Emmanuel Macron soutient le dangereux Pacte européen sur l’immigration. Signez la pétition maintenant contre ce Pacte scandaleux !
Madame, Monsieur,
Vous pensiez qu’on avait atteint le pire en matière d’immigration ?
Le 23 septembre 2020, la Commission européenne a présenté un « Pacte européen sur la migration et l’asile ».
Avec ce Pacte, les immigrationnistes veulent encore accélérer l’immigration massive. Regardez :
• Procédures accélérées pour que les immigrés puissent s’installer plus vite en France
• Surveillance permanente de Bruxelles pour empêcher les États de repousser les immigrés
• Menace de lourdes amendes contre les pays qui veulent protéger leurs citoyens et refuseraient de laisser piétiner leurs frontières
• Retour au pays tous frais payés pour les immigrés… qui pourront revenir ensuite
• Légalisation pure et simple de l’immigration clandestine
• Encouragement des « ONG » complices des passeurs, qui ne pourront plus être poursuivies et pourront continuer leurs « sauvetages » en toute
impunité…
Ce texte hallucinant ne va pas seulement maintenir les frontières grandes ouvertes, il va aussi pousser les immigrés à venir encore plus massivement chez
nous !
Pourtant 75 % des Français veulent un meilleur contrôle de nos frontières. Et 58 % trouvent qu’il y a déjà trop d’immigrés en France.
Ces immigrationnistes idéologues veulent décider à votre place. Et vous imposer une immigration toujours plus massive. Ils vont même jusqu’à trouver que ce Pacte ne
va pas encore assez loin !
L’Autriche, la Pologne, la République tchèque et la Hongrie ont déjà refusé avec courage ce pacte européen sur l’immigration tel qu’il a été écrit.
Le texte doit être débattu fin 2020 au Parlement européen… Mais la seule chose à faire, c’est de le refuser tout court !
C’est pourquoi cette pétition s’adresse aux députés
européens.
En signant cette pétition, vous leur demandez de faire
entendre la voix des Français et de refuser ce Pacte européen sur l’immigration.
Il est URGENT de vous mobiliser.
Signez et partagez cette pétition avec un
maximum de gens autour de vous !
Le 19 Décembre 2018, alors que les Français avaient les yeux ailleurs, les uns sur les gilets jaunes, les autres sur les Fêtes qui approchaient, le représentant de
la France à l’ONU a voté en faveur du « Pacte de Marrakech », c’est-à-dire du « Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières ». Notre pays avait déjà
apporté son soutien à ce texte dans cette ville du Maroc, les 10 et 11 Décembre. C’est un obscur Secrétaire d’Etat qui y avait représenté le Président de la République empêtré dans les
difficultés du pouvoir. Cette discrétion n’avait rien d’étonnant, puisque la signature de la France sur un sujet aussi sensible que l’immigration n’avait donné lieu à aucun vote ni à aucun débat,
ni dans la nation, ni au parlement. Le 25 Avril, l’Assemblée nationale avait seulement pris acte de la proposition de décision du Conseil Européen autorisant la Commission de Bruxelles à
approuver un pacte qui ne serait rédigé complètement que le 13 Juillet, et qu’un certain nombre de membres de l’Union refuseraient de signer. Dans la plupart des pays, un débat a eu lieu, pas en
France, ce qui en dit long sur la dérive non-démocratique de notre pays. L’argument invoqué pour justifier l’injustifiable consiste à souligner que les dispositions du pacte sont
« juridiquement non contraignantes ». Il s’agirait donc d’un texte sans portée sur la réalité autre que vertueuse et virtuelle. Le bon sens nous dit toutefois qu’il n’y a aucune raison
de donner la signature officielle d’un Etat à un accord sans portée. En fait, on se trouve une fois de plus en face d’une subversion de l’ordre démocratique, de la souveraineté des peuples par un
pouvoir d’une autre nature, utilisant d’autres moyens.
Les peuples, notamment ceux de la vieille Europe, ont acquis, pour certains depuis longtemps, pour d’autres, plus récemment, le pouvoir de décider de leur avenir.
La volonté de sauvegarder leur identité et leur cohérence y grandit face à la menace migratoire. L’esprit de Davos, du Forum économique mondial est tout différent. La richesse mondiale dépend,
selon lui, essentiellement de la croissance des échanges, de la circulation des marchandises, des services et des hommes. De là proviennent à la fois la pression sur les prix et celle sur les
rémunérations en raison de la concurrence dans un marché ouvert. Les deux conséquences négatives que sont, d’une part, l’accroissement des inégalités et notamment l’appauvrissement des classes
moyennes des pays développés, et d’autre part, la perte de cohésion des nations incapables d’assimiler les flux de migrants en provenance de cultures par trop différentes, sont totalement
ignorées par une pensée qui privilégie l’économie et qui substitue la « gouvernance » rationnelle des entreprises au gouvernement des Etats. C’est ainsi que dans un rapport, Oxfam avait
établi qu’en 2015, 1% de la population mondiale détenait un patrimoine supérieur à celui du reste de l’humanité. On comprend bien que la logique de ce 1% ne peut être la même que celle des
peuples. C’est là que la « gouvernance » cherche à remplacer le gouvernement. Elle le fait par la puissance des médias, par le biais d’organisations non-gouvernementales, qui tendent à
influencer les opinions publiques et à exercer des pressions « morales » sur les élus afin de conduire les seconds à décider, les premières à accepter des décisions évidemment
contraires à leurs intérêts. Lorsqu’il est évident qu’une consultation populaire conduirait au refus d’une mesure conforme à l’esprit de Davos, alors c’est le pouvoir doux qui subvertit la
démocratie : des gouvernements avalisent des règles non contraignantes, acceptent qu’un forum vérifie périodiquement dans quelle mesure elles auront été observées, et subissent ensuite la
pression des médias, des ONG, puis l’intrusion de la justice se référant à un texte non contraignant, mais qui le deviendra peu à peu.
C’est exactement le piège du Pacte de Marrakech ! Et c’est la raison pour laquelle des démocraties lucides et vigilantes ont refusé de signer ce texte, soit en
votant contre, soit en s’abstenant, soit en étant absentes lors du vote. Parmi les Etats qui ont signé, figurent les pays d’émigration, ou ceux qui n’attirent guère les migrants, les régimes
non-démocratiques qui se moqueront bien de ces règles, et enfin ceux qui sont gouvernés dans l’esprit de Davos, la France, notamment qui en est le chef de file avec son Président énarque et
banquier. Au nom de leur souveraineté et du devoir de sauvegarder la cohésion nationale, les Etats-Unis, l’Australie, Israël, le groupe de Visegrad, l’Algérie, l’Autriche, le Chili, l’Italie,
Singapour, la Suisse, rejoints par le Brésil de Bolsonaro, en tout 42 nations n’ont pas signé ou voté le Pacte de Marrakech.
Comme d’habitude, les dispositions perverses de ce texte sont camouflées par un humanisme qui entend avant tout protéger les migrants en rendant les migrations plus
sûres, mais qui permet « en même temps » de faire passer l’idée qu’elles doivent être « régulières », et qu’il faut donc les organiser. Autrement dit, on doit normaliser ce
qui ne devrait être qu’exceptionnel. Car le texte ne parle pas des migrations régulières, légales, qui ne posent par définition, aucun problème. Non, il s’agit, en douce, de légaliser et de
protéger les migrations illégales, en considérant qu’elles sont un phénomène nécessaire et même bénéfique qui produit « de la prospérité, de l’innovation, et du développement durable »
: trois apports hautement contestables ! (à suivre)
Dimitris Avramopoulos, vous connaissez ? Sans doute pas. Tout comme moi jusqu’à ce matin. C’est le commissaire européen chargé des migrations, des affaires
intérieures et de la citoyenneté. Membre de la Nouvelle Démocratie, un parti de centre droit grec, il fut jadis maire d’Athènes, député, ministre du Tourisme et de la Santé (successivement !)
puis ministre des Affaires étrangères avant de rejoindre en 2014 la Commission européenne.
Il vient de donner une tribune dans la revue de la très européiste Fondation Robert Schuman,reconnue d’utilité publique en France (cela va sans dire) et présidée par
Jean-Dominique Guiliani, rond de serviette de vermeil sur le plateau de C dans
l’air sur France 5. Titre de cette tribune : « Il est temps de construire une politique européenne d’immigration et d’asile pour l’avenir ».
Autant vous dire que c’est total raccord avec le Pacte de Marrakech.
Étonnement, cette tribune, véritable ode à la migration, commence par tout un chapitre sur la lutte contre la désinformation. On dirait que cela devient une
obsession. Avramopoulos part d’un constat : « Les citoyens ont de réelles préoccupations
quant à l’impact de la migration sur leur entourage et voisinage ». Chirac, dans un autre siècle et d’autres circonstances, disait cela avec des mots plus explicites. Autres temps,
autres mots. Donc, c’est bien, on se dit que voilà un technocrate qui est conscient du problème. So What ? «Nous devons écouter, agir et expliquer…» On croirait du Macron dans le texte. Et pourquoi faut-il écouter, agir et expliquer ? « Parce
que les populistes et les nationalistes exploitent déjà largement la question migratoire, répandant souvent la peur et la désinformation ».
Au fond, le problème, ce n’est pas la question migratoire, c’est les populistes. Or, en 2019, vont avoir lieu les élections européennes. Et là, on sent la frousse
qui gagne les immeubles de verre bruxellois : « Il est urgent de mobiliser et d’empêcher
que de sinistres forces extérieures n’influencent notre débat européen par le biais de faux messages et de tweets frauduleux ». Qu’est-ce à dire ? Qui sont ces « sinistres forces extérieures » ? Vous avez dit complotiste ? C’est pas un peu celui qui dit qui
est, non ?
Alors, poursuit le commissaire européen, « Il est de notre
responsabilité d’assurer un débat de qualité et d’expliquer clairement la différence entre la réalité et la fiction ». On imagine que M. Avramopoulos va venir expliquer aux braves
citoyens, qui ne comprennent rien à rien, cette différence entre réalité et fiction en certains quartiers de notre belle Europe, par exemple en France, où, paraît-il, on envisage une « reconquête
républicaine ». Et pour les nostalgiques du Mur de Berlin, notre Hellène bruxellois n’hésite pas à enfiler sa salopette et faire tourner la bétonnière : « Nous devons ériger un mur contre les forces populistes et nationalistes qui cherchent à nous isoler et à
nous diviser ».
Plus loin, entrant dans le vif du sujet du problème migratoire, M. Avramopoulos dévide le catéchisme onusien sur les migrations : « Nous devons reconnaître la migration et la mobilité humaine comme faisant partie de notre histoire et
comme une réalité de notre avenir ». Ainsi est résumée la construction européenne que l’on nous promet : un mur pour les populistes et nationalistes, les portes ouvertes pour les
migrants.
Car il s’agit que la migration « soit perçue comme un
avantage pour notre économie et notre société ». On notera que l’économie passe avant la société : question de priorité, évidemment. Plus loin, du reste, le commissaire européen insiste
bien sur ce besoin de migration pour nos économies. Entre nous, quel paradoxe ! Ce commissaire européen, citoyen grec, se fait le chantre de la migration, forcément extra-européenne, alors même
que son pays a connu ces dernières années une émigration, notamment de ces jeunes diplômés, après les mesures budgétaires draconiennes imposées par l’Union. Ainsi, entre 2008 et 2016,
selon Libération, ils auraient peut-être été 427 000 à s’exiler. Pour un pays de
moins de 11 millions d’habitants… C’est ce qui doit s’appeler marcher sur la tête.
Pas une seule fois, évidemment le mot « civilisation » n’apparaît dans cette tribune. Et une précision pour terminer : M. Dimitris Avramopoulos est donc
issu du Parti grec Nouvel Démocratie, lui-même affilié au Parlement européen
au Parti populaire européen. Comme le parti français LR…
« Macron et immigration : record de vitesse de trahison d’une promesse »
...par Gilles William Goldnadel - le 17/12/2018
Lundi dernier, prenant
son air modeste et compassé qui voulait contrefaire humilité et compassion pour calmer l’incendie des passions, Jupiter redescendu plus bas que terre promettait : « je veux aussi que nous
mettions d’accord la nation avec elle-même sur ce qu’est son identité profonde, que nous abordions la question de l’immigration. Il nous faut l’affronter ».
Difficile d’être plus clair et déterminé.
Dans la foulée, le mercredi, un document présenté en Conseil des ministres indiquait donc clairement, s’agissant expressément de « l’immigration », qu’il s’agissait
du cinquième thème :
« Quelles sont les attentes et les inquiétudes des Français relatives à l’immigration, dans un contexte de mondialisation et de laïcité parfois bousculé ? »
Mais à la sortie du conseil, patatras, le porte-parole du gouvernement Benjamin Grivaux expliquait qu’il n’y aurait finalement que quatre thèmes, et que
l’immigration ne serait abordée que dans le cadre de la question sur la démocratie et la citoyenneté.
L’explication de Matignon était pathétique : « ce sujet il ne faut pas l’éviter, parce que les gilets jaunes en ont fait un sujet. Mais ne pas le traiter à
part. Si on en fait un sujet à part, on en fait un totem, or on sait que c’est un débat sensible ».
L’évocation du totem montre que le sujet reste le débat tabou. L’interdit des interdits.
L’aveu est infernal et relève de la névrose idéologique : Il est expressément interdit aux Français d’en débattre alors même qu’il s’agit de leur premier
sujet de préoccupation.
Il est interdit aux Français d’en débattre, alors que sept Français sur dix considèrent que l’immigration massive est excessive (IFOP 4/12/18).
Il est interdit aux Français d’en débattre, alors que de l’aveu même de leur président, la question de l’immigration est insécable de la question de la laïcité donc
de l’islam politique ascendant.
Il est interdit aux Français d’en débattre, alors même que le sang français a été répandu dans les rues de Strasbourg en raison de l’islamisme radical.
Il est interdit aux Français d’en débattre, alors même que plusieurs mosquées salafistes radicales de Strasbourg n’avaient pas été fermées, que le marché de Noël,
lui, l’a été par le fanatisme religieux et que la justice administrative somme dans le même temps la mairie de Béziers de démonter sa crèche de Noël.
Jamais la promesse solennelle d’un président en exercice n’avait été trahie avec autant de vélocité. La question de l’immigration ne sera pas posée, et la presse
idéologique ne pose pas de question.
Il m’étonnerait fort que l’auteur de la trahison de cette promesse et son parti n’en payent pas le prix
fort.
La propagande immigrationniste du pacte de Marrakech
...par Jean-Luc Tari - Essayiste - le 15/12/2018.
Le pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulièresa été adopté par la France sans
débat alors que, dans d’autres pays, ce pacte a provoqué des débats parlementaires intenses. Le principal argument des défenseurs de ce pacte est qu’il n’est pas
contraignant. Il est, effectivement, précisé dans le texte qu’il est juridiquement non contraignant. Mais des gouvernements xénophiles peuvent se faire un devoir d’appliquer le pacte.
Dans ce cas, il devient contraignant dans les pays concernés. C’est, bien évidement, le cas de la France.
La doxa immigrationniste constitue la base idéologique du pacte. Il est écrit : « Les migrations ont toujours fait partie de l’expérience humaine depuis
les débuts de l’Histoire, et nous reconnaissons qu’à l’heure de la mondialisation, elles sont facteurs de prospérité, d’innovation et de développement durable et qu’une meilleure gouvernance peut
permettre d’optimiser ces effets positifs. » Toutefois, les peuples européens concernés par les vagues migratoires ont du mal à discerner les « effets positifs ». Les viols commis en Allemagne par des immigrés
récemment arrivés sont-ils des effets positifs ?
Le pacte définit les moyens à mettre en œuvre pour favoriser les migrations. Il est précisé : « Définir des objectifs politiques nationaux à court, moyen et long terme
en vue de l’intégration des migrants dans la société, notamment en ce qui concerne le marché du travail, le regroupement familial, l’éducation, la non-discrimination et la
santé. » L’ONU veut ainsi imposer aux nations une politique migratoire laxiste. Par exemple, les États n’auront plus le droit de refuser le regroupement familial ni de
s’opposer aux migrations répétées. L’ONU s’immisce, en plus, dans la politique éducative et la santé publique. Un gouvernement mondial de bureaucrates non élus se met ainsi en place
contre les peuples souverains.
Les propagandistes favorables au pacte cachent le contenu du texte. Il est mentionné ce que doivent faire les gouvernants : « Inviter les migrants, les responsables politiques, religieux et locaux,
ainsi que le personnel enseignant et les prestataires de service, à constater et prévenir les actes d’intolérance, de racisme, de xénophobie et de toute autre forme de discrimination contre les
migrants et les diasporas, et appuyer les activités menées à l’échelon local pour promouvoir le respect mutuel, notamment lors des campagnes électorales. » L’ONU incite les
gouvernements à pratiquer une répression à l’encontre des opposants à sa politique migratoire laxiste. L’ONU se permet même de définir les orientations des campagnes électorales à venir. Le texte
du pacte précise que cette politique est mise en œuvre « dans le plein respect de la liberté de la presse ».
On atteint le summum de l’absurde et du mensonge. Cette politique ne peut pas être respectueuse de la liberté de la presse. Elle conforte, au contraire, la
propagande institutionnalisée des médias cosmopolites et les actions liberticides contre la liberté d’expression sur Internet. Avec ce pacte signé à Marrakech, les Français peuvent constater
que Big Brother ne se trouve pas à l’Élysée mais au siège de l’ONU.
Il est, toutefois, évident que le locataire de l’Élysée va obtempérer aux injonctions de l’ONU contre la volonté d’une majorité de Français
!
Plutôt que de présenter un pacte sur les migrations aux contours critiquables, l'organisation devrait concentrer ses efforts sur les massacres et guerres qui
croissent un peu partout en Afrique.
Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, était à l'honneur, lundi 10 décembre 2018, sous le soleil de Marrakech. Des délégations étaient
venues de plus de 150 pays pour y approuver un texte non contraignant, mais hautement symbolique : le Pacte mondial sur les migrations des Nations unies.
L'idée est de faire partager un même corpus de principes par les pays de départ des migrants, les pays de transit et les pays de destination. Il reprend des
principes de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948. Certains objectifs du Pacte emportent avec eux un humanisme de bon aloi. Ainsi l'objectif 17 précise que les États
s'engagent "à éliminer toutes les formes de discrimination et à condamner et combattre les expressions, les manifestations et les actes de racisme, de discrimination raciale, de violence et de
xénophobie visant tous les migrants". On y trouve aussi une demi-dose de pragmatisme. Ainsi, le pacte appelle à la lutte contre les problèmes structurels qui poussent les migrants au départ,
ainsi qu'à la facilitation du retour, de la réadmission et de la réintégration des migrants dans leur pays de départ.
L'ONU ne s'est pas trompée en choisissant la ville de Marrakech. La ville regorge d'hôtels confortables, mais, surtout, elle n'est pas très éloignée du Sahara. Or
ce désert est redevenu une zone en or pour tous les trafiquants d'êtres humains. Autrefois, le Sahara était un espace de transit pour la traite des esclaves noirs, organisée par les Arabes et
acheminée par les Touaregs, les Maures et les Toubous. La colonisation française et ses détachements de méharistes ont mis un terme à ces trafics.
Aujourd'hui, les passeurs sont redevenus les rois du Sahara. Pour les migrants, le prix à payer est élevé (3 000 euros en moyenne) et les risques sont
importants : mort par la soif ou par le froid dans le désert, réduction à un esclavage temporaire dans les villes de transit, noyades dans la Méditerranée. En revanche, pour les passeurs, les
gains sont élevés et les risques nuls. Car autant on a souvent vu des passeurs tuer leurs passagers clandestins, autant on n'a jamais vu un passeur se faire tuer par la police d'un pays de
départ, de transit ou de destination. Les passeurs sont passés maîtres dans l'art de corrompre les autorités locales. Ils sont confiants dans l'avenir de leur business, tant la demande est
forte.
Une enquête Gallup de 2016 a montré que l'Afrique noire était la région du monde où le désir d'immigrer était le plus fort, 42 % des jeunes de 15 à 24 ans
affirmant sans ambages qu'ils souhaitaient partir. Parmi les diplômés du supérieur de l'Afrique subsaharienne, 32 % souhaitent aussi quitter la terre de leurs ancêtres, ce qui est dramatique
pour les ambitions de développement de ces pays. Ce phénomène touche l'Afrique, qui ne parvient pas à consolider son développement, alors qu'il épargne les pays d'Asie du Sud-Est ayant réussi
leur transition industrielle. Le phénomène migratoire africain est bien devenu le principal défi géopolitique de ce siècle.
Mais on peut faire trois critiques de fond à ce nouveau pacte onusien. D'abord, il ne distingue pas entre les vrais réfugiés politiques et les migrants économiques,
et il n'est pas équilibré. Il insiste beaucoup plus sur la qualité d'accueil requise des pays de destination, que sur les devoirs des pays de départ. Il se permet même de faire la leçon aux
médias des pays d'accueil. L'ONU aurait-elle oublié qu'en Occident il y a encore la liberté d'expression ?
Ensuite, ce pacte reconnaît la souveraineté des États mais omet de poser la question fondamentale de la démocratie. Les peuples des pays d'accueil ont-ils ou non le
droit de se prononcer librement sur la protection de leurs frontières ? Sont-ils ou non légitimes quand ils demandent que leurs lois soient respectées ? Sont-ils ou non fondés à choisir s'ils
veulent rester comme ils sont, ou passer à une société multiculturelle nourrie par l'immigration ?
Enfin, on peut se demander si l'ONU n'avait pas mieux à faire qu'à prêcher la bonne parole aux pays riches qui la financent. Pourquoi ne concentre-t-elle pas ses
efforts sur les guerres et les massacres au Sud-Soudan, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, au Mali ? Où en est cet admirable projet agronomique de "Grande muraille
verte", censée courir du Sénégal à Djibouti, afin d'arrêter l'avancée du désert du nord vers le sud ? Depuis 1945, l'ONU a beaucoup parlé et peu agi (souvenons-nous de sa catastrophique "mission"
au Rwanda en 1994 !). Laisser un temps les grands discours pour des réalisations concrètes ne ferait aucun mal à la politique de M. Guterres envers l'Afrique.
Plusieurs postulats de départ dans ce pacte qui ne reposent sur aucun fondement sérieux et scientifiquement éprouvé. En outre, un pacte qui s’appuie sur des
conventions disparates et sans liens entre elles ne peut qu’inspirer de la suspicion, lire son préambule à la Prévert…
En guise d’apéritif :
1) L’alinéa 5 du préambule postule que ce pacte doit « rendre les migrations bénéfiques à tous », ce qui
signifie qu’elles ne le sont pas actuellement.
2) Le 10 propose de « démonter les discours trompeurs qui donnent une image négative des migrants. »
Autrement dit, rincer les cerveaux et les empêcher de voir et de dire.
3) Le 12 propose d’« atténuer les facteurs négatifs et structurels qui empêchent les individus de trouver et de
conserver des moyens de subsistance durables dans leur pays d’origine et les forcent à rechercher un avenir ailleurs. »
On aimerait des précisions sur les moyens donnés aux régions de départ. Aide internationale ? Éradication de la corruption de leurs dirigeants ? Éducation renforcée
des femmes dans ces pays ? Contrôle accru des naissances qui empêchent par leur nombre les femmes de vivre et leurs enfants de construire leur existence ?
La liste même des objectifs à atteindre est un sommet de déni du droit des États à disposer d’eux-mêmes. Florilège
:
Ne recourir au placement en rétention administrative des migrants qu’en dernier ressort et chercher des solutions de rechange (aux frais de qui ?)
Renforcer la protection, l’assistance et la coopération consulaires tout au long du cycle migratoire (aux frais de qui ?)
Assurer l’accès des migrants aux services de base (aux frais de qui ?)
Donner aux migrants et aux sociétés des moyens en faveur de la pleine intégration et de la cohésion sociale (aux frais de qui ?)
Éliminer toutes les formes de discrimination et encourager un débat public fondé sur l’analyse des faits afin de faire évoluer la manière dont les migrations
sont perçues (autrement dit interdire l’expression du refus de migrations supplémentaires)
Investir dans le perfectionnement des compétences et faciliter la reconnaissance mutuelle des aptitudes, qualifications et compétences (aux frais de qui
?)
Rendre les envois de fonds plus rapides, plus sûrs et moins coûteux et favoriser l’inclusion financière des migrants (ben voyons !)
Mettre en place des mécanismes de portabilité des droits de sécurité sociale et des avantages acquis (même si le migrant repart chez lui ?)
1) Tout le chapitre 13 (« Ne recourir au placement en rétention
administrative des migrants qu’en dernier ressort et chercher des solutions de rechange ») est une exigence martelée de renoncer à la rétention administrative. Là encore, les droits
des États à disposer de leur police et de leurs lois sont bafoués.
L’alinéa D de ce chapitre pose question. Il y est dit : « Renforcer nos capacités consulaires afin d’identifier, de protéger et d’assister nos ressortissants qui se trouvent dans une situation de vulnérabilité à l’étranger, y
compris les victimes d’atteintes aux droits de l’homme et aux droits des travailleurs, les victimes de la criminalité ou de la traite des personnes, les migrants qui font l’objet d’un trafic dans
des circonstances aggravantes et les travailleurs migrants exploités en raison des conditions de leur recrutement, en formant les agents consulaires aux mesures à mettre en œuvre dans de tels
cas, lesquelles doivent être axées sur les droits de l’homme et tenir compte de la PROBLÉMATIQUE FEMME-HOMME et des besoins particuliers des enfants ».
Cette fameuse problématique femme/homme revient sans cesse dans le texte. Je crains que des pays d’origine ne se cachent derrière ces mots-valises pour dénoncer des
atteintes aux coutumes d’importations, bafouées selon eux par les pays d’accueil. La problématique femme/homme n’étant pas du tout la même en Arabie Saoudite et en France.
2 ) Le chapitre 15 alinéa A recommande d’« adopter des lois et
mesures visant à garantir qu’il ne soit fait, à l’égard des migrants, en matière de prestation de services, aucune discrimination fondée sur la race, la couleur, le sexe, la langue, la religion,
les opinions politiques ou autres, le pays d’origine ou l’origine sociale, la richesse, la naissance, l’existence d’un handicap ou autre, indépendamment des cas « DANS LESQUELS OÙ » les services
fournis risquent de ne pas être les mêmes en fonction du statut migratoire ».
D’une part le texte n’a même pas été correctement relu et corrigé, « dans lesquels où » ne veut
strictement rien dire…
D’autre part cet article concerne-t-il tous les pays ou seulement les pays d’accueil ?
Le chapitre 15 alinéa A recommande également de « former
comme il se doit les prestataires de soins de santé pour qu’ils fassent cas des spécificités culturelles dans le cadre de leur pratique, afin de promouvoir la santé physique et mentale des
migrants ».
Est-ce à dire, par exemple, veiller à ce qu’il y ait en permanence dans les hôpitaux des personnels répondant aux besoins des migrants issus de pays dont les femmes
ne doivent pas être examinées par un homme ? Qui finance cela ? Les pays d’origine ou les pays d’accueil ?
Le chapitre 15 alinéa E nous dit : « Les migrations
contribuent au développement et à la réalisation des objectifs du Programme de développement durable à l’horizon 2030, en particulier lorsqu’elles sont gérées correctement. »
1) Postulat sans aucun fondement scientifique. Présenter les migrations comme un facteur de développement durable pour tout le monde fait fi du fait que les pays de
départ s’appauvrissent de leurs meilleurs éléments et les pays d’accueil s’enrichissent de personnes qui ne seront pas immédiatement intégrables à l’économie réelle et coûteront très cher en
moyens mis dans leur intégration. Il ne tient pas compte non plus du fait que si la première génération de migrants s’intègre avec le temps relativement bien, la seconde génération (leurs
enfants) vit « entre deux rives » et nous en connaissons quelque chose dans nos banlieues.
2) Qu’est-ce que cet horizon 2030 ? ET que signifie dans ce paragraphe « gérées correctement » ?
Le chapitre 15 alinéa J nous propose de faire « participer les médias à la gouvernance des migrations ». À quel titre, celui de la propagande ? Et en usant de quels moyens ?
3) Le chapitre 17 alinea B nous dit : « Améliorer la
comparabilité et la compatibilité internationales des statistiques et des systèmes de données nationaux sur les migrations, notamment en affinant et en appliquant la définition statistique de ce
qu’est un migrant international, en élaborant un ensemble de critères permettant de mesurer les populations de migrants et les flux migratoires et en recueillant des données sur les types de
migrations et leur évolution, les caractéristiques des migrants ainsi que les causes et les incidences des migrations. »
Encore faudrait-il que dans les pays de départ il y ait des organismes… bien organisés pour faire ces analyses. Le chapitre tout entier est une ode à la création de
comités Théodule chargés, bien plus que de collecter des données ou de les harmoniser, de collecter des fonds. Ceux-ci iront on devine où.
Le chapitre 17 alinéa J nous dit : « Définir des profils
migratoires par pays comprenant notamment des données ventilées sur tout ce qui touche aux migrations à l’échelle d’un pays, […] les conditions de vie et de travail et les besoins des migrants et
des populations d’accueil, et les utiliser afin d’élaborer des politiques migratoires fondées sur la connaissance des faits ».
Nous voici en face du paragraphe le plus sincère de tout le texte car il signifie en clair que les faits à son fondement ne sont pas connus et que le pacte enjoint
d’adhérer à sa philosophie globale sur des postulats qu’il reconnaît lui-même ne pas être actuellement fondés…
4) Le chapitre 20 alinéa F vaut son pesant de cacahuètes… « Examiner et réviser les règles relatives à la preuve de la nationalité dans les centres de service, de sorte que les migrants qui ne disposent pas d’une preuve de
nationalité ou d’une identité légale ne soient pas privés d’accès aux services de base ni de la jouissance des droits de l’homme » Autrement dit : nous allons tout faire pour que
NOS migrants disposent de papiers recevables et sincères, conformes à la législation internationale, mais s’ils n’en disposent pas, nous vous demandons de revoir VOS conditions d’accès à des
droits identiques à ceux de vos propres ressortissants. Rien que ce chapitre nous intime de refuser et de signer et de donner caution à ce pacte qui
est une embrouille totale !
5) Le chapitre 21 alinéa G nous dit : « Établir à l’échelle
nationale et régionale des dispositifs permettant l’admission et le séjour pour une durée appropriée, par compassion, pour des motifs humanitaires ou compte tenu d’autres considérations, de
migrants contraints de quitter leur pays d’origine en raison d’une catastrophe naturelle soudaine ou d’autres situations précaires, ou améliorer les pratiques ayant déjà cours dans ce domaine,
par exemple en offrant à ces migrants des visas humanitaires et des parrainages privés, en donnant à leurs enfants accès à l’éducation et en leur délivrant des permis de travail temporaires tant
qu’il ne leur sera pas possible de s’adapter à la situation ou de rentrer dans leur pays d’origine ».
C’est extrêmement préoccupant qu’un texte officiel, qui se targue de faire à terme force de loi, insiste non sur des propositions formelles mais sur les raisons
subjectives qui doivent CONTRAINDRE les États et les peuples à accepter la philosophie globale basée sur une absence de faits : la compassion ! Nous sommes ici dans un registre de manipulation de
masse des peuples, en les culpabilisant. Car ce concept de compassion (et son absence si un État refuse de recevoir davantage de migrants qu’il n’en souhaite) permettra aux instances
internationales de montrer du doigt et ostraciser à divers niveaux le pays « fautif » « manquant d’humanité ».
6) Le chapitre 23 alinéa I nous dit : « Renforcer les pratiques
qui permettent aux migrants en situation irrégulière de demander un examen de leur dossier individuel qui serait susceptible de déboucher sur leur régularisation ».
Autrement dit : Même si nous n’avons pas réussi selon nos engagements préalables à donner des papiers fiables à NOS migrants, nous vous demandons non seulement de
les accueillir temporairement mais en sus, de tout faire pour examiner leur demande de régularisation, ce qui confirme un alinéa précédent. On pourrait tourner ceci autrement encore « SVP,
soyez gentils, soyez compassionnels ».
7) Le chapitre 24, alinéa F nous enjoint de : « Faire tous les
efforts, y compris dans le cadre de la coopération internationale, pour retrouver, identifier et rapatrier dans leur pays d’origine les corps des migrants décédés, en respectant les souhaits des
familles endeuillées, faciliter l’identification et le rapatriement des restes non identifiés, et veiller à ce que les corps des migrants décédés soient traités d’une manière digne, respectueuse
et appropriée. »
Première question : qui va payer pour les frais engagés ?
Secundo : cet article ouvre la porte à toutes les revendications et demandes de compensations des familles restées au pays parce qu’elles n’ont pas vu leur être
retourné le ou les corps des absents.
8) Le chapitre 28 alinéa B nous dit : « Mettre au point et
organiser aux niveaux régional et inter-régional des formations spécialisées sur les droits de l’homme qui tiennent compte des traumatismes subis par les migrants à l’intention des premiers
intervenants et des agents de l’État, notamment les fonctionnaires des services chargés de l’application de la loi et de la police aux frontières ».
Cela vaudra-t-il aussi pour l’Europe, ou simplement pour les polices et douanes des pays d’origine ?
Les pays d’accueil devront-ils financer les formations de ces équipes étrangères ?
9) Le chapitre 29 nous dit : « donner la priorité aux solutions
non privatives de liberté qui sont conformes au droit international et adopter une approche fondée sur les droits de l’homme en ce qui concerne la rétention administrative des
migrants ».
Contradiction interne : soit on fait de la rétention administrative (privation de liberté) soit au nom des droits de l’homme on renonce à la rétention
administrative, mais dans ce cas, pourquoi parler de celle-ci si l’injonction finale et souhaitée est de laisser toute liberté aux migrants en situation illégale ?
10) Le chapitre 32 alinéa I propose aux pays d’accueil de « allouer aux établissements qui sont fréquentés par une forte proportion d’enfants migrants des ressources destinées à financer des activités d’intégration afin de
promouvoir l’inclusion et le respect de la diversité, et de prévenir toute forme de discrimination, notamment le racisme, la xénophobie et l’intolérance. »
Qui finance, encore une fois ? Les pays d’accueil ou les pays de départ ? N’est-ce pas constitutif d’un procès d’intention relatif aux « mentalités des pays
d’accueil » qui seraient, a priori, racistes et discriminants ?
11) Le chapitre 33 dans sa globalité ne peut que concerner les pays où la liberté d’expression n’est pas
vraiment la règle, pas davantage que le respect des étrangers.
Par contre, dans son alinéa C il est dit : « Promouvoir une
INFORMATION INDÉPENDANTE, objective et de qualité, y compris sur Internet, notamment en sensibilisant les professionnels des médias aux questions de migration et à la terminologie afférente, en
INSTITUANT DES NORMES DÉONTOLOGIQUES POUR LES JOURNALISTES et la publicité et en CESSANT D’ALLOUER DES FONDS PUBLICS OU D’APPORTER UN SOUTIEN MATÉRIEL AUX MÉDIAS QUI PROPAGENT SYSTÉMATIQUEMENT L’
INTOLÉRANCE, LA XÉNOPHOBIE, LE RACISME ET AUTRES FORMES DE DISCRIMINATION ENVERS LES MIGRANTS, DANS LE PLEIN RESPECT DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE ».
Nous avons là un sommet de cynisme : au nom de la liberté de la presse, ce pacte exige ni plus ni moins une interdiction de penser a contrario des normes édictées
par l’Onu et par ce pacte…
Le chapitre 33 alinéa D nous intime l’ordre de « nous doter de
mécanismes permettant de prévenir, de constater et d’éliminer les pratiques de profilage racial, ethnique et religieux des migrants de la part des autorités ».
Il faut savoir que dans de nombreux pays, les statistiques ethniques ont cours et qu’elles permettent à contrario de la doxa communément admise, de comprendre les
mécanismes à l’œuvre dans la non-intégration des populations nouvelles sur un sol donné. Cet alinéa ferme cette possibilité de comprendre les difficultés de telle ou telle communauté.
Le chapitre 33 alinéa F se propose, ni plus ni moins, de : « Favoriser les campagnes de sensibilisation à l’intention des communautés d’origine, de transit et de destination, le but étant […] de mettre un terme au racisme, à la
xénophobie et à la stigmatisation à l’égard de tous les migrants. »
Vaste programme. Qui signifie en clair : « Nous pensons pour vous un Monde nouveau, dans lequel vous serez dispensé de penser et même de ressentir et de
pouvoir exprimer ce ressenti, autrement dit une atteinte grave au droit à la liberté d’expression qui est un des droits de l’homme. »
Le chapitre 33 alinéa G est lui aussi très éclairant : « Inviter
les migrants, les responsables politiques, RELIGIEUX et locaux, ainsi que le personnel enseignant et les prestataires de service, à constater et prévenir les actes d’intolérance, de racisme, de
xénophobie et de toute autre forme de discrimination contre les migrants et les diasporas ».
À quel titre des clercs devraient-ils intervenir dans ce qui relève de la police et de la justice ?
Cet alinéa est la porte ouverte à un retour du religieux MASSIF dans nos sociétés sécularisées.
12) Le chapitre 34 alinéa H nous dit : « Coopérer avec le secteur
privé et les employeurs afin de donner aux migrants, à tous niveaux de compétence, un accès facile à des programmes de formation ou de mise à niveau, à distance ou en ligne, qui tiennent compte
de la PROBLÉMATIQUE FEMMES-HOMMES ».
Est-ce à dire respecter les coutumes de certains pays qui ne souhaitent pas que les femmes et les hommes, ou pire les petites filles et les petits garçons,
partagent les mêmes classes ?
N’est-ce pas de la discrimination sexuelle ? Ne contraint-on pas là les États d’accueil à revenir sur d’immenses progrès en matière d’égalité sexuelle ?
13) Tout le chapitre 35 repose sur un postulat qui est faux, selon lequel les migrations participeraient au
développement durable par échange de compétences…
L’alinéa G de ce chapitre nous dit « permettre la participation
des migrants à la vie politique de leur pays d’origine, y compris aux processus de paix et de réconciliation, aux élections et aux réformes politiques ».
Qui financera ces participations aux élections dans les pays d’origine, le pays d’origine ou le pays d’accueil ? N’est-ce pas un cheval de Troie ? On a pu voir la
communauté turque en Allemagne appeler à voter pour un Erdogan pas particulièrement connu pour son respect des droits de l’homme en Turquie.
14) Le chapitre 36 dans son préambule nous dit : « Nous nous
engageons à rendre les envois de fonds plus rapides, plus sûrs et moins coûteux en continuant d’établir des cadres normatifs et réglementaires qui favorisent la concurrence, la réglementation et
l’innovation sur le marché des envois de fonds et en élaborant des programmes et des instruments qui favorisent l’inclusion financière des migrants et de leurs familles tout en tenant compte de
la problématique femmes-hommes ».
Toujours cette problématique femme-homme. Elle est partout le texte dans sa totalité.
Est-ce à dire que dans les pays où les femmes ne peuvent avoir un compte en banque personnel (rappelons que ce droit fut instauré en France par le général de
Gaulle…) il y aura des dérogations ?
L’alinéa C du même chapitre 36 nous dit : « Harmoniser les réglementations du marché des envois de fonds et accroître l’interopérabilité des infrastructures des différents circuits, TOUT EN VEILLANT À CE QUE LES
MESURES PRISES POUR LUTTER CONTRE LES FLUX FINANCIERS ILLICITES ET LE BLANCHIMENT D’ARGENT N’ENTRAVENT PAS LES ENVOIS DE FONDS DES MIGRANTS PAR L IMPOSITIONS DE RÈGLES TROP STRICTES OU
DISCRIMINATOIRES ».
Je me suis pincée en lisant cela car c’est carrément une invitation à contourner les lois anti-blanchiment d’argent… Ou du moins à ne pas les renforcer.
Toujours dans le même chapitre 36, il est dit : « Développer des
solutions technologiques innovantes pour les envois de fonds, comme les paiements mobiles, les outils numériques ou la banque en ligne, le but étant de réduire les frais, d’accélérer les
transactions, de renforcer la sécurité, de stimuler les transferts dans les circuits réguliers et d’ouvrir des circuits de distribution, EN TENANT COMPTE DE LA DIFFÉRENCE DES
SEXES ».
J’ai du mal à comprendre à qui cette précaution oratoire est destinée et ce qu’elle recouvre.
Est-ce à dire, permettre aux femmes d’ouvrir un compte en catimini ?
La suite de l’article est une confirmation que dans nombre de pays, les droits des femmes à participer à l’économie ne sont pas si évidents que cela. Mais alors
pourquoi ne pas modifier ces droits sur place, au lieu de compter sur l’argent que leur compagnon, migrant, leur enverra depuis l’étranger avant de les faire venir au titre du regroupement
familial ?
15) L’objectif 21 est dans sa totalité une injonction à préserver les migrants de retours forcés dans des pays
où ils risquent leur vie. Pourquoi, là encore, ne pas avoir pensé un texte qui viserait à contraindre les pays en contradiction avec les droits de l’homme à adhérer pleinement à ces droits afin
d’éviter que leurs populations ne se fassent la belle ?
16) L’objectif 22 est très clair : mettre en place des mécanismes de portabilité des droits de sécurité
sociale et des avantages acquis. Que nous dit-il ? « Nous nous engageons à aider les travailleurs migrants à tous niveaux de qualification à accéder à
la protection sociale dans les pays de destination et à bénéficier de la portabilité des droits de sécurité sociale applicables et des avantages acquis dans leur pays d’origine ou lorsqu’ils
décident de travailler dans un autre pays. »
J’aimerais que l’on me définisse clairement quels sont les droits à la sécurité sociale au Burkina Faso ou en Guinée équatoriale…
Puis : « Afin de tenir cet engagement, nous entendons nouer, aux niveaux bilatéral, régional ou multilatéral, des
accords réciproques de sécurité sociale organisant la portabilité des avantages acquis des travailleurs migrants à tous niveaux de qualification, qui visent les socles de protection sociale en
place dans les États parties et les droits et prestations de sécurité sociale applicables, comme les pensions de retraite, les soins de santé ou d’autres avantages acquis. »
Cela signifie en clair qu’un Français travaillant au Burkina devra s’assurer en France et un Burkinabé, sachant ce que je sais des droits sociaux en Afrique…
s’assurer en France aussi. No comment.
Là encore, du temps gaspillé à enfoncer des portes ouvertes au lieu d’inciter les pays de départ, qui sont souvent des pays où les droits de l’homme brillent par
leur absence, à y accéder, plutôt que de compter sur la « compassion généreuse » des pays d’accueil. Car à force, ces pays d’accueil sont en train de s’appauvrir.
Une seule chose à faire : exiger un référendum populaire concernant la portée, les conséquences à court, moyen et long
termes et l’application de ce texte qui a été manifestement conçu PAR et POUR des pays où la problématique femme-homme correspond à des us et coutumes dont les autres pays (d’accueil,
forcément) doivent absolument tenir compte sauf à être taxés d’absence de générosité et de compassion.
LA MÉMOIRE ASSIÉGÉE - HISTOIRE, IDENTITÉ ET PROPAGANDE CULTURELLE
Un livre de Robin Terrasse
Les Européens sont des survivants, mais ils ont oublié l'histoire de cette survie. L'explorer, c'est partir à la rencontre de soi-même. C'est révéler le récit de la résistance de nos ancêtres
aux invasions, mais également s'emparer des clés pour comprendre les causes de la non-transmission de cette mémoire.
Notre mémoire collective influe sur nos représentations et, par extension, sur nos valeurs et nos choix. Ces "souvenirs" historiques
constituent ainsi un enjeu vital : ils participent à définir notre identité profonde. Alors que la propagande culturelle qui sévit en France présente nos ancêtres comme les grands
bourreaux
de l'Histoire, la redécouverte des luttes séculaires de notre continent réveille notre esprit critique.
Les Européens ont passé davantage de siècles à se défendre des invasions qu'à envahir. Mais alors, pour quelles raisons ne le savons-nous pas ?
« L’invasion de l’Europe par les migrants est programmée, contrôlée et acceptée »
...par le Gal. Christophe Gomart - le 05/11/2018
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Le général Gomart, patron du renseignement militaire, qui a quitté l’armée en mai 2017, explique : « Cette invasion de l’Europe par les migrants est programmée, contrôlée et acceptée. »
Et « rien du trafic migratoire en Méditerranée n’est ignoré des autorités françaises, militaires et civiles
».
Le général de corps d’armée (quatre étoiles) Christophe Gomart, patron de la DRM (Direction du renseignement militaire) était chargé de recueillir toutes les
informations susceptibles d’aider la France à prendre ses décisions d’ordre militaire. Il a expliqué, en ouverture du colloque GEOINT (Géospatial Intelligence), qui s’est tenu à la Société de Géographie à Paris, les
11 et 12 septembre 2018, comment le trafic migratoire au Moyen-Orient et en Méditerranée n’échappe pas au Renseignement français.
La Direction du Renseignement Militaire, qui est leader en France sur le renseignement d’origine imagerie (ROIM) fourni par les satellites-espions
militaires, a inauguré le 19 janvier dernier un très discret centre d’expertise, le CRGI (Centre de Renseignement Géospatial Interarmées).
Pluridisciplinaire, il intègre une trentaine de spécialistes civils, militaires et réservistes de haut niveau dont la principale fonction consiste à
fusionner le renseignement recueilli par la DRM à partir d’une multitude de capteurs (interceptions, satellites, sources ouvertes, cybersurveillance, etc.).
C’est ainsi que la DRM peut présenter au gouvernement français une situation précise de la présence des migrants subSahariens
en Libye, ainsi que les identités exactes, les modes opératoires et les stratégies des « passeurs » de migrants.
Ces informations sont transmises par la France à l’état-major de la mission européenne en Méditerranée (Eunavfor Med) lancée en mai dernier.
Le général Gomart a déclaré, lors du colloque, que les militaires français avaient repéré les principaux points d’entrée des filières de trafic humain sur le
territoire libyen, notamment à partir de la zone des trois frontières (Libye, Soudan, Égypte).
Le renseignement français sait où les passeurs échangent leurs cargaisons humaines, où ils les hébergent.
Il les voit préparer les départs vers l’Europe depuis les plages de Tripolitaine et de Cyrénaïque, imposant aux migrants un processus immuable.
Avant tout départ en mer, les passeurs appellent le Centre de Coordination Italien des Secours Maritimes, et c’est ainsi que les bateaux européens vont
recueillir directement en mer les masses migratoires, pour les transporter à bon port, de crainte qu’ils ne s’égarent sur les côtes africaines… Le GEOINT est devenu « l’outil idéal pour valoriser des données massives géo localisées. Il joue le rôle d’un accélérateur de prises de décisions en donnant une
vision claire et complète aux chefs militaires et aux décideurs politiques ». L’invasion n’avance pas au hasard Il n’y a donc aucun mystère, tout se sait.
On sait où les « passeurs » vont s’approvisionner en bateaux.
On sait que la Turquie délivre de faux passeports et que les autorités de réception ferment les yeux.
Le Renseignement français est capable de voir le trafic migratoire en Afrique jusque dans ses détails, et il pourrait le voir
également en Europe.
Mais peut-être regarde-t-il, par ordre, dans d’autres directions !
De formation militaire, financière et diplomatique, s'appuie sur une trentaine d'années d'investigations en sciences sociales
et relations internationales.
A la frontière entre la Bosnie et Herzégovine et la Croatie, frontière extérieure de l'Union Européenne, la pression s'intensifie.
Velika Kladuša est la pointe nord-ouest de la poche de Bihać, comme un doigt enfoncé en Croatie à quarante kilomètres (deux jours de marche) de la frontière
slovène. Plus au sud se trouvent les municipalités et populations chrétiennes (catholiques) de l'ancienne Republika Herceg-Bosna, plus à l'est se trouvent les municipalités et
populations chrétiennes (orthodoxes) de la Republika Srpska. Bihać est une région musulmane, qui au début de la guerre avait d'ailleurs avec l'aide des républiques de Krajina, Herceg-Bosna
et Srpska voisines résisté un temps aux milices du régime islamiste de Sarajevo, que l'OTAN et la France ont finalement aidé à conquérir et soumettre toute la Bosnie et Herzégovine et ses
populations, en majorité chrétiennes. C'est là que les premiers contingents français et canadiens de la Force de Protection de l'ONU avaient essuyé leurs premiers tirs venus des milices
islamistes, avant de perdre des dizaines de soldats sous leur feu à Sarajevo. Bihać était stratégiquement importante pendant la guerre pour éviter une jonction entre les républiques serbe et
croate de Bosnie et d'Herzégovine, et elle est encore plus stratégiquement importante depuis la guerre car c'est l'extrémité nord-ouest de la fameuse Diagonale Verte (connue aussi comme
Transversale Verte), venant de Turquie par les républiques et territoires albanais des Balkans, le Sandžak etc. Et Velika Kladuša est l'extrémité occidentale (et septentrionale) de cette
diagonale.
Depuis plusieurs mois s'agrège et se concentre une masse de candidats à l'intrusion illégale dans l'Union Européenne. Ces jeunes
hommes sont amenés de Sarajevo par autobus et par train puis déversés sur la route d'entrée au village, au nord duquel se trouve le poste frontière de Maljevac, du nom du village de
l'autre côté, en Croatie. La police bosnienne musulmane a pour consigne de les canaliser pour éviter leur éparpillement dans les campagnes voisines, et un gros cordon policier a été mis en place
pour s'assurer qu'ils n'envahissent pas le centre ville du chef-lieu régional, Bihać. Les correspondants des trois grandes agences de presse monopolistiques photographient surtout les femmes, qui
représentent pourtant moins de 5% de l'ensemble, et notamment les femmes arabes au teint clair, car il y a effectivement une petite minorité d'Irakiens et de Syriens (ou d'arabophones prétendant
l'être) dans ces foules. Mais, d'après la police et les médias locaux, l'essentiel de ces foules est constitué d'Hindoustanis, à savoir Pakistanais, Bengalis et Afghans.
La police locale, qui a dû intervenir dans une rixe il y a deux jours, précise que ces gens n'ont aucun document d'identité, car ils l'ont détruit dès leur arrivée
dans le pays. Un rapide coup d'oeil à la carte suggère cependant que, en l'absence de frontière terrestre entre le Pakistan et la Bosnie Herzégovine, ces
dizaines de milliers de personnes sont arrivées à Sarajevo par avion, donc avec l'approbation de quelque autorité bosnienne, certainement utile aussi pour traverser ensuite le
pays en train ou en autobus sans document d'identité ni connaissance des alphabets européens. Le gros pont aérien en cours est nécessairement financé par un acteur plus puissant que les foules
sans ressources qu'il manoeuvre de la sorte, mais la translation terrestre peut très bien n'être que le fait du gouvernement de Bosnie et Herzégovine soucieux de ne pas laisser traîner dans le
pays ces foules dont il accepte le débarquement aérien massif.
Il paraît que ces candidats à l'intrusion dans l'Union Européenne sont porteurs de cartes bancaires prépayées porteuses du logo de deux agences de
l'Organisation des Nations Unies, l'UNHCR chargée des secourir les réfugiés et l'UNICEF chargée de promouvoir l'instruction infantile. Au moment où se tiennent au siège de l'ONU
des discussions sur une nouvelle convention devant limiter la souveraineté des Etats pour créer un droit à l'immigration dans tout pays au choix du candidat immigrant, l'engagement de la
structure permanente de l'organisation (aux ordres du Secrétaire Général) dans une action d'intrusion massive est à souligner. Il faut ajouter que ces candidats à l'intrusion illégale par la
force ne sont pas seulement porteurs de cartes bancaires mais également d'armes blanches. Après qu'un garde-frontière croate ait été récemment poignardé, la police bosnienne qui accompagne
et canalise ces foules a déclaré qu'en fait ces gens sont pratiquement tous armés. C'est d'ailleurs officiellement pour cela que la police bosnienne musulmane a été débordée il y a deux
semaines, quoi que l'on puisse penser des raisons réelles pour lesquelles elle a été mise en situation de se laisser dépasser.
De son côté la Croatie a renforcé sa police garde-frontière en acheminant discrètement des effectifs anti-émeutes, et, dit-on, des forces spéciales. L'Agence
Еuropéenne pour la Gestion de la Coopération Opérationnelle aux Frontières Extérieures des Etats Membres de l'Union Européenne, dite Frontex, est évidemment sur place pour contrôler l'action des
services publics croates, voire pour s'assurer qu'ils ne reçoivent pas l'ordre de rouvrir Jasenovac (qui sait). Il devrait cependant bientôt y avoir des incidents sérieux, avec mort d'intrus, de
manière à relancer la compassion quelque peu émoussée depuis la conclusion à Cologne (et ailleurs) de l'intrusion massive appelée le 24 août 2015. Evidemment, rien de tout cela ne saurait
surprendre le lecteur de la Huitième Plaie.
Pour l'instant la plupart des mouvements de test ou de répétition en direction de tel ou tel poste frontière sont menés en mode décentralisé, par des bandes de
l'ordre de cent à deux cents individus, correspondant donc au volume d'une compagnie. Mais il n'est pas inutile de préciser que l'effectif total en attente de passer la frontière à Velika
Kladuša, à cent vingt kilomètres de Ljubljana et deux cent cinquante kilomètres de Venise, est estimé à vingt mille hommes (20000), soit trois brigades.
20 000 clandestins armés à la frontière croate, décidés à déferler sur l’Europe
Ils pourront bien mobiliser l’agence européenne de garde-frontières (ah ! ah ! ah !) Frontex, elle ne servira qu’à faire passer les clandestins. Ce ne sont pas eux qui vont répondre
aux couteaux par des balles. Ce sont eux qui, déjà, interviennent pour sauver les clandestins en mer…
La question à se poser est celle-ci : d’où viennent ces sauterelles méditerranéennes ?
En nombre, tout à coup ? Elles ne peuvent venir que de la Turquie. Je suis persuadée que Erdogan a lâché les vannes de l’invasion, en pariant en sus sur les lois européennes qui interdisent
de laisser dans la rue quiconque en hiver…
Rappelez-vous l’enquête israélienne qui expliquait comment Erdogan triait les « réfugiés » pour laisser partir ceux qui seraient aptes à islamiser, de gré ou de force, l’Europe…
Et pas un Trump en UE pour avoir la volonté et l’énergie de faire ce qu’il faut pour faire faire marche arrière aux aliens. Même si on a Salvini, Orban et quelques autres à l’Est, ce ne sont pas
eux qui commandent en Europe, ils ne pourront que protéger leurs propres frontières, protéger les leurs, ce qui est déjà énorme… Mais pauvres de nous, pour le reste de l’Europe.
20 000 musulmans avec leur poignard nous défient. Le jihad migratoire continue, à grande échelle.
Ce n’est pas le morveux de l’Élysée qui va les combattre, il serait plutôt du genre à les embrasser sur la bouche.
Europe : Une tempête menace à la frontière, selon des experts ; « Maintenant, d’autres arrivent ».
À la frontière croate, à seulement 224 kilomètres de l’Autriche, plus de 20 000 migrants espèrent avoir une chance de percer
en Europe centrale.
L’exécutif est inquiet. Alarmiste ? Hystérique ? Le danger de l’immigration clandestine est-il trop souvent et trop
fortement relayé par le gouvernement fédéral ?
Notre journal a interrogé des experts de l’exécutif ayant les meilleures relations dans les Balkans.
Les informations les plus récentes des officiers de liaison sur la situation dans la région frontalière entre la Bosnie et
la Croatie, à Velika Kladusa, à 224 kilomètres de Spielfeld, se trouvent sur le bureau du chef du département au ministère de l’Intérieur. Leur analyse : une tentative
décisive d’au moins 20 000 migrants à ce poste frontalier avec l’Europe centrale pourrait être imminente.
« Ils sont armés, presque tous ont un couteau »
« Les Croates essaient vraiment de gérer cela seuls. Ils ont également positionné des forces spéciales lors de cette
transition », déclarent les analystes du groupe III (Migration) du ministère de l’Intérieur à Vienne.
Mais il y a des développements inquiétants, les responsables disent :
« Maintenant, d’autres arrivent, plus de familles, et il n’y a presque pas de
femmes. 95 % de ces migrants qui souhaitent percer (nota : la ligne frontalière) sont des hommes jeunes, presque tous armés de couteaux. Un policier des frontières a
déjà été poignardé. »
Parmi les immigrants en attente en Bosnie, il n’y aurait pas de Syriens :
« La masse vient du Pakistan. Et il y a beaucoup d’Iraniens, d’Algériens, de
Marocains. »
Leur objectif n’est pas l’Autriche :
« Les migrants veulent aller en Allemagne, dans les pays scandinaves. L’Autriche a
maintenant trop mauvaise réputation pour eux. »
Exercice Frontex pour prévenir cette tempête à la ligne frontalière. Les effectifs de ces masses de population sont « relativement bien encadrés », indiquent les officiers de liaison. De
nombreux immigrants ont des cartes de crédit prépayées du HCR et de l’Unicef.
« L’Europe ne veut imposer aucune action aux Croates », souligne le
ministère de l’Intérieur. Dans le même temps, une avancée majeure à Velika Kladusa devrait être empêchée pour cette seule raison, afin que cela ne devienne pas un signe pour le
départ de dizaines de milliers de migrants supplémentaires. Une solution a déjà été trouvée : en novembre, un vaste exercice de déploiement de la force de protection des
frontières Frontex doit avoir lieu exactement à cette frontière.
NB : Il est intéressant de noter que depuis la fermeture des ports italiens aux bateaux "sauveteurs", on parle beaucoup moins des "réfugiés
méditerranéens" .
En revanche, selon les articles ci-dessus, il semble que les "passeurs" aient trouvé la parade via la Bosnie.
Restent malgré tout quelques questions lancinantes :
Qui finance ? (voyages en avion, cartes bancaires, téléphone portables...)
Dans quel but ?
<<A qui profite le crime ?>>
JMR
Remarque : Les voyages en avion sont quand même bien plus confortables et bien moins risqués que de s'aventurer en mer sur "le
radeau de la méduse"...!
Commentaires: 2
#2
patrick tiso(samedi, 01 décembre 2018 11:50)
Sur crashdebug, vidéo " Même Orwell n'aurait pas imaginé cela ! la critique de l'immigration sera interdite et poursuivie en Europe ! "
#1
patrick tiso(mercredi, 21 novembre 2018 10:32)
Il est un fait important à signaler, la plupart des migrants en Europe sont des hommes jeunes et célibataires, nous avons pu constater le même phénomène à la frontière du Mexique et des Etats-Unis.
Le texte d'un certain Albert Pike nous a interpellé: " Nous lâcherons les nihilistes et les athées et nous provoqueront un formidable cataclysme social ." Jean Baerendorf sur Youtube, nous indique
que cela adviendra après un krach boursier qu'il prédit pour 2019, d'après de nombreux économistes.
patrick tiso (samedi, 01 décembre 2018 11:50)
Sur crashdebug, vidéo " Même Orwell n'aurait pas imaginé cela ! la critique de l'immigration sera interdite et poursuivie en Europe ! "
patrick tiso (mercredi, 21 novembre 2018 10:32)
Il est un fait important à signaler, la plupart des migrants en Europe sont des hommes jeunes et célibataires, nous avons pu constater le même phénomène à la frontière du Mexique et des Etats-Unis. Le texte d'un certain Albert Pike nous a interpellé: " Nous lâcherons les nihilistes et les athées et nous provoqueront un formidable cataclysme social ." Jean Baerendorf sur Youtube, nous indique que cela adviendra après un krach boursier qu'il prédit pour 2019, d'après de nombreux économistes.