...proposé par le Gal. Dominique Delawarde - Le 18/01/2021.
Bonjour à tous,
Je ne résiste pas au plaisir de partager ce texte court, très bien argumenté et rédigé, signé Guillaume
de Rouville. Il date de juin dernier et était passé inaperçu d'un grand nombre d'entre nous.
Il devrait réjouir et conforter certains d'entre vous et faire réfléchir les autres : Pour ces derniers, je veux
parler desbien-pensants, accrocs au "politiquement correct", à BFMTV, à la lecture du Figaro ou du journal Le Monde, et aux "vérités officielles"
qui nous sont assénées au quotidien, 7 jours sur 7, 24h sur 24 par des médias, courroies de transmission d'un pouvoir qu'ils ont largement contribué à mettre en
place.
PS: Il me revient en mémoire cette citation de Roger Martin du Gard au sujet des
"bien-pensants": " Ceux qui sont "bien pensants", parce qu'ils ne peuvent pas être "pensants" tout court."
Le complotisme présente cinq caractéristiques majeures qui le distinguent de l’anti-complotisme et qui résument tout son génie. Ses
caractéristiques, que nous passerons rapidement en revue (partie 1), sont autant d’avantages sur l’anti-complotisme qui nous feront comprendre, par contraste, les limites
épistémologiques de ce dernier, ses motivations profondes et ses soubassements idéologiques (partie 2).
Notre conclusion sera double :
(i) Seul le complotisme permet
d’appréhender la nature du pouvoir. L’anti-complotisme est une émanation du pouvoir dont la vocation est de le protéger et de lui permettre d’échapper à la compréhension de
ceux sur lesquels ce pouvoir s’exerce.
(ii) On ne dialogue pas avec
le pouvoir : on s’y soumet ou on le combat. Il s’ensuit, naturellement, que les complotistes n’ont plus à chercher les faveurs des anti-complotistes ou de leurs
maîtres, ni à s’excuser de penser hors des sentiers battus ou d’émettre des hypothèses de travail audacieuses. Il est temps pour les complotistes de se montrer offensifs
et face à l’idéologie du chaos que le pouvoir
incarne et projette sur le monde à travers ses relais médiatiques et institutionnels, de présenter le complotisme comme un remède aux pulsions mortifères de l’hydre
mondialiste. Le complotisme est un humanisme.
PARTIE 1
Les 5 avantages du
complotisme
1. Avantage Méthodologique
Tandis que l’anti-complotiste se contente la plupart du temps d’énoncer la thèse (officielle s’entend), le complotiste est contraint de travailler,
d’approfondir à la fois la thèse et l’antithèse. Ainsi,
le complotiste a une connaissance fine de la version officielle et des arguments de la version opposée. Cela le contraint à chercher et à ausculter plus profondément les faits, à les
présenter dans un ordre cohérent et à les soumettre à un examen critique poussé.
Tandis que l’anti-complotiste n’a qu’à répéter la thèse officielle sans avoir besoin de la justifier, le complotiste est obligé de chercher des preuves
solides à l’appui de ses propos et finit par acquérir une connaissance bien plus large que celle de l’anti-complotiste qui a borné son champ d’investigation parce qu’il lui suffit de
citer une source « prestigieuse » pour gagner la bataille du pouvoir médiatique et la considération de ses pairs.
Que ce soit, par exemple, pour le 11 Septembre ou le réchauffement climatique anthropique, seuls les complotistes appliquent le principe du contradictoire, principe fondamental à la fois pour les
journalistes, les historiens et les juges qui devraient examiner méthodiquement et en profondeur les thèses en présence avant de se prononcer sur le fond de l’affaire dont ils s’occupent.
L’anti-complotiste ne voit pas l’absurdité de sa position qui consiste à penser que la version officielle est toujours la bonne (comme la raison du plus fort). Ce qui revient à interdire
toute alternative, toute contradiction, toute possibilité de remettre en cause la version des faits une fois qu’elle a été estampillée par le sceau officiel et crachée sur les ondes des
médias dominants.
L’anti-complotiste confine ainsi le réel dans une forme figée pour les siècles des siècles. Il se comporte comme le gardien d’une prison où les faits
récalcitrants sont tenus en joug et passés à tabac, loin du regard des foules, tant que leur volonté d’indépendance et de franchise n’a pas été brisée. Il rééduque et torture les faits
qui ne suivent pas ses mots d’ordre ou son catéchisme et ne les relâche dans l’arène publique qu’une fois qu’ils ont perdu leur prétention à dire leur part de vérité. Le complotiste
libère les faits cadenassés qui retrouvent tout leur sens caché et leur autonomie, il les rend à l’air libre où se meuvent à leur aise la vérité et le réel.
Le complotiste n’ayant pas droit aux arguments d’autorité (par exemple, l’invocation d’un prétendu
« consensus scientifique » des experts sur le réchauffement climatique anthropique) et étant soumis au feu permanent des critiques, il lui faut devenir un orfèvre dans son
domaine pour pouvoir contrer un adversaire qui se contente de répéter un message univoque et balaie d’un revers de mains dédaigneux les arguments qu’on lui adresse.
Enfin, le complotiste cherche à donner du sens à ce qui, apparemment, n’en a pas toujours. Il ne
se contente pas de laisser l’inexplicable inexpliqué. Si trois immeubles s’effondrent sur eux-mêmes alors que seulement deux ont été percutés par des avions, le complotiste essaie de
comprendre ce phénomène étrange en convoquant des causes humaines et physiques qui sont dans l’ordre naturel des choses. Là où l’anti-complotiste, à court d’idée et d’arguments, finira
pas se contenter de hausser les épaules, le complotiste, ira chercher des causes humaines (des volontés) si les causes physiques (mécanique des corps et mécanique des fluides) ne sont pas
suffisantes.
De son côté, l’anti-complotiste, n’hésitera pas à réinventer les lois de la physique, juste pour l’occasion, afin de s’interdire de penser au-delà de la
thèse officielle. Car, s’il devait s’aventurer sur le terrain glissant d’une hypothèse alternative, cela pourrait le conduire à devoir désigner un coupable inattendu, à découvrir un acte
humain, voire une entente entre plusieurs personnes
conscientes de leurs actes. Ainsi, pour expliquer l’absence de débris d’avion sur le Pentagone ou sur le site de Pennsylvanie en septembre 2001, l’anti-complotiste invoquera la
possibilité que les avions se soient gazéifiés (thèse défendue par le très « prestigieux » journal Le Monde), ajoutant de la sorte quelques règles nouvelles aux lois de la
thermodynamique. Il ne lui viendrait jamais à l’esprit qu’un mensonge volontaire se cache peut-être derrière l’inexplicable. Dans le même ordre d’idée il en vient à voir, dans les guerres
menées par les démocraties occidentales, des événements naturels que ne guident aucune pensée maléfique ni volonté humaine.
Pour résumer les avantages méthodologiques de son approche, on peut dire que le complotiste travaille plus que l’anti-complotiste, connaît mieux son sujet
et les arguments des parties en présence, ne se repose pas sur des arguments d’autorité pour avancer ses idées et accumule les éléments de preuve pour justifier ses propos et
donner du sens aux événements et aux faits qui se déroulent devant lui.
Ce sont là des raisons qui expliquent que les anti-complotistes ne répondent presque jamais positivement aux offres de dialogue que leur font les
complotistes : ils savent, en effet, qu’ils finiront généralement déboités par les arguments de leurs contradicteurs. Pour justifier un tel refus, ils rangent volontiers leurs
adversaires sous l’appellation générique et bien commode du « camp de la haine », mettant ainsi entre eux et les complotistes une sorte de cordon sanitaire émotionnel qu’il serait difficile et dangereux
pour tout un chacun de rompre impunément. Cette technique de la rhétorique de disqualification utilisée à l’encontre du
complotiste, à la quelle vient généralement s’ajouter des menaces et des injures, est le signe que, sur le terrain de la méthode, le complotiste vient bousculer son adversaire dans ses
derniers retranchements, lorsque celui-ci est au bord de son propre gouffre intellectuel.
2. Avantage Psychologique
Le complotiste n’a ni d’apriori ni de tabou. L’impensable est pour lui toujours pensable. Si le complotiste
navigue ainsi volontiers, par méthode et par prudence, dans l’air du soupçon et ne prête sa confiance à quiconque, il traite tout le monde à la même enseigne, les puissants comme les
faibles ; il les écoute avec le même degré d’attention, sans chercher à plaire ou à déplaire à leurs susceptibilités respectives. Il veut comprendre et non pas justifier.
De son côté, l’anti-complotiste est enfermé dans le dogme de l’infaillibilité
démocratique, ce qui lui interdit automatiquement tout un champ des possibles. Il est psychologiquement incapable d’imaginer que nos dirigeants démocrates puissent faire le mal
intentionnellement. C’est bien cet apriori qui, aux yeux des complotistes, rend les anti-complotistes aveugles à la compréhension d’une part importante de notre monde. Et pour le
dire plus clairement, les anti-complotistes sont dans
l’incapacité de comprendre la nature et les ressorts du pouvoir (nous y reviendrons). Ils ne voient pas que le pouvoir, ontologiquement, est une physique de la contrainte et
une métaphysique de la domination.
L’anti-complotiste est tellement engoncé dans cette opinion, qui est pour lui une sorte d’article de foi, qu’il ne pourra jamais concevoir que nos
dirigeants puissent, par exemple, en toute connaissance de cause : (i) empêcher l’utilisation d’un remède peu couteux et efficace contre un virus, cousin de celui de la grippe, afin
de favoriser une solution imaginaire et hypothétique (le vaccin) lors d’une pandémie annoncée et voulue, pandémie qui n’est pas tant le résultat d’une incompétence généralisée de nos
commis en charge des affaires de l’État, que d’un chaos organisé par ces derniers comme un jeu de rôle mondialiste planétaire ; (ii) s’allier avec des mouvances
terroristes islamistes pour faire tomber des régimes laïques en Lybie et en Syrie en ayant recours à des actes de terrorisme à grande échelle et en organisant le massacre et le
gazage de populations entières tout en accusant le camp adverse d’en être responsable. De telles conclusions, iraient au-delà de ses forces psychologiques et l’amèneraient, sans doute, au
bord de la crise de nerf et de l’hystérie.
Ainsi, pour l’anti-complotiste, la démocratie occidentale ne peut commettre de crime puisqu’elle ne peut avoir
de mauvaises intentions : elle ne tue que par dommages collatéraux, jamais volontairement. Par conséquent, on ne peut lui imputer des crimes de masse, seulement des erreurs
circonstancielles et contextuelles qui ont eu de tragiques conséquences humaines inattendues. La culpabilité de la démocratie occidentale ne dépasse jamais celle de l’élève qui aurait pu
mieux faire.
Les anti-complotistes ne voient et n’admettent de complots que chez les terroristes musulmans ou les Russes, les Iraniens ou les Chinois, quand cela arrange
leurs affaires et conforte leurs représentations du monde binaire (« eux » contre « nous »). Là, en général, aucune preuve tangible n’est exigée, il suffit à
l’accusation de désigner les coupables pour emporter la conviction de la foule conformiste des bourgeois cultivés qui ne craignent rien
tant que d’émettre des hypothèses et, encore plus, d’avancer des théories qui sortiraient de la vulgate publiée régulièrement dans les gazettes officielles (Le Monde, The Guardian ou le New York Times).
3. Avantage Conceptuel
Le complotiste offre des outils intellectuels pour appréhender le monde. Il propose des termes (qu’il a ou non construits lui-même) pour désigner des
événements, des phénomènes difficiles à cerner ou à concevoir : Mondialisme, Atlantisme, Empire,
Opposition Contrôlée, État Profond, Satanisme, Nouvel Ordre Mondial, Injonctions Paradoxales, Dogme de l’Infaillibilité Démocratique, Crimes Médiatiques, Rhétorique
de Disqualification, sont autant de concepts outils permettant de sortir de l’hébétude dans laquelle le complexe médiatico-industriel
progressiste nous maintient, afin de mieux cerner et comprendre le monde dans lequel nous évoluons.
Le complotiste apprécie la clarté d’un concept là où l’anti-complotiste préfère la confusion, l’absence de sens et de signification, ou le sens inversé de
l’absurde : non pas le mystère qui pourrait nous ouvrir la porte d’une transcendance porteuse d’espoir, mais le vide comme explication universelle. L’anti-complotiste ne nous laisse
qu’un champ de bataille sémantique chaotique où le néant et
l’ambiguïté sont maîtres du réel et de nos neurones.
Empêcher la compréhension du réel
et l’émergence des concepts explicatifs est sans doute l’un des objectifs du pouvoir pour demeurer « le pouvoir » et persévérer dans son être. Son crédo est de
rester insaisissable, « im-pensable » et impensé, pour n’être point combattu. Un totalitarisme dont on ignorerait l’oppression ne susciterait sans doute pas d’opposition autre
que contrôlée. C’est tout le génie de la démocratie représentative, instrument privilégié de l’oligarchie occidentale, que de nous empêcher d’établir clairement des liens de causalité entre des
décisions humaines de quelques-uns et la longue chaîne des malheurs des peuples.
4. Avantage Moral
Le complotiste a un avantage moral immense par rapport à l’anti-complotiste parce qu’il doit montrer plus de courage et affronter les difficiles conséquences sociales de ses
propos. Tandis que l’anti-complotiste, en bon conformiste adorateur de la normalité sociale, ne fait que relayer et répéter les paroles de l’évangile médiatico-politique qui lui est servi
quotidiennement, le complotiste sait qu’il aura contre lui les puissants et la masse des bourgeois cultivés qui peuplent les cercles mondains des multiples socialités auxquelles la vie
nous invite tous à participer.
Le complotiste prend constamment
des risques dans sa vie professionnelle et privée pour simplement émettre des doutes et proposer des explications alternatives : on ne compte plus le nombre de
complotistes débarqués de leur poste pour avoir avancé quelques hypothèses dérangeantes sur le 11 Septembre, l’implication des démocraties occidentales dans le terrorisme islamique ou la
responsabilité du CO2 dans le réchauffement climatique anthropique. Si le courage ne donne pas raison, il a une valeur intrinsèque qui distingue nettement le complotiste du bourgeois
cultivé conformiste qui fait office d’adversaire.
Le complotiste ose nommer le mal,
il ose désigner les puissants et les puissances qui sont derrière ces manifestations humaines : il ne se contente pas, comme les professionnels de la révolte,
d’attaquer des abstractions (par exemple, le
capitalisme), il confronte des pouvoirs
concrets (dont la somme des liens et des alliances fait et révèle le pouvoir dans toute sa puissance et ses nuisances) et nomme les responsables. Pour le 11 Septembre, il
désignera volontiers le petit groupe de néoconservateurs comme responsables ou au moins complices des attentats ; il en fera le portrait détaillé en égrenant leur CV et leurs méfaits
avérés. Concernant l’hystérie sanitaire mondialiste déclenchée au printemps 2020, il n’hésitera pas à pointer du doigt le rôle de Bill Gates et des dirigeants de l’OMS, de certaines
firmes pharmaceutiques (comme Gilead) ou de certains médias (comme BFMTV en France) dans le déclenchement de cette expérience orwellienne à l’échelle mondiale.
L’anti-complotiste, lorsqu’il dénonce, est plutôt dans la délation puisqu’il désigne à la vindicte médiatique et judiciaire, à la censure et aux
poursuites pénales, les lanceurs d’alertes qui n’ont en général que leur plume pour se défendre. L’anti-complotiste utilise volontiers la menace et l’intimidation pour faire taire ceux
qui s’aventurent hors des sentiers battus et rebattus : la rhétorique de disqualification et l’hystérie émotionnelle sont ses outils
préférés.
Ainsi, tandis que le complotiste dénonce les puissants et se met volontairement dans leur ligne de mire, l’anti-complotiste établi des listes d’opposants
isolés à exécuter en place publique sans leur donner la parole. Il y a du Cyrano de Bergerac chez le complotiste : s’il n’a, bien
évidemment, pas toujours raison, il avance empanaché d’indépendance et de franchise et revendique le droit de se tromper.
Les complotistes sont à la fois une dissidence et une résistance. Peut-être même les seuls à s’opposer aux expériences orwelliennes que nos démocraties oligarchiques nous imposent de temps
à autres pour éprouver leur puissance : hystérie sanitaire, hystérie réchauffiste, hystérie anti-Trump (qui n’est que le syndrome d’une hystérie contre les souverainistes et
les partisans de la diversité des nations), etc. Comme nous le verrons en partie 2, l’anti-complotisme est une hystérie.
5. Avantage Prédictif
Ce qui frappe, quand on fait le bilan du complotisme sur les deux dernières décennies,
c’est l’incroyable capacité de celui-ci à avoir raison, à
prédire ce qui va advenir. En analysant avec sérieux et pertinence le présent et le passé récent, le complotisme est capable de mieux appréhender les grandes orientations qui se
dessinent devant nous que tous les experts réunis en conclaves officiels.
Sur le 11 septembre, sur la guerre en Irak et en Syrie, sur le réchauffement climatique anthropique, sur le Russiagate et l’affaire ukrainienne aux États-Unis, sur le Covid-19 et
sur tant d’autres sujets scientifiques ou géopolitiques, le
complotisme engrange les victoires les unes après les autres.
La démonstration de la force
prédictive de la pensée complotiste a été particulièrement spectaculaire lors de l’épisode de totalitarisme sanitaire et sécuritaire que nous avons tous vécus
au printemps 2020. Aux modèles prédictifs délirants (souvent informatiques) invoqués par les comités « scientifiques » mis en place un peu partout en Occident lors de cette
drôle de crise sanitaire qui prévoyaient l’apocalypse tous les matins du monde, les complotistes ont opposé le bon sens, l’analyse cartésienne, le raisonnement et le sang-froid, et ont
ainsi pu identifier rapidement des solutions efficaces pourtant décriées par tous les médias dominants tombés volontairement dans une hystérie destinée à faire perdre l’entendement
collectif. Le complotiste est parvenu à s’extraire du bruit et de la fureur de l’actualité brouillonne et a eu raison sur toute la ligne : de l’analyse du problème à la proposition
d’un remède. N’ayant d’apriori à l’égard de personne, le complotiste a écouté toutes les parties en présence et à pu saisir au vol le réel avant qu’il ne soit confisqué et défiguré par
les tortionnaires de l’information qui lui ont substitué la
peur comme seul vecteur de la représentation du monde. Nous y reviendrons en détail dans la deuxième partie ou dans un article séparé.
Depuis le début du conflit en Syrie, seuls les complotistes savaient que le Président Bachar el-Assad était soutenu par la grande majorité de son peuple et
n’était pas au bord de la déroute, bien que tous les journaux ayant pignon sur rue en Occident annonçaient à longueur de colonnes la fin imminente du « régime sanguinaire ».
Concernant le Russiagate et l’implication de clan Obama dans l’espionnage dont la campagne de Trump a fait l’objet en 2016 et 2017, seuls les complotistes ont compris qu’il s’agissait
bien d’une tentative de déstabilisation d’un candidat (puis d’un Président) pas assez mondialiste, de la part de l’État profond américain et qu’aucun élément probant ne permettait
d’affirmer qu’il était, de près ou de loin, un agent russe (tous les documents récemment déclassifiés confirment cette analyse). Concernant le réchauffement climatique, nous détaillerons
dans un papier à venir, les nombreuses victoires épistémologiques emportées de haute lutte contre (i) les prédictions arrogantes et foireuses de « l’unanimité » des
scientifiques de la planète et (ii) l’intime conviction d’une opinion publique mondiale chauffée à blanc à l’encontre d’une menace qui n’existe que dans les modèles informatiques
délirants des marchands de peur !
—
Le complotisme est la grande
aventure humaine, intellectuelle et politique de notre siècle. Si nous voulons que l’homme perdure dans ses fondamentaux humains, loin des promesses trans-humaniste et
technicistes qu’on veut nous imposer sans débat, il est temps d’affirmer ce que nous sommes : un humanisme.
—
« Le propre du prestige est d’empêcher
de voir les choses telles qu’elles sont et de paralyser tous nos jugements. Les foules toujours, les individus le plus souvent, ont besoin, sur tous les sujets, d’opinions toutes faites.
Le succès de ces opinions est indépendant de la part de vérité ou d’erreur qu’elles contiennent; il dépend uniquement de leur prestige. »
Psychologie des foules Gustave Le Bon 1895
Guillaume de
Rouville
La Macronie veut intensifier sa
lutte contre le complotisme
...par Alexandre Lemarié - Le 18/01/2021.
Ce phénomène, amplifié par les réseaux sociaux, est désormais considéré par le président Emmanuel Macron et La République en marche
comme un « enjeu majeur ».
Il n’en revient toujours pas. Ces derniers jours, un conseiller d’Emmanuel Macron s’est plongé durant de longues heures dans les méandres des
comptes complotistes, qui pullulent sur les réseaux sociaux, afin de retracer la manière dont une théorie conspirationniste peut émerger. De lien en lien, ce proche du chef de l’Etat a observé
comment la folle rumeur d’une supposée arrestation du pape François, le 9 janvier, par le Bureau fédéral d’enquête américain (FBI), après avoir été visé par « quatre-vingts
chefs d’accusation, dont trafic d’enfants », a pu devenir un sujet partagé en masse sur Internet. Sidéré, ce stratège macroniste a constaté l’impact considérable de ces contenus,
consultés « des millions de fois » partout sur la planète. Son verdict ? « C’est tout simplement effrayant. »
Ce phénomène, pris au sérieux par les macronistes depuis le début du quinquennat, est désormais considéré comme « un enjeu
majeur » au sommet de l’Etat. A l’approche de l’élection présidentielle de 2022, le chef de l’Etat et ses partisans appellent à redoubler d’efforts pour contrer l’influence
croissante des adeptes de la désinformation. « Il faut se réveiller ! Nous devons réarmer nos démocraties pour lutter contre ceux qui veulent la faire tomber »,
alerte le délégué général de La République en marche (LRM), Stanislas Guerini.
Comme nombre de ses collègues de la majorité, le député de Paris a vu dans l’assaut du Capitole par des manifestants pro-Trump, le 6 janvier,
une illustration concrète des dégâts que peut causer sur la démocratie un discours populiste, alimenté par des fausses informations. Plusieurs insurgés ont en effet été identifiés comme
appartenant à la mouvance QAnon, cette communauté complotiste selon laquelle Donald Trump serait le seul à pouvoir sauver le monde du contrôle exercé, en secret, par une élite composée d’agents
du « deep state » (« l’Etat profond ») aux pratiques pédophiles, voire satanistes.
« Réalité parallèle »
Ces événements ont rendu « plus visible encore l’émergence d’une société adepte de post-vérité, de “fake
news” et de théories complotistes dont la consommation est facilitée par Internet et les réseaux sociaux », a écrit le patron du parti présidentiel dans une tribune au Monde, publiée le 13 janvier. Avant de demander : « Faut-il attendre que le sang coule pour enfin s’inquiéter du dommage des discours populistes sur la
démocratie ? » Référence au bilan total des violences lors de l’attaque du Capitole, qui s’élève à cinq morts.
De son côté, le ministre des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, déplore qu’une partie des Américains se soit « enfermée
dans une vérité alternative » sous le mandat de Trump. Dans Le Journal du dimanche, il regrette « la diffusion répétée depuis quatre ans de fausses
informations qui érodent la démocratie en enfermant une partie de la population dans une réalité parallèle et artificielle ».
Dans ce contexte, l’exécutif craint l’émergence de nouveaux groupes sur notre territoire, comme QAnon, qui viendraient grossir les rangs des réseaux
conspirationnistes déjà présents. « Ces mouvements, qui sont préoccupants et que les autorités ont dans leur viseur, commencent à s’implanter en France par l’intermédiaire des
Etats-Unis », a averti la ministre déléguée à la citoyenneté, Marlène Schiappa, le 10 janvier, sur France 3.
Pour évaluer leur importance, elle a commandé une mission sur les dérives sectaires, confiée à la fois aux services d’enquête de la police
nationale, de la gendarmerie et à la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), dont les résultats sont attendus fin janvier. De quoi permettre
au gouvernement de réaliser « une cartographie » du nombre d’antivaccins, d’adeptes de QAnon, du survivalisme ou de la scientologie. « On constate que
des dérives sectaires émergent sous de nouvelles formes. Il faut les expertiser, afin de lutter au mieux contre ces mouvements », indique le cabinet de
Mme Schiappa.
« Le politique doit reprendre la main » pour réguler l’espace public numérique, estime Stanislas
Guerini, le délégué général de LRM
Si la France semble pour l’instant moins touchée que les Etats-Unis, le ver est dans le fruit, jugent les spécialistes. « Dans notre
pays, le phénomène QAnon reste marginal mais il est assez toxique car il parvient à irradier au-delà de ses militants de base. Sa production contamine d’autres communautés, qui vont reprendre ses
“fake news” », observe Tristan Mendès France, maître de conférences associé à l’université de Paris, spécialisé dans les cultures numériques. Une « viralité
toxique » en pleine croissance, selon lui. « Aujourd’hui, le marché du complotisme est mondial, avec une offre extraordinairement fertile. Sur les réseaux sociaux,
ses militants sont des moteurs de relais très puissants. » Avec une mécanique quasi immuable, observée aussi bien par les experts que par l’Elysée : à chaque fois, des
centaines de comptes diffusent exactement le même message, qui devient viral une fois qu’une personne influente le relaie sur les réseaux sociaux.
Une montée en puissance observée depuis le début de la crise sanitaire. « Le coronavirus a été le plus gros accélérateur des mouvances
complotistes au niveau planétaire, avec une forte mobilisation des antivaccins », souligne Tristan Mendès France, précisant que « c’est d’ailleurs ce qui a permis à QAnon
de prospérer aux Etats-Unis ». En France, l’épidémie a notamment donné lieu à la sortie du film Hold-up, en novembre, qui multiplie les affirmations approximatives, voire
complètement fausses, sur l’origine du virus ou l’utilité du port du masque.
« Il faut agir »
Le sujet est pris très au sérieux par Emmanuel Macron lui-même. Dans un entretien à L’Express publié fin décembre 2020, le chef de l’Etat s’était inquiété de la « crise d’autorité » qui touche la politique mais aussi la science avec le
Covid-19. « Les conséquences psychologiques et sociales sont terribles car on finit par ne plus croire en rien », s’était-il alarmé, en déplorant que
cela « conduit au complotisme ». Le 24 novembre, il avait déjà appelé les Français à s’en « remettre au savoir et à la science »,
sans « jamais céder au complotisme, à l’obscurantisme, au relativisme ». Quant au premier ministre, Jean Castex, il avait présenté
les « complotistes » comme des « ennemis de la République », lors de sa déclaration de politique générale, en juillet.
Face à la prolifération des « fake news », une seule solution : « Le politique doit reprendre la
main » pour réguler l’espace public numérique, estime Stanislas Guerini. « Il faut agir. L’impact des réseaux sociaux a été sous-estimé. On ne peut plus agir avec les
mêmes règles du jeu qu’il y a vingt ans », tranche-t-il, en plaidant pour « une régulation des plates-formes numériques », aussi bien au niveau européen que
national. Le parti présidentiel entend notamment porter des amendements au texte sur le séparatisme, examiné à partir de lundi 18 janvier à l’Assemblée nationale, afin
de « lutter contre la haine en ligne ».
Au-delà, LRM veut porter la question de la régulation du numérique lors de la campagne présidentielle. « L’expérience nous montre que
les campagnes électorales sont un terrain de jeu pour celles et ceux qui haïssent la démocratie et souhaitent la déstabiliser », prévient M. Guerini. Référence au
« traumatisme » de 2017. Lors de la campagne présidentielle, des dizaines de milliers de documents internes à la campagne de M. Macron avaient été piratés et déversés sur
Internet. A quarante-huit heures du second tour, les « MacronLeaks », mélange de vrais e-mails et d’informations
trafiquées, avaient inondé les réseaux sociaux. Lors du débat d’entre-deux-tours, Marine Le Pen avait également insinué que le candidat d’En marche ! possédait un compte offshore
aux Bahamas – ce qui est faux. Ces offensives ont laissé des traces, qui incitent à la plus grande prudence, en interne, dans l’optique de l’échéance de 2022. « Il faut s’attendre à
des campagnes de plus en plus offensives avec une utilisation industrielle des réseaux sociaux et de la désinformation », prévient M. Guerini, qui avait mis en place une cellule
« anti-fake news », au sein du parti, début 2019, lors de la campagne des élections européennes.
« Sentiment de déclassement »
En réponse à la montée du complotisme, le conseiller du chef de l’Etat, Stéphane Séjourné, plaide pour « le développement de
l’éducation aux médias », afin d’apprendre aux jeunes à déceler la véracité d’une information. « Pousser à la mobilisation d’acteurs audibles dans la société
civile », comme des influenceurs du Web, lui paraît également une piste. Mais sur le fond, M. Séjourné estime qu’il incombe surtout aux responsables politiques de prendre les
mesures nécessaires pour « répondre au sentiment de déclassement ». Avec l’espoir d’« assécher le terreau » sur lequel prospèrent les discours
conspirationnistes.
« Le problème, c’est qu’il y a une forte demande du public pour ces contenus », prévient Tristan Mendès France. Pour limiter leur audience, les macronistes jugent primordial de « réduire la défiance des citoyens » à leur
égard. Une gageure pour l’exécutif, dont l’action reste massivement rejetée. Au printemps, son changement de discours sur les masques avait par exemple été durement sanctionné dans l’opinion.
Début avril, près de deux Français sur trois pensaient que le gouvernement leur « cachait des choses » et ne leur « disait pas la
vérité » sur la gestion de l’épidémie.
« Le complotiste est celui qui veut penser par lui-même !!! » - Le 15/06/2021.
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
La situation intellectuelle dans la partie occidentale du monde est absolument affligeante de bêtise.
Pas la bétise du petit peuple. Non, je parle de la bêtise de nos « élites » qui nous expliquent doctement « qu’il ne faut pas penser par
soi-même », qu’il ne faut « surtout pas chercher à comprendre par soi-même », oui, voici la nouvelle définition du complotisme.
Nous vivons des heures surréalistes et je vous l’annonce, les heures du surréalisme précèdent toujours les heures sombres de l’histoire.
Voilà ce que vient de déclarer le plus sérieusement du monde Monsieur Sébastien Dieguez, neuroscientifique, et chercheur tout de même à l’Université de Fribourg.
Après une carrière de clinicien, il se tourne vers la recherche en sciences cognitives et travaille actuellement sur la formation des croyances, en particulier l’adhésion aux théories du complot.
C’est du lourd et du sérieux dans le monde académique, le vrai, celui qui est payé par les gouvernements forcément gentils qui ne vous veulent que du bien, et que même ils ne vous mentent jamais…
les Etats !
Ils n’ont pas menti en URSS.
Ils n’ont jamais menti dans l’ex-RDA.
Ils n’ont jamais menti en France, avec le médiator, le sang contaminé, ou encore le nuage de Tchernobyl qui s’arrête à la frontière. Jamais un Etat ne ment.
Ils n’ont jamais menti pour aller faire quelques guerres, tenez, souvenez-vous de Colin Powell le ministre américain à la Tribune du Conseil de sécurité de l’ONU
brandissant fièrement la petite fiole d’armes de destruction massives de Saddam Hussein. Non, jamais les Etats ne mentent. Ils sont purs. C’est le camp du bien. Les méchants, ce sont les
« zôtres ».
Bref, selon le sieur en question voici une description d’anthologie et orwellienne des « complotistes ».
La perle de
l’année nominée aux oscars du meilleur propagandiste officiel !
« Ce que fait le complotiste il va
faire des recherches par lui-même, il veut penser par lui-même, il veut voir par lui-même »…
Et oui, un vilain complotiste a l’audace de faire tout cela.
Il veut tout faire par lui-même. Incroyable.
Il veut travailler et faire ses recherches, il veut voir par lui-même, et enfin, il a l’outrecuidance de vouloir, et c’est, je crois, la pire des fautes,
« penser par lui-même ».
Insupportable.
Trop dangereux.
D’ailleurs j’ai quitté la BNP peu avant que son nouveau DG ne déclare en plénière devant les cadres du groupe, que « commencer à réfléchir, c’était commencer à
désobéir ». Hahahahahahahahahahaha.
Ce grand spécialiste, va-même rajouter qu’il est « impossible de penser par soi-même », ce qui peut effectivement se discuter en termes philosophiques au
café de Flore entre spécialistes de la philo, mais qui est complètement con quand on veut parler de complotisme et étudier « la formation des croyances ». Effectivement, on pense avec
l’ensemble des éléments que l’on soumet à notre réflexion, et plus nous avons d’éléments qui viennent enrichir notre réflexion, plus nos capacités de compréhension sont bonnes, et meilleures sont
nos pensées. Mais notre philosophe de comptoir fait ici œuvre de propagande. Il connait très bien la différence, il sait également très bien, que toutes les grandes avancées, les grandes
innovations sont l’œuvre de « transgresseurs » de l’ordre établi. Le progrès ne vient jamais du respect des règles.
Qu’il s’agisse de social, du politique, ou du scientifique et du technique, ce sont les transgresseurs de l’ordre établi qui font toujours, je dis bien toujours
avancer les choses.
Nous continuerions la traite négrière si nous n’avions pas eu des transgresseurs pour expliquer que l’esclavage c’était peut-être pas bien. Vous seriez toujours
dans une caverne à manger un morceau de mammouth en croyant que la terre est plate si les croyances de ces époques n’avaient pas été transgressées.
Allons plus loin.
Complotisme :
comment le démasquer et quelle riposte adopter ? Se demande l’Humanité…
Oui, l’Humanité, enfin ce qui reste de ce quotidien pose dans
cet article du 21 mai de cette année 2021 quelques pensées fulgurantes sur le complotisme, et j’en rigole encore dans ma barbe blanche.
Comme vous le savez, dénoncer le complotisme c’est bien vu.
Vous pouvez avoir des points bonus de bien-pensance crétine si par exemple vous dites que l’égalité homme-femme c’est important, si vous parlez des minorités cela
rapporte encore plus de points, mais le mieux, c’est d’associer complotisme et antisémitisme. Là, vous faites carton plein. C’est le summum.
Pour Iris Boyer « le complotisme est intimement corrélé
à un sentiment de défiance : un désenchantement par rapport à une vérité jugée inadaptée à une situation inédite et incertaine ou un refus d’adhérer à l’information portée par un messager jugé
non crédible ». Et oui, ma chère Iris, le problème ce n’est pas la « défiance » venue de nulle part, c’est l’accumulation des mensonges des autorités qui carrabistouillent les
peuples d’une manière jamais vue dans le monde depuis la propagande de la Pravda soviétique.
Mais la palme dans cet article de l’Huma revient à Pierre Khalfa qui nous explique dès les premières lignes que « les réseaux sociaux ne font
qu’accélérer considérablement le phénomène, ils ne le créent pas. Au début du XXe siècle, les Protocoles des sages de Sion, un faux rédigé par la police secrète tsariste, n’ont pas eu besoin des
réseaux sociaux pour devenir un best-seller antisémite mondial »…
Il ne s’est sans doute même pas rendu compte qu’en déclarant cela, il venait de confirmer la nécessité absolue que nous soyons tous complotistes, à savoir, depuis
que nous avons une définition claire selon le spécialiste ci-dessus en vidéo, qu’il faut penser par nous-mêmes et vérifier par nous-mêmes, parce que le protocole des Sages de Sions, texte
totalement antisémite n’a pas été écrit par des antisémites complotistes dans une cave ou un sous-sol caché, mais par les services secrets d’un état souverain.
Pierre Khalfa prend exactement l’exemple qu’il ne faut pas prendre, car cet exemple montre que ce sont bien des Etats qu’il faut douter.
Il n’y a pas à dire, quand on ne pense plus, on ne risque pas de bien penser, et quand on pense faux cela se voit également.
Avec ce genre d’arguments, il est évident que tous ceux qui veulent encore penser en dehors d’une pensée imposée voudront le faire encore plus.
Cela montre aussi à quel point ces mots et ces termes sont utilisés pour faire taire, pour faire peur, pour ostraciser, pour pointer du doigt, et pour discriminer
celui qui pense.
N’ayez pas peur, et n’ayez pas peur de penser.
Penser ne veut pas dire avoir raison.
Mais penser c’est le début de la liberté.
Pour le reste lorsque l’on veut combattre le complotisme en demandant aux gens de cesser de penser, nous sommes en plein naufrage intellectuel.
Trop, c’est trop ! En février 2016, le gouvernement a lancé un mot d’ordre officiel : réagir face aux « théories du complot ». Loin d’être anodine, la
formule masque un piège sémantique propice aux jugements péremploires et aux stigmatisations qui gangrènent les débats. La lutte contre la « théorie du complot » a engendré, malgré elle,
la théorie sur la « théorie du complot ». La chasse aux sorcières s’étend maintenant sur Twitter ou sur Facebook. Des journalistes ou des lanceurs d’alerte se voient taxés de complotisme.
Mais pour la psychologue Ariane Bilheran, la défiance des citoyens à l’égard des « thèses officielles » est un signe de santé mentale, de discernement. Et les paranoïaques ne sont pas
uniquement ceux que l’on croit…
Pour réduire le coût cognitif et gagner du temps, pour aller toujours plus vite dans les certitudes et les croyances, certains intellectuels ont eu beau jeu
d’utiliser des mots-valises assez dangereux. Le terme de « complotiste » non seulement ne véhicule aucune argumentation constructive, mais risque de renforcer l’adversaire dans ses
positions. Le terrain des idées a cédé la place aux slogans en tout genre. Si bien que dans les deux camps, les anathèmes fusent : les « anticomplotistes » deviennent des « chiens de
garde » du système. À leur tour, les « complotistes » deviennent des « fascistes ». Tous ces processus cognitifs aboutissent finalement à des antagonismes irréversibles…
Ce que les médias de masse ne vous diront pas… préférant vous traiter de « complotistes » pour remplir leur part du contrat !
Les ennemis de la nation sont au pouvoir !
Voici [plus bas] une vidéo très documentée de Jean-Dominique Michel1 qui
explique le mécanisme pour traiter tous les opposants de complotistes qui est fait pour dénigrer, ostraciser toux ceux qui gardent les yeux ouverts et dénoncent justement les complots qui
sont montés pour mettre les peuples au pas.
La macronie aux abois, sans majorité,
ne maîtrisant plus rien, les manifestations continuent et les casserolades font de plus en plus de bruit, Macron s’agite, essaye de reprendre la main en se déplaçant
plusieurs fois par semaine, protégé par des centaines de policiers et gendarmes, interdisant tout rassemblement partout où il va, idem pour le Premier ministre et tout autre ministre,
espérant que le peuple gaulois, râleur se lassera… et la dernière trouvaille c’est de monter en épingle une pseudo dangerosité d’une « ultra-droite » qui n’existe à peine que
dans leur imagination, et tout ce qui n’est pas dans la doxa est désormais extrême droite et donc dangereux, à l’inverse de toute l’extrême gauche braillarde, mais tolérée qui peut casser
impunément, évidemment tous les médias soumis, corrompus, gavés d’argent de L’État suivent et amplifient le mouvement et font monter la mayonnaise… alors que les ennemis de La Nation sont
au pouvoir.
L’affaire (qui n’en est pas une) du
maire de Saint Brévin qui démissionne (1300 démissions passées sous silence depuis les dernières municipales, alors pourquoi celui-ci ? Parce que cette démission arrive
à point nommé, c’est la faute à l’extrême droite !).2
La lutte contre le « complotisme d’extrême-droite » tourne à plein régime
En réalité ceux qui sont montrés du doigt comme complotistes sont ANTI-comploteurs, dénonçant et RÉSISTANT aux complots !
Regardez cette vidéo, c’est passionnant :
Parmi les complots les plus gros (et il y en a eu beaucoup), celui de la fausse pandémie est sans doute celui qui a été fomenté avec les plus gros
moyens et le plus grand nombre d’acteurs à tous les niveaux qui y ont participé pour manipuler presque tous les pays de la planète.
Les groupes pharmaceutiques surnommés Big-Pharma controlés par les plus grands organismes financiers du monde ont infiltré toutes les organisations
mondiales en particulier l’OMS qui a été le maître d’œuvre en dictant à chaque gouvernement les mesures à prendre.
Savez-vous que ces groupes pharmaceutiques ont été multicondamnés à travers le monde pour leurs méthodes trompeuses, corruption aux plus hauts
niveaux.
Le total des condamnations est de 96
milliards de dollars !!
Mais ils ne s’arrêtent pas, sachant que JAMAIS aucun d’eux n’ira en prison et les bénéfices qu’ils réalisent sont supérieurs aux amendes et dédommagements
c’est intégré dans leur « business-plan » !
La France est le dernier pays au monde
à réintégrer les soignants, mais contrainte et forcée…
Mon Général,
A vos lecteurs et à vous-même, je prends la liberté de recommander vivement la lecture des livres de Jacques Baud, ancien colonel du renseignement suisse. Le plus volumineux et le plus panoramique
est "GOUVERNER PAR LES FAKE NEWS - Conflits internationaux : 30 ans d'infox utilisées par les pays occidentaux". C'es aussi lourd que précis. Je peux vous communiquer son adresse électronique en MP.
Bien à vous. GG - Président du Conseil de Fondation du GIPRI.
GABRIEL GALICE (mercredi, 18 août 2021 16:24)
Mon Général,
A vos lecteurs et à vous-même, je prends la liberté de recommander vivement la lecture des livres de Jacques Baud, ancien colonel du renseignement suisse. Le plus volumineux et le plus panoramique est "GOUVERNER PAR LES FAKE NEWS - Conflits internationaux : 30 ans d'infox utilisées par les pays occidentaux". C'es aussi lourd que précis. Je peux vous communiquer son adresse électronique en MP. Bien à vous. GG - Président du Conseil de Fondation du GIPRI.