Olivier Marleix (député d’Eure-et-Loir et vice-Président des Républicains) a présidé la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur la vente d'Alstom à General Electric en 2015. Il explique
dans une tribune qu'Emmanuel Macron « réalise en urgence une opération de communication » en se rendant à Belfort pour acter le rachat des turbines Arabelle, dont il avait avalisé la
vente à General Electric en tant que ministre de l'Économie.
En 2016, un ministre répondant au nom d'Emmanuel Macron autorisait par sa signature la vente de la branche énergie d’Alstom à l’américain General Electric (GE). « On n’est pas au Venezuela » moquait-il auprès de ceux qui contestaient le laisser-faire ; la souveraineté industrielle était un concept encore inconnu en
Macronie, et, de toute façon, le nucléaire était une énergie du passé. Emmanuel Macron souscrivait à son extinction. Le Tout-Paris de la finance applaudissait cette opération à
12,3 milliards dont on découvrira plus tard qu’elle avait généré environ 500 millions d’euros d’honoraires ; de quoi susciter bien des enthousiasmes.
Pourtant, cette vente avait une dimension tragique. Elle signait le démantèlement d’un des derniers conglomérats industriels français, dans des secteurs aussi essentiels pour la croissance
verte que le nucléaire, les barrages hydroélectriques, et le ferroviaire. Désormais la France n’était plus capable d’entretenir elle-même ses réacteurs nucléaires, désormais la France ne
pouvait plus vendre de centrales 100 % françaises, désormais il nous faudrait l’autorisation des Américains pour équiper un second porte-avions d’une turbine Alstom…
« Emmanuel Macron reconnaît que cette vente était une faute. »
Là où certains milieux d’affaires avaient été euphoriques, la totalité des groupes politiques de l’Assemblée nationale (à l’exception de LREM) étaient suffisamment ébranlés pour consacrer à
cette vente la première Commission d’enquête du quinquennat. J’ai eu l’honneur de la présider et n’avais pu, en conclusion de ses travaux, que dénoncer l’incroyable légèreté de l’État dans ce dossier, faisant si peu de cas de nos intérêts nationaux,
stratégiques, industriels et humains.
Cinq ans après, en demandant à EDF de racheter une partie de ces activités, le Président Emmanuel Macron reconnaît que cette vente était une faute. Sa faute. Et tente de la réparer avant la
Présidentielle. Une fois n’est pas coutume, une commission d’enquête de l’Assemblée nationale aura servi à quelque chose.
Il n’en reste pas moins que cette affaire aura été un naufrage : naufrage industriel avec le choix d’un acquéreur surendetté (115 milliards d’euros de dette !), incapable de tenir ses
promesses et aujourd’hui acculé à céder ses actifs dans de nombreux secteurs pour rester à la surface. Entre-temps de nombreuses activités ont été délocalisées. Les syndicats ont même
dû mettre le ministre de l’Économie en demeure de faire respecter par GE ses engagements. Entre-temps, plus
de 4 000 salariés ex-Alstom auront été licenciés dont 1 200 à Belfort.
Le périmètre du rachat annoncé n’est évidemment plus le même : les activités hydroélectriques, première énergie renouvelable en France (turbines pour nos barrages) resteront américaines comme
tout le « renouvelable ». Au sein même des activités nucléaires regroupées dans l’entité GEAST, le périmètre aura donné lieu à d’âpres discussions : les turbines Arabelle
reviendront bien dans le giron Français, ainsi que les activités de maintenance en France et pour les nouveaux projets, mais l’ingénierie (activités d’intégration, commandes systèmes…) sera
l’objet d’un savant partage. Et quid des brevets et des licences d’exploitation ? Le prix du rachat pose aussi question. L’Élysée fait répéter que l’on ferait le coup du siècle en rachetant
pour une bouchée de pain ce que l’on avait réussi à fourguer très cher à General Electric il y a 5 ans. La vérité est toute autre : valorisée 588 millions d’euros en 2016, GEAST serait
rachetée en apparence 270 millions mais en laissant GE repartir avec 900 millions de trésorerie constituée d’avances client qu’EDF devra bien reconstituer.
« Monsieur Macron réalise en urgence une opération de communication. »
Comment ne pas s’étonner que dans sa précipitation électoraliste le Président de la République n’hésite pas à annoncer un rachat qui n’est pas encore totalement finalisé au risque évident de faire monter les enchères ?
Le choix d’EDF lui-même pour conduire ce rachat est un pis-aller. En intégrant les activités nucléaires d’Alstom/GE à leur client EDF, on risque de lui fermer d’autres marchés. La question de
la relation avec le Russe Rosatom – aujourd’hui présent dans une joint-venture – qui assure à lui seul la moitié des commandes nouvelles de turbines Arabelle est cruciale pour l’avenir. Pas
certain qu’il apprécie de devoir se fournir désormais chez un concurrent ! Une solution indépendante – associant EDF, Framatom et Orano – et véritablement industrielle aurait été nettement
préférable. Plusieurs projets étaient sur la table, l’un à l’initiative de Frédéric Pierucci, ancien cadre d’Alstom, mais l’Élysée avait imaginé lier cette
opération au projet « Hercule » en espérant que cet écran de vapeur masquerait le démantèlement d’EDF. Monsieur Macron réalise en urgence une opération de communication, il faudra
après 2022, reconstruire un vrai projet industriel.
Au-delà de cette vente Alstom-GE, c’est le revirement d’Emmanuel Macron sur le nucléaire qui laisse pantois. Non, Monsieur Macron, le choix de tourner le dos au nucléaire n’a pas été un choix
international ! Ni la Chine, ni la Russie, ni les États-Unis n’ont fait ce choix ! C’était un choix Français, singulièrement le vôtre depuis 5 ans !
Après avoir décidé la fermeture de Fessenheim, après avoir annoncé en novembre 2018 la fermeture de 14 réacteurs nucléaires, après avoir renoncé au projet Astrid, bref, après avoir
condamné la France à 10 ans de retard dans le secteur nucléaire, le Président Macron, à moins de 60 jours de l’élection présidentielle, s’improvise un rôle de défenseur du nucléaire.
« Les annonces de ce jour sont avant tout une gigantesque opération de communication dont les lendemains sont loin d’être assurés. »
À ces dix ans de retard, répondraient 15 années de cavalcade ! La France qui n’a pas été capable de mettre en service l’EPR de Flamanville et qui a connu les déboires que l’on sait à Hinkley
Point, à Taïshan ou en Finlande, serait soudain capable de construire 6 EPR nouvelle génération d’ici 2035, c’est-à-dire dans 13 ans ? Qui peut y croire ? Les seuls sites d’implantation
possibles étant les sites de nos centrales actuelles, ne faudra-t-il pas d’abord démolir pour reconstruire ? Tout cela est malheureusement invraisemblable dans un tel calendrier.
Et quelles sont les capacités financières des acteurs pour porter ces projets ? EDF supporte déjà un endettement colossal (plus de 40 milliards d'euros) et doit faire face au grand
carénage évalué à 100 milliards pour prolonger la durée de vie de nos centrales. Ce n’est pas en commençant par lui ponctionner 8 milliards pour subventionner ses concurrents que
l’on va y parvenir ! Bref, les annonces de ce jour sont avant tout une gigantesque opération de communication dont les lendemains sont loin d’être assurés.
Dans quelle autre démocratie un tel aveu d’erreurs successives pourrait-il avoir lieu sans que l’on interroge les responsabilités ? Comment des activités aussi stratégiques ont-elles pu subir
à ce point les errements du politique ? Comment croire celui qui s’est à ce point tromper ?
Macron à Belfort aujourd’hui, c’est un peu Judas célébrant la messe de Pâques.
L'AFFAIRE QUI PEUT FAIRE TOMBER MACRON (...& PÉCRESSE)
Les médias officiels n’enquêtent pas sur la vente d’Alstom en 2015 et les rôles respectifs d’Emmanuel Macron et de Valérie Pécresse. Étonnant, non ? Voici un extrait d’une chronique de Patrick Edery sur le sujet :
Selon le magazine l’Incorrect, les nominations simultanées de « Valérie, ministre du Budget, et, son mari, Jérôme, président d’Alstom Renouvelables ont permis un déblocage
soudain et surprenant de l’éolien en mer [en France]. Qui a coûté cher à l’État et s’est terminée en fiasco, mais a été rentable pour l’avancement de monsieur Pécresse au sein
d’Alstom. »
Puis il y a eu le scandale de la vente du fleuron industriel et stratégique français qu’est Alstom. La vente des
activités énergie à l’américain Général Electric a été une perte de souveraineté sans égale pour la France, qui a remis entre les mains des Américains nos technologies et activités
les plus sensibles pour faire tourner, non seulement nos centrales nucléaires, mais aussi nos sous-marins nucléaires. Le
mari de Pécresse, Jérôme Pécresse, est au cœur de ce scandale, il était le bras droit du PDG d’Alstom, Patrick Kron, lors de l’intégration d’Alstom à General Electric. D’ailleurs Jérôme
Pécresse est le seul dirigeant clef que les américains n’ont pas viré suite à l’opération de rachat, il a même été promu PDG de GE Renewable Energy. Hors rémunérations, le
mari de Valérie aurait touché, minimum, 2 millions d’euros.
Cette Affaire Alstom-General Electric, ne touche pas que Mme Pécresse mais aussi M. Macron et toute l’élite financière
parisienne qui se serait mise dans les poches 1/2 milliards € en frais de conseil divers. le député LR, Olivier Marleix, avait saisi la justice en janvier 2019 pour
qu’elle enquête sur les circonstances de cette affaire. Le député émettait notamment l’hypothèse d’un possible « pacte de corruption » au bénéfice de celui qui a favorisé la
vente, le ministre de l’économie d’alors : Emmanuel Macron. Ce dernier aurait
bénéficié indirectement du demi milliards d’euros pour sa campagne de 2017, via son parti En Marche. Aujourd’hui Olivier Marleix soutient Valérie Pécresse.
La nomination de Valérie Pécresse est ainsi une très bonne nouvelle pour les bénéficiaires de la vente d’Alstom, ils sont
assurés que Les Républicains ne remettront pas sur le tapis ce scandale. D’ailleurs ce n’est pas la 1ère fois que Macron et Pécresse collaboraient sur cette affaire. Ainsi,
selon Marianne, quand le mari de Pécresse a décidé de licencier 800 personnes en Ile de France, avec Emmanuel Macron ils se seraient gardés
tous deux de faire publiquement des annonces avant les élections régionales qui auraient pu compromettre l’élection de Valérie à la tête de la même région.
Pour la nomenklatura le couple Pécresse-Macron est l’assurance de garder les pleins pouvoirs. En effet en 2022, les
législatives vont être décorrélées des présidentielles car elles vont avoir lieu 2 mois plus tard. Aussi avec le morcellement actuel des Français il sera difficile pour le Président
nouvellement élu d’avoir une majorité au parlement. Par contre, LREM et LR, à deux, et quelles que soient les configurations, sont quasi assurés d’avoir la majorité au
Parlement. Aussi les chances sont grandes que Macron, Pécresse et Edouard Philippe se partagent les postes de Président,
1er ministre et Président de l’Assemblée
nationale. Tout cela se faisant, bien sûr, au nom d’une Union nationale contre les lépreux, les complotistes, les extrêmes, au nom de notre République bananière et ses valeurs
progressistes, défendues par le barnum habituel des prostitués, qui nous donnent des leçons de vertus à longueur d’année. Si cela devait arriver, vous devez vous préparer à une grande
braderie de la France.
Commentaire du Gal. Dominique Delawarde - le 10/08/2019.
Bonjour à tous,
Dans un entretien, qui s'écoute comme un roman d'histoire ou d'espionnage, Frédéric Pierucci, l'ancien
directeur commercial d'Alstom Power, décrit tous les chantages qui permettent aux multinationales états-uniennes de
faire plier les politiciens à Paris comme à Bruxelles.
Chacun se souvient que Frédéric Pierucci a été pris en otage par le gouvernement US dans le cadre d'une
guerre économique impitoyable, qui ne dit pas son nom, menée par les USA contre leurs alliés (dont la France etl'Allemagne).
Il nous raconte de manière très claire comment la justice et l'extraterritorialité du droit américain sont
instrumentalisés pour prendre le contrôle de nos fleurons industriels.
Il nous raconte aussi les conditions d'incarcération dans les prisons américaines et le triste
fonctionnement de la justice dans ce "modèle US de démocratie occidentale"....
Si elle poursuit dans l'attitude de servilité qui est la sienne et dans la lâcheté qui caractérise nombre de
ses dirigeants, la France a vraiment beaucoup de soucis à se faire pour son avenir.
Ce "documentaire" devrait être partagé sans modération et passé dans les salles de cinéma pour l'éducation
et le déniaisement des citoyens de notre pays.
C'est en multipliant les reprises, les diffusions et le partage de ce type de documentaire que les médias
alternatifs peuvent participer à la véritable information des français, voire des élites de notre pays.....
Il faut continuer inlassablement à "tirer sur le fil du mensonge" pour que tout soit mis en lumière et pour
que tout vienne sur les véritables objectifs des USA relatifs à l'Europe ....
Installez vous bien dans votre fauteuil et bon documentaire à tous.
DD
PS :Ce documentaire est important à visionner au moment ou le gouvernement songe à privatiser l'aéroport de Paris ( encore un des fleurons rentables d'une France vendue à la découpe) .....
...pour reprendre l'affaire au début :
Eric Denécé et Jean-Michel Quatrepoint reviennent sur la vente d'Alstom à General Electric ainsi que les enjeux de guerre économique qui la
sous-tend.
Qui le sait ? Depuis la fin 2014 la France a perdu une partie du contrôle de
ses centrales nucléaires au profit des Américains.
Je m’appelle Frédéric Pierucci et je me suis retrouvé, bien malgré moi, au
cœur de ce scandale d’État. Ancien patron d’une des filiales d’Alstom, je connais les dessous de ce thriller à 12 milliards de dollars. Après avoir été longtemps contraint au silence, j’ai
décidé, avec le journaliste Matthieu Aron, de les
révéler.
(...à voir ou
revoir....JMR) En avril 2013, j’ai été arrêté à New York par le FBI et poursuivi pour une
affaire de corruption. Je n’ai pas touché un centime dans cette transaction, mais les autorités américaines m’ont enfermé pendant plus de deux ans – dont quatorze mois dans une prison de très
haute sécurité. Un véritable chantage pour obliger Alstom à payer la plus gigantesque amende
jamais infligée par les États-Unis, et à se vendre à General Electric, son grand concurrent américain. Mon histoire illustre la guerre secrète que les États-Unis livrent à la
France et à l’Europe en détournant le droit et la morale pour les utiliser comme des armes économiques. L’une après l’autre, nos plus grandes sociétés (Alcatel, Total, Société Générale et bientôt
d’autres) sont déstabilisées. Ces dernières années, plus de 14 milliards de dollars d’amende ont ainsi été payés par nos multinationales ces dernières années au Trésor
américain. Et ce n’est qu’un début…
La revue Faits & Documents consacre son dernier numéro (n°492) aux liens
entre le financement de la campagne présidentielle du candidat Macron en 2017 et le rôle joué par le même Macron dans plusieurs dossiers industriels, dont la scandaleuse cession de
la branche énergie d’Alstom, l’un des fleurons de l’industrie française, à
l’américain General Electric
***
En novembre 2017, soit quelques mois après le coup d’État médiatico-judiciaire qui a porté Emmanuel Macron au
pouvoir, le groupe LR de l’Assemblée nationale crée une commission
d’enquêtesur les conditions de cession de la branche énergie d’Alstom à l’américain General Electric. Le député LR Olivier Marleixen est le président.
Rappelons qu’Alstom, maître d’œuvre de l’ensemble des turboalternateurs des 19 centrales nucléaires françaises (75 % de la production d’électricité nationale française), était un acteur essentiel de l’indépendance énergétique de la France. Alstom ayant été rachetée fin 2014
par General Electric, c’est donc à présent l’américain General Electric qui tient sous son
contrôle la production électrique d’origine nucléaire de notre pays.
***
En novembre 2019, un blogueur israélien qui signe « France » – צָרְפַת en hébreu – fait circuler dans
les rédactions parisiennes une enquête dans laquelle il croise le dossier Alstom et celui du financement, miraculeux, de la campagne présidentielle
victorieuse d’Emmanuel Macron en 2017. Avant le 26 août 2014, date à laquelle il est nommé ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique dans le gouvernement Valls II en
remplacement d’Arnaud Montebourg, Macron était totalement inconnu du grand public… Prodigieuse ascension en vérité.
Non seulement l’enquête du blogueur israélien « France » a été totalement occultée par les médias mainstream, mais elle est introuvable sur internet. C’est sur ce document
que Faits & Documents s’appuie pour mener sa propre enquête sur ce « pacte de
corruption ».
La totalité des informations qui composent l’article ci-dessous sont extraites du n° 492 de Faits &
Documents. L’enquête, très fouillée, menée par la « lettre confidentielle » fondée par Emmanuel
Ratier sur le « pacte de corruption » occupera une grande partie des deux
numéros suivants.
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Le 2 décembre 2016, l’avocat Stephen J. Immelt est récompensé par l’American Jewish Commitee pour son rôle de
« conseil » dans l’affaire de la cession d’Alstom à General
Electric. Stephen J. Immelt est le frère de Jeffrey R. Immelt, qui n’est
autre que… le patron de General Electric. Le monde est petit.
Patrick Kron est un proche des Rothschild-France, par
l’intermédiaire de la société Rothschild & Co, laquelle, soit dit en passant, a empoché
quelque 12 millions d’euros dans la vente d’Alstom. Joli pactole…
Kron est par ailleurs membre du Bureau directeur de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, une position prestigieuse qui peut dissuader les curieux d’aller s’intéresser d’un peu trop près aux tenants et aboutissants de
l’affaire Alstom.
Lors de son intervention au Cercle Abravanel, Kron raconte combien il a dû batailler ferme contre Arnaud Montebourg qui tenta de s’opposer à
la cession d’Alstom à General Electric. Les « pairs »
de Kron au sein du Cercle Abravanel félicitent ce dernier d’avoir tenu bon
: « [Patrick Kron] représente le meilleur de ce que notre tradition offre à nos enfants et de ce que notre beau pays est capable d’offrir aux
plus valeureux et audacieux d’entre nous » déclarera ainsi le président du Cercle, Lionel Errera.
Le Wall Street Journal osera sans rire opposer Patrick
Kron« fils d’immigrants juifs polonais qui ont fui la persécution
nazie » et Arnaud Montebourg dont le projet était de créer une alliance européenne entre Alstom et Siemens, société… allemande ! Kolossale finesse…
***
Le lien entre Macron et l’affaire Alstom est
évidemment la compagnie Rothschild & Co, où il occupe le poste de banquier
d’affaires de 2008 à 2012.
Il y fera littéralement fortune : en 2012, Macron est « suffisamment
riche pour être à l’abri du besoin jusqu’à la fin de ses jours » (dixitLibération du 27 août 2014). Ce qui n’empêche pas le futur Président de déclarer à la Haute autorité pour la
transparence de la vie publique (HATVP) un patrimoine très en-deçà du patrimoine moyen des Français… Présidé par Jean-Louis
Nadal (syndicat de la magistrature, franc-maçon, militant socialiste…) la HATVP validera sans sourciller le patrimoine
ridicule déclaré par Macron.
Ce n’est pas la première entorse macronienne à la vérité : le 1er février 2017, Emmanuel Pinocchio parle ainsi d’Amiens comme de « sa circonscription », alors qu’il ne s’est jamais présenté à aucune élection jusqu’à cette date. Dans
les premiers papiers que la presse lui consacre, il se présente comme normalien : mensonge. Il évoque à plusieurs reprises une thèse sur « L’intérêt général » dont le directeur aurait été Étienne Balibar : cette thèse n’existe
pas. « Les mensonges d’Emmanuel Macron l’auraient disqualifié socialement depuis le début sans la protection de
ses omnipotents parrains », observe Faits & Documents… On pourrait dire la même chose d’un Bernard-Henri Lévy…
***
A-t-il été au moins un « bon banquier d’affaire » chez ses amis Rothschild ? Non,
répond Faits & Documents, preuves à l’appui : « Bien
qu’aussi évasifs les uns que les autres, les multiples témoignages sur le rôle de Macron chez Rothschild permettent d’établir qu’il n’a jamais été un banquier stricto sensu. Ce sont d’autres qualités que loue François
Henrot [bras droit de David de Rothschild], et en
particulier sa capacité à manipuler l’opinion ».
Alain Minc qui a présenté Macron à David de Rothschild ne tarit pas d’éloges sur son poulain : « J’ai dit à David de Rothschild, il faut le prendre à tout prix. Un banquier d’affaires doit être intelligent, souple, rapide,
et s’il peut être en plus charmant – parce que c’est quand même un métier de putes -… Ce sont des qualités d’un banquier d’affaires, et il les avait toutes ».
***
Pour la suite de cette passionnante enquête, nous renvoyons les lecteurs de Riposte Laïqueau n°492
de Faits & Documents, et aux deux suivants (à paraître)