le véritable enjeu : cette élection, ils nous l’ont « volé » ! Trump
maintiendra cette ligne jusqu’au bout, malgré l’échec de tous les recours déposés, malgré la pression médiatique et politique, même au sein de son propre camp. Cette élection, il l’a gagnée.
C’est un « vol ».
C’est dans ce contexte qu’a lieu la prise du Capitole du 6 janvier 2021.
Alors que les élites politiques certifiaient la victoire de Joe Biden, comme le prévoit la Constitution, dans l’entre-soi qu’est toute assemblée législative,
qu’est le Congrès, séparé du peuple par les quatre murs du Capitole, Donald Trump, lui, dans le même temps, prononçait un discours non loin de là, celui-ci public, ouvert et accessible à tous
par définition, lui permettant de rassembler des dizaines de milliers de supporters, et dans lequel, non seulement il contestait toujours la victoire de son adversaire, mais où son avocat
Giuliani en appelait aux armes (« Let’s have trial by combat »).
De fait, le discours de Trump n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.
Je dirais même que le message est passé, il était suffisamment clair depuis novembre pour que tout le monde le comprenne sans que Trump n’ait jamais à le dire -
n’ait jamais à dire : « prenez les armes ! »
C’est ainsi que les supporters venus spécialement pour l’événement de l’élection de Joe Biden ce 6 janvier, c’est-à-dire venus pour l’empêcher, se sont dirigés
vers le Capitole où était en train d’avoir lieu ce qu’ils ne voulaient pas accepter : qu’on leur vole l’élection - ce que Trump leur avait raconté, que ce soit vrai ou faux.
Depuis novembre, Trump ne s’était pas contenté de dénoncer l’élection, c’est-à-dire de dénoncer les prétendues fraudes, mais, en qualifiant l’élection elle-même
de « vol », en choisissant ce mot, dans une subtilité inouïe que seul l’inconscient peut percevoir et qui échappe à la conscience, le message subliminal de Trump était le
suivant : s’ils ont volé l’élection, s’ils vous l’ont volé, ne vous laissez pas faire, et même, si vous le pouvez, allez le leur reprendre !
Idée de génie : ce que l’on vous vole, vous pouvez toujours le reprendre.
Ce n’est qu’une question de volonté.
Il suffit de le vouloir, de vouloir vraiment retrouver ce que l’on vous a volé, de vouloir le reprendre.
Comme ce qu’ils avaient volé, c’était l’élection, pour la leur reprendre, il fallait prendre le lieu même où avait lieu le vol : le Capitole.
C’est pourquoi les supporters de Trump ont envahi le Capitole, bravant les forces de sécurité, et même avant elles, l’obstacle psychologique de la force
symbolique du lieu.
La prise du Capitole est la reprise par les supporteurs de Trump de ce qu’ils croient que les démocrates leur ont volé.
La conséquence, c’est que la prise du Capitole ne fut pas violente, elle ne pouvait pas l’être, car reprendre ce que l’on vous a volé n’est pas un acte de
violence. C’est pourquoi les supporters de Trump étaient peu armés, et s’ils l’étaient, n’en ont pas fait usage, parce qu’ils se vivaient eux-mêmes non pas comme des séditieux, comme ceux qui
venaient simplement récupérer ce qu’on leur avait volé. C’est la même raison pour laquelle non seulement les manifestants ne furent pas violents envers les forces de l’ordre qui gardaient le
Capitole, et que celles-ci préférèrent de se retirer sans violence plutôt que de maintenir leur position coûte que coûte en tirant dans la foule, mais aussi qu’une fois à l’intérieur, ces
dangereux séditieux décrits par les médias ne cassèrent même pas une chaise, se prirent en selfie dans les lieux du pouvoir auquel ils n’ont habituellement aucun accès et se livrèrent à une
sorte de tourisme politique improvisé sous la forme d’une visite des lieux.
Aussi a-t-elle pris fin dans le calme, grâce à l’intervention de la garde nationale, dont on peut bien se demander pourquoi elle est venue puisqu’elle n’eut
même pas besoin de faire usage de la force, comme si l’on demandait simplement à des usagers d’un service public de se presser de partir parce que le service allait fermer.
Voilà pour les faits.
Passons à l’analyse, et la première analyse à faire est la critique de l’analyse de l’événement faite par les journalistes et les politiques.
Le premier élément qui frappa tout téléspectateur, c’est l’unanimité de la condamnation de l’événement - tout tient d’abord, en première approche, c’est-à-dire
comme première manipulation, à faire porter la condamnation sur l’événement lui-même, sans même encore savoir de quoi on parle, ce qu’il s’agit de condamner dans l’événement.
Officiellement, ce qu’il y a de condamnable dans cette prise du Capitole, c’est l’usage de la violence.
L’inénarrable Laurence Haïm, après nous avoir signalés qu’elle arrivait sur les lieux, nous assurant ainsi que la situation redevenait sous contrôle par sa
seule présence, se livra à la description d’une foule haineuse, composée selon elles de « paramilitaires », ultraviolents bien évidemment, nous promettant d’une manière tout à fait
ambiguë que nous allions assister à des événements d’une extrême violence, alors que ces événements étaient censés à la fois avoir déjà eu lieu et être en train d’avoir lieu.
Depuis, nous attendons toujours des nouvelles des actes de violence, voire de barbarie, tant promis.
Cela ressemble furieusement à une fake news.
Et pourtant, tous les médias, américains comme français, toute la classe politique, américaine comme française, condamnent universellement cet événement parce
qu’il serait violent. Même Jean-Luc Mélenchon eut son mot pour la paix universelle, assurant de son soutien tous les sénateurs américains, ceux-là même qu’ils traitent habituellement
d’impérialistes. A n’en pas douter, c’est la violence insoutenable des images d’un homme au masque de vache au milieu du Congrès américain qui le mena à cette extrêmité qu’est
l’amour pour ses ennemis.
De la violence, la condamnation tombait ensuite sur Donald Trump - mais c’est là que la comédie de la réaction commençait à laisser entrevoir qu’elle n’était
peut-être pas tout à fait honnête sur ses motivations réelles.
Car, si vous voulez comprendre ce que signifient les événements de ce 6 janvier 2021 au-delà de l’écran de fumée journalistique, il faut percevoir dans les
mots, dans le ton de la voix, dans les formules choisies, le mélange de peur et de fascination que Donald Trump provoque en eux, c’est-à-dire pour cette personne qui est considérée comme
responsable de cet événement considéré comme condamnable.
L’essentiel de la manipulation médiatico-politique en cours consiste à faire croire ceci : la prise du Capitole, comme suite logique du refus de Donald
Trump de reconnaître sa défaite depuis le 3 novembre 2020, est son échec final, c’est-à-dire sa mort politique.
Il n’en est rien.
Les médias avaient déjà tenté de faire croire que Donald Trump est l’homme le plus détesté d’Amérique au cours de la campagne de 2020, ce que l’on sait faux
grâce aux sondages ; aujourd’hui, ils tentent de faire croire qu’il est mort politiquement à cause de cet événement, à cause de ses partisans, à cause de la prise du
Capitole. Cette analyse est fausse et c’est la raison pour laquelle j’ai décidé d’écrire cet article : non seulement Donald Trump n’est pas mort politiquement, mais
il est bien vivant, plus vivant que jamais.
J’irai même plus loin : Donald Trump sort victorieux des événements de ce 6 janvier 2021.
Certes les médias et une partie de la population détestent Trump - pour, parfois, de très bonnes raisons, comme par exemple la peur de la violence
politique -, mais ça, ce n’est pas nouveau. Toute la comédie consiste d’ailleurs à faire croire que ceux qui le calomnient aujourd’hui ne le calomniaient pas déjà hier, que ce qui s’est
passé les a fait changé d’avis.
De ce point de vue, la prise du Capitole ne doit pas nous faire penser à la tentative de putsch des ligues fascistes en février 1934, elles qui firent usage de
la violence et furent réprimer violemment également, mais au 21 avril 2002, lorsque Jean-Marie Le Pen est arrivé au second tour de l’élection présidentielle française. Là aussi, la même
unanimité dans la condamnation avait surgit d’un coup en se parant du nom commode de « front républicain ». Vingt ans plus tard, ce front n’a jamais été aussi fragile et le Front
national n’a fait que croître. L’unanimisme contre Trump n’est donc en rien la démonstration de sa mort politique. C’est peut-être même la meilleure preuve du contraoire.
Si cet événement ne fait que confirmer la détestation de Trump par les médias, cet événement n’est pas un événement de plus, un coup d’éclat de plus de ce
personnage sulfureux qu’est Trump.
C’est un coup de maître.
Non seulement Donald Trump ne sort pas mort de ces événements, mais il en sort renforcé, je dirais même élevé, hissé au-dessus de toute la classe politique
occidentale, à un niveau où aucun autre homme politique ne peut le rejoindre.
Car, que s’est-il passé ?
Sur le seul ordre d’un homme, Donald Trump, une foule, armée en partie, s’est dirigée, a pris le Capitole contre les forces de l’ordre qui le gardait et a
occupé ce lieu du pouvoir législatif américain.
C’est dire que cet homme politique, à lui seul, peut, quand il le souhaite, s’il le souhaite, déclencher une insurrection contre le pouvoir d’État.
Aucun autre homme politique en Occident n’a un tel pouvoir, une telle autorité. Les partisans de Trump ont fait ce soir la démonstration qu’ils étaient prêts à
le suivre jusqu’au bout, qu’ils étaient potentiellement prêts à mourir pour lui. C’est inouï !
Trump ordonne, ses supporters exécutent - les politiques et les médias, eux, tremblent.
Ce n’est donc pas une défaite, mais une démonstration de force.
Un détail le révèle : les médias ont beaucoup insisté lors des événements sur le fait que les sénateurs et tous les officiels réunis pour procéder à
l’élection de Joe Biden ont dû être mis en sécurité.
Autrement dit, ils ont eu peur, physiquement, de se faire agresser, voire de se faire tuer.
La classe politique américaine s’est retrouvée l’arme sur la tempe.
Et au bout du fusil, il y avait le peuple. C’est ça l’événement politique de ce 6 janvier 2021.
Toutes les émissions spéciales, les commentaires journalistiques et les communiqués politiques de tous les pays du monde ne cherchent qu’à cacher ce fait que la
classe politique américaine a été prise en otage par son propre peuple, en parlant exclusivement des fausses accusations de fraudes du camp Trump, ce qui est totalement secondaire.
Le peuple est venu chercher ses élites là où elles exercent habituellement le pouvoir sans être dérangées, les forçant à se replier dans leurs derniers
retranchements - ceux-ci ont un nom : le service d’ordre, quelques gardes du corps armés, rien de suffisant à empêcher leur exécution.
C’est ça qu’il faut retenir de ces événements : quand bien même les motivations des supporters de Trump étaient sans fondement parce que l’élection ne leur
a pas été volé, cela, on s’en fiche éperdument, et si l’on vous en parle, c’est seulement pour vous divertir de l’essentiel, à savoir que des membres du peuple sont entrés en arme dans un
lieu de pouvoir pour réclamer ce qu’ils croyaient qu’on leur avait volé.
On peut appeler révolte cette sorte de braquage politique par lequel un peuple en armes demande des comptes à ses
élites politiques. C’est l’acte le plus hautement politique, à l’origine de tous les régimes politiques, dont le nôtre - il prend alors le doux nom de révolution. Son retour signifie le congé donné à la forme à laquelle est aujourd’hui cantonnée la démocratie : le respect d’une procédure, l’élection.
C’est quand on a compris cela qu’on peut tirer les enseignements plus larges de cet événement, au-delà de l’Amérique.
Les événements du 6 janvier 2021 confirment notre entrée dans l’ère du populisme marquée par le retour de la violence politique sous la forme d’insurrections
des peuples contre leurs élites dans les pays occidentaux.
C’est pourquoi il ne s’agit pas d’événements isolés, ni d’accidents de l’histoire.
Ils ne disparaîtront pas avec Trump - qui, de toute façon, ne va pas disparaître.
Les médias vont essayer de vous faire croire que ce n’est qu’une erreur qu’il faut vite oublier.
Je vous affirme au contraire que ce type d’événement va se reproduire.
En Amérique ou ailleurs.
Pour le comprendre, on n’a ni besoin de le vouloir ni d’être devin, il suffit de comprendre que la crise de la démocratie que nous vivons n’est pas due à des
manifestants qui se livrent, une fois tous les cinquante ans, à des actes de violence, mais à une caste qui a volé, non les élections, mais le pouvoir au peuple.
Car, en prétendant qu’ils avaient volé l’élection, ce que les supporters de Trump prétendaient, c’est qu’ils avaient volé la démocratie.
C’est ça que le peuple est venu reconquérir, reprendre.
Et c’est pourquoi, après avoir envahi le Capitole, les manifestants n’ont rien fait de plus, parce que la démocratie est immatérielle, ce n’est pas un bien que
l’on peut accaparer, c’est un rapport de force.
Prendre le Capitole, c’est uniquement recréer un rapport de force avec les élites pour montrer que, si c’est nécessaire, ou mieux, quand on le juge nécessaire
pour une raison X ou Y, potentiellement fausse, alors, nous reviendrons, nous reviendrons reprendre ce que vous nous avez volé.
C’est-à-dire : « désormais, on vous surveille ».
Le populisme se laisse définir par une affirmation : « les élites nous ont volé la démocratie ».
Et ce soir, les supporters de Trump ont montré au monde entier comment il faut s’y prendre quand on veut la reprendre.
Ce message n’est pas adressé uniquement aux politiques américains.
Comme tel, c’est-à-dire seulement en tant que rappel aux élites politiques de la source à laquelle ils tirent leur pouvoir, à savoir le peuple, il est adressé à
toutes les élites politiques du monde entier.
En France, il entre en écho avec celui des Gilets Jaunes prenant l’Arc de Triomphe.
Le retour de la violence en politique n’est que la conséquence de ce vol premier de la démocratie par les élites.
Soit les élites acceptent le retour à la démocratie, soit le peuple cherchera à la reprendre par la violence.
Telle est l’alternative.
De ce point de vue, le Brexit est un modèle de résolution démocratique de la crise de la démocratie : les élites anglaises ont fini par accepter de se
soumettre au résultat auquel elles étaient opposées et qui était sociologiquement le choix du peuple.
A l’inverse, en France, depuis 2005, nous savons que les élites n’acceptent plus le principe démocratique. Toute la manipulation médiatique consiste à faire croire que c’est le peuple qui refuse la démocratie en basculant dans la violence pour récupérer ce qu’on lui
a volé.
C’est pourquoi, face à ces images venues d’Amérique, les élites politiques français ont tout à fait compris le message.
Elles ont regardé les supporters de Trump entrés dans le Capitole comme si c’était des Gilets Jaunes qui entraient à l’Élysée.
Leur empressement à prendre la défense des élites américaines vient du fait qu’elles ont ressenti dans leur chair la peur de voir le peuple en armes en France,
comme il y a deux ans, mais en pire.
On peut s’attendre dans les années qui viennent à de nouvelles lois afin d’endiguer la possibilité de tout mouvement social ou politique spontané.
C’est en cela que les événements de ce 6 janvier 2021 sont hautement politiques et auront des conséquences incalculables : les supporters de Trump ont
réussi à faire changer la peur de camp.
Les élites commencent à avoir peur de ce qu’elles méprisaient hier : le peuple. Elles commencent à se méfier. Parfois, elles le disent ouvertement.
Plus souvent, de manière indirecte : comme ce soir, dans la « condamnation de la violence ».
Dans la désignation du peuple comme une foule sanguinaire.
Ce soir, dans le monde occidental, singulièrement en Amérique et en France, les élites ne se posent qu’une question, qu’ils n’osent même pas se poser
ouvertement et à haute voix, mais bassement et entre eux, dans le « OFF » des plateaux de télévision : s’ils sont capables de prendre de force le Capitole, jusqu’où iront-ils
la prochaine fois ?
« De quoi le peuple est-il capable ? » est devenue la question politique de notre temps.
Tout le monde connaît la réponse à cette question, mais elle nous fait tous peur : c’est l’insurrection réellement armée (pas comme ce soir) et donc le
coup d’Etat.
Cette possibilité hante désormais le monde politique.
***
En l’espace de deux ans, les ploucs des deux côtés de l’Atlantique auront plus fait trembler le pouvoir que toutes les manifestations de l’intersyndicale depuis
cinquante ans, que tous les professionnels de la révolution et les rebellocrates institutionnels.
C’est parce qu’un événement politique majeur s’est produit : le peuple est de retour dans le jeu.
Aujourd’hui, Donald Trump est l’homme politique le plus puissant au monde, bien plus puissant que Joe Biden, plus puissant que s’il avait été réélu président
des États-Unis, car nombreux sont les présidents à s’être faits réélire, mais aucun n’a jamais commandé une invasion du Capitole par une foule sur leur seul ordre.
Singulier homme politique qui n’aura jamais autant triomphé qu’en perdant dans les urnes.
Il
est intéressant de constater, toutes proportions gardées, combien la situation aux USA est
similaire à celle de la France...
"ON" nous a
aussi "volé" la dernière présidentielle.
"ON" a aussi
bafoué notre "DÉMOCRATIE"
....d'où l'intérêt vital pour ceux qui sont
censés nous gouverner de CONFINER, CONFINER, CONFINER, jusqu'aux derniers mois de 2021 pour que le Bon Peuple se tienne tranquille, ne prenne pas d'assaut, ni
l'Elysée ni l'Assemblée Nationale !
JMR
Commentaires: 2
#2
tiso(samedi, 29 août 2020 18:36)
Il y a des similitudes avec Trump et Kennedy, l'histoire se chargera de nous montrez lesquelles.
#1
tiso(mardi, 17 mars 2020 17:01)
On ne permettra pas à Trump, un second mandat, il semblerait qu'il est la fin d'un Kennedy, cela ouvrira la guerre avec la Fédération Russe.
tiso (samedi, 29 août 2020 18:36)
Il y a des similitudes avec Trump et Kennedy, l'histoire se chargera de nous montrez lesquelles.
tiso (mardi, 17 mars 2020 17:01)
On ne permettra pas à Trump, un second mandat, il semblerait qu'il est la fin d'un Kennedy, cela ouvrira la guerre avec la Fédération Russe.