Bonjour à tous,
Je vous adresse en lien ci après une courte analyse de Caroline Galacteros, auteur reconnu qu'il n'est plus nécessaire de présenter.
Elle traite de la situation actuelle de notre pays et devrait faire réfléchir la plupart d'entre nous.
https://frontpopulaire.fr/o/Content/co289093/etre-ou-ne-plus-etre-partie-1
Bonne lecture
DD
Source : Front populaire
OPINION. Suite aux récentes tragédies qui ont endeuillé notre pays, Caroline Galactéros souhaite démêler et mettre au clair les questions de laïcité, d’islamisme et de terrorisme. Du diagnostic à l’action thérapeutique, voici le premier volet de sa réflexion. Le débat est lancé.
Tout allait presque pour le mieux dans le meilleur des mondes. Considérant les circonstances naturellement ! L’énergie comme les ressources de l’Etat et du gouvernement étaient presque entièrement dédiées au combat contre le virus du siècle. Cette martiale mobilisation qui ressemble aussi à une démobilisation sociale orchestrée, chloroformait notre population entretenue dans une psychose et une infantilisation croissantes et la biberonnait aux aides d’urgence qui durent…Pour la faire bientôt gentiment voter pour les « sauveurs » l’ayant ainsi préservée d’un déclassement social vertigineux. En lui cachant naturellement le désastre de notre économie désormais plus massivement administrée que jamais, droguée de façon irrattrapable à la dépense publique (65%) et à la dette, sans véritable capacité de rebond car idéologiquement bornée par son refus d’un libéralisme franc seul à même de libérer les énergies et de la sauver de ce suicide assisté. Les Français vivent toujours au pays des rêves bleus de Oui-Oui et ne veulent rien savoir du reste de la planète souffrante, laborieuse et violente.
Et voilà qu’on vient bousculer ce bel édifice des priorités gouvernementales et réveiller les Français de leur torpeur : l’ennemi véritable, au long cours et sans pitié, n’est évidemment pas le Corona, mais la gangrène islamiste que l’on a accueillie sur notre sol au nom des Droits de l’Homme et même élevée au bon lait de la France généreuse et universaliste. Une gangrène que l’on a financée via les « associations » et laissé pénétrer nos quartiers, nos villes, nos banlieues et désormais nos campagnes au gré de la périurbanisation galopante qui défigure nos paysages. Ce virus-là, on l’a vu venir depuis très longtemps mais on le traitait par le mépris. On prêtait même à ses relais associatifs des vertus curatives pour des populations en rupture de ban avec la société française. Il a donc prospéré dans les cœurs et les esprits de populations toujours plus nombreuses, bien souvent de nationalité française mais ne souhaitant plus s’intégrer, encore moins s’assimiler à la culture de leur pays d’accueil. L’idéologie du renoncement à soi-même comme nation, la survalorisation des « identités » d’origine et le métissage ethnoculturel sont en effet devenus les mantras de notre République tandis que la migration massive est instituée comme la chance prétendue d’une Europe vieillissante. Une contrevérité éclatante gravée à la hâte, par des dirigeants européens invertébrés, dans le marbre d’un « Pacte de Marrakech » qui théorise une fatalité migratoire fantasmée et la transforme en bénédiction pour mieux légitimer la béance de nos frontières et l’incapacité couarde de la majeure partie des « gouvernants » du Vieux continent à défendre les racines chrétiennes de l’Europe. Une expression marquée du fer rouge de la réaction et du populisme… Le poisson pourrit toujours par la tête.
Ce virus a donc, sans rencontrer de résistance, pénétré le corps mou de la nation, défigurant sa chair collective au nom du « pas d’amalgame », de la « lutte contre l’islamophobie » et d’un littéralisme de l’ignorance en miroir qui fait parfaitement le jeu de l’ennemi. L’axe du régalien a volé en éclat ; la police, la justice, l’école sont devenus non plus des prescripteurs et des protecteurs révérés des valeurs et principes de la République, mais des cibles dévalorisées, ringardisées, délégitimées. La haine de l’autorité, la démolition du récit national et de ses grands heures et figures, le rejet de toute verticalité et le culte enfiévré des contre modèles ont fait le reste, et ce sont les soldats de ces avant-postes de la République, les policiers, les enseignants, les prêtres, tous ceux qui portent encore au cœur la volonté de résister à l’air du temps vicié qui, comme toujours, tombent les premiers.
Pour notre malheur, le combat qui nous est livré est « perlé » et nous laisse chaque fois plus sidérés et pantelants avec nos fleurs et nos bougies dérisoires. C’est la malédiction de la grenouille qui se sauve lorsqu’elle est plongée dans l’eau bouillante, mais ne réagit pas et meurt lorsque le liquide chauffe progressivement. C’est une suite d’attaques qui distillent la terreur sans jamais provoquer LE sursaut véritable. Car on ne veut pas croire que c’est si grave. On veut voir l’islamisme comme une maladie bénigne dont on peut guérir individuellement et collectivement par l’afflux d’argent dans les banlieues, la déradicalisation thérapeutique et la mixité sociale.
Le message pourtant, est sans équivoque :
”Nous sommes parmi vous ; nous pouvons vous abattre, vous égorger et même vous décapiter en plein jour, que vous soyez prêtre, flic, prof, simple citoyen. Ceux d’entre nous que votre police identifie, votre justice les laisse en liberté ou les élargit. Elle croit à la déradicalisation et à la rémission des péchés ! Elle croit que la haine s’apaise, que le terroriste islamiste est un malheureux que la société française n’a pas su aimer. Elle croit qu’il peut prendre les armes contre ses concitoyens, bafouer, souiller, détruire, assassiner, puis s’amender et redevenir civil et civique, en chérissant subitement la démocratie et la République. Plus angélique et naïf, tu meurs ! Nous sommes donc chez nous chez vous car vous l’avez permis ; et chez vous, c’est en fait déjà à nous. Vous vous soumettrez ou vous mourrez. Vous ne vous défendez pas. Vous ne savez que vous rassembler et pleurer tous ensemble comme un troupeau sacrificiel implorant notre miséricorde. Nous n’en avons pas. Votre « résilience » est pathétique. Vos bougies et vos fleurs sont les signes de notre succès. Vos représentants sont impuissants. Ils ont si peur. Ils n’osent jamais rien de décisif. Le relativisme, l’égalitarisme, la repentance ont depuis longtemps déjà gangréné leurs esprits démagogues. Ils veulent des voix et/ou de l’argent. Pas de problème ! On leur en donne. Nos grands argentiers sont là pour ça. Nous poursuivons notre tâche, notre entrisme, notre submersion lente de vos vieilles sociétés mécréantes et lâches. Notre emprise est démographique, culturelle, sociale, économique. Tout cela, c’est de la politique. C’est de la guerre. L’Islam est une Loi, une Foi, un Droit. Et un combat. Rien à voir avec votre religion catholique du pardon et de la repentance, depuis longtemps sécularisée ou pervertie en spiritualité fade… Nous venons d’appliquer la Charia à un blasphémateur. Nous recommencerons jusqu’à ce que vous vous compreniez. Vous avez la violence en horreur ? Vous ne voulez surtout pas vous battre pour votre pays ? Vous êtes donc déjà morts. Vous refusez d’admettre la guerre de civilisation qui pourtant est l’évidence ; vous ne voulez pas devoir aller au choc, avoir des morts, faire des exemples. Vous n’oserez jamais imposer des restrictions constitutionnelles à vos sacro-saints Droits de l’Homme. Ni modifier vos lois sans d’interminables palabres dilatoires. L’islamo-gauchisme est déjà solidement ancré dans les esprits avachis et culpabilisés de vos « élites ». Vous continuerez à ne pas oser interdire nos comportements collectifs que nous présentons comme signes de Foi alors qu’ils sont les signes de l’imposition croissante de notre Loi. Le voile, puis l’hijab s’imposeront dans tout l’espace public français. C’est déjà le cas dans des milliers d’endroits. Le problème n’est pas celui que vous mettez en avant, notre « séparatisme ». Nous n’avons que faire de diviser votre société ou de « provoquer la guerre civile ». Elle est déjà en cours. Nous sommes en ordre de bataille et nous avançons sans rencontrer de résistance. La France est déjà très gravement fracturée et les « victimes » sont si sidérées qu’elles ne parviennent pas à comprendre d’où vient cette violence. « Pourquoi nous ?» disent-elles. « Nous sommes si bons et généreux ! Nous sommes le progrès, la modernité ! Nous battons sans cesse notre coulpe pour la colonisation et l’impérialisme occidental, nous vilipendons nos héros, nous déboulonnons nos statues, nous cassons toute autorité, nous accueillons tous les migrants du monde ou presque ? Alors, pourquoi nous en vouloir ? » bêlent-elles. Vous n’avez rien compris. On ne vous en veut pas. On veut juste votre pays, ses richesses, vous faire rendre gorge et travailler pour nous une fois que, d’une façon ou d’une autre, nous vous aurons réduits en dhimmitude. Ce sera de nouveau « la valise ou le cercueil ». Nous allons vous vaincre sans combat tant vous êtes naïfs, dans le déni de vous-même et de l’offensive qui se mène. ”
Alors, que faire ?
En préambule, au risque de voir mon propos caricaturé et critiqué par les grandes consciences du modernisme éclairé, je tiens à dire que je ne pense ni utile ni surtout intelligent de reproduire une fois encore ces maudites caricatures qui ont déjà fait tant couler le sang dans toutes les bouches de métro et journaux français. Ce n’est pas la solution. Je trouve ces représentations du prophète de l’Islam, comme celles tout aussi infamantes de notre Pape nullement drôles, immensément vulgaires et surtout blessantes pour ceux qui croient sincèrement. Qu’ils soient catholiques, juifs ou musulmans. Pourquoi bafouer la Foi des uns et des autres du moment qu’elle ne s’exprime pas publiquement et ne prétend pas modifier les lois et les pratiques françaises ? Je ne vois là aucun progrès, aucune puissance didactique. Juste de la subversion imbécile au nom de la liberté d’expression qui nourrit l’esprit de vengeance de ceux qui vivent également dans une outrance littérale de leur croyance. Aucune caricature aussi répugnante soit-elle, n’excuse aucune violence, et la plus grande intransigeance pénale et judiciaire doit s’appliquer envers tous ceux qui commettent des actes barbares, des crimes ou délits. Quelle que soit leur confession. Mais cet entêtement à ranimer sans arrêt l’offense ”parce qu’on a le droit”, donne juste du fuel, des prétextes à la bêtise et à la barbarie. Bien sûr que le délit de blasphème n’existe pas en France et que l’on a le droit de dessiner et même de dire presque n’importe quoi. Mais faut-il le faire encore et toujours, pour ridiculiser les croyances des autres ? Ce n’est pas cela la Laïcité. C’est juste de la bêtise du mépris, et de la méchanceté. La ligne de crête est extrêmement aiguë, mais il est grand temps d’avoir un débat intelligent et intellectuellement honnête sur ce point.
Il ne suffit pas non plus de dire crânement que « la peur doit changer de camp ». Il faut cesser de menacer par des mots, devenir objectivement menaçant et se faire enfin craindre ! Le problème n’est pas le « séparatisme », mais la volonté de soumission de l’ennemi. On veut nous soumettre. C’est clair, c’est net. C’est une guerre qui nous est déclarée depuis des années déjà. Il faut donc s’armer juridiquement et pénalement, et en finir avec le triptyque mortifère Indulgence — complaisance — repentance dans lequel patauge toute la classe politique française depuis des décennies. Il faut aller au choc en dénonçant nommément les éternels modérateurs, les contrepoids, les « idiots utiles », les scrupules, les ambivalences, les intérêts matériels et électoraux qui sont les alliés objectifs de l’ennemi que l’on ose à peine nommer. La litanie des déclarations graves de nos responsables, l’expression d’une « détermination à réagir », le bla-bla politique habituel sont devenus inaudibles car dérisoires face à l’ampleur de la fragilisation de notre pays rongé de l’intérieur par un ennemi qu’elle couve et courtise par principe et même conviction depuis des décennies. Ce malheureux professeur qui faisait son métier avec courage vient d’en faire les frais. Le ministre de l’Intérieur dit vouloir « assumer l’intimidation et la déstabilisation des milieux islamistes » ? Fort bien ! Mais ce n’est pas un titre de gloire. C’est la moindre des choses. C’est le b.a.-ba de son poste de « premier flic de France ». C’est juste son job. Et tous ses prédécesseurs qui ont pratiqué les petits arrangements, le déni ou l’aveuglement volontaire, sont gravement responsables de ce qui se passe dans notre pays. Nous avons peur de notre ombre… Mais plus personne n’a peur de nous, ni de notre Etat, ni de nos policiers, ni de notre justice. Le pouvoir et la force ne sont pas incarnés de façon crédible au-delà des mots. Le passage à l’acte fait défaut depuis trop longtemps. Alors, d’autres s’en chargent et en profitent.
Seule la force arrête la violence. Il faut oser mettre un coup d’arrêt brutal à l’entrisme islamiste qui embolise notre pays et vise à le soumettre en s’appuyant sur sa faiblesse et son déficit de fierté. Et s’il faut envisager (cela a été anticipé depuis quelques années déjà par nos états-majors) l’emploi dissuasif des forces armées sur le territoire national, pourquoi en avoir si peur ? On tire déjà au mortier sur nos commissariats et on cherche à y faire brûler vifs les agents et ceux qui habitent au-dessus, comme à Champigny-sur-Marne.
Quelques mesures concrètes de base (la liste n’est évidemment pas exhaustive) qui ne devraient franchement choquer personne dans l’état actuel de gravité de la double menace islamiste et terroriste sur le territoire national :
Fermeture de toutes les mosquées et lieux de culte musulmans soupçonnées de véhiculer un discours anti-républicain. Si la loi ne permet qu’une fermeture de 6 mois, Il faut la changer.
Moratoire sur laconstruction de toute nouvelle mosquée pendant 5 ans, puis possibilité de financement strictement « sourcé » de la part des fidèles français uniquement.
Suspension de tous les financements en provenance de pays du Maghreb, de l’Arabie saoudite du Qatar, de la Turquie ou du Pakistan aux associations et mosquées en France.
Expulsion de tous les imams étrangers, remplacés par des imams français en très petit nombre, contrôlés mensuellement et très étroitement surveillés.
Assèchement impitoyable du milieu associatif frériste et mise hors la loi des institutions et associations patronnées directement ou indirectement par les Frères musulmans. Pour rappel, ceux-ci sont interdits en Russie depuis … 2003 et assimilés à une organisation terroriste ! La Russie a pourtant 12% de sa population de confession musulmane. Mais on n’y décapite pas impunément les citoyens de la Fédération.
Moratoire de 5 ans sur toute immigration ; reconductible.
Immigration de travail limitée à 1000 personnes par an, de très haut niveau de formation, choisies uniquement en fonction des besoins éventuels de notre pays de certaines compétences.
Il faut que l’exécutif dispose désormais des moyens d’expulser systématiquement les illégaux présents sur le territoire, et que la loi et son application soit largement durcies sur ce point pour le permettre.
Suspension du droit d’asile pour 5 ans ; reconductible.
Fin du droit du sol et rétablissement du droit du sang pour en finir avec la fabrique des « Français malgré eux »
Fin du regroupement familial et de l’AME (aide médicale d’Etat).
Dénonciation du Pacte de Marrakech.
Avant de redevenir une terre d’accueil (infiniment plus sélective), nous devons déjà traiter le cancer qui nous ronge en tant que société et rétablir l’autorité de l’Etat, donc pouvoir reprendre le contrôle de nos frontières, y compris contre l’Europe si elle persiste dans ses tendances suicidaires. Et tous ceux députés, sénateurs, présidents de régions et maires innombrables qui pactisent par électoralisme avec les associations musulmanes directement ou indirectement soutenues par l’étranger, et se sont rendus coupables de complaisance et de trafic d’influence doivent être nommés, voire le cas échéant mis sous surveillance. Cela fait aussi partie de l’exigence d’exemplarité que la population réclame à l’égard de ses élus.
On me rétorquera que tout cela n’a rien à voir avec le terrorisme. Je crois néanmoins que nous sommes dépassés par des masses d’immigrants non intégrées et peut être non intégrables d’ailleurs en l’état actuel de faiblesse des structures régaliennes. Nous devons donc stopper cet afflux permanent qui ne peut qu’aggraver le problème, revoir tout notre processus d’admission et d’intégration, le rendre extrêmement exigeant et contraignant, reprendre le contrôle des populations déjà sur le sol français et suspendre une vocation d’accueil devenue entropique qui nous fait perdre toute capacité à assurer notre sécurité intérieure et à assurer la cohésion de notre société.
Le Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) comptait 9 329 individus en 2018 contre 8 000 aujourd’hui. On a dû affiner la granularité des critères… Il faut :
Mettre immédiatement les 3000 fichés S les plus dangereux en prison et expulser tous les fichés S étrangers. Les pays qui ne reprendraient pas leurs nationaux verraient interrompues toute coopération et aide au développement. L’arsenal juridique et les moyens mis à la disposition des services chargés de les contrôler doivent être largement renforcés, soit pour mettre tous ceux dont le niveau de suspicion de proximité avec le terrorisme est élevé en prison d’office (ce qui est par ailleurs le cas pour la majeure partie de ces derniers), soit pour exercer une pression maximale sur les autres en termes de surveillance.
Prononcer la déchéance de la nationalité française pour les doubles nationaux suspectés de radicalisation ou évidemment condamnés pour terrorisme. La prison a pour première mission non la réinsertion des prisonniers, mais la protection des honnêtes citoyens.
Récupérer immédiatement les 11 00 détenus (dont 500 terroristes en lien avec la mouvance islamiste) et les 700 de droit commun susceptibles de radicalisation devant être ou ayant déjà été libérés à l’occasion de la crise de la Covid19, et les remettre sous les verrous.
Arrêter la destruction des fichiers après deux ans car c’est encourager les intéressés à passer en mode sous-marin pour recouvrer une virginité pénale qui leur permettra d’agir.
Etendre le droit de légitime défense des policiers et cesser de les mettre sur le même plan que les voyous ou les dangereux terroristes contre lesquels ils risquent leur vie.
Lancer un programme massif de construction de prisons, probablement d’au moins 50 000 places. Pas des Clubs Med, des prisons où il ne fait pas bon vivre ! Il ne s’agit pas de simples détenus de droit commun. Quand on y entre, c’est pour longtemps, pas pour se tenir tranquille jusqu’à la moitié de sa peine, sortir pour « bonne conduite » et récidiver. Au moins la Cour européenne des Droits de l’Homme ne nous critiquera-t-elle plus pour notre surpopulation carcérale.
Exécution totale des peines, rétablissement de la perpétuité réelle et fin de l’angélisme sur les peines alternatives et autres bracelets électroniques, éventuellement efficaces pour les maris violents, certainement pas pour les terroristes avérés ou en puissance. Ceux-là doivent être mis à l’ombre chez nous ou dans leur pays d’origine.
Enfin, chaque français, catholique, musulman, juif, athée ou agnostique, doit devenir acteur de la vigilance collective. Dès qu’une déviance avérée est perçue, celle-ci doit pouvoir être immédiatement signalée de façon simple aux autorités. Pas pour le rajouter à une pile de dossiers et l’oublier. Pour action.
Il faut aussi en finir avec les pressions pour que s’imposent progressivement dans la loi française des pratiques aux antipodes de nos valeurs et principes républicains. La loi veut notamment que les signes religieux soient librement arborés dans l’espace public. Or, il est évident que dans l’état présent de fracturation sociétale et d’instrumentalisation des populations musulmanes françaises, la question du voile doit être revue. Comment et pourquoi accepter qu’en France, les femmes de confession musulmane se voilent au nom de la pudeur ou de je ne sais quelle indignité profonde ? Il faut donc modifier la loi sur le voile et interdire son port dans tousles espaces publics. Dans la rue aussi. Sous peine de très lourdes sanctions financières. Tout espace public est territoire de la République laïque. Une femme musulmane vivant en France est libre, non pas de se voiler ou non, mais d’être éventuellement pieuse sans être soumise. C’est ainsi que toutes les femmes vivant en France peuvent et doivent vivre, et aussi éduquer leurs filles. L’Etat a le devoir de les protéger activement de la soumission que veulent leur imposer les hommes qui n’est en rien d’ailleurs une prescription coranique. Chacune doit pouvoir s’affirmer à l’égal des hommes sans les craindre ni se croire valorisée ou plus libre quand elle se voile. Ce renversement est profondément spécieux et porte en lui la fracturation sociétale. Elle serait libre car, se sachant considérée par les hommes comme impure et vicieuse par essence, elle se « rachèterait » en se voilant, échappant ainsi à leur nature de simple objet de désir sans dignité !? Sauf à se renier gravement, la République ne peut ni comprendre encore moins tolérer ce type de raisonnement. Nous devons trancher le fil insidieux du littéralisme qui, couplé à l’ignorance crasse et à l’idéologie, fait des ravages sociétaux et menace l’équilibre et la cohésion de notre nation. C’est précisément en acceptant le port du voile, comme en acceptant de discuter de menus particuliers ou d’horaires de piscines par sexe ou d’autres exigences complètement incompatibles avec notre laïcité républicaine, que l’on fracture la société et que l’on pousse à l’affrontement ceux qui se sentent exclus ou méprisés d’un côté comme de l’autre. Je ne parle même pas de cette sidérante décision du ministre de l’Education nationale d’enseigner l’arabe en primaire « dans un périscolaire maitrisé » qu’il faut évidemment immédiatement oublier. On ne maitrisera rien du tout. Que tous les enfants de France apprennent déjà à parler correctement la langue de leur pays et à l’écrire.
La justice doit elle aussi sortir de sa torpeur et de son idéologie qui détruit les défenses vitales de notre patrie. Tant qu’on n’appliquera pas les lois fermement telles qu’elles existent, on ne s’en sortira pas. Nos magistrats sont pour beaucoup, dans un déni gravissime de la réalité de la dangerosité des gens qu’ils jugent. L’indépendance ne veut pas dire l’irresponsabilité. Lorsqu’une personne est reconnue coupable, le juge doit avoir une marge de manœuvre réduite pour la détermination de la durée de la peine, afin que celle-ci soit rendue en tous les cas plus sévère. Il doit appliquer systématiquement les lois existantes avec une toute particulière sévérité et en application de directives de la Chancellerie adaptées à la gravité de la menace. Il faut appliquer sans exception ni « souplesse interprétative », et assortir d’une peine à perpétuité, l’article du Code pénal (421-2-1) qui dit que « constitue également un acte de terrorisme le fait de participer à un groupement formé ou à une entente établie en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, d'un des actes de terrorisme mentionnés aux articles précédents. » Pour l’instant, on n’encourt en ce cas que 10 ans de prison (421-5 CP). Nos juges doivent se réveiller et appliquer leur discernement à leur mission première : la protection du citoyen. C’est cela les Droits de l’Homme ! Et si le Conseil Constitutionnel osait encore retoquer des décisions salutaires, alors, il faudra que son président explique haut et fort aux Français qu’ils devront sans se plaindre mettre régulièrement la tête sur le billot pour demeurer la patrie des Droits de l’Homme ! De qui se moque-t-on à la fin ? Les Sages en soi doivent le devenir en fait.
Caroline Galactéros
Source : Bouger les lignes
Nous sommes face à un trop plein, nous ne pouvons plus rien gérer, ni contrôler. L’ensemble des mesures proposées ici n’a évidemment pas vocation à s’appliquer de manière indéfinie. Il s’agit d’une législation exceptionnelle, une législation de guerre qui répond à un état de guerre. Mais, aussi dures soient-elles, ces mesures sont nécessaires. Leur objectif majeur est de faire prendre conscience tant à nos gouvernants qu’à la population de la gravité de la situation et de la nécessité de durcir de manière radicale notre politique pour sortir de cette impasse. La loi permet déjà de faire beaucoup de choses. Il faut simplement avoir le courage de l’appliquer.
De même, il faut recadrer le discours sur la laïcité et l’équivalence des religions qu’il permet et même encourage. Notre laïcité ne gomme pas nos racines. La France est une république laïque, mais aussi une nation millénaire, de culture et d’histoire chrétiennes et de civilisation gréco-romaine. C’est notre héritage et, que l’on croit ou pas, et en qui que ce soit, nous y tenons mordicus. C’est ce terreau chrétien qui a produit les Lumières, la République et notre précieuse laïcité qui ne tombe pas du Ciel, mais en procède dans un long processus de sécularisation. Chaque église dans chacun de nos plus petits villages en témoigne. À la différence de l’Islam, le Catholicisme est une Foi, pas une loi ni un droit. Le droit canon c’est fini, l’osmose du spirituel et du temporel aussi. On ne peut donc mettre l’Islam sur un plan d’égalité avec les autres confessions en France, car il ne se comporte pas de la même façon qu’elles vis-à-vis de la République et de ses lois qu’il ne reconnait pas comme légitimes. Notre pratique de la laïcité légitime la revendication d’un traitement égalitariste là où il n’y a pas d’égalité en fait.
De quoi a-t-on peur à la fin ? Que nos concitoyens n’aillent pas à l’abattoir gentiment, qu’ils se rebellent, qu’ils se défendent ? Il faut arrêter cet insupportable discours de la couardise qui se pare des oripeaux de l’intelligence face à l’ennemi sur le thème « vous n’aurez pas ma haine ». Et bien si ! Vous aurez ma haine et surtout mes représailles. C’est trop facile de se comporter en agneaux qu’on mène à l’autel en sacrifice pour continuer à se dire démocrates et grands cœurs. La peur n’évite pas le danger. La guerre civile sera là si on ne fait rien et si l’on nie l’offensive civilisationnelle. Il ne faut pas avoir peur. Il faut punir et fermer notre pays à l’afflux migratoire de majeurs et de mineurs vrais ou faux, isolés ou pas. Ce n’est pas de l’inhumanité, c’est de la sauvegarde nationale. Il s’agit d’une guerre qui nous est déclarée et dont nous ne voulons pas comprendre qu’on ne pourra la gagner qu’en nous réassurant nous-mêmes sur ce que nous sommes.Et nous ne sommes pas que « la liberté, l’égalité et la fraternité ». La France ne se réduit pas à la République, et ses « valeurs » précèdent cette forme de régime. Nous sommes une nation de mille ans, aujourd’hui de forme républicaine - et c’est heureux -, qui s’est construite dans son alliance profonde mais aussi sourcilleuse avec l’Eglise, qui a su s’en séparer et renvoyer le domaine de la Foi quelle qu’elle soit, à l’intime. Il existe une loi républicaine et une seule, un creuset de l’intégration et un seul, qui est mis à mal par le délirant esprit de repentance et de reniement de notre Histoire qui comme toute histoire humaine, et toute celle des peuples de ce monde, est celle de la force, de la conquête, de la puissance, de la gloire, de l’échec aussi parfois, et du reflux. Les grandes nations assument leur histoire et nous devons enfin assumer la nôtre.
On est parvenus à un point de déliquescence régalienne mais aussi culturelle tel, que pour espérer survivre et renverser la vapeur, il faut oser reprendre le pouvoir culturel, donc celui de la définition de canons, des hiérarchies des normes, des valeurs et des comportements. Pour préserver la laïcité, il faut en fait poser le principe d’une différence de fait et de traitement non discutable entre la religion chrétienne, qui est le terreau civilisationnel et culturel de notre pays à travers les âges mais aussi de sa forme républicaine actuelle, et les autres religions, en l’espèce l’Islam, qui se veut une Loi défiant les nôtres. Il n’existe pas « d’Islam des Lumières ». C’est une illusion à l’instar de « la Souveraineté européenne ».
Comme nos politiciens, les Français de foi musulmane sont aussi très nombreux à être complaisants face à l’islamisme, car la peur et/ou l’intérêt s’expriment partout. Dans le contexte actuel de défiance et de fracturation sociétale avérée, pour leur propre sécurité, pour leur émancipation de ceux qui les instrumentalisent, et aussi comme une profession de foi civique devenue impérative pour rétablir le fameux « vivre ensemble », eux aussi doivent sortir de leur silence et affirmer formellement par écrit leur engagement individuel à respecter toutes les lois de la République. Cela mettra fin au doute. Les croyants en l’Islam, vivant sur le sol français avec ou sans notre nationalité, ont un choix à faire et à exprimer : soit ils rejoignent la communauté nationale en condamnant sans équivoque et individuellement la barbarie de certains de leurs coreligionnaires et de tous ceux qui les inspirent, en s’engageant à se conformer strictement à toutes les lois de la République, soit ils revendiquent le droit de suivre la Loi de leur Dieu qui est aussi une prescription pour tous les faits et gestes de la vie courante et en ce cas, de nationalité française ou non, ils doivent rejoindre un pays musulman appliquant la loi islamique comme religion d’Etat et y mener leur existence en accord avec leur Foi.
« Stigmatisation » ? Non. Désignation. On désigne en effet ce qui nous menace, on refuse le chantage et l’intimidation et on reprend les rênes de l’autorité républicaine. Programme d’extrême droite fascisante ? Evidemment non. Ni de droite, ni de gauche, juste de et pour la France. Juste la réaction saine et salutaire d’un Etat de droit, démocratique et qui veut le rester, une réaction immunitaire collective, une reprise en main que l’on a cru pouvoir indéfiniment différer et qui ne provoquera aucune « guerre civile ». C’est l’inaction qui la rend possible et de plus en plus probable. Quelle est la mission première de notre système policier et judiciaire ? Assurer la protection des citoyens pacifiques. La défense (intérieure et extérieure) est le premier devoir de l’Etat. Il ne s’agit donc aucunement de « rechute nationaliste », évoquée depuis quelques jours par certains, pour de nouveau justifier l’inaction. Il s’agit d’enfin savoir, affirmer et faire respecter qui nous sommes et qui nous voulons demeurer et d’imposer nos lois et nos valeurs à tous ceux qui entendent vivre sur notre sol.
Last but not least, il faut en finir avec une politique étrangère schizophrène qui appuie et soutient des Etats qui financent et inspirent le salafisme combattant et son emprise progressive au sein de notre propre population. Notre hypocrisie et nos inconséquences sont en effet l’un des moteurs de la légitimation du passage à l’acte terroriste et de son soutien profond au sein de certaines populations musulmanes en France. Les déclarations d’augustes ministres sur « Les gens d’al Qaida qui font du bon boulot » en Syrie ne sont rien d’autre qu’un appel irresponsable à vocations et au soutien de la cause djihadiste, là-bas comme ici. Cela pour justifier notre implication militaire dans la déstabilisation et le démembrement d’Etats laïcs, multiconfessionnels (et riches) tels la Libye et la Syrie, au prétexte de débarrasser leurs peuples de tyrans, qui n’ont abouti qu’à des désastres humains sans pareil. Ils nous décrédibilisent gravement aux yeux de tous : les peuples concernés, les djihadistes trop heureux de cet appui sidérant, et nos concitoyens qui ont fini par comprendre qu’il y avait une énorme contradiction entre le souci de leur sécurité et l’encouragement de fait au djihadisme dans des pays lointains.
Le Guide suprême des Frères musulmans Ibrahim Mounir a, le 5 octobre dernier, avant même l’attentat, publié un communiqué extrêmement comminatoire et tortueux en riposte au discours d’Emmanuel Macron sur le séparatisme, l’accusant d’avoir proféré des accusations « non conformes aux vérités scientifiques et historiques de l’Islam » tandis que le président turc Erdogan lui, s’est permis à plusieurs reprises d’accuser notre président de provocation et même désormais de folie, à sa manière grossière et avec une volonté d’intimidation manifeste, s’insurgeant contre notre souhait de cantonner l’expression de la foi musulmane au domaine privé. Il a tout compris. C’est précisément ce que nous devons et voulons faire, et nous n’avons pas besoin de son avis ni de son autorisation ! Ce n’est pas à la Turquie de décider ce que nous devons faire vis-à-vis des populations musulmanes de France. La République a des lois qu’elle peut modifier à sa guise et qui s’appliqueront. La France n’est pas la Turquie que son président a transformée depuis 20 ans bientôt en une terre d’Islam militant et prosélyte en effaçant tous les acquis du kémalisme laïc ! Notre pays doit montrer qu’il a retrouvé ses esprits, qu’il se souvient de ses fondamentaux culturels et politiques, qu’il les assume et est capable de les défendre sans demander de permission à quiconque.
Notre esprit de renoncement est malheureusement très profondément ancré dans l’inconscient et le conscient de nos élites politiques qui goûtent la servitude comme le petit lait. La servitude vis-à-vis d’une Amérique mal dirigée selon nous, car elle nous montre sans fard le mépris dans lequel elle nous tient en fait depuis toujours, nous fait nous laisser humilier sans mot dire ou presque par la Turquie. L’illumination radar hostile, le 10 juin dernier de notre frégate Courbet par une frégate turque qui escortait un bâtiment turc suspect de trafic d’armes à destination de la Libye, est restée sans représailles ! Je crains que le rappel de notre ambassadeur à Ankara, consenti après plusieurs autres provocations ouvertes restées impunies (ce n’est pas deux Rafale et deux bâtiments en Méditérranée orientale en août pour témoigner notre amitié à Athènes qui vont impressionner Ankara!) ne fasse pas trembler ni reculer le président Erdogan. Qu’attendons-nous pour exiger la sortie de la Turquie du Conseil de l’Europe et provoquer enfin une crise à l’OTAN ? Washington ne peut prétendre être l’hegemonmondial en passant sa vie à mépriser ses « alliés » et à leur imposer ses intérêts stratégiques hautement belligènes et déstabilisateurs.
Cette incompréhensible modération face aux provocations de la Turquie, notre « alliée » de l’Otan, qui menace et fait chanter ouvertement la France, la Grèce et l’Allemagne, notre accueil à bras ouverts du Qatar, grand financier des Frères musulmans (et donc de la Turquie) dans le monde, qui fait vibrer les foules au PSG et finance à tout va « les associations », notre servilité mercantile envers l’Arabie saoudite, tout cela ne peut plus durer. Nous aussi nous avons des intérêts nationaux. Vendre des armes et des avions de combat peut-être, mais pas au prix de cadavres décapités de concitoyens. Cette servilité de toute façon ne nous rapporte rien. Il suffit que l’on hausse le ton à Paris par rapport à l’islamisme pour que soit lancé depuis le Qatar, le Koweït, la Jordanie, le Pakistan, la Turquie et l’Organisation de coopération islamique un appel au boycott de nos produits, évènements, déplacements, et que tous ces Etats crient à l’offense de la France envers les musulmans du monde entier. Ce sont eux qui manipulent les foules, les appellent à la révolte et accréditent la fusion entre Islam et islamisme. Menaces, intimidation, chantage. La France ne cédera pas.
Ce n’est la première mais la troisième décapitation après celle du chef d’entreprise de Saint-Quentin Falavier en Isère en 2015, celle du père Jacques Hamel à Saint Etienne du Rouvray le 26 juillet 2016, et aujourd’hui, celle de Samuel Paty. Ce ne sera pas la dernière. Mais ce n’est pas en baissant la tête qu’on va la garder sur nos épaules et éviter la décollation. Nous sommes un grand corps malade qui doit combattre les métastases qui le rongent en mobilisant tous ses organes jusqu’à la plus petite cellule vitale, c’est-à-dire le concitoyen. Quand nos compatriotes musulmans paisibles se sentiront suffisamment concernés par la lutte collective et dénonceront ceux qui pénètrent leurs familles et leur communauté contre la France, leur patrie, alors nous aurons gagné. Jusqu’à ce jour béni, pas de pitié pour les impitoyables.
Source : Bouger les lignes