Comme le disait régulièrement Hannibal
Smith, il n’y a rien de tel qu’un plan qui se déroule sans accrocs et celui qui consiste à transformer à grands coups de pieds au derrière la riche société occidentale en société
pauvre et désorganisée semble porter ses fruits : ça se transforme de plus en plus.
Dans cette « grande bascule » (pour reprendre les termes du Lider Enmêmetento), il est entendu que chaque Français devra faire de menus efforts en
termes de consommation : d’énergie d’abord (fini les longues soirées d’hiver à la lumière électrique, n’est-ce pas), de carburants ensuite (fini les longs trajets en voiture pour
aller au travail ou déposer les gamins à la crèche, vive le vélo cargo !), puis de viande (fini les barbecues trop virils et bienvenue aux petits insectes croustillants) et, enfin,
de tout le reste. Pour une grande bascule, ce va être une belle bascule.
Et puisque bascule il va y avoir, autant qu’elle concerne un peu tout le monde en commençant par les gueux qui mangent de la viande, roulent en diesel et
fument des Gitanes. Or, pour concerner d’un coup tout le monde, quel meilleur moyen que de s’attaquer directement à la nourriture et plus précisément à sa production ? Ici, le mot
« attaquer » n’est pas anodin puisqu’il s’agit bien de porter le fer contre toute velléité de production un peu soutenue de nourriture en mettant fin, de façon planifiée et
artificielle, à l’abondance que permet l’agriculture actuelle, celle qui utilise des engrais.
Ici, nulle surprise puisqu’on se rappelle que notre Président À Tous a clairement précisé que le règne de l’abondance était terminé. Si l’on y ajoute sa
récente déclaration expliquant qu’il entend faire subir la transition écologique à l’agriculture, plus aucun doute n’est possible :
Pour ceux qui ne comprendraient pas les (lourdes) implications que cette transition fait peser sur l’agriculture, rappelons qu’elle imposera de se
débarrasser des engrais azotés ainsi qu’une réduction nominale des productions de différentes catégories de produits… Exactement ce à quoi sont actuellement confrontés les agriculteurs
néerlandais et qui menace de faillite pure et simple une proportion affolante d’entre eux, au point de déclencher chez eux une colère légitime, des manifestations depuis
le mois de Juin, et dont je faisais mention dans un précédent billet qui détaille les grandes lignes de ce plan génialissime de pénuries et de famines prévisibles.
Car c’est bien un plan concerté que nos dirigeants continuent de mettre en place, obstinément et sans plus aucunement se soucier des peuples
concernés : ce qui s’est passé au Sri Lanka, ce qui se passe actuellement aux Pays-Bas et ce que Macron entend pousser en France ne doit rien au hasard.
Il est vraiment stupéfiant, ce copier-coller des méthodes politiques actuellement appliquées avec une frénésie qui masque mal une certaine panique.
Jugez plutôt.
Après avoir consciencieusement diminué le nombre de lits des hôpitaux, on fait fermer des services entiers et on interdit d’exercer des personnels pourtant
formés et valides sur des motifs artificiels pour aboutir à la conclusion que l’hôpital ne fonctionne plus.
Après avoir consciencieusement annoncé, planifié et orchestré la fermeture de centrales nucléaires au point de voir l’expertise nationale disparaître, après
avoir poussé des énergies intermittentes aux rendements écologique, économique et énergétique catastrophiques, on aboutit à une situation inextricable où la France, jusqu’alors
exportatrice d’énergie, doit en importer à très grands frais et menace de pénuries et de coupures.
Ce serait bien du diable si, après avoir annoncé puis mis en place dans l’agriculture une transition écologique consternante d’idiotie, on n’aboutissait pas
dans quelques années au même résultat flamboyant d’une filière décimée et d’un pays, jadis exportateur massif de céréales, devant aller quémander sa subsistance à des voisins plus
malins.
Oui, le plan se déroule comme prévu, c’est-à-dire de plus en plus mal pour le peuple lui-même qui ressemble de plus en plus à un encombrant paramètre dans
le délire des Macron de ce monde. Et dans ce plan, il semble maintenant garanti que nous aurons des pénuries, à commencer par celles d’électricité – le brave Emmanuel l’a clairement
annoncé.
Les pénuries de gaz ne tarderont pas plus, probablement parce qu’on
choisira de le vendre d’abord aux Allemands qui ont subtilement choisi, aussi obstinément que le reste, cette fameuse transition écologique qu’on nous badigeonne sur tous les
domaines.
Ce plan ne serait pas complet sans un volet communicationnel bien rempli.
Ne vous inquiétez pas, là encore, tout se déroulera comme prévu : attendez-vous (aussi) à des pénuries d’internet et de téléphone ne serait-ce que parce que les clowns gouvernementaux nous assurent qu’ils ont déjà fait le nécessaire (comme les masques,
les vaccins et, finalement, absolument tout le reste). En somme, le gouvernement nous a assuré avoir déjà plongé ses gros doigts boudinés dans ces différents domaines ce qui nous garantit
qu’il va y avoir des problèmes.
L’hiver approche et nous allons donc devoir, progressivement, nous passer d’énergie, de communication et de nourriture. Au contraire de nos gouvernants qui
continuent de dépenser sans compter et quoi qu’il en coûte, il va tous nous falloir faire de grandes économies, couper les lumières surnuméraires pour « aplatir la courbe » et
« éteindre le wifi pour sauver papy ». Mais une chose continuera de fonctionner quoi qu’il arrive : jamais le gouvernement ne vous demandera de couper votre radio ou votre
télé pour économiser l’énergie.
C’est absolument nécessaire pour que le plan se déroule sans accrocs.
Beaucoup de Français découvrent que les stations essence sont fermées ou menacées de fermeture faute de carburants à vendre. Si l'on en
croit la propagande distillée par le cartel de la presse subventionnée, la pénurie n'existe même pas. Mais, si l'on suit les documents
officiels (passés inaperçus en leur temps) et les déclarations du Président Macron, on comprend que cette situation de rupture est tout
sauf innocente. En voici la preuve.
Cet été, j’avais rappelé la similitude confondante entre les propos de Macron sur la grande bascule et la fin de
l’abondance, d’un côté, et le plaidoyer de Klaus Schwab dans le Great Reset pour une bascule énergétique brutale après la crise du
COVID, de l’autre. Fidèle à son rôle de désinformation et de propagande officielle, le cartel de la presse subventionnée a bien entendu
tenu la sortie présidentielle pour une élucubration et a dissimulé (parfois avec sincérité, d’ailleurs) le véritable sens des
intentions macroniennes.
Deux mois après l’annonce de la grande bascule, les Français baignent quotidiennement dans des annonces
sur les coupures de gaz et d’électricité, et font la queue parfois pendant plusieurs heures pour remplir leur réservoir d’essence.
Effet du hasard ?
Non, bien entendu, et c’est en lisant la “stratégie nationale bas-carbone” de mars 2020 (c’est-à-dire du début du confinement), adoptée par décret le 21 avril
2021, et publiée seulement le 21 juillet 2022, que l’on comprend la préméditation politique qui existe dans les pénuries
actuelles.
Non seulement le Great Reset les a recommandées et théorisées, mais surtout le gouvernement français l’a fait…
Les pénuries dans la stratégie bas-carbone
J’ai publié le document gouvernemental officiel ci-dessus, ce qui permet à chacun de le lire à tête
reposée. Il s’agit de décliner l’accord de Paris qui prévoit une stratégie à neutralité carbone pour 2050. Ce document doit être lu au
premier et au second degré : entre ses lignes, on y trouve les annonces de la situation actuelle.
Pour en avoir le coeur net, je vous propose ici un florilège de citations qui en disent long sur ce que
nous connaissons aujourd’hui.
L’urgence d’une bascule énergétique à court terme
Ce qui ressort de la stratégie nationale de bas carbone, rédigée en mars 2020, rappelons-le, c’est cette
phrase (page 12), qui en dit long sur la logique du document :
Le dépassement pourrait s’aggraver pour le deuxième budget carbone (2019-2023) adopté en 2015 au vu
de l’inertie du système, et notamment des émissions des transports qui, spontanément, croissent plus vite que le PIB. Des actions
efficaces pour réduire sur le court terme les émissions sont donc indispensables pour limiter au maximum ce dépassement.
Tout est dit, d’une certaine façon, dans ce paragraphe elliptique. Il faut des “actions efficaces pour
réduire sur le court terme” toute cette pollution qui menace la planète de disparition. Comme le sous-entend, de façon limpide, le
document, il faut agir avant 2023, c’est-à-dire avant le troisième budget carbone.
Nous y sommes. Il est frappant de voir ici la proximité entre le calendrier proposé par le Great Reset
et la stratégie gouvernementale française…
Un appel à peine voilé aux pénuries
Pour comprendre ce que la stratégie nationale bas-carbone range dans les actions efficaces à court
terme, il faut parcourir la suite de ce document. On en trouve l’idée à la page 18 :
par une évolution sociale à grande échelle en faveur de la transition climatique et énergétique, via
notamment la promotion des modes de vie et de consommation plus sobres et d’un net renforcement des logiques d’économie circulaire
et de réduction des déchets, incluant également une évolution des compétences des entreprises et territoires via la formation
professionnelle.
Là encore, les mots sont si éloquents : “une évolution sociale à grande échelle”, la “promotion des
modes de vie et de consommation plus sobres”… Non, ces mots ne sont pas tirés d’un discours de Macron, de Le Maire, de Pannier-Runacher
en octobre 2022… ils viennent d’un rapport officiel de mars 2020 !
Une réduction brutale de la consommation d’énergie
Si certains restent sceptiques vis-à-vis de ces déclarations d’intention, je leur recommande de lire
attentivement le chapitre consacré aux économies d’énergie à court terme. Voici l’objectif (page 29) fixé par le document :
Ce que le rapport appelle “l’AMS”, c’est “l’Ajout de mesures supplémentaires”, c’est-à-dire la situation
après mise en oeuvre des politiques publiques. Comme on le voit, en mars 2020, le gouvernement a prévu une baisse des émissions de gaz
à effet de serre, dans le secteur de l’énergie, de 52 MCO2 à 36 en 2025, soit de près de 33%.
Et comment parvient-on à baisser la production de CO2 de 33% en 5 ans dans le domaine de la production
d’énergie ?
On comprend que le rapport officiel soit laconique sur le sujet. La réponse nous est donnée par les
pénuries actuelles.
Pour une évolution des normes sociales
Je passe ici sur les questions économiques ou globales de la stratégie, pour en arriver à des chapitres
drolatiques, qui proposent une évolution de la norme sociale en matière de consommation, et tout particulièrement de consommation
d’énergie.
On lira donc goulument, page 73, le chapitre “Éducation, sensibilisation et appropriation des enjeux et
des solutions par les citoyens”.
Voici quelques phrases rédigées dans ce texte, qui en disent long sur la situation que nous connaissons
(pages 73 & 74) :
La stratégie promeut une mobilisation de la sobriété dans les comportements individuels et
collectifs (évolution des normes sociales) principalement via l’information , l’éducation et la sensibilisation des citoyens. Une
régulation de l’offre et un signal prix clair pourront également mieux orienter les consommateurs vers une consommation
bas-carbone.
Là encore, il faut bien approfondir le sens de la “régulation de l’offre et un signal prix clair”,
expression pudique qui désigne clairement les pénuries et la hausse vertigineuse des prix, qu’il s’agisse de l’électricité, du gaz ou
du pétrole. La situation actuelle était donc écrite dès mars 2020, mais en termes élégants…
Diverses mesures qui se réalisent en 2022
Au fil des pages, on trouvera des propositions éparses qui préparent la situation de pénurie que nous
vivons.
Ainsi, page 81, la stratégie propose deux mesures intéressantes :
maîtrise de la croissance de la demande (pour le transport de voyageurs et de marchandises)
optimisation de l’utilisation des véhicules (pour le transport de voyageurs et de
marchandises)
On comprend tous que la meilleure façon de maîtriser la “croissance de la demande” est d’assécher les
pompes à essence, pour créer un choc comparable à celui du confinement.
Page 84, on trouvera l’appel à la généralisation du télé-travail…
Page 120, il ne faut surtout pas manquer une autre proposition qui en dit long sur la planification de
la crise actuelle :
la limitation à terme de l’utilisation des moteurs thermiques aux seuls usages indispensables,
compte-tenu de leurs rendements limités
Quelle meilleure façon de limiter le recours à l’automobile que d’organiser la pénurie ?
Ces quelques éléments (qui dessinent un avenir dystopique sur lequel nous reviendrons prochainement)
permettent de mieux comprendre la passivité du gouvernement face aux pénuries. En réalité, celles-ci étaient souhaitées, prévues, et
sont considérées par la caste comme la façon la plus commode d’obliger le petit peuple à se lancer dans la transition
énergétique.
La méthode a déjà été testée avec le confinement. “On s’adapte”. Tel est le maître-mot de la gouvernance
liberticide que nous subissons.
Les dirigeants des pays et le sinistre programme de contrôle de Davos (partie I)
L’ordre du monde est en train de basculer. La montée en puissance des Brics, qui devrait s’accroître avec l’adhésion de nouveaux pays, illustre l’émergence du
concept de multipolarité face à l’hégémon occidental. Pour comprendre l’ampleur de cette mutation et ses conséquences géopolitiques, il devient de plus en plus nécessaire de prendre la
température au-delà de la sphère médiatique traditionnelle et de s’ouvrir à d’autres sources d’information.
Nous publions ici, sous la plume d’Alejandro Pagès, un point de vue sur le programme de contrôle de DAVOS, publié sur le site argentin de contre-information,
KontraInfo. C’est une remise en perspective intéressante et dont la rhétorique ouvre bien des interrogations. Ce texte a été rédigé en deux parties. Voici la première.
Partie 1 : Argent et identité numérique, laissez-passer santé, suivi de l’empreinte carbone individuelle, suspension mondiale des droits constitutionnels et création d’une nouvelle
société
En novembre 2022, la réunion du G20 s’est tenue à Bali, en Indonésie. Comme l’on pouvait s’y attendre, les déclarations de son document final – signées par les
dirigeants des principaux pays du monde – auraient pu facilement être copiées de n’importe quel document publié périodiquement par le Forum économique Banque mondiale (WEF), la Banque mondiale ou
encore l’ONU, y compris dans la moindre de leurs ambiguïtés terminologiques que l’on sait avoir été soigneusement conçues.
Après tout, le G20 n’est pas une création des présidents des pays membres qui le composent, mais celle de banquiers et de technocrates économiques, voulant faire
face à l’aube du XXIe siècle aux défis de la « gouvernance
mondiale ». Les préoccupations concernant les prétendues « menaces
mondiales » reflétées dans le document ne doivent pas être considérées comme telles. Il faut y voir plutôt le subterfuge d’une feuille de route trompeuse, soigneusement conçue, au
service d’un remodelage du monde dans lequel nous vivons, à savoir le Great Reset proclamé par Klaus Schwab.
Le modèle censé arriver à la fin du processus (provisoirement situé, dans un premier temps, en 2030) est rendu public, de façon progressive, dans les réunions du
Forum économique mondial, qui ont traité exactement les mêmes questions que celles abordées, deux mois plus tard, par le sommet du G20 lors de sa réunion de 2023.
Cet « agenda » est parfois justifié comme la conséquence inévitable de certaines avancées technologiques. Ainsi, il adopte le nom de « Quatrième
Révolution Industrielle ». D’autres fois, il est abordé comme une série d’objectifs généraux mais très idéaux à atteindre à moyen terme, et apparemment si bénéfiques que personne
ne pourrait s’y opposer. Par conséquent, ce sont des buts pour lesquels il faut accomplir un effort mondial collectif, une démarche ce que l’on l’appelle alors l’agenda « 2030 ».
Mais en réalité, il suffit de suivre attentivement les déclarations de ses propres promoteurs pour constater : d’une part que, derrière les belles paroles
adressées au grand public, se cachent des objectifs bien précis, et, d’autre part, que le modèle auquel ils aspirent est bien plus ambitieux, dépassant de loin les simples questions économiques
et politiques. C’est très directement un nouveau paradigme ou modèle du monde, de la société et de l’être humain dont il s’agit.
Klaus Schwab, président du Forum économique mondial (au sein duquel se réunissent les représentants des grandes banques, des multinationales, des organisations
internationales et les dirigeants des principaux pays) est peut-être l’un des orateurs les plus explicites de cet « agenda », notamment dans son livre « The
Fourth Industrial Revolution », publié par Forum Publishing en 2016, et « The
Great Reset », en 2020.
Cette quatrième révolution industrielle « ne changera pas seulement le « quoi » et le « comment » de ce que nous faisons, mais aussi le « qui » nous
sommes ». Cette quatrième révolution industrielle (p. 8), transformera toutes les sociétés du monde. Cela se produira lorsque les dernières découvertes en matière de séquençage de
gènes, de nanotechnologies, d’énergies renouvelables et d’informatique quantique « fusionneront
et interagiront à travers le domaine physique, numérique et biologique » (p. 12). En 2020, il ajouta : « La
pandémie nous offre une opportunité : elle représente une fenêtre d’opportunité exceptionnelle mais étroite pour réfléchir, réinventer et réajuster notre monde. (Covid-19 : La
grande réinitialisation, p. 98).
Dans un avenir « idéal », Schwab, et les idéologues qui sont derrière, espèrent que l’application massive à notre vie quotidienne des nouvelles
nanotechnologies et de l’édition de gènes (domaines qui tendent à converger dans l’intervention technologique au niveau cellulaire des êtres vivants), ainsi que les progrès des nouveaux matériaux
et l’intelligence artificielle, plongeront pratiquement chaque individu de la planète dans un vaste bassin interconnecté de personnes et de données numériques, dans des villes avec des
environnements « intelligents », des transactions numériques, un suivi des données individualisé, des véhicules autonomes, la réalité augmentée et des cerveaux attachés aux
ordinateurs.
L’on voit déjà « certains designers et architectes mélanger la conception informatisée, l’impression 3D, l’ingénierie des matériaux et la biologie synthétique
pour des systèmes pionniers qui impliquent l’interaction entre les micro-organismes, notre corps, les produits que nous consommons et même les bâtiments que nous habitons. Du point de
vue politique, social et administratif, son idéal serait d’atteindre une masse humaine régulée à l’aide de l’« Intelligence
Artificielle par un Gouvernement Mondial unique », dont les gouvernements nationaux seraient des appendices administratifs peu décisionnels. De plus en plus, les gouvernements
seront considérés comme des centres de services publics qui seront évalués en fonction de leur capacité à intensifier la prestation de services de la manière la plus efficace et la plus
individualisée. « En
fin de compte, c’est la capacité d’adaptation des gouvernements qui déterminera leur survie. S’ils embrassent un monde de changements exponentiellement perturbateurs (…) ils le
supporteront. Ce faisant, cependant, ils seront complètement transformés en cellules de puissance beaucoup plus légères et plus efficaces » (The Fourth Industrial Revolution,
p. 67). Une monnaie numérique mondiale et la robotisation poussée du travail seraient indispensables pour créer l’échafaudage de cette régulation collective.
Ce gouvernement mondial des sociétés détenues par des banquiers a souvent été dépeint comme une « théorie du complot » de science-fiction cyberpunk. Cependant, il
est maintenant promu au grand jour sur des forums dédiés et dans des documents tels que la déclaration du G20 que nous analyserons. Cette prétendue régulation de l’activité humaine par une
autorité centrale invisible, qui serait réalisée en introduisant le numérique dans les choses et les individus, maximisant le principe du panoptique de Foucault, pourrait même aller – Schwab le
dit crûment – jusqu’au contrôle mental qui serait activé dès la mise en place des interfaces cerveau/machine et de l’Internet du Corps Humain.
En d’autres termes, l’interconnexion technologique de tous les individus – qui commencerait probablement par l’argent numérique – chercherait à progresser dans tous
les domaines, allant même jusqu’à faire tomber les barrières physiques de la biologie par l’introduction des nanotechnologies et des nanobots dans le corps[1]. Cela
permettrait de créer un « écosystème
numérique », une couche de réalité artificielle virtuelle et technologique entrelacée avec la réalité physique et biologique, une nouvelle couche dont nous deviendrions totalement
dépendants pour travailler, aller chez le médecin, gérer notre argent, mobilisation, etc. Bien sûr, étant une réalité non naturelle, elle serait contrôlée par ses créateurs et
propriétaires. Ils seraient bien plus que les propriétaires des ressources ou des moyens de production, ils seraient les créateurs mêmes de ‘réalité’, au sein de la dystopie technologique
qu’ils nous proposent[2].
Nous n’exagérons en rien en présentant ainsi ces objectifs à moyen et long terme, puisqu’ils les présentent eux-mêmes avec des mots similaires, certes plus prudents
et insaisissables, mais néanmoins étonnamment explicites. Il n’est donc pas nécessaire d’essayer de déchiffrer une « conspiration » cachée, car elle se déroule au vu et au su de
tous. Vous n’avez qu’à les lire.
Si on y réfléchit un peu, on en vient à la conclusion que derrière un projet de cette ampleur il doit forcément y avoir une sorte d’idéologie ou de vision du
monde. Il doit y avoir au moins un groupe conscient qui parvient à injecter ses objectifs dans ceux des autres acteurs principaux, un groupe sans lequel une action soutenue à long terme ne
serait pas possible.
Cette idéologie trouve sa facette la plus enthousiaste et la plus visible dans le transhumanisme, adoré presque comme une foi révélée par des individus comme Nick
Bostrom, Jerome Glenn, Philippe Van Nedervelde (l’un des principaux créateurs de mondes virtuels ou métaverses), Elon Musk, Mark Zuckenberg (qui en plus de posséder Facebook, investit massivement
dans la création de mondes virtuels et a testé une monnaie virtuelle) ou Peter Thiel (fondateur de PayPal au sein duquel Zuckenberg, Elon Musk et les créateurs de Youtube, Linkedin et Change.org
ont également commencé leur carrière). Il faut leur ajouter tous les managers de Google (Sergei Bin, Eric Schmidt, Ray Kurzweil, Bill Maris, Sundar Pichai). Naturellement, les immenses
bases de données de Facebook et de Google, qui enregistrent des modèles de comportements collectifs, contribuent de manière fondamentale au développement de l’Intelligence Artificielle avec son
propre apprentissage, pièce centrale du système que l’on cherche à développer.
Des gens comme Ray Kurzweil, un spécialiste du fonctionnement du cerveau, nous expliquent calmement – dans des livres et des conférences TED accessibles à tous sur
le web – que, dans le futur, notre cerveau sera amélioré en l’accrochant au « cloud » géré rapidement par des ultra-hautes capacités neuro-morphiques. Et avec l’émotion d’un faux
prophète, il nous annonce comment, avec l’aide de la technologie, nous pouvons transformer la matière même des objets qui nous entourent en processeurs de données, et ainsi évoluer vers une
« espèce supérieure » (peut-être une sorte d’entité collective). Nous pourrions alors lancer des nanorobots intelligents avec une connexion sans fil dans tout le Cosmos, accordant
ainsi, dans un acte démiurgique, une conscience hypostasiée de notre cerveau à l’Univers entier, dépourvu de celui-ci.
Kurzweil est considéré comme un extrémiste parmi ses collègues, tout comme Peter Thiel est considéré à la fois avec mépris et admiration parmi les entrepreneurs
informatiques de la Silicon Valley. Mais cela ne les empêche pas d’acquérir une position très en vue au sein des groupes qui planifient le futur système. Ce que nous voulons souligner avec
ces commentaires, c’est qu’un changement similaire dans le monde entier ne serait pas atteint par une simple spontanéité de l’accumulation du capital, des avancées technologiques ou par l’inertie
des processus sociaux, bien qu’au stade actuel le cours de tous ces processus permet et favorise ces plans. Mais cela ne signifie pas que, dans tous les cas, le système proposé a besoin de ses
architectes et exécuteurs conscients pour pouvoir devenir une réalité : en fait, il a besoin de la collaboration de nous tous.
C’est donc à une véritable conspiration à laquelle on a affaire, si l’on veut bien considérer que ce que l’on désigne par « l’agenda de Davos » présente
des aspects plus que troublants. Par conséquent, il n’est pas exposé ouvertement pour que tout le monde s’y joigne volontairement. Il est plutôt présenté sous le motif de justifications reposant
sur des scénarios d’autant plus catastrophiques que les changements prévus sont profonds et systémiques. C’est un premier signe de méfiance à l’égard des intentions mises en œuvre. C’est
d’ailleurs ce qui explique que nous soyons constamment fustigés par des médias corrompus qui jouent de façon très douteuse avec l’alarme de catastrophes imminentes pour lesquelles il n’y aurait
qu’une seule solution : celle qui conduit à la réalisation de ce programme dans différents domaines. Il faut reconnaître que cela est exécuté avec une grande habileté.
Actuellement, différentes équipes sont chargées de planifier les changements technologiques et sociaux dans chaque domaine. Elles se réunissent régulièrement à
Davos et dans d’autres congrès mondiaux, comme le « Sommet mondial des gouvernements de 2022 » à Dubaï. La page du « Forum économique mondial » répertorie un certain
nombre de groupes de travail réunies sous la dénomination «Façonner l’avenir… » : façonner l’avenir de la production et de la fabrication de pointe; De consommation ; de l’économie
numérique ; énergie, nouveaux matériaux et infrastructures ; du système financier; de « biens publics mondiaux » ; De la santé; des médias ; de mobilité
; de l’intelligence artificielle avec l’apprentissage automatique ; de l’Internet des objets et de la transformation urbaine ; et de la nouvelle économie et de la
nouvelle société.
Plus précisément, le remplacement et le contrôle de la matrice énergétique et de production sont recherchés (automatisation de la production avec une IA avancée,
énergie « propre », réseau électrique intelligent) ; le remplacement et le contrôle de la monnaie (monnaie numérique) ; contrôle des aliments (aliments génétiquement
modifiés avec technologie numérique intégrée) ; l’introduction de la technologie de surveillance individualisée ; le contrôle des transports et des déplacements (véhicules
entièrement autonomes contrôlés par IA, restrictions de déplacement pour des raisons sanitaires et écologiques, villes de 15 minutes, livraison avec des drones) ; la modification et le
contrôle des individus et des populations (cette rubrique comprend les « villes intelligentes », c’est-à-dire un environnement interactif omniprésent, des dispositifs de surveillance
invasifs,
Afin d’atteindre les objectifs fixés relativement rapidement – et tout en gardant le contrôle – deux principales « excuses » ont été imaginées. Il faut
bien comprendre qu’elles ne sont que cela – des excuses – quels que soient leurs éléments réels, qui en revanche semblent de moins en moins fréquents au fur et à mesure qu’ils sont
investigués : d’un côté les pandémies futures (menace pour la vie individuelle et collective) et de l’autre le changement climatique (menace pour la subsistance de la planète). Il existe
également de multiples autres « crises » qui en découlent : crises alimentaires, énergétiques, etc.
Ces considérations, liées à des enjeux que la plupart des gens ignorent, permettent une autre lecture de documents comme celui issu de la dernière réunion du
G20.
Après cette indispensable introduction générale, nous verrons, dans les prochains volets de cette série, les principales questions traitées dans la déclaration du G-20, et son rapport avec
l’Agenda de Davos.
[1] Ou des bactéries
artificielles, ou des nanoparticules porteuses de médicaments, ou de l’ADN artificiel capable de fonctionner comme des circuits dans un réseau informatique intracorporel… L’éventail des
possibilités est immense.
[2] Pour un aperçu
général de cette proposition résumée en un seul endroit, on peut consulter avec profit : « The Next Step : Exponential Life », un pamphlet-livre transhumaniste publié par BBVA,
notamment l’article de Joseph A. Paradiso, du MIT Media Lab, « Le Cerveau sensoriel augmenté ». Lire aussi « The Fourth Revolution » de Luciano Floridi, de l’Université d’Oxford ou
comment les humains vont se connecter à l’internet des objets, et l’Hyper-histoire, l’apparition des systèmes multi-agents (SMA) et la conception d’une infra-éthique. Le livre aborde les
défis des nouvelles mutations technologiques et décrit le modèle du monde futur projeté par les « élites » internationales, à travers des articles de différents auteurs. Il a été publié
après que le président de BBVA, Francisco Gonzalez, ait assisté à la réunion du Forum de Davos 2016, Luciano Floridi qualifie cette période future de l’humanité d’un terme curieux qu’il
n’explique pas : « hyper-histoire » ou « sortie de l’histoire », un mot aux relents messianiques qui fait écho à la fois à la « fin de l’histoire » de Fukuyama et à la société sans classes et
sans conflits (« la
lutte des classes est le moteur de l’histoire ») du Manifeste communiste. « Dans
l’hyper-histoire il y a les TIC (Technologies de l’Information et de la Communication), qui enregistrent, transmettent, mais surtout traitent les données de manière de plus en plus autonome, et
les sociétés humaines dépendent d’elles et de l’information comme ressource fondamentale ». La valeur ajoutée vient lorsque nous passons d’une relation avec les TIC à une
dépendance à celles-ci. Nous ne pouvons plus débrancher notre monde des TIC sans le fermer complètement.
Les dirigeants des pays et le sinistre programme de contrôle de Davos (partie II)
Nous poursuivons ici la suite des réflexions du chroniqueur argentin, Alejandro Pagès, sur le programme de contrôle de Davos, avec, en particulier, un développement
sur les menaces climatiques qui, pour cet auteur, constituent en fait une manipulation.
Comme pour la première partie, afin de faciliter la lecture de ce texte, nous avons rédigé des sous-titres.
Argent et identité numérique, laissez-passer santé, suivi de l’empreinte carbone individuelle, suspension mondiale des droits constitutionnels et création d’une nouvelle société.
Ci-dessous, j’ai extrait les paragraphes les plus significatifs de la déclaration faite par les principaux dirigeants politiques mondiaux, lors de la dernière
réunion du G20. Je les ai divisés en différents items pour faciliter leur analyse, en les accompagnant de mes commentaires en bas. J’épargnerai au lecteur la surabondance orwellienne de
mots comme « inclusif »,
« résilient »,
« responsabilisant »,
« centré
sur l’humain », « durable »,
« soucieux
des pays en développement », « tenant
compte des besoins des paysans, des femmes et la jeunesse », qui saturent chaque article pour masquer le fait que le cœur des politiques proposées va à l’encontre de tout cela. Si
vous êtes plus ou moins au courant des projets promus par les principales organisations internationales, il n’est pas difficile de voir le sens caché derrière chaque phrase ambiguë.
Déclaration des dirigeants du G20 sur le changement climatique (16
novembre 2022. Bali, Indonésie)
11. Nous soulignons l’urgence de transformer et de diversifier rapidement les systèmes énergétiques, de promouvoir la sécurité et la résilience énergétiques et la stabilité des marchés,
d’accélérer et d’assurer des
transitions énergétiques propres, durables et inclusives (…) et un flux d’investissements durables.
Bien que le document soit signé par les dirigeants de différents pays, il est clair que ceux-ci ne sont que les porte-parole de « l’élite » du pouvoir
financier qui est celle qui conçoit et exécute réellement la « quatrième révolution industrielle ». Aussi, ce paragraphe 11 est-il mieux traduit par le suivant : «Nous,
les planificateurs de ces politiques, cherchons à canaliser d’importants flux d’investissements pour concrétiser ces transitions dans les systèmes énergétiques (et de production) le plus
rapidement possible, et les chefs de gouvernement déclarent leur asservissement à notre calendrier ». Poursuivons avec le paragraphe suivant.
12. « Nous reconnaissons l’importance d’accélérer le développement, le déploiement et la diffusion des technologies, et l’adoption de politiques pour la transition vers des systèmes
énergétiques à faibles émissions, y compris l’augmentation rapide du déploiement de la production d’énergie propre (…) y compris l’accélération des efforts vers l’élimination progressive
l’électricité au charbon (…) Nous allons intensifier nos efforts pour mettre en œuvre l’engagement de Pittsburgh de 2009 d’éliminer et
de rationaliser, à moyen terme, les
subventions inefficaces aux
combustibles fossiles qui encouragent le
gaspillage ».
Nous nous engageons à promouvoir les investissements dans les infrastructures et l’industrie durables, ainsi que les
technologies innovantes et un large
éventail de mécanismes fiscaux, de marché et réglementaires pour soutenir les transitions énergétiques propres, y compris, le cas échéant, l’utilisation de
mécanismes de
facturation et de non- facturation carbone.
Les plus grands milliardaires qui aient jamais vécu, qui ont fait fortune grâce au consumérisme et aux conditions économiques créées par les bulles financières,
découvrent aujourd’hui que le reste de l’humanité fait des « folies » et doit être plus frugal.
Naturellement, un système comme l’actuel qui est basé sur la croissance continue du PIB, les énergies fossiles non renouvelables et la surexploitation des
ressources, ne peut être maintenu indéfiniment. Il faudra le changer à un moment donné. Ceux qui planifient sur le long terme le savent, et c’est pourquoi ils recherchent des
alternatives qui leur permettent de faire la transition sans perdre leur pouvoir. Klaus Schwab lui-même a déclaré que, dans le nouveau système, «
la tyrannie de la croissance du PIB prendra fin »(Covid-19 : The Great Reset, p. 28).
Les avancées technologiques les plus importantes en termes de nouvelles sources d’énergie seront sûrement gardées secrètes le plus longtemps possible, afin de ne
pas perdre l’avantage sur les concurrents. Actuellement, la presse parle ouvertement d’avancées importantes dans la technologie de fusion de l’hydrogène. C’est une technologie très coûteuse
qui sera sans aucun doute entre les mains des principales puissances pendant longtemps. Cependant, lorsqu’on s’informe plus en détail, on se rend compte qu’apparemment il y a des défis
techniques qui n’ont pas pu être résolus, si bien qu’on se demande si en réalité les avancées ne se font pas ailleurs[1].
Quoi qu’il en soit, les gros investissements, réalisés par les États-Unis ou l’Europe dans l’étude de « l’énergie propre », sont un indicateur que quelque
chose doit arriver. Il serait très naïf de croire que la famille Rockefeller abandonne rapidement ses investissements pétroliers en raison d’une préoccupation soudaine pour la planète, alors
qu’elle dispose de réserves suffisantes, depuis de nombreuses années, pour les réinvestir dans les énergies alternatives. Il en va de même pour les principales compagnies pétrolières, comme
Exxon, Shell ou Repsol, qui ont cessé de chercher de nouveaux puits, car ce n’est pas rentable pour elles. C’est à leur avantage de laisser monter le prix du pétrole brut et de prendre le
profit. Le pétrole est loin d’être épuisé, mais l’or noir facile à extraire, qui ne nécessite donc pas de coûts très élevés, commence à se raréfier.
Ce qui est certain pour nous, c’est qu’il n’y a pas de catastrophe climatique à l’horizon
Découvrir qu’il s’agit d’un alibi laisse pantois. L’installation de ce thème dans la conscience du peuple n’est rien d’autre qu’un exemple de l’énorme pouvoir de
propagande et d’ingérence de l’élite dans les programmes d’études qu’elle cherche à promouvoir.
Tout climatologue vraiment averti a, au minimum, de grandes réserves face à ces prévisions apocalyptiques que, de façon monstrueuse, la presse et les organisations
internationales – comme le GIEC – ne cessent d’agiter. Ceux qui ont de la mémoire se souviendront que, déjà dans les années 90 et au début du XXIe siècle, on nous disait – à partir des gros
titres catastrophiques des principaux journaux – qu’à l’heure actuelle, il y aurait des villes côtières sous la mer en raison de la fonte des calottes polaires, alors même que ce n’était pas près
de se produire. Or, actuellement, ni les propriétaires d’hôtels côtiers, ni les services de renseignement des principaux pays ou la plupart des scientifiques, ne semblent véritablement
préoccupés par des catastrophes imminentes mettant en danger l’humanité. D’ailleurs, les signes de ces évènements ne sont nulle part visibles.
La vérité est que le volume de CO2 est insignifiant par rapport aux autres gaz dans l’atmosphère, et principalement par rapport à la vapeur d’eau, qui est
principalement responsable du maintien de l’effet de serre. De plus, il y a eu des moments par le passé où les températures ont été plus élevées en été qu’actuellement, comme par exemple
l’« optimum médiéval ». Ou sans aller aussi loin, la décennie des années 20 du siècle dernier, à partir de laquelle nous avons des enregistrements de température détaillés pour de
nombreux pays. Et cela n’a conduit à aucune catastrophe. La courbe statistique montrant une légère augmentation de la température moyenne depuis les années 50 ou 70 se stabilise.
Tout indique que les variations générales de température d’une période à l’autre sont cycliques et sont principalement dues à l’activité solaire. Cependant, il
existe actuellement des événements climatiques inhabituels, des modifications frappantes comme celle qui s’est produite avec le courant El Niño. Cependant, ils ne présentent pas un caractère
aussi extrême que ce qui est présenté, et ils sont dus à de multiples facteurs : de l’abattage aveugle à très probablement la manipulation délibérée des précipitations dans certaines zones
par le génie climatique. En d’autres termes, rien n’indique qu’il y aura un changement brutal du climat, du moins dû à l’émission de carbone ou de méthane des activités productives, et
encore moins dû aux activités vitales quotidiennes (c’est ridicule). Si cela se produit, il faudrait sérieusement rechercher si les causes ne sont pas artificielles.
Pourtant, les promoteurs de l’hystérie climatique ne cessent de répéter que nous sommes à un point de non-retour et devons faire les plus grands sacrifices
immédiatement. C’est une affirmation politique qui n’a aucun soutien dans le monde scientifique, et plus elle est exagérée pour justifier toutes sortes de mesures folles, plus elle devient
évidente. Al Gore – qui a mis cette question à l’ordre du jour politique en 2006 avec la publication du livre « An
Inconvenient Truth » – avait alors prédit que ce «point
de non-retour » serait atteint vers 2016. Or, cela ne s’est manifestement pas produit. Ce qui est remarquable, c’est que pour soutenir le discours d’un « réchauffement
climatique sans précédent produit par l’homme qui nous mène à une apocalypse planétaire », ses porte-parole ne peuvent jamais aller plus loin que la décennie des années 70 ou 50 du XXe
siècle, à moment où les températures étaient à un point minimum. Lorsqu’ils contre-argumentent qu’il existe de multiples témoignages, et même des enregistrements détaillés indiquant qu’il y
a eu des périodes avec des températures beaucoup plus élevées avant cela, ils soutiennent que les enregistrements antérieurs ne couvraient pas l’ensemble du globe et que, lorsqu’ils indiquent une
plus grande chaleur, il s’agit sûrement d’un phénomène local. Mais ils ne peuvent pas non plus prouver que la température globale était alors plus basse !
C’est dire à quel point l’histoire du « réchauffement climatique » est fragile
Une projection statistique fantaisiste et manipulée de l’augmentation d’un degré Celsius (oui, vous avez bien lu, un) de la température moyenne mondiale enregistrée
des années 1970 à il y a quelques années, dont la relation avec les émissions de CO2 est très discutable, et au mieux très biaisé. A court terme, la suppression brutale des subventions
pétrolières et la création de taxes arbitraires sur les combustibles fossiles rendront artificiellement l’énergie plus chère pour la consommation individuelle et les usines. Cela touchera
particulièrement les pays en développement.
On sait aussi que le mécanisme des « crédits carbone » n’est rien d’autre qu’un gros business financier, qui n’a en rien diminué la quantité d’émissions polluantes
supposées responsables du réchauffement climatique des pays industrialisés. Elle ne sert qu’à contraindre les grandes entreprises à subventionner la recherche de nouvelles sources d’énergie,
alors que leur capacité à polluer reste intacte. En même temps, cela génère un marché d’un million de dollars pour la spéculation obligataire. C’est aussi un instrument délibéré pour
stopper le développement des pays du tiers monde, puisque la limite des émissions de carbone a été fixée en fonction du développement de chaque pays (plus les entreprises polluent, plus il y a de
permis, paradoxalement).
Naturellement, nous ne voyons rien de mal au développement de sources d’énergie moins polluantes. Le côté pervers de l’affaire est que les mesures de réduction
des « émissions de carbone » sont très loin de rester dans les taxes à certaines industries, et c’est ce que de nombreux écologistes bien intentionnés ne soupçonnent même pas. En réalité
c’est un alibi multi-usage éhonté, dans l’installation duquel, au niveau social, le principe de la « fenêtre d’Overton » (ndlr : ou le champ de l’acceptable en politique) a été
suivi jusqu’à un extrême surréaliste. Mais plus rien ne surprend, pas même l’imposture la plus éhontée.
Au départ, l’idée de limiter les émissions de CO2 s’est installée, critiquant les excès de l’activité industrielle, ce qui rendait l’objectif sympathique pour
diverses raisons écologiques. Mais plus tard, dans une tournure plus que saisissante, le bétail avec ses flatulences, ou encore les automobiles et l’activité vitale très quotidienne des
êtres humains ont également commencé à être accusés d’« émissions de gaz à effet de serre ». Ces dernières années, nous avons commencé à assister, parmi les incrédules et les embarrassés, à
la prolifération de notes journalistiques totalement anti-scientifiques et de déclarations d’organisations internationales, ainsi que d’hommes politiques de premier plan, qui nous assurent avec
un sérieux total que pour « sauver la planète », nous devons arrêter de manger de la viande, ne pas trop s’éloigner de chez soi et avoir moins d’enfants ou ne pas en avoir du
tout,
13. Prenant note des évaluations du GIEC selon lesquelles l’impact du changement climatique sera bien moindre avec une augmentation de la température de 1,5°C contre 2°C, nous décidons de
poursuivre les efforts pour limiter l’augmentation de la température à 1,5°C. (…) Cela nécessitera des actions et un engagement significatifs et efficaces de la part de tous les pays
(…) et
une consommation et une production durables et responsables en tant que catalyseurs essentiels.
14. Nous nous félicitons des progrès réalisés à ce jour vers la réalisation d’un cadre mondial pour la biodiversité (Global biodiversity framework ou GBF) post-2020. Nous exhortons toutes
les parties et tous les pays à finaliser et à adopter le GBF en vue de réaliser la Vision 2050 de « Vivre en harmonie avec la nature ». (…) Nous reconnaissons les efforts déployés par divers
pays pour garantir qu’au moins 30 % des terres du monde et au moins 30 % des océans et des mers du monde soient conservés ou protégés d’ici 2030, et nous contribuerons à faire avancer cet
objectif en conséquence. circonstances nationales. Nous nous engageons à réduire les impacts environnementaux en modifiant les modes de consommation et de production non
durables.
15. Nous continuerons à promouvoir le développement et le mode de vie durables, l’efficacité des ressources et l’économie circulaire (…), en particulier pour faire progresser l’action climatique
basée sur les océans.
Le côté « écologique » insistant du discours autour de l’« Agenda 2030 » est frappant. Et peut-être existe-t-il des raisons qui finiront par être révélées
lorsque la « proposition philosophique » du nouveau système sera enfin révélée.
Réduire drastiquement la production et la consommation humaine
En premier lieu, on se demande comment est-il possible de s’entendre avec la vision non naturelle d’un monde « hyper-technifié » et
« hyper-conçu », incluant des êtres génétiquement modifiés et technologiquement contrôlés, avec une « harmonie avec la nature » ? Évidemment la vision de la «nature
» qui sous-tend ces propositions est quelque peu étrange. Mais peut-être est-elle la contrepartie nécessaire pour cacher le côté le plus abominable de ces interventions. Bien sûr, rien de
mieux que de consulter la même page WEF pour comprendre vers quoi tendent les orientations. On y voit (oh, surprise !) en quoi consiste réellement sa principale proposition derrière le
souci de la « perte de biodiversité » : « Le
Fonds mondial pour la nature (WWF) a souligné que des mesures plus drastiques pourraient être nécessaires pour lutter contre le déclin de la biodiversité (…) Le WWF demande aux décideurs
d’inclure une étape importante pour réduire de moitié la production et la consommation humaine »[2].
La « consommation humaine » précitée ne renvoie pas à des biens superflus ou de luxe, comme on pourrait le supposer (tels que des téléphones portables, ou des
casques de réalité virtuelle et autres merveilles technologiques promises), mais à un changement d’alimentation. L’on cherche principalement à éliminer la viande. La consommation
d’insectes est également fortement encouragée. « L’action
climatique basée sur les océans » comprend également, parmi quelques objectifs mineurs qui semblent acceptables (comme la réduction de la pêche illégale), la suppression des subventions de l’État
à l’activité de pêche et diverses formes d’ingénierie climatique qui impliquent l’altération des mers ou du phytoplancton ».
Ils utilisent la stratégie de l’utérus. Ils crient s’inquiéter du climat ou de la perte de biodiversité, des crises économiques ou de la faim causées par les
mêmes politiques qu’ils promeuvent, mais ils détournent l’attention de leurs vraies causes (elles-mêmes), et la dirigent vers des efforts inutiles ou contre-productifs, ce qui indirectement,
d’une manière ou d’une autre, aide finalement à la réalisation de son sinistre programme. Une technique habile mais, à ce stade, grossière en raison des propositions étonnantes qui en
découlent. Cela nous conduit à nous demander quels sont les objectifs finaux.
Un rapport qui vise à souligner et à poser les bases avec lesquelles le « problème climatique » sera traité est « The
Future of Urban Consumption in a 1.5° World », publié en 2019 dans le cadre d’un effort conjoint de C40 Cities, Arup et l’Université de Leeds. C40 est l’une des nombreuses
fondations philanthropiques capables de réunir 100 des maires des villes les plus importantes du monde et de fixer leur agenda. Il est financé par la Banque mondiale, l’ « Open
Society », le « Wellcome Trust » et un réseau d’organisations internationales, de fondations philanthropiques, d’entreprises dédiées au développement des technologies vertes, de
gouvernements (Royaume-Uni, Danemark) et de grandes multinationales. Récemment, le chef du gouvernement de la ville de Buenos Aires, Horacio Rodríguez Larreta, a été nommé vice-président
régional de cette entité.
Au terme de ces travaux, l’objectif minimum pour l’année 2030, dans le but de réduire les « émissions de gaz à effet de serre » mondiales, serait que
chaque être humain ne mange pas plus de 16 kilos de viande par an, et pas plus de 90 kilos de produits laitiers. L’objectif maximal serait de réduire ces deux consommations à
zéro. Parmi ses objectifs minimaux, l’idée est que chaque personne n’achète que 8 vêtements neufs par an, qu’il n’y ait que 190 véhicules particuliers pour 1.000 habitants et la possibilité
de faire un seul vol en avion de moins de 1.500 km tous les deux ans par personne. L’objectif maximum est plus restrictif encore : 3 vêtements neufs par an, pas de véhicules privés
(uniquement les transports en commun, et le moins possible) et un vol tous les 3 ans.
Contrôler en permanence les activités quotidiennes de chaque individu à l’aide de l’intelligence artificielle
Il est facile de voir comment ces mesures convergent avec d’autres similaires qui ont été très médiatisées lors de la dernière pandémie (restrictions de vols), ou
proposées comme une mode pour les jeunes (véganisme), ou sous couvert de conceptions plus efficaces (« 15 minutes villes »), etc. Quand on ajoute à cette proposition l’idée – promue
depuis ces mêmes instances internationales dans le cadre de la « Quatrième Révolution Industrielle » – d’un « Revenu Universel » et d’une automatisation croissante du travail,
le panorama est assez clair. Le « Revenu Universel » s’ajustera naturellement à ces modes de consommation imposés par la nécessité du « bien de la planète ». L’idée que nous
pouvons tous atteindre les niveaux de consommation de ceux qui en profitent le plus est une illusion. Bien sûr, seule la super élite planétaire en bénéficiera.
Mais il y a encore plus. Actuellement, dans le cadre des réunions du Forum de Davos et des documents qui en sont issus, il a été affirmé, que
l’« empreinte carbone » de tout être humain sur la planète pourrait être mesurée avec des dispositifs technologiques portables ou implantables, dotés de connexion Wi-fi (les mêmes qui
veulent être utilisées pour surveiller en permanence les processus corporels dans le paradigme de la nouvelle « médecine personnalisée »). Et ce afin de contrôler en permanence les
activités quotidiennes de chaque individu à l’aide de l’intelligence artificielle, et mettre une limite s’ils ont dépassé un certain pourcentage d’« émissions de carbone ».
Que la surveillance individualisée et les nanotechnologies intégrées au corps fassent partie de l’« Agenda » est également attesté par le fait que les
mêmes objectifs sont proposés par les mêmes instances supranationales avec des motifs très différents : entre autres, bien sûr, les futures pandémies.
Nous ne sommes pas ici en train de nouer des relations capricieuses, mais elles sont assez évidentes pour qui veut les voir, même si elles sont assez grossièrement
déguisées. Cet appel à un imaginaire positif et même naïf – sans rapport évident et même opposé à l’objectif pervers que l’on veut vraiment atteindre – est une technique qui est utilisée
dans toute la sinistre démarche de cet « Agenda ». L’apparence artificielle de ces justifications, en tout cas, ne peut être dissimulée, et d’ailleurs, il semble même qu’aucun
effort ne soit accompli dans ce sens.
S. Matthew Lao – directeur du Center for Bioethics de l’Université de New York et professeur de « Global Public Health » (l’un de ceux chargés de proposer
des « cadres éthiques » pour l’utilisation des nouvelles technologies) – est venu promouvoir l’intervention génétique des fœtus dans l’utérus pour donner naissance à des êtres humains
de petite taille, qui produisent une « empreinte carbone » plus petite et « sauveraient ainsi la planète »[3]. Il
est clair que le référentiel scientifique sur les causes et la gravité du supposé « réchauffement climatique » – qui était déjà contestable depuis le début – explose directement devant
la teneur de propositions comme celles-ci. Mais cela démontre clairement que rien de tout cela n’est vraiment de la science, mais de la propagande.
La mise en œuvre globale des « objectifs climatiques » est réglementée à partir d’espaces tels que les réunions annuelles de la Convention-cadre des Nations Unies
sur les changements climatiques (CCNUCC). Les accords, que les différents pays sont contraints de signer, font beaucoup mention des petits agriculteurs et de leurs techniques ancestrales,
mais finissent par intensifier l’agriculture sans travail et avec des pesticides (sous le nom de « zéro labour »). Ils cherchent à introduire les nouvelles cultures génétiquement
modifiées « prêtes
pour le climat » de Monsanto, Bayer et Syngenta. Ils parlent des émissions de gaz à effet de serre d’une vache, comme si tout le processus de fabrication de la viande artificielle
de Bill Gates n’impliquait pas plus d’émissions de gaz à effet de serre, et était plus « efficace » que l’organisme de la vache.
Les émissions produites dans le processus de fabrication complet des batteries de voitures électriques, des panneaux solaires, etc. – qui sont beaucoup plus
polluantes et gaspilleuses dans leur intégralité – sont également généralement ignorées. Toute cette refonte hallucinante du monde naturel et technologique d’aujourd’hui – qui implique de
multiplier encore les processus technologiques consommables – est présentée comme plus « efficace » et moins source de gaspillages.
Vers une sorte de bolchevisme 2.0 porté par l’élite bancaire milliardaire
Sous le couvert d’un « New Deal pour la nature » et du plan infâme « 30
x 30 », l’ONU aide à chasser des communautés véritablement autonomes de leurs terres en Asie et en Afrique, et cherche à mener à bien le plus grand accaparement de terres de l’histoire
sous le couvert de la protection de la biodiversité. Le secteur maritime autour de l’Antarctique (qui comprend une partie de notre territoire argentin) est un autre de ses principaux
objectifs. Ne s’agit-il que d’ « effets secondaires » involontaires de macro-mesures prises avec bonne volonté ? Il est impossible e de le croire, car il n’y a aucun
rapport entre l’ampleur des mesures proposées et les dangers réels. Un exemple parmi tant d’autres est le plan drastique de réduction des « émissions d’azote » récemment mené par
le Premier ministre des Pays-Bas, Mark Rutte (qui fait partie du WEF). Cela a entraîné des mobilisations massives d’agriculteurs confrontés à l’issue certaine de perdre leurs propriétés, ainsi
qu’à la possibilité d’une famine généralisée, créée artificiellement dans la population.
En bref, les alibis obsessionnels à usages multiples des « émissions de carbone » et de la « préservation de la biodiversité » sont utilisés comme excuses pour
s’emparer des terres et faire avancer l’« Agenda » de la « quatrième révolution industrielle » au sein de l’activité industrielle et agricole. L’intention est de réaliser des
réformes profondes dans le système de production mondial en un temps relativement court. Les agriculteurs sont précarisés alors que tout l’argent est donné aux banques. Cela se produit
au moins dans tout l’Occident. L’idéal à atteindre semble être un monde de sous-consommation « hyper technifié », mesuré et maîtrisé : une sorte de bolchevisme 2.0 porté par
l’élite bancaire milliardaire. La raison qui sous-tend cet objectif n’est pas encore tout à fait clair, mais cela va dans cette direction.
16. Nous reconnaissons le besoin urgent de renforcer les politiques et de mobiliser des financements de toutes les sources, de manière prévisible, adéquate et opportune pour faire face au
changement climatique (…) Nous soutenons également les délibérations sur un nouvel objectif collectif quantifié ambitieux de financement climatique à partir d’ un plancher de 100 milliards
de dollars par an pour soutenir les pays en développement, contribuer à l’atteinte de l’objectif de la CCNUCC (Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques) et à la mise en
œuvre de l’Accord de Paris.
Il est exhorté à tout faire et au plus vite, naturellement dans le sens et uniquement dans le sens que décident les investisseurs, sans trop se demander ce qu’est
exactement le « changement
climatique». Cela a commencé par le « réchauffement climatique », mais depuis environ 2015, l’augmentation progressive de quelques dixièmes de degré d’un été à l’autre s’est
stabilisée. Et il y a aussi des hivers glaciaux avec des températures record. De fait, le mot « réchauffement » a été globalement remplacé par « changement climatique ». Cette
expression a l’avantage d’être beaucoup plus vague, et peut inclure aussi bien la chaleur de l’été, les pluies les plus fortes, les avalanches ou les hivers les plus froids, bref, n’importe
quoi. Bien sûr, il est déjà très difficile d’attribuer tout cela uniquement ou principalement à l’augmentation du CO2 atmosphérique (surtout les hivers les plus froids) mais peu
importe…
L’objectif d’engager une refonte progressive mais rapide du système productif, monétaire et énergétique mondial
En réalité, comme nous l’avons dit, ce n’est qu’un prétexte pour mettre en œuvre une refonte progressive mais rapide du système productif, monétaire et
énergétique mondial, puisque parmi toutes les solutions possibles au problème supposé, il existe déjà une seule route prédéterminée. Il suffit de voir l’uniformité des engagements pris par
les différents pays dans le cadre de l’ « Accord de Paris », par exemple celui pour l’Argentine : « Mener
une transition énergétique vers l’hydrogène ou les énergies renouvelables ; Evolution vers des modes de consommation « durables » ; Economie circulaire (recyclage plus poussé à l’aide
du big data) ; « Eradication de l’indigence » (lire revenu universel); Adoption
de nouvelles technologies basées sur l’économie de la connaissance (numérisation)
pour l’agriculture et l’élevage (l’excuse écologique pour l’adoption de ces nouvelles technologies est qu’en obtenant un rendement plus élevé à l’hectare, les surfaces à cultiver seraient
réduites, et pourraient être utilisées pour créer des forêts. Ça sonne bien, mais ce serait la première fois qu’une avancée technique ne se traduirait pas par une plus grande exploitation
des ressources !)[4]
17. Nous réaffirmons que notre dosage de politiques vers la neutralité carbone et le « zéro émission » nette doit inclure une gamme complète de mécanismes fiscaux, de marché
et de réglementations, y compris, le cas échéant, l’utilisation de mécanismes de tarification et de non-tarification et d’incitations aux prix du carbone, et éliminer et rationaliser, à moyen
terme, les subventions inefficaces aux énergies fossiles.
Au cas où ce ne serait pas clair, je le répète : tous les moyens possibles seront utilisés pour forcer les pays en développement, et l’Europe elle-même, à saper
leurs sources d’énergie : par exemple, en faisant sauter des centrales à charbon parfaitement fonctionnelles, ou en fermant des centrales nucléaires. (Allemagne vient de fermer le dernier
qu’il possédait), bien que cela entraîne des problèmes d’énergie. Il n’en est pas de même de la Chine, pas plus qu’il ne s’agit d’arrêter l’atelier du monde, qui bien que « communiste » (de
nom, parce qu’il ne l’est plus depuis longtemps) est l’un des alliés solides de l’élite mondialiste.
[1] Certaines spéculations théoriques sur l’énergie du « point zéro » ou « l’énergie du vide » prévoient l’utilisation de l’hydrogène comme intermédiaire et
convertisseur en énergie thermodynamique, mais il est très probable qu’une telle possibilité technologique ne soit qu’une simple spéculation théorique pour le moment.
[3] S.
Matthew Lao : L’ingénierie humaine pour stopper le changement climatique, dans The Next Step: Exponential Life, par la BBVA OpenMind Foundation.
[4] Ministère de l’environnement et du développement durable de la République argentine : deuxième contribution déterminée au niveau national de la République argentine
(décembre 2020)
Les dirigeants des pays et le sinistre programme de contrôle de Davos (partie III)
Nous publions ici la troisième partie de l’article du chroniqueur argentin, Alejandro Pagés. Celui-çi poursuit son analyse de l’« Agenda 2030 », intégré de façon implicite dans la
déclaration des dirigeants mondiaux au sommet du G20 en 2022.
Il détaille ici les points clefs concernant l’agriculture mais aussi l’exploitation du corps humain.
DECLARATION DU G20 CONCERNANT L’AGRICULTURE :
6. Nous sommes profondément préoccupés par les défis à la sécurité alimentaire mondiale exacerbés par les conflits et les tensions concomitants (…) Gardant à l’esprit les efforts du G20, tels que
le « Programme mondial pour l’agriculture et la sécurité alimentaire », nous saluons les initiatives mondiales, régionales et nationales en soutien à la sécurité alimentaire, et en
particulier le Groupe de réponse à la crise mondiale de l’alimentation, de l’énergie et des finances du Secrétaire général de l’ONU[1] (…)
Travailler ensemble pour produire et distribuer des aliments de manière durable, en veillant à ce que les systèmes alimentaires puissent mieux contribuer à l’adaptation et à l’atténuation du
changement climatique (…) Nous mettrons également en œuvre l’approche « One Health ». Nous allons intensifier la recherche en sciences et technologies alimentaires (…)
9. Nous nous engageons à soutenir l’adoption de pratiques et de technologies innovantes, y compris l’innovation numérique dans l’agriculture et les systèmes alimentaires pour améliorer la
productivité et la durabilité (…) Nous encouragerons les investissements responsables dans les sciences et la recherche agricoles et les approches fondées sur des preuves (…) Nous continuerons à
renforcer le système d’information sur les marchés agricoles (AMIS)[2].
Par souci de compréhension, nous avons supprimé toutes les vagues généralités où des préoccupations sont exprimées concernant les petits agriculteurs, la faim, la
malnutrition, la perte de biodiversité, les jeunes et les femmes. Et nous avons laissé les phrases où des problèmes spécifiques sont mentionnés.
Jusqu’à présent, nous avons déjà tiré comme constat de l’expérience de la « Révolution verte » – en passant par les semences génétiquement modifiées, les
pesticides Monsanto et les intrants chimiques en général – que cette préoccupation a toujours conduit, de façon fonctionnelle, à la concentration, dans de moins en moins de mains, de la gestion
des intrants et des semences. Et l’on sait que derrière cette situation, il y a principalement la Fondation Rockefeller.
La question de savoir si la productivité, obtenue avec toutes ces techniques était vraiment plus élevée, est un sujet très controversé. Ou encore, si de
meilleurs résultats, avec moins de perte de diversité des cultures, seraient obtenus en maintenant bon nombre des méthodes traditionnelles (qui n’excluent pas la mécanisation, évidemment), comme
cela semble se produire en Inde. Cependant, il est déjà très difficile de sortir de ce schéma, sans la mise en œuvre d’une sorte de politique coordonnée de la part des gouvernements
nationaux.
Derrière certaines orientations, ce n’est ni plus ni moins que le programme « Initiative Ag One » de Bill Gates
La « technologie innovante » et « l’innovation numérique » pour « améliorer la productivité » – qui sont évoquées dans la déclaration du G20 – ne sont rien d’autres
que l’« initiative Ag
One », un programme lancé par la Fondation Bill Gates. Ce programme est arrivé discrètement en Argentine en tant que « Ag Tech », durant le mois de juin 2020, en pleine
pandémie, afin que nous puissions servir, avec le Brésil, de poisson pilote pour toute l’Amérique latine.
Rappelons que Bill Gates – en plus d’être le principal financier de l’OMS et de se maintenir en tant que premier actionnaire individuel de Microsoft – est devenu en
quelques années le plus grand propriétaire agricole des États-Unis. « Ag One » est aussi un « nouveau paradigme » dans l’agriculture, une intensification de l’existant, avec plus
d’organismes génétiquement modifiés, plus de surveillance numérique, plus de drones, plus de pesticides et presque pas de main-d’œuvre.
A long terme, se passer complètement de main-d’œuvre semble être un objectif essentiel du modèle hyper-technique auquel les promoteurs de l’« Agenda »
veulent parvenir. Car de nombreux indices montrent que l’un de leurs buts – outre la prise en charge des terres arables – est de dépeupler au maximum les campagnes et les lieux
sauvages et de pousser les gens à vivre dans des « villes intelligentes », où l’interconnexion souhaitée des individus au monde numérique peut être facilement opérée. En effet, la
numérisation étendue à tous les domaines est au cœur du système de la « quatrième révolution industrielle ».
Naturellement, les effets néfastes, sur la santé de la population et sur la biodiversité, des puissants pesticides de Monsanto et des organismes génétiquement
modifiés, continueront d’être ignorés comme ils l’ont été jusqu’à présent. L’approche « One Health », promue par l’OMS, suit le même principe trompeur que tous les appels à la
prise en charge du « global ». Elle se présente comme une démarche holistique et multidisciplinaire appliquée à la résolution de problèmes : par exemple, une infection virale n’est pas
seulement un problème de santé pour le patient, mais elle est également liée à un environnement, à un écosystème où certains animaux transmettent des virus, etc.
Toutefois, l’on s’aperçoit vite qu’il s’agit en fait d’un prétexte pour intervenir dans les domaines les plus variés des instances internationales. Par
exemple, les programmes « USAID PREDICT » et « PREVENT » (CIA screen) sont présentés dans l’approche « One Health », et ont en charge la surveillance des
espèces animales pour détecter la « mutation » d’un virus avant qu’elle ne se produise. Cela sert de prétexte à la mise en place de tout un système de surveillance pour les animaux et
les insectes, en collectant toutes sortes de virus, en concevant leurs éventuelles mutations avec l’IA en laboratoire, et même en intervenant, de façon préventive, sur les espèces
animales[3].
C’est d’ailleurs le programme PREDICT qui a identifié en 2018 un coronavirus chez les chauves-souris d’Ouganda qui sera plus tard présenté comme l’origine possible
du SARS-Cov2. En plus de l’USAID, ce programme est financé par « EcoHealth Alliance », une ONG qui a joué un rôle qui n’a jamais été précisé autour de la « découverte »
du virus SARS-Cov2. Son directeur, Peter Daszak, a collaboré assidûment avec le laboratoire de virologie de Wuhan, où, avec le Dr Shi-Yeng-Li, il a collecté la plus grande collection de
coronavirus au monde. Ils ont conçu 8 virus, dont deux infectieux et un très similaire au virus SARS-Cov2. Daszak a ensuite été l’un des directeurs de l’équipe chargée par l’OMS d’enquêter
sur l’origine du Sars-Cov2 en Chine, excluant totalement son origine artificielle.
L’intrusion du numérique et des nanotechnologies dans l’alimentation
26. Nous avons constaté que la technologie numérique devient la clé de la reprise et de l’autonomisation dans divers secteurs, notamment la construction d’un système alimentaire et d’une
agriculture résilients et durables (…), le soutien au commerce inclusif (…) libérant le potentiel de l’économie future, en particulier pour les petites et moyennes entreprises ainsi que pour les
start-up.
Les seuls, qui seront sans aucun doute « responsabilisés » par l’intrusion excessive du numérique et des nanotechnologies dans l’alimentation, sont les
propriétaires de cette technologie. Mais, qu’entend-on exactement par « numérique » appliqué à la construction d’un « système alimentaire»? L’expression « système alimentaire » recouvre
l’ensemble de la chaîne de production et de commercialisation des aliments. Cela fait allusion à une numérisation de l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, au sein du modèle qui cherche à
s’étendre avec le réseau intelligent, l’économie à la demande et l’économie 4.0. Dans ce modèle, les propriétaires des applications – sans même apporter de biens d’équipement tangibles –
bénéficient du travail de milliers d’employés à distance pour la santé et la sécurité, sans pour autant avoir une quelconque responsabilité sur ces derniers.
Mais il est probable que l’expression « système alimentaire » et l’insistance sur l’adoption de «nouvelles technologies » dans l’agriculture renvoient à autre
chose. Certains projets récents – dans le cadre du paradigme de l’agriculture 4.0 et de l’Internet des objets – cherchent avec insistance à introduire des nanoparticules dans des cultures
fabriquées avec de nouveaux matériaux polyvalents tels que le graphène, sous prétexte de les utiliser pour surveiller leur croissance, leurs ravageurs et leurs nutriments en temps réel,
etc.
En raison des propriétés exceptionnelles de ce matériau – en termes de conductivité électrique, de stabilité, de malléabilité, de propriétés thermiques et
mécaniques, et de propriétés uniques au niveau quantique – de simples particules microscopiques de celui-ci peuvent servir d’antennes, de capteurs, d’émetteurs, d’électrodes, de circuits
intelligents et de phaseurs d’un système Internet sans fil qui pourraient être fusionnés et fonctionner dans n’importe quel organisme vivant.
Évidemment, le producteur se verra offrir un plus grand confort et une plus grande productivité. Mais finalement, la possibilité de surveiller à distance d’énormes
quantités de cultures sans avoir besoin de les visiter physiquement sera ouverte avec l’utilisation de l’intelligence artificielle. Cela finira naturellement par conduire au processus de
concentration, de mécanisation, de numérisation et d’utilisation de puissants pesticides de plus en plus loin (car il ne sera guère nécessaire de parcourir les champs).
Dans les travaux qui explorent les applications possibles de cette technologie, il est mentionné que les nanoparticules continueraient à être incorporées
ultérieurement dans les aliments transformés et elles pourraient être utilisées pour surveiller leur « état de fraîcheur » lors de la commercialisation, pour, in fine, être ingérées par les
consommateurs[5].
Une approche similaire pour l’ingestion de particules dans le corps humain
Il est à noter que les mêmes publications de recherche évoquent l’application de cette technologie dans le corps humain pour la « médecine de précision »
(surveillance des marqueurs vitaux, administration localisée de médicaments), l’Internet du corps humain et les interfaces cerveau-machine. Cela permettrait de créer un environnement de
« Réalité Augmentée » ou de manipuler des machines avec l’esprit[6], l’un
des thèmes de prédilection de Klaus Schwab. Ceci malgré la toxicité indiscutable du graphène !
Pourquoi ne pas continuer à profiter de ces particules déjà introduites dans les aliments pour qu’elles continuent à remplir leurs fonctions une fois ingérées, sans
avoir besoin de les introduire dans le corps humain par d’autres moyens comme les injections ? Ce serait le plus logique. Si certaines de ces innovations – comme la médecine invasive
généralisée ou les interfaces cerveau-machine – sont effectivement mises en œuvre dans la vie de tous les jours, ce seront sans aucun doute ces nanoparticules omniprésentes qui seront capables de
transmettre des données vers un réseau Wi-Fi 5G ou 6G et d’interagir avec les organismes. C’est la véritable « clef technologique » pour atteindre l’objectif maximal d’un monde
complètement « interconnecté » à une couche de réalité numérique qui le traverse transversalement dans tous ses domaines.
Malheureusement, ceux qui parviennent avec effort à s’affranchir de l’intrusion d’ARN étrangers ou de l’introduction de nanoparticules technologiques dans leur
corps par des injections de la « nouvelle médecine », ne pourront probablement pas échapper à les ingérer par inadvertance dans l’alimentation de la « nouvelle agriculture ». Ce qui est
terrifiant à ce sujet, c’est que des particules de graphène similaires ont été trouvées par le Dr Pablo Campra dans des flacons de vaccins Covid des principales marques commercialisées, ainsi que
d’autres éléments non déclarés. Cette découverte est intervenue – selon les études du médecin publiées et authentifiées sur Researchgate – après avoir soumis ces flacons à une analyse au
microscope, en utilisant diverses techniques. D’autres équipes à travers le monde – comme celles du Dr Robert Young, Carrie Madej, Poornima Wagh, Walter Lang, Daniel Nagase et dans notre
pays le Dr Lorena Diblasi – affirment avoir trouvé des éléments similaires.
Le vaccin ARN ne serait-il pas en réalité une plateforme technologique à usage multiples ?
Tout indique donc, du moins jusqu’à ce que quelqu’un le nie, que les vaccins anti-Covid ne le sont pas. En fait, leur efficacité annoncée pour éviter de
contracter la maladie est en réalité très faible, au point que l’on peut douter de leur réelle efficacité.
Les mêmes essais cliniques ont été falsifiés et leurs résultats présentés de manière trompeuse[7].
Mais si ce ne sont pas des vaccins (ou autre chose que des vaccins), que sont-ils ? Il s’agirait en fait d’un test global d’une plate-forme technologique à usages multiples, plus précisément
d’un test de fonctionnement de l’Internet du Corps Humain.
Cet intranet, utilisant uniquement des particules de graphène, auxquelles l’ADN de concepteur, les nanobots d’hydrogel et d’autres nano-éléments très simples qui
peuvent être produits à grande échelle (dont beaucoup sont déjà officiellement présents dans le composé, comme l’ARNm ou l’hydrogel) est capable de recevoir à distance des signaux sans fil dans
la fréquence 5G et 4G, les convertissant en 6G, les modulant pour les transmettre au sein des fluides en mouvement du corps, et même produisant des opérations avec une série de circuits logiques,
recueillant des informations de différents organes du corps.
Le plus inquiétant est que ces particules ont également la capacité de traverser la barrière hémato-encéphalique et d’atteindre le cerveau, où le graphène est
parfaitement intégré, bien qu’avec des effets toxiques au tissu neuronal, comme l’a démontré le Dr Charles Lieber. Elles fonctionneraient, entre autres, comme une électrode pour les
glissements neuronaux, étant capable de transmettre des signaux aux neurones et de les recevoir à leur tour. Elles pourraient ensuite transmettre les informations à l’extérieur du corps via
une interface simple, qui pourrait être améliorée par l’utilisation d’une petite puce sous-cutanée (fait intéressant, une telle puce a été proposée pour stocker le « passeport Covid »,
ce qui est clairement un prétexte). Ces réseaux peuvent être alimentés par la chaleur et les vibrations des mêmes processus corporels, sans avoir besoin d’une autre source d’énergie. La
technologie décrite n’est pas destinée à un avenir de science-fiction, elle est déjà développée dans tous ses détails techniques, dans des œuvres d’accès public.
Le graphène peut expliquer les effets secondaires du vaccin
La présence de particules de graphène dans au moins certains lots de flacons expliquerait parfaitement bon nombre des effets secondaires mortels observés, tels que
la thrombose disséminée et les caillots cérébraux. Elles peuvent même provoquer des images très similaires à l’image Covid, en se déposant dans les poumons, ou en décimant les globules
rouges (produisant une hypoxie silencieuse) grâce à la grande capacité de ce matériau à attirer les composés organiques[8]. Naturellement,
ce sujet doit donner lieu à une étude à part si nous voulons le traiter correctement. Nous ne pouvons ici qu’en évoquer les points principaux par rapport à notre analyse.
En conclusion : la démarche vise à introduire ces mêmes nanoparticules, capables de transmettre des signaux wi-fi dans les plantes, au sein de la nouvelle «
technologie de la connaissance », faisant progresser le modèle de numérisation ubiquitaire (ndlr : c’est-à-dire qui s’infiltre partout).
7. Nous réaffirmons la nécessité d’actualiser les règles commerciales agroalimentaires mondiales et de faciliter le commerce des produits agricoles et alimentaires, ainsi que l’importance de ne
pas imposer d’interdictions ou de restrictions à l’exportation de denrées alimentaires et d’engrais.
Cet article est probablement dû à des enjeux plus immédiats, cherchant à démanteler les mesures protectionnistes. L’allusion aux engrais s’adresse surtout à la
Russie, dans le contexte du conflit armé actuel avec l’Ukraine, puisqu’elle est explicitement mentionnée au point 8.
[1]Le
« Global Crisis Response Group in Food, Energy and Finance » (GAFSP) est financé par millions par la
Fondation Bill et Melinda Gates, le Canada, l’Espagne, l’Allemagne, l’Australie, les États-Unis, le Royaume-Uni, le Japon et d’autres pays.
[2]Le
Système d’information sur les marchés agricoles (AMIS) a été créé par le G20 en 2011 et dépend de la FAO. Il traite dela
collecte de données sur le commerce alimentaire mondial et de la coordination des politiques, notamment « en temps de crise ».
[3]Le
programme PREEMPT de la DARPA est en charge des mêmes activités, ainsi que d’autres financés par laFondation
Bill et Melinda Gates, comme ceux qui expérimentent l’édition de gènes de moustiques.
[4]Metabiota
s’appelait auparavant Global Viral et a été fondée en 2007 pour étudier les maladies virales, leur transmission entre l’homme et l’animal et leur éventuelle propagation mondiale. Son
directeur et fondateur, Nathan Wolfe, diplômé de l’Université de Stanford, faisait partie des « voyants » qui avaient alerté, sans grande base factuelle, sur l’imminence d’une pandémie
similaire à celle de Covid-19 pendant des années auparavant. Il a siégé au comité de rédaction de l’« EcoHealth Alliance » et est membre du « DARPA Scientific Research
Council ». Wolfe a reçu plus de 40 millions de dollars de financement du département américain de la Défense, de Google, des National Institutes of Health, de la Fondation Bill &
Melinda Gates et de la National Geographic Society. En 2018,Metabiota
et l’assureur allemand Munich Re se sont associés pour proposer aux grandes entreprises une assurance contre les pertes économiques causées par les pandémies, mais l’idée semblait farfelue à
l’époque (elle l’était) et ils n’ont pas eu beaucoup de succès.
[5]Jorge
Saenz Fernández : Bientôt, nous consommerons des aliments contenant du graphène comestible, dans El Pais, supplément LifeStyle, 3/2/2018.
[6]Ke
Yang, Dadi Bi, Yansha Deng, Rui Zhang et leur équipe : Une enquête complète sur la communication hybride dans le contexte de la communication moléculaire et de la communication térahertz
pour les nanoréseaux centrés sur le corps, p. 3 (doi : 10.1109/TMBMC.2020.3017146) Nous recommandons la lecture de cet ouvrage pour comprendre le fonctionnement de l’Internet du Corps
Humain, qui est abordé dans tous ses détails techniques. Il existe d’autres travaux similaires, et ils insistent tous sur les mêmes applications pour ces nanoparticules : médecine
personnalisée, Internet du corps humain, surveillance de l’agriculture et réalité augmentée (dans ce dernier cas ces particules fonctionneraient comme des électrodes neurales).
[7]Grâce
à un procès aux États-Unis, on a appris que Pfizer cachait des effets secondaires graves chez les volontaires de l’essai et manipulait les chiffres pour montrer une plus grande efficacité que le
vrai. Mais en plus, l’efficacité de ses produits a été présentée au public de manière trompeuse, divulguant les chiffres de réduction du risque relatif (RRR) au lieu de la réduction du
risque absolu, qui sont ce qui nous permet vraiment de connaître l’efficacité du produit pour immuniser à la population. Si cette simple substitution est effectuée, l’efficacité passe des 95
% tant vantés à 0,84 %, ce qui est totalement insuffisant pour obtenir l’immunité collective par ce moyen.
[8]Selon
d’autres chercheurs, la protéine de pointe artificielle officiellement produite dans le corps par les vaccins pourrait également causer bon nombre de ces effets, bien que nous ne sachions pas si
à l’échelle qui a été signalée chez certains patients. Il n’y a aucune raison d’exclure une option comme cause possible, il suffit de les étudier.
La programmation du déclin massif de la population est lancée
Le rapport Limits to Growth, rédigé en 1972 par les auteurs du Club de Rome, prône le génocide de masse depuis plus de 50 ans. Le Club de Rome a été fondé en 1968 par David
Rockefeller (1915-2017), un eugéniste célèbre. Les familles Rockefeller et Gates, également eugénistes, sont apparentées. SVpressa publie ici le point de vue de l’économiste et
analyste géopolitique, Pierre Koenig, chercheur au Centre d’étude de la mondialisation (Montréal, Canada) et chercheur principal non résident à l’Institut Chongyang de l’Université Renmin à
Pékin. Selon cet expert, il y a à l’ordre du jour de l’ONU, la puce universelle et la « peine finale » pour désobéissance.
Cet article publié en russe par svpressa.ru n’engage
pas la ligne éditoriale du Courrier.
Depuis 2008, le « Club de Rome » s’est tranquillement installé dans la paisible région de Winterthur, en Suisse, où, par coïncidence, se trouvent bon
nombre des institutions de lutte contre la criminalité en col blanc et d’autres, parmi les plus infâmes au monde, telles que : l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ; la GAVI – GAVI
Alliance – ou « Vaccine Association », vache à lait et proche alliée de l’OMS, également appelée « Centre de l’industrie pharmaceutique » ; le Forum économique mondial
(WEF) et la Banque des règlements internationaux (BRI), située à Bâle, près de la frontière avec l’Allemagne, d’où, pendant la Seconde Guerre mondiale, l’argent de la Réserve fédérale
américaine transitait vers la Reichsbank pour financer la guerre d’Hitler contre la Russie. Aujourd’hui, la BRI est connue comme la banque centrale – contrôlée par Rothschild – de
toutes les banques centrales et comme un conglomérat bancaire suisse caché. Mais il y a bien d’autres institutions dans le pays. Est-ce juste une coïncidence ?
L’OMS n’est pas réellement une agence de l’ONU…
Je vous rappelle que l’OMS, qui est enregistrée comme une agence spécialisée de l’ONU, n’est pas réellement une agence de l’ONU. Elle a été créée en 1948, à la
demande des Rockefeller, dans le même but que presque tout ce que la famille entreprenait : Contrôler la population de la planète et sa « santé ». Aujourd’hui, l’OMS est financée à
plus de 80 % par des fonds privés, principalement par l’industrie pharmaceutique, la « Fondation Bill & Mélinda
Gates » et d’autres groupes d’intérêts privés. Le reste provient des pays participants. Une telle organisation ne travaille pas dans l’intérêt du peuple, mais sert ceux qui la
financent.
L’OMS est un acteur majeur dans la mise en œuvre du programme « Great Reset » du WEF et de l’« Agenda 2030 » des Nations Unies (agenda
pleinement intégré dans le Great Reset). António Guterres , secrétaire
général des Nations Unies, est également membre du Club de Rome. Il prône une réduction massive de la population et c’est un proche allié du PDG du WEF, Klaus Schwab.
Toutes ces agences à l’éthique douteuse, nichées en Suisse, ont un statut d’exonération fiscale soit en tant qu’ONG, soit en tant qu’organisations dites
internationales ou entités de l’ONU. Et la plupart, sinon toutes, sont protégées par une immunité complète contre les litiges. Toutes sont en quelque sorte liées au WEF. Là encore, est-ce
juste une coïncidence ?
« The Limits to Growth » ou la programmation du déclin massif de la population mondiale
Aujourd’hui, The Limits to Growth est la base pour atteindre l’un des objectifs clés du WEF : Le déclin massif de la
population. Découvrez-le, en particulier dans la vidéo
de 10 minutes de Dennis Meadows.
Le programme Great Reset/ONU 2030 est une attaque contre le monde, une « attaque de poulpe », c’est-à-dire sur plusieurs fronts à la fois. Tout est
soigneusement planifié et ajusté avec des positions de repli, des alternatives de dernière minute, pour ne pas perdre de vue les objectifs ultimes. Ces objectifs sont l’éventail complet de
la domination sur le monde par une petite élite et sa « règle », basée sur « l’hégémonie mondiale unique ».
Des atrocités croissantes deviennent ainsi de plus en plus visibles dans le monde :
- La censure déraisonnable sans fondement juridique – ce qui est complètement contraire au premier amendement de la Constitution américaine sur la « liberté
d’expression » – ;
- Un programme de « changement climatique » imposé et que personne n’ose contredire de peur d’être sanctionné, car le nouvel « Agenda vert donné par Dieu » a
été conçu pour protéger le globe et l’humanité de la « surchauffe ». L’absurdité n’a pas de limites.
- Un autre point du programme « Reset/UN Agenda 2030 » est la « numérisation de tout ». Littéralement ! Cela inclut une nouvelle forme
de monnaie : La monnaie numérique de banques centrales, ou CBDC. Une forme de monnaie programmable qui peut expirer du jour au lendemain, dont le « propriétaire » (comprendre émetteur)
peut la bloquer ou lui donner un accès limité, en fonction du comportement du détenteur (comprendre utilisateur).
- Contrôle total, précurseur de la tyrannie. Même les cerveaux humains de ceux qui survivent doivent être « pucés » pour transformer les gens en
transhumains ou en cyborgs : Des sortes de robots qui seront asservis par l’électronique et qui pourront également être détruits électroniquement si, pour une raison quelconque, leur
comportement échappe au contrôle de l’élite.
John F. Kennedy avait déjà averti l’humanité de la censure et du contrôle absolu à venir
Enfin, pour couronner le tout, une censure complète des expressions écrites et orales, ainsi qu’un contrôle sur les pensées. Le concept
d’ « Eveil » (Wokisme[1]) est
poussé à l’extrême. L’Irlande essaie d’introduire une législation qui interdirait la lecture et la diffusion d’informations non grand public sous prétexte que tout ce qui n’est pas grand
public est de la « désinformation » et devrait être interdit. Les personnes qui désobéissent risquent d’aller en prison.
Étonnamment, il y a plus de 60 ans, le président John F. Kennedy avait averti l’humanité de la censure et du contrôle absolu à venir. Le jeudi 27
avril 1961, Kennedy avait parlé à l’ « American
Newspaper Publishers Association » des dangers que les mondialistes représentent pour nous tous. Il a dit notamment : «
Cela nécessite un changement d’avis, un changement de tactique, un changement de mission – de la part du gouvernement, du peuple, de chaque homme d’affaires ou dirigeant syndical et de chaque
journal. Car partout dans le monde, nous sommes confrontés à une conspiration monolithique et impitoyable qui s’appuie principalement sur des moyens clandestins pour étendre sa sphère
d’influence : infiltration au lieu d’invasion, subversion au lieu d’élections, intimidation au lieu de libre choix, guérillas de nuit au lieu d’armées de jour.C’est
un système qui a utilisé de vastes ressources humaines et matérielles pour créer une machine cohérente et très efficace qui combine des opérations militaires, diplomatiques, de renseignement,
économiques, scientifiques et politiques.Ses
préparatifs sont cachés, non publiés. Ses erreurs sont enterrées, elles ne font pas la une des journaux. Ceux qui ne sont pas d’accord avec cela sont réduits au silence, pas
félicités. Les dépenses ne sont pas remises en question, les rumeurs ne sont pas publiées, les secrets ne sont pas révélés. En bref, elle mène une guerre froide avec une discipline de
guerre qu’aucune démocratie n’a jamais espérée ou voulue égaler ».
Kennedy a été assassiné le 22 novembre 1963, alors qu’il circulait dans un cortège à travers le centre-ville de Dallas, au Texas. Sa vision clairvoyante et de
nombreuses actions ou plans, au profit du peuple américain et de la population du globe dans son ensemble, étaient contraires aux intérêts de l’élite établie et ont fait du président la cible
d’un meurtre de sang-froid de la part de la CIA.
Des camps sont déjà en construction de façon clandestine
Aujourd’hui, dans de nombreux pays – l’Australie, la Nouvelle-Zélande, les États-Unis – secrètement et clandestinement, des
camps de concentration sont construits, ils seront prêts à recevoir tous les citoyens qui se conduisent mal. Comme un avertissement aux autres, mais aussi comme une
punition pour la désobéissance, et peut-être pour la « punition finale » du programme eugéniste.
Tout cela semble effrayant et a été conçu pour instiller la peur dans la population. Une population en état de peur offre peu de résistance et est facile à
manipuler.
Toutefois, ceux à la manœuvre, la « cabale fatale du culte de la mort », ne réussiront pas. Cette secte est un parasite qui vit des propriétés
physiques et mentales des gens. Ils le feront tant que nous les laisserons faire. Mais ils n’obtiendront rien.
Cependant, pour nous le peuple, plus nous nous obligerons à nous organiser pacifiquement, mais de manière décisive contre nos gouvernements et l’élite sectaire qui
les contrôle par le biais de l’OMS et du WEF, et plus l’impact de leurs agissements sera destructeur en termes de tyrannie et de génocide. Qu’il s’agisse de la législation irlandaise sur
l’« ultra-censure », du « consensus américain, européen, OTAN et allemand » pour détruire la bouée de sauvetage économique de l’Europe, du gazoduc Nord Stream entre la Russie
et l’Allemagne, ou du génocide en cours et de la violence stérilisante de la vaccination par l’ARNm, tout est destiné à blesser, tourmenter, effrayer, réduire la population du monde.
Organisons la résistance
Je n’écris pas ceci pour inspirer la peur. Mais il faut comprendre que la situation de l’humanité est grave, et il ne faut pas perdre de temps en
vain.
Pour une action organisée et pacifique, il ne faut plus être exposé publiquement. Créez vos propres plateformes sociales de communication et
d’information. Et restez à l’écart de la 5G, dont le fils sera la 6G. Ces ondes ultra-courtes sont utilisées pour tout numériser, y compris le contrôle et la manipulation de notre
cerveau.
Nous devons être prêts à reconstruire une nouvelle civilisation basée sur l’éthique et l’amour, menant à un monde multipolaire, avec un système juridique
international qui sert le peuple, et non le culte de l’élite.
Ce qui est le plus important et peut-être le plus gros problème, c’est de ne pas haïr. Peu importe la force de la tyrannie : Pas de haine pour ces
criminels, et peu importe leurs atrocités sans limites qui provoquent la haine, laquelle est ce que veut la « cabale du culte de la mort ». Cela abaisse nos vibrations à leur basse
fréquence d’obscurité où aucune lumière ne peut pénétrer. L’amour est ce qui apporte la lumière et la paix, et nous, le peuple, triompherons dans la société nouvelle, nous éloignant dynamiquement
des horreurs et de la tyrannie de la « cabale de l’État culte ».
[1] Note
de l’auteur : wokism
(de woke) est un terme politique d’origine afro-américaine et pertinent pour la compréhension consciente des questions liées à la justice sociale et raciale. Il vient de l’expression
vernaculaire afro-américaine stay woke (réveillez-vous, soyez vigilant). À la fin des années 2010, « Woke » a été adopté comme un terme d’argot plus général, largement associé à la
politique de gauche, au féminisme, à l’activisme LGBT et aux questions culturelles (les termes « éveil culturel » et « éveil politique » étant également utilisés). Le
terme est devenu le sujet de même, d’utilisations ironiques et de critiques. Son utilisation généralisée depuis 2014 est le fruit du mouvement Black Lives Matter.