Au terme de dix ans de grade d'officier, j'ai l'honneur de vous informer que je m'identifie désormais en tant que général de corps d'armée. Cette démarche
personnelle est l'aboutissement d'un long processus de réflexion. J'ai en effet la conviction d'être, depuis
toujours, un très haut potentiel enfermé dans un uniforme de tocard, et je me suis donc décidé à amorcer ma transition de grade.
Je me doute bien du tollé que provoquera cette démarche progressiste au sein d'une institution conformiste et peu au fait des avancées sociétales, mais rien
n'entravera ma quête de liberté et d'épanouissement personnel.
Ma transition débute aujourd'hui, mais je continuerai pour l'instant, en attendant mon opération, à porter mes anciens attributs. En revanche, je vous saurai
gré de commencer dès maintenant à m'appeler "mon Général" ne confondons pas identité de grade et expression de grade, sinon on va mal partir.
Par ailleurs, j'entame dès la semaine prochaine une gradoplastie auprès du maitre tailleur, qui va me fabriquer quatre étoiles en coupant en petits morceaux mes
trois galons. Toute plaisanterie déplacée sur l'aspect de mes attributs sera rapportée à la cellule Thémis et pourrait évidemment avoir des conséquences judiciaires.
Je demande enfin, à compter de demain matin, l'accès au pôle de restauration des très hautes autorités, la mise à disposition d'un véhicule avec chauffeur,
l'augmentation de mon indice de solde et l'attribution de la NBI, en accord avec ma nouvelle identité de grade. le souhaite être logé dans un duplex en rapport avec mon nouvel état et bénéficier
via la MIRVOG, dès que j'en ferai la demande, d'un emploi fictif de chargé de mission, pour le jour où je m'identifierai en tant que général en deuxième section.
Une copie de cette lettre est adressée à la DILCRAH.
Vous remerciant par avance,
Cordialement,
Alors que les premiers transgenresarrivent dans les
unités (rens A1) ce billet, qui aurait pu nous faire sourire, fait plutôt grincer les dents.
Paul Pellizzari est un Général de l’Armée de Terre à la retraite ayant mené une longue carrière dans
l’armée et devenu spécialiste de l’armement et des munitions. Il a comme tous les Français pu constater certaines dérives de la part des membres du gouvernement, gouvernement qui pour lui
manque un peu d’expérience. Ayant pu observer l’envoi de munitions et d’armement en Ukraine (la France a envoyé quelques trente canons César sur un stock de soixante-seize), il s’est
interrogé sur la légitimité des décisions, leur légalité et leurs conséquences.
En effet la France a envoyé outre des fonds en Ukraine, mais aussi des armes et des hommes. La ligne rouge de la
cobelligérance a donc été franchie.
Devant ce fait accompli et sans l’autorisation de la population française, le général Pellizzari a décidé d’agir en
déposant plainte contre, le premier ministre Gabriel Attal, le ministre des Armées Sébatien Lecornu et Stéphane Séjourné le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. Ce dernier
ministre n’ayant pas sollicité l’accord du secrétariat général du gouvernement avant la signature de l’accord de coopération
franco-ukrainien enfreignant ainsi une autre ligne rouge juridico légale constituant en un viol éventuel de la constitution comme l’a révélé France-Soir ce 17 avril 2024.
La plainte auprès de la Cour de Justice de la République a donc été déposée début avril et vise les trois ministres pour
avoir livré à l’Ukraine depuis le mois de février 2022 des matériels, constructions, équipements, installations et appareils affectés à la défense nationale. Des faits prévus et réprimés par
l’article 411-3 du Code Pénal qui dispose que :
« Le fait de livrer à une puissance étrangère, à une
entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents des matériels, constructions, équipements, installations, appareils affectés à la défense nationale est puni
de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d'amende ».
En outre la plainte, que France-Soir a pu consulter, déclare que ces faits reprochés ont été commis par
« ces personnes en qualité de dépositaires de l'autorité publique ou chargées d'une mission de service public, dans l'exercice ou à
l'occasion de l'exercice de leurs fonctions ou de leur mission ».
Le gouvernent français a livré à l’Ukraine pour plus de 3,08 milliards d’euros d’équipements militaires sous forme de
dons entre le 24 février 2022 et le 31 décembre 2023. Ces équipements ont été pris sur le stock des armées, affaiblissant nos capacités de défense. Le matériel fourni comprend des
équipements individuels de protection (casques, gilets pare-balles, tenues NBC, armement de petit calibre, appareils de vision nocturne etc.), mais aussi des matériels majeurs : systèmes
anti-char, pièces d’artillerie, défense sol-air, véhicules blindés, véhicules de transport, missiles air-sol, drones. Dans la plainte on peut lire que les dons à l’Ukraine amputent de
« près de 25% puis de 40% les capacités de l’armée française ». Une paille pour certains.
Un fait intéressant est que les véhicules blindés donnés à l’Ukraine sont totalement inadaptés au conflit et au terrain
d’emploi !
En tant que président, Emmanuel Macron est aussi chef des armées et il avalise politiquement l’ensemble des décisions de
cession.
L’article 411-3 du Code Pénal dispose que : « Le fait de
livrer à une puissance étrangère, à une entreprise ou une organisation étrangère ou sous contrôle étranger ou à leurs agents des matériels, constructions, équipements, installations, appareils
affectés à la défense nationale est puni de trente ans de détention criminelle et de 450 000 euros d'amende ».
Le rapport parlementaire du 8 novembre 2023 fait état que « l’aide militaire ne doit pas abimer notre propre outil de défense ». En
fournissant 40% de notre capacité d’artillerie n’abime-t-on pas notre outil de défense ? Une question à laquelle un ministre devrait répondre.
De plus le rapport écrit aussi que la France est « alliée de longue date de l’Ukraine, impliquée dès 2014 dans le règlement de son conflit avec la Russie ». Mais l’Ukraine n’appartient ni à l’OTAN, ni à l’UE et aucun accord de défense ne préexistait avant l’envoi d’armes en Ukraine, pas plus qu’une
déclaration de guerre autorisée par le Parlement en application de l’article 35 de la Constitution.
Enfin la France et l’Ukraine ont signé le 16 février 2024, encore une fois sans l’aval du Parlement, un accord de
coopération où la France s’engage sur 10 ans et 3 milliards d’euros en 2024. Ce qui affecte le budget de l’État et aurait donc dû faire l’objet d’un vote au Parlement sur fond de l’article
53 tel que nous l’avions écrit précédemment.Ce
viol manifeste de la constitution a poussé le Sénateur Houpert et le député Dupont Aignan à saisir l’ONU. Cela vient à la suite de leur première saisine du Conseil d’Etat, se déclarant incompétent, le président Macron ayant décidé un jour avant de
solliciter le Parlement pour un vote qui n’engageait pas sa responsabilité sur fond de l’article 50-1. Une entourloupe supplémentaire.
C’est bien devant ces faits et en soutien aux actions du sénateur Alain Houpert et du député Nicolas Dupont-Aignan que le Général Pellizzari a déposé sa
plainte. En outre il commente la communication faite par Emmanuel Macron à propos de la mise à disposition de l’arme nucléaire pour défendre l’Europe. "Un
pas de trop" explique le Général Paul Pellizzari.
La Cour de Justice va-t-elle entendre les propos du Général Pellizzari ? L’affaire est sérieuse, car il y va de la
souveraineté française en matière de défense nationale, mais aussi d’un départ de la doctrine diplomatique Française. Affaire à suivre.
Voeux
2024 d'un Vieux Soldat de FRANCE
2 janvier 2024,
expédié du « Bout du monde »
Une fois encore,
j'ai le plaisir de me conformer à la tradition consistant à présenter ses vœux à toutes Celles et tous Ceux qui me sont chers.
C'est donc à vous
Toutes et à vous Tous et à vos familles que je m'adresse en ce jour, tout en ayant une pensée particulière pour Celles et Ceux
Morts pour la
FRANCE, tombés en terres lointaines, et celles de leurs Familles, endeuillées mais debout !
Meurtris à jamais,
dans leur âme ou dans leur corps, dans des opérations lointaines, pour la sécurité de la FRANCE. Pour Eux, ne nous trompons pas : si certains ne se tiendront plus
jamais debout, ce n'est qu'une apparence physique, car dans leur âme ils ne se sont jamais couchés et ne se coucheront jamais !
Portés
« disparus » dont nous ne connaîtrons jamais les noms, tombés dans « quelque contrée jamais nommée » , et dont les seuls souvenirs que nous
conservons sont ceux d ‘une litanie de prénoms retentissant au pied du mât de notre Drapeau en berne, et le son lugubre de la terrible « Sonnerie aux
Morts ».
Et, c'est aussi à Toutes Celles et Tous Ceux qu'une saloperie de maladie, "provenant d'on ne
sait où", et aux relents d'affaires politico-financières mondialistes, a emportés faute de soins adaptés !
Je dois aussi mentionner cette très Grande Dame qui a occupé toute ma vie
d’Homme et de Soldat, notre Patrie, la FRANCE construite de génération en génération par toutes Celles et tous Ceux qui « Français par le sang reçu
et Français par le sang versé » l'ont aimée et respectée,jusqu'au sacrifice suprême.
Alors que nous sommes en guerre, que notre pays est aux mains d'Hommes et d'Organisations de toutes sortes, qu’il est
piloté par une « oligo-ploutocratie » dont le seul désir est de voir disparaître notre Nation et nos Valeurs, j'ajoute des vœux de Paix tout en sachant que
celle-ci ne sera possible que grâce au sacrifice de ceux pour lesquels le mot PATRIE a un sens !
C'est nous Tous en 2024 qui - quoi qu'ait raconté dernièrement le pseudo chef des Armées -
devons développer :
La volonté de maintenir et renforcer les Valeurs, pour lesquelles tant de générations ont
accepté de se battre et de mourir.
La certitude de la Valeur de chaque Français, particulièrement celle de combattant, de
résistant, ainsi que la certitude de la Valeur des croyances auxquelles il est attaché.
La certitude de la justesse de notre propre cause, de notre Patrie, de l'Armée,
de la Police, de la Justice, de l’École.
La conviction que l'opinion mondiale, dans son ensemble est avec nous.
La conviction du bien fondé de nos choix et de nos actes qui sont à la fois logiques et
essentiels.
La confiance en nos moyens de défense et d'attaque dont les Citoyens sont la cheville
ouvrière.
La conviction que le combat – même difficile mais primordial - aura une fin.
La certitude que nos ennemis ne sont pas invincibles, et que nous aurons leurs
peaux, d'autres avant nous l'ont fait et l'ont prouvé par les armes.
La certitude de l'utilité vitale de notre combat quelle qu'en soit sa
violence.
Alors que la fin de la piste que je parcoure depuis plus de quatre-vingt trois ans approche,
ce message se veut d’espérance.
« Ami, pour hier, il est trop tard, il est toujours trop tard... mais pour
demain, il n'est pas trop tard, il n'est jamais trop tard...
Demain, reste à faire.
Et ton salut, ami, se trouve au bout de la journée de demain.
Cela s'appelle l'espérance ».
[Citation du Grand Soldat de France du XXe siècle Hélie Denoix de St
Marc.]
Respectueux de nos Traditions et de l’Histoire de notre Nation, à vous Toutes et
vous Tous,
je présente mes meilleurs vœux de bonheur, santé, réussite pour l'année
2024.
Bonne Année ma PATRIE !
Bonne Année la FRANCE !
BONNE ANNÉE 2024
Jean-François Cerisier.
Voeux de Pierre De Gaulle
Le 10/12/2023.
Mes Chers Compatriotes,
En cette fin d’année 2023 et à la veille des fêtes de Noël, qui symbolisent la paix et le partage,
je voudrais vous adresser ces quelques mots de confiance et d’espoir.
Cette année fut éprouvante, une année marquée par des guerres, ainsi qu’une profonde crise
économique, causée par des sanctions qui n’ont fait qu’appauvrir l’Europe et la France. Une année
aussi, qui a vu le retour du terrorisme, aggravant encore le sentiment d’insécurité et la fracture sociale.
Notre sérénité collective, nos engagements de solidarité entre les peuples sont ébranlés. Notre
Gouvernement et, en premier lieu, son Président, ont réussi à nous fâcher avec la plupart des pays du monde, détruisant
ainsi des dizaines d’années de diplomatie et abaissant considérablement notre capacité d’arbitrage sur la scène internationale. Notre pays, notre belle
France, est confronté à une perte d’identité qui a pu nous laisser, à bien des égards, désabusés.
Nous avons vécu des jours où notre confiance en nos institutions a été mise à rude épreuve, où
le contrat social qui nous unit semble se défaire sous le poids des épreuves. Les valeurs républicaines et fondamentales
de la famille et de la foi sont bafouées. Il serait aisé de céder au désespoir, de s’abandonner à la morosité, d’abdiquer face à la démagogie. Mais
aujourd’hui, je souhaite nous rappeler ce que nous sommes, ce que nous avons été et ce que nous pouvons devenir.
La France, notre pays, n’est pas seulement un territoire délimité par des frontières géographiques, mais une somme
d’idées, de principes et d’histoire. Notre nation est bâtie sur des siècles d’aventure humaine, d’invasions, de combats, de victoires et d’une culture
rayonnante qui a su
inspirer le monde entier. Oui, nous sommes actuellement dans la tourmente, mais n’oublions jamais que dans les pages de
notre histoire, chaque crise a été suivie d’une renaissance. Souvenons-nous des paroles immenses du Général de Gaulle à la Libération de Paris, qui ont
bercé La France d’un chant de fierté et de gloire : « Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé, mais Paris libéré ! Libéré par
lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l’appui et le concours de
la France tout entière : C’est-à-dire de la France qui se bat. »
La France est un grand pays, mais elle ne sera jamais grande sans son peuple, ni sans une
jeunesse ambitieuse, avec des aspirations élevées. Elle ne sera jamais grande si les élites qui nous dirigent n’indiquent
pas la voie et ne montrent pas l’exemple, avant que le peuple de France ne s’éveille et suivant son esprit de résistance, ne renverse une classe
politicienne incompétente et malhonnête. Les Français ont toujours eu ce sursaut. C’est dans nos gênes, c’est dans notre caractère
et dans notre histoire. Seul compte, au fil des siècles, la capacité d’un pays à rester grand. La France reste grande assurément, grâce à son peuple, grâce aux sacrifices de nos ancêtres, grâce à vous tous.
Les frustrations que nous ressentons aujourd’hui sont le symptôme d’un besoin de changement,
d’une volonté profonde de réaffirmer nos idéaux démocratiques et républicains et de promouvoir un gouvernement du peuple,
par le peuple et pour le peuple. Un gouvernement où le bon sens n’est pas seulement un idéal, mais la pratique quotidienne. Un gouvernement qui respecte
l’esprit de la République et la voix des Français, au sein de débats parlementaires véritables, de référendums pour les questions essentielles et non pas par l’abus de décrets-lois, aveu de mépris et d’impuissance. Un gouvernement qui respecte la
Nation, plutôt que de se soumettre à une technocratie étrangère, en refusant notamment de voter des directives européennes iniques et contraires aux
intérêts de notre pays. Un gouvernement enfin, qui respecte la famille, les croyances de chacun, la conscience collective et le sacré.
Un Président et son gouvernement qui aiment la France et les Français.
Nous avons parmi nous tant de talents, d’artistes, d’entrepreneurs, de défenseurs de nos libertés
et de notre santé, de scientifiques, de penseurs et d’artisans qui œuvrent chaque jour à faire de la
France cette terre d’innovation et de création admirée de tous. En eux repose l’espoir, l’esprit
indomptable du peuple français qui jamais ne s’est avoué vaincu.
Alors à la veille de Noël, laissons de côté nos inquiétudes pour un moment de répit et de
fraternité. C’est ensemble, dans l’unité, la solidarité et la volonté, qu’il nous faudra refaire notre
présent et bâtir l’avenir pour la réussite de nos enfants. Un avenir où la liberté, l’égalité, et la fraternité ne sont
pas seulement des mots gravés sur nos édifices, mais le reflet de notre ardeur et de notre courage.
Que les fêtes de fin d’année soient pour vous et vos familles, un havre de paix et un
commencement nouveau. Que l’espoir renaisse dans nos cœurs et que nous retrouvions, ensemble, la force de surmonter les
défis qui sont devant nous. Chaque réalisation, si petite soit-elle, est une bénédiction dans les incertitudes de notre époque. Croyez-en vous-même,
croyez en notre belle France, croyez en Dieu, quelle que soient vos religions ou vos croyances.
Avec foi en notre pays et confiance en chacun de vous, je nous souhaite à tous un joyeux Noël,
et une France toujours plus fière, plus unie, et plus forte.
La France est en crise dans un monde en proie à de multiples conflits.
Dès lors « oser des vœux » pour 2024, est-ce illusoire, est- ce vain ?
« L’illusion est une foi démesurée » selon Honoré de Balzac, ou n’est-elle pas plutôt l’éternel renouveau de la
foi du genre humain, son combat perpétuel pour maitriser l’avenir ?
Le navire France navigue sans cap au gré des imprécations de politiciens aveugles aux réalités :
1. Les flux migratoires ne font que commencer, nourris par l’explosion démographique de l’Afrique : 1,4
milliard en 2023, 2,5 Mds en 2050.
Le « Camp des Saints » de Jean Raspail n’est plus un roman, publié en 1973, c’est la
réalité !
2. L’économie française est paralysée par la politique monétaire de la BCE , championne de l’idéologie des critères
maastrichiens, les taux bancaires se sont envolés et cassent l’économie française.
3. Le Gouvernement passe en force la balkanisation de l’Assemblée nationale grâce aux salves de votes bloqués,
aux 49-3, jusqu’à la dissolution... qui est dans l’ordre institutionnel, vraisemblablement après les
Jeux !
4. L’insécurité grandit, la peine de mort est appliquée systématiquement par les trafiquants, des enfants sont les
victimes collatérales.
5. Les Salafistes prosélytes n’ont de cesse d’infiltrer les banlieues, les maîtres se censurent pour éviter des
violences parfois mortelles.
6. Les Jeux Olympiques vont démultiplier les défis d’organisation et surtout de sécurité, les forces de l’ordre
concentrées pour assurer les épreuves des jeux risquent fort de lever le pied ailleurs, ce ne sera pas perdu pourles malfrats !
7.Notre langue est devenue pour les élites françaises, qui se vautrent dans les délices de la décadence du globish, une
langue morte.
Le Navire France navigue sans cap dans les tempêtes du village planétaire :
8. Sa diplomatie a perdu tout esprit d’indépendance et de singularité ; elle adoube les positions des
ultras européens dans la guerre par proxy en Ukraine, alors qu’il est urgent de promouvoir des initiatives de négociation pour mettre un terme à une guerre sans issue militaire. Il ne s’agit pas d’embrasser Poutine sur la bouche mais la Russie
appartient et appartiendra toujours à l’équilibre européen.
9. En Afrique, elle subit sans réagir les manipulations russes de la milice Wagner. Les conditions dans lesquelles nos forces ont quitté le Niger sont
stupéfiantes, alors que nous avions les moyens de mettre un terme aux trahisons, inspirées par Moscou, de quelques mutins, n’en déplaise à nos chers amis américains, toujours empressés à nous
remplacer. Nouvelle preuve que les États n’ont pas d’amis, mais des intérêts, comme nous le rappelle Charles de Gaulle !
10. Au Proche et au Moyen-Orient, la France a perdu tout le crédit que lui ont valu des siècles de présence politique, militaire, culturelle et même cultuelle.
La République laïque n’a pas hésité à utiliser les relais des missions et congrégations chrétiennes.
Qu’en reste-t-il aujourd’hui après avoir collé à la politique de Washington et renié la politique du Président Chirac ?
La France est une nation méditerranéenne, elle se doit de reconstruire une politique arabe multi-bilatérale et tout mettre en œuvre pour créer deux États :
L’un israélien, l’autre palestinien. A défaut la haine et la guerre seront perpétuelles !
11. Sous la conduite de la présidente de Commission Ursula Von der Leyen, l’Union Européenne (UE) devient boulimique et prend des initiatives
d’élargissement - avalisées par le Conseil des chefs d’États - qui vont l’affaiblir et la dissoudre à terme. L’entrée de l’Ukraine, de la Moldavie est un faute géostratégique, fruit d’une
stratégie émotive prise sous la pression de l’oncle SAM, dont les armes de guerre par proxy ont permis à Kiev de résister aux Russes.
A terme , l’objectif est clair, l’UE financera la reconstruction de l’Ukraine.
C’est là une fuite en avant, que le président Macron fait sienne, fort de son euro-béatitude qui serait le sens de l’Histoire...A l’évidence, il n’a pas encore
compris que son sens de l’Histoire n’est pas celui de l’Allemagne... !
La France est en crise, le Village planétaire à feu et à sang.
L’Histoire de France nous enseigne que rien n’est jamais perdu, à la condition de rester lucide, de ne rien lâcher car « C’est la nuit qu’il faut croire à
la lumière. » Edmond Rostand .
Tant il est vrai que « les moments de crise produisent un redoublement de vie chez les hommes. » François-René de Chateaubriand
La France a toujours su trouver la force du renouveau, le sursaut est certain : « un homme de caractère viendra, il se réalisera lui-même en
étreignant les difficultés. » Charles de Gaulle.
Alors France, réveille-toi !
France, assume ton destin de Nation indépendante, tu es et resteras le socle de nos libertés, loin des utopies des amateurs d’aujourd’hui, de leurs dénis
!
Nous savons qu'« au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des
hommes qui n’auront pas cédé. » Charles de Gaulle, 1943
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Décembre 2023
DÉFENDRE QUI ?DÉFENDRE QUOI ?
Voilà la question !
« Pour la première fois depuis 10 ans, il va manquer cette année entre 2 000 et 2 500 militaires dans l'armée de terre. Pour faciliter l'incorporation
de jeunes soldats, le 126ᵉ RI de Brive peut désormais recruter localement, une situation inédite dans les armées françaises. » article de presse.
Pour s’engager, au risque de sa vie, il faut à n’en pas douter d’une part d’une vocation et d’autre part une forte motivation.
Notre société, notre pays suscitent ils ces deux conditions ?
A l’évidence non. La question est : Pourquoi ?
LA NATION :
Défendre son pays, c’est la Loi de Nature. On défend un territoire et les « siens ». C’est ce que font et ont fait tous les peuples depuis l’âge
de pierre et même les animaux.
Notre pays est devenu un « archipel » ils convient donc à chaque « île » de se défendre, ce qui n’a rien de national.
Depuis bientôt 10 ans nos responsables s’acharnent à détruire ce qui fait une nation.
En premier lieu ils s’ingénient à remplacer le «territoire national», la «terre sacrée de la Patrie», par un
espace ouvert, sans frontières. Exactement l’inverse d’un espace défini et défendable. Les «frontières extérieures» de cet espace sont délibérément laissées
perméables et ceux qui devraient les défendre (Frontex) ont reçu pour mission d’assister ceux qui les violent !
Une immigration massive est non seulement tolérée mais encouragée par des avantages réservés à ceux qui transgressent nos lois pour venir illégalement.
Quand on retire des vitraux d’église pour les remplacer par des vitraux « modernes » ce n’est pas anodin.
Les vitraux avaient pour but d’enseigner et de transmettre. Ils « racontaient » une histoire, notre histoire et transmettaient une tradition comme les
sculptures des chapiteaux et des tympans d’églises. C’est d’ailleurs ce qu’avaient détruits en premier les révolutionnaires pour faire « table rase ».
A Conques, extraordinaire église romane, on a placé des vitraux dessinés par SOULAGE. Des traits noirs et blancs qui ne racontent rien !
A Notre Dame un processus identique est en cours.
DESTRUCTION DE L’ESPRIT PATRIOTE :
L’offensive se porte en direction des jeunes.
Cela se traduit par la dissolution systématique des associations « identitaires » pour cause de discours « racistes et haineux ». Le scoutisme
est aussi visé.
Aller pacifiquement dénoncer les frontières poreuses, est ce raciste ?
Déclarer « Français réveillez vous, vous êtes chez vous » est ce haineux ?
« Les racailles en prison » qui peut condamner cela ?
Déclarer comme le Ministre de l’intérieur « Le nom de MARTEL fait froid dans le dos »
C’est proprement hallucinant ! A l’école primaire on m’a enseigné que Charles Martel nous avait protégés d’une invasion !!! Il était présenté dans
les livres d’histoire comme un sauveur de la Nation.
Alors effectivement je comprends qu’il fasse « froid dans le dos » à ceux qui, comme le ministre, organisent et facilitent
l’entrée de populations du sud sur notre territoire !
Michel ONFRAY a souligné également la bêtise de sa remarque.
Dans ce même désir de casser le patriotisme des jeunes, une campagne scandaleuse s’est déchaînée contre le « Prytanée Militaire » repaire de jeunes,
enfants de militaires, qui seraient contaminés par des idées réactionnaires. La complicité d’une partie de l’encadrement est à déplorer, hélas.
En effet, Les élèves se sont « révoltés » et, ce qui ne s’est jamais vu, leur propre encadrement est allé porter plainte contre eux à la gendarmerie dans
un esprit courtisan et carriériste. Comment le Chef de Corps, lui-même ancien enfant de troupe, a-t-il pu tolérer une pareille forfaiture ?
Au lieu d’aller voir les pandores, l’encadrement, Chef de Corps en tête auraient du se poser des questions !
« C’est à la sortie de l’épreuve de philosophie, mercredi 15 juin 2022, que des élèves du Prytanée national militaire ont été, en
partie, fixés sur leur sort. Une convocation leur a été remise par la gendarmerie de La Flèche pour être interrogés, lundi 20 juin, dans le cadre de l’enquête sur le «chahut quartier»
qui a dérapé trois mois plus tôt. Selon nos informations, plusieurs Brutions devraient être placés en garde à vue. » (Article de presse).
Excellente stratégie pour assécher Saint Cyr !
Tout ce qui cimentait le patriotisme et le désir de mettre sa vie au service du pays est systématiquement détruit et remplacé par « Les (nouvelles) valeurs de
la République) .
Quelles sont-elles ?
VALEURS ET MODÈLES :
Le relativisme qui veut que la France ne soit ni meilleure ni pire que n’importe quel autre pays.
Notre Président déclare « La culture française n’existe pas ».
Nos gloires anciennes sont remises en cause voire condamnées comme Colbert, Napoléon, Faidherbe, Bugeaud, Paul Bert.
Pire, on donne des noms de rues à des « héros du FLN », des « porteuses de valises » qui ont tué des soldats français du contingent.
On enseigne aux jeunes la détestation de notre Pays à l’école. Comment dans ce contexte désirer servir la France ? Comment s’identifier ?
La famille, et en particulier la figure du « Père » est mise à bas dans les discours, dans la publicité, dans les films.
La « Manif pour tous », pacifiste, qui défendait le modèle de famille traditionnelle a été livrée aux matraques des forces de
l’ « ordre» et qualifiée de « pétainiste » et d’ « extrême droite».
La virilité est devenue une marque d’infamie.
Aux valeurs « traditionnelles » il est proposé des valeurs dites « républicaines ».
En Belgique, St Nicolas a été remplacé dans le défilé par une femme noire !!!
Jeanne d’arc joué par une africaine rejoint ce courant invraisemblable.
Les théories du genre deviennent aussi des « valeurs ».
DESTRUCTION DE L’AUTORITE :
Pour parachever la destruction de ce qu’on appelait « La France » il fallait Saper tous les bastions de l’autorité.
1er Bastion : L’EDUCATION NATIONALE :
Le premier fut l’Education Nationale. Ce fut facile car cette institution a toujours été aux ordres du pouvoir.
Sous la 3eme République elle fut chargée de fabriquer des citoyens éduqués et patriotes. Elle a rempli cette mission avec brio.
Dans une nation industrieuse il fallait des cadres, de bons techniciens, de bons ouvriers et de bons soldats prêts à mourir pour la Patrie !
La gauche souhaitait coloniser les « races inférieures » pour les éduquer et c’est Jules Ferry qui prononça le fameux discours qui justifie et fonde la
colonisation.
De nos jours, la nation n’a besoin que de consommateurs abrutis et illettrés. L’éducation nationale va se mettre à l’œuvre et avec Mr Peillon, Mme Belkacem et
Mr N’dyaye, qui n’ont pas été nommés par hasard.
(Mr Blanquer a essayé de réagir : Viré !) Elle peut dire : Mission accomplie ! Également avec brio !
On a, par exemple, saboté les références historiques en remplaçant l’Etude de Napoléon par les « royaumes africains ».
Par une démarche cynique et suicidaire elle détruit elle-même l’autorité des maîtres qui la servent et en cas de difficultés, les abandonne. On voit le
résultat : La déroute.
Son désengagement comme creuset de la Nation s’observe tous les 11 Novembre.
Alors que tout le monde a à la bouche le « Devoir de mémoire », pas un instituteur avec ses élèves devant les monuments aux morts !
C’était pourtant la règle dans les années 50 !
Le Maire de ma commune m’a expliqué que c’est parce qu’ « Ils ne sont pas payés pour cela ». Ca en dit long !
2eme Bastion : LA FAMILLE TRADITIONNELLE :
La famille traditionnelle étant éradiquée la PMA s’impose, bientôt la GPA, l’inscription de l’IVG dans la constitution, la « créolisation » qui inspire
toutes les publicités dans lesquelles la famille française ancienne composée d’un homme et d’une femme européens historiques a disparu.
La « Famille mono parentale » est le modèle par excellence suivie de prés par la famille « homo parentale ».
Peu importe si l’absence du père contribue grandement à favoriser la délinquance juvénile. Ce qui est admis par tous les spécialistes.
Même la transmission du nom de famille ne se fera plus obligatoirement en ligne patrilinéaire. Ce qui rendra toute généalogie impossible ! Il convient
de supprimer le passé de façon à mettre en place le « nouveau peuple » planétaire et interchangeable, de Monsieur Macron.
L’orientation LGBT, le wokisme sont également devenus des normes. Malheur à qui émet, ne serait ce qu’un doute, sur leur pertinence.
3eme Bastion : L’EGLISE CATHOLIQUE :
Là ce fut relativement facile car dans sa démarche masochiste habituelle elle a placé elle-même sa tête sous le couperet.
L’affaire est réglée, les églises sont vides et les curés une espèce disparue.
Un allié de poids est apparu : L’Islam et ses compagnons de route de circonstance que sont tous les anticléricaux, gauchistes et parfois les
communistes !
4eme Bastion : l’ARMEE :
Ce bastion semblait jusqu’à ce jour tenir bon dans la tempête. Le seul.
La première attaque fut le scandaleux limogeage du Général Chef d’Etat Major Pierre de Villiers. Limogeage en public afin de bien l’humilier. Son tort avoir répondu
à une commission parlementaire soulignant les faiblesses de notre armée. Ce qui se révéla exact lors du déclenchement de l’affaire ukrainienne.
La « Tribune des Généraux » valut à leurs auteurs un déchaînement de haine et de menaces de sanctions. Ils ne faisaient que mettre en garde le pouvoir
contre une explosion sociale. Les émeutes leur ont donné raison.
Pour affaiblir l’armée la technique a été la paupérisation.
La politique étrangère catastrophique, les engagements incompréhensibles outre mer, les conditions dégradées du service (matériels obsolètes ou inexistants, soldes
impayées, missions dont la finalité n’est pas claire) font que désormais le recrutement s’effondre et que les engagés partent !!!
Pour achever de détruire l’Armée, non contents de décourager les futurs officiers du Prytanée de La Flèche, on envisage un recrutement dégradé, à la porte
de la caserne, et surtout de réduire la formation des jeunes sous officiers ! La valeur d’une armée c’est la valeur de ses sous officiers. Ils en sont l’ossature.
Nous avons un tonneau percé dont le robinet de remplissage est bloqué !
ENGAGEMENT DES JEUNESpour SERVIR le pays.
C’est là qu’est la raison la plus sérieuse de s’inquiéter.
La Gendarmerie voit fondre ses effectifs;
La Police subit le même sort;
Les infirmières démissionnent dés l’école de formation;
Les militaires de qualités, en particulier les sous officiers partent. Les jeunes ne s’engagent plus;
Les pompiers ne recrutent plus;
Les profs : C’est la Bérézina !
Le problème est donc global. Il est global mais résulte pour beaucoup d’une démarche idéologique de détestation de la France de la part des élites.
Il convient de bien comprendre, que contrairement à ce que les politiques ne cessent de marteler, la France et la République ne sont pas synonymes.
Le mot France ne recouvre pas les mêmes choses que celui de République.
La France c’est une culture, une histoire, une géographie, une population, une langue.
Sur nos cartes d’identité il est écrit « Nationalité Française » pas républicaine.
Sur nos monuments aux morts est écrit : « Morts pour la France » car parmi les victimes toutes ne sont pas républicaines
mais toutes sont françaises.
Nos résistants tombaient sous les balles des pelotons allemands en criant « Vive la France » !
L’Arc de triomphe est il Républicain ? Non ! Notre Dame est elle républicaine ? Non !
Mais tous deux sont des emblèmes de la FRANCE.
L’association qui a perpétué le souvenir de la France dans l’Alsace occupée s’appelait « Souvenir FRANÇAIS »
La République est un régime politique. Un régime politique peut faire fausse route comme l’ « Etat Français ». La France, elle, ne peut pas
être contestée, c’est toute la différence.
On dit : « police Républicaine » « Garde Républicaine » mais « Armée Française » ce n’est donc pas la même chose.
En Conclusion :
Pour ressentir la fierté d’être français et le désir de servir la France, de la défendre, il faut avoir reçu de sa famille, de l’école, des politiques la notion de
la grandeur de son pays. Avoir l’orgueil d’être français. . On ne meurt que pour ce que l’on aime ; on n’aime que ce qu’on estime et pour estimer il faut au moins connaître.
La France n’est pas loin de ne plus être qu’une Z.A.D (Zone à Défendre) parmi d’autres, sur le territoire que fut la France devenu un archipel par la faute des
politiques qui l’ont trahie depuis 40 ans.
Pour en sortir il faudrait que la France redevienne une nation indépendante maîtresse de ses lois et de son
destin faute de quoi elle disparaîtra anéantie par personne d’autre que par elle même.
J.P.M
C’est le début de la fin d’Israël, selon le colonel Alain Corvez
Le colonel Corvez est ancien conseiller du général commandant la Force des Nations unies au Liban (FINUL), ancien conseiller en relations
internationales au ministère de l’Intérieur, actuellement conseiller en stratégie internationale…
Un jeune et ambitieux ex-député LR de l’Yonne, Guillaume Larrivé a publié une tribune dans le journal L’Opinion le
2 novembre dernier. La capture d’écran de cette tribune, tout à fait conforme au politiquement correct français du moment vous est proposée ci-après.
Invité par l’auteur de la tribune, à faire connaître ses commentaires, comme tous ceux qui l’ont reçue par mail, l’un de mes amis, le colonel (en
retraite) MB, qui a servi plusieurs années au
Proche-Orient, qui y a exercé les fonctions d’observateurs puis de chef des observateurs français de
l’ONU et qui connaît, par conséquent, beaucoup mieux les problèmes de la Palestine que Monsieur Larrivé, lui répond dans le texte que vous trouverez ci-après.
J’ajoute qu’ayant moi-même servi 21 mois en deux séjours au Proche-Orient, d’abord comme commandant du bataillon français de la FINUL (Force intérimaire
des Nations unies au Liban) puis comme chef du Bureau Renseignement de cette force de l’ONU, je ne peux que cautionner la réponse de mon camarade. C’est, à très peu près, la réponse
que j’aurai faite à l’ex-député Larrivé s’il m’avait adressé sa tribune. Je pense que Monsieur Larrivé ne connaît pas vraiment le sujet dont il traite dans sa chronique et que ses
propos ne visent, en fait, qu’à booster sa future carrière politique en navigant dans les vents porteurs du moment et en bénéficiant de l’appui précieux du camp dont il prend la
défense avec un enthousiasme feint.
Pour mémoire, le lecteur notera que Guillaume Larri-vé (ou -viste) a été sèchement battu lors de sa tentative de ré-élection dans la 1ère
circonscription de l’Yonne en 2022, devancé par les candidats RN et NUPES, après avoir déclaré avoir voté pour Emmanuel Macron à la suite de la déculottée mémorable de Valérie
Pécresse, la candidate de son camp.
Voici donc la réponse de mon camarade.
Général Dominique
Delawarde
*
Monsieur,
À l’heure où se fait jour, à la face du monde entier, le peu de considération, pour ne pas dire le massacre massif en représailles (sans commune
mesure avec les regrettables pertes causées par l’agression menée par le Hamas le 7 octobre), réservé par Tsahal et le pouvoir sioniste en place en Israël, sans discernement à toute
la population palestinienne, confinée de force depuis tant d’années à Gaza (et dans des territoires atomisés en Cisjordanie ou dans de honteux camps de réfugiés), vous tenez là des propos qui me
glacent d’effroi.
La lecture de votre chronique, dont vous venez de me gratifier, me pousse à sortir de ma réserve et à vous interpeller, spontanément, sur un certain
nombre de vos arguments et de vos préconisations qui me font bondir.
• Ne réalisez-vous
donc pas que la recrudescence de l‘inadmissible et
condamnable antisémitisme – dirigé notamment vers les juifs de France qui dans leur immense majorité ne sont pour rien dans les agissements de Netanyahou et les
opérations de Tsahal – et la résurgence épisodique de la révolte violente palestinienne telle que celle exprimée par l’agression inadmissible et
condamnable du 7 octobre 2023, sont étroitement liées et résultent du régime tout aussi inadmissible et
condamnable infligé avec constance par l’État juif aux Palestiniens depuis 1948 dans l’indifférence, voire la complaisance de notre pays, la France, asservi aux
États-Unis ?
• Ne réalisez-vous
donc pas que la montée inquiétante et
condamnable de l’islamisme radical et la réitération d’actes inadmissibles et
condamnables de terrorisme, abusivement attribué ex abrupto à l’islam, religion musulmane dans son ensemble, se nourrissent, partout dans le monde, et résultent de la
posture inadmissible et
condamnable adoptée par les autorités israéliennes (d’ailleurs contre l’avis d’une majorité de la population juive, israélienne ou de la diaspora, qui aspire à la «Paix
maintenant») à l’égard des populations palestiniennes qui préexistaient et ont, en dépit d’erreurs historiques commises de part et d’autre, toute légitimité de coexister en totale
dignité, liberté et souveraineté avec la population de l’État moderne d’Israël ?
• Comment
pouvez-vous n’évoquer que «Le malheur des juifs» pour «sonner le réveil de la France», sans mentionner à aucun moment une quelconque détresse, un quelconque désespoir, une quelconque
exaspération des populations palestiniennes qui survivent depuis 75 ans dans l’humiliation et l’oppression quotidienne, dont vous ne soupçonnez, apparemment, même pas l’existence bien
factuelle ?
• Pourquoi traiter
de manière hémiplégique des souffrances, responsabilités, torts, abus, droits, aspirations, revendications, etc. de ces deux peuples que sont les Israéliens et les Palestiniens
?
• Pourquoi
discriminer les juifs des autres ? C’est faire de l’antisémitisme à l’envers et donc aggraver les antagonismes dans un contexte déjà diablement dissymétrique ! Pas plus que les juifs,
les Palestiniens n’ont droit à l’indifférence !
• Ne croyez-vous pas
que les Arabes (musulmans et chrétiens) de Palestine ne souhaitent pas et ne méritent pas autant que «les juifs ashkénazes qui, d’Allemagne, de Russie ou de Pologne, espéraient
trouver à nos côtés la promesse de la tranquillité et du respect» ? Chacun, en ce bas-monde, n’éprouve-t-il pas naturellement, l’irrésistible envie d’un entre-soi tranquille et
respectueux ?
• Ne peut-on pas,
sincèrement, opposer deux concepts concomitants et interdépendants : celui d’une «islamophobie nourrie par le sionisme militant en vigueur sur le territoire de la Palestine
mandataire», à opposer au concept de «nouvel antisémitisme nourri par l’islamisme» que vous dénoncez ?
• Ne confondez-vous
pas, à cet égard, les causes et les effets d’une déplorable situation conflictuelle dont nous finirons par pâtir tous, que nous soyons juifs, chrétiens, musulmans ou athées, que nous
soyons israéliens, palestiniens, français ou de toute autre nationalité (terme de «nation» que, scandaleusement, l’on ne veut pas accorder pleinement à la Palestine…) ?
• Ne craignez-vous
pas que l’attitude partisane – consistant à occulter complètement le malheur actuel de tous les Gazaouis en voie d’expulsion de leurs maigres territoires voire d’extermination pure et
simple – que vous préconisez dans votre chronique de ce mois, ne fasse que favoriser et attiser «les foyers d’antisémitisme couvant dans des banlieues déstabilisées par l’immigration
de masse» que vous redoutez à juste titre mais qui ne sont que le résultat de décennies d’une politique migratoire désastreuse à laquelle votre famille politique a considérablement
contribué ?
• Ne comprenez-vous
pas que l’incapacité «des Palestiniens eux-mêmes et des États arabes qui les soutiennent», que vous soulignez, «de faire émerger une élite raisonnable et responsable acceptant
l’existence d’Israël» n’est que le corollaire du refus (hélas tacitement adoubé par la France et d’autres nations) des dirigeants israéliens (refus qui se manifeste notamment par la
colonisation continuelle, l’accaparement des ressources naturelles – et au premier chef de l’eau douce – et les infernales restrictions de circulation, etc.) d’accepter l’existence
d’une Palestine viable, disposant, comme Israël, d’un territoire contigu et de tous les attributs d’une nation en quête de souveraineté dans le respect, contraignant, de la Charte des
Nations unies (dont elle est arbitrairement exclue, alors qu’Israël viole effrontément cette charte qu’elle a pourtant signée ! )
À défaut d’une véritable autorité palestinienne pour les raisons exposées précédemment, le Hamas incarne un contre-pouvoir palestinien face au
pouvoir exorbitant exercé abusivement par les autorités israéliennes sur un peuple privé, sur son sol, de ses droits les plus élémentaires…
Pour démontrer le manque de pertinence de vos propos, ne serait-il pas possible de vous paraphraser ainsi :
«On a crié «non à l’islam» dans les rues de Tel-Aviv. Et à force de regarder ailleurs, de ne voir ni les foyers d’islamophobie couvant dans les
foyers par l’intoxication médiatique, ni les noces funestes du sionisme et du gauchisme, on a armé les bras des meurtriers qui
:
* ont sourdement humilié et consciencieusement opprimé des millions de Palestiniens confinés dans des conditions inhumaines,
* puis, en représailles collectives aveugles à la suite de manifestations de la colère et de l’exaspération palestinienne, certes sanglantes mais
compréhensibles, ont ouvertement torturé et tué aveuglément des centaines de milliers de victimes innocentes à Gaza» ?
Je conteste votre thèse bâtie sur un émoi à sens unique contre l’antisémitisme, en en soulignant ses méfaits, hélas bien réels, mais sans en
distinguer les catalyseurs qui résident dans le souverain mépris israélien, conforté par votre silence, pour les légitimes revendications palestiniennes.
Les funestes conséquences pour notre pays, la France, de la non-maîtrise d’une immigration massive, notamment du Nord de l’Afrique et du
Moyen-Orient, particulièrement attentifs à l’issue du conflit israélo-palestinien, ne sauraient devoir être imputés aux Palestiniens eux-mêmes qui ne sont pour rien dans les carences
de notre politique migratoire.
En revanche, assimiler le soutien, public ou privé de bon nombre de nos concitoyens, à la cause palestinienne dans son différend avec la gouvernance
israélienne, à des actes d’antisémitisme et/ou à une apologie du terrorisme, comme ce serait la tendance actuellement adoptée par nos instances dirigeantes, est insensé et n’aurait
pour effet que d’accentuer la tentation de radicalisation des opinions et, en définitive, d’envenimer le conflit, né en 1948 et, hélas, toujours irrésolu de nos jours.
Sans vouloir remettre en cause votre probité, je suis sidéré de lire qu’un homme de votre trempe, ancien élu de notre République, président d’un
«think tank» soutenu par «Les Républicains», puisse prétendre réfléchir utilement pour répondre aux grands enjeux du débat public, en adoptant la ligne qui transpire de vos propos
littéralement ravageurs, en rapport avec le funeste conflit israélo-palestinien dont l’enlisement, délibérément consenti par une Communauté internationale honteusement paralysée,
compromet dangereusement l’épanouissement-même de notre humanité et suscite rancœur envers les oppresseurs, évidemment ardents partisans du maintien, voire du renforcement, de leur
position hégémonique et du déchaînement de leur violence répressive.
Malgré le drame indélébile de la Shoah, l’effroyable retour de l’antisémitisme, qu’il faut résolument combattre, résulte de la conjonction
:
* d’une posture, inacceptable parce que autocentrée à l’excès, adoptée par un noyau de sionistes vengeurs, arrogants et dominateurs, rêvant d’un
espace aseptisé de tous non-juifs ;
* de la persistance rare mais réelle chez certains extrémistes du rejet initial de lareconnaissance de l’État juif/État hébreu, tel qu’il
a été proclamé prématurément et abusivement le 14 mai 1948 par David Ben Gourion lors de sa déclaration de l’indépendance de l’État d’Israël, par la population arabe autochtone du
territoire du nouvel État israélien dont la plus grande partie a été déplacée en Palestine et dans les pays arabes voisins. Ce rejet initial a été pourtant officiellement abandonné
par la suite par les autorités palestiniennes désireuses de fonder un État palestinien de plein droit, voisin d’Israël.
* et d’une posture par trop conciliante du camp occidental, sous domination états-unienne, laissant, tant par ignorance que par arrogance, Israël
s’affranchir abusivement du droit international, notamment à l’égard de ses voisins arabes, non indemnes de torts mais dont les revendications essentielles sont parfaitement
fondées.
Je crains que, sur la préoccupante question de la recrudescence de l’antisémitisme que vous soulevez ici, vous ayez, en quelque sorte, inversé les
termes de la problématique et notamment négligé l’antériorité des causes sur les effets. Il conviendrait, impérieusement, de hiérarchiser les combats à mener dans l’ordre de la
causalité des maux que nous souhaitons conjurer.
Ce n’est pas en négligeant le sort et la dignité des Palestiniens que l’on garantira la «tranquillité et le respect espérés par les juifs d’Israël»
ni la sécurité et la stabilité de notre monde !
Ce n’est pas en ostracisant ni en stigmatisant tous les «immigrés en provenance des pays arabo-musulmans» que l’on mettra un terme aux odieux actes
terroristes résultant directement de notre posture à l’égard du conflit israélo-palestinien !
Ce n’est pas en soutenant inconditionnellement l’État d’Israël malgré ses violations, graves et répétées, des résolutions du Conseil de sécurité des
Nations unies que, en réponse à votre incantation, «l’antisémitisme retournera dans les poubelles de l’Histoire !»
J’espère avoir, par mes quelques remarques les plus franches possible, contribué à éclairer vos choix pour «tenter de vivre en harmonie,
même par mauvais vent !…».
par Claude
Gaucherand, Contre-Amiral (2S) - Le 06/11/2023.
Qu’est-ce que la myopie ? Si l’on en croit le dictionnaire il en existe deux formes : celle bien connue, anomalie de la réfraction oculaire
entraînant une mauvaise vue des objets éloignés sans toucher la vision de près ;
et l’autre, la myopie intellectuelle,
qualifiée de manque de perspicacité doublée d’étroitesse de vue.
C’est bien de cela qu’il s’agit, une myopie intellectuelle qui ne permet pas de voir au-delà des faits qui se présentent à notre vue sans percevoir leur
environnement, leur origine et la perspective à long terme. C’est la myope du médecin qui soigne les symptômes du malade par un traitement de confort sans se préoccuper du mal qui les
provoque et du traitement curatif qui permet son éradication.
Ce qui est vrai pour la maladie est vrai pour tous les aspects de la vie, c’est l’évidence, et flagrant dans le domaine de l’information et de la
politique, qu’elle soit nationale ou internationale. C’est ce que nous vivons depuis le 7 octobre dernier et l’attaque dont Israël a été l’objet de la part de Palestiniens de la bande
de Gaza appartenant à quatre organisations différentes dont la principale est le Hamas, réputée organisation terroriste.
Sans se poser plus de questions, les myopes du monde entier se sont donnés le mot ou plutôt les mots, ceux des chaines de télévision, des radios et
autres agences de presse mais aussi et surtout, dans notre pays qui s’honore pourtant de compter Descartes comme référence intellectuelle, accompagnés par une considérable, voire
écrasante majorité d’intellectuels, d’universitaires et d’hommes et de femmes politiques, ceux choisis – par qui ? – ayant accès aux médias : terrorisme, sauvagerie,
bestialité, juste vengeance, horreur, inhumain sont les mots obligatoirement employés sous peine de passer pour insensible si l’on s’en abstient et pour tout dire antisémite,
justifiant ainsi par avance tous les excès d’une vengeance à caractère biblique, dite œil pour œil en principe mais comme chacun le sait pourtant , en réalité décuplée sans
l’ombre d’un regret ou d’une hésitation. D’un côté des bêtes assoiffées de sang, de l’autre des victimes combattant pour une juste cause. Comme si le monde ne pouvait être que
binaire, divisé en le bien et le mal sans plus de nuances.
Oubliant le premier principe de notre philosophe, à savoir de ne jamais accepter pour vrai ce qui ne nous paraît évidemment être tel, les journalistes
de l’instantané ressortent sans plus de réflexion ce que la propagande du plus fort lui souffle, voire lui impose, servis par les agences de presse. Le chœur des experts autoproclamés
et des politiques à la vue courte et à la réflexion inexistante leur emboîte le pas, diffusant à longueur de journée des messages de peur et d’horreur, demies vérités ou mensonges à
base d’affirmations non vérifiées. Rappelons à titre d’exemple la soi-disant information concernant la quarantaine de bébés dont les «terroristes» auraient tranché la tête. Sans pitié
bien évidemment. Ce fut finalement mais discrètement démenti.
Mon professeur de philosophie nous enseignait que le premier signe de l’intelligence est l’arrêt… qui conduit à la réflexion. Au cours de tous ces jours
depuis le 7 octobre c’est sur les médias alternatifs que l’on trouve la réflexion, pour distinguer dans l’information factuelle le vrai du faux, la recherche des causes d’une crise
profonde, toutes les causes que l’on trouve dans l’histoire de cette région tourmentée du monde à condition de bien vouloir l’étudier pour en distinguer les tenants et les aboutissant
et au bout du compte l’esquisse d’une solution.
Pour un Dominique de Villepin interrogé par BFMTV près
de trois semaines après les évènements, combien d’experts et d’hommes et femmes politiques ou de généraux de plateau TV se sont exprimés dans le respect de la doxa sans jamais poser
la question des causes initiales, principales et aggravantes, sans oublier les causes structurelles c’est-à-dire historiques qui ont conduit des êtres humains, des Palestiniens avant
même que d’être des affidés du Hamas, à tuer sans hésitation des civils, des jeunes gens désarmés, innocents donc, sans jamais se poser la question de savoir s’il est plus humain de
tuer à coups de bombes les malades des hôpitaux, les fidèles dans le lieu de leur culte, les familles dans les immeubles, pas seulement au nom d’une vengeance qualifiée de juste,
puisque c’est le lot des Palestiniens depuis la création d’Israël.
Faut-il être myope pour ne pas appréhender le problème dans toutes ses dimensions : myope ou stupide ou simplement cynique ?
75 ans que les Palestiniens ont été chassés de leur pays, colonisés ou parqués dans la bande de Gaza, la plus grande prison à ciel ouvert du monde
finalement transformée en camp de concentration. Un homme qui, de sa naissance jusqu’à l’âge adulte y a été enfermé, trouve là toutes les conditions réunies pour devenir un résistant
actif, un combattant, un soldat, un patriote, que ses ennemis appellent du vilain nom de terroriste. Quel qualificatif donner au pilote israélien qui a su mettre sa bombe sur
l’hôpital de Gaza sur l’ordre d’un général surement très respectable, tout autant que l’honorable Premier ministre Netanyahou, grand maître des opérations criminelles contre le peuple
palestinien ?
Voilà pourquoi je conseille à tous les myopes qui ont la prétention de nous informer et de nous gouverner, de s’offrir les lunettes de la
réflexion.
À une époque récente il était de bon ton de se dire «Tous Charlie». Le temps n’est-il pas venu de nous déclarer «Tous Palestiniens» ?