Les "papiers" ci-dessus sont explicites et la conclusion sans appel
:
C'est le chef des armées lui-même qui a fauté !
Il était de sa responsabilité de maintenir la DGSE et la DRM dans leurs domaines
de compétence respectifs, houspiller le quai d'Orsay pour qu'il sonde les intentions de Poutine, éviter la guerre des services surtout en temps de guerre et analyser lui-même les arguments de
l'ours russe lorsqu'il l'a eu au téléphone deux ou trois fois par semaine.
Pourtant, depuis de longs mois Poutine dit ce qu'il va faire et fait ce qu'il a
dit !
Il suffisait de l'écouter et de le prendre au sérieux !
Pour ma part, je pense que le Gal. Vidaud, dont le CV en fait "baver" plus d'un
(cf: PJ) n'avait pas tort en pensant que les russes n'attaqueraient pas avec un rapport de force de 1 contre 5 en leur défaveur.
La grosse surprise, et personne n'y a cru, et n' y croit encore, c'est
qu'aujourd'hui, les armées russes ont une supériorité technologique écrasante en électronique, brouillage, missile tactiques de précision ce qui a inversé le rapport de force en leur
faveur...
....Aux dernière nouvelles, les américains ne croient toujours pas aux missiles
supersoniques malgré leur emploi tactique en Ukraine...avec succès.
En fait, tout le monde, Amérique compris et sauf rares exceptions, a raisonné en
termes tactiques "otanniens" sur la base de présupposés peu fiables.
En outre, "ON" a occulté deux éléments essentiels :
1) Le
contexte global - Les Russes et les Ukrainiens sont deux peuples "frères" d'ou la contrainte d'éviter les dommages collatéraux civils.
2) Les
objectifs de Poutine : Démilitariser et "dé-nazifier" l'Ukraine.
On est loin des règles d'engagement de l'OTAN, (de l'Amérique) : Tapis de bombes
(démocratiques) et quand il ne reste plus pierre sur pierre, engagement des chars et de l'infanterie "la fleur au fusil"
Les Russes jouent dans une autre cour avec les règles d'un nouvel art opératif
qu'ils ont inventé ce qui a mis tout le monde dans le vent...et nous ne sommes certainement pas au bout de nos surprises y compris dans la guerre économique en cours !
Les Russes n'ont perdu qu'une seule bataille : La bataille médiatique mais cela
semble glisser comme l'eau sur les plumes d'un canard qui en a l'habitude.
Ça ne sert qu'à leurrer le Bon Peuple occidental.
Faire "sauter" le Gal.Vidau, montre donc l'incompétence des chefs... du PR, du
CEMA voire du CEMAT, du Quai d'Orsay (ce n'est pas nouveau...!) et de la secte qui y sévit.
Dans quelques jours, il se peut que cela change...les candidats qui lorgnent sur
le fauteuil seront-ils à la hauteur des événements à venir ???
Ce qui est sûr c'est que, si nouvel "heureux élu" il y a, il sera tout de suite
dans le bain...sans droit à l'erreur !
NB :Aveuglés par leurs supposées supériorités, les occidentaux, France comprise, ont fait une énorme erreur : Ils ont sous-estimé l'adversaire, et persistent encore à
le sous-estimer, erreur qui a été fatale à d'autres tout au long de l'Histoire et qui nous sera fatale !
JMR
Les raisons profondes de l'éviction du Gal. Vidaud
Un texte a attiré mon attention la nuit dernière : "La propagande de guerre change de forme" de Thierry Meyssan et plus particulièrement le
passage suivant :
<<
<<Le 29 mars 2022,
le général Éric Vidaud, directeur du Renseignement militaire français, a été mis à pied. Aucune explication officielle n’a été donnée. Il semble qu’en réalité, le général Vidaud avait déployé des
hommes sur instruction directe de l’état-major particulier du président Macron, en 2021 lorsqu’il était commandant des opérations spéciales, pour encadrer le régiment bandériste Azov.
Immédiatement, cinq hélicoptères ukrainiens ont tenté de fuir Marioupol, le fief du régiment Azov. Deux ont été abattus le 30 mars. Les survivants ont été faits prisonniers par l’armée
russe. Ils ont immédiatement parlé. Les soldats du Commandement des opérations spéciales sont placés pour toutes les questions logistiques sous les ordres du chef d’état-major des armées, le
général Thierry Burkhard, mais ils tiennent leurs ordres directement du chef des armées, le président Emmanuel Macron.>>
Début
mars, entre autres articles paraissait dans la presse :
Je n'ai jamais servi dans la Légion, mais habituellement, lorsqu'un légionnaire déserte, il ne fait pas de
publicité dans la presse. J'ai donc tendance à penser que ces légionnaires, d'origine ukrainienne, parlant russe et /ou ukrainien étaient "en service commandé"
!
Maintenant, affirmer que cette "mission secrète n'est pas su rendre compte" m'interpelle et fait
insulte aux professionnels que sont les légionnaires.
En fait, là encore, j'ai tendance à croire que leurs comptes-rendus ont fait état de la situation
réelle sur le terrain donc des exactions des bandes ukro-nazies....ce qui n'a pas du plaire à notre PR qui doit rester aligné sur le discours "officiel" d'Uncle SAM
!
D’ou la décision d’exfiltrer ces témoins devenus compromettants le plus rapidement possible.
Malheureusement, (ou heureusement) les deux hélicos les transportant se sont fait
allumer comme des perdreaux de l'année :
Il est bien connu qu'avant le départ dans ce genre d'opération "secrète", les participants doivent se séparer de tout indice attestant leur nationalité, leur provenance...pas
de papiers, pas de signes distinctifs, même pas d'équipements prouvant une quelconque appartenance. En revanche, dans le cas présent, cela dénote peut-être une certaine
précipitation dans la préparation de la mission.
De
nombreux effets "typiques légion" ont été retrouvés sur les lieux du crash...(ou mis là à bon escient, qui sait ?)
Toujours
est-il que E. Macron a, sans aucun doute, été informé de la situation réelle à Marioupol, mais comme cela ne correspondait probablement pas à sa vision des choses très américano-centrée, il a
refusé d'écouter ses services de renseignement....Ce n'est pas nouveau, c'est même une constante chez certains politiques tout au long de
l'Histoire.
Cela confirme aussi le sens de ses interventions à la TV
:
Son soutien à la "résistance ukrainienne", essentiellement
incarnée par les bataillons ukro-nazis de bien triste réputation....et, explique sa soumission à Zelensky.
Le Gal.
Vidaud devenait "opposant" : Donc EXIT !
Envers de
la médaille : Cela prouve aux Russes et au Monde entier que la France est co-belligérante dans ce conflit ukrainien où nous avons tout à
perdre.
Comme il
semble qu'il y ait au moins un survivant français actuellement prisonnier de l'armée russe, voilà donc
la France en situation d'infériorité.
Comment
imaginer négocier et obtenir quelque chose de l'ours russe quand nous sommes à genou, la corde au cou ? Il va nous rire au nez !
De l'amateurisme pur et dur ! BRAVO !
La définition du mot "fusible" prend ici toute sa signification : "...sauvegarder son supérieur...!"
Le navire de commandement Donbas (projet 304, code OTAN : Amur) de la marine de guerre ukrainienne, un ancien bâtiment de surface de réparation soviétique
construit en Pologne en 1969. Il a été capturé par la marine russe le 17/04/2014 puis restitué à l’Ukraine pour subir des dommages par le feu à Odessa en septembre 2016. Il a été
photographié ci-dessus le 06/04/2022 peu de temps après que des commandos spéciaux conjoints Navy Seals (États-Unis) et SBS (Special Boat Service-Marine royale
britannique) ont tenté de s’en emparer lors d’une opération navale très audacieuse visant à exfiltrer des personnes de très grand intérêt du
port de Marioupol.
Cette opération spéciale extrêmement téméraire a exploité l’absence d’une couverture navale russe de Marioupol pour envoyer des commandos venus de la mer.
D’après des informations fournies par des sources tchétchènes, les commandos étrangers étaient à bord de canots rapides mais d’autres étaient déjà sur le navire Donbas et l’usage de
mini-submersibles spéciaux n’est pas exclu. Cette énième opération d’exfiltration d’agents de haut rang de pays de l’OTAN et de dirigeants de la brigade Azov a donné lieu à un combat
furieux avec des unités des opérations spéciales de la police tchétchène durant lequel le navire a été atteint par des obus de mortier. Comme les deux autres opérations d’exfiltration
précédentes utilisant des hélicoptères, cette opération amphibie a été tenue en échec.
Il est à rappeler que les deux opérations d’exfiltration précédentes ont mobilisé une dizaine d’hélicoptères, dont quatre ont été abattus par les forces
russes. Cette nouvelle opération navale des services spéciaux a coïncidé avec la fuite des dernières unités d’Azov vers le port et révélé donc une
communication constante et une coordination avec le commandement des opérations spéciales de pays de l’OTAN.
Ces efforts opérationnels surhumains et audacieux pour exfiltrer les conseillers militaires étrangers d’Azov viennent à la suite d’efforts diplomatiques
intenses impliquant la Turquie et la Grèce comme médiateurs avec Moscou et indiquent le niveau d’importance des personnes détachées auprès du commandement de la brigade Azov.
Qui sont ces hommes qui se cachent à Marioupol, poursuivis par les Tchétchènes, et que faisaient-ils dans cette ville transformée en enfer terrestre
?
L'information traînait sur les canaux spécialisés, et qui rapportaient ce qui se passait à Marioupol. Une information particulière a capté l'attention, à propos
d'un bataillon du régiment nazi Azov qui était totalement encerclé par l'armée de Vladimir Poutine, et pour lequel Kiev déployait des moyens inhabituels. Gleb Bazov avait même précisé que les
Ukrainiens se sont retrouvés bloqués dans 4 "chaudrons" :
1) les usines Ilyich et Azovmash
2) le complexe métallurgique Azovstal
3) sur la rive gauche de la ville
4) et dans le port (ci-dessous la carte de la ville en rose, les forces russes)
Et c'est à partir de là que les plusieurs choses curieuses se sont passées:
1) Le 28 mars dernier, un hélicoptère avait embarqué plusieurs haut-gradés d'Azov, dont les commandants Prokopenko et Baraniouk, puis:
2) Le 29 mars, Emmanuel Macron a demandé par téléphone à Poutine une évacuation de toute urgence "pour raisons humanitaires" avec l'appui de la Grèce et de
la... Turquie!
Note: pour que Macron collabore avec les services de son ennemi juré Erdogan, c'est que, forcément, il y a anguille sous roche, car Macron n'avait jamais pardonné
à Erdogan ses insultes (voir mon reportage à Istanbul de septembre 2021 - onglet reportages).
3) Les Grecs se sont joints à cette demande alors que la majorité des fonctionnaires grecs sont pro-russes (orthodoxes), et que Athènes ainsi que d'autres villes ont même organisé des grandes
manifestations en soutien de Moscou !!! Ca ne colle pas vraiment... sauf pour noyer le poisson.
4) Les Ukrainiens ont également appuyé cette demande, et pour cause: la colonne aurait permis à ses combattant d'Azov de quitter le piège russe qui s'était renfermé sur eux.
Pensant que tout se passerait pour le mieux, plusieurs hélicoptères ukrainiens (avec des blindages allemands) se sont posés dans le chaudron avec plus ou moins de succès puisque le 31 mars, 2 ont
été abattus par les Russes:
Si le premier est introuvable car sous les flots, le second s'est écrasé dans un lieu-dit nommé "Rybatskoye", ne laissant que 2 survivants sur les 17 passagers. Ironie de l'histoire, il a été
abattu par un tube sol-air fourni par les Américains, et capturé par les Russes auprès d'un soldat Ukrainien tué précédemment.
Et là, surprise:
Dans ce qui reste de l'appareil du lieu du crash, les Russes découvrent - ou plutôt identifient- l'un des chefs d'Azov, le commandant Palamar (dit "Kalina"), 2 autres membres officiers d'Azov,
Tymius Juri Vladimirovitch et Dyachenko Maksim, ainsi que 3 autres personnes présentées comme 2 instructeurs français de la DGSE ainsi qu'un gradé américain, et pas n'importe lequel s'il vous
plaît: le général des Marines Roger Cloutier (photo ci-dessous). Est-ce là un bluff des Russes ?
Précisons que le général Cloutier a toujours été un grand supporter du colonel Sirsky, commandant des Forces Ukraniennes, auquel il était très lié, donc sa présence ne serait pas illogique dans
l'appareil. Via Gleb Bazov et Ole Nkarei:
"Gen RogerCloutier, commanding general of NATO Southern European Task Force and senior responsible officer for American Military forces in northern Italy is said
to be trapped in Marioupol" et "If Gen Roger Cloutier, GoC/NATO Land-Command is trapped in Mariupol, as is being rumoured, the Russians will dig up every inch of that city to kill or capture. No escape. Some of his H/Q Staff, too. What a holy f*ck the Europeans are making
of this Ukraine mess."
Donc CIA et DGSE auraient été évacués dans le même hélicoptère que d'autres officiers de l'unité Azov... (sachant que la CIA entraîne Azov depuis 1998). Précisons qu'on sait que l'un des survivants parle russe sans accent, ce qui ne laisse qu'un seul Français éventuellement survivant de
l'appareil, la nuance est importante ici.
En effet, si les russes ont montré l'interrogatoire de l'Ukrainien, il n'a été donné aucune information sur le 2e survivant, ce qui est par définition suspect.
L'information concernant ces deux officiers des services français morts en Ukraine en compagnie des soldats d'Azov a même pris de
l'ampleur, et je me suis dit que -si c'était vrai et s'ils n'ont pas survécu- Poutine disposait alors d'un sacré levier sur Emmanuel Macron, à savoir récupérer leurs corps et les rapatrier afin
qu'ils puissent bénéficier d'un enterrement digne de ce nom (sans parler des autres conséquences).
Du coup, on comprend mieux la soudaine décision de Macron de virer sur le champ le général Eric Vidaud, patron de la Direction du Renseignement Militaire, la très vieillotte DRM.
La raison? La DRM avait donné de mauvaises infos à Macron (qui, sur cette base là donc, aurait pris la décision d'autoriser la DGSE d'envoyer des instructeurs aider les nazi "Azoviens" ?) ! Voilà
qui va améliorer les relations entre Macron et les militaires français, sans parler du fait que cela revient à une sorte de déclaration de guerre à la Russie!
Mais voici la partie la plus importante:
Ne sachant s'il s'agissait d'une pure propagande russe (cette possibilité est logique, d'où mon emploi du conditionnel dans la première
partie de cet article) ou si 2 officiers de la DGSE sont vraiment entre les mains des Russes, j'ai voulu vérifier l'information à tout hasard auprès de l'un de mes contacts historiques tôt le
matin, à vrai dire sans grand espoir, vu le niveau de secret et de paranoïa dans lequel ce monde vit. Est-il exact que 2 officiers de la DGSE ont été tués en Ukraine?
Mon contact m'a rappelé bien plus tard ce week-end et m'a juste dit ceci: "OUI. J'en ai eu la confirmation. Et je ne peux pas vous en dire plus, vous comprendrez
plus tard.".
Ma traduction: soit les 2 sont morts, soit l'un a survécu mais il est dans un état grave.
En conséquence, Macron ne pourra plus trop traîner Vladimir Poutine dans la boue sur les médias, vu qu'il y a 2 hommes à récupérer, même s'ils sont morts (au moins un).
Et même si Poutine prend encore le président de la France au téléphone, ce qui est certain, c'est que Macron sera désormais forcé de se
soumettre au président russe: il y a bien 2 officiers de la DGSE à récupérer pour les familles, sachant que un est éventuellement encore vivant mais gravement blessé.
Par extension de cette confirmation, alors il y aurait aussi dans le tas le général américain (mort ou vivant), et tout porte à croire que cela va être une sacrée négociation, vu le profil de
Roger Cloutier qui est toujours à la tête du LANDCOM de l'OTAN de la base turque d'Izmir. S'il a été capturé ou tué, ce serait alors
une tragédie pour Joe Biden, l'US Army, la CIA et l'OTAN !
"Allied Land Command formerly Allied Land Forces South-Eastern Europe (LANDSOUTHEAST) is the standing headquarters for NATO land forces which may be assigned as
necessary (...) When directed by the Supreme Allied Commander Europe, it provides the core of the headquarters responsible for the conduct of land operations. The command is based at Sirinyer,
Izmir in Turkey".
Ci dessous, sa prise de commandement des mains du général Thomson (avec une intro du général Walters) le 4 août 2020 à Izmir:
Mais quelles que soient raisons, il est totalement irresponsable de la part d'Emmanuel Macron d'avoir envoyé des officiers de la DGSE sur un champ de bataille des Russes avec lesquels, à ce jour,
nous sommes toujours en paix, au risque de déclencher des hostilités supplémentaires et, surtout, d'aggraver la situation.
PS2: ci-dessous, un lance roquette anti-char donné aux Ukrainiens par la France, pour ceux qui pensent que Macron ne fait rien pour les armer, aux côtés des Anglais, des Suédois, des Allemands,
des Japonais, des Espagnols, etc.
photo: Laurent Courtois
PS3: En Syrie 13 instructeurs français avaient été capturés, mais ce fut le silence total des médias en France, seul le Telegraph de Londres avait abordé le sujet
Vue d’en haut, l’usine d’Azovstal dégage une vue cynique et morbide. On sent presque l’odeur de la rouille de l’acier. Il paraît que c’est un énorme
édifice. On dirait qu’elle est hantée – habitée – par les diables. J’en suis presque certain. Certainement des diables de nature singulière. Construite au début des années trente, cette
usine est considérée parmi les plus grandes installations industrielles de l’URSS. Dès le début de la construction (7 novembre1930), un canal a été creusé menant de l’usine vers le port
de Marioupol. L’usine a connu une période de rupture de production qui a duré presque une année (1943-1944). Lors de sa retraite, l’armée allemande a détruit ses principales
installations. Le retour à la production a nécessité quelques mois de réaménagement par les soviétiques.
Le sous sol des installations administratives du complexe métallurgique et sidérurgique abrite un bâtiment de 30 mètres de profondeur, ce qui fait à peu
près dix étages. Quelques années plus tard, une grande partie de ce bâtiment a été fortifiée par du béton renforcé (bunkers) pour faire face à d’éventuelles guerres nucléaires.
L’usine à été privatisée au cours du règne de Volodymyr Zelensky. Actuellement, il appartient au groupe Metinvest, présidé par l’homme le plus riche
d’Ukraine, Rinat Akhmetov (Musulman sunnite). Selon certaines sources, ce grand complexe industriel est sous la direction et la gestion de V. Zelensky et Robert Hunter Biden (fils de Joe
Biden).
Ces derniers jours, entre 1500 et 2000 militants ukrainiens et occidentaux se sont retanchés dans ce sous sol. Apparemment tout le monde est intéressé par
le sort de cette aventure. Pourquoi ?
Voilà quelques raisons.
•depuis le
début de cette aventure, Emmanuel Macron a planché sur le dossier et a essayé à maintes reprises de convaincre Vladimir Poutine de créer un couloir de sécurité pour faire évacuer
cette milice apparemment très onéreuse, du coup très briguée et très desirée. Vladimir Poutine ne l’entendait pas de cette oreille. Voué à l’échec.
• plusieurs tentatives
françaises via des hélicoptères à haute technologie portant des commandos spécialisés ont voulu pénétrer le sol de l’usine pour l’exfiltration de ces milices et certainement les oiseaux
rares de ces 2000 militants. La majorité de ces hélicoptères ont été détruites par des missiles sol-air. D’autres ont rebroussé chemin et sont revenus sur leur pas. Voué à
l’échec.
•après l’échec
foudroyant des Français, soldé par le limogeage du haut responsable de la mission Éric Vidaud (chef de renseignement français), les Américains ont pris les commandes sous la
responsabilité du général Roger Cloutier. En vain et même ressort. Plusieurs tentatives ont été déployées sans aucun résultat probant. La meilleure, c’est celle du bateau qui
s’approchait de plus en plus du port de la ville de Marioupol. Voué à l’échec.
• Les fuites de pas mal
de groupes de ces milices en empruntant des itinéraires relativement sécurisés, tels que la forêt, se sont soldées soit par des captures soit par des sacrifices. Voué à
l’échec.
• les tentatives de se
glisser déguisés parmi les civils en cas d’ouverture de couloirs sécurisés. Voué à l’échec.
• les interventions
répétées de Volodymyr Zelensky soit directement soit via ses responsables de négociation avec les Russes pour relâcher au moins certains de ces militants. À tel point qu’il a utilisé même
des cartes insolites, telle que la carte du chef de file de l’opposition en Ukraine qu’il a fait sortir de prison et en plus dans un état inhumain et déplorable. Vladimir Poutine ne l’a
pas écouté de cette oreille. Voué à l’échec.
• tentative des
Occidentaux de cesser le feu pour installer un couloir sécurisé, assisté et supervisé par eux-mêmes pour faire évacuer ces militants. Refus catégorique de V. Poutine. Voué à
l’échec.
La liste n’est pas exhaustive et d’autres tentatives vont suivre au cas où la stratégie de la poliorcétique continue.
Question : Pourquoi cette tenacité, cette obstination et cette frénésie de la part des Occidentaux pour évacuer ces militants
tellement importants à leurs yeux et pourquoi la Russie donne beaucoup d’importance à cette séquence ?
Selon plusieurs sources, les raisons sont principalement :
• dans l’un des bâtiments de ce sous-sol se loge un laboratoire de production d’armes biologiques, relevant des compétences de l’OTAN sous le
numéro secret (pit-404). Ce bâtiment est très sécurisé et sous haute surveillance. Il abrite 240 experts de diverses nationalités.
• parmi les militants qui sont retranchés dans ce sous-sol, il y a des hauts officiels de l’OTAN. Américains, Français, Anglais, Allemands,
Canadiens, Italiens, Suédois, Polonais,…
• dans ce sous-sol, il y a un nombre très important de milices et surtout de hauts responsables néo nazis et des bandéristes.
Donc il y a la quantité et la qualité. Un gros poisson. Un très gros poisson. Si toutes ces informations se confirment, ça serait un gros
poisson à plusieurs égards. Soulignons trois apports seulement.
Primo, la présence de soldats et d’officiers étrangers va corroborer l’implication de l’OTAN dans cette guerre, alors qu’officiellement
personne n’a osé le déclarer ouvertement.
Secondo, la capture de ces militants va servir amplement au recueil d’un dispositif informationnel déterminant et conséquent dans cette
guerre.
Tertio, si effectivement les retrouvailles sur place confirment la présence de ce laboratoire, la carte serait d’une puissance sans
égale.
Prochainement, on va assister sûrement à deux stratégies des deux parts.
La stratégie des Occidentaux qui vont tout tenter pour assurer l’exfiltration de ces militants. Parce que apparemment, ils ne veulent pas que leurs
identités soient révélées.
Sachant que V. Poutine a donné ses ordres pour qu’aucune infiltration ne soit permise, même pas une « mouche ». C’est la politique de la
poliorcétique. La démarche consiste à assiéger complètement l’endroit et que rien ne filtre jusqu’à la capitulation et la reddition de tous ces militants. Ceci sera certainement assuré
par l’usure et surtout par l’épuisement des stocks de nourriture. Apparemment ils ont en pour encore 15 jours au maximum selon les déclarations des Russes.
La stratégie des Russes qui vont faire appel à toutes les techniques possibles et imaginaires pour capturer ces militants vivants, sans dégâts et
pertes, surtout humaines. Sachant, selon des journalistes sur place, que les bombardements continuent de tomber sur ce site. Dans le même temps, on sait que les Russes détiennent
entre leur mains tous les plans d’architecture de cet édifice.
Donc systématiquement, ils vont penser au canal menant de l’usine au port de Marioupol, aux évacuations des eaux usées, de la tuyauterie de l’eau potable et
de l’électricité, du système de climatisation, de la nature du béton, etc. Tous ça bien sûr pour sauver des vies et rester fidèle et conforme à la stratégie prononcée par les Russes
depuis le début : La dénazification, la démilitarisation et la neutralisation.
Le problème difficile à comprendre pour nous, citoyens lambdas, c’est l’opiniâtreté et l’entêtement de ces militants à ne pas se rendre (acte purement
suicidaire, le mythe d’ouroboros) et ainsi risquer leur vies sans remords. Alors que les Russes ont donné toutes les garanties pour leur assurer le bon traitement.
Mystère difficile à percer et écheveau très difficile à décortiquer et desceller. Espérons que la raison l’emporte.
Mon commentaire - Le 25/04/2022.
Aux dernières nouvelles, il se pourrait qu'il y ait confusion entre le Gal. US
"Cloutier" et un Gal. canadien : Gal. Trevor Cadier (cf : Sitrep de l’opération Z au 24 avril) coincés dans l'usine Azovstal de
Marioupol.
Mais, entre-autres personnalités, il y a bien des
français assiégés là-bas et ce n'est pas du menu fretin consommable vu les efforts déployés pour les exfiltrer...Poutine a interdit l'assaut de l'usine
"Azovstal"...il les veut vivants...et se frotte déjà les
mains en pensant aux bénéfices politiques qu'il pourra en tirer...
Il est probable qu'E. Macron ait implicitement approuvé l'idée d'infiltrer des "éléments de liaison"
français à Marioupol pour ne pas être en reste avec les Américains.
Comme l'affaire tourne mal, il a fait porter la responsabilité de ce fiasco au "fusible"... et dire
qu'il n'y est pour rien...ça me rappelle une certaine affaire du "Rainbow Varior" en juillet 1985...
Basurin a parlé de la présence
possible du général des Forces armées canadiennes sur le territoire de « Azovstal »
Le représentant officiel de la milice populaire de la RPD, Eduard Basurin, a déclaré qu’un général de l’armée canadienne pourrait se trouver sur le
territoire de l’usine Azovstal à Marioupol. Selon lui, le lieutenant-général des Forces armées canadiennes Trevor Cadier pourrait être encerclé sur le territoire de l’usine avec des
nationalistes ukrainiens. Basurin a noté que l’ONU pourrait essayer de sauver un militaire de haut rang.
« Il y a eu une déclaration du ministère de la Défense du Canada selon laquelle ce général a écrit une déclaration selon laquelle il quittait l’armée et se
rendait en Ukraine », a-t-il déclaré.
Les forces armées russes ont arrêté le général canadien Trevor Cadieu à Marioupol, dans la nuit du 2 au 3 mai 2022. Il a été transféré à Moscou où
il sera jugé.
Le général Trevor Kadier n’était apparemment pas en mission du gouvernement canadien, mais était le responsable du biolaboratoire n°1, où 18 personnes
travaillaient sous ses ordres.
The National Pulse a révélé qu’Hunter Biden, le fils du président états-unien Joe Biden, et Christopher Heinz, le beau-fils de John Kerry, avaient organisé,
via leur société Rosemont Capital, une sous-traitance de laboratoires de recherche militaires ukrainiens pour le compte de la Defense Threat Reduction Agency (DTRA), une agence du
Pentagone.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a révélé que les États-Unis entretiennent ainsi 336 laboratoires de recherche sur des armes biologiques et
chimiques à l’étranger.
Le Conseil de sécurité a tenu une réunion à ce sujet, le 11 mars 2022.