Nous traversons un des rares moments où les grandes puissances changent toutes en même temps de politique. Attention à ne pas se tromper : Ceux qui ratent le train devront
attendre le prochain. La réélection de Donald Trump, malgré la campagne de la quasi totalité des intellectuels occidentaux contre lui, redistribue les cartes.
RÉSEAU VOLTAIRE | PARIS (FRANCE) |12 NOVEMBRE 2024
Les relations internationales changent extrêmement vite sur plusieurs fronts à la fois.
Les deux dernières semaines, nous avons montré que l’Iran avait abandonné son idéal révolutionnaire et s’était éloigné de ses alliés sunnites du Hamas et du
Jihad islamique, et même chiites du Hezbollah libanais, d’Hachd al-Chaabi iraquien et d’Ansar Allah yéménite [1]. Ces points sont largement confirmés par
la réunion au cours de laquelle Hassan Nasrallah fut assassiné par les FDI « grâce » à des informations iraniennes, les déclarations confuses de l’ayatollah Ali Sistani en Iraq, et
les mesures prises pour prévenir l’assassinat d’Abdel Malek al-Houthi au Yémen [2].
Puis, nous avons montré que les BRICS, au sommet de Kazan, ont affirmé leur attachement au droit international contre « l’ordre fondé sur des règles »
des anglo-saxons [3].
Cette semaine, la victoire écrasante de Donald Trump aux élections états-uniennes marque le triomphe des jacksoniens sur les démocrates, mais aussi sur les
républicains, bien que Trump ait été soutenu par leur parti. Il devrait s’ensuivre que les États-Unis cesseront leurs guerres en Ukraine et au Moyen-Orient au profit d’une guerre commerciale
généralisée.
Sur le continent européen, nous avons assisté au Royaume-Uni à la chute de Rishi Sunak et à son
remplacement par un membre de la Commission trilatérale (c’est-à-dire un soutien des intérêts patronaux US), Keir Starmer. Nous nous attendons, en Allemagne, à la chute du chancelier Olaf
Scholz et, en France, à celle du Premier ministre Michel Barnier, sans savoir qui les remplacera.
En Occident, ces évènements ont partout le même sens : l’idéologie néo-conservatrice et la religion woke sont condamnées au profit de la défense des
nations. Il s’agit d’une révolte des classes moyennes. Celles-ci, qui ne sont pas xénophobes, n’acceptent plus d’être sacrifiées, au nom de la spécialisation du monde imposée par la
globalisation anglo-saxonnes.
D’une manière générale, on se dirige, dans les prochaines années, vers l’abandon aussi bien de la volonté impérialiste des Anglo-Saxons que de celle,
anti-impérialiste, de l’Iran. Simultanément, on devrait assister à un renforcement du droit international, bien qu’il ne soit pas reconnu par les jacksoniens. Ceux-ci admettent cependant, en
matière commerciale, l’importance des signatures. Il est probable que Washington poussera l’Initiative des trois mers en Europe centrale après avoir contraint l’Ukraine à reconnaître sa
défaite face à la Russie. Il s’en suivra une montée de la Pologne au détriment de l’Allemagne et un affaiblissement de l’Union européenne. Les États-Unis et les BRICS se rejoindront sur la
nécessité de coopérer, mais s’affronteront autour du statut de référence du dollar.
Ces modifications importantes nous sont encore masquées parce que nous ne comprenons pas la manière dont réfléchissent chacun de ces acteurs. Nous interprétons
à tort ce qu’ils disent et ce qu’ils font en fonction de leur place dans l’ancien monde.
Nous sommes particulièrement aveugles vis-à-vis des États-Unis que nous persistons à considérer comme nos maîtres. Nous ne connaissons que la doxa
néo-conservatrice et nous imaginons que les États-Unis pensent de cette manière alors qu’ils viennent de s’affranchir de leur férule.
L’élection, ou plutôt la réélection, de Donald Trump, sa victoire écrasante pour la Maison-Blanche comme pour le Congrès, marque la révolte des classes moyennes
US contre les intellectuels occidentaux qui s’étaient tous ligués contre lui.
Rappelons que Donald Trump, alors qu’il était promoteur immobilier à New York, fut la première personnalité, le 11 septembre 2001 dans l’après-midi, à remettre
en cause la version officielle des attentats prétendument islamistes. Par la suite, il finança, au sein du Tea Party, la contestation de la légitimité du président Barack Obama. Enfin, il
s’empara du Parti républicain malgré la résistance de l’ancien vice-président Dick Cheney (qui était membre du « gouvernement de continuité » [continuity government], de ce que Trump a désigné comme « l’État profond » [Deep State]). Il fit campagne
d’une manière nouvelle en se fondant sur l’observation des réseaux sociaux et en répondant de manière symbolique aux attentes des classes moyennes. Dès son élection et avant même qu’il ne
siège à la Maison-Blanche, le Parti démocrate lança une campagne mondiale de diffamation contre lui [4]. Durant tout son mandat, il dut affronter ses
propres collaborateurs qui n’hésitèrent pas à lui mentir et à faire le contraire de ce qu’il leur ordonnait, puis à s’en vanter. Cependant, il parvint, seul contre tous, à interrompre la
« guerre sans fin » au Moyen-Orient et le soutien militaire et financier de la CIA à Al-Qaeda et à Daesh.
Au contraire, Joe Biden composa son équipe à partir du personnel du Center for Strategic and international Studies (CSIS), du Center for a New American
Security (CNAS), de la Rand Corporation, et de General Dynamics, Raytheon, Northrop Grumman et Lockheed Martin. Il relança les guerres au Moyen-Orient, puis en débuta une nouvelle en
Ukraine.
Nous ignorons si Donald Trump tentera de poursuivre durant son second mandat ce qu’il avait entrepris durant le premier. Il connaît désormais les chausse-trapes
de Washington et a composé une équipe dont il était dépourvu la première fois. La seule inconnue est de savoir ce qu’il a dû concéder pour pouvoir vaincre cette fois. Sa politique au
Moyen-Orient a consisté à remplacer la guerre par le commerce avec les accords d’Abraham. Elle a été mal comprise car son gendre, Jared Kushner, qui avait été chargé de les mettre en œuvre,
est profondément raciste. Il avait aussi transféré l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem, laissant entendre que celle-ci était la capitale du seul État juif. Durant sa campagne,
il a accepté des dons considérables de la veuve de Sheldon Adelson, un soutien inconditionnel des « sionistes révisionnistes ». Nul ne sait s’il s’est engagé à soutenir en retour
l’État d’Israël ou le projet colonial de Vladimir Jabotinsky.
La victoire de Donald Trump ne mettra pas fin aux affrontements, mais les déplacera du champ de bataille militaire vers celui de l’économie. Attention, pour
analyser sa politique, les catégories politiques avec lesquelles nous réfléchissons depuis le XVIII° siècle s’avéreront inopérantes. Il n’entend pas choisir entre le protectionnisme et le
libre-échange, mais entre des secteurs économiques : les produits qu’il défendra avec des droits de douanes parce qu’ils ne seront pas capables de rivaliser avec ceux de ses
concurrents, et les produits qui sont capables d’inonder le marché global. Donald Trump n’est pas l’ami de tous les entrepreneurs, bien loin de là. Il s’oppose à ceux qui vivent au
crochet de l’État en lui vendant de mauvais produits comme le fait le complexe militaro-industriel états-unien depuis trente ans. Les notions de droite et de gauche, d’interventionniste
et d’isolationniste sont toutes aussi obsolètes. Ce qui se joue aujourd’hui est d’une autre nature.
Bien que la Russie n’ait jamais attaqué l’Occident au cours de son histoire séculaire et qu’elle ait au contraire toujours été désireuse de coopérer avec
lui, elle a toutefois dû se défendre contre des attaques occidentales à plusieurs reprises : par l’Ordre de Livonie en 1240-1242, par la Suède en 1708-1709, par la France en 1812, par
l’Allemagne en 1914-1918 et en 1941-1945, par l’Ukraine par procuration des États-Unis en 2022 jusqu’à aujourd’hui. En effet, les puissances occidentales voyaient et/ou considèrent la
Russie comme une superpuissance compétitive. Depuis l’industrialisation, on s’est également rendu compte que la Russie possédait d’innombrables matières premières en quantités
gigantesques. Ainsi, les puissances occidentales voulaient et veulent toujours avoir accès aux incommensurables ressources minérales de la Russie, car elles sont nécessaires à leur
industrie.
Pour ce faire, l’Occident emploie toujours une stratégie de balkanisation de la Russie. Cet article donne un aperçu des différentes tentatives occidentales
visant à diviser la Russie en une multitude de petits États sans pouvoir et, par conséquent, facilement dominables.
1916-1918 : la première tentative
allemande
La stratégie occidentale de démembrement de la Russie et de pillage de ses ressources a été lancée par l’Allemagne pendant la Première Guerre mondiale. En
avril 1916, la Ligue des nationalités allogènes de Russie est fondée à Lausanne. Le statut de neutralité de la Suisse donne à la Ligue l’apparence d’un non-alignement pendant la Première
Guerre mondiale qui était en cours. Financée par le ministère allemand des affaires étrangères, la Ligue a pour objectif la destruction de la Russie tsariste par la création de mouvements
séparatistes. Ceux-ci étaient censés «libérer» les peuples de Russie. Pour conserver l’apparence de la neutralité, la Ligue cherche à obtenir le soutien des Alliés, des États
centraux1 et
des États neutres. Avec le traité de Brest-Litovsk du 3 mars 1918 entre les pays du centre et l’URSS nouvellement créée, l’Allemagne acquiert une série d’États satellites à sa frontière
orientale (États baltes, Pologne, Ukraine et Finlande). Ces États satellites dépendent économiquement de l’Allemagne et sont contraints de lui fournir des matières premières. À la suite
de ce traité, la Russie a perdu environ un tiers de ses terres agricoles, plus de la moitié de son industrie et la grande majorité de ses mines de charbon. Lorsque l’Allemagne elle-même
s’est effondrée en novembre 1918, elle a immédiatement perdu tous ces acquis.
1918-1939 : Le prométhéisme et la
stratégie d’Intermarium de la Pologne
Toujours en 1918, Jozef Pilsudski, le fondateur de la Pologne nouvellement rétablie, a lancé le prométhéisme. Ce projet visait également à balkaniser la
Russie – désormais sous la forme de l’URSS – en soutenant les mouvements séparatistes parmi les peuples non russes de l’URSS. Pilsudski lui-même avait choisi le nom de «prométhéisme» en
référence au Titan Prométhée de la mythologie grecque. Prométhée a volé le feu aux dieux et l’a donné aux humains. Pour cela, il a été puni pour l’éternité par Zeus. par analogie,
Pilsudski voyait la Pologne comme le Christ des peuples : de même que Jésus-Christ a apporté la lumière aux hommes, le peuple polonais apporterait la lumière aux peuples non russes qui –
du moins selon la Pologne – étaient «opprimés» par l’URSS.
Le prométhéisme repose donc sur l’idée arrogante et méprisante que la petite Pologne est le leader naturel de l’Europe centrale et orientale, ce qui est une
utopie compte tenu des capacités économiques et militaires limitées de la Pologne. Alors que l’ancien Commonwealth polono-lituanien (1569-1795) était territorialement le plus grand pays
d’Europe, il s’agissait politiquement d’un État bi-confédéral très faible, impuissant et divisé à l’intérieur, État qui n’a pu exister que parce que le Brandebourg-Prusse, la
Moscovie-Russie et l’Empire des Habsbourg étaient de petits États à l’époque. Une fois que ces trois États sont devenus des superpuissances, le Commonwealth polono-lituanien a disparu de
la carte assez rapidement. Néanmoins, Pilsudski voyait en la Pologne une superpuissance potentielle capable de dominer les autres nations «inférieures». C’est d’ailleurs exactement ce que
le prométhéisme reprochait à l’URSS. La Pologne devait donc mobiliser et soutenir les nombreux peuples non russes de l’URSS afin de devenir elle-même dominante.
Le prométhéisme était étroitement lié à la stratégie géopolitique de l’Intermarium de Pilsudski. Ce concept visait à réunir les États d’Europe centrale et
orientale au sein d’une fédération placée sous la direction de la Pologne. Cela impliquait que ces États renoncent à leur souveraineté. En effet, Pilsudski rêvait d’une restauration
territoriale et politique de l’ancien Commonwealth polono-lituanien, qui s’étendait entre deux mers (la mer Baltique et la mer Noire). D’où le nom latin «Intermarium» donné à cette vision
romantique de la politique polonaise.
Dès 1918, la Pologne a soutenu des mouvements séparatistes en Carélie, dans les Pays baltes, en Biélorussie, en Ukraine, dans le Caucase et en Asie
centrale. Même après l’annexion de la plupart de ces régions par l’URSS en 1921, la Pologne a continué à apporter un soutien matériel aux séparatistes émigrés.
Le prométhéisme a été une ligne directrice de la politique étrangère de la Pologne pendant l’entre-deux-guerres. En 1934, la Pologne a fondé l’organisation
Prometeusz. Son siège se trouvait à Paris. Il existait des antennes à Berlin, Varsovie, Vilnius, Helsinki, Téhéran et Harbin. Cette organisation apportait un soutien financier et
technique aux mouvements séparatistes des peuples non russes en URSS.
Après 1939, le prométhéisme disparaît, d’une part parce que la Pologne – une fois de plus – disparaît de la carte et, d’autre part, en raison du manque
d’intérêt des Alliés. À partir de 1944, la Pologne est, une fois de plus, rétablie mais devient un État satellite de l’URSS et ne peut donc pas reprendre ses activités
prométhéistes.
1941-1945 : la deuxième tentative
allemande
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne tente une nouvelle fois de détruire la Russie en lançant l’opération Barbarossa. Cette invasion à grande
échelle de l’URSS visait à éliminer l’URSS en tant que superpuissance compétitive, en annexant certains pays et en en colonisant d’autres, en expulsant et en soumettant en partie la
population, ainsi qu’en prélevant des produits agricoles et des matières premières. Pour balkaniser l’URSS, l’Allemagne utilise le pantouranisme, une idéologie turque qui cherche à réunir
tous les peuples turcs et autres peuples altaïques en une seule unité politique et/ou culturelle sous le nom de Touran.
Un plan de propagande pan-turc émanant de la Turquie a rendu de grands services à l’Allemagne dans les régions occupées de l’URSS. L’Allemagne a ainsi
recruté des «Osttruppen» pour la Wehrmacht (environ 250 000 hommes) et pour la Waffen-SS (environ 8000 hommes)2 parmi
les soldats soviétiques faits prisonniers de guerre, qui provenaient des peuples turcs d’URSS. En échange, l’Allemagne promet de rendre indépendantes les régions de l’URSS habitées par
les Turcs. La guerre se termine par la destruction complète de l’Allemagne et la prise de Berlin par les troupes russes.
De 1991 à aujourd’hui : l’attaque
américaine via les séparatistes, les salafistes, les pseudo-dissidents et les ONG
Lorsque l’URSS, après des décennies d’inertie économique à la fin de la guerre froide, s’est désintégrée en plusieurs États pour la plupart impuissants,
dont les économies déjà faibles se sont ensuite complètement effondrées au cours des années suivantes, cela a évidemment offert d’énormes perspectives stratégiques aux États-Unis en tant
que seule superpuissance restante. Après tout, toutes les anciennes républiques soviétiques pouvaient désormais être facilement infiltrées et déstabilisées. Depuis lors, les États-Unis et
leurs alliés européens ont déstabilisé, (tenté de) changer de régime, semé la mort et la destruction dans les pays de l’ex-URSS pendant des décennies, dans leur vaine tentative de
détruire géopolitiquement la Russie. En Géorgie, au Kazakhstan, en Ukraine, en Ouzbékistan, en Russie et au Belarus, entre autres, les Américains ont clairement laissé leur marque. Et
aujourd’hui, l’infiltration américano-européenne en Arménie et en Moldavie est évidente.
Mais les États-Unis visent surtout à détruire la Russie. Pour ce faire, ils soutiennent des mouvements séparatistes, souvent salafistes (en Tchétchénie en
1991-2006, au Daghestan en 1999-2012, en Bachkirie en 2005,…). Par ailleurs, les États-Unis tentent – en vain – d’établir des mouvements dissidents en Russie. Le recrutement d’un
personnage d’extrême droite et raciste comme Aleksey Navalny, qui a ensuite été présenté à l’Occident comme un «combattant contre la corruption» et un «leader de l’opposition
démocratique», est bien connu.
En outre, les États-Unis déstabilisent la Russie par l’intermédiaire de diverses organisations non gouvernementales (ONG). Il s’agit d’organisations qui ont
l’apparence d’être indépendantes des gouvernements mais qui sont en réalité contrôlées par le département d’État américain.
Il y a par exemple la National Endowment for Democracy (NED), un outil américain issu de la CIA pour saper les gouvernements dans tout le monde non
occidental, instiguer des révolutions de couleur et promouvoir des changements de régime. Cette ONG est directement financée par le gouvernement américain. La NED s’est immiscée dans les
élections russes et a constitué une menace pour les institutions constitutionnelles de l’État, la défense et la sécurité nationale de la Russie. Sur la base de la loi de 2012 sur les
agents étrangers – qui a été remplacée en 2015 par la loi sur les organisations indésirables3 –
la NED est devenue la première organisation à être interdite en Russie en 2015.
L’ONG Freedom House (FH) est également financée par le département d’État américain. FH finance diverses organisations subversives et des politiciens
pro-américains dans des pays du monde non occidental, y compris en Ukraine avant le coup d’État américain de 2014 déguisé en «révolution de Maïdan». Dans le même temps, la FH sympathise
fortement avec les régimes pro-américains. Il n’est donc pas surprenant que cette ONG ait été interdite en Russie en mai 2024 sur la base de la loi susmentionnée sur les organisations
indésirables.
L’ONG bien connue mais controversée Amnesty International (AI) est financée par la Commission européenne, la Fondation Ford, la Fondation Rockefeller et les
gouvernements britannique, américain et autres. Amnesty International a la sombre réputation de publier des rapports inexacts sur les pays, de collaborer avec des organisations dont le
bilan en matière de droits de l’homme est douteux, de faire preuve de partialité idéologique et de politique étrangère, ainsi que de pratiquer une forte discrimination institutionnelle au
sein de sa propre organisation. De nombreux États, dont la Russie, ont critiqué l’évaluation de leurs politiques par AI, estimant qu’il s’agissait de rapports partiaux ou d’une réticence
à voir les menaces pour la sécurité nationale.4
En outre, l’Open Society Foundation (OSF) de George Soros, financier notoire des changements de régime, est également interdite en Russie – en tant que
troisième organisation en vertu de la loi sur les organisations indésirables – depuis le 1er décembre 2015. En effet, les activités de l’OSF et de l’Open Society Institute Assistance
Foundation constituent une menace pour le système constitutionnel et la sécurité nationale de la Russie. L’OSF est un réseau international de financement basé aux États-Unis qui dispose
de plusieurs milliards de dollars provenant de la fortune de Soros.
Les objectifs des États-Unis sont primo d’éliminer un rival géopolitique (en divisant la Russie en toute une série d’États impuissants et ipso facto
facilement manipulables) et secundo d’avoir accès à l’incommensurable richesse en ressources de la Russie (dont l’industrie occidentale a besoin). Toutefois, les peuples que les
États-Unis sont censés vouloir «libérer» n’ont jamais indiqué qu’ils souhaitaient quitter la Russie.
2022-présent : Renaissance du
prométhéisme et de la stratégie Intermarium en Pologne
Parallèlement aux États-Unis, la Pologne poursuit à nouveau la balkanisation de la Russie. Le 22 novembre 2007, une statue de Prométhée a été inaugurée à
Tbilissi, la capitale géorgienne, par le président géorgien Mikhaïl Saakachvili et le président polonais Lech Kaczynski. Cette statue n’a pas été érigée en Géorgie par hasard, car selon
la mythologie grecque, Prométhée aurait été enchaîné à une colonne et torturé par Zeus dans le Caucase. La statue symbolisait les efforts de la Pologne et de la Géorgie pour obtenir leur
indépendance de la Russie et de l’URSS.
Le prométhéisme est redevenu d’actualité au début de la guerre russo-ukrainienne en 2022. Le Forum des nations libres de l’après-Russie (FNRF) est un
mouvement basé en Pologne composé d’hommes politiques et de militants libéraux exilés de Russie, de mouvements régionalistes et séparatistes, ainsi que de sympathisants étrangers. Les
membres du FNRF sont inconnus du public russe et connaissent peu la société russe.
Le FNRF, fondé en 2022, prône la dissolution de la Russie – dans pas moins de 34 États ! – et dans certains cas même pour la dérussification de certaines
régions russes. Divers hommes politiques, diplomates et analystes occidentaux participent souvent au FNRF. Le 31 janvier 2023, une réunion du FNRF a même eu lieu au Parlement européen à
Bruxelles. Le 31 mars 2023, le FNRF a été interdit par la Russie en tant qu’«organisation indésirable» (cf. supra).
Les activités du FNRF confirment la rhétorique du gouvernement russe selon laquelle l’Occident veut diviser et détruire la Russie. Le professeur Marlène
Laruelle de l’Université George Washington a averti que les hommes politiques occidentaux ne devraient pas confondre les déclarations radicales des exilés politiques avec les opinions des
citoyens russes, faisant explicitement référence à l’appel du FNRF à «la libération des nations prisonnières», une expression qui remonte à la Première Guerre mondiale (cf. supra).
Le 25 juillet 2022, Ramzan Kadyrov, président de la République russe de Tchétchénie, s’est longuement moqué du FNRF : «Il y a plus de 20
ans, l’Occident a commis la première violation de l’intégrité de la Russie en République tchétchène, en alimentant les terroristes étrangers avec de l’argent et en inventant une légende
sur la liberté. (…) En général, messieurs les pseudo-libéraux, je ne peux que vous remercier d’avoir confirmé les propos des plus hauts dirigeants russes sur les tentatives de
désintégration du pays».5
La Pologne prométhéiste continue ainsi de promouvoir la sécession des peuples non russes en Russie dans le but ultime de la dissolution et de l’élimination
complète de la Grande Russie, afin qu’elle ne puisse plus constituer une menace pour l’aspiration polonaise à l’Intermarium, à nouveau bien vivante en Pologne. Par exemple, le 15 février
1991, la Pologne, la Tchécoslovaquie et la Hongrie ont fondé le Groupe de Visegrad en tant qu’organisation de coopération régionale. Le 6 août 2015, le président polonais Andrzej Duda a
annoncé la création d’une alliance régionale des États d’Europe centrale selon l’idée d’Intermarium. Celui-ci est devenu l’organisme consultatif régional Initiative des Trois Mers, qui
réunit douze États membres de l’UE entre les mers Baltique, Noire et Adriatique.
La Pologne se considère toujours supérieure à la Lituanie et à l’Ukraine, entre autres. Ces autres peuples devraient encore accepter la domination
polonaise, ce qui est insultant, voire humiliant.
Puisque les États-Unis veulent déplacer leurs ressources militaires et financières vers l’Asie du Sud-Est, où ils veulent affronter la Chine, ils penchent
actuellement vers l’externalisation de la guerre en Ukraine et menacent la Russie par le truchement de son État satellite, l’Allemagne, contrôlé par les États-Unis depuis 1945. Les
troupes allemandes sont utilisées et très strictement surveillées par les services de renseignement américains. Cela se reflète dans l’installation de bases militaires allemandes en
Lituanie et en Pologne et dans divers projets du gouvernement allemand visant à développer considérablement l’armée. Par exemple, entre 2015 et 2020, les dépenses de défense ont été
augmentées pour moderniser l’armée et augmenter le nombre de soldats (jusqu’à 185 000), de véhicules blindés de transport de troupes, de sous-marins et d’avions. Au cours de la période
2020-2030, d’importants investissements supplémentaires seront réalisés dans des troupes supplémentaires et de nouveaux équipements. En 2023, le nombre de soldats avait encore augmenté
(de 7000). 20.000 soldats supplémentaires ont été ajoutés en 2024. Dans le même temps, le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius a annoncé que l’Allemagne devait être prête à la
guerre d’ici 2029. Il s’agit de la première expansion militaire allemande depuis la fin de la guerre froide.
En outre, l’Allemagne encourage à son tour la Pologne, future superpuissance, à promouvoir la stratégie Intermarium pour tenter d’affaiblir la Russie. Il
semble donc qu’une troisième tentative allemande soit en route…
Les centres étaient constitués de l’Allemagne, de l’Autriche-Hongrie, de la Bulgarie et de l’Empire ottoman.
Decordier B., «The Fedayeen of the Reich : Muslims, Islam and collaborationism during World War II», dans : China and Eurasia Forum Quarterly, volume 8, n°.1, 2010,
pp.28.
La loi russe sur les organisations indésirables du 23 mai 2015 donne aux procureurs le pouvoir de déclarer les organisations étrangères et internationales «indésirables». Cette
loi prévoit l’interdiction de mener des activités en Russie, de lourdes amendes et des peines de prison en cas de non-respect de la loi, ainsi que l’interdiction pour les citoyens
russes de maintenir des liens avec ces organisations. Cette loi a été votée pour contrer les nombreuses organisations libérales occidentales qui menaient des activités subversives en
Russie.
Laruelle M., «Putin’s war and the dangers of Russian disintegration», dans : Foreign Affairs, 9 décembre 2022.
Compte Telegram de Ramzan Kadyrov, dd. 25 juillet 2022.
Ceci est un article que j’ai écrit le 6 janvier 2023, mais pour une raison que j’ignore, n’a pas été publié. Je le publie aujourd’hui tel quel, tant il
reste d’actualité. Lisez et dites en commentaire les pays qui selon vous pourraient disparaitre à la fin de l’affrontement par proxies interposés entre les USA et la Russie.
*
Le début de l’opération militaire
spéciale (OMS) russe démarrée le 24 février 2022 marque la contre-offensive de la Russie face au monde atlantiste sous égide US. Celle-ci est destinée à faire refluer loin de ses
frontières, les actifs militaires de l’occident, conformément à l’acte fondateur Russie-OTAN de 1997 et dans le même esprit que les promesses faites à l’URSS de ne pas étendre l’OTAN vers
l’est. Elle ne devrait donc pas s’arrêter à l’Ukraine si les USA s’entêtent à poursuivre leur bras de fer. Aussi, cette guerre USA-Russie par proxy pourrait-elle entrainer l’effondrement
et la disparition de certains états d’Europe en plus de l’Ukraine.
Petit rappel
L’OTAN qui était censé être dissoute à la fin de l’URSS (ce sont les présidents des républiques socialistes de Russie, d’Ukraine et de Biélorussie qui ont
actés la fin de l’URSS et ont mis les autres devant le fait accompli). Cela ne s’est pas produit car la raison évoquée pour justifier la création de l’OTAN, la menace soviétique, était
complètement bidon. En réalité, l’OTAN qui a été créée en 1949 (et le pacte de Varsovie en 1955) avait pour but dans un premier temps de stopper l’expansion du communisme en Europe de
l’Ouest (voir les réseaux stay beyind) et servir ensuite de tremplin au démantèlement de la Russie en plusieurs petits états faciles à dominer et piller. Le premier objectif a été atteint
en 1991 avec le démantèlement de l’URSS. Le second objectif est poursuivi depuis lors par la subversion interne (Tchétchénie, révolution colorée) et par un encerclement progressif,
prélude à une invasion (guerre de Syrie, invasion avortée de l’Iran, guerre en Ukraine, révolution colorée avortée en Biélorussie et eu Kazakhstan). Comprendre cet objectif final des USA
est primordial pour saisir la réponse inévitable de la Russie, par sa portée mais aussi par sa violence.
Objectif de l’OMS
De tous les conflits suscités par les anglosaxons dans le cadre de leur guerre contre la Russie, l’Ukraine est celui qui présentait le plus haut niveau de
risque :
L’Ukraine fait frontière avec la Russie et pourrait servir de base à une guérilla contre le territoire de la Fédération de Russie. C’est d’ailleurs qui
risquent fort de devenir réalité à la fin des opérations en Ukraine ;
Il y avait un risque d’épuration ethnique de la population russe du Donbass ;
L’existence des laboratoires de guerre biologique, notamment les recherches sur des virus pouvant cibler leur cible suivant des critères génétiques,
ethniques…russes ;
La capacité et la volonté des autorités ukrainiennes de fabriquer une bombe sale à partir des stocks de plutonium.
Pour toutes ces raisons, l’Ukraine a été choisie comme le point de départ de la contre-offensive contre la stratégie d’encerclement de l’empire. C’est
également pourquoi la taille et le format de l’opération ont été calibrés pour économiser les ressources dans l’optique de la confrontation finale avec les USA. On rappelle les objectifs
officiels de la Russie en Ukraine :
Démilitariser l’Ukraine ;
Dénazifier l’Ukraine.
Les réalités du terrain ont fait prendre conscience aux russes que c’est l’occident entier qui doit être démilitarisé et dénazifié. Sa démilitarisation est
en cours depuis près d’un an. Sa dénazification aura lieu une fois le premier objectif réalisé.
Des pays d’Europe qui risquent de
disparaître à la fin du processus…
Soyons francs : Les USA n’oseront jamais entrer directement en guerre avec la Russie lorsque l’Ukraine aura été défaite ! Que ce soit en Ukraine ou
ailleurs. Cela signifie qu’ils auront recours à d’autres proxy pour prolonger le conflit. Les candidats ne manquent pas mais les plus probables sont la Pologne, la Lituanie, la Roumanie
et la Finlande. Bien-sûr, tout dépend des Russes…
La Pologne
Elle renoue avec ses vieux démons de l’avant seconde guerre mondiale et est très excitée à l’idée d’une guerre avec la Russie. Bien sûr, ses dirigeants ne
sont pas assez fous pour se lancer seuls dans la bataille. L’épisode des MIG-29 à transférer l’Ukraine ou l’interview du président polonais par les deux farceurs russes l’a montré. Mais
l’idée d’une coalition occidentale (comme à chaque siècle) contre la Russie pourrait la tenter. Les USA lanceraient l’idée puis laisseraient seule la Pologne encaisser la violence de
l’armée russe. Nous prédisons qu’il n’y aura pas d’invasion terrestre et d’envoi de troupes russes en Pologne. Les Russes se contenteraient de ramener leur belliqueux voisins au 19e
siècle en détruisant toutes les infrastructures permettant à un pays moderne de fonctionner. Il s’en suivrait une grave crise économique et un exode massif vers l’UE et les USA des
Polonais. Ainsi, la Pologne connaitrait le même sort que l’Ukraine, une terre désolée, vidée de sa population et sur laquelle aucun pays ne serait autorisé à s’établir.
La Lituanie
Contrairement à la Pologne qui pourrait être tentée d’affronter militairement la Russie, la Lituanie ne représente pas un défi armé pour la Russie. Mais la
Lituanie a tendance à prendre des décisions provocatrices qui à la longue pourrait excéder l’ours russe et l’amener à écraser cette ancienne possession de l’empire russe. Car si la
Lituanie existe, c’est parce que la Russie a bien voulu l’accepter et peut y mettre fin à tout moment. La Lituanie a été cédée aux russes par les Suédois contre de l’or. Elle aurait
d’ailleurs pu revenir sur sa reconnaissance de l’état balte en juin dernier lorsque la Lituanie a bloqué le passage des marchandises vers Kaliningrad. Le message subliminal a d’ailleurs
été compris par l’UE qui vivement recommandé à Vilnius de revenir sur sa décision. Mais si elle continue d’aboyer, l’ours russe fort de se fâcher cette fois et d’un coup de patte, écrasée
ce petit état insignifiant.
La Roumanie
Un autre petit pays que les USA comptent utiliser comme bélier contre la Russie : la Roumanie. Cette dernière, membre de l’OTAN on le rappelle, présente
plusieurs dangers pour la Russie. Elle peut être utilisée comme base pour les armées de l’OTAN pour entrer en Ukraine et se déployer à Odessa. Leur objectif serait d’empêcher les Russes
de libérer la ville.
La Roumanie représente également un risque pour la Transnistrie que les USA pourraient pousser Bucarest à envahir. La garnison russe de moins de 2000 hommes
n’aurait aucune chance.
Dans l’un ou l’autre de ces scénarios, la Russie appliquerait en représailles, le même format de démilitarisation, avec une destruction de toutes les
infrastructures et un retour au moyen-âge.
La Finlande
Elle fait partie, tout comme l’Ukraine, des pays qui ne peuvent exister sans l’approbation russe. Ce pays qui a une frontière longue de plus de 1300 Km fait
partie intégrante de la stratégie US d’encerclement de la Russie. Cette dernière pourrait être amenée à faire la même chose qu’en Ukraine. Cela d’autant plus que la reconnaissance de
l’existence de la Finlande est assujettie à sa position neutre. En effet, en 1948, la Finlande et l’URSS ont signé un traité dans lequel la première voyait sa souveraineté et la seconde
son besoin de sécurité consacrés. C’est cet accord que la Finlande s’apprête à violer, remettant en cause même son existence. En fonction de la tournure des évènements (installation de
bases, de lanceurs de missiles), la Russie se réserve le droit de réagir, jusqu’au démantèlement de cet état nordique.
NB1 : Tous ces scénarios
dépendent de la Russie et du niveau de menace qu’elle perçoit des états mentionnés.
NB2 : Dans chacun des
scénarios, la Russie se considère d’ores et déjà en guerre avec l’OTAN. Elle ne s’imposera donc plus de limites.
NB3 : L’Allemagne est
une excellente candidate. Seulement sa destruction ne sera pas militaire mais économique. Et elle découlera d’un suicide. Pas d’une décision de la Russie qui jusqu’ici manifeste encore de
la bienveillance, du moins, ne considère pas encore l’Allemagne comme un ennemi.
C’est précisément parce que les valeurs matérielles, et donc économiques, dominent en son sein que l’Occident actuel ne fait pas la guerre au reste du monde
pour des raisons strictement économiques.
Ce n’est qu’un paradoxe apparent. L’Occident américano-sioniste actuel, qui vénère la matière et l’individu atomisé, déteste le reste du monde précisément
parce que ce reste du monde ne vénère pas la matière et l’individu atomisé de la même manière. C’est pourquoi il n’a pas besoin de la perspective de gains économiques pour lui faire la
guerre.
La guerre contre la Russie via l’Ukraine en est un exemple évident. La ploutocratie anglo-américaine déteste Poutine pour des raisons existentielles, pas
pour des raisons commerciales. Il suffit de lire ce qu’écrit le financier et idéologue George Soros pour le comprendre. L’Occident ploutocratique déteste la Russie comme il détestait
autrefois les autocraties tsariste, prussienne et habsbourgeoise.
Les marchands anglo-saxons détestent Poutine parce qu’il a subordonné les pouvoirs économiques des «oligarques», qui ont débordé de démocratie démagogique
dans les années Eltsine, à sa volonté politique. Il ne les a pas expropriés au nom du communisme (bien que certains cultivent la fixation d’un Poutine «bolchevique»), mais les a
subordonnés au pouvoir de l’État, c’est-à-dire au sien, par la ruse ou par l’escroquerie. Il a donc rejeté, dans la pratique, le modèle sorosien de «civilisation ouverte», dans lequel
seul l’argent gouverne.
Le modèle de Poutine est donc un modèle «césariste» de civilisation et de pouvoir, dans lequel la politique subordonne à elle-même, en le contenant, le
règne animal de l’esprit. Et dans lequel un rôle non marginal est également redonné à la dimension religieuse, ce qui est d’ailleurs intolérable pour les tenants de la «société
ouverte».
La Russie d’aujourd’hui n’est pas un modèle véritablement alternatif à la folie spirituelle de l’Occident, mais elle contient au moins les dégâts de la
commercialisation à grande échelle de la vie sociale et de la dissolution panérotique des coutumes et de la famille. Ce n’est pas rien.
La haine contre l’Iran est encore plus évidente. Elle se fait passer pour de l’aversion envers le fondamentalisme islamique. Si la véritable aversion était
pour le fondamentalisme, l’islam sunnite du Golfe devrait être beaucoup plus détesté que la théocratie chiite de l’Iran, dans laquelle non seulement les minorités chrétiennes et juives,
mais aussi les femmes, propagande mise à part, s’en sortent beaucoup mieux. L’Arabie saoudite et le Qatar, ou peut-être le Pakistan ou le Soudan, seraient les principaux ennemis.
Certes, des raisons stratégiques d’alliance géopolitique entre l’américano-sionisme et ses adversaires jouent contre l’Iran. Mais en fin de compte, oublions
cela, on en revient toujours là, au choc des civilisations. Le vrai, pas l’imaginaire. Et le choc des civilisations actuel, du moins le principal, est entre le nihilisme matérialiste et
atomiste de l’Occident anglo-sioniste, qui a répudié le christianisme et sa Tradition (et s’enfonce donc de plus en plus vers le bas), et le reste du monde.
Nous vivons dans un monde où les valeurs du Beau, du Bon et du Vrai se sont peu à peu étiolées, défigurées par l’intrusion corrosive de la médiocrité
acceptée en vertu. Ces médiocres, ces minables, ces parasites – oui, ceux qui jadis n’auraient eu ni la grandeur d’âme ni la compétence pour diriger quoi que ce soit – ont pris désormais
le pouvoir. Comment ? par des chemins insidieux, détournés, à coups de chantage et de corruption, visible à chaque instant de télévision qu’ils consomment sans modération. Tels leurs
peuples avides et se vautrant dans ce maelstrom d’insanité où Le mérite n’a plus sa place dans leur monde. Ce sont les habiles manipulateurs, les esprits étriqués et sans envergure, les
truands en tous genres qui règnent aujourd’hui en despotes d’une civilisation autrefois florissante. Quant aux vrais penseurs, les génies et les esprits éclairés, ceux qui pourraient
encore redonner vie et dignité à cette société mourante, ils sont méthodiquement écartés, réduits au silence par ce triste programme de nivellement par le bas.
Les «puissants» actuels ? Ces usurpateurs qui n’ont jamais construit, ni même imaginé autre chose que l’appauvrissement collectif, nourri d’ignorance et de
bassesse et se gavant du sang et des impôts des Français, tels des parasites insatiables. Ces mystificateurs ont érigé un monde où les talents sont bannis, les vrais méritants considérés
comme des menaces, et les grandes œuvres méprisées. À leur place, une bande de fourbes fait l’apologie de la culture de l’absurde, du laid, du mensonge ; ainsi, l’usurpation s’installe et
s’érige en norme, applaudie par un peuple dégénéré, dont l’abrutissement n’a d’égal que son insatiable appétit pour le vide.
Ceux qui osent encore réfléchir, se questionner, et percevoir la mascarade sont ostracisés, exilés dans les marges d’une société devenue insensible au
génie, parce que, pour elle, l’intelligence, la vraie, est insupportable. Elle révèle la laideur d’une population qui se contente de ses propres ordures, comme des chiens se repaissant
des restes d’un banquet médiocre et gras.
Qu’il est simple, pour cette caste mondiale de dirigeants, d’user de la manipulation de ces masses, hypnotisées par leur propre médiocrité, pour mieux
imposer leur trilogie perverse : le laid, le mauvais, et le mensonge, érigeant l’obscénité en valeur et la laideur en esthétique. Sous couvert de modernité et de célébration culturelle,
ils orchestrent des spectacles où le grotesque et le vide règnent en maîtres. Ainsi, les événements médiatisés, tels que les récentes cérémonies abjectes en tous points des «Jeux
olympiques» ou cette absurde parade infernale qui s’est déroulée ce week-end à Toulouse, ne sont que des parodies déguisées en culture, financées outrageusement par les impôts de ceux
qu’ils méprisent.
Mais en réalité, ce ne sont pas de simples divertissements innocents auxquels nous assistons médusés. Non, ce sont des démonstrations de puissance
symbolique obscure, des spectacles dont l’unique but est d’ancrer plus profondément encore le malaise, la confusion, et l’apathie dans les esprits. Des machines à la gloire de l’enfer,
des spectacles pornographiques et vils défilent sous nos yeux, et l’on s’émerveille, à grand renfort de subventions publiques, des démonstrations technologiques qui n’ont d’autre dessein
que de glorifier le néant. La laideur est applaudie, l’absurde exalté, et les citoyens abrutis et dociles, observent ce sinistre carnaval, sans même percevoir l’ampleur de la manipulation
qu’on leur étale devant les yeux.
Car le peuple, ce même peuple qui devrait résister, défendre la dignité humaine au nom des Droits de l’Homme, s’est lui-même laissé glisser dans un état de
dégénérescence volontaire. Il accepte, il consent, il finance même, dans sa cécité volontaire, sa propre servitude.
Voilà des gens qui consomment avec voracité tout ce qu’on leur sert, aussi grotesque soit-il, aussi éloigné de toute valeur humaine. Ils acceptent le laid,
le mauvais, le mensonge, non pas parce qu’ils y sont forcés, mais parce qu’ils n’aspirent plus à rien de mieux. Leurs idéaux se sont décomposés, lentement, empoisonnés par les images
stériles, les mots creux et les idéologies fades qui saturent leur quotidien. Ils n’ont plus la force, ni même le désir, de s’opposer aux minables entités insipides qui les dirigent. Au
contraire, ils les applaudissent, fascinés par cette fausse modernité qui n’a d’autre but que de les maintenir sous un joug invisible de ténèbres. Se sachant déjà condamnés par Dieu, ils
se réfugient désormais en masse dans les bras de Satan.
Cet abandon des valeurs, qui ont fait la grandeur de notre civilisation, n’est pas un accident de parcours, c’est un agenda soigneusement orchestré depuis
les loges obscures et mis en marche par les Young leaders et leurs maîtres du WEF. Sous le couvert de la modernité, de leur «progressisme» nauséabond et de la tolérance obligatoire envers
les cancrelats, on inculque aux masses une célébration insidieuse du laid et du faux, de l’inutile et du nuisible. Les cérémonies tape-à-l’œil infamantes comme celles des J.O. de la
déchéance morale, les spectacles vulgaires à la gloire de Satan comme à Toulouse avec leurs machines dégueulasses, les œuvres dites «artistiques» au lieu de pornographiques, ne sont que
des parodies de créativité qui n’est pas une dérive, mais une stratégie délibérée et orchestrée.
Elle vise à effacer toute élévation, toute distinction entre le beau et le grotesque, le bon et le destructeur, entre le vrai et la falsification. Les
minables scélérats qui se sont accaparés le pouvoir, conscients de leur propre vacuité, n’ont d’autre choix que de transformer le monde en miroir de leur propre insanité doublée de
médiocrité, car le contraste avec la grandeur leur serait fatal. Conscient, comme leurs spectateurs de leur inutilité réelle dans la célébration de la vie et de la grandeur de
l’Humanité.
Ainsi, dans cette comédie absurde, le peuple finance allégrement sa propre aliénation et il en redemande, le bougre ! Jamais rassasié d’être toujours plus
humilié, bafoué et ruiné… Les dirigeants manipulent les esprits, détournent les valeurs et imposent leur vision dystopique avec une facilité effarante, sinon complice. Et l’on en vient à
se demander si cette population, si étrangement docile, mérite encore autre chose que les illusions qui la tiennent sous perfusion. Et finalement si son suicide collectif, laissera à
minima la place nette à ceux qui restent encore humains.
Il faut bien dire que, pour eux, la laideur est devenue un réconfort, l’obscénité un divertissement, et l’ignorance une seconde nature. Il y aurait tant
d’exemples à citer actuellement et particulièrement depuis l’arrivée de Macron, que je vous laisse juste lire les «Unes» des médias pour le constater au quotidien. Faute d’éducation, ils
sont redevenus des animaux aux instincts destructeurs. C’est vous dire l’état actuel de notre système éducatif, autrefois bastion de l’excellence, aujourd’hui devenu un théâtre de
l’absurde où les ambitions sont étouffées sous le poids d’une égalité factice !
Les enseignants, garants supposés de la transmission du savoir, semblent dorénavant plus préoccupés par des idéologies gauchistes et dépravées de
nivellement débilitant que par la formation de générations éclairées. L’inclusivité, voilà leur maître-mot ! Une «inclusivité» qui n’est que le prétexte commode d’une politique sans
exigence, où l’on abaisse méthodiquement le niveau au profit d’une homogénéité misérable, étouffant dans l’œuf tout ce qui pourrait encore ressembler à une aspiration au
dépassement.
Et en cherchant à «épargner» l’échec à tout prix d’une génération entière d’abrutis, importés à grand coups d’ONG et d’une caste d’enseignants, incapables
de la moindre rigueur, on a vidé l’enseignement de sa substance. Finis, les attentes élevées, les défis à relever, les idées à débattre. À la place, une mascarade où l’on distribue des
connaissances diluées, superficielles, réduites à des bribes informes ou des QCM. L’école d’aujourd’hui ne cultive plus l’esprit critique devenant un moule standardisé où le savoir et les
valeurs se meurent.
Sous couvert de tolérance et d’inclusivité, ce que l’on propose aux «élèves», qui ne s’élèveront plus jamais n’est pas une éducation mais un passeport vers
la conformité menant à l’inutilité. Qu’importent les talents, qu’importent les esprits brillants qui pourraient encore jaillir, ils seront rapidement noyés dans un marasme où l’uniformité
est reine et la morale exsangue.
Le génie, l’audace, l’intelligence affûtée, tout cela est désormais suspect. Que fait-on de ces jeunes esprits curieux et prometteurs, ces rares perles qui
auraient pu enrichir la société et la pousser vers l’avant ? On les étouffe. On les fait taire. On les chasse du pays. Car, pour le système éducatif actuel, la différence est une menace,
l’esprit vif est à broyer dans l’œuf, l’autonomie et la réflexion sont des dangers.
Les talents, au lieu d’être stimulés, sont contenus, limités, et transformés en éléments interchangeables dans un système qui exècre l’individualité, par
peur de se voir afficher pour ce qu’il est. Une fosse à purin ! L’innovation et la créativité n’ont plus leur place dans les classes ; elles sont reléguées au profit d’une homogénéité qui
favorise la médiocrité, la vulgarité et l’agressivité. Celle de la Raie-publique en somme !
La mission originelle des enseignants, celle de former des esprits capables de réflexion autonome, de forger des leaders éclairés, est aujourd’hui trahie et
bafouée. En renonçant à l’excellence au profit d’une inclusivité pervertie, ils forment, ou plutôt formatent, une génération entière d’ignorants, de larves incapables de penser par
elles-mêmes, incapables de remettre en question le monde qui les entoure, incapable de distinguer le vrai du faux, le bon du mauvais, le beau du déchet.
Cette dérive est d’autant plus catastrophique que notre époque, plus que toute autre, aurait eu besoin de penseurs critiques, de visionnaires capables de
proposer de nouvelles voies, d’utiliser les outils nouveaux pour le bien collectif et non pour la castration passive. Or, le système actuel ne forme plus que des clones aussi insipides
que stupides, des êtres dépossédés de leur propre jugement, incapables de concevoir le monde au-delà du cadre étriqué qu’on leur impose. Et allant par milliers célébrer ces fêtes
démoniaques avec une avidité vomitive.
Soyons clairs, il y a une complicité implicite entre les dirigeants et ces enseignants sans ambition. Car un peuple incapable de penser est un peuple
docile, soumis. Et voilà exactement ce que l’on obtient par cette éducation affadie, insipide. En abaissant l’éducation, en ne valorisant plus la morale, on élimine la critique et on
assure la survie d’un ordre qui maintient l’ignorance comme moyen de contrôle.
Le résultat est cette société de suiveurs, fiers de leur ignorance, regroupés en meutes ou troupeaux pour mieux se gargariser de leurs médiocrités, qui ne
sauront jamais ce qu’ils ont perdu en n’étant jamais exposés aux vraies exigences de l’intelligence et du savoir.
Même les scientifiques, jadis porteurs d’un espoir de progrès et de bien-être pour l’humanité, se révèlent être, pour beaucoup d’entre eux sinon la
majorité, des architectes de cauchemars. Sous prétexte de recherche et d’innovation, ils exploitent leur savoir pour créer des armes biologiques, des virus mortels et autres horreurs
dissimulées derrière les portes closes de laboratoires ultra-sécurisés. L’avortement, l’eugénisme, l’euthanasie, la procréation assistée, le changement de sexe, la destruction de la vie
dans toutes ses parties sont leur quotidien, leur gagne-pain. Leur quête de pouvoir n’a plus rien à voir avec la véritable science comme outil de connaissance. Elle est devenue une arme
dans les mains de fous incontrôlables, une stratégie de contrôle par la peur, la terreur et la mort.
Ces laboratoires, où l’on bricole des agents pathogènes d’une létalité effroyable, ne sont pas des temples de savoir mais des sanctuaires de la corruption
intellectuelle financés par l’armée et encouragés par les oligarques. Le respect de la vie humaine ? Remplacé par un calcul sinistre de domination, où chaque découverte est orientée vers
l’instrumentalisation du vivant sinon son annihilation. Que ces pseudos «scientifiques», censés travailler au bien commun, aient désormais comme ambition de jouer avec la vie elle-même,
de la manipuler jusqu’à la transformer en potentiel de destruction, voilà l’ultime trahison d’une éthique jadis au cœur de cette recherche.
Dans la recherche, les pires dérives sont dans la médecine, domaine qui devrait incarner le soin et la compassion, qui s’est muée elle aussi en un marché
lucratif où la vie humaine est perçue comme une simple variable d’ajustement. Les patients ne sont plus des êtres à soigner, mais des clients à exploiter, jusqu’à leur décès de plus en
plus prématuré. Les médecins, asservis à l’industrie pharmaceutique, prescrivent à la chaîne des «traitements» chimiques, souvent sans rigueur scientifique, au mépris des véritables
besoins de leurs patients, mais enrichissant toujours plus leurs sordides actionnaires.
On pensait que cette dérive avait trouvé son apogée avec la fausse crise du COVID-19, où la médecine s’était davantage illustrée par la propagande que par
la rigueur. Vaccins précipités, qui au final n’en sont pas, effets secondaires tueurs sacrifiant une large part des benêts allant se faire injecter, et étouffant tout débat contradictoire
avec une morgue méritant une bonne punition.
La santé publique a été sacrifiée sur l’autel du profit et de la précipitation, par des êtres médiocres mais si imbus d’eux-mêmes et avides de royalties,
que leur serment est factuellement celui des hypocrites, face à un pauvre Hippocrate surement retourné dans sa tombe. Ces médecins, qui devraient être les gardiens de l’éthique et de la
vérité, se révèlent complices d’une industrie avide, trop occupés à engranger bénéfices et renommée pour se préoccuper des conséquences de leurs actes.
De minables usurpateurs, dont 10 ans d’études n’ont fait d’eux que des agents du mal dévoués qu’au saint pognon, sans remords ni remise en question. Des
médiocres qui ne supportent pas qu’on leur montre ce qu’ils sont en réalité, tant leur haute perception d’eux-mêmes, les aveuglent et les confondent. Quant à ceux qui osent défendre une
approche humaine et éthique, ils sont rapidement mis au ban, relégués au rang de parias dans un système qui privilégie l’avidité au détriment de la vie humaine.
Les pires usurpateurs de cette médecine tueuse, à mon sens, sont dans l’univers aseptisé de la chirurgie esthétique plastique. Catalyseur de ces immondices
où il n’est plus question de célébrer l’individualité ni d’honorer la diversité des visages et des corps. Non, il s’agit désormais de transformer les êtres humains en créatures
siliconées, modelées pour se conformer à des standards artificiels et grotesques. Des poupées hideuses, prêtes à exploser en répandant leur silicone sur la chaussée au moindre coup. Les
chirurgiens, armés de leurs scalpels et de leurs seringues, façonnent ces clones monstrueux et sans âme, fabriquant une «anti-beauté» où tout ce qui faisait la richesse et la singularité
humaine est impitoyablement effacé, lissée, dénaturée.
Le naturel est banni, l’authenticité méprisée, et l’être humain est réduit à une sorte de matériau malléable, un simple objet à remodeler au gré de
standards éphémères de la mode. Ironiquement, ces nouveaux «canons», et pas de beauté, ne sont rien de plus qu’une vision uniforme et déshumanisante, où chaque visage devient une pâle
copie des autres, une médiocre tentative de masquer leur être profond avec des artifices répugnants. Où dans cette course effrénée vers une esthétique sans vie, les chirurgiens ont perdu
de vue l’essence même de leur art.
En quoi consistent-ils, ces praticiens de la perfection, sinon à détruire toute trace de l’individualité humaine, à imposer une laideur normalisée et
glaciale qui n’inspire rien d’autre que l’ennui ou la fuite ? Ils se sont rendus complices d’un culte de la fausseté, annihilant chaque jour un peu plus la dignité de leurs
«patients».
Là où le bât blesse, c’est que cette folie de l’artifice et du progressisme ne se limite pas seulement aux fêtes sataniques, aux cérémonies grotesques et à
l’apparence hideuse. Elle est le symbole d’une tendance plus vaste, d’une entreprise de destruction systématique de nos ressources, de nos industries, et de notre patrimoine. L’argent
public, celui-là même qui pourrait servir à restaurer la dignité de ceux qui peinent, à revitaliser les infrastructures essentielles, est gaspillé pour financer des extravagances
artistiques qui n’ont d’art que le nom, des spectacles où la dégénérescence est sanctifiée comme s’il s’agissait d’un idéal. Les dirigeants détournent les fonds destinés au bien public,
financent sans honte leur agenda destructeur, et se glorifient de «promouvoir l’art du lard» tandis que leurs citoyens s’enfoncent dans l’indifférence, dans la pauvreté, et dans le
désespoir.
Car voilà la triste vérité : ces manifestations de laideur et de nihilisme sont des outils de soumission collective. Ces dirigeants, avec une précision
diabolique, orchestrent une hypnose de masse, un défilé continu d’images, de sons et de symboles qui ensorcellent et captivent, rendant leurs citoyens incapables de distinguer la beauté
de la laideur, l’art véritable de la farce culturelle. Chaque centime dépensé dans ces célébrations de l’enfer est un pas de plus vers une société dénaturée, privée de ses repères,
incapable de résister à cette décadence qui la consume. En imposant cette trilogie satanique, ils bâtissent, pierre par pierre, un monde où l’émerveillement sincère n’existe plus,
remplacé par une acceptation résignée de la bassesse et de l’artifice.
Ce n’est pas un hasard : c’est un programme bien ficelé, un agenda global dont l’unique objectif est de broyer toute forme de beauté, de bonté et de vérité
pour instaurer un règne du laid et du futile, le tout financé avec l’argent de ceux-là mêmes qui en seront les victimes. Et ces citoyens, plongés dans une torpeur complaisante, continuent
de payer, d’applaudir, et d’accepter, sans plus se demander pourquoi leur monde s’effondre dans cette parodie infernale orchestrée par ceux qu’ils ont élus.
Nous sommes les spectateurs passifs d’un monde où les valeurs du Beau, du Bon, et du Vrai se sont évaporées, détruites par les ambitions corrosives de la
médiocrité. Ce règne grotesque est dirigé par des médiocres, des minables, des personnages sans envergure ni grandeur d’âme, qui, jadis, n’auraient pas même mérité un siège en bout de
table.
Mais aujourd’hui, par des jeux de manipulation, de corruption et de chantage, ces imposteurs sont devenus les despotes d’une civilisation autrefois
florissante. Le mérite ? Jeté aux oubliettes. Les vrais penseurs, les véritables génies, ceux qui pourraient encore ramener un semblant de dignité et de lumière, sont évincés et réduits
au silence, méthodiquement écartés par ce programme implacable de nivellement par le bas de ces citoyens engoncés dans leur déni, les peuples avachis se vautrant dans leur médiocrité,
qui, chaque mois, paient sans sourciller pour soutenir un système qui œuvre activement à leur aliénation. Ce n’est pas un don, c’est une contribution forcée au suicide collectif.
Dans ce théâtre sinistre, les citoyens ne sont pas des victimes, ils sont complices. Hypnotisés, ils ne voient plus qu’on leur impose cette laideur, qu’on
leur vend cette illusion de «progrès». Non seulement, ils financent leur propre déchéance, mais ils l’applaudissent, y contribuant avec un zèle qui défie toute logique. Ils acceptent que
leur argent serve à des cérémonies grotesques et stériles, à des spectacles où l’absurde est roi, tout en fermant les yeux sur la destruction de leur dignité, de leur beauté, de leur
bonté. Ce suicide collectif n’est pas seulement toléré : il est activement encouragé, célébré, comme si le peuple trouvait un plaisir malsain dans cette dégringolade sans fin.
Ce n’est donc pas un hasard, c’est une stratégie, un programme et un agenda, comme je viens de le démontrer, dont l’objectif ultime est de broyer toute
forme de grandeur et de sensibilité, de réduire chaque âme à un état de soumission aveugle, financé par les impôts de ceux-là mêmes qui en seront les victimes. Ce programme est orchestré
par ceux qui savent que, tant que la population applaudit, tant qu’elle paie et consomme sans réfléchir, ils pourront continuer leur sinistre entreprise sans entrave. Alors, vous voulez
continuer à payer ou vous allez commencer à réagir ?
Ce suicide collectif, loin d’être simplement toléré, est activement célébré. Par leur torpeur, ils contribuent avec zèle à leur propre aliénation, à la
suppression de ce qui fait la grandeur de l’humanité. Ils ne voient pas, ils ne veulent pas voir qu’ils sont les premiers artisans de cette décadence qu’ils ne feignent même plus de
déplorer.
Face à cette lente dégringolade, cette déliquescence, ce déni de vie, reste une seule question : Combien de temps encore
continuerez-vous à financer, à applaudir, à participer, et à céder votre dignité et votre âme sans jamais réagir ?
C’est bien connu.
Le menteur ne se souvient pas de ses mensonges. C’est comme cela qu’il se fait souvent «coincer». C’est le cas pour l’affaire du mensonge, parmi bien d’autres, des «bébés décapités» lors
de l’attaque du 7 Octobre 2023. Le récit israélien
les a aujourd’hui étrangement oubliés.
Le président Biden, y avait apparemment cru un moment et s’est vite ravisé. Le mensonge était, celui-là, trop gros. Il n’y avait aucune image, aucun
témoignage des parents, aucune inhumation publique, rien, un pur mensonge à la Goebbels. Aujourd’hui, un an après, on n’en parle plus.
Mais les bébés palestiniens brulés vifs, fracassés, désarticulés, eux, sont bien réels. Il y a ceux débranchés des couveuses. Il y a aussi ceux alignés, par
dizaines, emmaillotés dans leur petit linceul, comme de petites poupées de cire. Ce sont des centaines d’images dans nos yeux, dans les yeux du monde. Des images vraies, celles-là. Mais
de ces bébés, les médias, complices de silence sur génocide, ne parlent pas.
«Le
pogrom»
En ce 7 octobre 2024, les bébés, les enfants de Gaza sont le dernier des soucis du système dominant en Occident. C’est la grande messe médiatique sur
«le pogrom
du 7 Octobre 2023». Le mot «pogrom» a tout de suite été imposé comme élément du récit. Il a été répété, diffusé, matraqué par les médias et les thuriféraires d’Israël. Imagine-t-on
mot plus absurde, dans ce cas. Un pogrom c’est, d’après le dictionnaire «des attaques
violentes commises sur des juifs par des populations locales non juives et plus généralement une émeute sanglante dirigée contre une minorité ethnique ou religieuse». Or ici il
s’agit avant tout d’une attaque contre le dispositif militaire d’enfermement de Gaza. Preuve en est, 300 militaires israéliens ont été tués selon les autorités israéliennes elles-mêmes.
Pour les autres destructions de bâtiments sur les kibboutz, il est très vraisemblable qu’elles sont le fait des forces israéliennes puisqu’ elles l’ont été par des armes lourdes, dont ne
disposaient pas les attaquants de Hamas. Toutes les enquêtes indépendantes signalent que de nombreux Israéliens ont été tués par l’armée israélienne lors de son intervention. Jusqu’à ce
jour, aucune commission d’enquête n’a été faite par le gouvernement israélien, ce qui soulève de nombreuses interrogations.
Et puis on joue ici sur les mots, «attaques contre des
juifs», évidemment puisqu’Israël est un État juif. Mais c’est un État, une armée, pas une minorité religieuse. S’il faut parler de pogrom, c’est au sujet de Gaza, pour la punir de
s’être soulevée, révoltée, et en fait pour l’effacer. Le ghetto de Gaza s’est soulevé. A-t-on parlé de pogrom pour le soulèvement du Ghetto de Varsovie. Il faut être sérieux ! On a,
là, la mesure de l’atmosphère incroyable d’intoxication mentale qui règne en Occident sur Israël. Bref les maitres actuels de l’Occident estiment qu’ils peuvent faire croire à
l’opinion occidentale ce qu’ils veulent.
Les
Arabes, même pas une statistique
Ce 7 octobre 2024, sur tous les plateaux et chaines sous contrôle, les commentateurs rivalisent de compassion pour Israël et de trémolos dans la voix pour
les victimes. 1200 morts israéliens contre près de 50 000 morts et disparus et 100 000 blessés et mutilés pour les Palestiniens. Ça fait cher la vie israélienne à la bourse de la
vengeance.
Le soir du 7 Octobre, la mairie de Paris éteint la Tour Eiffel en signe de deuil. Pas une allusion, pas un mot sur les victimes palestiniennes, et désormais
aussi sur les milliers de libanais tués ou blessés. Pas une image les concernant dans les reportages.
On entendra même le porte-parole de l’armée israélienne féliciter, un gros média, BFM TV pour
son reportage de ce jour en Israël. On en est ébahi. Il n’y a pas d’autre mot. Jamais l’information n’a été aussi partisane, militante, méprisante pour la vie non occidentale. Aucune
empathie, pas une émotion, pour Gaza, pour Beyrouth, qui sont bombardés le même jour. S’ils faisaient, pour le peuple palestinien, pour celui du Liban, le millième de ce qu’ils font pour
Israël… Dans ce monde de l’absurde qui emprisonne l’Occident, les Arabes, les musulmans, ne valent rien. Ils ne sont même pas des statistiques de pertes humaines. Ils sont une
menace.
En fait, l’Occident, aujourd’hui, a finalement renoncé à parler au reste du monde. Le système qui le dirige ne veut plus, ne peut plus par ses médias
et ses serviteurs, qu’une chose : garder son influence sur l’opinion occidentale. Ils ne le savent pas encore, mais c’est déjà une défaite.
L’Antisémitisme
Ce sera aussi le thème de la journée. Là aussi comme un seul homme, sur tous les médias. En France, on aligne les statistiques d’«agressions antisémites»
dans l’année. Comment ont-elles été établies ? Comment les vérifier ? Leur répétition, partout, sur toutes les chaines de la médiacratie, fait office de vérité. Alors que chaque
jour de la vie d’un Arabe, d’un noir, est gâchée par le racisme banal, quotidien. On prétendra que les juifs fuient la France alors que tout le monde voit, dans les aéroports
israéliens, les queues du départ pour les pays occidentaux.
C’est une véritable campagne organisée par le système. Elle se poursuivra plusieurs jours. L’accusation d’antisémitisme est le dernier argument de
l’Occident «sionisé». Il n’en a pas d’autre. Ils n’ont pas d’argument positif, une vision de progrès, de libération humaine. Ils ont peur. Ils craignent que leur opinion publique les
lâche comme les signes en sont patents. Ils en sont arrivés à proposer, hors propos, aux USA, en France, des lois contre l’antisémitisme. Ils voient rouge dès qu’il s’agit d’une
dénonciation d’Israël et même d’une simple critique. Ils n’ont même plus le sens de l’humour. Ils ont même fait la chasse à des humoristes, comme Dieudonné et d’autres qui dénonçaient les
crimes d’Israël et son poids sur la vie politique française.
Le
tropisme israélien
Ils renoncent même, pour l’amour d’Israël, aux sacrosaintes libertés, d’expression, de manifestation. On peut désormais être convoqué par la police pour
«incitation à la haine» parce qu’on a brandit un drapeau palestinien.
Tout est fait pour assimiler antisionisme et antisémitisme. Cela permet de ratisser large. Un champion de la défense du sionisme, Elie Chouraqui se lance,
ce 7 octobre, dans la charge habituelle contre le parti de la «France insoumise». Il affirme «regardez comment
Mélenchon parle des juifs de France». Un participant au plateau TV lui fait remarquer que «JL Mélenchon parle du
sionisme, d’Israël, et non des juifs». Il rejette d’un revers de main dédaigneux la remarque «C’est une question de
sémantique, c’est la même chose».
Le jour avant, le 6 octobre, BH Lévy dit la même chose. Il accuse l’ex-Premier ministre français gaulliste, Dominique de Villepin, qui vient de dénoncer une
nouvelle fois le génocide de Gaza ainsi que les bombardements sur le Liban, d’avoir «la haine des
juifs, dont
Israëlest le
nom»1.
On remarquera cette expression. Elle est totalitaire. «Hors Israël pas de
salut pour un juif» énonce-t-elle. Il n’est pas laissé de place à un juif de vivre son identité et son histoire en dehors d’Israël. Le 7 octobre, l’ancien Premier ministre Manuel
Valls, précise qu’«être antisioniste
c’est de manière confortable d’être antisémite». Ils établissent donc une équivalence entre juif-Israël-sioniste. Ils se définissent et se revendiquent ainsi eux-mêmes comme
intellectuels sionistes.
Qui les autorise à assimiler juif et Israël ? Les juifs ont été juifs pendant des siècles sans être israéliens et en étant de tous les pays où ils
étaient, comme c’est le cas pour les hommes des autres religions, dans tous les pays où ils sont.
En France, sur la question d’Israël, le système politico-médiatique au tropisme israélien en est arrivé même à préférer un dirigeant israélien étranger,
Netanyahou, à leur propre président, Emmanuel Macron. C’est dire.
Macron
versus Netanyahou
Le 5 Octobre, à la clôture du 19eme sommet de la francophonie, le président Emmanuel Macron déclare : «il n’est pas possible
d’appeler chaque jour à nos côtés au cessez-le-feu et de continuer d’approvisionner Israël» en armes. L’allusion aux États-Unis est claire. Position on ne peut plus logique.
Aussitôt les intellectuels ultra sionistes, toujours les mêmes, montent au créneau et envahissent des plateaux TV déjà acquis à leur tropisme israélien. Les
mêmes, Elie Chouraki, Bernard Henry Lévy, Alain Finkielkraut, académicien, Arcady, un réalisateur de cinéma, Raphael Enthoven, présenté comme philosophe et essayiste etc.. Pas très
original d’être à la fois juif et sioniste.
Le lendemain de la déclaration du président Macron, Netanyahou réagit contre lui. Il déclare que lui «mène la lutte de la
civilisation contre la barbarie» et promet la «Honte» à ceux
qui comme Macron veulent «désarmer Israël». La campagne contre Emmanuel Macron est violente. Pourtant celui-ci a toujours été un soutien à Israël, parfois jusqu’à couvrir ses crimes, aux
côtés des États-Unis, au nom de «la légitime défense».
Le 7 octobre, à Paris, le nom de Emmanuel Macron est hué par l’assistance pendant le discours au CRIF du nouveau Premier ministre Michel Barnier. Le
CRIF (Conseil représentatif
des institutions juives de France) reproche régulièrement aux autres «d’importer» le conflit israélo-palestinien en France. Mais n’est-ce pas lui qui le fait ?
Le 11 octobre, sur la chaine LCI, L’invité
est Alain Finkielkraut. La journaliste qui l’accueille avec déférence, Margot Haddad, énumère avec lui, les «fautes», de Macron : «il n’a pas
participé à la manifestation contre l’antisémitisme, il a critiqué les attentats au biper, il propose d’arrêter la livraison d’armes à Israël etc.». puis elle l’écoute
religieusement parler longuement d’«antisémitisme
d’importation en France». L’allusion aux Arabes et musulmans de France est évidente. Un véritable appel à la haine et la répression contre eux.
Entre la France et Israël, entre le président Macron et le premier ministre Netanyahou, les intellectuels sionistes français, les grands médias français qui
les relaient, ont choisi apparemment leur camp. La logique du président Macron, et du monde entier, sur le lien entre le cessez le feu et l’arrêt de la livraison des armes, n’est pas
manifestement la leur. Ce qu’ils disent est carrément délirant. L’un d’eux, Arcady, explique qu’un cessez le feu n’a pas de sens car «avec qui le faire
?» De même pour la solution à deux États dont il se déclare partisan du bout des lèvres : «Avec
qui la faire, des organisations terroristes ?!» Puis il va jusqu’à s’écrier, horrifié, scandalisé qu’il y a «des armes stockées à
Beyrouth». Un scoop
! On pourrait lui dire «mais il y en a aussi en Israël». Cela
rappelle ces westerns américains, où on interdisait aux indiens d’avoir des armes, jusqu’à les avoir tous massacrés.
En écho à Netanyahou, le mot «barbares» revient dans leur bouche à tous. Le propos est manifestement colonial et, même dans la droite ligne du
vocabulaire fasciste. On n’a même pas à démontrer ce qu’ils sont ou sont devenus. Il suffit qu’ils parlent.
À les écouter, Israël tue les Palestiniens pour les libérer du Hamas, et les Libanais pour les libérer du Hezbollah. Le seul terme qu’ils emploient est
celui «d’organisations terroristes». Les termes de palestinien pour Hamas et de libanais pour Hezbollah ne sont jamais prononcés. En somme, des sortes d’ovni, issus de nulle part, si l’on
suit le récit israélien et des médias occidentaux affiliés.
Ils expliquent qu’Israël envahit le Liban pour en finir avec le Hezbollah, car c’est une «organisation
islamiste bien plus dangereuse» que l’OLP. Ils versent, au passage, une larme bien sèche, de nostalgie sur celle-ci. Hilarant. Ils oublient simplement que c’était le même
argument d’Israël lorsque l’OLP était au Liban, «une organisation terroriste». Israël a envahi le Liban pour en expulser l’OLP et les Palestiniens. Il les a massacrés à Sabra et Chatila.
Il y est resté douze ans jusqu’à la fondation du Hezbollah qui l’en a expulsé.
Le
dégoût
Entre le président français et le premier ministre israélien, toute la «sionosphère» française n’hésite, apparemment, pas un instant. Cela donne une
idée de l’influence d’Israël sur la vie politique et médiatique française.
Aux dernières nouvelles, le 14 octobre, Emmanuel Macron rappelle à Netanyahou qu’«il ne doit pas
oublier que son pays a été créé par une décision de l’ONU». Emmanuel
Macron aurait-il caché un certain sens de l’humour. Le monde
sioniste s’en étrangle de rage. Netanyahou, avec l’élégance et la finesse qu’on lui connait, rappelle au président français et donc à la France les «crimes de Vichy contre les
juifs».
Mais revenons à nos intellectuels sionistes et laissons le mot de la fin à Raphael Enthoven. Si on s’en souvient, le 5 novembre 2023, au tout début du
génocide de Gaza, il avait dit «qu’il n’y a pas d’autre
option que de bombarder Gaza», pour en
conclure froidement que «toutes les
différences sont donc entre les victimes et les gens qui tuent». Lui
spécialiste de l’inversion, et qui accusait Hamas «de prendre en otage
la population palestinienne», accuse
désormais, JL Mélenchon«de pratiquer
l’inversion en qualifiant de terroristes les actes israéliens à la place de ceux de Hamas». Et au
Président Macron, «de parler des
bombardements de Gaza et du Liban et d’oublier ceux d’Irak et d’Afghanistan». Étrange
logique que celle de la justification de crimes par d’autres crimes. Au bout du compte, face à tous ces propos, on n’a même plus de sentiments de révolte ou d’indignation, on est pris de
dégoût. Tout simplement de dégoût.
Le choix de l’Iran face aux intoxiqués fanatiques de l’Occident collectif
La situation dramatique actuelle au Moyen-Orient résulte de la volonté des États-Unis de conserver leur influence en s’employant à contrôler tout ce qui s’y
déroule, de maintenir les choses en l’état tout en promouvant leurs intérêts oligarchiques, en ignorant les résolutions de l’ONU et le droit international. Cette approche a exacerbé les
tensions et leurs provocations pourrait conduire à une escalade.
Quand, par exemple, le monde voit la population de cette entité sioniste soutenir les actions de leur armée en scandant «mort aux Arabes» et des colons
armés, en tenues civiles, participer aux opérations militaires et détruire les aides humanitaires internationales.
Quand on voit aussi des enfants intentionnellement abattus par des tireurs d’élite israéliens (selon l’orthopédiste Américain Dr
Mark Perlmutter affirmant «qu’il n’a jamais vu
un tel carnage contre des civils»), ainsi que d’autres centaines d’actes démoniaques, il y a de quoi se révolter en prenant incontestablement le parti de l’opprimé contre le
génocidaire, comme le fait le reste du monde.
Toutes les monarchies musulmanes sunnites du Moyen-Orient, liées au grand capital, se retrouvent dans une situation kafkaïenne. Certaines restent attachées
encore, plus ou moins, à Israël, car elles sont sous pression dont elles doivent absolument se défaire et trouver une issue.
Dans cette arène, seuls les Chiites s’impliquent en défendant les sunnites souvent ingrats !
Plusieurs États arabes seront, à terme, contraint de chercher une «autonomie stratégique» afin de s’éloigner graduellement des États/hégémons en
diversifiant leurs partenariats avec des États plus sûrs et de confiance, suivant leur propre stratégie en toute indépendance en évitant les «amis» dangereux. C’est la seule voie de salut
!
La manière qui semble la plus efficace pour arrêter les ambitions expansionnistes des américano-sionistes est de cibler ce que les élites occidentales
craignent le plus, c’est-à-dire leur «portefeuille», considéré comme plus précieux que la vie des autres. C’est le langage que l’oligarchie financière mondialiste comprend le
mieux.
C’est l’économique qui est déterminant en dernière instance !
Après
cette introduction, j’ai trouvé intéressant et utile de mettre en avant ce commentaire d’un internaute qu’il a édité sous «HIKBOO» d’une rare pertinence, suite à l’article publié
par Réseau
International sur l’analyse du «conflit entre
USA/Israël et l’Iran dans le contexte d’une guerre au Moyen-Orient», faite par le Professeur iranien Mohammad Marandi.
Le
voici :
Effectivement, le Pr Marandi explique très bien l’avantage stratégique de l’Iran en cas de guerre latente avec Israël et les États Unis qui guettent
derrière, avec la bave écumante aux lèvres. Son avantage stratégique, à l’Iran, est de s’y attendre et de laisser ces 2 affolés de l’apocalypse se démerder et de répondre ensuite coup par
coup à sa propre mesure iranienne, bien en-dessous du contre-coup exagéré espéré par le combo infernal «US-Isr», mais en laissant des ruines manifestes, prémonitoires et inquiétantes de
ce que l’Iran pourrait faire la prochaine fois. Les intoxiqués de l’occident collectif au sens plus large, sont à la fois très excités par ce jeu ultime qui leur fait monter l’adrénaline,
mais sentent bien qu’ils perdent la face petit à petit et qu’un volte-face magistral et définitif US est de plus en plus éloigné : Trop d’erreurs et de passifs historiques accumulés, la
rage reste impuissante et inexorable !
Le Dr Marandi connaît très bien le Moyen-Orient, les rapports culturels et les résistances qui s’y jouent souterrainement. Il ajoute que l’Iran s’est
préparé depuis au moins 30/35 ans aux assauts des fanatiques occidentaux, et qu’ils ont développé un système très complexe de réseaux souterrains et d’armes offensives propres à leurs
ingénieurs. Les offensives US s’y casseraient littéralement les dents, d’autant plus que les Iraniens sont chez eux depuis quelques millénaires ! Le combo incestueux Israël-Amerloque a
très peu de chance de victoire face à un ennemi aussi déterminé et préparé.
Ce que j’ai appris de plus singulier dans cette entrevue prenante, c’est que le Dr Marandi présente le front de résistance irakien, souvent mal valorisé
comme secondaire dans les mouvements de résistance, plutôt au contraire comme un mouvement déterminant pour faire échouer la présence «amère loque» au Moyen-Orient. Donc comme un élément
essentiel de la résistance contre les nouveaux colons occidentaux déguisés en «bienfaiteurs» pour un monde unipolaire sioniste.
J’ai bien retenu ça, car en effet, les guerres d’Irak ont été une monstruosité US+proxys terroristes+conflits provoqués inter-communautaires
(kurdes-chiites-sunnites), ce qui a marqué définitivement ce territoire dans une confusion indescriptible. Daech a été créé en Irak par des manipulations de tous les services sionistes,
CIA et MI6 avec un chef sioniste masqué, Al Baghdadi, ça ne pourra jamais rester impuni au niveau des Irakiens, une fois les potions amères bues pendant bien plus de 30 ans, dont
plusieurs millions de morts probablement.
De cette entrevue, il en ressort beaucoup de sang-froid, de lucidité et de certitude que l’Iran et le Moyen-Orient seront vainqueurs par leur préparation
obstinée et leur vraie solidarité de valeurs qui n’existe plus en Occident guidé par les dogmes et l’argent. C’est frappant de vérité, l’Occident se racornit et vieillit sur pied dans sa
malveillance permanente, le Sud global est plein de projets pacifiques et mobilisateurs !
Le Dr Marandi, comme l’axe de résistance, misent sur les progrès de l’intelligence partagée, une sacrée différence qui attire les enthousiasmes, ce qui
n’existe plus en occident censuré de toutes parts, sauf chez les réfractaires et les chercheurs de vérité.
L’Iran a fait le meilleur choix malgré les attaques criminelles dont il fait l’objet.
7 octobre : L’antisionisme est-il vraiment de l’antisémitisme ?
À l’heure où nous écrivons ces lignes, il semblerait que Tel-Aviv soit sous le coup d’une attaque balistique dont la nature reste à préciser. En ce 7 octobre, la situation se dégrade donc encore
sur place et tourne à l’affrontement généralisé entre Israël et certains de ses voisins. Devrons-nous mourir pour Tel-Aviv ? demandions-nous hier.
Contester le projet sioniste extrême de Nétanyahou, est-ce de l’antisémitisme ? Demandons-nous aujourd’hui.
Le 7 octobre est une date "critique" depuis qu'il s'agit du sombre anniversaire de l'attaque lancée par le Hamas contre Israël l'an dernier Cette commémoration pourrait correspondre à une frappe israélienne d'ampleur en Iran Le monde pourrait alors se diriger vers l'inconnu : Les Iraniens promettent une réponse directe, peut-être avec des missiles performants qui frapperaient les villes israéliennes La France se laissera-t-elle entraîner dans un conflit où ses propres enfants pourraient mourir... pour Tel Aviv...
Dans ce numéro de Chaos Global, nous dressons plusieurs constats.
Un an de guerre n’a fait taire ni le Hamas ni le Hezbollah…
Ce 7 octobre, le Hamas et ses alliés ont procédé à la projection de plusieurs roquettes sur Tel-Aviv. Après un an de combats, le Hamas semble donc encore disposer
d’une capacité de nuisance… Nous semblons loin des déclarations triomphalistes du gouvernement israélien sur l’éradication du Hamas.
Parallèlement, le Hezbollah lançait des missiles sur Haïfa… et la résistance aux assauts terrestres israéliens semble très puissante du côté du mouvement chiite. Là
encore, les intenses bombardements à Beyrouth, dans le reste du Liban et même en Syrie, ne semblent pas avoir assuré une domination militaire israélienne incontestable.
Cette guerre hybride menée par Israël sur notre sol
Si les affaires d’Israël ne semblent pas fonctionner comme sur des roulettes au Proche-Orient, elles ne se déroulent pas
forcément mieux sur le champ de cette guerre hybride qu’Israël mène en France dans le domaine de la propagande, de l’information et de l’infiltration des réseaux sociaux.
Rappelons ici que Libération avait pointé
l’an dernier les sommes considérables investies dans le “travail de l’opinion” française par Benjamin Nétanyahou : Près de 5 millions € pour convaincre les
Français ordinaires que le combat d’Israël était “du bon côté”.
De fait, de nombreux journaux subventionnés n’hésitent pas à publier quotidiennement des publireportages israéliens. L’opinion française est-elle dupe ? Les
sondages indiquent un vrai scepticisme français.
Mais n’oublions que, dans l’application de la théorie de l’infiltration cognitive de Cass
Sunstein, ces sommes servent probablement à alimenter une cinquième colonne parmi la “résistance”, notamment en faisant mine de soutenir la cause palestinienne, mais en préconisant
une paix rapide (sans préciser les conditions faites aux Palestiniens) et en divertissant l’attention pour parler de pédosatanisme.
L’antisionisme est-il un antisémitisme ?
Au fond, toutes ces techniques permettent d’éluder le vrai débat :
- Est-on forcément antisémite lorsqu’on n’adhère pas à la mythologie contemporaine d’une filiation directe et incontestable, créatrice de droits, entre les anciens
Juifs prétendument déportés par les Romains en l’an 72 et les Juifs d’Europe de l’Est massivement détruits par les forces de l’Axe durant la Seconde Guerre Mondiale, et prétendument réfugiés en
Palestine pour créer leur propre Etat ?
- Est-il antisémite d’interroger la véracité historique de ce récit qui sert à justifier la création d’Israël en 1948 ? Ou bien ne s’agit-il pas d’une démarche
critique rationnelle et raisonnable que de ne pas nous satisfaire des fausses évidences qui portent un narratif simpliste ?
- Et, sur le fond, y a-t-il une légitimité à nous laisser entraîner dans une guerre qui n’est pas la nôtre, qui repose sur des motifs mythologiques, menée par un
illuminé qui nous traite comme ses valets et nous accuse d’antisémitisme dès que nous ne lui obéissons pas ?
«La guerre n’est pas
censée être gagnée, elle est censée être continue. Une société hiérarchique n’est possible que sur la base de la pauvreté et de l’ignorance. En principe, l’effort de guerre est toujours
planifié pour maintenir la société au bord de la famine». – Georges Orwell, «1984»
Le Prix Nobel de la Paix a été créé en 1895 par Alfred Nobel, l’inventeur de la dynamite – oui, celui-là même qui a breveté cet explosif dévastateur en
1867. Une invention qui a fait exploser bien des vies, littéralement. Alors qu’il se rendait compte que son nom serait à jamais associé à la mort et à la destruction, Nobel a décidé de
léguer une grande partie de sa fortune pour financer des récompenses censées honorer ceux qui œuvrent pour la paix, la science et l’humanité. Ironique, non ? Celui qui a armé les guerres
du monde moderne a voulu s’acheter une place au paradis. Mais voilà le piège : depuis plus d’un siècle, ces distinctions servent de vitrine pour l’élite mondiale, qui sous couvert de
«bienveillance» et de «paix», manipule, contrôle, et exploite les masses.
Le Prix Nobel de la Paix, en particulier, est devenu un outil politique pour récompenser les fauteurs de guerre sous prétexte qu’ils «agissent pour le bien
commun». Prenons Barack Obama, lauréat en 2009, moins d’un an après son entrée en fonction. Quelle paix a-t-il apportée ? À ce moment-là, les États-Unis étaient engagés dans pas moins de
neuf conflits militaires dans le monde, du Moyen-Orient à l’Afrique. Non seulement il n’a pas mis fin à ces guerres, mais son administration a intensifié l’usage de drones, tuant des
milliers de civils innocents dans des frappes soi-disant ciblées. Mais la paix, bien sûr, c’est tout relatif. La Maison-Blanche parlait de «stabilité» pendant que les bombes
pleuvaient.
Et n’oublions pas Henry Kissinger, ce «grand architecte de la paix», récompensé en 1973 pour ses efforts en vue de mettre fin à la guerre du Vietnam. Oui,
cet homme-là même qui, via ses manigances diplomatiques et ses opérations secrètes, a orchestré la mort de centaines de milliers de civils au Cambodge et au Laos. Sa récompense n’était
rien de moins qu’un cache-sexe pour les crimes qu’il a commis au nom de la diplomatie américaine. La paix ? Ou plutôt une paix basée sur la destruction, la déstabilisation et la mort,
pour la seule hégémonie américaine.
Aujourd’hui, l’année 2024 ne fait pas exception avec une liste de nominés aussi absurde qu’indécente. Parmi les 286 candidats, on trouve des personnalités
comme le pape François, toujours prompt à prêcher la paix pendant que le Vatican accumule des richesses et ferme les yeux sur les scandales pédophiles qui rongent l’Église. Ou encore
Volodymyr Zelensky, chef de guerre ukrainien, qui sous des airs de martyr de la démocratie, ne fait que prolonger un conflit dévastateur en profitant du soutien des fabricants d’armes
américains. S’il remporte ce prix, cela ne fera que confirmer une tendance : le Prix Nobel de la Paix récompense désormais les artisans du chaos, pas de l’harmonie.
Ce ne sont pas seulement des individus corrompus qui sont récompensés, mais aussi des organisations à la moralité douteuse. En 2024, l’UNRWA (Agence des
Nations unies pour les réfugiés palestiniens), accusée d’être liée à des groupes terroristes, est parmi les favoris pour recevoir le prix. Pendant ce temps, en 2023, la figure anti-régime
iranienne Nargis Mohammadi a reçu le prix, un choix qui, bien qu’il puisse sembler légitime, est enraciné dans un agenda géopolitique évident : affaiblir l’Iran. Encore une fois, l’ombre
de la manipulation plane, car tout est calculé, orchestré pour servir des intérêts politiques. Ce n’est plus une question de paix, mais de contrôle.
Prenons un autre exemple flagrant de manipulation : la pandémie de COVID-19. En 2023, Katalin Karikó et Drew Weissman ont été récompensés par ce jury
«prestigieux» pour leur rôle dans le développement des vaccins à ARN messager. Mais où est la paix quand des milliards d’individus sont soumis à des campagnes de vaccination sous la
pression, tandis que ces mêmes scientifiques admettent qu’ils ne se sont pas fait injecter leurs propres créations ? De nombreux médecins et responsables de la santé, impliqués dans la
promotion de ces vaccins, ont eux aussi refusé de se faire vacciner. Où est la transparence ? Et pire encore, où est la paix quand ces injections, censées sauver des vies, causent des
effets secondaires graves, dont les fabricants étaient parfaitement au courant ?
La supercherie ne s’arrête pas là. Ce double discours s’étend au discours environnemental. En 2007, Al Gore et le GIEC, ce groupe de soi-disant experts
climatiques, ont été récompensés pour avoir «éveillé les consciences» sur le réchauffement climatique. Et pourtant, derrière cette rhétorique alarmiste se cache un gigantesque business
qui aspire des milliards de dollars de subventions pour des projets qui n’ont aucun impact réel sur l’environnement. Greta Thunberg, une autre icône fabriquée, est-elle aussi
instrumentalisée par des puissances financières qui exploitent la peur du changement climatique pour asseoir leur contrôle sur l’économie mondiale. Ils ont trouvé leur nouvelle religion :
la «paix climatique».
Revenons un instant à la guerre, car elle est au cœur de ce système nauséabond. La guerre en Ukraine a propulsé Zelensky au rang de héros, un homme glorifié
par l’Occident pour sa résistance face à l’agresseur russe. Mais la réalité, c’est que Zelensky, avec l’aide des États-Unis et de BlackRock, perpétue un conflit sans fin, transformant son
pays en terrain d’essai pour les nouvelles technologies militaires. Pendant que les civils meurent et que l’économie ukrainienne s’effondre, les fabricants d’armes américains prospèrent.
Et c’est cet homme-là que l’on nomme pour le Prix Nobel de la Paix ? Et pourquoi ne pas y mettre Netanyahou, tant qu’on y est…
À l’opposé de ce cirque médiatique, bien que je ne sois pas dupe sur le personnage, on trouve Donald Trump, le seul président américain depuis des décennies
à n’avoir pas engagé son pays dans une nouvelle guerre. Ce simple fait l’a mis à l’écart du système, car il est clair que l’élite mondialiste ne tolère pas la paix réelle. Le commerce de
la guerre est bien trop lucratif pour eux. Trump, en refusant de jouer leur jeu, s’est attiré les foudres de l’establishment, ce qui montre bien que ceux qui promeuvent réellement la paix
sont marginalisés, ostracisés.
Même dans les domaines de la science et de la technologie, la manipulation est omniprésente. De plus en plus, les prix Nobel sont décernés à des figures qui
servent les intérêts des grandes multinationales et des gouvernements plutôt qu’à ceux qui cherchent à améliorer réellement la condition humaine. Les récompenses dans les sciences,
notamment dans les technologies numériques ou pharmaceutiques, sont de plus en plus attribuées à des innovations qui renforcent le contrôle social ou économique, tout en cachant les
dangers qu’elles représentent pour les populations.
Ainsi, le Prix Nobel, qui autrefois pouvait incarner l’idée d’un progrès désintéressé, n’est plus qu’une vitrine du «progressisme» pour les puissants, un
mécanisme de propagande destiné à légitimer la domination des élites. Derrière le masque de la paix et du progrès, se cachent des agendas sombres, ceux de la guerre, du contrôle et de la
manipulation totale. À chaque nouveau lauréat, ce prix perd encore plus de sa crédibilité, tout en renforçant l’idée que le véritable but est de perpétuer un système d’exploitation et de
domination.
La vraie paix, la vraie justice, elles ne se trouvent pas dans ces cérémonies fastueuses, mais dans les actions de ceux qui agissent vraiment, sans fanfare
ni médailles, pour améliorer le monde sans chercher à en tirer gloire ou profit. Ainsi, en attendant l’annonce des prochains lauréats de cette mascarade, il est essentiel de se rappeler
que ces prix, loin d’être des gages de paix, peuvent souvent être considérés comme des signes avant-coureurs de chaos et de destruction. Mais dans ce monde, ce sont les bons qui restent
invisibles, tandis que les faiseurs de guerre, eux, montent sur scène pour recevoir des trophées.
Au final, il devient crucial de rester vigilant face à ces manipulations et de s’interroger sur les véritables intentions derrière les discours de paix et
de solidarité, trop souvent teintés d’hypocrisie et de mépris pour la vie.
Le Hezbollah tue des soldats israéliens qui envahissent leur pays tandis que les soldats israéliens tuent délibérément des femmes, des enfants, du personnel
médical et des journalistes.
Devinez quel camp l’Occident qualifie de terroriste.
*
Au cas où vous ne l’auriez pas encore compris, «organisation terroriste» est une désignation totalement arbitraire qui est utilisée comme un outil de
contrôle narratif occidental pour justifier la guerre et le militarisme. En fait, cela signifie simplement «population désobéissante qui a besoin qu’on lui balance des bombes».
La lettre
ouverte au président Biden de 99 professionnels de santé américains qui se sont portés volontaires à Gaza contient une citation du Dr Mark Perlmutter, «Gaza a été la
première fois que j’ai tenu la cervelle d’un bébé dans ma main. La première d’une longue série».
Vous savez quoi ? C’est nous les putains de terroristes. C’est nous. Nous tous qui vivons dans l’alliance des puissances occidentales et qui n’avons pas
empêché nos gouvernements de soutenir cette atrocité de masse.
Le mot «terroriste» n’aura aucun sens ni aucune pertinence tant qu’il ne s’appliquera pas d’abord et avant tout à la gigantesque structure de pouvoir
mondiale qui inflige ce cauchemar à notre espèce.
Les démocrates vont sérieusement faire toute cette merde maléfique au Moyen-Orient et ensuite rendre responsable Jill Stein et Chappell Roan si Kamala
perd.
*
La personne normale dirait : Une guerre avec l’Iran serait désastreuse.
Le taré dit : Oh donc vous aimez l’Ayatollah et vous pensez que la théocratie est bonne et vous détestez les homosexuels et vous voulez que toutes les
femmes portent des hijabs.
*
L’Iran n’est pas l’Irak. L’Iran peut riposter. Une guerre directe avec l’Iran serait un cauchemar. L’Irak ressemblerait alors à une promenade de santé. Elle
serait beaucoup plus meurtrière, destructrice et déstabilisatrice.
Ce n’est pas l’Iran qui est l’ennemi. L’ennemi, ce sont les abrutis des États-Unis et d’Israël qui nous ont poussés vers cette guerre.
*
Chaque pays figurant sur la liste des dix premières réserves prouvées de
pétrole est soit la cible du bellicisme américain, soit a déjà été ruiné par le bellicisme américain, soit fait partie de la structure de pouvoir centralisée des
États-Unis.
Venezuela
Arabie Saoudite
Le Canada
L’Iran
L’Irak
Koweït
Émirats arabes unis
Russie
Libye
Nigeria
*
Tous ceux qui ont regardé les images quotidiennes de corps humains déchiquetés lors des massacres perpétrés par Israël au cours de l’année écoulée ont une
attitude très différente à l’égard d’Israël que ceux qui ne les ont pas regardées. Non seulement parce que les images façonnent votre opinion, mais aussi parce que les partisans d’Israël
évitent de les regarder.
*
Personne ne croit encore honnêtement qu’Israël tue toutes ces femmes, ces enfants, ces journalistes, ce personnel médical et ces travailleurs humanitaires
par accident. Soit vous savez qu’ils le font exprès et vous le dites, soit vous savez qu’ils le font exprès mais vous ne l’admettez jamais afin de protéger un agenda politique.
Ceci après que Trump ait ouvertement dit
la phrase : «Make Israel Great
Again», et admis d’avoir
laissé de riches donateurs pro-israéliens fréquenter la Maison-Blanche et faire des demandes politiques qu’il s’est empressé d’accorder lorsqu’il était président. Trump a également
récemment critiqué
Biden pour avoir dit qu’Israël ne devrait pas attaquer les sites nucléaires iraniens, affirmant qu’il est favorable à leur ciblage.
Ce cycle électoral se résume principalement à un concours entre républicains et démocrates sur le thème «qui donnera à Israël
plus d’armes de génocide pour déclencher la Troisième Guerre mondiale».
*
Tant de conflits et de confusion proviennent de la façon dont le discours politique dominant aux États-Unis exagère sauvagement les différences entre les
démocrates et les républicains tout en minimisant considérablement les différences entre les démocrates et les gauchistes anti-guerre. La classe politico-médiatique républicaine présente
les démocrates comme une bande de marxistes d’extrême gauche, tandis que la classe politico-médiatique démocrate présente les différences entre eux et la gauche anti-guerre comme
tellement insignifiantes qu’ils devraient évidemment s’attendre à ce que la gauche vote pour eux.
En réalité, les démocrates et les républicains ont beaucoup, beaucoup plus en commun les uns avec les autres qu’avec la gauche authentique – même si l’on
inclut les extrêmes les plus éloignés autorisés dans le parti. Bernie Sanders et Donald Trump sont bien plus proches l’un de l’autre idéologiquement que quelqu’un qui veut démanteler le
capitalisme et la machine de guerre américaine ne l’est de Bernie Sanders.
L’obscurcissement de ces points par la classe politico-médiatique dominante est entièrement délibéré et peut s’expliquer par la citation de Noam Chomsky :
«La manière
intelligente de garder les gens passifs et obéissants est de limiter strictement le spectre des opinions acceptables, mais d’autoriser un débat très animé à l’intérieur de ce
spectre». Si on ne comprend pas pleinement cette citation et qu’on n’en fait pas le prisme à travers lequel on perçoit tout le discours politique dominant, on ne verra jamais
clairement la politique occidentale.
La Russie se voit attaquée par les États-Unis et leurs mandataires. C’est une situation très triste, car la Russie est nécessaire au développement de
l’humanité. Mais la Russie n’est pas seulement en difficulté sur le plan extérieur. L’autre jour, une procession avec la Sainte Croix a eu lieu le long de la perspective Nevski en mémoire
de saint Alexandre de Neva. Tout de suite, de nombreux soi-disant «gauchistes» ont attaqué les participants : «Vous êtes tous des
fascistes ! Comme les nazis et pire !» Dans ma vie, j’ai vu ce rejet violent de la foi chrétienne à de nombreuses reprises, et voici mes réflexions sur le sujet :
Je ne sais pas comment la postérité se souviendra de ma modeste contribution à l’étude de la «pensée antibourgeoise mondiale», mais je vais essayer de la
décrire de la manière la plus brève possible pour mes contemporains. Comme vous, cher lecteur, j’ai la chance de vivre à une époque intéressante, une époque qui a démenti les prévisions
optimistes de Marx et vérifié la Révélation de saint Jean le Théologien. J’ai vu l’effondrement de l’Union soviétique (pendant ces années cruciales, j’étais correspondant israélien à
Moscou), l’effondrement du socialisme, la montée du néolibéralisme et du mondialisme, l’émergence d’un espace médiatique unifié, l’ascension d’Israël comme troisième puissance nucléaire
du monde, la montée des juifs, la lutte désespérée du peuple palestinien pour sa vie et sa dignité, la destruction de l’environnement naturel et le début de la troisième guerre mondiale
de l’Amérique, d’abord avec le monde islamique, puis avec la Russie. Ma tâche est devenue de relier les points entre ces phénomènes apparemment dissemblables et de voir comment les
résultats influent sur le destin du monde. Pour ce faire, j’avais besoin d’un nouveau récit.
Je vais vous donner un exemple. Woody Allen, le réalisateur new-yorkais, a sorti un film inhabituel à ses débuts, «Lily la
tigresse»(1966). Il n’a pas tourné une seule image, mais a pris un film japonais de troisième ordre et l’a re-doublé, en y ajoutant une bande son complètement différente. Le résultat
était un scénario original superposé sur une pellicule existante, une nouvelle interprétation du film original. Si vous avez déjà regardé un film étranger dans une langue inconnue à la
télévision en commençant par le milieu, vous avez dû faire face à une tâche similaire, en essayant de deviner l’intrigue et de comprendre ce que vous avez vu. C’est une tâche similaire à
la réinterprétation d’événements historiques à partir des connaissances supplémentaires et de la perspective augmentée d’une époque ultérieure. Les événements singuliers sont pour ainsi
dire fixés dans le béton, mais ils peuvent être reliés entre eux de manière originale. Chaque conteur propose son interprétation, et le consensus historique choisit le récit qui décrit le
mieux la réalité. Ainsi, il y a plus de trente ans, deux récits se sont heurtés en Russie : le récit soviétique russe et le récit néolibéral occidental. Le récit occidental a gagné,
c’est-à-dire que pendant un certain temps, Woody Allen a réussi à convaincre le spectateur russe de la justesse de sa version des événements. Avec un changement de paradigme aussi simple,
le peuple russe a permis qu’un terrible pillage ait lieu et les richesses de la Russie ont pris la fuite à l’étranger, laissant derrière elles des usines vides et transformant notre
grande patrie en une puissance de second ordre. Ce coup d’État historique s’est déroulé presque sans effusion de sang. La démolition contrôlée de la Russie a prouvé que la maîtrise du
récit donne la maîtrise du monde. Celui qui peut re-raconter le film devient ex post
facto son réalisateur.
Il semblerait que je n’aie rien inventé, en la matière. La lutte des idées a toujours existé. En 1917, ce n’est pas l’Armée rouge qui a gagné, mais une
«découverte scientifique» : l’idéologie internationale du communisme. Depuis, une vague ininterrompue de science industrielle n’a cessé de conquérir les grands esprits du monde. Cela
n’aurait pas pu se produire tant qu’il existait une société saine, tant que les gens communiquaient entre eux et discutaient librement des questions urgentes. Malheureusement, les
technologies que nous utilisons ont été conçues pour éliminer les penseurs originaux. Jamais auparavant les médias n’ont été aussi concentrés entre les mains d’un si petit nombre, à
l’échelle mondiale, au point que chacun d’entre nous se trouve enveloppé dans un cocon de réalité virtuelle alternative. En Occident, d’abord en Amérique et ensuite en Russie, une société
de désunion totale a émergé, dans laquelle les gens se forment uniquement sur la base de la télévision et des médias grand public. Les empires médiatiques transnationaux ont complètement
pris le contrôle de tout le discours public et ont convaincu des milliards de personnes que le «mode de vie américain» (le néolibéralisme) leur apporte le bonheur.
Depuis les hautes tours de contrôle qui leur permettent de dominer le monde, les maîtres des médias déterminent ce que les gens savent et ce dont ils
parlent dans une société fragmentée et qui fragmente activement. Ils décident de ce que les gens pensent et dans quel cadre historique. Mes vieux camarades Noam Chomsky, Edward Herman et
d’autres auteurs ont beaucoup écrit sur cette fabrication scientifique du consentement. J’ai moi aussi remarqué cette étonnante puissance invisible, une sorte de vaste montagne magnétique
qui interfère activement dans la vie intérieure de nombreux pays. Partout, les médias poursuivent la même ligne : ils s’opposent
au nationalisme et à la tradition, et poussent plutôt vers une «société multiculturelle», vers une démocratie libérale – c’est-à-dire vers une société d’émiettement, dans
laquelle il leur est plus facile d’agir. À une exception près : dans le cas de l’État juif, ils soutiennent le chauvinisme, le séparatisme, l’apartheid, c’est-à-dire une société insulaire
de solidarité culturelle. Partout ailleurs, ils sont en faveur des wokes, mais en
Israël, ils sont en faveur des skinheads.
Autre exception intéressante : les fondateurs du communisme croyaient que la religion était intrinsèquement liée à la société de
classes, au service des élites dirigeantes. Or, contrairement aux postulats des sciences sociales communistes, le capital transnational est systématiquement dirigé contre la
religion, et en particulier contre la religion chrétienne. N’est-ce pas intéressant de constater que les deux choix qui nous sont proposés (communisme international ou néolibéralisme
transnational) s’opposent à l’Église ? Les trois branches anciennes, souvent rivales, du christianisme sont constamment attaquées : le catholicisme occidental, l’orthodoxie byzantine et
l’islam (une forme particulière du christianisme oriental monophysite). À une exception près : le judaïsme est intouchable. Non seulement l’attaque orchestrée contre toutes les religions
a épargné le judaïsme, mais en Occident, une nouvelle forme de judaïsme triomphaliste a émergé, l’Holocaustienté,
dont le temple principal se trouve au centre de Washington DC. Ce culte de la mort pervertit la religion chrétienne : la mort des juifs est assimilée à la Passion du Christ, et la
création de l’État d’Israël correspond à la Résurrection.
Mais c’est là que
s’arrête la similitude. Le christianisme n’est pas protégé par la loi, et dans les rues de Paris et de New York, on peut voir des affiches avec des croix imbriquées dans des
symboles nazis. Le culte de l’Holocauste est strictement protégé par la loi. Les enseignants ne sont pas autorisés à emmener leurs enfants à l’église du coin, mais l’excursion au mausolée
local de l’Holocauste est obligatoire dans le programme scolaire de l’État. Le racisme scientifique n’est plus à la mode, mais les gens savent quelles races ont un statut privilégié et
lesquelles n’en ont pas. À Moscou, on refuse de louer des appartements aux Caucasiens, à New York aux Noirs, et en Europe, l’opposition aux immigrants musulmans se développe. Les derniers
vestiges du racisme scientifique demeurent dans le cœur des responsables gouvernementaux, ce qui permet à Biden de bombarder le Yémen comme s’il le désinfectait. Mais l’antisémitisme,
autrefois considéré comme une simple forme de racisme, n’a pas seulement été interdit, il a pris la place unique qu’occupaient autrefois «l’antisoviétisme» en Union soviétique et
«l’anti-américanisme» en Amérique. Pour moi, fils d’Esther et de Joseph, cela pourrait être flatteur, certes, mais cela me pousse à m’interroger sur les raisons qui se cachent derrière
une exception aussi évidente qu’anormale.
La destruction de l’environnement naturel, de notre douce Terre, est devenue une autre caractéristique étrange du monde moderne. Partout, les nouveaux
maîtres du monde empoisonnent les rivières, abattent les forêts et rendent la Terre inhabitable. En utilisant la terminologie du scientifique russe Lev Gumilev, nous pouvons dire que
le paysage anthropique
(créé par l’homme) remplace de plus en plus résolument les paysages naturels de la planète. La Terre est pillée, défigurée, puis recouverte d’une urbanisation galopante. Avec la
mort de l’esprit, l’attaque coordonnée contre la foi, la profanation de l’art et de l’amour et le rejet de la fraternité humaine, la mort de la nature souligne l’essence apocalyptique
derrière les actions de nos dirigeants mondiaux. Nous pouvons maintenant voir que l’histoire culmine et débouche sur une crise existentielle. Dans ces moments critiques, l’histoire
elle-même doit être réinterprétée pour expliquer la réalité actuelle.
L’interprétation marxiste classique de l’histoire soutenait que la domination sur les moyens de production déterminait la position des classes. Elle
affirmait que les propriétaires d’usines décidaient, contre les intérêts des travailleurs, de l’orientation de la société. Mais les inventions étonnantes des financiers néolibéraux
internationaux, qui utilisent des produits dérivés et des instruments financiers secondaires à la place des travailleurs, ont considérablement réduit le pouvoir des moyens de production.
Chaque dollar contribuant à la valeur d’une usine peut désormais être gonflé 99 fois grâce à l’utilisation d’outils financiers secondaires qui se vendent sur les marchés internationaux.
Mais la valeur de ces gadgets financiers dépend en grande partie de leur réputation telle qu’elle est jugée par la presse internationale. Dans une telle situation, le rôle principal et
décisif passe des mains des travailleurs et des propriétaires d’usines aux maîtres du discours, c’est-à-dire les propriétaires des médias de masse, les journalistes de premier plan, les
professeurs d’université, les experts – tous soutenus de manière sélective par le capital financier international.
Selon la théorie classique, ils devraient servir en premier lieu les intérêts des propriétaires d’usines et en second lieu ceux de leurs ouvriers, mais nous
pouvons tous constater qu’ils ne servent qu’eux-mêmes. Ils se comportent davantage comme des envahisseurs étrangers ou même des extraterrestres. Ils font preuve d’un degré de souveraineté
inégalé dans l’histoire de l’humanité. Le travail en usine est de loin préférable à ce qu’ils vendent, ce qui n’est rien de moins que «Le Meilleur des
mondes» de Huxley. Alors que les marxistes luttaient pour les moyens de production, nous luttons aujourd’hui pour les idées, en fait pour l’esprit et l’âme des gens. Les libres
penseurs se livrent à des empoignades avec les maîtres du discours, nos nouveaux adversaires. Ce combat virtuel n’est pas moins réel que les manifestations populaires d’autrefois. Le
pouvoir du boycott est toujours entre les mains d’individus, et maintenant (grâce au reconditionnement et à la financiarisation des produits) ils ont 99 fois plus de pouvoir
qu’auparavant. Les anomalies que nous avons notées ci-dessus pointent vers le talon d’Achille de nos adversaires : Israël. Ainsi, bien qu’ils continuent à nous induire en erreur et à
dresser des écrans de fumée, la question
juive est de nouveau à l’ordre du jour.
Pour expliquer cette conclusion paradoxale, nous pouvons considérer la théologie comme la forme première de l’idéologie. Le christianisme, avec sa quête
spirituelle et son culte terrestre de la Vierge Marie, avec l’idée de fraternité humaine exprimée dans la communion, malgré ses concessions aux pouvoirs en place, est une idéologie de
solidarité parfaitement positive et humaniste. Le judaïsme, en revanche, la religion du paysage créé par l’homme, de l’élection des élus, du rejet de l’impératif catégorique, représente
la théologie qui sous-tend le néolibéralisme. Les chrétiens voient les gens comme des voisins, les juifs comme des outils de l’empire. L’exceptionnalisme israélien, le statut élevé du
culte de l’Holocauste et la position prééminente de la finance internationale sont tous des symptômes d’une maladie moderne qui pointe vers une cause particulière.
J’ai vécu une bonne partie de ma vie en Israël, ce minuscule État du Moyen-Orient. Au début, j’écrivais depuis l’arrière-pays et mes histoires portaient sur
le sous-développement, le racisme contre les autochtones et la haine croissante des «goyim». Mais nos problèmes locaux n’intéressaient personne jusqu’à une époque récente. Aujourd’hui,
cependant, Israël se trouve au centre des événements mondiaux. Pour des raisons que nous examinerons dans un prochain livre, il y a eu un enchevêtrement des forces compradores en
Russie, des forces impérialistes-capitalistes en Amérique, de leurs alliés en Europe et des partisans de l’apartheid en Palestine. Par conséquent, mon front de bataille personnel, la
lutte contre l’apartheid en Palestine, est devenu simultanément la ligne de front du combat contre les compradores russes et contre l’impérialisme américain dans sa nouvelle forme de
mondialisme à la mode. Cet entrelacement de forces est un nœud historique extraordinaire, et en le tranchant, nous mettrons fin à la brutalité du capitalisme mondial.
La Palestine est devenue l’île magique des contes de fées russes, où se trouvent un coffre en fer enchaîné aux branches d’un vieux chêne, et un œuf dans le
coffre, et dans cet œuf, une aiguille et à la pointe de cette aiguille, la vie de l’Éternel Ennemi, l’Esprit même du Capitalisme international qui nous tue. Soudain, nous découvrons que
nous avons à notre portée une méthode sûre pour éliminer l’Ennemi d’un seul coup, sans grandes batailles ni effusion de sang. La démocratie en
Palestine telle qu’elle était envisagée à l’origine par le Mandat pour la Palestine. La transformation de l’État d’apartheid en un pays d’égalité et de démocratie, voilà qui
fera trembler le sol sous les pieds de notre ennemi. Il est vrai que l’idée de démocratie a été détournée, par une ruse de notre ennemi pour écraser le monde avec un capitalisme vautour
néolibéral, mais il n’y a rien de fondamentalement mauvais dans la volonté du peuple. Elle peut et doit être retournée contre l’ennemi.
Sur cette île magique de Palestine, berceau du christianisme, se trouve la source de la vie spirituelle de la Russie et de l’Occident. Même si l’Occident
peut aujourd’hui considérer Israël comme un porte-avions ou le Moyen-Orient comme une immense station-service, les liens entre la Russie et la Palestine sont encore vivaces. De Palestine
est venue l’orthodoxie, qui unit toujours Moscou et Jérusalem. La population indigène de Nazareth et de Bethléem professe la même foi que Riazan et Kostroma. Moscou, la Troisième Rome,
qui succède à Byzance, continue d’accomplir sa mission historique importante de défense de l’orthodoxie, de protectrice du peuple indigène de Palestine. Le peuple russe s’en souvenait au
XIXe siècle lorsqu’il collectait ses roubles et construisait des églises et des écoles en Terre sainte. Les Russes soviétiques s’en souvenaient aussi lorsqu’ils protégeaient les
Palestiniens du génocide progressif d’Israël. Depuis lors, un médecin palestinien sur deux et un prêtre palestinien sur deux parlent russe.
Le lien entre les nations chrétiennes et la Palestine est plus qu’un vestige de l’histoire. Le christianisme est l’une des grandes idéologies de solidarité
du monde. Comme le communisme, il met en avant la quête de spiritualité et de fraternité sur terre. Comme le communisme, le christianisme n’a jamais atteint ses nobles idéaux. La religion
et l’idéologie ont souffert des pontes et des carriéristes. Toutes deux ont perdu le respect de la société éduquée. Mais la foi chrétienne, comme le communisme, est comme Antée : la
défaite la fait renaître. Il nous suffit de desserrer l’emprise mortelle des avides de pouvoir, d’expulser ceux qui ont fait de leur adhésion au Parti communiste ou de leur Sainte Croix
un moyen de gagner de l’argent, et de faire revivre le royaume de l’esprit ! Ayant vécu dans les deux pays, j’ai pu constater que la Russie orthodoxe et la Russie soviétique se
distinguaient toutes deux par leur spiritualité élevée et invincible.
Les partisans de l’apartheid en Palestine se sont donné une tâche sinistre : couper les racines
du christianisme. C’est pourquoi ils ont assiégé l’église de la Nativité, détruit d’anciennes églises byzantines, brûlé les Évangiles et expulsé les croyants chrétiens. Ils
avaient provoqué un exode massif de juifs russes d’Union soviétique vers Israël. Les organisateurs voulaient faire d’une pierre deux coups : saper l’Union soviétique par la fuite paniquée
des intellectuels et en même temps renforcer leur pouvoir en Terre sainte. Mais leurs calculs se sont retournés contre eux. Le séparatisme du judaïsme répugne à tous les hommes de bonne
volonté. Bien que l’appareil d’État d’Israël s’oppose officiellement et brutalement aux chrétiens, l’esprit russe a montré qu’il ne pouvait pas rester longtemps séparé du Christ. Ce n’est
pas sans raison que les églises orthodoxes de Lydda et de Jaffa, vidées après l’expulsion des Palestiniens, sont à nouveau débordantes de croyants. De nombreux anciens Russes ont retrouvé
le chemin de la Terre sainte de l’Esprit. L’État séparatiste d’Israël est confronté à une inversion de la «crise des conversos»1,
où les troisième et quatrième générations refusent de haïr, de torturer et de voler leurs voisins. Aucun royaume juif n’a jamais duré plus de 80 ans. Il existe une limite naturelle au
séparatisme.
L’histoire n’est pas terminée et les immigrants israéliens peuvent jouer un rôle positif en Palestine s’ils prennent conscience de leur fraternité avec le
peuple palestinien. La Palestine est comme une corde tirée par deux camps opposés. Si l’esprit de fraternité l’emporte, la Troisième Rome se dressera comme telle ; si l’esprit d’élection
l’emporte, le Talon de Fer régnera sur le monde. L’avenir est imprévisible car l’humanité se trouve à la croisée des chemins de l’histoire. Si nous tournons dans un sens, nous perdons
notre cheval ; si nous tournons dans l’autre, nous perdons notre âme. Le rôle que la Russie est destinée à jouer dans cette bataille décisive est étonnamment grand. Comme l’a souligné
Mackinder, elle est le pivot du monde. Mais tant que la Vierge Blanche de l’Intercession s’élèvera sur le cours clair de la rivière Nerli, tant que le Mausolée Rouge se dressera sous le
mur crénelé du Kremlin, tant que les bouleaux continueront de bruisser sur la rivière Oka, la Russie sera invincible – et dès lors invincible sera son humble sœur, le pays des oliveraies,
des vignes et des sources, la patrie terrestre du Christ et de la Mère de Dieu – la Palestine.
C’est pour cela que l’ennemi tente de déclencher une guerre mondiale – pour détruire la Russie, la chrétienté et l’humanité. À nous de les arrêter, tout de
suite !
En 1449, l’Espagne a connu une mobilisation populaire contre les juifs ayant adopté la religion catholique sous la contrainte, mais conservant vivace un esprit hostile aux autochtones et
à la chrétienté. Un siècle plus tard, naissaient au sein de familles en partie d’origine juive «converse» le poète Frère Luis de León, les saints Jean de la Croix, Thérèse d’Avila, et
bien d’autres. (MP)
“Les êtres humains
naissent avec des capacités différentes. S’ils sont libres, ils ne sont pas égaux. Et s’ils sont égaux, ils ne sont pas libres”.– Soljenitsyne
Ces derniers temps,
de plus en plus de personnes dans la société prennent conscience du fait que la “démocratie” non seulement n’est pas du tout ce qu’elle
prétend être, mais qu’elle pourrait même être contre-nature. Et je ne dis pas cela dans le sens où la démocratie a simplement été diluée ou pervertie institutionnellement en Occident par le
biais de diverses érosions culturelles, de plans politiques et d’exagérations dont nous avons maintenant l’habitude de nous plaindre. Non, je veux dire que la démocratie, même dans son sens
le plus pur, peut être considérée comme n’ayant aucun sens pour un monde moderne qui a dépassé le champ d’application pour lequel le système a été conçu à l’origine.
Il s’agit avant tout d’une question de taille. Lorsqu’elle est appliquée à un pays suffisamment grand et peuplé, la démocratie perd de son efficacité, car elle
se transforme en une simple “domination
populaire” d’une région sur les autres. Bien entendu, les arguments selon lesquels l’Amérique n’est pas une “démocratie” mais plutôt une “république constitutionnelle” pour cette même raison
prennent rapidement le dessus. Mais ces arguments tournent généralement autour des caractéristiques constitutionnelles spécifiques de la chose, plutôt que de la “Démocratie” comme l’éthique plus vaguement définie que
notre classe dirigeante voudrait nous faire croire qu’elle anime notre époque actuelle en Occident ; vous savez, la Démocratie dans la romance fleurie : la liberté, “l’état de droit”, et une supériorité morale bizarrement
indéfinie.
Si vous remarquez bien, ces jours-ci, les dirigeants occidentaux utilisent presque exclusivement le terme de cette manière plus abstraite, évoquant
le “sentiment” de vertu par rapport à
la “jungle sauvage” du reste du monde.
La “démocratie” est un terme que l’on
jette en pâture pour évoquer simplement la morale d’une manière délibérément obscure et indéfinissable, plutôt que les contours législatifs spécifiques de la signification originelle.
En y réfléchissant, on s’aperçoit rapidement que la “démocratie” et la “république constitutionnelle” sont toutes deux
incapables de répondre aux principaux problèmes de la modernité, ce qui réduit à néant les arguments qui les détournent de leur but. Dans la “démocratie”, c’est la foule qui gouverne tout. Lorsqu’un
pays s’agrandit suffisamment, cela signifie que les votes des États à forte population – ou même des régions comme la Californie et le Beltway – l’emportent sur les valeurs intrinsèques de régions comme, par exemple, les Appalaches. Les réglementations élaborées par des libéraux cosmopolites à des
milliers de kilomètres de là s’abattent sur ces régions comme une espèce envahissante de kudzu, non désirée et destructrice.
Mais dans le modèle dit “supérieur” de la “République constitutionnelle”, les défauts ne sont pas
vraiment meilleurs. Dans une République, ce que vous obtenez, ce sont des représentants qui votent au nom de votre région en partant du principe civique qu’ils représenteront vos meilleurs
intérêts. Mais un tel système est rapidement corrompu par la facilité avec laquelle ces “représentants” sont achetés par des intérêts
particuliers pour feindre de vous servir, tout en votant en réalité contre vous et vos intérêts. En fin de compte, soit vous êtes mis en minorité par des migrants radicaux ayant un bagage
idéologique hostile et venant d’un État à forte population situé à des milliers de kilomètres, soit vous êtes mis en minorité par un “représentant” acheté par Pfizer, JP Morgan, BlackRock,
l’AIPAC, et ainsi de suite, et vous et votre famille subissez le même préjudice. Ainsi, l’argument d’un style de gouvernement par rapport à l’autre n’est qu’un nouvel élément d’une longue
série d’obscurcissements destinés à nous faire perpétuellement basculer dans une fausse dichotomie pendant que les élites riches nous volent aveuglément.
En outre, il faut tenir compte du fait que l’avènement des partis politiques détruit effectivement le reste de ce qui est vaguement “démocratique”, même dans une république constitutionnelle,
en raison de la partisanerie forcée qu’il engendre. Par exemple, 198 Démocrates viennent de voter le rejet d’un projet de loi exigeant une preuve de citoyenneté pour l’inscription sur les
listes électorales :
Il est difficile d’imaginer que sans l’esprit partisan des partis politiques, dont le rôle est en fin de compte de former une fausse dichotomie pour saper la
véritable représentation, un pilier civique fondamental serait profané de la sorte. Il suffit de regarder ce qui s’est passé en France : Le parti RN de Le Pen a remporté de loin le plus grand
nombre de voix, mais s’est vu attribuer la troisième place en termes de sièges parlementaires en raison d’une manipulation du système électoral parlementaire.
L’un des problèmes est que la démocratie elle-même est sans doute une expérience contre nature. Elle peut fonctionner, en théorie, dans une
petite polis[cité, NdT], où les liens culturels, religieux et
comportementaux sont compatibles. Mais lorsqu’elle est étendue à des pays de taille moderne, elle commence rapidement à s’effondrer – et souvent, elle se transforme même en une privation des
droits du plus grand nombre par une poignée de personnes organisées et motivées par la politique.
Quelle est la solution ? Contrairement aux experts qui prônent le monarchisme et autres, je ne prétends pas avoir une réponse unique, mais plutôt une
observation selon laquelle c’est la modernité elle-même qui est une aberration. L’humanité entière n’a jamais été destinée à vivre sous le parapluie d’un modèle culturel ou juridique
uniforme. La raison en est que la culture elle-même découle à bien des égards de nos réalités biologiques, qui elles-mêmes découlent de l’environnement et du milieu. J’ai déjà développé ce
point ici : La culture – d’où vient-elle ?
Il existe des réalités enracinées dans l’environnement local – sa géographie, sa topologie et les nombreux attributs secondaires qui en découlent. Dans
l’article ci-dessus, j’ai écrit, à titre d’exemple :
De même, aux États-Unis, on peut dire que les cultures de chaque région émanent des caractéristiques géographiques uniques de ces régions. Par exemple, les
robustes Appalaches sont souvent décrites comme indépendantes, solitaires, voire distantes et méfiantes à l’égard des étrangers. La spécificité géographique des montagnes hautes et
dangereuses qui les entourent est à l’origine de ces traits de personnalité, stéréotypes, valeurs et autres caractéristiques qui s’épanouissent dans le terme générique de “culture”. Même
la physionomie est affectée, car les personnes qui vivent dans des endroits reculés et difficiles d’accès sont susceptibles de se métisser davantage, d’avoir des souches et des lignées
plus “pures” que leurs homologues urbains et cosmopolites.
Leur mode de vie est dicté par leur environnement : vie dure en montagne, agriculture, etc., et les exigences qui en découlent dictent leurs vêtements et
leurs accessoires, qui informent encore davantage la gestalt de ce que nous considérons comme leur “culture”. Denim robuste et fiable, cuir résistant, musique des montagnes et des rivières. Si vous ne rencontrez pas beaucoup de voyageurs, vous n’êtes pas exposé aux derniers
développements culturels cosmopolites apportés par leurs voyages. Cela engendre nécessairement une sorte de sentimentalité rustique, un style de vie rétrograde et nostalgique, étranger
aux citadins avant-gardistes.
Récemment, Kruptos a approfondi ce sujet, arrivant à des conclusions similaires, bien que dans une optique centrée sur le christianisme :
Le principal problème est que la modernité n’est pas naturelle. Ce qui est naturel et même sain, c’est, pour utiliser un terme technique, une préférence
élevée pour le groupe. En d’autres termes, j’ai tendance à aimer et à prendre soin de ma famille et de ma tribu, des personnes avec lesquelles j’ai une relation de parenté, plutôt que
d’autres avec qui je n’en ai pas.
Même lorsque la foi en Christ perturbe quelque peu cette tendance, il est courant de voir les gens se convertir en tant que familles ou tribus entières,
voire en tant que fédérations tribales. La communauté chrétienne devient une famille de foi. Même si vous connaissez des croyants ailleurs, vos relations se font avec votre communauté de
foi locale. Votre vie est liée à un réseau de relations personnelles avec des personnes réelles. Il existait des variations naturelles et des hiérarchies qui se reflétaient dans la
structure familiale. La modernité perturbe ces relations.
Avec la montée de la classe marchande en Occident, un certain nombre d’idées ont été introduites dans la conscience sociale, dont celle de l'”égalité”.
L’une d’entre elles est l'”égalité”. L’égalité devant la loi. L’égalité de représentation. Un homme, un vote. Ce genre de choses.
L’idée que la société est fondée sur les droits de l’individu, ou que l’individu est l’unité de base de l’organisation sociale et politique, était également
perturbante. Ou que l’individu est l’unité de base de l’organisation sociale et politique a également été un facteur de perturbation. Tout comme l’industrialisation, qui a brisé le ménage
en tant qu’unité sociale de base.
Le théoricien allemand Carl Schmitt a exprimé des points de vue intéressants sur ce sujet dans son ouvrage phare, La crise de la démocratie parlementaire:
Carl Schmitt soutient que le libéralisme et la démocratie reposent sur des principes différents et que leur mélange conduit à une crise de l’État moderne.
Il estime que le libéralisme et la démocratie sont en contradiction directe l’un avec l’autre.
Deuxième point :
Le libéralisme, selon Schmitt, cherche à créer l’égalité et une société globaliste. Il met en avant la primauté de la liberté de l’individu privé. Le
libéralisme est également associé à l’idée de protéger les droits et libertés individuels, de promouvoir un débat ouvert et de limiter le pouvoir de l’État.
D’autre part, la démocratie repose sur le principe de l’égalité et de l’homogénéité de la collectivité. Elle met l’accent sur le pouvoir de la majorité,
l’importance de la participation et l’idée que tous les membres d’une société devraient avoir un droit de regard égal sur la prise de décision.
Troisième point :
Schmitt soutient que ces deux principes sont fondamentalement opposés. L’accent mis par le libéralisme sur les droits individuels peut entrer en conflit
avec le principe démocratique de la règle de la majorité. Par exemple, la majorité peut voter pour des politiques qui portent atteinte aux droits individuels, ce qui conduit à ce que l’on
appelle souvent la tyrannie de la majorité.
En outre, Schmitt a souligné que le parlementarisme moderne a perdu ses fondements idéologiques et spirituels. Il estime que les principes du libéralisme
ont été érodés dans le système parlementaire, ce qui a conduit à une crise de légitimité.
Tout l’intérêt d’un processus démocratique est de maximiser l’unité sociale autant que possible en respectant les choix des masses. Il s’agit d’un processus de
retour permanent à la moyenne, d’un repassage et d’un lissage des rides de la société en vue d’une stabilité uniforme. Le libéralisme, quant à lui, favorise soit l’individu, soit, de manière
contradictoire, un idéal universel et abstrait qui se présente comme une préoccupation pour un “bien plus grand”, mais qui, en réalité, privilégie
l’altérité par rapport à la tribu d’origine – ce qui est en fin de compte destructeur pour le nomos culturel de la société, et constitue donc l’impulsion opposée à la stabilité.
Un autre concept interdépendant de Schmitt, qui revient lentement à la thèse d’ouverture, est celui de la volonté particulière par rapport à la volonté générale
:
Volonté particulière contre volonté générale: Schmitt affirme que la volonté qui détermine le résultat dans les sociétés démocratiques est une volonté
particulière plutôt que générale, et que l’ouverture parlementaire ne fonctionne que comme une antichambre pour les intérêts particuliers. En d’autres termes, il considère le débat
parlementaire comme une scène où différents groupes d’intérêt rivalisent pour obtenir de l’influence, plutôt que comme un forum permettant l’expression d’une volonté générale
unifiée.
Il estimait que le processus démocratique reflétait souvent les intérêts de groupes spécifiques plutôt que la volonté collective du peuple.
Schmitt affirme ici que c’est la démocratie elle-même qui est fatalement sujette à l’érosion en servant les “volontés particulières” – des divers intérêts spéciaux
– plutôt que la volonté générale des masses communes. Cela signifie que la démocratie est toujours subvertie par un groupe de petites voix puissantes qui ont l’avantage de noyer les masses
généralement inconscientes, ou du moins plus passives.
L’article suivant examine les principaux mécanismes par lesquels cela se produit :
Il est lié au paradoxe de Karl Popper et à la règle de la minorité, qui stipule essentiellement qu’un petit groupe organisé qui a de fortes préférences ou
intolérances convertira lentement la majorité de la société à son penchant, lorsque cette société est indifférente à la question. L’exemple utilisé est le suivant : presque toutes les
boissons en Amérique sont casher. Pourquoi ? Parce que boire des produits non casher est une intolérance importante pour les juifs, contre laquelle ils lutteront activement. Mais comme la
casherisation des boissons ne les change pas vraiment, le reste de la société l’accepte passivement, puisqu’elle ne l’affecte pas vraiment.
Ce mécanisme permet à des groupes restreints mais ciblés, ayant de fortes préférences pour l’intolérance, de détourner les mouvements culturels d’une société
donnée. Une fois qu’une norme est renversée ou installée, ils gagnent en influence pour renverser la pierre suivante. Petit à petit, au fil du temps, ces groupes sont en mesure
de “renormaliser” la société à leurs
fins, en déformant son tissu fondamental de manière à subvertir la majorité silencieuse.
Conjecturons que la formation des valeurs morales dans la société ne provient pas de l’évolution du consensus. Non, c’est la personne la plus intolérante
qui impose la vertu aux autres, précisément en raison de son intolérance. Il en va de même pour les droits civils.
Tant qu’une nouvelle réglementation ne nous dérange pas trop, nous gardons un silence passif et restons indifférents. Après tout, nos vies sont bien remplies et
ne nous donnent pas le luxe de nous agiter pour chaque petit désagrément. Mais avec le temps, nos piliers culturels peuvent être érodés sous notre nez par cette même indifférence.
D’aucuns pourraient dire que les griefs exposés dans cet article ne décrivent pas la démocratie dans son sens idéal le plus pur, mais plutôt une version
abâtardie, entachée par la main erronée de l’homme déchu. Mais cela nous ramène au point précédent : La démocratie elle-même est infiniment “corruptible” lorsqu’il s’agit d’une “polis” de taille imposante, comme les États-nations
modernes. L’idée de démocratie a germé à l’époque des cités-États, polis de contiguïté sociale et culturelle. Les
États-nations modernes sont en fait des abominations : les rejetons contre nature des empires ruinés de l’âge de la conquête.
Ces monstruosités sont obligées de se faire concurrence, de grossir sans cesse, d’accumuler toujours plus de pouvoir pour se défendre contre la menace
insécurisante d’un concurrent qui les engloutirait. Aux yeux des décideurs politiques américains, pour que les États-Unis survivent face à la Chine, ils doivent s’agrandir de dizaines de
millions de personnes chaque décennie, tout en conservant l’apparence erronée des vertus “démocratiques”, même lorsqu’elles étouffent leurs propres
sujets sous l’agonie de l’intrusion culturelle.
La seule réconciliation possible qui puisse permettre à nos systèmes modernes de fonctionner est le retour à une forte décentralisation fédéralisée et aux
droits des États. Il n’y a pas d’autre moyen pour les populations locales, avec leurs identités culturelles uniques, de faire entendre leur voix et d’être représentées. Les représentants élus
localement doivent faciliter l’adoption de lois protégeant les coutumes locales, à l’abri de toute ingérence subversive nationale, cosmopolite et globaliste.
La Russie a connu plusieurs sujets fédéraux autonomes : des républiques comme la République tchétchène et la République du Daghestan, des districts et des
oblasts autonomes, etc. Ceux-ci étaient même autorisés à avoir leurs propres présidents et leur propre “langue nationale” élevée au même rang que le russe.
Toutefois, en raison d’ingérences étrangères, Poutine a été contraint de limiter ces pouvoirs d’autonomie – et c’est là que réside le danger. Mais des vestiges subsistent, et les régions
autonomes russes continuent de bénéficier de privilèges culturels spéciaux. Par exemple, quatre des régions russes fortement islamisées ont légalement introduit des expériences
de “banque islamique”, c’est-à-dire des
banques où l’usure est réduite ou éliminée et où des précautions particulières sont prises concernant le financement de l’alcool, du tabac ou d’autres vices haram.
Le paradoxe ultime de la modernité est que la seule solution à long terme réside dans la construction de petites communautés indépendantes et autonomes, alors
que toutes les forces motrices de la modernité poussent inexorablement vers la centralisation mondiale.
Imaginez que le gouvernement fédéral permette au Texas, aux Appalaches, à la Floride, etc., de se gouverner eux-mêmes sans l’ingérence lourde que l’on observe
actuellement, où, par exemple, ces États ne sont guère autorisés à adopter leurs propres lois sur l’avortement, les LGBT ou les “soins d’affirmation du genre” sans que la Cour suprême
ne leur tombe dessus ; ou, dans le cas du Texas, sans que le gouvernement fédéral ne leur interdise même d’arrêter les armées de migrants qui déferlent sur la frontière du Texas. Si l’on
permet aux États de se gouverner eux-mêmes, la plupart des problèmes du pays pourraient être résolus d’eux-mêmes. Au lieu de lutter âprement contre leur voisin idéologiquement hostile, la
plupart des gens se dirigeraient naturellement vers l’État ou la région qui correspond à leur point de vue. C’est une folie totalement inhumaine que de jeter dans un pot des gens dont les
dispositions idéologiques sont opposées, puis de remuer le tout en espérant que tout se passe pour le mieux ; ce n’ est tout simplement pas ainsi que fonctionne la nature humaine, et cela
débouchera dans tous les cas sur un cauchemar hobbesien de bellum omnium contra omnes.
Simplicius Le
Penseur
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
Naufrage de Mike Lynch : Ces liaisons dangereuses entre la Tech et l’Etat profond
Il y a quelques jours on apprenait que le yacht sur lequel se trouvait Mike Lynch, “le Bill Gates britannique” avait fait naufrage à proximité de la côte sicilienne. Nous venons peut-être
d’assister aux représailles iraniennes me suis-je dit, sous forme de boutade, en constatant l’étroitesse des liens que l’industriel de la Tech entretenait avec le renseignement américain,
britannique et israélien. Plus sérieusement, la carrière de Lynch nous fait prendre conscience un peu plus de la nature profonde du capitalisme occidental d’aujourd’hui. Capitalisme de
connivence, complexe militaro-industriel: même dans ses cauchemars les plus horribles, jamais Eisenhower n’aurait envisagé que la guerre perpétuelle devienne le moteur du capitalisme occidental.
C’est bien pourquoi le système dont nous parlons est incapable de trouver un compromis avec ses adversaires.
A première vue, le décès de Michael Lynch, l’un des enfants terribles de la Tech britannique, est le résultat d’un naufrage, suite à un gros
coup de vent, alors que l’industriel passait la nuit sur son yacht avec une vingtaine d’autres personnes, dont des membres de sa famille.
Sur les réseaux sociaux, on a relevé, qu’un de ses anciens associés, Stephen
Chamberlain était mort, renversé par une voiture, deux jours auparavant.
A partir de là, vous avez quatre possibilités: (1) vous criez au complotisme et vous refermez le dossier. (2) Vous vous mettez à écrire un thriller un peu épicé
dont l’intrigue tourne autour du procès que Mike Lynch venait de gagner contre Hewlett Packard devant un tribunal de San Francisco.
Opération Bayesian
(3) Vous êtes plutôt du genre thriller politique. Et vous avez lu ceci sur Azienda Nova à propos
de l’entreprise Darktrace fondée par Michael Lynch:
Darktrace est bien connue des services de renseignement internationaux, y compris des Italiens, mais elle entretient des relations étroites, en particulier, avec les Israéliens qui, selon
une source interrogée par « Agenzia Nova », ont utilisé les systèmes de la société britannique pour identifier certains des principaux dirigeants du Hamas
Et là, votre cerveau s’emballe. Et si c’était grâce à la technologie de Mike Lynch que les Israéliens avaient réussi à localiser Ismaïl Haniyeh à Téhéran? Cela fait
des jours que, comme beaucoup, vous vous demandez, pourquoi les Iraniens n’ont toujours pas frappé en représailles….Soudain, vous voilà soulagé: vous avez compris. Les Iraniens ont déjà commencé
à riposter….
Et vous commencez à écrire un thriller que vous appelez “Opération Bayesian”, du nom du yacht de l’épouse de Michael Lynch.
Pour les lecteurs qui sont trop sérieux pour se livrer à de telles spéculations, je me permets de proposer une quatrième piste de réflexion.
Le capitalisme de la guerre perpétuelle
Personnellement, je pense qu’il n’est pas innocent qu’Azienda Nova place dans le chapeau d’un article une allusion à l’aide fournie par Darktrace ou une autre
entreprise de Mike Lynch aux services israéliens pour repérer les chefs du Hamas dispersés à travers le Proche-Orient. Et j’imagine bien le signal éventuellement envoyé à un certain nombre de
chefs d’entreprise qui coopèrent avec les services occidentaux.
Mais nos informations ne suffisent pas pour explorer une telle piste. En revanche, le décès accidentel de Mike Lynch est une occasion de relire son parcours. Et
l’on prend conscience de la sorte – c’est ma quatrième piste – de la réalité profonde du capitalisme occidental d’aujourd’hui.
Pour les esprits chagrins qui voudraient me traiter de complotiste, je me contente de citer Politico – un peu longuement parce que vous n’avez qu’à vous baisser
pour ramasser les pépites:
C’est un accident de yachting exceptionnel qui a bouleversé le monde.
La disparition du magnat britannique de la technologie Mike Lynch dans une mer agitée au large de la Sicile est d’autant plus étrange que, deux jours plus tôt, son associé Stephen
Chamberlain avait été mortellement blessé dans un accident de voiture.
Associés de longue date, les deux hommes étaient co-accusés dans un procès pour fraude concernant la vente de l’entreprise de logiciels Autonomy à Hewlett-Packard pour 11 milliards de
dollars (7 milliards de livres sterling). Après la vente d’Autonomy en 2011, M. Lynch a cofondé la société de cybersécurité Darktrace et M. Chamberlain a été nommé directeur financier.
L’entreprise, basée à Cambridge, lutte contre les cyberattaques à l’aide d’un logiciel qui apprend les schémas comportementaux de chaque acteur au sein d’une organisation et détecte les
activités inhabituelles.
Jusqu’à présent, rien n’indique qu’il y ait eu un acte criminel dans les accidents des deux hommes, qui ont été mis sur le compte d’une tragique coïncidence.
Toutefois, les liens des partenaires commerciaux avec les services de renseignement britanniques et américains ajoutent à l’intrigue. (…)
M. Lynch a cofondé Darktrace en partenariat avec d’anciens responsables des services de renseignement britanniques en 2013.
L’un des cofondateurs était Stephen Huxter, un haut responsable de l’équipe de cyberdéfense du MI5, qui est devenu directeur général de Darktrace.
Invoke Capital, le fonds de capital-risque de M. Lynch, doté d’un milliard de dollars et créé à la suite de la vente d’Autonomy, a soutenu l’entreprise dérivée de l’université de
Cambridge avec un investissement initial de 12 millions de livres sterling.
Huxter a embauché Andrew France, vétéran du GCHQ depuis 30 ans, en tant que directeur général de l’entreprise – il a ensuite rejoint le conseil d’administration de l’entreprise. M. Lynch
a siégé au conseil d’administration jusqu’en 2018, date à laquelle il s’est retiré après avoir été accusé de
fraude.
L’ancien chef du MI5, Jonathan Evans, a également siégé au conseil d’administration de Darktrace pendant un certain temps, tandis que Jim Penrose, un vétéran de 17 ans de l’Agence
nationale de sécurité des États-Unis, a dirigé les opérations américaines de l’entreprise.
Parmi les autres anciens espions de la société figurent le directeur de la technologie Dave Palmer, qui a travaillé au MI5 et au GCHQ, et le directeur de la sécurité John Richardson, qui
a travaillé sur la cyberdéfense pour le gouvernement britannique.
Hannah, la fille de Mike Lynch âgée de 18 ans, Jonathan Bloomer, président de Morgan Stanley International Bank, et Chris Morvillo, avocat de Clifford Chance, figurent également parmi les
personnes disparues. | Alberto Pizzoli/AFP via Getty Images
Mais les liens de Lynch avec la sphère obscure du renseignement sont antérieurs à Darktrace. Sa première entreprise, Cambridge Neurodynamics, spécialisée dans la reconnaissance
informatique des empreintes digitales, avait conclu des contrats avec les services de renseignement britanniques.
« Ils ont les problèmes les plus intéressants », a-t-il déclaré au magazine Wired en 2002.
M. Lynch a séparé Autonomy de Neurodynamics en 1996. L’entreprise, que M. Chamberlain a rejointe en 2005, utilise l’apprentissage automatique pour analyser des données provenant de
sources telles que des appels téléphoniques et des courriels interceptés.
Fan de l’espion James Bond, M. Lynch a baptisé les salles de conférence du siège d’Autonomy du nom des méchants de la série de films, notamment Dr. On dit qu’il a installé un aquarium rempli de piranhas
vicieux dans la salle de réception de l’entreprise, en hommage à une scène du film « Vous ne vivez que deux fois ».
Autonomy a également remporté des appels d’offres très médiatisés auprès d’agences gouvernementales britanniques et américaines, notamment un contrat de fourniture
d’infrastructure à l’Office américain de la sécurité intérieure pour analyser les renseignements dans le cadre de la guerre contre le terrorisme après le 11 septembre
2001.
Un article du Guardian de 2003 décrivait l’entreprise comme « traitant des renseignements
secrets » et « faisant partie des quelques organisations commerciales britanniques susceptibles de tirer profit de la guerre en Irak ». Il décrivait la technologie de l’entreprise
comme « des systèmes d’écoute informatique avancés ».
À l’époque, l’entreprise avait conclu d’autres contrats avec des agences gouvernementales américaines, notamment l’armée, la NASA et les services de renseignement américains. Le
GCHQ et le MI6 étaient également considérés comme des clients.
Richard Perle, un ancien membre du Pentagone qui, à l’époque, présidait le comité consultatif du Pentagone en matière de défense, était l’un des directeurs de la société.
Tout y est, de l’infantilisme consistant à afficher publiquement son culte de James Bond à la présence de Richard Perle au conseil d’administration d’une
des entreprises de Lynch.
Le capitalisme anglo-américain d’aujourd’hui est aujourd’hui alimenté par la dynamique de la guerre perpétuelle. Une part croissante du capitalisme
anglo-américain – et occidental en général – ne relève plus, aujourd’hui, de la dynamique entrepreneuriale mais du capitalisme de connivence et du système de la guerre perpétuelle.
Il n’y a pas de paix possible avec le système du “fascisme gris” occidental
Un parcours comme celui de Mike Lynch fait comprendre pourquoi il ne peut pas y avoir, à première vue, de paix, ni en Ukraine ni à Gaza. Le système
occidental centré sur Washington ne peut pas renoncer à son système de la “guerre perpétuelle”. La seule issue est l’effondrement du système.
Mike Lynch est une illustration presque iconique de ce que j’appelle “fascisme gris”: capitalisme de surveillance, guerre perpétuelle et tendance au
génocide, omniprésence des services de renseignement, conviction de la supériorité intrinsèque de la communauté anglophone, appartenance à ce que David Rothkopf appelle “la superclasse”
jusque dans le moindre détail (l’avocat de Lynch dans son procès avec Hewlett Packard était l’un des avocats de Jeffrey Espstein) etc….
La guerre d’Ukraine, aujourd’hui, continue au-delà de toute raison stratégique parce que la classe dirigeante britannique pousse toujours plus le
radicalisme nihiliste des réseaux dirigeants ukrainiens. De même, les bombardements de Gaza s’arrêteraient rapidement sans le soutien du renseignement et de la technologie américaine et
britannique.
Les adversaires géopolitiques de l’Occident fasciste doivent se faire une raison : Le fascisme d’aujourd’hui, même s’il est en apparence moins délirant que
celui des années 1930 et 1940, n’est pas plus accessible au compromis. L’affrontement actuel se terminera par la défaite totale de l’un des deux camps.
Quant à nous qui vivons sous l’emprise de ce fascisme gris, il nous faut aussi comprendre que la lutte pour retrouver l’intégrité de nos nations et rétablir
un système de liberté sera longue et douloureuse.
Rien n’est clair, nous l’avons déjà expliqué à nos
lecteurs, dans les circonstances du naufrage qui a coûté la vie à Mike Lynch, figure de la Tech britannique. On peut même dire que le mystère s’épaissit, au vu des déclarations
contradictoires sur le déroulement de l’accident. On est d’autant plus intrigué qu’un accident assez similaire s’était produit sur le Lago Maggiore fin mai 2023 et qu’il touchait aussi
les services de renseignement occidentaux.
La presse anglophone ne
s’embarrasse pas de précautions pour dire ses interrogations après le naufrage du Bayesian, le yacht de l”épouse de Mike Lynch,, le 19 août dernier.
Personne n’a encore vraiment compris comment le Bayesian, le méga yacht de Mike Lynch, a coulé à Porticello en cette nuit de tempête et de tragédie.
Le grand mât n’était pas brisé et aucune fuite n’a été détectée dans le bateau. « Un événement anormal et sans précédent pour un navire de cette taille », a déclaré Mattheë
Schank, président du Conseil de recherche et de sauvetage maritimes.
Une négligence humaine?
On explique le naufrage par une “trombe d’eau”. Pourtant, les responsables du port de Porticello, au large duquel mouillait le bateau, n’avaient fait part
d’aucun avis de tempête. Et un autre bateau qui mouillait à petite distance du Bayesian, n’a pas connu les mêmes déboires.
Une enquête a été ouverte contre X:
Les procureurs siciliens ont annoncé samedi avoir ouvert une enquête pour homicide involontaire par négligence, après le naufrage du super yacht qui a fait sept morts près de
Palerme.
«Le ministère public de Termini Imerese a déposé un dossier auprès de l’Etat contre X, faisant état de délits de naufrage par négligence et d’homicides par négligences multiples»,
a déclaré le procureur Ambrogio Cartosio lors d’une conférence de presse. «Nous n’en sommes qu’à la phase initiale (…) A ce stade, précisément parce que l’enquête peut évoluer
d’une manière ou d’une autre, nous n’excluons absolument rien», a-t-il ajouté. (…)
La vitesse à laquelle le yacht a coulé et le fait que les autres bateaux autour de lui n’aient pas été touchés soulèvent des questions, notamment celle de savoir si la quille
lestée, qui fait contrepoids à l’imposant mât, était abaissée ou relevée au moment de la tempête.
Le curieux précédent du Goduria
Dans notre précédent article, nous vous avions fait part des liens de Mike Lynch avec les services américains, britanniques et israéliens. A ce stade de
l’enquête des autorités italiennes, la piste de l’accident est privilégiée. Mais celle d’un naufrage provoqué ne peut pas totalement être exclue pour autant.
La rapidité du naufrage, la difficulté à comprendre pourquoi certains passagers ont survécu et les autres non, tout cela incite donc à la prudence avant de
conclure. Et ceci d’autant plus qu’il y a un curieux précédent, datant d’un peu plus d’un an, que le Figaro rapportait à l’époque dans les termes suivants:
Mystère sur le lac. Ou mystères, au pluriel : Ce pourrait être le titre d’un roman d’Agatha Christie, c’est en réalité la seule façon à ce jour de résumer ce que l’on sait du naufrage
d’un bateau de tourisme survenu dimanche 28 mai sur le lac Majeur au nord de l’Italie, dans la région de Milan.
Ce que l’on sait désormais avec certitude, c’est que parmi les 23 passagers à bord (sur un bateau dimensionné pour en accueillir 15), quatre personnes y ont laissé la vie, dont
deux agents du renseignement italien et un ex-membre du Mossad, le renseignement israélien. La quatrième victime est de nationalité russe, elle était l’une des
deux membres de l’équipage du bateau. Leurs corps ont été repêchés par les pompiers. La vingtaine de passagers survivants ont été secourus par d’autres bateaux présents à
proximité ou ont pu nager vers le rivage.
Le Goduria, un navire de 16 mètres de long, s’est retourné au large de Lisanza, à l’extrémité sud du lac, après que le temps a soudainement tourné à l’orage, et que le vent s’est
rapidement levé.
Que faisaient ces agents du renseignement à bord du bateau et que s’est-il réellement passé ? La version officielle, côté italien, évoque un banal dîner d’anniversaire
endeuillé par un accident technique… «Au
cours de la soirée du 28 mai, à la suite d’un accident nautique provoqué par une violente trombe d’air, Claudio Alonzi, 62 ans, (…) et Tiziana Barnobi, 53 ans, ont perdu la vie.
Ces deux personnes, appartenant au renseignement, se trouvaient dans la région pour participer à une rencontre conviviale organisée à l’occasion de l’anniversaire d’un des
participants», ont expliqué dans un communiqué les services de sécurité italiens. Le président de la région Lombardie, Attilio Fontana, avait déploré dimanche soir un
«incident
très grave» provoqué par un «tourbillon».
On n’apprend rien de plus côté israélien. Dans un communiqué laconique publié par les services du premier ministre, le Mossad affirme déplorer «la
perte d’un ami cher, un agent compétent et très engagé qui a consacré sa vie à la sécurité d’Israël depuis des dizaines d’années, même après sa retraite». L’ex-agent
israélien n’est désigné que par son nom de couverture, Erez Shimoni. Sa véritable identité n’a pas été divulguée. (…)
Reste que les informations qui filtrent au compte-goutte dans la presse donnent une allure de plus en plus étrange à ce dîner d’anniversaire. D’abord, le quotidien
italien La
Repubblica croit savoir qu’il y avait en réalité, parmi les passagers à bord, une dizaine d’officiers des services de renseignement israéliens au total.
D’ailleurs, les relevés d’aviation révèlent qu’un jet des autorités israéliennes s’est posé à Milan lundi matin 29 mai, juste au lendemain du drame survenu le dimanche soir, avant
de repartir pour Tel Aviv quelques heures plus tard…
Et dans la presse israélienne, on s’avance un peu plus sur les véritables raisons qui ont conduit tous ces agents de renseignement à se retrouver à bord. Selon la chaîne
Israeli Channel 12 News, l’agent israélien qui est mort dans le naufrage n’était pas en Italie pour profiter tranquillement de sa retraite sous le soleil piémontais, mais
participait à une opération de partage de renseignements entre Israël et l’Italie au sujet des technologies d’armement non conventionnelles de l’Iran.
Le dîner, selon cette même source, devait même célébrer le succès de cette opération.
En tant que personne ayant pratiqué divers sports, en tant que journaliste sportif, en tant qu’artiste, en tant que personne ayant dédié des chansons et
des sculptures à d’authentiques sportifs et en tant que personne qui défend les valeurs du sport, j’ai malheureusement vu les pitreries de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques
de Paris 2024…, qui ont dépassé toutes les limites de la décence.
Il aurait été plus que juste de boycotter par tous les moyens ce qui n’est certainement pas du sport.
Il est évident que la volonté des puissances mondiales est de renverser les religions chrétienne, musulmane, juive et de détériorer le sport, en rendant
tout cela très ridicule. Or, ce sont eux qui sont ridicules, ils sont très ridicules. Ce genre de «dernière cène» avec les dieux de l’Olympe était vraiment dégoûtante. Les excuses
faites à la religion chrétienne paraissent hypocrites. Il y a aussi le bon goût et ils ont vraiment dépassé toutes les limites.
Même les personnes LGBT doivent respecter ceux qui ont une autre façon de penser et de ressentir ; Je te respecte, mais tu dois me respecter.
Je me souviens qu’un professeur suppléant LGBT est arrivé dans notre école et la directrice nous a tout de suite prévenus, il ne fallait éviter tout
commentaire tendancieux, il ne fallait pas l’offenser, je me souviens que les professeurs de gauche étaient tous d’accord, puis j’étais la seule personne qui lui parlais, animée d’un
esprit chrétien. Je me souviens notamment de ce qu’une assistante scolaire disait à notre directeur : «Si demain j’ai
l’impression d’être le petit chaperon rouge , je viendrai à l’école habillée en petit chaperon rouge et personne ne pourra m’offenser». Le gérant a fait semblant de ne pas avoir
entendu
Lors de la cérémonie de Paris 2024, nous avons eu le «plaisir» de voir Bacchus, qui est l’antithèse des valeurs sportives. Celui qui a organisé toutes
ces conneries veut transmettre des messages d’un matérialisme extrême, en particulier aux jeunes, et le matérialisme extrême conduit à une stupidité extrême.
Comment une personne qui se sent femme, mais qui possède des caractéristiques masculines, peut-elle concourir aux côtés des femmes ? Et nous n’en sommes
qu’au début.
J’avais une tante qui était sage-femme, elle était très intelligente, elle gagnait tous les concours, elle disait que l’être humain peut aussi naître
avec les deux attributs et qu’on peut choisir la caractéristique masculine ou féminine à la naissance. Parfois on ne peut pas choisir, mais rarement, selon ma tante, qui avait
participé à certaines opérations néonatales. Toutes ces Gay Pride sont une tendance et la cérémonie parisienne a été une véritable Gay Pride. Nous aimons le carnaval, pas son terrible
remplacement. Ils voulaient nous montrer qu’ils sont aux commandes avec dieu Bacchus & Compagnie. Les puissances mondiales, au-delà d’une avalanche d’argent, n’ont rien,
l’ésotérisme ne les rend pas heureuses, bien au contraire… . Même un immense pouvoir ne les rend pas heureuses. Avec les LGBT, ils veulent bouleverser l’esprit des êtres humains. Ils
veulent avoir beaucoup de zombies, sans identité sexuelle, pour pouvoir mieux commander. Ils essaient par tous les moyens : avec le Covid, avec le confinement, en attaquant la Russie,
le seul pays qui confine à Dieu, comme le disait le poète Rainer Maria Rilke.
Ils l’essaient avec le conflit israélo-palestinie et aussi avec tous les pays qui ont maintenu leurs Banques centrales.
Ils ne parviendront pas à détruire l’humanité et à dépeupler le monde, leur plan démoniaque ne réussira pas. Tout est lié, le dégoût des Jeux
olympiques, la honteuse éducation au genre dans les écoles. Le monde doit être dans une confusion totale. Détruire la famille, détruire les religions, le sport, l’identité sexuelle…
l’être humain doit devenir un robot, qui socialise peu, ou plutôt très peu ; ils n’oublient rien, même l’avortement au neuvième mois… Mais nous n’oublions rien non plus, nous
n’oublierons pas ces Jeux olympiques, ils sont un exemple d’incivilité et de chaos moral. Honneur et gloire à ceux qui ont boycotté ce désastre «sportif», malheureusement divers chefs
d’État, même ceux qui vont à l’église et à la messe, n’ont pas eu le courage de les boycotter. Quiconque a des idées opposées aux miennes, qu’il les exprime, mais si possible
poliment.
Les arguments développés par Eric Verhaeghe dans son article et sa
vidéo sont extrêmement pertinents. Je vais compléter par une autre approche, et développer ce que j’écrivais le 17 juin. Frédéric Bastiat
écrit dans La
Loi (1848) à propos du mode de pensée des « publicistes
modernes, particulièrement ceux de l’école socialiste », où l’on peut aujourd’hui inclure, à de rares exceptions près, tous les politiciens français depuis des décennies.
« Heureusement, (…) il y a quelques hommes, nommés Gouvernants, Législateurs, qui ont reçu du ciel, non seulement pour eux-mêmes, mais pour tous les autres, des tendances opposées.
(…) Pendant que l’humanité penche vers le Mal, eux inclinent au Bien; pendant que l’humanité marche vers les ténèbres, eux aspirent à la lumière; pendant que l’humanité est entraînée vers le
vice, eux sont attirés par la vertu. Et, cela posé, ils réclament la Force, afin qu’elle les mette à même de substituer leurs propres tendances aux tendances du genre humain.
Il suffit d’ouvrir, à peu près au hasard, un livre de philosophie, de politique ou d’histoire pour voir combien est fortement enracinée dans notre pays cette idée, fille des études classiques
et mère du Socialisme, que l’humanité est une matière inerte recevant du pouvoir la vie, l’organisation, la moralité et la richesse; ou bien, ce qui est encore pis, que d’elle-même l’humanité
tend vers sa dégradation et n’est arrêtée sur cette pente que par la main mystérieuse du Législateur ».
Frédéric Bastiat, La
Loi (1848)
En France, l’homme politique lambda est
socialiste, et correspond parfaitement à cette description. Il croit en l’État, en la dépense publique et au pillage légal des richesses produites par les Français, qu’il prétend incapables de se
gérer. Cet homme politique lambda n’est déjà pas un cadeau. La situation de la France le prouve.
Quand cet homme politique n’est plus lambda, mais a un caractère
psychiatrique, il faut en tenir compte.
Macron, un homme pas banal.
Il n’a pas de frein ni de limite, courage et lâcheté n’ont plus de sens. Légitimité et légalité
non plus. Il est dénué d’empathie. Il est impulsif. La satisfaction immédiate le guide. Il n’a aucun honneur. Il n’a aucun remord, ni aucune culpabilité, ni aucune morale. Il a un ego
sur-développé. Il est manipulateur. Pour lui les gens sont des objets, des rouages d’une mécanique sociale dont il est le grand organisateur, et le pilote infaillible.
Il vit dans son monde. « « La
vie, c’est ce qu’on a vécu ces dernières semaines, c’est ça la vraie vie !» Le
président de la République a aussi estimé que ces Jeux olympiques, c’était « le
vrai visage de la France » au
grand jour. »
Ceci implique qu’il peut très bien avoir un comportement dépourvu de bon sens aux yeux du commun
des mortels, et totalement aberrant au point de vue économique et politique.
Tous les chroniqueurs, analystes, politologues etc…appellent de leurs vœux la nomination d’un
premier ministre pour que la France soit dotée d’un gouvernement. Or nous avons un gouvernement. Il s’appelle Macron, et son
cabinet.
Nommer un premier ministre est un faux espoir.
Il pourrait bien sûr servir de fusible à Macron, s’il décide d’en prendre un.
Il est peu probable que ce nouveau premier ministre, et son gouvernement, nous évitent la
catastrophe. Compte tenu de la situation économique actuelle, les observateurs de la vie politique expliquent que personne n’a intérêt à y aller, parce que les mesures de redressement seront
éprouvantes pour la population, et qu’il n’y a que des coups à prendre. Voire.
LFI a mis la pression pour qu’un premier ministre soit choisi au sein de sa mouvance. Il y a une
raison. Ce parti n’a pas plus l’esprit de sacrifice que les autres. Ce qui compte pour lui c’est d’accéder au pouvoir. Cela ouvre toutes les opportunités. Quand on écoute son chef il y a de quoi
à se faire du mauvais sang.
Quand un parti déjà totalitaire prend le pouvoir il ne le lâche plus. Il ne faut pas oublier ce
qui s’est passé en Allemagne en 1933. Il
n’est pas inutile de préciser que le NSDAP est un parti socialiste, comme son nom l’indique. Il ne faut pas oublier non plus la prise du pouvoir par les Bolcheviques.
«Une
fois que nous aurons pris le pouvoir, nous ne le lâcherons plus » avait dit Lénine. À méditer.
Il faut préciser que c’est l’État français qui vit au-dessus de ses moyens, grâce à l’euro
inadapté à notre situation économique, à la planche à billets, au déficit public et à la dette. Tous ces éléments sont de l’entière responsabilité des politiciens. La production de richesses par
le secteur marchand, la seule vraie production de richesses, est très insuffisante pour financer le pays, en proie au mal investissement étatique et au clientélisme électoral. À part l’État
profond, et les capitalistes de connivence, qui échappent aux lois du marché et profitent de la situation, il y a peu de Français qui vivent au-dessus de leurs moyens. Même quand ces moyens sont
alloués par l’État.
Si beaucoup de Français en demandent toujours plus à l’État, c’est qu’ils n’ont pas vraiment le
choix. Ils y sont incités. La structure du système français est entièrement contrôlée par l’État, qui se mêle de tout, et qui ne veut surtout pas que l’initiative privée soit trop libre. Elle
pourrait révéler aux Français qu’elle est juste et performante. Il ne faudrait pas que, tout à coup, les Français réalisent qu’ils pourraient faire mieux, avoir une vie meilleure, s’ils étaient
pleinement propriétaires du fruit de leur travail, et s’ils étaient libres de gérer leur vie. Il en va de la survie de la machine étatique, et de sa capacité à maintenir les gens sous sa
dépendance. C’est pourquoi il est plus facile, en France, de quémander des subsides que de créer des richesses.
Quant à la « société de consommation », tant décriée au nom de son prétendu égoïsme et
hédonisme, l’inverse est une société de disette. La pénurie est fille du socialisme. C’est ce que nous préparent, avec la décroissance et la dépopulation, nos prétendues élites,
mondialisées.
Politiciens conscients, mais incapables.
Revenons aux politiciens conscients du problème. Ils n’ont rien fait de positif. Au contraire ils
ont systématiquement aggravé la situation. Le dernier budget équilibré date de 1974. Depuis le déficit et la dette n’ont cessé de croître, avec des records sous Macron. Records dont il est
entièrement responsable.
Il peut y avoir plusieurs explications.
– L’attrait du pouvoir qui demande de se conformer à la doxa socialiste qui règne. (Cf
supra).
– L’achat de voix.
– Le manque de courage politique.
– L’impossibilité de sortir des schémas intellectuels et économiques erronés. Nos politiciens
sont des gens qui, pour la plupart, n’ont jamais travaillé, qui se cooptent, et sortent du même moule.
– Le déni. L’archétype en est Bruno Le Maire, qui après s’être vanté d’avoir « sauvé
l’économie française », en salue le 30 juillet « l’excellente performance », au vu d’une croissance officielle de 0,3 % au second semestre. Le mot « officielle » est
important.
– L’inexistence de l’indépendance nationale, et la soumission aux organisations supra nationales
qui commandent. (UE, Forum Économique Mondial, OMS, Open Society Institute, Young Global Leaders, extraterritorialité de la loi américaine, etc…)
Il est à redouter que la nomination du « nouveau » premier ministre ne change rien à la
donne, et que la chute de notre pays se poursuive. Les hommes politiques qui ont créé les problèmes ne peuvent les résoudre. La même théorie socio-économique, incorrecte, qui est à l’origine des
problèmes ne peut les résoudre.
Ne pas choisir de premier ministre.
Si l’on tient compte de l’irrationalité de Macron, il peut très bien décider de ne pas choisir de
premier ministre du tout, et de gouverner comme il le fait depuis quelques semaines.
Il aime décider et gouverner seul. Il l’a prouvé depuis sept ans. La situation aujourd’hui lui
offre une possibilité exceptionnelle, une fenêtre d’opportunité extraordinaire pour gouverner seul. Vraiment seul, sans parlement et sans ministres. C’est d’ailleurs ce qu’il fait. Nec plus
ultra, il n’a même pas besoin de « déclencher » l’article 16 de la constitution.
Il n’a pas grand-chose à craindre. Les « affaires courantes » c’est vague, et personne
n’ira lui chercher des poux. Quant à la motion de censure, il est difficile de renverser un gouvernement démissionnaire. Certes ce n’est ni très constitutionnel, ni très démocratique. Peu
importe, il se moque complètement de la légalité. Lors de la crise COVID il a violé la légalité existante, et créé une légalité totalitaire sur mesure. Il se moque de sa légitimité. Il est
toujours là malgré trois échecs électoraux.
Macron nous a montré qu’il était un totalitaire au service d’un État totalitaire. Le Conseil
d’État et le Conseil constitutionnel se sont révélés, lors de ladite crise COVID, soumis au pouvoir.
Ou pire.
Il peut faire pire que de ne pas nommer de premier ministre. Tout le monde pense qu’il y aura
obligatoirement des élections présidentielles en 2027. Voire.
La situation de la France est vraiment catastrophique, et potentiellement pire que ce à quoi la
plupart des gens s’attendent. Bien que le pire ne soit jamais certain, beaucoup mettent en garde contre un effondrement économique et financier dans les mois à venir.
Cependant, aucun n’envisage le passage de la France à un régime totalitaire aux mains d’un seul
homme. La France vit dans un totalitarisme de moins en moins mou, qui s’insinue depuis des années, avec les lois historiques, les lois sociétales, et qui a connu une brutale accélération avec la
dite « crise COVID », entièrement déclenchée par Macron et ses sbires.
Si l’on tient compte du caractère que nous avons décrit plus haut, sans frein, sans limite,
sans scrupule et sans honneur, tout entier consacré à alimenter un ego surdimensionné et une soif inextinguible de pouvoir, il est possible que nous n’ayons pas d’élections présidentielles en
2027
Après tout, le second tour des municipales 2020 a été reporté de trois mois au prétexte de
ladite « guerre » contre la
COVID. Il est possible que les présidentielles soient reportées sine die puisque « nous
sommes en guerre ».
Depuis le 16 mars
2020« nous
sommes en guerre » , Macron a répété cette expression six fois lors de son intervention, pour bien la faire rentrer dans le crâne des Français. Il a créé lui-même cette guerre, en
faisant passer une infection respiratoire virale, comme l’humanité en a connu et en connaîtra, pour un cavalier de l’apocalypse. C’est pourquoi il a pu appliquer sa politique totalitaire,
complètement injustifiée, à une population terrorisée. La législation dite « exceptionnelle » instaurée à ce moment là, sans article 16, est toujours en sommeil. De plus depuis le 24
février 2022 Macron, bien soumis aux États-Unis et à la Commission européenne, a entraîné la France dans une nouvelle catastrophe économique, et une vraie guerre contre la Russie.
Être en guerre permet toutes les ignominies. Cerise sur le gâteau, grâce à sa dissolution, la
France est en plein chaos politique. Quant à l’économie elle est en ruine.
Il a la guerre et le chaos. Il peut se déchaîner, personne ne lèvera le petit doigt.
Lors de ladite crise COVID avec les mesures totalitaires prises par Macron, le gouvernement, et
les députés, foulèrent aux pieds les valeurs morales, et les
Droits naturels individuels universels « Personnalité,
Liberté, Propriété, — voilà l’homme. »Frédéric Bastiat, La
Loi (1848). Aucune éthique ne fut respectée.
Bien peu de Français se levèrent pour défendre les libertés.
Le Conseil constitutionnel, comme le Conseil d’État, firent la preuve d’une servilité absolue
envers le pouvoir, apportant leur caution à ces mesures liberticides. Il est probable qu’ils se coucheront de nouveau. Après tout « nous sommes en guerre » et les mesures ne seront
« pas disproportionnées » par rapport au danger encouru. L’argument utilisé pour la COVID sera réemployé. Tout est en subjectivité et en émotionnel. Rien de rationnel.
Les instances internationales soutinrent ces politiques liberticides
Le coût en vies humaines et en destructions économiques était sans importance. « Quoi qu’il
en coûte » peut avoir deux sens.
Il y a un précédent récent, Zelinsky. L’exemple, pour lesdites « démocraties
libérales », du combat pour la liberté, de la résistance et du courage, face à l’agression étrangère. Il a annulé les élections présidentielles parce que « c’est la guerre » en
Ukraine. Officiellement il n’est plus président ukrainien. Légalement, le chef du pays est le président de la Rada.
Tout le monde s’en fout. Il n’y a pas d’autre mot.
Le bon petit employé Zélinsky sert ses maîtres qui, jusqu’à présent, sont satisfaits de son
travail. Le bon petit soldat Macron pourrait se retrouver dans la même situation. Tant qu’il satisfera les prétendues « élites », supra-nationales, il n’aura pas grand-chose à
craindre.
Ira-t-il jusque là ?
Le pire n’est jamais certain. Rien ne dit qu’il le fera. Simplement il est possible qu’il ait un
comportement irrationnel et qu’il le fasse. Les Français doivent être extrêmement vigilants.
Si Macron nomme un premier ministre quelconque ils vont en baver. Les politiciens veulent leur
faire croire que la seule politique possible, et qu’ils devront mettre en œuvre pour redresser le pays, sera douloureuse. C’est celle qu’ils ont toujours suivie : restreindre leurs libertés
et les voler légalement. On connaît le résultat. Elle sera douloureuse mais ne redressera rien.
Si Macron n’en nomme pas, ils ont le risque de souffrir peut-être plus. La politique économique
sera la même, et le semblant de démocratie aura disparu.
Pour les Français c’est qui perd perd.
Alors que faire.
“Tandis
que l’État existe, pas de liberté ; quand régnera la liberté, il n’y aura plus d’État.”
Lénine, L’État
et la révolution (1917)
« Il faut le dire: il y a trop de grands hommes dans le monde; il y a trop de législateurs, organisateurs, instituteurs de sociétés, conducteurs de peuples, pères des nations, etc. Trop
de gens se placent au-dessus de l’humanité pour la régenter, trop de gens font métier de s’occuper d’elle. »
Frédéric Bastiat, La
Loi (1848)
L’idéal, le plus raisonnable, serait de remettre à plat, en douceur, notre système politique,
économique et social, d’instaurer la proportionnelle intégrale, de concentrer l’État sur ses fonctions régaliennes, et de rendre la liberté économique aux Français. Non seulement cela
n’entraînera aucune souffrance supplémentaire pour eux, mais cela diminuera leur fardeau et leur rendra de la liberté, et de l’argent. Ils constateront que les mesures les plus efficaces pour la
prospérité n’exigent aucun sacrifice de leur part.
« Absence de Spoliation, — c’est le principe de justice, de paix, d’ordre, de stabilité, de conciliation, de bon sens que je proclamerai de toute la force, hélas! bien insuffisante, de
mes poumons, jusqu’à mon dernier souffle. »
Frédéric Bastiat, La
Loi (1848)
Ne rêvons pas.
Une autre solution serait une grande désobéissance civile. À cause de la situation économique et
sociale, et de la catastrophe qui arrive, perdu pour perdu, il faudra choisir et agir. Que personne ne travaille avec Macron, et que la vie économique continue. Une sorte de sécession de la Plèbe.
Rien dans la constitution n’oblige Macron à prendre un premier ministre. Rien dans la constitution n’oblige quelqu’un à travailler avec lui. Il aime gouverner et décider seul. Laissons le seul.
Bien sûr étant irrationnel il pourrait faire un gros caprice et tout casser. Il ne le pourra pas si personne ne lui obéit. Il n’est écrit nulle part que les gens doivent obéir à Macron. Reste à
savoir s’il démissionnerait…
Ne rêvons pas non plus.
Le plus probable c’est que la caste continuera ses manigances et que tout s’écroulera.
Aux dernières nouvelles c’est Cazeneuve qui tient
la corde…
Pourquoi j’appelle de mes voeux un gouvernement trotskiste conduit par Lucie Castets
Progressivement, on comprendra la stratégie défensive d’Emmanuel Macron : Pour éviter une remise en cause de sa politique de l’offre (entendez par là pour empêcher des hausses d’impôt sur le
capital), il est prêt à repousser sine die la nomination d’un gouvernement de plein exercice. Si, à court terme, certains peuvent y trouver leur intérêt, la procrastination présidentielle ne fait
que repousser le moment salvateur où notre pays devra faire la vérité des prix : Sortir de l’endettement en spirale, par un retour à l’équilibre des comptes publics… soit en baissant
drastiquement les dépenses, soit en relevant les recettes. Un gouvernement trotskiste, par ses principes à la fois lunaires et totalitaires, aurait l’avantage de mettre rapidement le pays à
genoux…
J’ai évoqué
hier la nécessité de provoquer la faillite de notre régime pour permettre la reconstruction ambitieuse d’une société française porteuse d’un véritable avenir pour notre jeunesse.
Je continue ma réflexion en expliquant aujourd’hui pour quelle raison la nomination de Lucie Castets à Matignon, à la tête d’un gouvernement trotskiste, répond
parfaitement à la nécessité de la faillite. Le programme de ces Savonarole des temps contemporains est en effet tellement contraire à l’âme française, à son instinct vital, à sa culture, qu’il
provoquera un phénomène double : Un effondrement très rapide (quelques semaines) du pays, et un sursaut de conscience parmi tous ceux qui sont exaspérés par l’ordre vertical mondialiste tenu par
la caste.
Lucie Castets et l’effondement du pays
Plusieurs points sont essentiels à comprendre ici.
Lucie Castets, d’abord, par sa personnalité psycho-rigide, déconnectée et centrée sur les illusions idéologiques de la gauche des beaux quartiers parisiens, est
un atout profond pour prendre des risques critiques sans couverture solide. Convaincue que le pouvoir est une affaire de bobos enfermés dans leurs préjugés, adepte fondamentale du
verticalisme (elle propose d’exclure les citoyens du débat, et de réserver celui-ci aux élus hors Rassemblement National… voilà une recette miracle pour mettre le pays dans la rue), ignorante
de ce qu’est l’Etat régalien (en dehors de la traque fiscale, bien entendu), elle est notre plus fort atout pour susciter un rejet urticant de sa politique sans autorité suffisante pour
résister aux jacqueries qui arriveront très vite.
Le programme trotskiste délirant qu’elle envisage de mener (d’abord donner des moyens supplémentaires à l’Etat grâce à un racket fiscal brutal, puis réfléchir à
l’utilisation de ces moyens) n’est pas seulement un contre-sens politique. Il est le ferment d’une révolution à venir, et d’une mise à genoux du pays. Tous les créateurs d’emplois de ce pays
seront sur le chemin de l’exode, ou rentreront dans leur coquille. Et cette sécession tuera les recettes fiscales. Pourquoi travailler cent heures par semaine, pour financer une bureaucratie
qui vous persécute, vous traîne dans la boue, mais a besoin de vous pour se nourrir. L’effet de dévitalisation du pays sera très rapide et provoquera une décomposition rapide du
régime.
Les antagonismes politiques seront exacerbés et le climat deviendra rapidement insurrectionnel. Entendre des hautes fonctionnaires, à l’abri de leur régime de
retraite exorbitant, donner des leçons de vie au secteur privé, imposer des sacrifices au nom de l’écologie, créera rapidement des dissensions insurmontables. Le gouvernement trotskiste ne
reposera sans attendre que sur la violence d’Etat, l’inquisition fiscale et la peur inspirée par les forces de l’ordre, dont la loyauté à un régime islamo-gauchiste reste à éprouver.
La crise de confiance dans notre capacité à rembourser nos dettes sera foudroyante. Les taux d’intérêt exploseront et le déficit public deviendra très vite
(quelques semaines seulement seront nécessaires) insupportable. Dans le meilleur des cas, l’Union Européenne sortira la France de la zone euro, et nous pourrons enfin mettre en pratique les
théories économiques bouffonnes des Asselineau et autres Philippot. Face à la nécessité de faire tourner la planche à billets, l’hyper-inflation mettra les pauvres dans les rues…
N’oublions jamais qu’un Mitterrand ou un Tsipras ont eux-mêmes reculé en leur temps face aux conséquences dramatiques de leurs programmes, beaucoup moins
déséquilibrés pourtant que celui du Nouveau Front Populaire.
La faillite de l’Etat permettra sa reconstruction
Sans aucun doute possible, les divagations économiques du Nouveau Front Populaire produiront rapidement un désastre économique et politique porteur d’avenir
!
Le principe selon lequel l’Etat peut dépenser sans tenir compte du potentiel fiscal réel est une aberration propagée par l’énarchie. Pour tout ce petit monde
élevé dans l’ignorance économique et dans la conviction que la valeur de la monnaie est une affaire de “convention”, le poids de la dépense publique par rapport à la richesse nationale n’est
pas un enjeu. Si on le souhaite, il suffit de dévaluer la monnaie (et donc la valeur d’un patrimoine !) de 10, 15, 25% s’il le faut, sans dégât apparent. Le fait que des épargnants qui ont
thésaurisé toute leur vie, perdent 25% de leur patrimoine en quelques minutes, voire quelques secondes, n’a aucune espèce d’importance !
Cette stratégie conduira à un appauvrissement général au nom de la solidarité et de la redistribution des richesses, présentées par un étrange paradoxe de
l’esprit comme une façon de corriger les injustices de notre société.
Rapidement, la muraille du déficit posera des problèmes coûteux à surmonter ! Pour remplir les caisses de l’Etat, les sommes à débourser seront de plus en plus
élevées. Faute de fonds de pensions français, le recours à l’emprunt étranger sera de plus en plus coûteux, compte tenu de la “prime de risque” à payer pour bénéficier de ces
financements.
Les craintes vis-à-vis de la capacité de la France à rembourser ces emprunts seront de plus en plus fortes. Elles renchériront d’autant l’accès aux capitaux
capables de renflouer l’Etat.
Très vite, la tentation de faire tourner la planche à billets, c’est-à-dire la fabrication artificielle d’argent sans tenir compte de la masse d’argent ou d’or
détenue par la banque centrale agitera les esprits, créant une hyper-inflation qui ruinera les petites gens
Partout, nous vivrons l’illusion que la redistribution des richesses peut remplacer la création des richesses…
Rapidement, la faillite de l’Etat sera acquise, ouvrant la voie à une ère nouvelle, où les législations et les réglementations inutiles seront remplacées par du bon
sens ! Ce mouvement ouvrira la voie à une recontruction du pays, telle que je l’ai décrite dans mon ouvrage consacré au Monde d’Après.
La fin de la caste, enfin !
Cet enchevêtrement de difficultés provoquera la fin de la caste, dans la durée (et sans folklore du Grand Soir qui chante), grâce à des mécanismes objectivables
:
Les fondements de la domination sociale s’effondreront, faute de capital suffisant pour les préserver. Dans un univers d’hyper-capitalisation, les quelques
marges dégagées par la poignée de milliardaires français, en concurrence avec le capitalisme américain supposé préparer les retraites très coûteuses outre-Atlantique, seront rapidement
balayés. On ne fait pas la guerre sans arsenal de taille suffisante.
Les problèmes sociaux posés par l’impécuniosité de l’Etat seront socialement douloureux et appelleront à l’arrivée d’une nouvelle “élite”.
Le temps nécessaire à la mise en relation entre les attentes du pays et la conscience des décideurs sera fatal aux idéologues qui auront pris le pouvoir.
Personne ne supportera plus les promesses d’un lendemain meilleur selon le principe désormais bien connu du “faites-nous confiance”. Seule l’action locale aura du sens et de la
crédibilité.
Nous, Occidentaux, devons résister à nos propres systèmes de gouvernance, sinon, nous en sommes complices.
Dans «Meurtre
à Samarcande», je raconte comment, en tant qu’ambassadeur britannique, lorsque j’ai découvert toute l’étendue de notre complicité dans la torture pendant la guerre contre le
terrorisme, j’ai pensé qu’il s’agissait d’une opération malhonnête et qu’il me suffisait d’informer les ministres et les hauts fonctionnaires pour qu’ils y mettent un terme.
Lorsque j’ai été blâmé et qu’on m’a officiellement dit que la réception de renseignements obtenus sous la torture dans le cadre de la «guerre contre le
terrorisme» avait été approuvée par le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères, et qu’il m’est apparu clairement que l’on encourageait délibérément, par la torture, la
production de faux renseignements qui exacerbaient la menace d’Al-Qaïda pour justifier la politique militaire en Afghanistan et en Asie centrale, ma vision du monde a été gravement
ébranlée.
D’une manière ou d’une autre, j’ai mentalement considéré qu’il s’agissait d’une aberration, due à une réaction excessive au 11 septembre et au
narcissisme et à la méchanceté sans pareils du Premier ministre de l’époque, Tony Blair.
Je n’ai pas perdu la foi en la démocratie occidentale ni l’idée que les puissances occidentales, dans l’ensemble, constituent une force positive par
rapport à d’autres puissances.
Il est difficile de renoncer à l’ensemble du système de croyances dans lequel vous avez été élevé – en particulier si, comme moi, vous avez eu une vie
très heureuse depuis votre enfance et que vous avez très bien réussi dans le cadre du système gouvernemental.
Cependant, j’ai enfin perdu mes dernières illusions et je dois reconnaître que le système dont je fais partie – appelez-le «Occident», «démocratie
libérale», «capitalisme», «néolibéralisme», «néoconservatisme», «impérialisme», «nouvel ordre mondial» – appelez-le comme vous voulez : C’est en fait une force du
mal.
Gaza a été un catalyseur important. Je ne manque pas d’empathie, mais ce que je sais de l’horrible boucherie perpétrée par les puissances occidentales
en Irak, en Afghanistan ou en Libye est un savoir intellectuel, et non une expérience vécue.
Syrte, Libye,
après la «libération» de l’OTAN
La technologie nous a apporté le génocide de Gaza – qui a jusqu’à présent tué moins de monde que tous ces massacres perpétrés par les membres de l’OTAN
– avec des détails qui nous arrachent les tripes.
Je viens de regarder des sacs de 75 kg de viande humaine mélangée remis à des proches en lieu et place d’un cadavre identifiable, et je suis en état de
choc.
Ce n’est pas le pire que nous ayons vu à Gaza.
Mossoul et Falloujah
Si la population de Mossoul et de Falloujah avait eu accès à la technologie moderne des téléphones portables, de quelles horreurs aurions-nous été
témoins ?
J’ai d’ailleurs essayé de trouver des images de la destruction massive de Mossoul et de Falloujah par les États-Unis en 2002-2004, mais Google n’en
propose aucune. En revanche, il propose des milliers d’images des combats contre l’État islamique en 2017. Ce qui confirme mon point de vue sur le manque flagrant d’images de la
deuxième guerre d’Irak.
En ce qui concerne le génocide actuel à Gaza, je me suis à nouveau surpris à penser naïvement qu’à un moment donné, cela s’arrêterait. Que les hommes
politiques occidentaux ne cautionneraient pas l’anéantissement total de la bande de Gaza.
Qu’il y aurait une limite au nombre de morts civils palestiniens acceptable, au nombre d’installations de l’ONU, d’écoles et d’hôpitaux détruits, au
nombre de petits enfants déchiquetés.
Je pensais qu’à un stade, la décence humaine ne pouvait que l’emporter sur l’argent des lobbies sionistes.
Mais je me suis trompé.
L’attaque ukrainienne sur Koursk
Juillet 1943, des
chars fournis par les États-Unis à une division d’infanterie de l’Armée rouge
avancent vers la ligne de front de la bataille de Koursk.
L’attaque ukrainienne sur Koursk suscite également une profonde résonance émotionnelle. La bataille de Koursk a sans doute été le coup le plus important
porté à l’Allemagne nazie, la plus grande bataille de chars de l’histoire du monde, et de loin.
Le gouvernement ukrainien a détruit tous les monuments à la gloire de l’Armée rouge et dénigre les Ukrainiens qui se sont battus contre le
fascisme.
En revanche, il honore les composantes ukrainiennes considérables des forces nazies, y compris, mais sans s’y limiter, la 14e division SS
(galicienne) et ses dirigeants.1
Koursk est donc un lieu très symbolique pour l’Ukraine qui veut maintenant attaquer la Russie, y compris avec de l’artillerie et des blindés
allemands.
Les politiciens allemands semblent avoir un besoin atavique d’attaquer la Russie, et soutiennent le génocide des Palestiniens à un degré
stupéfiant.
L’Allemagne a d’ailleurs mis fin à toute liberté d’expression sur la Palestine, en interdisant les conférences d’éminents conférenciers et en rendant
illégal tout discours pro-palestinien. L’Allemagne est intervenue aux côtés d’Israël dans l’affaire du génocide devant la CIJ et à la CPI pour s’opposer à un mandat d’arrêt à
l’encontre de Netanyahou.
Combien de civils assassinés assouviraient la soif des Allemands du sang expiatoire des Palestiniens ? 500 000 ? 1 million ? 2 millions ?
Ou peut-être 6 millions ?
L’Occident n’est pas le bon. Nos soi-disant «systèmes démocratiques» ne nous permettent pas de voter pour quiconque pourrait
accéder au pouvoir sans soutenir le génocide et la politique étrangère impérialiste.
Ce n’est ni un accident ni le génie qui fait qu’un homme-enfant comme Elon Musk vaut 100 milliards de dollars. Les structures de pouvoir de la société
sont délibérément conçues par les détenteurs de richesses pour favoriser la concentration massive de ces richesses en faveur de ceux qui les possèdent déjà, en exploitant et en
privant de pouvoir le reste de la société.
La montée en puissance des multimilliardaires n’est pas le fruit du hasard. C’est un programme, et la mauvaise répartition des ressources plus que
suffisantes est à l’origine de la pauvreté. Le rejet de la responsabilité sur les populations désespérées des vagues d’immigration forcées par la destruction d’autres pays par
l’Occident est également systématique.
Les médias ne laissent plus de place à la dissidence pour s’opposer à tout cela.
Nous sommes les méchants. Soit nous résistons à nos propres systèmes de gouvernance, soit nous sommes complices.
Au Royaume-Uni, ce sont les nations celtes qui tentent de briser l’État, un organe impérialiste subalterne mais important. Les voies de la résistance
sont diverses, selon l’endroit où l’on se trouve.
Par Ron Unz et Mike Whitney — Le 12 juin 2023 — Source unz.com
“La légitimité
politique du gouvernement actuel des États-Unis, et des gouvernements de ses divers États vassalisés d’Europe, se fonde sur un narratif historique particulier de la seconde guerre mondiale,
et remettre ce narratif en question pourrait présenter des conséquences politiques dramatiques” — Ron Unz
Cet article se présente comme un ensemble de questions et réponses. Il s’agit de la transcription
d’une interview de Ron Unz par Mike Whitney.
Question numéro 1 : Hitler
Commençons par Hitler.
En Occident, tout le monde pense que :
C’est Hitler qui a provoqué la seconde guerre mondiale
L’invasion de la Pologne par Hitler était la première étape d’une vaste campagne visant à dominer le monde entier
Cette interprétation est-elle vraie, ou non ? Et si elle ne l’est pas, à votre avis, quels étaient les objectifs de Hitler en Pologne, et la seconde guerre
mondiale aurait-elle pu être évitée ?
Ron
Unz — Jusqu’il y a dix ans environ, j’avais toujours maintenu une opinion très conventionnelle au sujet des événements historiques, sur la base des cours auxquels j’avais
assisté à l’université et des récits médiatiques uniformes que j’avais absorbés durant toute ma vie. Cela intégrait donc ma compréhension de la seconde guerre mondiale, le plus grand conflit
militaire de toute l’histoire humaine, dont la conclusion a façonné notre monde moderne.
Mais durant les années qui ont suivi les attentats du 11 septembre 2001 et la guerre en Irak, j’ai nourri des soupçons de plus en plus fournis vis-à-vis de
l’honnêteté des médias dominants, et j’ai commencé à comprendre que les livres d’histoire ne représentent guère qu’une version totalement figée des distorsions médiatiques du passé. Le
développement de l’Internet a permis de libérer une grande quantité d’idées non orthodoxes de toutes sortes, et depuis 2000, j’ai travaillé à un projet visant à numériser les archives des
principales publications parues aux États-Unis depuis 150 ans, ce qui m’a fourni un accès facilité à des informations que d’autres auraient plus de mal à connaître. Comme je l’ai
écrit par la suite :
Au-delà des perceptions que nous accordent nos sens, presque tout ce que nous savons du passé, ou des informations contemporaines, nous vient de traces
d’encre sur du papier, ou de pixels colorés sur un écran, et il est heureux que depuis une décennie ou deux, la croissance d’internet ait considérablement élargi le champ des informations
à notre portée dans cette dernière catégorie. Même si l’écrasante majorité des affirmations non-orthodoxes livrées par ces sources sur le réseau sont incorrectes, au moins la possibilité
existe-t-elle à présent d’extraire les pépites de vérité de vastes montagnes d’impostures. Sans aucun doute, les événements de la décennie écoulée m’ont forcé à réajuster totalement ma
propre perception de la réalité.
Suite à tous ces développements, j’ai publié mon premier article La Pravda Américaine il y a une dizaine d’années, et
c’est de cet article qu’est extrait ce passage. Dans cet article, je soulignai que tout ce que nos livres d’histoires et nos médias nous disent sur le monde et sur son histoire peut souvent
s’avérer tout aussi malhonnête et déformé que ce qu’on pouvait lire dans la notoire Pravda, le journal de l’URSS aujourd’hui disparue.
La Pravda américaine Ron Unz • The American Conservative • 29 avril 2013 • 4,500 mots
Au départ, j’ai centré mon attention sur des événements historiques récents, mais j’ai rapidement commencé à lire et à m’informer énormément sur l’histoire de
la seconde guerre mondiale, et j’ai peu à peu compris qu’une grande partie de tout ce que j’avais toujours accepté au sujet de cette guerre était totalement faux.
Peut-être n’aurais-je pas du me sentir tellement surpris de faire cette découverte. Après tout, si nos médias pouvaient mentir de manière éhontée par rapport à
ce qui se produit ici et maintenant, pourquoi leur faire confiance sur ce qui s’est produit il y a longtemps et loin d’ici ?
J’ai fini par conclure que la véritable histoire de la seconde guerre mondiale était non seulement très différente de ce que la plupart d’entre nous a toujours
cru, mais a été en grande partie inversée. Durant tout ce temps, nos livres d’histoire dominants nous avaient raconté une histoire inversée et opposée à la réalité.
Au sujet de Hitler et du démarrage de la guerre, je pense qu’un excellent point de départ pourrait être Origins of the Second World War, un ouvrage classique publié en 1961 par A.J.P. Taylor, le réputé historien d’Oxford. Je suis revenu en 2019 sur les conclusions qu’il tire :
La dernière
exigence d’Hitler, à savoir que Dantzig à 95% allemande soit restituée à l’Allemagne comme ses habitants le souhaitaient, était tout à fait raisonnable, et seule une terrible erreur
diplomatique de la part des Britanniques avait conduit les Polonais à refuser cette demande, provoquant ainsi la guerre. L’affirmation répandue plus tard que Hitler cherchait à conquérir
le monde était totalement absurde, et le dirigeant allemand avait en fait tous les efforts possibles pour éviter la guerre avec la Grande-Bretagne ou la France. En effet, il
était généralement très amical envers les Polonais et espérait faire de la Pologne un allié allemand contre la menace de l’Union soviétique de Staline.
Le récent 70e anniversaire du début du conflit qui a consumé tant de dizaines de millions de vies a naturellement provoqué de nombreux articles historiques, et la discussion qui en a résulté m’a
amené à sortir ma vieille copie du court volume de Taylor, que je relis pour la première fois en près de quarante ans. Je l’ai trouvé aussi magistral et persuasif qu’à l’époque où j’étais
dans ma chambre de dortoir à l’université, et les brillants communiqués de presse de la couverture laissaient entrevoir certaines des acclamations que le travail avait immédiatement
reçues. Le Washington
Post a saluait l’auteur comme l’“le plus éminent historien britannique en
vie”, World
Politics le qualifiait de “puissamment argumenté, brillamment écrit
et toujours persuasif”, The New Statesman, magazine
britannique de gauche, le décrivait comme “un chef-d’œuvre : lucide,
compatissant, magnifiquement écrit” et le Times Literary Supplement le
caractérisait comme “simple, dévastateur, d’une grande clarté
et profondément inquiétant”. En tant que best-seller international, il s’agit certainement du livre le plus célèbre de Taylor, et je peux facilement comprendre pourquoi il figurait
encore sur ma liste de lectures obligatoires du collège près de deux décennies après sa publication originale.
Pourtant, en revisitant l’étude révolutionnaire de Taylor, j’ai fait une découverte remarquable. Malgré toutes les ventes internationales et les
acclamations de la critique, les conclusions du livre ont vite suscité une grande hostilité dans certains milieux. Les conférences de Taylor à Oxford avaient été extrêmement populaires
pendant un quart de siècle, mais comme résultat direct de cette controverse “l’historien vivant le plus éminent de
Grande-Bretagne” fut sommairement purgé de la faculté peu de temps après. Au début de son premier chapitre, Taylor avait remarqué à quel point il trouvait étrange que
plus de vingt ans après le début de la guerre la plus cataclysmique du monde, aucune histoire sérieuse n’ait été produite pour analyser attentivement ce
déclenchement. Peut-être que les représailles qu’il a subies l’ont amené à mieux comprendre une partie de ce casse-tête.
De nombreux autres universitaires et journalistes de premier plan, contemporains des événements ou vivant plus récemment, sont parvenus à des conclusions très
similaires, mais ont trop souvent eu à pâtir d’importantes représailles pour leurs exposés historiques honnêtes. Durant des dizaines d’années, William Henry Chamberlin fut l’un des
journalistes les plus respectés des États-Unis en matière de politique étrangère, mais après qu’il a publié America’s Second Crusade en 1950, il a disparu des publications dominantes. David Irving est possiblement l’historien britannique le plus réputé à l’international
des cent dernières années, ses livres fondateurs sur la Seconde Guerre mondiale ont reçu d’énormes louanges et se sont vendus à des millions d’exemplaires ; mais il a été conduit à la
faillite personnelle et a bien failli passer le restant de ses jours dans une prison autrichienne.
Retour triomphal de Hitler à Berlin après la réunification avec l’Autriche
En arrivant sur la
fin des années 1930, Hitler avait ressuscité l’Allemagne, qui était redevenue prospère sous son administration, il avait également réussi à la réunifier avec plusieurs populations allemandes
séparées. Pour résultat, il était reconnu comme l’un des dirigeants les plus habiles et populaires au monde, et il espérait réussir enfin à régler le différend frontalier avec la Pologne ; à cette
fin, il proposait des concessions nettement plus généreuses que n’importe lequel de ses prédécesseurs démocratiquement élus de Weimar ne l’auraient jamais envisagé. Mais la dictature
polonaise resta des mois à rejeter ses tentatives de négociations et se mit également à traiter brutalement sa minorité allemande, ce qui a fini par contraindre Hitler à déclarer la
guerre. Et comme je l’ai discuté en 2019, il se peut que provoquer cette guerre ait été l’objectif délibéré de certaines personnalités puissantes.
La plus évidente d’entre elles est peut-être la question des véritables origines de la guerre, qui a dévasté une grande partie de l’Europe, tué peut-être
cinquante ou soixante millions de personnes et donné naissance à l’ère de la guerre froide qui a suivi, pendant laquelle les régimes communistes ont contrôlé la moitié du continent-monde
eurasiatique. Taylor, Irving et bien
d’autres ont complètement démystifié la mythologie ridicule selon laquelle la cause réside dans le désir fou d’Hitler de conquérir le monde, mais si le dictateur allemand n’avait
manifestement qu’une responsabilité mineure, y avait-il vraiment un vrai coupable ? Ou cette guerre mondiale massivement destructrice s’est-elle produite d’une manière quelque peu
similaire à celle la précédant, que nos histoires conventionnelles traitent comme étant principalement due à une série de bévues, de malentendus et d’escalades inconsidérées?
Au cours des années 1930, John T. Flynn était l’un des journalistes progressistes les plus influents d’Amérique, et bien qu’il ait commencé comme un fervent
partisan de Roosevelt et de son New Deal, il est progressivement devenu un critique sévère, concluant que les divers plans gouvernementaux de FDR n’avaient pas réussi à relancer
l’économie américaine. Puis, en 1937, un nouvel effondrement de l’économie a fait grimper le chômage aux mêmes niveaux que lorsque le président était entré en fonction pour la première
fois, confirmant ainsi le verdict sévère de Flynn. Et comme je l’ai écrit l’année dernière :
En réalité, Flynn allègue que fin 1937, FDR s’était orienté vers une
politique étrangère agressive visant à impliquer le pays dans une guerre étrangère importante, principalement parce qu’il pensait que c’était le seul moyen de sortir de sa situation
économique et politique désespérée, un stratagème qui n’était pas inconnu pour les dirigeants nationaux au cours de l’histoire. Dans sa chronique du 5 janvier 1938 dans The New Républic, il avertit ses
lecteurs incrédules de la perspective imminente d’un important renforcement de la marine et des moyens militaires, après qu’un important conseiller de Roosevelt lui aurait vanté, en
privé, les mérites d’un grand conflit de « keynesianisme militaire
» et d’une guerre majeure qui résoudraient les problèmes économiques apparemment insurmontables du pays. À cette époque, une guerre avec le Japon, qui portait
peut-être sur des intérêts en Amérique latine, semblait être l’objectif recherché, mais l’évolution de la situation en Europe a rapidement convaincu
FDR que fomenter une guerre générale contre l’Allemagne était la meilleure solution. Les mémoires et autres documents historiques obtenus ultérieurement par des chercheurs semblent
généralement soutenir les accusations de Flynn en indiquant que Roosevelt a ordonné à ses diplomates d’exercer une énorme pression sur les gouvernements britannique et polonais pour
éviter tout règlement négocié avec l’Allemagne, entraînant ainsi le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en 1939.
Ce dernier point est important, car les opinions confidentielles des personnes les plus proches des événements historiques importants devraient avoir une
valeur probante considérable. Dans un article récent, John Wear a rassemblé les nombreuses évaluations contemporaines qui impliquaient FDR
en tant que figure centrale dans l’orchestration de la guerre mondiale par sa pression constante sur les dirigeants politiques britanniques, une politique au sujet de laquelle il
a même admis en privé qu’elle pourrait signifier sa destitution si elle devait être révélée. Entre autres témoignages, nous avons les déclarations des ambassadeurs polonais et britannique
à Washington et de l’ambassadeur américain à Londres, qui ont également transmis l’opinion concordante du Premier ministre Chamberlain lui-même. En effet, le vol et la publication par
l’Allemagne de documents diplomatiques secrets polonais en 1939 avaient déjà révélé une grande partie de ces informations, et William Henry Chamberlin a confirmé leur authenticité dans
son livre de 1950. Mais comme les médias grand public n’ont jamais rapporté aucune de ces informations, ces faits restent encore peu connus aujourd’hui.
J’ai discuté ces événements historiques en détail dans mon article de 2019 :
L’Allemagne a lancé le
“Blitz” contre l’Angleterre pour terroriser le peuple britannique et l’amener à se soumettre. Êtes-vous d’accord avec cette thèse, ou d’autres facteurs sont-ils entrés en jeu, qui ont été
omis dans les manuels d’histoire occidentaux ? (Comme le bombardement de Berlin par Churchill ?)
Ron
Unz — Ici encore, ce récit
habituel de la seconde guerre mondiale est tout à fait opposé à la vérité. À l’époque, les bombardements aériens des centres urbains, loin des lignes de front, étaient illégaux
et considérés comme des crimes de guerre, et Hitler n’avait absolument aucune intention d’attaque les villes
britanniques de cette manière.
Au contraire, le dirigeant allemand avait toujours entretenu une opinion favorable de la Grande-Bretagne, et pensait que la préservation de l’Empire britannique
relevait des intérêts stratégiques de l’Allemagne, car son effondrement aurait créé un vide géopolitique susceptible d’être exploité par une puissance rivale.
Après que l’Allemagne attaqua la Pologne, la Grande-Bretagne et la France lui déclarèrent la guerre. L’armée polonaise fut battue en quelques semaines, et
Hitler proposa alors de retirer ses forces des territoires polonais qu’elles avaient occupés, et de faire la paix, mais les deux puissances occidentales jurèrent de poursuivre la guerre
jusqu’à mettre l’Allemagne à genoux. Les combats furent rares jusqu’au printemps 1940, lorsque les Allemands finirent par attaquer et vaincre l’énorme armée française, par s’emparer de Paris
et par faire sortir une France vaincue des hostilités.
L’armée britannique
présente en France fut évacuée à Dunkerque, et il existe de nombreux éléments indiquant que Hitler l’a délibérément laissée s’enfuir, dans l’idée de laisser les Britanniques sauver la face
plutôt que de les capturer. Il fit suite à sa victoire en France en proposant des conditions extrêmement généreuses au gouvernement britannique, en ne demandant absolument rien à ce dernier,
et proposant au lieu de cela une alliance avec l’Allemagne, comprenant un soutien militaire pour protéger la sécurité de son empire mondial. Hitler pensait naturellement que les Britanniques
allaient accepter une offre aussi attractive, et mettre fin à la guerre, et il supposait que celle-ci était pour l’essentiel terminée.
Plusieurs hauts dirigeants britanniques semblaient enclins à souscrire aux conditions généreuses proposées par Hitler, et selon les éléments trouvés par le
renommé historien britannique David Irving, le premier ministre Winston Churchill semblait lui-même convaincu, avant de changer d’avis et de faire volte face. Churchill s’était employé depuis
des dizaines d’années à devenir premier ministre, et Irving avance une thèse plausible : le dirigeant anglais réalisa que perdre une guerre désastreuse dans les semaines suivant son accession
au pouvoir allait faire de lui la risée des livres d’histoire.
Mais suite à la défaite militaire subie par les Britanniques sur le continent, et au vu des conditions très généreuses proposées par Hitler, Churchill se retrouva confronté à un énorme problème pour
persuader son pays de poursuivre un conflit largement considéré comme perdu. Il ordonna par conséquent une série de bombardements contre la capitale allemande, un crime de guerre interdit,
dans l’espoir de provoquer une réponse allemande. Cela amena Hitler à répondre par plusieurs avertissements répétés : s’ils continuaient de bombarder ses villes, il allait être
contraint d’exercer des représailles en faisant de même, et c’est ce qui a fini par arriver. Comme le public britannique ne savait pas que son propre gouvernement avait lancé la campagne de
bombardement urbain, il considéra ces attaques aériennes allemandes lancées en représailles comme des crimes de guerre monstrueux et non provoqués, et comme Churchill l’avait espéré,
l’opinion britannique s’engagea résolument dans la poursuite de la guerre contre l’Allemagne.
Irving et d’autres historiens expliquent tous ces faits importants dans leurs livres, et la conférence captivante d’Irving résumant ces éléments reste
disponible sur Bitchute après avoir été purgée de Youtube.
Irving est une source très importante pour diverses informations très importantes au sujet de la guerre, et j’ai expliqué en 2018 pourquoi les résultats d’un
procès de premier plan l’opposant à Deborah Lipstadt avaient démontré que ses recherches historiques étaient extrêmement fiables :
Ces activistes ethniques zélés ont entamé une campagne coordonnée pour faire pression sur les éditeurs prestigieux d’Irving afin qu’ils laissent tomber ses
livres, tout en perturbant ses visites fréquentes à l’étranger et même en faisant pression sur les pays pour l’empêcher d’entrer. Ils ont également battu un tambour de diffamation
médiatique, noircissant continuellement son nom et ses compétences de recherche, allant même jusqu’à le dénoncer comme un « nazi » et
un « amant
hitlérien », comme cela avait été le cas pour le Professeur Wilson.<
Cette bataille juridique était certainement une affaire de David contre Goliath, avec de riches producteurs de films juifs, et des dirigeants d’entreprises,
apportant une somme énorme de 13 millions de dollars à Lipstadt, ce qui lui a permis de financer une véritable armée de 40 chercheurs et experts juridiques, sous la direction de l’un des
juristes juifs les plus réputés de Grande-Bretagne. En revanche, Irving, étant un historien impécunieux, a été forcé de se défendre sans bénéficier de conseils juridiques.
Dans la vraie vie, contrairement à la légende, les Goliaths de ce monde sont presque invariablement triomphants, et ce cas ne fait pas exception, Irving
étant poussé à la banqueroute personnelle, il a perdu sa belle maison au centre de Londres. Mais vu sur une perspective plus longue de l’histoire, je pense que la victoire de
ses bourreaux était une remarquable victoire à la Pyrrhus.
Bien que la cible de leur haine déchaînée ait été le prétendu « déni de
l’Holocauste » d’Irving, pour autant que je puisse le dire, ce sujet était presque entièrement absent des plusieurs douzaines de livres d’Irving, et c’est
précisément ce même silence qui avait provoqué leurs crachats indignés. Par conséquent, en l’absence d’une cible aussi claire, leur groupe de chercheurs généreusement rémunérés a
passé au moins une année à effectuer, apparemment, une analyse ligne par ligne et note de bas de page de tout ce qu’Irving avait publié, localisant chaque erreur historique qui
pourrait éventuellement lui donner une mauvaise réputation professionnelle. Avec de l’argent et de la main-d’œuvre presque illimités, ils ont même utilisé le processus légal
d’investigation pour l’assigner et lire les milliers de pages de ses journaux intimes et de sa correspondance, espérant trouver des preuves de ses « mauvaises pensées ».
Le film hollywoodien de 2006, intitulé Le
Déni et co-écrit par Lipstadt, peut fournir un aperçu raisonnable de la séquence des événements, vu de sa propre perspective.
Malgré ces ressources financières et humaines énormes, il n’en est apparemment presque rien sorti, au moins si l’on en croit
le livre triomphaliste de Lipstadt titrant History on
Trial et paru en 2005. Au cours de quatre décennies de recherches et de publications, qui ont avancé de nombreuses affirmations historiques controversées, de la
nature la plus étonnante, ils n’ont réussi à trouver que quelques douzaines d’erreurs de fait ou d’interprétation, la plupart ambiguës ou contestées. Et le pire qu’ils aient découvert
après avoir lu chaque page des nombreux mètres linéaires des journaux intimes d’Irving était qu’il avait autrefois composé une courte chanson « insensible à la
race » pour sa petite fille, un élément trivial qu’ils ont claironné comme preuve qu’il était « raciste ». Ainsi, ils
semblaient admettre que l’énorme corpus de textes historiques d’Irving était peut-être vrai à 99,9%.
Je pense que ce silence du « chien qui n’aboie
pas » est éloquent comme un coup de tonnerre. Je ne connais aucun autre chercheur académique, dans l’histoire du monde entier, qui ait vu toutes ses décennies de vie
au travail soumises à un examen exhaustif aussi minutieusement hostile. Et puisque Irving a apparemment réussi ce test avec autant de brio, je pense que nous pouvons considérer
presque toutes les affirmations étonnantes contenues dans ses livres – et récapitulées dans ses vidéos – comme absolument exactes.
Question numéro 3 : la purge des intellectuels opposés à la guerre
Durant les années 1940,
on a connu une purge des intellectuels et des observateurs opposés à la guerre, à laquelle ressemble la purge de quiconque critique aujourd’hui la politique des États-Unis sur les réseaux
sociaux. Pouvez-vous expliquer en quelques mots ce qui se produisit, qui fut ciblé, et définir si le premier amendement devrait s’appliquer durant les périodes de crises nationales
?
Ron
Unz — Vers l’an 2000, j’ai lancé un projet visant à numériser les archives d’un grand nombre des publications dominantes parues aux États-Unis
durant les 150 dernières années, et j’ai été stupéfait de découvrir que certaines de nos personnalités les plus influentes de l’avant seconde guerre mondiale avaient été “effacées” si complètement que je n’avais
jamais entendu parler d’elles. Cette découverte a joué un rôle majeur pour nourrir mes soupçons : le narratif standard que j’avais toujours accepté
était-il faux ? Et j’ai par la suite décrit la situation en utilisant l’analogie avec les mensonges historiquement notoires de l’ancienne Union soviétique :
Je m’imaginais parfois un peu comme un jeune chercheur soviétique sérieux des années 1970 qui a commencé à fouiller dans les fichiers d’archives moisies du
Kremlin, oubliées depuis longtemps, et fait des découvertes étonnantes. Trotski n’était apparemment pas le célèbre espion nazi ni le traître décrit dans tous les manuels, mais avait été
le bras droit du saint Lénine lui-même pendant les jours glorieux de la grande révolution bolchevique, et était resté pendant quelques années dans les rangs les plus élevés de l’élite du
parti. Et qui étaient ces autres personnages – Zinoviev, Kamenev, Boukharine, Rykov – qui ont également passé ces premières années au sommet de la hiérarchie communiste ?
Dans les cours d’histoire, ils étaient à peine mentionnés, en tant qu’agents capitalistes mineurs qui ont rapidement été démasqués et ont payé leur traîtrise de leur vie. Comment le
grand Lénine, père de la Révolution, aurait-il pu être assez idiot pour s’entourer presque exclusivement de traîtres et d’espions ?
Mais contrairement à leurs analogues staliniens quelques années plus tôt, les victimes américaines disparues vers 1940 ne furent ni abattues ni envoyées au
goulag, mais simplement exclues des principaux médias qui définissent notre réalité, les effaçant ainsi de notre mémoire, de sorte que les générations futures ont progressivement
oublié qu’elles avaient jamais existé.
Le journaliste John T. Flynn, probablement presque inconnu aujourd’hui, mais dont la stature était autrefois énorme, est un exemple
éminent de ce type d’Américain “disparu”. Comme je l’ai écrit
l’année dernière :
Alors, imaginez ma surprise de découvrir que, tout au long des années 1930, il avait été l’une des voix libérales les plus influentes de la société
américaine, un écrivain en économie et en politique dont le statut aurait pu être, à peu de choses prés, proche de celui de Paul Krugman, mais avec une forte tendance à chercher le
scandale. Sa chronique hebdomadaire dans The New Republic lui
permit de servir de locomotive pour les élites progressistes américaines, tandis que ses apparitions régulières dans Colliers, hebdomadaire
illustré de grande diffusion, atteignant plusieurs millions d’Américains, lui fournissaient une plate-forme comparable à celle d’une personnalité de l’âge d’or des réseaux de
télévision.
Dans une certaine mesure, l’importance de Flynn peut être objectivement quantifiée. Il y a quelques années, j’ai eu l’occasion de mentionner son nom
devant une libérale cultivée et engagée née dans les années 1930. Sans surprise, elle a séché, mais s’est demandé s’il aurait pu être un peu comme Walter Lippmann, le très célèbre chroniqueur de cette époque. Lorsque j’ai vérifié, j’ai constaté que dans les centaines de périodiques de mon système d’archivage,
on ne trouvait que 23 articles publiés par Lippmann dans les années 1930 contre 489 par Flynn.
Un parallèle américain encore plus fort avec Taylor était celui de l’historien Harry Elmer Barnes, une figure presque inconnue pour moi, mais à son époque un universitaire de grande influence et d’envergure :
Imaginez mon étonnement après avoir découvert que Barnes avait été l’un des premiers contributeurs du magazine Foreign Affairs, et le
principal relecteur de cette vénérable publication depuis sa fondation en 1922, alors que son statut parmi les universitaires libéraux américains de premier plan se manifestait par
ses nombreuses apparitions dans The
Nation et The New Republic au cours
des années 1920. En effet, on lui attribue un rôle central dans la « révision » de l’histoire de la Première Guerre mondiale, afin d’effacer l’image caricaturale de l’innommable
méchanceté allemande, laissée en héritage de la malhonnête propagande de guerre produite par les gouvernements adversaires britannique et étasunien. Et sa stature professionnelle a
été démontrée par ses trente-cinq livres ou plus, dont bon nombre d’ouvrages académiques influents, ainsi que par ses nombreux articles dans The American Historical
Review, Political Science
Quarterly et d’autres revues de premier plan.
Il y a quelques années, j’ai parlé de Barnes à un éminent universitaire américain dont les activités en sciences politiques et en politique étrangère
étaient très similaires, et pourtant le nom ne lui disait rien. À la fin des années 1930, Barnes était devenu un critique de premier plan des propositions de participation américaine
à la Seconde Guerre mondiale. En conséquence, il avait définitivement « disparu », ignoré par tous
les grands médias, alors qu’une importante chaîne de journaux était fortement incitée à mettre fin brutalement, en mai 1940, à sa rubrique nationale publiée de longue date.
Beaucoup d’amis et d’alliés de Barnes tombèrent lors de la même purge idéologique, qu’il décrit dans ses propres écrits et qui se poursuivit après la fin de
la guerre :
Plus d’une douzaine d’années après sa disparition de notre paysage médiatique national, Barnes a réussi à publier La Guerre Perpétuelle pour une Paix Perpétuelle, un long recueil d’essais d’érudits et autres experts traitant des circonstances entourant l’entrée de l’Amérique
dans la Seconde Guerre mondiale. Il a été édité et distribué par un petit imprimeur de l’Idaho. Sa propre contribution consistait en un essai de 30 000 mots intitulé
« Le révisionnisme et le blackout historique », qui abordait les énormes obstacles rencontrés par les penseurs dissidents de cette période.
Le livre lui-même était dédié à la mémoire de son ami l’historien Charles A. Beard. Depuis le début du XXe siècle, Beard était une figure intellectuelle de haute stature et d’une très grande influence, cofondateur
de The New
School à New York et président de l’American Historical
Association et de l’American Political Science
Association. En tant que principal partisan de la politique économique du New Deal, il a été extrêmement loué pour ses opinions.
Pourtant, après qu’il se retourna contre la politique étrangère belliqueuse de Roosevelt, les éditeurs lui fermèrent leurs portes et seule son amitié personnelle avec le responsable de la presse de l’Université de Yale permit à son volume
critique de 1948, Le
président Roosevelt, et l’avènement de la guerre, 1941 de paraître. La réputation immense de Beard semble avoir commencé à décliner rapidement à partir de ce moment, de
sorte que l’historien Richard Hofstadter pouvait écrire en 1968 : « La réputation de Beard se présente aujourd’hui comme une ruine imposante dans le paysage de l’historiographie américaine. Ce qui
était autrefois la plus grande maison du pays est maintenant une survivance ravagée ». En fait, « l’interprétation économique de l’histoire », autrefois dominante, de Beard pourrait
presque être considérée comme faisant la promotion de « dangereuses théories du complot », et je suppose que peu de non-historiens ont même entendu parler de lui.
Un autre contributeur majeur au volume de Barnes fut William Henry Chamberlin, qui pendant des décennies avait été classé parmi les principaux journalistes de politique étrangère des États-Unis, avec plus de quinze
livres à son actif, la plupart d’entre eux ayant fait l’objet de nombreuses critiques favorables. Pourtant, America’s Second Crusade, son analyse critique, publiée en 1950, de l’entrée de l’Amérique dans la Seconde Guerre mondiale, n’a pas réussi à trouver un éditeur
traditionnel et a été largement ignorée par les critiques. Avant sa publication, sa signature apparaissait régulièrement dans nos magazines nationaux les plus influents, tels que The
Atlantic Monthly et Harpers. Mais par la suite, son activité s’est presque entièrement limitée à des lettres d’information et à des périodiques de faible tirage, appréciés par un
public conservateur ou libertaire restreint.
Aujourd’hui, sur internet, chacun peut facilement créer un site Web pour publier son point de vue, le rendant immédiatement accessible à tout le monde.
En quelques clics de souris, les médias sociaux tels que Facebook et Twitter peuvent attirer l’attention de millions de personnes sur des documents intéressants ou controversés, en se
passant ainsi totalement du soutien des intermédiaires établis. Il est facile pour nous d’oublier à quel point la dissémination d’idées dissidentes était extrêmement ardue à l’époque
des rotatives, du papier et de l’encre, et de reconnaître qu’une personne exclue de son média habituel aura peut-être besoin de nombreuses années pour retrouver toute sa place.
J’ai écrit ces derniers mots au mois de juin 2018, et chose ironique, purges et pratique du shadow banning ont bientôt englouti de nombreuses voix
dissonantes actuelles, réduisant fortement leur capacité à distribuer leurs idées.
La plupart des
Étasuniens croient que le peuple allemand a été traité avec humanité après la fin des hostilités, et que le plan Marshall a aidé à reconstruire l’Europe. Est-ce un récit exact de ce qui s’est
réellement produit ? (Freda Utley)
Ron
Unz — Bien qu’elle soit aujourd’hui totalement tombée dans l’oubli, Freda Utley fut au cœur du XXème siècle une journaliste réputée. De nationalité anglaise au
départ, elle épousa un Juif communiste et partit s’installer en Russie soviétique, puis s’enfuit pour les États-Unis après que son mari eut à subir l’une des purges staliniennes. Bien qu’elle
n’éprouvât guère de sympathie pour les Nazis vaincus, elle partageait fermement l’opinion de Beaty sur la perversion
monstrueuse de la justice rendue à Nuremberg, et son témoignage direct, collecté durant les mois qu’elle passa en Allemagne occupée est très instructif sur les sévices terribles qu’eut à
subir la population civile prostrée, plusieurs années après la fin de la guerre encore.
En 1948, elle passa plusieurs mois à voyager à travers l’Allemagne occupée, et
l’année suivante publia ses expériences dans The
High Cost of Vengeance [Le coût élevé de la vengeance, NdT], que j’ai trouvé éclairant. Contrairement à la grande majorité des autres journalistes américains, qui
faisaient généralement de brèves visites lourdement chaperonnées, Freda Utley parlait effectivement allemand et connaissait bien le pays, qu’elle avait fréquemment visité au cours de
l’époque de Weimar. Alors que le ton de Grenfell était très contraint et presque académique, sa propre écriture était beaucoup plus véhémente et expressive, ce qui est peu surprenant en
raison de son contact direct avec un sujet extrêmement douloureux. Son témoignage oculaire semble tout à fait crédible, et les renseignements factuels qu’elle fournit, étayés par de
nombreux entretiens et des anecdotes, sont saisissants.
Plus de trois ans
après la fin des hostilités, Freda Utley découvrit un pays encore presque totalement en ruine, et une grande partie de la population forcée de chercher refuge dans des caves endommagées
ou de partager de minuscules pièces dans des bâtiments fracassés. La population se considérait comme « privée de
droits », souvent assujettie à un traitement arbitraire de la part des troupes d’occupation ou d’autres éléments privilégiés qui ne relevaient pas de la compétence
juridique de la police régulière. Les Allemands, pour la plupart, étaient régulièrement délogés de leurs maisons, qui étaient utilisées pour loger les troupes américaines ou d’autres qui
avaient acquis leurs faveurs, une situation qui fut notée avec une certaine indignation dans le journal posthume du Général Patton. Même à ce stade, un soldat étranger pouvait
encore parfois voler tout ce qu’il voulait aux civils allemands et en cas de protestations, les conséquences risquaient d’être dangereuses. Freda Utley cite de façon éloquente un ancien soldat allemand
qui avait servi en France dans le cadre de l’occupation. Il faisait remarquer que lui et ses camarades avaient opéré sous la discipline la plus stricte et qu’ils n’auraient jamais pu
imaginer se comporter envers les civils français comme les troupes alliées traitaient alors les Allemands.
Certaines des paroles citées par Freda Utley sont assez étonnantes, mais semblent solidement fondées sur des sources fiables et intégralement confirmées
ailleurs. Pendant les trois premières années de paix, la ration alimentaire quotidienne allouée à l’ensemble de la population civile allemande était d’environ 1 550 calories, à peu près
la même que celle fournie aux détenus des camps de concentration allemands pendant la guerre, et elle chuta parfois beaucoup plus bas. Pendant le dur hiver 1946-47, toute la population de la Ruhr,
centre industriel de l’Allemagne, ne reçut que des rations de famine de 700 à 800 calories par jour, et des niveaux encore plus bas furent parfois atteints.
Influencée par une propagande officielle hostile, l’attitude courante du personnel allié à l’égard des Allemands ordinaires était certainement aussi dure
que ce qu’affrontaient les autochtones vivant sous les régimes coloniaux européens. Freda Utley souligne à maintes reprises les parallèles remarquables avec ce qu’elle savait du
traitement et de l’attitude des Occidentaux envers les Chinois pendant la majeure partie des années 1930, ou celui que les Britanniques avaient appliqué à leurs sujets coloniaux indiens.
Des garçonnets allemands, sans chaussures, démunis et affamés, récupéraient avidement les balles dans les clubs de sport américains pour une maigre pitance. Aujourd’hui, on discute
parfois pour savoir si, à la fin du XIXe siècle, les villes américaines contenaient des panneaux indiquant « Pas de service pour les
Irlandais », mais Freda Utley a vu avec certitude des panneaux indiquant « Interdit aux chiens et aux
Allemands » devant de nombreux établissements fréquentés par le personnel allié.
Sur la foi de mes manuels d’histoire standard, j’avais toujours cru que le comportement des civils différait comme le jour de la nuit entre les troupes
allemandes qui occupèrent la France de 1940 à 1944 et les troupes alliées qui occupèrent l’Allemagne à partir de 1945. Après avoir lu les articles détaillés de Freda Utley et d’autres
sources contemporaines, je pense que mon opinion était absolument correcte, mais inversée.
Utley croyait que cette situation absolument désastreuse s’expliquait en partie par la politique délibérée du gouvernement américain. Bien que le plan
Morgenthau, visant à éliminer la moitié de la population allemande, eût été officiellement abandonné et remplacé par le plan Marshall qui devait favoriser une renaissance allemande, elle
constata qu’on observait encore de nombreuses influences du premier. Même en 1948, d’énormes parts de la base industrielle allemande étaient
encore démantelées et expédiées vers d’autres pays, tandis que subsistaient des restrictions très strictes sur la production et les exportations allemandes. En effet, le niveau de
pauvreté, de misère et d’oppression qu’elle voyait partout semblait presque délibérément destiné à retourner les Allemands ordinaires contre l’Amérique et ses alliés
occidentaux et ainsi, ouvrait peut-être la porte aux sympathies communistes. De tels soupçons sont renforcés lorsque nous apprenons que ce système avait été conçu
par Harry Dexter White, qui s’avéra plus tard être un agent soviétique.
Elle devient particulièrement cinglante au sujet de la perversion totale de toute notion fondamentale de justice humaine pendant le Tribunal de Nuremberg et divers autres procès
liés aux crimes de guerre, un sujet auquel elle consacre deux chapitres complets. Ces procédures judiciaires firent preuve de la pire espèce de double norme, car les juges alliés
considéraient explicitement que leurs propres pays n’étaient pas liés par les mêmes conventions juridiques internationales qu’ils prétendaient appliquer aux accusés allemands. Ce qui est
encore plus choquant, ce sont certaines des méthodes utilisées. Des juristes et des journalistes américains outrés révélèrent que d’horribles tortures, des menaces, du chantage et d’autres
moyens tout à fait illégitimes étaient régulièrement utilisés pour obtenir des aveux ou des dénonciations. Cette situation suggère fortement qu’un très grand nombre de personnes
condamnées et pendues étaient entièrement innocentes.
Son livre traite également des expulsions organisées d’Allemands de Silésie, du
Sudatenland, de Prusse orientale et de diverses autres parties de l’Europe centrale et orientale où ils avaient vécu pacifiquement pendant des siècles. Le nombre total de ces expulsés est
généralement estimé entre 13 et 15 millions. On donnait parfois aux familles dix minutes pour quitter les maisons où elles habitaient depuis un siècle ou plus, puis on
les obligeait à marcher, parfois sur des centaines de kilomètres, vers une terre lointaine qu’elles n’avaient jamais vue, avec leurs seules possessions tenant dans leurs mains. Dans
certains cas, tous les hommes survivants furent séparés et envoyés dans des camps de travail, et c’est pourquoi l’exode fut composé uniquement de femmes, d’enfants et de personnes très
âgées. Selon toutes les estimations, au
moins deux millions de personnes périrent en cours de route, à cause de la faim, de la maladie ou des risques divers.
Ces jours-ci,
nous lisons de nombreuses et douloureuses discussions sur la fameuse « Piste
des larmes » endurée par les Cherokees dans le lointain passé du début du XIXe siècle, mais cet événement du XXe siècle, assez semblable, fut presque mille fois plus
grand. Malgré cet énorme écart dans l’ampleur et une distance beaucoup plus grande dans le temps, je crois que le premier événement provoque mille fois plus la sensibilité
les Américains ordinaires. Si tel est le cas, cela démontrerait que l’écrasant contrôle des médias peut facilement modifier la réalité perçue d’un facteur d’un million ou plus.
On peut penser que ce déplacement de populations a représenté le plus grand nettoyage ethnique de l’histoire du
monde, et si l’Allemagne avait fait quelque chose d’à peu près similaire au cours de ses années de victoires et de conquêtes européennes, les scènes terribles d’un tel flot de
réfugiés se traînant avec désespoir seraient sûrement devenues la pièce centrale de nombreux films des soixante-dix dernières années. Mais puisque rien de tel n’est arrivé, les
scénaristes d’Hollywood ont perdu une incroyable opportunité.
Le sombre tableau que peint Freda Utley est fortement corroboré par de nombreuses autres sources. En 1946, Victor Gollanz, important éditeur socialiste
britannique d’origine juive, fit une longue visite en Allemagne, et publia In
Darkest Germany [Dans les ténèbres de l’Allemagne,
NdT.] l’année suivante et raconta l’horreur ressentie face aux conditions qu’il y découvrit. Ses affirmations sur la malnutrition, la maladie et la misère totale étaient
étayées par plus d’une centaine de photographies effrayantes, et l’introduction à l’édition américaine fut rédigée par Robert M. Hutchins, Président de l’Université de Chicago et
l’un de nos intellectuels publics les plus réputés de cette époque. Mais son petit volume semble avoir attiré relativement peu d’attention des grands médias américains, bien que son
livre Our Threatened
Values [Nos Valeurs menacées, NdT], assez similaire, publié l’année précédente et basé sur des sources officielles en ait reçu un peu davantage. Gruesome Harvest [Horrible récolte,
NdT] de Ralph Franklin Keeling, également publié en 1947, rassemble utilement un grand nombre de déclarations officielles et d’articles de grands médias, qui font généralement
exactement le même tableau des premières années de l’occupation alliée en l’Allemagne.
Au cours des années 1970 et 1980, ce sujet pénible fut repris par Alfred
M. de Zayas, titulaire d’un diplôme de droit de Harvard et d’un doctorat en histoire, qui mena une longue carrière en tant qu’éminent avocat international des droits de l’homme,
affilié de longue date aux Nations Unies. Ses livres tels que Nemesis
at Potsdam, A
Terrible Revenge, et The Wehrmacht War Crimes Bureau,
1939-1945 particulièrement axés sur le nettoyage ethnique massif des minorités allemandes, et basés sur de grandes quantités d’archives. Ils reçurent de nombreux
éloges et avis scientifiques dans de grandes revues universitaires. Ils se vendirent à des centaines de milliers d’exemplaires en Allemagne et dans d’autres régions d’Europe, mais ne
semblent pas avoir pénétré la conscience de l’Amérique ou du reste du monde anglophone.
À la fin des années 80, ce débat historique brûlant prit une nouvelle tournure remarquable. Alors qu’en 1986, il s’était rendu en France pour préparer
un livre sur un autre sujet, un écrivain
canadien nommé James Bacque tomba sur des indices suggérant que l’un des plus terribles secrets de l’Allemagne d’après-guerre était resté complètement caché. Il se lança
immédiatement dans des recherches approfondies et publia finalement Other
Losses[Autres Pertes, NdT.] en
1989. Se fondant sur des éléments de preuve considérables, comprenant des dossiers du gouvernement, des entrevues personnelles et des témoignages oculaires
validés, il expliqua qu’après la fin de la
guerre, les Américains avaient affamé jusqu’à un million de prisonniers de guerre allemands. C’était apparemment un acte politique délibéré, un crime de guerre, sûrement parmi les plus
considérables de l’histoire.
Les nouvelles preuves extraites par Bacque des archives du Kremlin constituent une partie relativement faible de la suite parue en 1997, Crimes
and mercies[Crimes et grâces, NdT], qui est
centrée sur une analyse encore plus explosive. Elle est également devenue un best-seller international.
Comme décrit précédemment, des observateurs directs de l’Allemagne de 1947 et 1948 comme Gollanz et Utley, apportèrent des témoignages directs des
conditions horribles qu’ils avaient découvertes. Ils affirmèrent que depuis des années, les rations alimentaires officielles
prévues pour la population étaient comparables à celle des détenus dans les camps de concentration nazis. Elles étaient même parfois beaucoup plus basses, entraînant la malnutrition et
les maladies courantes qu’ils pouvaient observer. Ils notèrent également la destruction de la plupart des logements d’avant-guerre en Allemagne et le terrible surpeuplement
produit par l’afflux de millions de réfugiés allemands dénués de tout, expulsés de certaines parties de l’Europe centrale et orientale. Mais ces enquêteurs n’avaient pas accès à des
statistiques de population fiables, et ne pouvaient que spéculer sur le nombre énorme de morts humaines que la faim et la maladie avaient déjà infligées et qui continueraient sûrement
sans changement urgent de politique.
Bacque cumula des années de recherches sur les archives pour tenter de répondre à cette question, et la conclusion qu’il fournit n’est pas du genre
agréable. En effet, tant le gouvernement militaire allié que les autorités civiles allemandes ultérieures semblent avoir concerté leurs efforts pour cacher ou obscurcir l’ampleur réelle
de la calamité qui frappa les civils allemands au cours des années 1945-1950. Les statistiques officielles sur la mortalité que l’on trouve dans les rapports gouvernementaux sont tout
simplement trop incroyables pour être correctes, bien qu’elles aient fourni la base de l’histoire de cette période. Par exemple, Bacque note que ces chiffres indiquent que le taux de
mortalité dans les conditions terribles de 1947, longtemps connue comme l’« Année de la
faim » (Hungerjahr) que Gollancz décrit de
manière précise, aurait été inférieur à celui de l’Allemagne prospère de la fin des années 1960. En outre, des rapports privés des autorités américaines, les taux de mortalité des
localités et d’autres preuves fiables démontrent que ces statistiques, admises depuis longtemps, étaient pour l’essentiel fictives.
À leur place, Bacque tente de fournir des estimations plus réalistes sur la base d’un examen des totaux de population des différents recensements allemands
ainsi que l’afflux de réfugiés allemands tel qu’il a pu être enregistré. À partir de ces données simples, il arrive à la
conclusion raisonnablement probante que l’excédent de décès allemands au cours de cette période s’éleva à au moins environ 10 millions, avec une marge de plusieurs millions. De plus,
il fournit des preuves substantielles que la famine fut délibérément organisée, ou du moins considérablement aggravée par la résistance du gouvernement américain à une aide
alimentaire. Peut-être ne devrions pas être totalement surpris par ces conclusions, étant donné que le très officiel plan Morgenthau avait envisagé l’élimination d’environ
20 millions d’Allemands. Or, comme Bacque le démontre, les principaux dirigeants américains acceptèrent discrètement de poursuivre cette politique dans la pratique, même s’ils y
avaient renoncé en théorie.
En supposant que ces chiffres soient ne serait-ce qu’à peu près corrects, les implications sont tout à fait remarquables. Dans ce cas, le nombre de victimes de la catastrophe humaine survenue en
Allemagne figurerait certainement parmi les plus importants de l’histoire moderne en temps de paix, et dépasse de loin le nombre de morts liés à la famine ukrainienne du début des années
1930. Il s’approcherait même de la mortalité non planifiée consécutive au Grand bond en avant de Mao en 1959-61. Il y a plus : les pertes allemandes dépasseraient
largement en pourcentage l’un et l’autre de ces événements terribles, et cela resterait vrai même si les estimations de Bacque étaient sensiblement réduites. Pourtant je doute que même
une petite fraction des Américains soient aujourd’hui conscients de cette gigantesque catastrophe. Je présume que les souvenirs sont beaucoup plus prégnants en Allemagne, mais étant donné
la répression juridique des opinions discordantes dans ce malheureux pays, je soupçonne que quiconque discute du sujet trop énergiquement court le risque d’être immédiatement
emprisonné.
Dans une large mesure, cette ignorance historique a été fortement encouragée par nos gouvernements, souvent par des moyens sournois ou franchement
malveillants. Tout comme dans l’ancienne URSS déclinante, une grande partie de la légitimité politique actuelle du
gouvernement américain et des divers États-vassaux européens est fondée sur un récit interprétatif particulier de la Seconde guerre mondiale. Or, la remise en question de ce récit
pourrait avoir des conséquences politiques désastreuses. Bacque raconte de façon crédible certains des efforts visiblement déployés pour dissuader tout grand journal ou
magazine de publier des articles sur les découvertes bouleversantes de son premier livre, imposant ainsi un « blackout » qui
vise à réduire au minimum l’exposition médiatique. De telles mesures semblent avoir été très efficaces, car jusqu’à il y a huit ou neuf ans, je ne suis pas sûr d’avoir jamais entendu un
mot de ces thèses scandaleuses. De même, je n’ai certainement jamais vu de telles discussions sérieuses dans les nombreux journaux ou magazines que j’ai lus attentivement au cours des
trois dernières décennies.
En évaluant les facteurs politiques qui, semble-t-il, ont provoqué un si grand nombre de morts apparemment délibérés parmi les civils allemands longtemps
après la fin des combats, il convient de souligner un point important. Les historiens qui cherchent à démontrer l’incommensurable méchanceté d’Hitler ou son degré de connaissance des
divers crimes commis au cours du conflit sont régulièrement forcés de passer au crible des dizaines de milliers de ses paroles ici ou là, puis interprètent ces allusions dispersées comme
des déclarations absolument concluantes. Ceux qui, comme
le distingué historien David Irving, ne parviennent pas à modeler les mots pour les adapter verront parfois leur carrière détruite.
Mais dès 1940, un juif américain du nom de Theodore Kaufman devint tellement enragé par ce qu’il considérait comme les mauvais traitements d’Hitler envers
les Juifs allemands qu’il publia un court livre intitulé Germany
Must Perish !, [L’Allemagne doit périr !, NdT],
dans lequel il plaide explicitement pour l’extermination totale du peuple allemand. Or ce livre reçut apparemment un accueil favorable, et même tout à fait sérieux dans bon nombre de nos
plus prestigieux médias, y compris le New York Times,
le Washington
Post, et le Time
Magazine. Si ce genre de sentiments s’exprimaient librement dans certains milieux avant même l’entrée en guerre, alors peut-être les politiques longtemps cachées que Bacque semble
avoir découvertes ne devraient-elles pas nous étonner plus que ça.
Est-ce que l’attaque
japonaise sur Pearl Harbor a constitué une surprise, ou bien est-ce que celle-ci a été précédée par de nombreuses provocations de la part des États-Unis, qui auraient contraint le Japon à
répondre militairement ?
Ron
Unz — Le 7 décembre 1941, les forces militaires japonaises ont lancé une attaque surprise contre notre Flotte du Pacifique stationnée à Pearl Harbor, coulant nombre de nos plus
gros vaisseaux de guerre et tuant plus de 2400 Étasuniens. Le résultat a été l’entrée subite des États-Unis dans la seconde guerre mondiale, et cette date est restée “marquée du sceau de l’infamie” dans notre histoire
nationale.
À l’époque, presque tous les Étasuniens ordinaires considérèrent l’attaque
japonaise comme non provoquée et sortie de nulle part, et durant plus de 80 ans, nos livres d’histoire et nos médias ont renforcé cette forte impression. Mais comme je l’ai
expliqué en 2019, les faits réels furent totalement différents :
À partir de 1940,
la FDR avait fait un grand effort politique pour impliquer directement l’Amérique dans la guerre contre l’Allemagne, mais l’opinion publique y était massivement opposée, avec des
sondages montrant que jusqu’à 80 % de la population étaient contre. Tout cela a immédiatement changé une fois les bombes japonaises larguées sur Hawaï, et soudain le pays se trouva
en guerre.
Compte tenu de ces faits, on soupçonnait naturellement Roosevelt d’avoir délibérément
provoqué l’attaque par ses décisions exécutives de geler les avoirs japonais, d’imposer un embargo sur toutes les livraisons de combustibles essentiels et de repousser les demandes
répétées des dirigeants de Tokyo de négocier. Dans le volume de 1953 édité par Barnes, l’historien diplomatique Charles Tansill résumait ses arguments très solides selon lesquels FDR cherchait à utiliser une attaque japonaise comme sa
meilleure “porte dérobée
pour provoquer la guerre” contre l’Allemagne, argument qu’il avait avancé l’année précédente dans un livre du même nom. Au fil des décennies, les informations
contenues dans les journaux intimes et les documents gouvernementaux semblent avoir presque définitivement établi cette interprétation, le secrétaire à la Guerre Henry Stimson indiquant
que le plan était de “manœuvrer [le Japon] pour leur faire
tirer le premier coup de canon”. Dans ses mémoires ultérieurs, le professeur Oliver s’est appuyé sur les connaissances intimes qu’il avait acquises pendant son rôle dans
le renseignement militaire en temps de guerre pour prétendre même que FDR avait délibérément dupé les Japonais en leur faisant croire qu’il avait l’intention de lancer une attaque
surprise contre leurs forces, les persuadant ainsi de frapper en premier en état de légitime défense.
En 1941, les États-Unis avaient brisé tous les codes de chiffrement diplomatiques japonais et lisaient librement leurs communications secrètes. Par
conséquent, il existe aussi depuis longtemps la croyance répandue, quoique contestée, que le président
était bien au courant de l’attaque japonaise prévue contre notre flotte et qu’il a délibérément omis d’avertir ses commandants locaux, s’assurant ainsi que les lourdes pertes américaines
qui en résulteraient entraîneraient une nation vengeresse unie pour la guerre. Tansill et un ancien chercheur en chef de la commission d’enquête du Congrès a fait cette hypothèse
dans le même volume de Barnes de 1953, et l’année suivante, un ancien amiral américain a publié The Final Secret of Pearl Harbor, fournissant des arguments similaires plus en détail. Ce livre comprenait également une introduction de l’un des commandants
navals américains les mieux classés de la Seconde Guerre mondiale, qui approuvait pleinement la théorie controversée.
En 2000, le journaliste Robert M. Stinnett a publié une foule d’autres preuves à l’appui, fondées sur ses huit années de recherche archivistique, dont il a
été question dans un article récent. Stinnett fait remarquer que si Washington avait averti les commandants de Pearl Harbor,
leurs préparatifs défensifs auraient été remarqués par les espions japonais locaux et transmis à la force opérationnelle qui approchait ; et avec l’élément de surprise perdu, l’attaque
aurait probablement été interrompue, ce qui aurait contrarié tous les plans de guerre soigneusement préparés de FDR. Bien que divers détails puissent être contestés, je trouve
les preuves de la connaissance préalable de Roosevelt très convaincantes.
Cette reconstruction historique est fortement soutenue par de nombreux détails additionnels. Au cours de cette période, le professeur Revilo P. Oliver
occupait une position élevée dans les Renseignements Militaires, et en publiant ses mémoires quatre décennies plus tard, il a affirmé que FDR avait volontairement dupé les Japonais pour les amener à attaquer Pearl Harbor. Sachant que le Japon avait brisés les codes diplomatiques du
Portugal, FDR avait informé l’ambassadeur de ce pays de ses projets d’attendre jusqu’à ce que les Japonais se soient fortement étendus, puis d’ordonner à la Flotte du Pacifique de lancer
une attaque dévastatrice contre leurs îles d’origine. Selon Oliver, les câbles japonais qui suivirent ont révélé que les Japonais
s’étaient laissés convaincre que FDR avait pour projet de les attaquer par surprise.
De fait, quelques mois à peine avant Pearl Harbor, Argosy Weekly, l’un des magazines
les plus populaires des États-Unis, avait fait paraître une couverture décrivant très exactement une attaque surprise de ce genre sur Tokyo en
représailles à un incident naval, mettant en scène les puissants bombardiers de la Flotte Pacifique infligeant d’importants dégâts à la capitale japonaise restée sans préparation. Je me
demande si l’Administration Roosevelt est intervenu pour faire publier ce récit.
Dès le mois de mai 1940, FDR avait ordonné que la Flotte du Pacifique fût déplacée de son port d’attache de San Diego à Pearl Harbor à Hawaï, une décision à
laquelle s’était fermement opposé James Richardson, l’amiral de cette flotte, qui jugeait l’option comme trop provocatrice et dangereuse. Il fut démis de ses fonctions pour ce refus. Qui
plus est :
Il se produisit également un très étrange incident domestique juste après l’attaque contre Pearl Harbor, un incident qui semble n’avoir fait l’objet que
de fort peu d’attention. À cette période, les films étaient le média populaire le plus puissant, et bien que la population fût constituée à 97 % de non-Juifs, un seul studio
majeur était détenu par des non-Juifs ; peut-être était-ce par hasard que Walt Disney était le seul personnage privilégié de Hollywood fermement attaché au camp anti-guerre. Et le
lendemain de l’attaque surprise japonaise, des centaines de soldats étasuniens prirent le contrôle des studios de Disney, supposément pour aider à défendre la Californie contre les soldats japonais situés à des milliers de kilomètres de là, et
l’occupation militaire se poursuivit au cours des huit mois qui suivirent. Imaginez ce que des esprits soupçonneux auraient pensé si le 12 septembre 2001, le président Bush avait
subitement ordonné à son armée d’occuper les bureaux de la chaîne CBS, en affirmant que cela était nécessaire pour protéger la ville de New York de nouvelles attaques
islamistes.
L’attaque contre Pearl Harbor se produisit un dimanche, et à moins que FDR et ses principaux conseillers fussent pleinement informés de l’attaque japonaise
en approche, ils auraient certainement dû se montrer très préoccupés des conséquences du désastre. Il apparaît comme hautement improbable que l’armée étasunienne fût prête à investir les
studios de Disney le lundi au petit matin, juste après une véritable attaque “surprise”.
Question numéro 6 : L’Opération Pike
Est-ce que l’Angleterre
et la France prévoyaient d’attaquer la Russie avant l’invasion de ce pays par Hitler ?
Ron
Unz — Durant plus de quatre-vingts ans, l’un des points de virage les plus centraux de la seconde guerre mondiale a été omis de presque tous les ouvrages historiques occidentaux
écrits au sujet de ce conflit, et il s’ensuit que quasiment aucun Étasunien instruit n’en est même conscient.
Il est établi sans
l’existence du moindre doute, et documenté, que quelques mois à peine après le début de la guerre, les Alliés occidentaux — la Grande-Bretagne et la France — avaient décidé d’attaquer l’Union
soviétique, pays neutre, considérée par elles comme militairement faible et comme fournisseur très important de ressources naturelles pour la machine de guerre de Hitler. Sur la
base de leur expérience durant la première guerre mondiale, les dirigeants alliés estimaient que la probabilité d’une percée militaire sur le front occidental était faible, et ils pensaient
donc que leur meilleure chance de vaincre l’Allemagne passait par la défection du quasi allié de l’Allemagne qu’était la Russie soviétique.
Mais la réalité était totalement différente. L’URSS était bien plus forte qu’ils ne le percevaient à l’époque, et ce fut elle qui finit par détruire 80 %
des formations militaires allemandes, les États-Unis et les autres Alliés ne s’étant illustrés que pour les 20 % restants. Par conséquent, une attaque des Alliés lancée en 1940 contre les Soviétiques
aurait fait entrer directement ces derniers en guerre comme alliés de Hitler à part entière, et la combinaison de la puissance industrielle de l’Allemagne et des ressources naturelles de la
Russie aurait été quasiment invincible, ce qui aurait presque certainement renversé le résultat de la guerre.
À partir des premiers jours de la Révolution bolchevique, les Alliés s’étaient montrés extrêmement hostiles envers l’Union soviétique, et cette hostilité
continua de croître après l’attaque de la Finlande par Staline à la fin de l’année 1939. Cette guerre hivernale ne se déroulait pas selon les plans prévus par Staline, car les Finnois, bien
que dépassés en nombre, résistaient très efficacement aux forces soviétiques, si bien que les Alliés ourdirent un plan visant à envoyer plusieurs divisions se battre aux côtés des Finnois.
Selon le livre à la pointe Stalin’s
War écrit en 2021 par Sean McMeekin, le dictateur soviétique eut vent de cette dangereuse menace militaire, et ses préoccupations au sujet de l’imminence d’une intervention des
Alliés le persuadèrent de mettre rapidement fin à la guerre en Finlande à des conditions relativement généreuses pour ce pays.
En dépit de cela, les Alliés ont maintenu leurs projets d’attaquer l’URSS, et sont
passés à l’Opération Pike, l’idée étant d’utiliser
leurs escadrilles de bombardiers stationnées en Syrie et en Irak pour détruire les champs de pétrole de
Bakou dans le Caucase soviétique, tout en essayant de rallier la Turquie et l’Iran à leur attaque prévue contre Staline. À cette date, l’agriculture soviétique s’était fortement
mécanisée, et dépendait donc du pétrole, et les stratèges alliés pensaient que détruire les champs de pétrole soviétiques pourrait éliminer une grande partie des approvisionnements en
carburant de ce pays, ce qui avait le potentiel de provoquer une famine propre à faire tomber un régime communiste jugé comme détestable.
Mais ces hypothèses posées par les Alliés étaient quasiment toutes totalement fausses. Seule une petite partie du pétrole consommé par l’Allemagne provenait des
Soviétiques, si bien que son élimination n’aurait quasiment eu aucun impact sur l’effort de guerre allemand. Comme les événements l’ont ensuite prouvé, l’URSS n’était pas du tout faible
militairement, mais extrêmement forte. Les Alliés pensaient que quelques semaines d’attaques menées par quelques dizaines de bombardiers auraient pu totalement dévaster les champs de pétrole,
mais par la suite, des attaques aériennes nettement plus importantes n’eurent qu’un impacte limité sur la production pétrolière en d’autres lieux.
Qu’elle se conclût par une réussite ou par un échec, l’attaque planifiée par les Alliés contre l’URSS aurait représenté
l’offensive stratégique par bombardement la plus grande de l’histoire mondiale à l’époque, et elle fut planifiée et re-planifiée durant les premiers mois de l’année 1940, pour n’être
finalement abandonnée qu’après le franchissement par l’armée allemande de la frontière française, la prise en étau puis la défaite des forces terrestres alliées, et la sortie de la
France du conflit.
Le sort permit aux Allemands victorieux de s’emparer de tous les documents secrets décrivant l’Opération Pike, et ils menèrent une campagne de propagande
majeure en publiant ces documents en versions originales et traduites, si bien que toute personne informée sut bientôt que les Alliés avaient été à deux doigts d’attaquer les Soviétiques. Ce
fait manquant contribue à expliquer pourquoi Staline resta tellement méfiant vis-à-vis des efforts diplomatiques menés par Churchill avant le lancement par Hitler de l’attaque Barbarossa l’année qui suivit.
Et pourtant, durant plus de trois générations, l’histoire remarquable de la quasi défaite des Alliés qui
aurait résulté d’une attaque contre l’URSS est restée totalement exclue de pratiquement tous les récits proposés en Occident. Par conséquent, lorsque j’ai découvert ces faits dans les
mémoires écrits en 1952 par Sisley Huddleston, un journaliste anglo-français, j’ai commencé par supposer qu’il s’était fourvoyé :
L’idée que les Alliés se préparaient à lancer une offensive de bombardement majeure contre l’Union soviétique quelques mois seulement après le déclenchement
de la Seconde guerre mondiale était évidemment absurde, si ridicule qu’aucune allusion à cette rumeur débridée depuis longtemps n’avait jamais été reprise dans les textes historiques
standard que j’avais lus sur le conflit européen. Mais le fait que Huddleston se soit accroché à des croyances aussi absurdes, même plusieurs années après la fin de la guerre, a soulevé
de grandes questions sur sa crédulité ou même sa santé mentale. Je me demandais si je pouvais lui faire confiance ne serait-ce qu’un seul mot sur autre chose. Cependant, peu de temps
après, je suis tombé avec surprise sur un article publié en 2017 dans The National Interest, un
périodique éminemment respectable. Le court article portait le titre descriptif « Aux premiers jours de la Seconde guerre
mondiale, la Grande-Bretagne et la France avaient l’intention de bombarder la Russie ». Le contenu m’a absolument sidéré, et avec la crédibilité de Huddleston maintenant
pleinement établie – et la crédibilité de mes manuels d’histoire standard tout aussi démolie – je me suis inspiré de son récit pour mon long article « La Pravda Américaine : Après-guerre française, après-guerre allemande ».
Si l’ensemble de nos livres d’histoire peuvent exclure un récit totalement documenté et présentant une telle importance, on ne peut de toute évidence pas leur
faire confiance pour quoi que ce soit d’autre.
Quelle est la vérité sur
l’Holocauste ? Vous avez semble-t-il mené des recherches approfondies sur ce sujet, et peut-être avez-vous une opinion sur ce qui s’est réellement produit. Peut-on affirmer avec certitude le
nombre de Juifs qui ont été tués, ou vérifier de quelle manière ils ont été tués ? À votre avis, les faits historiques au sujet de l’Holocauste sont-ils alignés avec le récit qui est soutenu
par les puissantes organisations juives, ou bien est-ce qu’il existe des écarts majeurs entre les faits et ce récit ?
Ron
Unz — Pour la plupart des Étasuniens et des Occidentaux, l’Holocauste juif figure parmi les événements les plus importants et les plus monumentaux du XXème siècle, et on le
considère sans doute aujourd’hui comme l’aspect le plus grand de la seconde guerre mondiale, au cours de laquelle il s’est produit.
La seule mention du
nombre iconique des Six Millions est
immédiatement comprise, et au cours des dernières décennies, de nombreux pays occidentaux ont protégé par la loi le statut de cet événement historique particulier en énonçant des amendes ou
des peines de prison à l’encontre de quiconque le remet en question ou le minimise, un équivalent moderne des lois archaïques s’en prenant au blasphème.
Ayant fait mes études au sein du système scolaire et universitaire des États-Unis, et ayant passé ma vie à absorber les informations émises par nos médias et
par notre culture populaire, j’ai bien entendu toujours connu l’Holocauste, mais je ne m’étais guère penché sur ses détails. Avec la croissance de l’Internet au cours des vingt dernières
années, j’ai pu ici et là croiser la route de personnes qui remettaient ce récit en cause, mais le monde est rempli de toutes sortes de fol-dingos et de fêlés, si bien que je n’accordais le
plus souvent pas d’attention à leurs arguments.
Puis, il y a huit ou neuf ans, une controverse majeure a fait éruption au sujet du magazine Reason, la publication amirale du mouvement libertarien.
Apparemment, au milieu des années 1970, Reason avait activement publié et promu les travaux des
principaux négationnistes des États-Unis au sujet de l’Holocauste, une révélation des plus choquantes. Durant les années 1990, j’avais développé quelques liens d’amitié avec les gens de
chez Reason et bien qu’ils pussent
parfois se montrer dogmatiques sur certains sujets idéologiques, ils apparaissaient dans l’ensemble comme plutôt sensés. Je peinais à comprendre pourquoi ils auraient réfuté la réalité de
l’Holocauste, surtout au vu du fait qu’un grand nombre d’entre eux étaient eux-mêmes juifs. Et donc, par la suite, lorsque j’ai eu un peu de temps, j’ai décidé d’enquêter de plus près sur la
controverse.
La plupart des articles écrits par des Négationnistes de l’Holocauste et publiés par Reason avaient en fait traité d’autres controverses
historiques, mais tous ces articles apparaissaient comme extrêmement solides et bien ficelés. J’ai donc décidé de lire les livres écrits par Deborah Lipstadt, l’une des critiques les plus éminentes du négationnisme sur l’Holocauste, qui avait été lourdement citée dans les articles qui attaquaient Reason. Le nom de Lipstadt m’était quelque peu familier,
suite à la bataille juridique houleuse qu’elle a menée à la fin des années 1990 contre l’historien britannique David Irving.
À la lecture des livres de Lipstadt, j’ai été très surpris de découvrir qu’alors même que se déroulait la seconde guerre mondiale, rares étaient ceux qui, dans
les sphères politiques et médiatiques dominantes, avaient cru en la réalité de l’Holocauste qui se déroulait alors, la plupart d’entre eux considérant les récits largement répandus par les
activistes juifs et les gouvernements alliés comme de la propagande de guerre purement et simplement malhonnête, à l’instar des récits d’atrocités propagés durant la première guerre
mondiale faisant état d’Allemands violant des bonnes sœurs belges ou dévorant des enfants belges. Et de fait, un grand nombre des récits sur l’Holocauste au sujet desquels Lipstadt condamne
les médias pour leur ignorance étaient totalement ridicules, comme l’histoire des Allemands qui auraient tué plus d’un million de Juifs par des injections individuelles dans le cœur d’un
mélange empoisonné. Comme je l’ai écrit :
Lipstadt a intitulé son premier livre Beyond Belief, et je
pense que nous pouvons tous convenir que l’événement historique dont elle et
tant d’autres dans le monde universitaire et à Hollywood ont fait la pièce maîtresse de leur vie et de leur carrière est certainement l’un des événements les plus remarquables de toute
l’histoire de l’humanité. En effet, seule une invasion martienne aurait peut-être été plus digne d’une telle étude historique, mais la célèbre pièce radiophonique d’Orson Welles
sur La Guerre des
mondes, qui a terrifié tant de millions d’Américains en 1938, s’est révélée être un canular plutôt que la réalité.
Les six millions de juifs morts pendant l’Holocauste constituaient certainement une fraction très importante de toutes les victimes de la guerre sur le
théâtre européen, soit 100 fois plus que tous les Britanniques morts pendant le Blitz, et des dizaines de fois plus nombreux que tous les Américains qui y sont tombés au combat. En outre,
la monstruosité même du crime contre des civils innocents allait certainement fournir la meilleure justification possible à l’effort de guerre des Alliés. Pourtant, pendant de nombreuses
années après la guerre, une sorte d’amnésie très étrange semble s’être emparée de la plupart des principaux protagonistes politiques à cet égard.
Robert Faurisson, un universitaire français qui est devenu un éminent négationniste de l’Holocauste dans les années 1970, a fait une observation extrêmement
intéressante concernant les mémoires d’Eisenhower, Churchill et De Gaulle :
« Trois des
ouvrages les plus connus sur la Seconde Guerre mondiale sont Crusade in Europe du général Eisenhower (New York : Doubleday[Country Life Press], 1948), The Second World War de Winston
Churchill (Londres : Cassell, 6 vol., 1948-1954) et les Mémoires de guerre du général de Gaulle (Paris : Plon, 3 vol., 1954-1959). Dans ces trois ouvrages, on ne trouve pas la moindre
mention de chambres à gaz nazies. »
Le Crusade in Europe
d’Eisenhower est un livre de 559 pages ; les six volumes de The Second World War de Churchill totalisent 4 448 pages ; et les Mémoires de guerre en trois volumes de De Gaulle
comptent 2 054 pages. Dans cette masse d’écrits, qui totalise au total 7 061 pages (sans compter les parties introductives), publiés entre 1948 et 1959, on ne trouvera
aucune mention de « chambres à gaz » nazies, d’un « génocide » des juifs, ni des « six millions » de victimes juives de la
guerre. »
Étant donné que l’Holocauste devrait raisonnablement être considéré comme l’épisode le plus remarquable de la Seconde Guerre mondiale, de telles omissions
frappantes doivent presque nous forcer à placer Eisenhower, Churchill et De Gaulle dans les rangs des « négationnistes implicites de
l’Holocauste ».
Les livres écrits par Lipstadt et par d’autres éminents historiens sur l’Holocauste comme Lucy Dawidowicz avaient fermement condamné une longue liste d’historiens
et autres universitaires étasuniens de premier plan comme des Négationnistes implicites ou explicites de l’Holocauste, affirmant qu’ils continuaient à ignorer ou à remettre en question la
réalité de l’Holocauste, même des années après la fin de la guerre.
Plus remarquable encore était le fait que des groupes de Juifs influents, comme l’Anti-Defamation League, ne semblaient pas enclins à remettre
en question ou à critiquer le négationnisme le plus explicite au sujet de l’Holocauste durant les années ayant immédiatement suivi la seconde guerre mondiale. Au fil de mes recherches, j’en
ai découvert un exemple particulièrement frappant :
Il y a quelques années, je suis tombé sur un livre qui m’était totalement inconnu, datant de 1951 et intitulé Iron Curtain
Over America de John Beaty, un professeur d’université très respecté. Beaty avait passé ses années de guerre dans le renseignement militaire, étant chargé de préparer les
rapports de briefing quotidiens distribués à tous les hauts responsables américains
résumant les informations de renseignement acquises au cours des 24 heures précédentes, ce qui était évidemment un poste à responsabilité considérable.
En tant qu’anticommuniste zélé, il considérait une grande partie de la population juive américaine comme profondément impliquée dans des activités
subversives, constituant ainsi une menace sérieuse pour les libertés traditionnelles américaines. En particulier, la mainmise juive croissante sur l’édition et les médias rendait de plus
en plus difficile pour les points de vue discordants d’atteindre le peuple américain, ce régime de censure constituant le « rideau de fer » décrit
dans son titre. Il accusait les intérêts juifs de pousser à une guerre totalement inutile contre l’Allemagne hitlérienne qui cherchait depuis longtemps de bonnes relations avec l’Amérique
mais qui avait subi une destruction totale en raison de sa forte opposition à la menace communiste qui était soutenue par les Juifs d’Europe.
Beaty dénonçait aussi vivement le soutien américain au nouvel État d’Israël, qui nous coûtait potentiellement la bonne volonté de millions de musulmans et
d’Arabes. Et en passant, il a également critiqué les Israéliens pour avoir continué à prétendre qu’Hitler avait tué six millions de juifs, une accusation hautement invraisemblable qui
n’avait aucun fondement apparent dans la réalité et semblait n’être qu’une fraude concoctée par les juifs et les communistes, visant à empoisonner nos relations avec l’Allemagne de
l’après-guerre et à soutirer au peuple allemand qui souffrait depuis déjà longtemps de l’argent pour l’État juif.
Il dénonçait aussi le procès de Nuremberg, qu’il décrivait comme une « tache indélébile
majeure » sur l’Amérique et une « parodie de justice ». Selon lui, la procédure était dominée par des Juifs allemands vengeurs, dont beaucoup se livraient à la falsification de témoignages ou
avaient même des antécédents criminels. En conséquence, ce « fiasco fétide » n’a fait
qu’enseigner aux Allemands que « notre gouvernement n’avait aucun sens de
la justice ». Le sénateur Robert Taft, le chef républicain de l’immédiat après-guerre, avait une position très similaire, ce qui lui a valu plus tard l’éloge de John F.
Kennedy dans Profiles in
Courage. Le fait que le procureur en chef soviétique de Nuremberg ait joué le même rôle lors des fameux procès staliniens de la fin des années 1930, au cours desquels de nombreux
anciens bolcheviks ont avoué toutes sortes de choses absurdes et ridicules, n’a guère renforcé la crédibilité des procédures aux yeux de nombreux observateurs extérieurs.
À l’époque comme aujourd’hui, un livre prenant des positions aussi controversées avait peu de chance de trouver un éditeur new-yorkais, mais il fut
quand même publié par une petite entreprise de Dallas, puis remporta un énorme succès, étant réimprimé dix-sept fois au cours des années suivantes. Selon Scott McConnell, le rédacteur en
chef fondateur de The
American Conservative, le livre de Beaty est devenu le deuxième texte conservateur le plus populaire des années 1950, ne se classant qu’après le classique emblématique de Russell
Kirk, The Conservative
Mind.
De plus, bien que des groupes juifs, dont l’ADL, aient sévèrement condamné le livre, en particulier dans leur lobbying privé, ces efforts ont provoqué une
réaction opposée, et de nombreux généraux américains de haut rang, en service ou à la retraite, ont soutenu de tout cœur le travail de Beaty, dénonçant les efforts de l’ADL en matière de
censure et exhortant tous les Américains à lire le livre. Bien que la négation de l’Holocauste assez explicite de Beaty puisse choquer les sensibilités modernes, il semble à l’époque
n’avoir causé qu’une vaguelette d’inquiétude et a été presque totalement oublié, même par les vitupérant critiques juifs de l’œuvre.
L’énorme best-seller national de Beaty a attiré une attention énorme ainsi qu’une critique massive de la part des Juifs et des libéraux, mais s’ils
l’attaquèrent avec énergie sur tous les autres sujets, aucun d’entre eux n’a remis en cause sa négation de l’Holocauste, décrite par lui comme un bobard de propagande notoirement répandu
durant la guerre, et auquel presque personne ne croyait plus. Qui plus est, une longue liste de nos hauts dirigeants militaires de la seconde guerre mondiale soutint fermement le livre de
Beaty qui avançait ce point.
Notre compréhension
moderne de l’Holocauste peut presque entièrement être ramenée à un ouvrage fondateur publié en 1961 par l’historien Raul Hilberg. Il était enfant lorsque sa famille de réfugiés juifs arriva aux États-Unis au début de la guerre, et s’offensa de ce que l’ensemble des médias étasuniens
ignorassent l’extermination des Juifs d’Europe comme l’affirmaient les activistes juifs. Des années plus tard, alors qu’il faisait ses études universitaires, il s’offensa de
nouveau de ce que son professeur d’histoire — un compatriote juif allemand — ne semblât pas accepter la réalité de l’Holocauste, si bien que Hilberg décida de faire de ce sujet le sujet
central de son doctorat.
Chose ironique, les universitaires juifs de premier plan l’exhortèrent d’éviter ce
sujet, de crainte de le voir ruiner sa carrière universitaire, et durant des années, les maisons d’édition majeures refusèrent son livre. Mais une fois qu’il parvint à le faire imprimer, le
livre gagna une popularité colossale parmi les activistes juifs, et durant les dix ou vingt années qui suivirent, un nouveau genre littéraire totalement nouveau se fit jour, comprenant de
nombreux mémoires de l’Holocauste, bien que certains des plus connus d’entre eux s’avérèrent frauduleux. Hollywood, où l’on trouve de très nombreux Juifs, se mit bientôt à produire
un flot sans fin de films et de programmes télévisés sur le thème de l’Holocauste, ce qui finit par consacrer l’Holocauste comme événement central du XXème siècle. Et lorsque les historiens
et les autres chercheurs se mirent à remettre en cause ces affirmations, des groupes énergiques de Juifs activistes ont réussi à faire adopter des lois en Europe et dans d’autres pays pour
rendre illégal ces “dénis de l’Holocauste”,
tout en purgeant voire en attaquant physiquement ces dissidents.
Malgré cette répression considérable, un grand corps de littérature universitaire a été produite au
cours des décennies, levant d’énormes doutes sur le récit officiellement établi de l’Holocauste, qui semble en grande partie avoir été créé par Hollywood. De fait, la première
analyse complète de ce genre, réalisée par un professeur de génie électrique semble-t-il apolitique du nom d’Arthur R. Butz, fut publiée il y a presque un demi-siècle, ce qui souleva
probablement l’intérêt du magazine Reason la même année, et bien qu’Amazon l’ait banni il
y a quelques années, l’ouvrage de Butz reste un très bon résumé de l’ensemble de l’affaire.
Le bobard du XXème siècle La thèse opposée à
l’extermination présumée de la communauté juive européenne Arthur R. Butz • 1976/2015 • 225,000 mots
Après l’avoir lu, ainsi qu’une dizaine d’autres ouvrages positionnés des deux côtés de ce sujet contentieux, j’ai fermé mon long article avec le verdict qui suit :
Toute conclusion que j’ai pu tirer est bien entendu uniquement préliminaire, et le poids que quiconque doit attacher à celles-ci doit absolument prendre en
compte le fait que je ne suis qu’un amateur sur ce sujet. Mais en tant qu’observateur explorant depuis l’extérieur ce sujet contentieux, je pense que les probabilités penchent très nettement pour que
le narratif sur l’Holocauste soit au moins largement faux, et possiblement complètement faux.
Malgré cette situation, l’importance accordée par les médias au soutien de l’Holocauste au cours des dernières décennies l’a élevé à une position centrale
dans la culture occidentale. Je ne serais pas surpris qu’elle occupe en fait une plus grande place dans l’esprit de la plupart des gens ordinaires que la Seconde Guerre mondiale
elle-même, et posséderait donc une plus grande réalité apparente.
Cependant, certaines formes de croyances communes peuvent avoir une grande largeur mais une faible profondeur, et les hypothèses occasionnelles de personnes
qui n’ont jamais enquêté sur un sujet donné peuvent changer rapidement. De plus, la force sur la conscience collective de doctrines qui ont longtemps été maintenues en place par des
sanctions sociales et économiques sévères, souvent couplées à des sanctions criminelles, peut être beaucoup plus faible que tout le monde ne le pense.
Jusqu’à il y a trente ans, la domination communiste sur l’URSS et ses alliés du Pacte de Varsovie semblait absolument permanente et inébranlable, mais les
racines de cette croyance avaient totalement pourri, ne laissant derrière elles qu’une façade creuse. Puis un jour, une rafale de vent est arrivée, et toute la gigantesque structure s’est
effondrée. Je ne serais pas surpris que notre récit actuel sur l’Holocauste finisse par subir le même sort, avec peut-être des conséquences malheureuses pour ceux qui sont trop
étroitement liés à son maintien.
Question numéro 8 : notre compréhension de la guerre
En page 202, vous
affirmez ce qui suit, qui souligne l’importance critique de la précision historique :
“Il faut également reconnaître que nombre des idées fondamentales qui dominent notre monde en ce moment ont été fondées sur une compréhension particulière
de l’histoire de la guerre, et que s’il apparaît raisonnable de penser que ce narratif est substantiellement faux, peut-être que l’on devrait commencer à remettre en question le cadre de
pensée qui est érigé au-dessus.”
Cette affirmation appelle à la réflexion et me fait m’interroger sur l’idée que les 80 dernières années d’interventions sanglantes par les États-Unis pourraient
toutes être attribuées à notre “compréhension
particulière” de la seconde guerre mondiale. Il me semble que nos dirigeants ont utilisé ce mythe idéalisé de la ‘“bonne guerre” au cours de laquelle le peuple étasunien
“exceptionnel” aurait combattu le mal du fascisme’, dans le but de promouvoir leur agenda guerrier et de justifier leur poursuite sans répit de l’hégémonie mondiale.
À votre avis, quel est le plus grand danger dans l’érection d’un “cadre de pensées” sur une fausse compréhension de
l’histoire ?
Ron
Unz — L’image construite par
Hollywood de notre grand triomphe mondial dans la guerre héroïque contre Hitler et l’Allemagne nazie a inspiré pour héritage une arrogance étasunienne colossale, qui nous amène désormais à
une énorme et imprudente confrontation contre la Russie sur le sujet de l’Ukraine et contre la Chine sur le sujet de Taïwan ; il s’agit du type d’hubris politique qui débouche
souvent sur la Némésis, peut-être même une Némésis d’une forme extrême au vu des arsenaux nucléaires dont disposent ces États rivaux. Comme je l’ai écrit après l’éclatement de la guerre en
Ukraine :
Durant des années, Stephen Cohen, l’éminent universitaire spécialisé sur la Russie, a classé Vladimir Poutine, président de la république de Russie comme le dirigeant mondial le plus
important du début du XXIème siècle. Il a fait l’éloge de la réussite colossale remportée par cet homme à revitaliser son pays après le chaos et la misère des années Eltsine et a souligné
son désir d’établir des relations amicales avec les États-Unis, mais aussi ses craintes de plus en plus marquées d’être en train d’entrer dans une nouvelle Guerre Froide, plus dangereuse
encore que la précédente.
En 2017 déjà, le feu professeur Cohen affirmait qu’aucun dirigeant étranger n’avait été autant diabolisé dans l’histoire étasunienne récente que Poutine, et l’invasion de l’Ukraine par la Russie, il y a deux semaines, a
fait monter exponentiellement l’intensité de ces dénonciations médiatiques, atteignant quasiment l’hystérie qu’avait connu notre pays il y a vingt ans après les attentats du 11 septembre
2001 à New York. Larry Romanoff a collecté un inventaire d’exemples qui s’avère plutôt utile.
Jusqu’il y a peu, cette diabolisation extrême de Poutine restait en grande partie aux Démocrates et aux centristes, dont l’étrange narratif sur le
Russiagate avait accusé l’homme d’avoir installé Donald Trump à la Maison-Blanche. Mais la réaction est désormais devenue totalement bipartisane, avec Sean Hannity, soutien enthousiaste
de Trump, qui a utilisé récemment son émission en prime time sur FoxNews
pour appeler à la mort de Poutine, un appel bientôt rallié par le sénateur Lindsey Graham, le Républicain qui dirige le Comité Judiciaire du Sénat. Il s’agit de menaces stupéfiantes contre un homme dont l’arsenal nucléaire
pourrait rapidement annihiler la plus grande partie de la population des États-Unis, et le rhétorique semble sans précédent dans notre histoire d’après guerre. Même au cours des jours les
plus sombres de la Guerre Froide, je ne me souviens pas avoir vu diriger des sentiments publics de cette nature contre l’URSS ou contre ses hauts dirigeants communistes.
À de nombreux égards, la réaction occidentale après l’attaque lancée par la Russie a été plus proche d’une déclaration de guerre que d’un simple retour à la
confrontation de la Guerre Froide. Les importantes réserves étrangères de devises appartenant à la Russie ont été saisies et gelées, ses compagnies aériennes civiles ont été bannies du ciel en Occident, et ses principales banques ont été débranchées du réseau financier mondial. De riches citoyens privés russes ont vu leurs
propriétés confisquées, l’équipe nationale de football a été interdite de Coupe du monde, et le Russe qui était depuis longtemps chef d’orchestre du Philharmonique de Munich a été
licencié parce qu’il refusait de condamner son propre pays…
De fait, le parallèle qui nous vient à l’esprit est celui de l’hostilité étasunienne dirigée contre Adolf Hitler et l’Allemagne nazie après l’éclatement de
la seconde guerre mondiale, comme l’indiquent les comparaisons que l’on trouve un peu partout entre l’invasion par Poutine de l’Ukraine et l’attaque de Hitler de 1939 contre la Pologne.
Une simple recherche Google sur “Poutine et Hitler” renvoie
des dizaines de millions de pages web, dont les premiers résultats exposent le titre d’un article du Washington
Post ou les Tweets de la star de musique pop Stevie Nicks. En 2014 déjà, Andrew Anglin, du Daily Stormer avait documenté
l’émergence du mème “Poutine est le nouvel Hitler.”
Je me suis employé à discuter les implications extrêmement dangereuses de l’hystérie de notre
politique anti-russe.
À la suite des attaques du 11 septembre 2001, les néoconservateurs juifs ont précipité l’Amérique vers la guerre désastreuse en Irak et la destruction du
Moyen-Orient qui en a résulté, avec les têtes parlantes de nos téléviseurs affirmant sans cesse que « Saddam Hussein est un autre
Hitler ». Depuis lors, nous avons régulièrement entendu le même slogan répété dans diverses versions modifiées, en nous faisant dire que « Mouammar Kadhafi est un autre
Hitler » ou « Mahmoud Ahmadinejad est un autre
Hitler » ou « Vladimir Poutine est un autre
Hitler » ou même « Hugo Chavez est un autre
Hitler ». Depuis quelques années, nos médias américains ne cessent d’affirmer que « Donald Trump est un autre
Hitler ».
Au début des années 2000, j’ai évidemment reconnu que le dirigeant irakien était un tyran sévère, mais je me suis moqué de la propagande absurde des médias,
sachant parfaitement que Saddam Hussein n’était pas Adolf Hitler. Mais avec la croissance constante d’Internet et la disponibilité
des millions de pages de périodiques fournis par mon projet de numérisation, j’ai été très surpris de découvrir progressivement qu’Adolf Hitler n’était pas Adolf Hitler.
Il n’est peut-être pas tout à fait exact de prétendre que l’histoire de la Seconde guerre mondiale était que Franklin Roosevelt avait cherché à échapper à
ses difficultés intérieures en orchestrant une grande guerre européenne contre l’Allemagne nazie prospère et pacifique d’Adolf Hitler. Mais je pense que cette image est probablement un
peu plus proche de la réalité historique réelle que l’image inversée que l’on trouve le plus souvent dans nos manuels scolaires.
L’Axe de la Résistance et la Russie chrétienne orthodoxe doivent tous deux intensifier leur action. Radicalement.
Il s’agit d’une démonstration très simple. Permettez-moi de ne présenter que deux pièces à conviction, A et B.
Pièce
à conviction A
La confirmation stupéfiante est venue directement du vice-ministre russe des Affaires étrangères, Ryabkov, lors d’une interview
très révélatrice sur Rossiya TV.
Ryabkov, extrêmement compétent, est également le principal sherpa russe pour les BRICS+, qui préparent le sommet d’octobre prochain à Kazan.
Pour l’essentiel, les services secrets russes ont découvert que les services secrets de Kiev préparaient l’assassinat conjoint du président Poutine et
du ministre de la Défense Belousov lors du défilé du Jour de la Marine à la fin du mois dernier à Saint-Pétersbourg.
Ryabkov s’est montré très prudent, car il s’agit d’une question de sécurité nationale impliquant plusieurs agences de premier plan. Lorsqu’on lui a
demandé directement si «une action se
préparait lors du défilé naval principal» contre Poutine, Ryabkov n’a pas été explicite : Il a seulement reconnu la présence d’«un certain lien
avec ce type d’événement» – selon le ministère des Affaires étrangères russe.
Ryabkov a qualifié cette provocation préparée par Kiev d’épisode «très
alarmant», planifié en lien «avec nos
événements internes afin d’infliger un maximum de dégâts et d’obtenir l’effet médiatique maximal dont ils ont besoin».
Ce qui est intriguant, c’est la façon dont l’intrigue s’est développée.
Normalement, nous aurions Bortnikov (FSB) ou Patrouchev (conseiller spécial de Poutine) décrochant le téléphone et appelant Burns de la CIA pour
demander une explication sérieuse.
Dans ce cas-ci, les choses ont été beaucoup plus difficiles. Belousov lui-même a appelé le chef du Pentagone, le marchand d’armes Lloyd «Raytheon»
Austin, et lui a dit en termes très clairs de resserrer la laisse sur les hommes de main de Kiev – ou sinon.
Imaginez maintenant la transcription de ce message russe brutal.
Comme l’a fait remarquer Andrei Martyanov, Belousov a dû expliquer en détail comment Kiev cesserait tout simplement d’exister – et en temps voulu,
«D.C.
aussi» si les Américains décidaient d’autoriser la frappe.
Ryabkov a également évoqué «d’autres
pays» qui auraient fait partie du paquet. Traduction : Les Britanniques et les Polonais.
Ce que cette petite histoire nous apprend, c’est que Moscou semble enfin comprendre qu’il n’y a aucun moyen de traiter rationnellement avec des entités
terroristes, si ce n’est en leur disant poliment en face que si certaines conditions sont remplies, elles seront incinérées sans aucune pitié.
Pièce à conviction
B
Il s’agit de la démence cosmique qui imprègne le projet sioniste.
À l’exception de l’inestimable Alastair Crooke, qui a attiré
l’attention de tous sur ce qui est réellement en jeu, seules quelques personnes à travers l’Occident collectif ont une idée du «long nuage
noir» qui pourrait s’abattre, pour citer Dylan.
Voici les passages clés d’une interview de Moshe «Bogie» Ya’alon, ancien chef d’état-major des forces de défense israéliennes et également ancien
ministre de la Défense.
«Quand vous parlez
de Smotrich et de Ben Gvir : Ils ont un rabbin. Il s’appelle Dov Lior.
C’est le rabbin
du Jewish Underground, qui avait l’intention de faire exploser le Dôme du Rocher – et avant cela les bus de Jérusalem. Pourquoi ? Pour accélérer la «dernière guerre»».
Traduction : Les deux membres les plus extrêmes du cabinet Netanyahou suivent le même rabbin qui veut faire exploser la mosquée Al-Aqsa pour
reconstruire le Temple juif, expulser ou tuer tous les Palestiniens, et l’emporter dans un Armageddon à venir.
Ya’alon lance ensuite l’argument décisif : «Ce concept repose
sur la suprématie juive : Mein Kampf à l’envers». En l’occurrence, «une guerre de Gog
et Magog». Ya’alon ajoute : «C’est ce qui
entre dans le processus de décision du gouvernement israélien».
En bref : Une secte escathologique et ultra-rabique dicte la politique à Tel-Aviv, siège d’une construction génocidaire et coloniale – avec une milice
d’autodéfense massive, ou des milices imbriquées, de centaines de milliers de colons, armés jusqu’aux dents, incontrôlables et prêts à faire n’importe quoi, même attaquer l’armée et
l’État israélien lui-même.
Il n’y a absolument aucun moyen de parler ou de raisonner avec cette foule fanatique. Il n’y a qu’une façon précise de les traiter. Et le fait est que
l’Axe de la Résistance n’est pas là – pas encore.
Mein
Kampf à l’envers rencontre l’Axe de la Résistance
Les pièces à conviction A et B, prises ensemble, montrent que les guerres éternelles de l’Empire se métastasent en une guerre de terreur sans faille,
allant des mini-génocides au sein du grand génocide de Gaza aux assassinats ciblés en série – de Beyrouth à Téhéran aux attaques contre les civils de Belgorod à Koursk.
Alors que la Majorité mondiale s’attendait à ce que l’Axe de la Résistance humilie sévèrement les psychopathes talmudiques, nous n’assistons qu’au
spectacle des Perses démontrant leur maîtrise de Sun Tzu.
Opérations psychologiques, ambiguïté stratégique, jeu d’attente : L’application de Sun Tzu par l’Iran est sans faille – et rend absolument fous les
psychopathes talmudiques et leurs partisans de l’exception.
Pendant ce temps, sur le front ukrainien, un nouveau sentiment d’urgence pourrait finalement devenir inévitable. Dmitri Medvedev, plus débranché que
jamais, a donné le ton : A partir de maintenant, tous les coups sont permis :
«Désormais, l’OMU
doit revêtir un caractère ouvertement extraterritorial. Il ne s’agit plus seulement d’une opération de restitution de nos territoires officiels et de punition des nazis. Nous pouvons
et devons aller sur les terres de l’Ukraine encore existante. À Odessa, à Kharkov, à Dniepropetrovsk, à Nikolaev. À Kiev et au-delà. Il ne devrait y avoir aucune restriction dans le
sens où certaines frontières du Reich ukrainien seraient reconnues par quelqu’un. Et maintenant, nous pouvons et devons en parler ouvertement, sans gêne et sans révérences
diplomatiques. L’opération terroriste des Banderites doit lever tous les tabous sur ce sujet. Que tout le monde, notamment les salauds d’Anglais, en prenne conscience : Nous ne nous
arrêterons que lorsque nous considérerons que c’est acceptable et bénéfique pour nous-mêmes».
Nous approchons donc à grands pas du dénouement fatidique. L’Axe de la Résistance et la Russie chrétienne orthodoxe doivent tous deux passer à
la vitesse supérieure. Radicalement. Sinon, les guerres de terreur qui s’entremêlent risquent de devenir sinistrement ingérables.
L’acte II du Brexit a commencé, de manière soudaine. Les émeutes qui secouent la Grande-Bretagne suite à l’assassinat de trois fillettes par un immigré ont cueilli à froid le nouveau Premier
ministre Keir Starmer. Comme il s’agit d’abord d’une révolte de jeunes gens issus de la classe moyenne blanche, le Premier ministre a eu beau jeu de dénoncer “l’extrême droite” – avec les Russes
en embuscade ! Mais ce pur produit de l’Etat profond anglo-américain qu’est Starmer ne voit pas que le peuple britannique considère avoir été floué après le Brexit : Il avait réclamé la fin de
l’immigration massive. Conservateurs et travaillistes leur auront finalement imposé le contraire : Plus de mondialisme (donc d’immigration) pour compenser la sortie de l’UE.
Le Royaume-Uni est déstabilisé par l’effet en retour d’une révolution démocratique inachevée.
A première vue, il s’agissait d’un fait divers: une attaque mortelle au couteau par un homme d’origine rwandaise, lundi 29 juillet, à Southport en Angleterre. Trois
petites filles y ont trouvé la mort et huit personnes ont été blessées.
Rapidement, tout a dérapé, pour aboutir à de violentes émeutes qui de sont déjà étendues de l’Angleterre à l’Irlande.
Les émeutiers blâment les musulmans. Le gouvernement accuse les Russes.
Rapidement, la rumeur s’est répandue, en particulier par les réseaux sociaux, que le meurtrier des trois fillettes était de confession musulmane. A partir de jeudi
1er août, des émeutes urbaines ont commencé : Des
groupes de jeunes hommes anglais manifestant leur colère contre les immigrés en général et les musulmans en particulier.
Les émeutiers ont affronté la police à mains nues; mais on a vu surgir des groupes se réclamant de l’Islam et disposant de matraques. Des affrontements ont eu lieu;
les émeutiers anglais se plaignant de ce que la police ne les protégeait pas et passait, en fait, plus de temps à les affronter qu’à empêcher les étrangers , musulmans en particulier d’avoir
recours à la violence.
De fait, tandis que les émeutiers ont pratiqué sans doute des amalgames rapides, le gouvernement, lui, sombrait dans la caricature, ne faisant rien pour élucider le
crime de Southport et passant son temps à dénoncer “l’extrême droite” derrière les manifestations. Avec, bien entendu, le cliché de propagande anti-russe qui convient :
L’acte II du Brexit vient de commencer
Keir Starmer est confronté à une crise d’une grande violence alors qu’il vient à peine de s’installer au 10 Downing Street. L’homme découvre qu’il est plus
difficile de gouverner que de persécuter – quand il était procureur général du Royaume – Julian Assange.
Alors que l’Etat perd visiblement le monopole de la violence légitime, Keir Starmer s’obstine à menacer les manifestants anglais, de manière unilatérale.
En réalité, c’est l’acte II du Brexit qui a commencé. L’immigration massive avait été l’un des déclencheurs de la campagne pour le Brexit. Mais la classe dirigeante
britannique n’a pas tenu compte du message. Elle a mis en œuvre, à regret, le Brexit; et est partie du principe que, pour le compenser, il fallait encore plus de mondiualisme.
C’est cela qui est en train d’éclater dans des émeutes dont Nigel Farage dit qu’elles ne sont sans doute que le début d’une révolte plus profonde.
Farage pointe du doigt l’échec du (non-)modèle britannique de société multiculturelle. Il en appelle à un traitement égal pour tous dans le rétablissement de
l’ordre et de la sécurité. Il ridiculise le “c’est l’extrême droite” de Starmer.
Une étrange série
d’événements s’est récemment produite dans le monde de la diplomatie : les gouvernements de divers pays islamiques ont convoqué les ambassadeurs français afin de leur faire part de leur
indignation face à la profanation du grand prophète islamique Issa (alias Jésus) lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris. Les organisateurs ont en effet jugé bon de
présenter un tableau épouvantable imitant le classique de Léonard de Vinci, La Cène, avec une grosse lesbienne à la place de Jésus et une bande hétéroclite de travestis à la place des
apôtres, le tout se délectant d’une perversité maximale. Les dirigeants des nations chrétiennes orthodoxes n’ont pas suivi, adhérant peut-être au dicton d’Issa :
« Ne donnez pas ce qui est saint aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les porcs, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds, et qu’ils ne reviennent
sur leurs pas et ne vous déchirent ». (Matthieu 7:6)
Nous pouvons être sûrs que les organisateurs des Jeux olympiques n’ont pas cherché à dégoûter au maximum tout le monde ; ils voulaient impressionner et
inspirer. Les Olympiades trouvent leur origine dans des festivals organisés pour plaire et impressionner les dieux du Mont Olympe – une quête du divin. Mais c’est un signe d’incompétence
extrême lorsque les tentatives d’un artiste pour représenter des anges finissent par ressembler à des démons mal dessinés. De plus, pour dessiner des anges de manière convaincante, il faut
être capable de les sentir (pas nécessairement de les voir ou, plus probablement, de les halluciner), c’est-à-dire qu’il doit y avoir une étincelle d’inspiration divine (comme ce fut
clairement le cas pour De Vinci, sinon son chef-d’œuvre n’aurait pas été vénéré pendant cinq siècles et quart). En l’absence de toute trace d’inspiration divine, un artiste serait bien
inspiré de s’en tenir à dessiner des démons.
Est-ce que je crois à l’inspiration divine ? La croyance est une question délicate pour les personnes qui se considèrent comme tout à fait modernes et donc tout
à fait scientifiques. Le credo chrétien se lit comme un ouvrage de mythologie truffé de miracles – immaculée conception, résurrection, ascension au ciel, etc. Ce scepticisme est important
dans de nombreux domaines – la médecine légale, par exemple – mais pas dans d’autres. Qu’est-ce que l’amour, par exemple ? Soyons sceptiques et considérons qu’il s’agit d’un état émotionnel à
médiation hormonale. Félicitations, sceptiques, vous vous identifiez désormais comme des animaux coincés dans une saison des amours perpétuelle !
Il n’est jamais bon de confondre connaissance et croyance. La connaissance repose sur la preuve ; la croyance repose sur la suspension de l’incrédulité et sur
un certain sens de la confiance – y compris la confiance dans l’inexplicable et le surnaturel. Traitées séparément, la connaissance et la croyance peuvent très bien coexister dans un esprit
donné. En outre, la croyance n’est pratiquement jamais une question de choix. Le plus souvent, il s’agit d’une question d’expérience directe : soit vous sentez quelque chose qui vous fait
croire, soit vous ne le sentez pas. Bien entendu, si un enfant grandit entouré d’adultes qui prétendent que son sens spirituel spontané n’est qu’un fantasme ou, pire, une hallucination, il
peut être étouffé de manière très efficace.
Note du Saker Francophone
Depuis quelques temps,
des gens indélicats retraduisent “mal” en anglais nos propres traductions sans l’autorisation de l’auteur qui vit de ses publications. Dmitry Orlov nous faisait l’amitié depuis toutes ses
années de nous laisser publier les traductions françaises de ses articles, même ceux payant pour les anglophones. Dans ces nouvelles conditions, en accord avec l’auteur, on vous propose la
1ere partie de l’article ici. Vous pouvez lire la suite en français derrière ce lien en vous abonnant au site Boosty de Dmitry Orlov.
Le livre de Dmitry Orlov est l’un des ouvrages fondateurs de cette nouvelle « discipline » que l’on nomme aujourd’hui : « collapsologie » c’est à-dire l’étude de
l’effondrement des sociétés ou des civilisations.
Nous vous proposons un lexique pour vous y retrouver dans la vie
politique française de l’année 2024. Il peut servir aux nouveaux arrivants, mais les Français “de souche” devraient également le trouver intéressant,
dans la mesure où le progrès est
vraiment très rapide ces derniers temps.
Majorité
présidentielle Minorité d’européistes, composée de deux catégories. D’une part, les valets des oligarques, qui trahissent la France et sont plus ou moins bien payés pour
cela. D’autre part, un assemblage d’idiots convaincus jusqu’à la mort de slogans orwelliens tels que l’Europe, c’est la paix, la démocratie et la
prospérité
Élections Processus au cours duquel on fait voter le peuple. Il s’agit de lui donner l’impression de s’exprimer, tout en réalisant toutes les tambouilles nécessaires
pour que la majorité
présidentielle reste au pouvoir nonobstant le résultat des élections.
Élections
législatives Type d’élection permettant aux partis politiques de ramasser du pognon. Autorise par conséquent toutes les tambouilles, négations de la volonté des
électeurs, combinaisons, fronts et bourrage d’urnes
Vote
électronique Mode d’élections spécial, réalisé en toute opacité sur Internet, permettant d’accorder 80% des voix exprimées au candidat de la majorité
présidentielle, et de remporter toutes les circonscriptions des Français vivant à l’étranger. Synonyme : bourrage d’urne modernisé
Conseil
constitutionnel Assemblée de branquignoles et de repris de justice ayant pour seule tâche de rejeter tous les recours et de n’exercer aucun contre-pouvoir, en toute
servilité avec l’ordre euro-mondialiste.
État de
droit Organisation prélevant des impôts efficacement sur sa population, et promulguant activement les droits LGBTQI+, et donnant des leçons de démocratie aux pays dirigés par des dictateurs
Démocratie Régime politique consistant à maintenir au pouvoir une caste d’oligarques, gouvernant au travers de pantins présentés comme des Mozart de la finance et élus
par des tambouilles électorales, des procédés de vote électronique, et des castors faisant éternellement
barrage au fascisme. Contraire de dictature.
Électeur Crétin qui fait ce qu’on lui dit. Facilement manipulable en inventant des pandémies, des urgences climatiques, et en invoquant les heures sombres de notre
histoire.
Front
républicain Alliance opportuniste et éphémère avec les partis d’opposition, ou bien de gauche, ou bien de
droite, selon qui a remporté le premier tour des élections. Alliance entre les perdants de la majorité présidentielle et le parti arrivé après
l’autre par ailleurs. Cette construction n’est édifiée qu’entre les deux tours des élections et n’a aucune signification en dehors des périodes électorales.
Dictature Pays dont le gouvernement refuse d’obéir aux États-Unis d’Amérique. La popularité du dirigeant, le régime politique du pays, l’existence d’élections
surveillées par des instances internationales sont sans importance dans cette qualification. Une règle non formelle mais de facto avérée existe cependant : plus le dirigeant d’un pays est
populaire auprès de son peuple, plus ce pays tend à être une dictature. À l’inverse, plus le dirigeant est détesté par son peuple, plus son pays est considéré comme démocratique.
Progrès
social Invention de droits des minorités, de plus en plus segmentés, permettant d’appauvrir la population en la distrayant par des artifices, de préférence de
couleurs multiples. Évolue sans arrêt, et revendique des droits de plus en plus ridicules.
Citoyen Synonyme de consommateur. Voir aussi électeur
Consultation
citoyenne Subterfuge utilisé quand les élections ne peuvent pas suffisamment être trafiquées pour conserver au pouvoir la majorité présidentielle. Il s’agir de choisir un panel
de citoyens issus de
la majorité présidentielle et de
leur demander leur avis, pour le présenter ensuite comme représentatif de l’avis du peuple. Processus utilisé pour justifier certaines inepties décidées par le dictat de l’Union
européenne. Devrait un jour ou l’autre remplacer la notion d’élections, qui seront dès lors présentées comme fascistes.
Référendum Barbarisme populiste et fasciste utilisé dans des périodes sombres et heureusement révolues. Ce procédé a été mis au rebus après que le peuple a mal voté.
Racisme Accusation permettant de mettre temporairement et sans preuve un parti au banc de l’arc républicain.
Antisémitisme Synonyme de racisme.
Factieux Synonyme de racisme.
Souveraineté Ancien mot désormais dénué de sens. Décrit un concept non représentable dans les temps modernes.
Présidente de la
Commission européenne Personnalité brillant par sa corruption et son inféodation aux oligarques internationaux. Personnalité jamais élue, mais décidant de tout sans rendre compte
à personne.
Haineux Utilisé pour qualifier toute personne s’opposant au nouvel ordre mondialiste. Opposé : Grand démocrate
Grand
démocrate Personnalité appelant au meurtre des haineux, ou appelant à refuser le résultat d’élections si celles-ci ont pour vainqueur un haineux. Le grand démocrate
peut également agir en faisant fi de la volonté du peuple et changer les règles selon son bon vouloir, par exemple en décidant sans aucune base d’interdire tel ou tel média, ou de changer des règles écrites dans des traités internationaux.
Scandale Ancienne notion pouvant provoquer la démission d’un ministre, d’un président ou d’une personnalité politique. Tombé en désuétude.
Parti
d’opposition Ramassis d’européistes, de gauche comme de droite, en accord sur toute chose importante avec la majorité présidentielle, mais vitupérant et revendiquant
n’importe quoi, particulièrement une opposition factice avec les autres partis d’opposition. Permet de maintenir les apparences d’un choix auprès de l’électeur, et de maintenir au pouvoir
la majorité présidentielle en
bloquant tout 49.3 ou toute destitution du pantin en chef.
Complotiste Personne pensant que le bourrage d’urne qui s’est produit à l’Assemblée Nationale au moment de l’élection des vice-présidents de ladite assemblée n’est pas un incident isolé, mais peut
être répandu dans les instances électorales du pays, et que ce type de grave incident mériterait investigation. Se dit également d’une personne pensant que les vaccins contre le COVID 19
peuvent provoquer des effets secondaires, ou encore que ces vaccins font l’objet de très importants procès dans d’autres pays, comme ici, ici, ici ou ici. D’autres définitions sont possibles pour ce terme.
Forces de
l’ordre Milice au service des pantins installés à la tête de l’État. Disponible pour éborgner les manifestants, les gazer, leurs arracher les mains. Disponible pour
distribuer des amendes de 135 euros à qui se promènerait dans la forêt. Entre deux coups de mains, sert à rançonner les automobilistes. Se régule très facilement à coups de primes.
Principe de fonctionnement très simple, sur la base du sophisme : “L’État dispose du monopole de la violence légitime, DONC
toute violence exercée par l’État est légitime.” Synonymes : collabos, police, gendarmerie.
Les élections sont-elles toutes truquées ? Les partis politiques sont-ils tous manipulés ? Ou sont-ils tous complices ?
Cette petite revue de la presse de la dissidence1,
consacrée à l’éventualité d’une manipulation des résultats de ces dernières législatives françaises, et plus généralement au déroulement des élections en France et dans le monde, nous
a amenés à nous poser des questions concernant le rôle des partis en France et à supputer le degré de leur sincérité vis-à-vis de leurs engagements moraux, déclamés en permanence avec
force effets de manche sur l’importance du respect des valeurs républicaines, humanistes, écologiques, sociales, progressistes ou autres (autant de mots creux), de leurs «engagements»
concernant le respect du mandat que leur ont confié leurs divers groupes d’électeurs, et la volonté affichée en permanence de tout mettre en œuvre pour les satisfaire.
Ces mots vides de sens ne sont même pas des vœux pieux, ce qui consisterait à faire au moins l’effort de tenter de proposer certaines mesures vertueuses
pour donner le change, à défaut de vouloir donner quelque chose de plus concret.
Non, les politiciens jouent chacun le rôle qu’«on» leur a assigné dans une grande pièce de théâtre qui est écrite par des auteurs inconnus mais
puissants et montée par des producteurs richissimes qui chargent leurs affidés locaux (c’est-à-dire au niveau d’un pays, voire d’un continent) du casting ; pièce de théâtre où le
peuple est convié, uniquement en qualité de spectateur payant et passif, mais jamais en tant qu’acteur, et encore moins en tant qu’auteur ou producteur.
Les partis politiques et leurs représentants sont des courroies de transmission de la secte mondialiste en guerre contre les peuples attachés à leur
sol, leur pays, leurs coutumes, leurs traditions, leur maison, leur village, leurs valeurs ancestrales de bienveillance, d’entraide, de respect, d’honnêteté, de courage, de
discrétion, de bon sens… autant de vraies valeurs que les «progressistes» abhorrent.
Les résistants ou dissidents qui se sont consacrés à un combat désintéressé, et presque désespéré, pour tenter de dégager les peuples de l’emprise
du mensonge établi comme dogme par la secte globaliste sont appelés «complotistes» ou «conspirationnistes», c’est-à-dire, précisément, ceux qui dénoncent les complots et conspirations
que ne cessent de mettre en œuvre les «comploteurs» ou «conspirateurs» de l’Ordre mondial dont le but déclaré est de réduire à l’état de robot ou d’esclave l’être humain, de quelque
pays que ce soit.
En France, la quasi-totalité des partis, des associations, des «mouvances», des «minorités», ont signé un pacte avec le diable mondialiste et sont
ennemis déclarés de la dissidence : macronistes ploutocrates, bellicistes eurocrates, gaucho-wokistes violents de LFI, Otanolâtres, pseudo-écolos, passeurs négriers et militants
pro-migrants, artistes et intellos en manque de reconnaissance, pédo-satanistes déclarés ou pas2,
LGBTistes transgenres et multigenres, progressistes, «humanistes» de toutes obédiences, transhumanistes dotés d’une intelligence toute artificielle, et autres suppôts de
Satan…
L’un des rares partis politiques à avoir porté les vraies valeurs des «vrais gens» depuis des dizaines d’années fut le Front national puis le
Rassemblement national ; les partisans du premier n’y ont vu que du feu lors de la passation de l’un à l’autre, comme au jeu de bonneteau, alors même que, pour preuve initiale
d’allégeance au Système, comme une sorte de droit d’entrée, il fallait d’abord, pour Marine Le Pen, accomplir un rituel satano-freudien qui consistait à tuer le père.
Les dernières élections (européennes et législatives) ont vu ce parti se dépouiller rapidement et sans vergogne, par la voix de ses dirigeants, de
toutes les valeurs pour lesquelles il avait été porté à l’Assemblée sans que ses électeurs ne se rendent compte du tour de passe-passe et sans que ses députés n’émettent la moindre
objection. Un nouveau parti-godillot comme le fut celui de la Macronie. On ne les a pas vus non plus protester contre les manipulations de toutes sortes qui ont accompagné ces
dernières élections et dont ils ont, de surcroît, été les principales victimes, apparemment consentantes (bonjour, les sados-masos !) et qui sont précisément le sujet de cette revue
de presse.
*
Nous avons été surpris lors des élections européennes de constater combien les sondages avaient été précis car les résultats qui ont suivi confirment, à
la virgule près, l’exactitude de leurs prévisions (voir les tableaux). Étrange, n’est-ce pas ?
Nous avons également été surpris, dans ces mêmes tableaux, de constater les résultats catastrophiques des deux souverainistes et frexiteurs français,
Florian Philippot et François Asselineau, alors même que l’un et l’autre disposaient, et disposent encore, d’une bonne image médiatique, d’un réel intérêt des Français pour leur
action (voir les foules qui participaient aux manifestations organisées chaque samedi dans toute la France par Florian Philippot, depuis le début de la manipulation sanitaire, et
jusqu’à ces dernières semaines) ; leurs scores respectifs (1%) font moins à eux deux que celui du parti animaliste, totalement inconnu, qui s’élève à 2,1%.
D’autant plus que les Français sont largement favorables au Frexit, selon les sondages, tel celui du Figaro du
9 mai 20243 où
il est indiqué que 46% des Français éprouvent un sentiment d’inquiétude concernant l’Europe de Bruxelles, 13% de la colère et l’on constate que seulement 15% de la population ont de
la sympathie pour les institutions européennes.
Enfin, étonnés également que les deux politiciens concernés n’aient pas émis de protestation devant un résultat aussi peu significatif et représentatif
de leur électorat et des positions anti-européistes des Français, ce qui laisse légitimement penser que leurs votes auraient pu être l’objet de manipulations en leur défaveur…
Il est bien évident que cette revue de presse ne peut concerner que la presse qui s’exprime par internet, par quelques petites revues qui survivent miraculeusement, et par les réseaux
sociaux, mais nullement par les médias de grand chemin (comme les bandits) dits en anglais mainstream. On peut relever le fait que les «maîtres du monde», ou «le Prince de ce monde»,
pour cibler plus précisément leur chef, peuvent commettre des erreurs et créer une technologie que, finalement, ils ne maîtrisent pas. La créature de Frankenstein a échappé à son
créateur. Il en sera de même pour les actions du transhumanisme qui sert de façade «scientifique» aux satanistes.
À de NOMBREUSES reprises, j’ai dit au fil des ans que la Russie était le dernier pays au monde qui s’interposait entre l’Occident et sa domination
totale, mais qu’est-ce que cela signifie ? Est-ce que je dis cela parce que je déteste un camp plutôt que l’autre ? Non, je le dis parce que c’est le bien contre le mal. Maintenant,
avant que ceux d’entre vous qui vivent à l’Ouest ne se mettent en colère, comprenez que je parle surtout des gouvernements et de ceux qui contribuent au mal, tous les Occidentaux ne
sont pas mauvais bien sûr et la plupart de ceux qui contribuent au mal croient sincèrement qu’ils mènent le bon combat.
Mais il reste le fait que si la Russie tombe ou échoue, le monde est fini. Si vous examinez les valeurs de l’Occident, des États-Unis, du Royaume-Uni,
de l’Allemagne, de la Suède, de l’Australie, du Canada, etc. Ce sont des pays qui renoncent de plus en plus à leur identité, des endroits où les migrants affluent, où la culture est
dissoute et l’histoire effacée. Les populations sont remplacées, tuées, violées et finalement oubliées. Ce Forum économique mondial et l’agenda des mondialistes cherchent à rendre le
monde sans frontières, sans culture ni identité, une foule de gens sans loyauté envers leur terre ou leur héritage et plus facilement contrôlables. Pour n’être rien de plus qu’une
classe de consommateurs sans fierté, du bétail qui ne sera jamais inspiré pour NE PAS suivre les ordres.
L’Occident partage également une haine commune pour la tradition, la famille, les enfants et les valeurs traditionnelles. Ils veulent des foyers
monoparentaux, ou mieux encore, pas de parents. Ils ne veulent pas d’enfants, pour promouvoir la peur du climat et pour soutenir et vénérer l’idéologie LGBTQ. Un monde où l’idéologie
«Si ça fait du bien, faites-le» ne tient pas compte de la moralité ou des limites. Chaque nation qui «rejoint» l’Occident finit par devenir ce genre de choses. Promenez-vous dans
Paris, en Suède ou dans n’importe quel pays européen qui a plié le genou devant les mondialistes.
Vous ne trouverez pas les Français à Paris, vous ne trouverez pas les Anglais en Angleterre, vous ne trouverez pas les Allemands en Allemagne, etc. La
démographie est méconnaissable, la culture est détruite, en fait la seule idéologie sur laquelle ils semblent tous s’accorder est celle des LGBTQ.
La Russie n’est pas tombée dans ce piège, elle est tout le contraire et constitue une menace pour l’Occident. Non pas parce que la Russie veut conquérir
ou changer l’Occident, non pas parce qu’elle cherche la guerre, mais simplement parce qu’elle existe et qu’elle est forte. La Russie est forte et ils ne peuvent pas la forcer à se
soumettre à leurs méthodes, de sorte que l’existence même d’une puissance qui ne se soumettra pas est offensante et effrayante pour l’Occident. C’est pourquoi ils ont toujours cherché
et continuent de chercher à provoquer, à susciter et à pousser à la provocation pour détruire la Russie.
Pire encore, la Russie résiste à l’Occident et incite les autres à faire de même, montrant par l’exemple que l’Occident peut être vaincu et qu’il existe
une autre voie, une voie multipolaire. Une voie dans laquelle le monde peut commercer, faire des affaires et exister sans plier le genou ou succomber à l’idéologie satanique des
mondialistes occidentaux. L’Occident ne peut tolérer cela et cherche donc à détruire la Russie. Bien sûr, l’axe de la résistance est constitué de la Russie, de l’Iran, de la Chine et
de quelques autres, mais il y a une raison pour laquelle les tensions avec la Russie sont si fortes. L’Occident sait que si les autres résistent, si la Russie tombe et devient un
exemple, les autres se mettront au pas.
Tout comme il n’est pas nécessaire d’être architecte pour comprendre l’importance d’un pilier de soutien, il n’est pas non plus nécessaire d’en savoir
beaucoup sur la Russie pour comprendre ou apprécier cela, il n’est pas nécessaire d’avoir voyagé ou d’être un expert de la Russie pour voir les schémas et comprendre pourquoi nous ne
devons JAMAIS permettre à la Russie de tomber. Elle représente non seulement la Russie, mais le tout dernier bastion de la liberté dans le monde. Il n’y a pas d’autre endroit où les
gens libres peuvent s’échapper, nulle part où fuir. Nous nous tenons aux côtés de la Russie ou nous nous préparons tous à vivre à genoux face à l’ordre mondial mondialiste qui est
dangereusement proche de tout prendre.
Netanyahou n’était même pas encore élu qu’il expliquait déjà à un journaliste la manière de manipuler la politique des US à l’avantage d’Israël.
Il faudrait peut-être faire visionner cette vidéo au journaliste Posterniak qui avait agressé le général Delawarde avec ses QUI ?, QUI ?, QUI
? avec une férocité de hyène. Il aurait ses réponses !
Benjamin Netanyahou en 1980 : «Nous contrôlons
le sénat et le congrès américain avec un puissant lobby juif».
Dans une vidéo de 1980, le futur Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a affirmé sans détour que son pays contrôlait le Sénat et le Congrès
américain grâce à la puissance du lobby juif.
Netanyahou explique que la confrontation avec le gouvernement américain n’est pas difficile car Israël a le soutien du Sénat, du Congrès et du lobby juif (AIPAC),
qui est plus fort que jamais. Il ajoute que l’opinion publique est également de leur côté et que les médias américains ne peuvent rien faire contre eux.
À noter qu’en 1980, Benjamin Netanyahou n’occupait pas de poste officiel au sein du gouvernement israélien. Il avait auparavant travaillé comme consultant en
gestion pour la Boston Consulting Group aux États-Unis, puis comme diplomate pour l’ambassade d’Israël à Washington. C’est en 1988 qu’il a été élu pour la première fois à la Knesset (le parlement
israélien) et qu’il a occupé divers postes ministériels avant de devenir Premier ministre en 1996.
En France, le lobby pro-israélien est représenté par le CRIF,
où Élisabeth
Lévy racontait que les ministres s’y faisaient réprimander et obéissaient aux injonctions de ce dernier.
Depuis 40 ans, les Français ont le grand malheur d’être gouvernés par les “élites” les plus incompétentes et les plus irresponsables du monde occidental
l’effondrement du pays, en une seule génération, est effarant.
Ces bons à rien qui ont la prétention d’avoir la science infuse, ont réussi l’exploit de faire de la deuxième puissance mondiale en 1980, un pays ruiné en voie de
sous-développement.
La génération Mitterrand et suivantes n’ont pas connu l’âge d’or des Trente Glorieuses et ignorent qu’en 1975, la France était la deuxième puissance
économique mondiale, derrière les États-Unis.
La Chine en était encore au Moyen Âge, tout juste capable de fabriquer des cerfs-volants et des lampions.
L’Allemagne, encore coupée en deux, et le Japon, ne s’étaient pas encore relevés totalement de la guerre.
L’Angleterre restait minée par des syndicats corporatistes dévastateurs, jusqu’à leur mise au pas par Margaret Thatcher, la providentielle “Dame de fer”.
La France était à la pointe de toutes les technologies, avec son nucléaire civil et militaire, son TGV, ses paquebots géants, ses sous-marins
nucléaires, ses Mirage vainqueurs de la “guerre des Six Jours”, Ariane, la Caravelle…
Avec une croissance de 5 à 6 % pendant trente ans, elle ne connaissait ni chômage, ni insécurité. Jamais la France n’avait connu une telle explosion du niveau de
vie.
Son immigration européenne ne demandait qu’à s’intégrer, les Italiens, les Espagnols et les Portugais épousant des Françaises et donnant des prénoms français à
leurs enfants.
Les jeunes ne savent pas non plus qu’en 1980, les Français avaient le cinquième niveau de vie au monde, derrière les USA, et trois petits pays privilégiés,
la Suisse, le Luxembourg et la Suède.
Bref, la France des Trente Glorieuses était un véritable paradis et le pitoyable épisode de mai 68, éminemment politisé, avait été effacé en quelques mois. La
croissance repartait de plus belle, au grand étonnement du monde.
Mais en quelques décennies, tout cela a été balayé, tout l’héritage du général de Gaulle a été dilapidé par des équipes de fossoyeurs de la nation, de
droite comme de gauche.
Tous, sans aucune exception, ont participé à cette gigantesque entreprise de démolition, faisant de la France un pays ruiné, désintégré, et parmi les
plus dangereux du monde occidental.
De cette époque bénie il ne reste qu’un champ de ruines. Mondialisation, immigration, gabegie, incompétence, trahisons et lâchetés des uns et des autres,
ont tout emporté.
L’école est en plein naufrage.
Celle-ci, qui faisait notre fierté depuis Jules Ferry, n’est plus un sanctuaire de la transmission du savoir, mais un espace où règne l’insécurité et où se propage
la haine de la France.
Au classement Pisa, nous reculons dramatiquement à chaque nouvelle étude. L’Éducation nationale devient une usine à cancres, où un bachelier ne
maîtrise même plus la langue de Molière.
Notre industrie est laminée.
Hautement performante en 1975, elle a perdu 3,5 millions d’emplois, passant d’un effectif de 6,2 millions à 2,7.
Et la part de l’industrie dans le PIB a chuté de 25 % à 10 %. La France détient ainsi le bonnet d’âne de l’UE.
Nous avons tout vendu ou délocalisé, comme l’a prouvé la crise sanitaire.
La mondialisation n’explique pas tout, car nos voisins ont tous fait mieux que nous.
Le secteur agricole est en alerte rouge !
Troisième exportateur mondial en 2005, la France a été rétrogradée au sixième rang, derrière les États-Unis, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Brésil et la Chine ! La
part de l’agriculture dans le PIB est passée de 6 % à 3 % depuis 1980.
En 2023, la France risque de devenir importatrice de produits agricoles !!
Les incapables aux commandes ont écrasé nos paysans de charges, de taxes, de règlements, de normes environnementales et sanitaires qui ont tué le monde agricole.
Notre agriculture, mondialement reconnue, n’est plus compétitive. Et nos paysans vivent avec 350 euros par mois, pendant qu’un seul mineur isolé coûte 50 000 euros par an au contribuable
!
Plus besoin de faire un dessin pour parler de l’effondrement du modèle sanitaire français, qui faisait notre fierté depuis des décennies. On a vu où menait la
fermeture des hôpitaux, la suppression de lits par dizaines de milliers, la baisse des effectifs... Nos soignants ont affronté le Covid-19 sans masques, sans blouses, sans gants, sans
respirateurs, sans tests, sans médicaments. Beaucoup ont payé de leur vie l’incurie et l’imprévoyance du pouvoir. Et on apprend aujourd’hui qu’ils devront payer leurs masques !
Le modèle de santé qui se croyait le meilleur du monde a dû euthanasier ses vieux faute de moyens et faire appel aux voisins étrangers pour soigner les
patients. Une médecine de guerre inhumaine.
Le réseau SNCF est en lambeaux
Sans entretien, avec des retards et des pannes multiples, ce service public, ex-fierté nationale, cumule une dette colossale de 47 milliards, dont 35 repris
par l’État. 30 % du réseau sont à remettre en état, après des années de “tout TGV”.
La défense est en déclin depuis 60 ans
Avec un budget égal à 1,35 % du PIB, nos soldats font la guerre avec des matériels vieux de 40 ans. Derrière la vitrine diplomatique du porte-avions
Charles-de-Gaulle, il y a la misère. En 1960, avec la guerre d’Algérie, les effectifs atteignaient 1 million de soldats avec un budget porté à 5,44 % du PIB.
En 1964, les effectifs chutaient à 675 000 hommes et en 2020 on tombe à 270 000 personnels dans les
armées.
Avec des locaux vétustes, des guimbardes affichant 300 000 km au compteur et en sous-effectif permanent, nos policiers doivent s’équiper à leurs
frais. Abandonnés par le pouvoir et persécutés par la hiérarchie et la justice, ils sont au bord de l’implosion eux aussi.
Celle-ci a été multipliée par 5 depuis les années soixante. Cette insécurité, nous en avons importé la majeure partie et l’avons cultivée par le laxisme
judiciaire.
La France est le seul pays au monde où les commissariats sont attaqués et où les policiers, toujours présumés coupables, ont peur de tirer pour sauver leur
peau !
Quant à la justice du “mur des cons”, inutile de compter sur elle. Elle privilégie une réinsertion improbable à une sanction certaine.
Dette de 3 000 milliards fin 2020, avec un PIB en chute libre. 120 %à 130 % du PIB d’endettement, un record.
La France, pays de l’OCDE le plus écrasé d’impôts, est aussi le pays le plus endetté, derrière le Japon et l’Italie. Un véritable exploit. Plus on paie, plus les
caisses sont vides.
Le coût réel de l’immigration dépasse allègrement les 120 milliards par an.
À 50 000 euros le mineur isolé, et on en a 60 000 en 2020, qui peut encore nier que l’immigration nous ruine ?
Une immigration dévastatrice.
Alors que le pays s’effondre, surendetté et écrasé de chômage, avec 9 millions de pauvres, Macron ouvre les frontières comme jamais. Ce sont 500 000 immigrés
qui entrent chaque année en France, alors que le chômage explose.
Le solde démographique naturel, c’est-à-dire les naissances moins les décès, est de 140 000 nouveau-nés, dont une bonne partie d’origine immigrée ;
276 576 visas longue durée, + 6,8 %
132 614 demandeurs d’asile, + 7,3 %, dont aucun débouté ne repartira
40 000 mineurs isolés, dont la moitié sont des fraudeurs majeurs
Des dizaines de milliers de migrants clandestins, venus majoritairement d’Afrique et du Maghreb.
74 % des jeunes musulmans donnent priorité à la religion sur la République. Et des Bisounours osent encore nous dire que l’intégration est réussie.
C’est la libanisation qui attend la France, avec une guerre civile comme au Liban des années 1980.
Ce sont les caïds et les barbus qui font la loi dans les cités, pas les forces de l’ordre, qui ont ordre de raser les murs et de ne pas intervenir.
Jamais depuis la guerre, on a vu une telle démission de l’État face aux ennemis de la République.
Gestion du Covid-19
Cette gestion irresponsable et mensongère, du début à la fin, illustre à elle seule l’état de délabrement de la France, coulée en trois décennies dans les
bas-fonds.
Nous courrons au désastre social et humain en sabordant l’économie, parce que rien n’était prêt au plan sanitaire. Des centaines de milliers
de faillite et des millions de chômeurs seront à mettre au passif de Macron et son Conseil scientifique de pieds nickelés.
Tout est à l’abandon, notre pays recule d’année en année dans tous les domaines.
La recherche à court de crédits
Si l’argent coule à flots pour l’accueil des immigrés et des clandestins, mieux traités que les natifs, la recherche est le parent pauvre du pays. Combien de
brevets sont partis aux États-Unis ou ailleurs, parce que nos chercheurs ont été abandonnés ?
Notre dernier prix Nobel de chimie ne fait pas exception. Elle est française, oui, mais le fruit de ses travaux est parti aux États-Unis et en
Chine.
Conclusion
Le déclin de notre pays est tel que seul un homme fort et courageux, ou une Thatcher française pourrai le sauver du naufrage définitif.
Mais tout plan de sauvetage passe d’abord par l’arrêt total de l’immigration, puisque notre ruine provient
essentiellement de ce fardeau aussi écrasant qu’incontrôlé.
Sans ce préalable vital, il est inutile d’espérer le moindre redressement.
Fermeture totale des frontières, fin du droit du sol et de la double nationalité. Déchéance de la nationalité française pour tout criminel binational.
Suppression du social aux familles de mineurs délinquants.
Traque sévère de la fraude sociale, estimée entre 50 et 70 milliards. etc.
Mais pour cela, il ne faut pas avoir la main qui tremble. Il faut avoir le cuir épais et surtout, il faut que les Français cessent enfin de voter pour les
mêmes qui les ont toujours trahis.
Les peuples sont toujours responsables de leur destin, en démocratie plus qu’ailleurs ! Nos élus sont les fossoyeurs de la nation, certes, mais c’est le peuple qui
les a portés au pouvoir scrutin après scrutin
Jacques Guillemain
Ex-Officier de l’Armée de l’Air. Pilote de ligne retraité.
Wikileaks 2017 et “affaire Viganò” :
Le coup d’État de Clinton, Obama, Soros contre Benoît XVI
Deux événements récents se télescopent, et l’un peut aider à comprendre l’autre. Julian Assange a été libéré, et les Wikileaks reviennent à la
surface. Mgr Viganò est menacé d’une « ex-communication » en raison du « déni de la légitimité du pape François, de la rupture de la communion avec lui et du rejet du Concile Vatican II
». Or, dans les fameux Wikileaks, on trouve quelques informations d’importance concernant le 28 février 2013, date de la renonciation officielle de Benoît XVI au trône
pontifical.
On l’a oublié, mais parmi les Wikileaks, certains documents et mails divulgués suggèrent une pression américaine pour obtenir la démission de Benoît XVI en
2013, et l’élection d’un pape « asservi » au Nouvel ordre Mondial. A l’heure où Mgr Viganò est menacé d’une « ex-communication » en raison du « déni de la légitimité du pape François, de la
rupture de la communion avec lui et du rejet du Concile Vatican II », il est intéressant de se replonger dans cette autre affaire, celle de la démission du pape allemand.
Dès janvier 2017, MPI informait ses lecteurs de l’initiative de cinq journalistes, qui se basant sur les révélations de
Wikileaks, demandaient une enquête à Donald Trump concernant la renonciation de Benoît XVI et l’élection de Jorge Mario Bergoglio au trône pontifical, en raison d’une possible « collusion
entre un gouvernement Américain hostile et un Pape qui semble tenir autant d’animosité envers les disciples des enseignements Catholiques pérennes qu’il semble en tenir pour vous-même
».
Mgr Negri, ex-archevêque de Ferrare, en Italie, qui parlait d’ « un complot américain » contre le pape Ratzinger
Le 8 mars 2017, MPI se faisait aussi l’écho des propos de
Mgr Negri, ex-archevêque de Ferrare, en Italie, qui parlait d’ « un complot américain » contre le pape Ratzinger, dans un long entretien à un journal on-line de Rimini, Rimini2.0.
L’ex-archevêque de Ferrare évoquait des « motifs très graves » derrière la renonciation de Benoît XVI dévoilés par Wikileaks : « Je suis certain qu’un jour des graves responsabilités dans
et en-dehors du Vatican surgiront au grand jour. Benoît XVI a subi des pressions. (…) Ce n’est pas anodin qu’en Amérique, sur la base aussi de ce qui a été publié par Wikileaks, certains
groupes de catholiques aient demandé au président Trump d’ouvrir une commission d’investigation pour enquêter si l’administration d’Obama a exercé des pressions sur Benoît. Cela reste un
mystère très grave, mais je suis certain, a continué l’archevêque, que les responsabilités seront découvertes. Ma mort approche et la première demande que j’adresserai à Saint Pierre sera
sur cette affaire. »
Aux États-Unis, dès février 2017, cette affaire était commentée ainsi :
« WikiLeaks : Clinton, Obama et Soros ont renversé le pape Benoît XVI lors d’un coup d’État au Vatican. George Soros, Barack Obama et Hillary Clinton
ont orchestré un coup d’État au Vatican pour renverser le pape conservateur Benoît XVI et le remplacer par le pape François, un gauchiste radical, selon un groupe de dirigeants
catholiques citant des preuves provenant de diverses sources, dont des courriels de WikiLeaks. (…) Cependant, le groupe de dirigeants catholiques citent de nouvelles preuves
découvertes dans des courriels publiés par WikiLeaks pour affirmer que le pape conservateur Benoît XVI n’a pas démissionné de sa propre initiative, mais a été poussé hors du Vatican
par un coup d’État que le groupe de chercheurs appelle le « Printemps catholique ».
Un coup d’État pour un changement de régime au Vatican, orchestré par l’administration Obama
« Soros, Obama et Clinton ont utilisé la machine diplomatique, la force politique et le pouvoir financier des États-Unis pour contraindre, corrompre et
faire chanter un « changement de régime » dans l’Église catholique romaine afin de remplacer le conservateur Benoît XVI par l’actuel pape François – qui est depuis
devenu un porte-parole improbable de la gauche internationale, stupéfiant les catholiques du monde entier. Le groupe de dirigeants catholiques a maintenant envoyé une lettre au
président Trump l’exhortant à lancer une enquête officielle sur les activités de George Soros, Barack Obama, Hillary Clinton (et d’autres) qui, selon eux, ont été impliqués dans
l’orchestration du Printemps catholique qui a abouti à leur objectif de « changement de régime » au Vatican.
« Les dirigeants catholiques citent huit questions spécifiques auxquelles ils cherchent à obtenir des réponses concernant les événements suspects qui
ont conduit à la démission du pape Benoît XVI, la première abdication papale en 700 ans.
« « Plus précisément, nous avons des raisons de croire qu’un « changement de régime » au Vatican a été orchestré par l’administration Obama
», affirment les pétitionnaires dans leur lettre du 20 janvier au président Trump.
« « Nous avons été alarmés de découvrir », indique leur lettre, « qu’au cours de la troisième année du premier mandat de
l’administration Obama, votre précédente adversaire, la secrétaire d’État Hillary Clinton, et d’autres responsables gouvernementaux avec lesquels elle était en relation ont proposé
une « révolution » catholique dans laquelle se réaliserait la disparition définitive de ce qui restait de l’Église catholique en Amérique. »
« La lettre comprend des liens vers des documents et des articles de presse qui étayent leurs affirmations. Elle attire d’abord l’attention sur les
fameux e-mails Soros-Clinton-Podesta révélés l’année dernière par WikiLeaks, dans lesquels Podesta et d’autres progressistes discutaient d’un changement de régime pour supprimer ce
qu’ils décrivaient comme la « dictature du Moyen-Âge » dans l’Église catholique.
Les fameux e-mails Soros-Clinton-Podesta pour supprimer la « dictature du Moyen-Âge » dans l’Église catholique, révélés par
WikiLeaks
« Au sujet des e-mails de Podesta en question, The New American a rapporté en octobre dernier :
« « Podesta, conseiller/confident de longue date de Clinton et militant de premier plan trié sur le volet pour le bailleur de fonds de gauche
George Soros, a révélé dans un e-mail de 2011 que lui et d’autres militants travaillaient pour réaliser une révolution du « Printemps catholique » au sein de l’Église catholique (…).
L’e-mail de Podesta est une réponse à un autre radical financé par Soros – Sandy Newman, fondateur du groupe « progressiste » Voices for Progress. Newman avait écrit à Podesta pour
lui demander conseil sur la meilleure façon de « planter les graines de la révolution » dans l’Église catholique, qu’il qualifiait de « dictature du Moyen Âge [sic] ».
Dans leur lettre au président Trump, le groupe de dirigeants catholiques écrit : « Environ un an après cette discussion par courrier
électronique, qui n’a jamais été destinée à être rendue publique, nous constatons que le pape Benoît XVI a abdiqué dans des circonstances très inhabituelles et a été remplacé par un
pape dont la mission apparente est de fournir une composante spirituelle à l’agenda idéologique radical de la gauche internationale. Le pontificat du pape François a ensuite remis en
question sa propre légitimité à de nombreuses reprises. »
« « Nous restons perplexes face au comportement de ce pape idéologiquement chargé, dont la mission semble être de faire avancer les programmes
laïcs de la gauche plutôt que de guider l’Église catholique dans sa mission sacrée », disent-ils, exprimant les pensées de millions de catholiques à travers le monde. Le monde
est stupéfait par l’idéologie de gauche du pape François. « Ce n’est tout simplement pas le rôle d’un pape de s’impliquer dans la politique au point d’être considéré comme le
leader de la gauche internationale. »
Benoît XVI remplacé par un pape dont la mission apparente est de fournir une composante spirituelle à l’agenda idéologique radical de la gauche
internationale
« Ils poursuivent : « Avec tout cela à l’esprit, et en souhaitant le meilleur pour notre pays ainsi que pour les catholiques du monde entier,
nous pensons qu’il est de la responsabilité des catholiques américains loyaux et informés de vous demander d’autoriser une enquête sur les questions suivantes :
– Dans quel but la National Security Agency a-t-elle surveillé le conclave qui a élu le pape François ? – Quelles autres opérations secrètes ont été
menées par des agents du gouvernement américain concernant la démission du pape Benoît ou le conclave qui a élu le pape François ? – Des agents du gouvernement américain
ont-ils eu des contacts avec la « mafia du cardinal Danneels » ? – Les transactions monétaires internationales avec le Vatican ont
été suspendues au cours des derniers jours précédant la démission du pape Benoît XVI. Des agences gouvernementales américaines ont-elles été impliquées dans cette
affaire ? – Pourquoi les transactions monétaires internationales ont-elles repris le 12 février 2013, au lendemain de l’annonce de
la démission de Benoît XVI ?
Est-ce une pure coïncidence ? – Quelles actions, le cas échéant, ont été réellement entreprises par John Podesta, Hillary Clinton et
d’autres personnes liées à l’administration Obama qui ont participé aux discussions proposant de fomenter un « Printemps catholique » ? – Quel était le but et la nature
de la réunion secrète entre le vice-président Joseph Biden et le pape Benoît XVI au Vatican le 3 juin 2011 ou aux alentours de cette date ? – Quels rôles ont joué George
Soros et d’autres financiers internationaux qui pourraient résider actuellement sur le territoire américain ? »
Si les accusations s’avéraient fondées, elles éclaireraient également « l’affaire Vigano » et donneraient une perspective complémentaire à sa
déclaration J’accuse
« L’enquête que le groupe de dirigeants catholiques demande au président Trump d’ouvrir devrait intéresser plus que les seuls catholiques. La capacité
de George Soros à coopter des personnalités politiques de premier plan pour l’aider dans ses projets radicaux pour les États nations est bien connue ; mais sa capacité à forcer un «
changement de régime » dans l’Église catholique, une institution jusque-là considérée comme impénétrable de l’extérieur, soulève de sérieuses questions quant à son potentiel de chaos
mondial. »
Si Donald Trump revient à la Maison Blanche, il serait bon de relancer cette demande d’enquête pour faire la lumière sur ce « printemps catholique », la
renonciation de Benoît XVI et l’élection de François… Car, si les accusations des dirigeants américains s’avéraient fondées, elles éclaireraient également « l’affaire Vigano » et
donneraient une perspective complémentaire à sa déclaration J’accuse !
Les élections législatives approchent, et un élément essentiel reste dans l’ombre : notre ami américain influence-t-il ou non, à sa manière, avec ses moyens propres, les résultats des élections
législatives en France, notamment pour préserver l’intérêt de l’Alliance Atlantique ? La question n’est pas anodine dans la mesure où une victoire du Rassemblement National serait susceptible de
modifier la donne. L’OTAN ne s’en est pas cachée : il faut que la France reste un allié fiable de l’Atlantique Nord. De là à penser que les manoeuvres pour empêcher le Rassemblement National
d’avoir une majorité absolue ont commencé… Notre hebdomadaire Chaos Global est consacré au décryptage de la situation…
Dans l’actualité à la fois nationale et internationale, la question de l’influence de l’OTAN dans les choix de politique intérieure européenne, et singulièrement
dans les choix français, ne manque pas d’intérêt. En particulier, l’OTAN dispose-t-elle aujourd’hui de moyens pour influencer la politique française, et plus particulièrement le résultat des
élections législatives anticipées décidées par Macron ?
l’OTAN n’a pas caché sa
préoccupation face à la montée de “l’extrême droite” en Europe
s’agissant de la France, l’OTAN a rappelé l’importance d’un maintien de notre pays dans le commandement intégré, réitérée
aujourd’hui par le secrétaire général de l’Alliance en fin de mandat
les options de Marine Le Pen sur cette question sont au centre des polémiques et des incertitudes
le livret de 2022 du Rassemblement National mentionnait que la France sortirait du commandement intégré de l’OTAN
depuis cette date, et face aux bons scores du Rassemblement National aux élections, l’inquiétude américaine monte
des pressions semblent d’être exercées sur ce sujet
tout le monde se souvient de la déplorable commission sur les ingérences étrangères initiée par Jean-Philippe Tanguy, député RN, qui a conduit à une mise en
accusation sans fondement de son propre parti
les pressions semblent fortes pour que le RN affirme son intention de rester dans le commandement intégré de l’OTAN
dans l’hypothèse d’une majorité absolue de Marine Le Pen la conduisant au pouvoir, quels seraient les leviers dont l’OTAN disposerait pour influencer sa
position ?
Edouard Husson nous livre un impressionnant témoignage d’insider pour nous expliquer comment cela se passerait…
Le 6 juin 1944, les USA prenaient acte à contrecoeur de la prévisible défaite allemande
Ce 6 juin, dans une cérémonie grotesque sans représentant russe pour commémorer un débarquement anglo-saxon à contrecoeur en Normandie en 1944, Emmanuel Macron réécrit l’histoire. En février
1943, l’armée soviétique avait remporté la victoire de Stalingrad et capturé l’armée de von Paulus. Face à l’inexorable avancée soviétique vers Berlin, les Anglo-Saxons se résignaient à débarquer
en France et à ouvrir un front sur le flanc occidental de l’armée allemande. Dans les fake news contemporaines, ce débarquement à reculons est devenu le début de la libération de l’Europe. Une
rodomontade sans fondement historique dont Thierry Meyssan nous rappelle les mensonges.
Dans ce quinzomadaire avec Thierry Meyssan, nous passons en revue l’actualité :
Les cérémonies du débarquement donnent lieu à une activation de la fake news, coloportée par Hollywood, selon laquelle l’Europe aurait été libérée par les USA
et, marginalement, par les Anglais
En réalité, l’essentiel de la victoire sur l’Allemagne fut porté par la seule armée soviétique
Par une ironie rare, Vladimir Zelensky est invité en Normandie, alors que sa proximité avec les bandéristes nostalgiques du nazisme est bien connue
Nous en profitons pour évoquer la question palestinienne et la personnalité de Yasser Arafat
Une interview retentissante à ne surtout pas manquer.
La narration du 7 octobre contredite par l’Histoire
Nous reproduisons le texte d’une
conférence donnée le 4 mai à Boulogne-sur-mer. Thierry Meyssan y explique que le conflit actuel en Palestine n’est pas imputable aux populations arabes et juives. Il a été organisé,
dès 1915, par la puissance coloniale avec l’idée que jamais le ou les États à venir ne devaient parvenir à assurer leur sécurité. À leur insu et à leurs dépens, les Palestiniens et
les Israéliens, en jouant l’opération du 7 octobre et sa réplique, ne font que mettre en œuvre cette politique. En ne parvenant pas à arrêter le nettoyage ethnique des Gazaouis, les
Anglo-Saxons ne manifestent pas leur insensibilité, mais le fait qu’ils considèrent les massacres comme de simples variables d’ajustement.
*
par Thierry Meyssan
Bien que les massacres au Soudan et au Congo soient beaucoup plus meurtriers qu’en Palestine, c’est de ces derniers dont je vais vous parler
aujourd’hui. En effet, c’est la première fois que l’on assiste, en direct sur nos téléphones portables, à un nettoyage ethnique. Je voudrais revenir sur diverses informations que j’ai
déjà traitées dans divers articles, mais que, manifestement, certains médias ne veulent pas intégrer à leurs analyses. Je voudrais vous dire qu’il n’y a pas de fatalité communautaire
: ce conflit n’a pas été provoqué par les populations de Palestine, qu’elles soient juives, chrétiennes ou musulmanes, mais par des puissances extérieures qui, depuis un siècle ont
souhaité qu’elles ne connaissent jamais la paix.
La création d’Israël par les
Britanniques
Pour me faire comprendre, je vais, avant toute chose, vous parler du Royaume-Uni. Vous avez assisté au couronnement du roi Charles III. Vous vous
souvenez qu’au milieu de la cérémonie, il a ôté ses riches habits et s’est habillé d’une toile de lin. Ses pages ont dressé des paravents pour que l’assistance ne soit pas éblouie.
Lorsque l’on a ôté les paravents, il était devenu roi. On lui a alors remis les symboles de son pouvoir, le sceptre et le globe. Que s’était-il passé durant ces quelques instants hors
de la vue du public ? Le prince de Galles avait vu Dieu, comme Moïse devant le buisson ardent1.
Cette explication vous paraît probablement saugrenue et vous vous demandez comme ses sujets peuvent croire un tel conte à dormir debout. En réalité, depuis Jacques VI, au XVIe siècle,
les souverains britanniques se déclarent rois d’Israël2.
C’est contre sa conception du droit divin, qu’Oliver Cromwell renversa son fils Charles et proclama le Commonwealth. Cependant le Lord Protecteur était tout aussi illuminé, il
professait qu’il fallait regrouper tous les juifs en Palestine et y reconstruire le temple de Salomon3.
En définitive, les dynasties se succédèrent en entretenant ce mythe. Elles ont adopté divers rites et en ont imposés d’autres à leurs sujets, comme la circoncision juive, pratiquée
d’office dans les maternités au XXe siècle sur tous les nouveau-nés mâles du Royaume à leur naissance.
Deux ans avant la déclaration Balfour (1917) qui annonça la création d’un foyer national juif en Palestine, un diplomate juif et futur ministre des
Affaires étrangères, Lord Herbert Samuel, rédigea un mémorandum sur le Futur de la Palestine (1915). Il y plaidait pour un État juif qui permettrait de placer toute la diaspora au
service de l’Empire. Un peu plus tard, il précisa que ce nouvel État ne devrait jamais pouvoir seul assurer sa sécurité afin d’être éternellement dépendant de la Couronne
d’Angleterre. C’est très exactement ce à quoi nous assistons aujourd’hui. C’est le sort qui a maudit la population de Palestine.
La déclaration de Lord Arthur Balfour a été suivie des 14 points du président états-unien Woodrow Wilson. Il y décrit les objectifs atteints par son
pays durant la Première Guerre mondiale. Le point 12 est étrangement rédigé, mais lors de la Conférence de Paris qui rédigea le Traité de Versailles, il précisa par écrit ce qu’il
fallait comprendre : la création de l’État d’Israël en Palestine (et du Kurdistan en Turquie). La Guerre mondiale avait provoqué un rééquilibrage des forces, de sorte que
désormais, Washington travaillait aux côtés de Londres dans la défense d’intérêts communs.
Durant l’entre-deux-guerres, l’immigration juive dans la Palestine mandataire se passa bien. Les propriétaires terriens arabes vendirent sans problème
une partie de leurs terres aux juifs. Cependant, dès 1920, des terroristes arabes assassinèrent des juifs. Parmi les assassins, Mohammed Amin al-Husseini fut condamné par les
Britanniques à 10 ans de prison, mais ils ne les lui firent jamais exécuter. Bien au contraire, Lord Herbert Samuel (celui qui avait écrit qu’il ne devait jamais avoir de sécurité en
Palestine), qui était devenu le haut-commissaire britannique en Palestine, le gracia et le nomma grand mufti de Jérusalem, prétendument pour maintenir un équilibre entre les deux
grandes familles locales.
Survint un salafiste (c’est-à-dire un musulman souhaitant vivre comme les compagnons du Prophète au VIIe siècle), Izz al-Din al-Qassam, qui avait déjà
organisé une révolte contre les Français en Syrie et qui devint imam à Haïfa. Il décida le djihad, non pas contre l’occupant britannique, mais contre les immigrés juifs. Il s’en
suivit divers attentats et pogroms de juifs. Pour maintenir la paix civile, les Britanniques tuèrent al-Qassam, ce personnage a donné son nom aux actuelles Brigades al-Qassam du
Hamas.
La mort d’al-Qassam n’avait rien résolu du tout. Les Britanniques, fidèles à leur technique coloniale du «Diviser pour régner», ont toujours développé
d’une main ce qu’ils combattaient de l’autre. En 1936, Lord Willam Peel, à la tête d’une commission officielle assura que l’on ne pourrait rétablir la paix qu’en séparant les
populations arabes et juives en deux États distincts. C’est ce que l’on appelle aujourd’hui la «solution à deux États».
Durant la Seconde Guerre mondiale le grand mufti de Jérusalem est devenu l’allié du chancelier Adolf Hitler. Il a notamment levé les musulmans des
Balkans pour les engager dans la SS et a soutenu la «solution finale de la question juive». De leur côté, les fascistes juifs (les «sionistes révisionnistes») de l’Ukrainien Vladimir
Jabotinsky, combattirent aux côtés de l’Axe contre les Britanniques. Les sionistes quant à eux, se battirent aux côtés des Alliés tout en contestant les limites que les Britanniques
imposèrent en théorie à l’immigration juive ; en théorie seulement.
L’historien
fasciste Benzion Netanyahou et son fils, Benjamin Netanyahou. Source :
Office du Premier ministre
Ils se réunirent en mai 1942 à l’hôtel Baltimore de New York, sous la présidence de David Ben Gourion. Ils fixèrent les principes du futur État
d’Israël. Jusqu’à présent, on nous a assuré que Ben Gourion était un homme de bonne volonté. Or, il avait été le compagnon de Jabotinsky durant l’entre-deux-guerres et s’était
prononcé pour le nettoyage ethnique de la Palestine. Un livre, paru hébreu en Israël il y a deux semaines et publié par une grande maison d’édition, assure qu’il était tenu au courant
des négociations du Hongrois Rezső Kasztner avec Heinrich Himmler et Adolf Eichmann qui durèrent jusqu’à la chute du Reich. Kasztner prétendait acheter la fuite d’un million de juifs
hongrois. En réalité, il n’a sauvé que sa famille et ses amis. Surtout, il a extorqué 8,5 millions de francs suisses en or (une somme colossale à l’époque) aux familles juives riches
de Hongrie leur faisant accroire à une possible fuite4.
Si les documents cités dans ce livre sont exacts, David Ben Gourion serait lui aussi un escroc, ayant trompé son propre peuple.
Les Nations unies proposèrent :
de ne pas diviser la Palestine (et non pas la «solution Peel à deux États») ;
d’instaurer un régime républicain, démocratique et représentatif ;
de garantir les cultures des différentes minorités ;
de garantir la liberté religieuse des juifs, des chrétiens et des musulmans.
Les conférences et négociations se succédèrent en vain. Le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale des Nations unies (qui ne comprend alors que 56 États
membres) approuve le plan de partage élaboré par une commission spéciale5.
Il est immédiatement rejeté par tous les pays arabes.
Le 14 mai 1948 (c’est-à-dire deux mois et demi avant la fin du mandat britannique), David Ben Gourion coupa court aux discussions et proclama
unilatéralement l’indépendance de l’État d’Israël. Le lendemain de ce coup de force, alors que les 100 000 soldats britanniques commençaient à se retirer, l’Égypte, la Jordanie,
l’Irak, la Syrie, le Liban, l’Arabie saoudite et le Yémen du Nord envoyèrent leurs troupes pour défendre les arabes de Palestine. La confrérie égyptienne des Frères musulmans envoya
également un groupe de combattants, sous le commandement de Saïd Ramadan (gendre du fondateur Hassan el-Banna et père de Tariq Ramadan), se joindre à eux. Cependant, à ce moment-là,
aucun de ces pays ne disposait d’armée digne de ce nom. Elles sont rapidement défaites. Le mythe de l’invincibilité de Tsahal est né.
Or, ainsi que me l’a raconté mon ami libanais Hassan Hamade, cette narration est mensongère. En réalité, les chefs d’État arabes étaient déjà acquis à
Israël et les juifs n’étaient pas plus vaillants que les arabes. Ainsi l’émir Majid Arslan, qui était le ministre de la Défense libanais, a conduit ses troupes sans rencontrer grande
résistance jusqu’à Bethléem, qu’il a libéré. Le président libanais, Béchara el-Khoury, lui ordonna immédiatement d’abandonner le champ de bataille, ce qu’il refusa de faire. Il le
destitua, mais celui-ci continua la guerre en tant que simple officier. En définitive, ses troupes ne furent pas vaincues par les juifs de Palestine, mais par l’armée «jordanienne»
commandée par un général britannique, John Bagot Glubb (dit «Glubb Pacha») et une centaine d’officiers britanniques. En réalité, la Jordanie n’avait aucun soldat, mais la Légion arabe
composée par les Britanniques durant la Seconde Guerre mondiale, avait le premier jour de la guerre changé de nom en «armée jordanienne», tout en conservant ses officiers
britanniques. Ce sont les Anglais et les Jordaniens qui ont sauvé Israël dès sa création, comme ils viennent de le sauver à nouveau lorsque l’Iran l’a attaqué le mois dernier. Cette
guerre n’était pas une tentative d’écraser Israël, mais la première manifestation du sionisme arabe.
Les Nations unies, inquiètes de ces développements dépêchèrent un envoyé spécial, le Suédois Folke Bernadotte, pour récupérer la situation après le coup
de force israélien et la guerre israélo-arabe. Dès son arrivée, il comprend que la Commission spéciale qui a élaboré le plan de partage ignorait les réalités démographiques : les
Israéliens revendiquent un territoire disproportionné à leur nombre et bénéficient du soutien de gouvernements arabes sionistes qui ont d’abord prétendu jouer les bons offices et
ensuite mener une guerre.
Le 17 septembre 1948, les «sionnites révisionnistes» (c’est-à-dire les fascistes juifs) assassinent Folke Bernadotte et le chef des observateurs de
l’ONU, le colonel français André Serot. Mon grand-père maternel, Pierre Gaïsset, se trouvait dans la voiture suivante. Il n’a pas été blessé et a remplacé le colonel Serot dans ses
fonctions. L’assassin, Yehoshua Cohen, ne sera pas inquiété. Il deviendra deux ans plus tard, le garde du corps attitré du Premier ministre David Ben Gourion. Le chef des «sionnites
révisionnistes», Yitzhak Shamir, est immédiatement nommé à la tête d’un département du Mossad. Il mènera des actions secrètes pour le compte du Royaume-Uni et des États-Unis durant
toute la Guerre froide, du Guatemala au Congo, puis il deviendra Premier ministre (1983-84 et 1986-92).
Le 29 novembre 1948, le gouvernement Ben Gourion, qui prétend rechercher les assassins de Folke Bernadotte et d’André Serot, dépose une demande
d’adhésion aux Nations unies assortie d’une lettre déclarant «que l’État
d’Israël accepte par la présente, sans réserve aucune, les obligations découlant de la charte des Nations unies et qu’il s’engage à les observer du jour où il deviendra Membre des
Nations unies». Convaincue, le 11 mai 1949, l’Assemblée générale des Nations unies accepte6.
Plusieurs États demandent aujourd’hui, au vu du nom respect systématique par Israël de son engagement, que son adhésion soit «suspendue».
L’opération «Déluge
d’al-Aqsa»
Venons-en à la période actuelle. Le 7 octobre 2022, la Résistance palestinienne, à l’initiative du Hamas, a lancé une vaste opération contre une base
militaire israélienne et également contre des civils. En droit international, les arabes de Palestine forment une «population occupée», au sens des Conventions de Genève Ils ont donc
le droit d’attaquer Israël. Cependant, ils ne peuvent attaquer que des cibles militaires, pas des Kibboutz, ni des raves. Le
but de l’opération était de faire des prisonniers militaires, et éventuellement aussi des otages civils, afin de négocier la libération des otages palestiniens en Israël, c’est-à-dire
des prisonniers administratifs. On ignore le nombre de prisonniers et d’otages qu’ils ont pris, et encore plus la répartition des civils et des militaires. Selon le Hamas, plus de 30
officiers seraient retenus.
Cette opération, «Déluge d’al-Aqsa», a été préparée durant les trois dernières années au vu et au de tous7.
Des centaines de kilomètres de tunnels ont été creusés au moyen de tunneliers qui n’ont pu entrer à Gaza qu’avec l’approbation des douanes israéliennes. Au moins 1 million de mètres
cubes de terre et de gravois ont dû être évacués sous les yeux des services de sécurité israéliens. Plusieurs camps d’entraînement ont été construits et des entrainements de
deltaplane ont été réalisés. Non seulement les services de Renseignement israéliens ont observé tout cela, mais d’autres puissances aussi, comme l’Égypte et les États-Unis. De très
nombreux rapports ont été envoyés au Premier ministre, Benjamin Netanyahou. Pourtant, celui-ci n’a pas réagi. Pire, il a révoqué son ministre de la Défense, le général Yoav Galland,
en août 2023, parce que celui-ci se plaignait de cette absence de réaction en conseil des ministres. Cependant, compte tenu des réactions du public à ce limogeage, il préféra le
réintégrer plutôt que d’avoir à en expliquer le motif.
Israël a accusé
le journaliste qui a publié des photographies du 7 ocotbre, bien avant que les services
de sécurité n’interviennent, d’être un membre du Hamas.
Les différentes factions palestiniennes (Jihad islamique, FPLP et Initiative nationale) ont été réveillées par le Hamas à 4h30 pour participer à une
opération débutant à 6h30 (c’est-à-dire avant le lever du soleil). Elle a débuté par la destruction de tous les robots de surveillance du Mur de séparation. Donc, dès 6h30, l’alarme
était donnée. À 8h00, les agences de presse du monde entier commençaient à diffuser des images de l’attaque8.
Pourtant, les forces de sécurité israéliennes ne sont pas intervenues avant 9h45.
Dès le début de leur intervention, les Forces de Défense israéliennes (FDI) ont appliqué la «directive Hannibal» ; une instruction qui ordonne de
tuer ses propres militaires plutôt que de les voir faits prisonniers par l’adversaire. Les chiffres des victimes israéliennes diffusées par le gouvernement israélien ne distinguent
pas celles qui sont imputables aux attaquants de celles qui le sont aux défenseurs. Identiquement, le gouvernement israélien a fait état d’exactions que des combattants n’ont en
principe pas le temps de perpétrer durant une attaque surprise. La Mauricienne Pramila Patten, rapporteuse spéciale des Nations unies sur les violences sexuelles, a auditionné les
victimes et les témoins de l’opération Déluge d’al-Aqsa. Elle a conclu que quelques exactions sexuelles ont pu être commises, mais que les accusations les plus graves (notamment la
castration de soldats) n’étaient pas crédibles9.
Les rapports de décapitation de bébés ont été retirés après une enquête d’Al-Jazeera.
L’opposition israélienne se refuse pour le moment à aborder la question du rôle éventuel du Premier ministre dans l’organisation de cette opération.
Elle doit pourtant être posée : Benjamin Netanyahou est le fils du fasciste Benzion Netanyahou, secrétaire particulier de Vladimir Jabotinsky (l’allié de Benito Mussolini, mort
au début de la Seconde Guerre mondiale). Il a toujours exprimé son admiration pour ces deux hommes.
Benjamin Netanyahou a toujours soutenu le Hamas, comme un allié tactique permettant de combattre le Fateh de Yasser Arafat. Or, jusqu’en 2017, le Hamas
s’affichait comme la «branche palestinienne de la Confrérie des Frères musulmans». Cette organisation a été restructurée en 1949 par les services secrets britanniques sur le modèle de
la Grande Loge Unie d’Angleterre10.
En 1950, elle a été intégrée au dispositif anglo-saxon de la Guerre froide. C’est à ce moment-là que Sayyed Qutob, le théoricien du jihad, en est devenu la vedette. Certes, en 2017,
des gazaouis qui souhaitaient défendre leur pays y ont adhéré, mais ils ont réclamé que le Hamas rompe avec les Frères musulmans et les Britanniques. En définitive, les deux courants
ont coexisté11.
Le 19 octobre 2022, le président syrien, Bachar al-Assad a reçu Khalil Hayya, leader du courant révolutionnaire du Hamas. Mais il a refusé de recevoir Ismaël Haniyeh et Khaled
Mechaal, leaders du courant frériste du Hamas12.
D’un point de vue arabe, il n’y a donc pas un Hamas, mais deux. En effet, durant toute la guerre en Syrie, le Hamas s’est battu aux côtés d’Al-Nosra (la branche syrienne d’Al-Qaïda),
des FDI et des forces spéciales de l’OTAN, contre la République arabe syrienne. Le 9 décembre 2012, des éléments du Hamas étaient notamment venus assassiner à Yarmouk (banlieue de
Damas) des leaders du Front de libération de la Palestine (FPLP), dont un de mes amis.13
Non seulement il est faux d’attribuer l’attaque du 7 octobre au seul Hamas, mais il est également faux d’ignorer qu’il y a deux Hamas. Ces mensonges
permettent de présenter l’opération «Déluge d’al-Aqsa» comme un vaste pogrom antisémite, selon les mots du président Emmanuel Macron, alors qu’il s’agit d’un acte de Résistance, ainsi
que l’a souligné Francesca Albanese, rapporteuse de l’Onu sur les Droits de l’homme dans le territoire palestinien occupé.
Le massacre des Gazouis avec les Anglo-Saxons
Nous sommes témoins du massacre de 35 000 personnes, de la disparition sous les décombres de 13 000 autres, des graves blessures physiques de 120 000
encore. Toute personne ayant des sentiments humains ne peut qu’être horrifiée. Ceci n’a aucun rapport avec l’identité des victimes, c’est juste une question d’humanité.
Selon le Premier ministre, Benjamin Netanyahou, il s’agit juste d’une opération de police visant à arrêter les assaillants du 7 octobre, mais tout le
monde a compris qu’il n’y aucun rapport entre cette attaque et l’opération israélienne actuelle. Celle-ci vise juste à rendre la vie des gazaouis insupportable jusqu’à ce qu’ils
partent d’eux-mêmes. Ce programme était celui de Vladimir Jabotinsky et de son secrétaire, Benzion Netanyahou. Il avait validé par, le négociateur avec les nazis et néanmoins
fondateur d’Israël, David Ben Gourion.
Tout au long de ce massacre et aujourd’hui encore, les Anglo-Saxons fournissent des armes à Israël pour le perpétrer.
Cependant, alors que des manifestations ont commencé dans des universités états-uniennes contre le sang versé et qu’elles se généralisent dans le pays
puis en France, l’Administration Biden a envisagé de démettre Benjamin Netanyahou au profit du général Benny Gantz. Certes, en droit cette décision ne lui appartient pas, mais
Washington a un long passé de coups d’État et de révolutions colorées. Le secrétaire d’État, Antony Blinken, l’a donc invité pour «échanger sur la situation». Benny Gantz a accepté
tout en organisant une entrevue avec l’Administration Sunak durant son voyage de retour. Mais les choses se sont mal passées14 :
Benny Gantz a parfaitement compris que Washington lui demandait d’arrêter le massacre, ce qu’il approuvait, mais il a tenu à informer ses interlocuteurs de sa volonté de protéger son
pays en détruisant le Hamas. Ses interlocuteurs interloqués comprirent que ce n’était pas «un fils de pute,
mais notre fils de pute», selon l’expression du président Franklin D. Roosevelt. Ils prévinrent immédiatement le Premier ministre britannique, Rishi Sunak. Lorsque Benny Gantz
arriva à Londres rencontrer le conseiller spécial de Sécurité, Sunak s’invita à leur réunion. Il tenta d’expliquer à Benny Gantz, à son tour interloqué, qu’on ne devait pas toucher
aux «fils de pute» du Hamas, parce que certains d’entre eux sont «nos fils de pute». Les Anglo-Saxons n’ont donc pas renversé Benjamin Netanyahou.
Le premier
ministre britannique, Rishi Sunak, est venu dire à Benny Gantz de ne
pas toucher à notre Hamas.
Vu de Londres et de Washington, les massacres de civils sont déplorables, mais ne sont que des variables d’ajustement. Dans l’état actuel, Israël est un
État indispensable. S’il était pacifié et devenait normal, il ne servirait plus à rien. Comme la République des Corsaires au XVIIIe siècle, Israël permet les plus vastes opérations de
blanchiment d’argent et sert de refuge à certains des plus grands criminels de la planète.
Un responsable de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) m’a raconté avoir été serveur au bar de l’hôtel King David à Jérusalem. Un jour, il
a été témoin de l’arrivée de quelques diamantaires, venus sans passer par les douanes et véhiculés sous escorte militaire. Ces hommes et quelques clients ont échangé des diamants et
de l’argent liquide, puis sont repartis incognito. Ce genre de deal ne
pourrait avoir lieu dans aucun autre État.
J’ai présenté une histoire internationale de la Confrérie dans un de mes livres, «Sous
nos yeux». Elle est disponible gratuitement sur Internet en six
parties.
A Document of Genéral Principles and Policies, Hamas, May 2017.
Point de vue de l’avocat virtuel de Mathilde Panot et Rima Hassan
Source : RzO International - Le 05/05/2024.
«La vérité parle
un langage sans détour, et la justice n’a que faire d’explications compliquées. Elle trouve en soi son opportunité, tandis que l’injustice, viciée en son essence, réclame des
sophismes pour remède».(Euripide)
par Mohamed El Bachir
Le 30 avril 2024, la police judiciaire a convoqué Mathilde Panot, la cheffe de file des députés de La France insoumise (LFI) et Rima Hassan, candidate
LFI aux européennes. Raison invoquée : apologie du terrorisme.
Cette accusation s’appuie sur la déclaration du groupe parlementaire LFI-NUPES datant du 7 octobre 2023 : «l’offensive armée
de forces palestiniennes menée par le Hamas intervient dans un contexte d’intensification de la politique d’occupation israélienne à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Nous
déplorons les morts israéliens et palestiniens. Nos pensées vont à toutes les victimes. L’escalade actuelle risque d’entraîner un cycle de violences infernales. La France, l’Union
européenne et la communauté internationale doivent agir sans délai pour empêcher cet engrenage. Dans l’immédiat, il faut obtenir un cessez-le-feu et la protection des
populations.
Toutes les
parties doivent revenir à la table des négociations. Pour qu’une paix juste et durable voie le jour, les résolutions de l’ONU, à commencer par la fin de la colonisation, doivent être
activement mises en œuvre. Nous devons tous et toutes œuvrer dans ce sens».1
L’avocat virtuel se présente devant le juge :
– Votre honneur, je me présente devant vous pour défendre les deux accusées. Ayant étudié la déclaration ci-dessous, ma question est simple : quelles
phrases du contenu de la déclaration ci-dessus font l’apologie du terrorisme ?
La réponse du juge est sans détour :
– L’offensive armée de forces palestiniennes menée par le Hamas» et «Nous déplorons les morts israéliens et palestiniens.
Car, explique le juge :
– Elles mettent sur le même plan l’action du Hamas et l’action de défense de l’armée israélienne. L’action du Hamas est un acte terroriste qui a
entraîné un pogrom et une prise d’otages. Celle de l’armée israélienne est un acte de défense.
À cette précision du juge, l’avocat virtuel répondit :
– Votre honneur, vous confondez cause et conséquences. En effet, le drame, aussi douloureux soit-il vécu le 7 octobre 2023 par les habitants des
colonies, terre palestinienne, il faut le souligner, est une conséquence. Et donc il faut se poser la question : quelle est la cause ?
Ceci d’autant plus que d’autres actions de résistance pacifiques et militaires palestiniennes ont eu lieu depuis 1917. Et la cause est toujours la même
: l’occupation de la Palestine.
Sans vous offenser, Votre honneur, vous confondez l’axiome avec le théorème qui en découle.
Et afin de clarifier mon propos et pour ne pas être soupçonné d’antisémitisme, je cite l’un des premier dirigeant du mouvement sioniste, Ben Gourion,
devenu Premier ministre de l’entité sioniste de 1948 à 1954 et de 1955 à 1963 :
«… Pourquoi les
Palestiniens feraient-ils la paix ? Si j’étais, moi, un leader palestinien, jamais je ne signerais avec Israël. C’est normal, nous avons pris leur pays. Certes, Dieu nous l’a promis,
mais en quoi cela peut-il les intéresser ? Notre Dieu n’est pas le leur. Nous sommes originaires d’Israël, c’est vrai, mais il y a de cela deux mille ans : en quoi cela les concerne-
t- il ? Il y a eu l’antisémitisme, les nazis, Hitler, Auschwitz, mais est-ce leur faute ? Ils ne voient qu’une chose : nous sommes venus et nous avons volé leur pays. Pourquoi
l’accepteraient-ils… ?»2
Des propos clairs que je partage sans enlever une virgule «Votre honneur, permettez-moi d’ajouter : d’un axiome aberrant, on peut déduire une «vérité»
mais une vérité en contradiction avec le réel.
Que faire alors ? Faire abstraction du réel ou éliminer l’axiome. Si on veut être juste, il faut éliminer l’axiome !
En effet, il est injuste d’exiger d’un peuple d’abandonner son droit naturel, à savoir, le droit de disposer de lui-même. Un droit qui ne peut être
exercé qu’en vivant libre sur sa terre d’origine. Et cette injustice est d’autant plus révoltante que l’impérialisme occidentale avec à sa tête les Etats-Unis et ses vassaux arabes
ont masqué sous une multitude de résolutions de ONU dont celle du droit au retour tout en permettant à la force occupante de continuer son œuvre d’occupation et de démolition. Des
résolutions qui demeurent lettres mortes. Quant aux Accords d’Oslo ? Un conte des mille et une nuits…
Pour conclure, Votre honneur, permettez-moi de citer un autre sioniste plus extrémiste que Ben Gourion, l’auteur de Zéro et l’infini : «… Israël est un
phénomène historique aberrant. C’est une espèce de monstre à la Frankestein, conçu sur bleus d’architectes et couvé dans les laboratoires de la diplomatie… Il existe en fin de compte
grâce à un fait accompli dont la population indigène est la victime».3
D’une vérité historique, à savoir la Shoah, les puissants ont produit une injustice historique : spolier un peuple. Coloniser la terre tout en se
débarrassant du propriétaire. Et cette vérité historique continue à être ressassée par les tenants du Droit international pour justifier l’injustifiable.
Ignorent-ils qu’ils commettent ainsi un autre crime ? Insulter la mémoire des victimes de la Shoah.
Et ne retenant plus sa colère, l’avocat virtuel conclut :
– Dans la France, patrie des lumières, en commerçant sur le plan militaire et économique avec la puissance occupante, c’est le président de l’État
français qu’il faut accuser de participation à un génocide à Gaza ou, du moins, à un crime de guerre. Et ni les «sacs de riz» ni les comédies diplomatiques ne peuvent effacer cette
vérité. Quant à Mathilde Panot et Rima Hassan, elles agissent comme elles peuvent pour que cette France sorte de l’obscurité.
Ne vous trompez pas encore une fois, Votre honneur, je ne suis pas membre de LFI.
Les opinions
exprimées dans ce contenu n’engagent que la responsabilité de l’auteur.
Les généraux Desportes et Lecointre jouent-ils à qui sera “plus Macron que Macron”? Quand vous cherchez à comprendre pourquoi le pouvoir d’Emmanuel Macron tient malgré l’incompétence criante de
l’actuel détenteur de la fonction présidentielle, les deux déclarations récentes de ces anciens responsables militaires pour légitimer l’éventuel envoi de troupes françaises en Ukraine jettent
une lumière crue sur la soumission au prince-enfant de chefs qui ont renoncé à l’être.
Le premier (ancien) chef militaire à avoir défrayé la chronique ces derniers jours, c’est le Général Vincent Desportes.
Desportes en “Général Boum-Boum”
Ancien directeur du Centre de Doctrine et d’Emploi des Forces, le Général Desportes tient ici des propos surprenants. En gros, il envisage sans précaution une
éventuelle frappe nucléaire française sur la Russie. Dix minutes pour frapper Saint-Pétersbourg et Moscou? Et sans représailles russes ?
On ne se bat pas pour restaurer ou imposer la démocratie. Se battre, c’est tuer. La guerre, c’est, selon la définition de Gaston Bouthoul, une «lutte
armée et sanglante entre groupes organisés». On
s’y résout pour des raisons très supérieures. Je pense qu’on ne peut tuer que pour la France, pour la défense et la promotion des intérêts de la France.
Le
Figaro, 8 avril 2024
Las, ça continue très mal :
oui, c’est compliqué de parler d’effort de défense, de patriotisme. Qui est prêt à se serrer la ceinture ? Notre société n’est pas prête. Il faut la préparer.
Le Général Lecointre, prédécesseur de l’actuel Chef d’Etat-Major des Armées, se donne l’air d’être plus cortiqué que le Général Desportes. En réalité, il sert lui
aussi la soupe à Emmanuel Macron.
2017, 2022, 2024 : Le président de la République a été élu, réélu et peut se permettre aujourd’hui de jouer avec l’idée dangereuse d’envoyer des
troupes françaises en Ukraine parce qu’évêques, pasteurs et rabbins, parce qu’universitaires et intellectuels, parce que hauts fonctionnaires et chefs d’entreprises, parce que les chefs
militaires eux-mêmes n’ont ni le courage ni la lucidité d’arrêter les foucades du prince-enfant.
Comment Macron va vous racketter pour réparer ses dégâts et ses dettes
Les lecteurs du Courrier ne le découvrent pas : l’obésité et la cupidité de la bureaucratie qui tient le pouvoir sont devenues des menaces létales pour la démocratie. Pour éviter tout effort, la
bureaucratie de l’Etat est bien décidée à faire payer le reste du pays pour conserver son mode de gouvernance autoritaire et un exercice solitaire du pouvoir par Emmanuel Macron et la caste qu’il
représente. Après sept ans de malgoverno français, le pouvoir en est réduit à la faillite pour acheter la paix sociale. Et maintenant, l’heure de l’addition approche.
Macron est arrivé au pouvoir en 2017. Depuis son élection, les dépenses de l’Etat ont augmenté de 35% ! Cette explosion s’explique largement par le besoin
d’acheter la paix sociale au moyen de nombreuses aides, et par le souci de soigner sa base électorale. Macron est le candidat des fonctionnaires, ne l’oublions jamais.
Je reviens tout juste d’Ukraine, où je rendais visite à des amis.
Tout ce que nous avons entendu sur ce qui se passe en Ukraine est un mensonge.
La réalité est plus sombre, plus sombre et sans équivoque désespérée. Il n’est pas possible que l’Ukraine «gagne» cette guerre.
• Selon leurs
estimations, elles ont perdu plus d’un million de leurs fils, pères et maris ; une génération entière est
partie.
• Même dans le
Sud-Ouest, où le sentiment anti-russe est ancien, les citoyens hésitent ou ont carrément peur de critiquer publiquement Zelensky ; ils iront en prison.
• Dans chaque
village et ville, les rues, les magasins et les restaurants sont pour la plupart absents des hommes.
• Les quelques
hommes qui restent sont terrifiés à l’idée de quitter leur foyer, de peur d’être kidnappés et appelés à la conscription. Certains ont supplié leurs amis de leur casser les jambes pour
éviter le service.
• Les opérations de
recherche de l’armée ont lieu tôt le matin, lorsque les hommes quittent leur domicile pour aller travailler. Ils leur tendent une embuscade et les kidnappent dans les rues et, en 3 à
4 heures, ils sont inscrits dans l’armée et emmenés directement sur les lignes de front avec une formation minimale, voire aucune ; c’est «une condamnation
à mort».
• C’est de pire en
pire chaque jour. Là où je résidais, un dentiste venait d’être arrêté par les forces de sécurité alors qu’il se rendait à son travail, laissant derrière lui deux jeunes enfants.
Chaque jour, 3 à 5 cadavres arrivent des lignes de front.
• Les mères et les
épouses se battent bec et ongles avec les forces armées, et implorent que leurs hommes ne soient pas enlevés. Ils tentent de soudoyer, ce qui fonctionne parfois, mais la plupart du
temps, ils se heurtent à des violences physiques et à des menaces de mort.
• Le territoire
célébré comme ayant été «reconquis» à la Russie est réduit en ruines et est inhabitable. Quoi qu’il en soit, il ne reste plus personne pour y vivre et les familles déplacées ne
reviendront probablement jamais.
• Ils voient la
manière dont la guerre a été rapportée, chez eux et à l’étranger. C’est une «blague» et une «propagande». Ils disent : «Regardez autour
de vous : Est-ce victorieux ?»
• Pire encore,
certains ont été amenés à croire qu’une fois les forces ukrainiennes épuisées, des soldats américains viendraient les remplacer et «gagner la guerre».
Il n’y a aucune ambiguïté chez ces personnes. La guerre n’a servi à rien – une parodie. Le
résultat a toujours été et reste clair. Les gens sont désespérés, complètement détruits et vivent dans un cauchemar sans fin.
Ils réclament une fin, n’importe quelle fin – très probablement la même «paix» qui aurait pu être obtenue il y a deux ans. Dans leur esprit, ils ont
déjà perdu, car leurs fils, leurs pères et leurs maris sont partis et leur pays a été détruit. Aucune «victoire» ne peut changer cela.
Ne vous y trompez pas, ils sont en colère contre Poutine. Mais ils sont également en colère contre Zelensky et l’Occident. Ils ont tout perdu, et pire
encore, l’espoir et la foi, et ne comprennent pas pourquoi Zelensky souhaite poursuivre la trajectoire actuelle, celle de la dévastation humaine.
Je n’ai pas été témoin de la guerre ; mais ce que j’ai vu était absolument déchirant.
Honte au peuple, quelles que soient ses intentions, qui a soutenu cette guerre. Et honte aux médias de continuer à mentir à ce
sujet.
Pour l’écartement des rails il y a la dimension standard : 1,435 mètre, la dimension adoptée par exemple au Japon : 1,067 mètre, et
l’écartement pour les petites voies comme celle de Bundaberg, Queensland, qui achemine la canne à sucre vers l’immense sucrerie de cette ville surréaliste parcourue par des petits
trains et l’écartement ne dépasse pas 0,600 mètre. Macron est passé de 1,435 à 0,6 mètres.
L’entrée en matière du présent article de ce blog peut être interprétée de deux manières, découvrez sa face cachée mais je livre à votre sagacité celle
qui me vient à l’esprit : la France était comme un train confortable roulant sur des voies dont l’espacement des rails était bien de 1,435 m. Aujourd’hui la France ressemble à un
petit train essoufflé, en panne de combustible, avec le conducteur de la locomotive poussive qui ne connait pas l’itinéraire de la voie ferrée sur laquelle il roule. De plus il ne
regarde pas les signaux le long de la voie car de toutes les façons il n’en tiendra pas compte.
Voilà une métaphore décrivant l’état de la France. Les caisses de l’État sont vides : en comptabilisant les «hors-bilan» la dette globale de la
France atteint la somme folle de 8000 milliards d’euros c’est-à-dire plus de 115 000 euros par Français, tous âges confondus ! L’assistant du conducteur de la locomotive se perd
en conjectures invraisemblables comme grappiller quelques herbes folles le long de la voie afin de maintenir le feu dans la chaudière de la locomotive, du genre diminution
homéopathique du traitement anti-dépresseur que représente les multiples aides sociales distribuées pour apaiser les quartiers de non-droit des banlieues majoritairement peuplées de
profiteurs du système social dispendieux que l’État français a imaginé depuis le Front populaire et amplifié par le Comité national de la Résistance.
Le train (de vie ?) de la France doit d’abord se soumettre à une ablation chirurgicale de toutes les tumeurs qui vont le tuer comme par exemple
copier le nouveau chef d’État argentin, c’est-à-dire supprimer tous les parasites qui alourdissent l’État, supprimer les trois-quarts des ministères et mettre à la rue tous les
profiteurs qui gravitent autour des palais dorés de la République, simplifier le «mille-feuilles» administratif qui quadrille le territoire, remettre les fonctionnaires essentiels au
travail et les rémunérer au mérite et non pas statutairement …
Le petit train français, dans ces conditions, pourra poursuivre son chemin mais à une condition : qu’il quitte le «machin» européen qui est une
organisation fasciste mise en place dès la fin de la Seconde Guerre mondiale par les Américains (cf. Walter Hallstein, nazi notoire, premier président de la Commission européenne). Le
coq nain dans le rôle d’un président donne de la voix avec l’aide compulsive de rails qui sont de plus en plus serrés cheminant sur une voie ferrée qui mène à l’abime … Vous aurez
compris qu’il s’agit de cocaïne et que ce petit groupe de «young leaders», formatés et adoubés par le vieux Klaus, le gourou néo-nazi de Davos, est constitué d’homosexuels parfois
pédophiles et le reste du monde politique français exclu du cercle «intime» s’en accommode y compris quand, sous l’influence d’un énième rail le président en personne se prend pour
Napoléon en imaginant qu’il va réitérer la campagne de Russie. La Bérézina n’est plus dans les immenses plaines de Russie mais à Paris-sur-Seine …
Note. Mon opinion au sujet du petit coq qui dirige la France n’est pas de mon fait mais du grand journaliste Régis Le Sommier qui déclara que ce petit
coq était homosexuel devant Bercoff lors d’un «Dernier Verre».
Si le parlement britannique comme nous le montrons dans un autre article parait la proie d’un chaos indescriptible, Macron est le chaos
à lui tout seul.
D’un côté il se lance dans une opération électorale liée aux européennes dans lequel il s’agit pour lui de n’avoir qu’un seul
adversaire, le Front national, il ne s’adresse qu’à lui, et donc le fait monter (comme Mitterrand) à travers diverses opérations dont le vote de la loi immigration, les
comédies face à la crise agricole, mais dans le même temps il faut acculer le dit Rassemblement national dans l’espace le plus honni face à l’intérêt national (d’où
l’opération récupération Manouchian et invraisemblable interview dans l’Humanité).
Le Rassemblement national n’est pas l’histoire de la France mais de sa collaboration (ce qui est vrai). Et là on passe, comme cela était
totalement prévisible pour ceux qui ont encore le sens politique, de la célébration des héros de la résistance, à ce qui a été longuement médiatiquement préparé à savoir
le nouvel Hitler, le nouvel ennemi de la France, de l’Europe, à savoir la Russie. On utilise à plein le clown Zelensky, on se porte tel Napoléon à la tête de la nouvelle
Berezina pour exister, mais surtout pour mettre le Rassemblement national dont on invente (malgré Meloni) qu’il représenterait un allié de l’ennemi le Russe à la tête de
ses hordes comme papa Le Pen avait été l’ami de Hitler.Quitte à ce que ces manœuvres électoralistes nous mènent tout droit à une guerre nucléaire.
Mais comme il faut du fric et qu’à force de ruisseler, de promettre des milliards à Zelensky et comme il s’agit également de récupérer
le vote des gens issus de l’immigration, voici sur quoi tombe notre pitre national et son petit état-major dérisoire : On vend la France et la culture au Qatar comme s’il
s’agissait du PSG (Dati est là pour ça, flanquée de Paul Bismuth). Cette conception de la culture de ses «consciences», ça jette un tout autre éclairage sur la récente
cérémonie des Césars, Macron va recevoir Judith Godrèche, par parenthèse je ne vois qu’un seul bénéfice à toutes ces comédies c’est la manière dont les républicains qui
s’épuisent à courir derrière ce schtroumpf qui est le président de la France ont fini par accepter de voter pour l’inscription de l’avortement dans la
Constitution.
Quant à Gaza dont il est vaguement question dans le cahier des charges du spectacle annoncé voici quelques temps que Macron virevolte
comme une danseuse de ballet tout en restant là comme ailleurs le nez rivé sur le cher allié américain. Certes percevoir les jeux politicards et leur évolution prévisible
a disparu semble-t-il de la mentalité du militant qui est devenu aussi naïf que le spectateur de guignol et qui crie «c’est lui le méchant !» comme le veut la manœuvre,
mais il est possible aussi que les «naïfs» se réveillent face au niveau qu’atteignent désormais les jeux électoraux en France.
Danielle
Bleitrach
*
Le président Emmanuel Macron a annoncé avoir signé mardi avec l’émir du Qatar Tamim
ben Hamad Al-Thani un accord portant sur des engagements d’investissements qatariens à hauteur de 10 milliards d’euros dans l’économie française à l’horizon
2030. «Nous
avons signé un plan ambitieux d’investissements de 10 milliards d’euros», a-t-il déclaré lors de l’échange de toasts en ouverture du dîner donné
en l’honneur de l’émir, en visite d’État en France. Ces investissements interviendront dans des secteurs tels que la transition énergétique,
les semi-conducteurs, l’aérospatial, l’intelligence artificielle, le numérique, la santé et les industries de la culture. Cette première visite d’État d’un émir
du Qatar depuis 15 ans en France, et la première pour Tamim ben Hamad Al-Thani, parfait francophone, depuis son accession au trône en 2013, est un «immense
honneur pour la France», a souligné Emmanuel Macron.
«Votre
pays est un pays ami de la France, un partenaire fidèle, stratégique, sur lequel elle sait pouvoir compter dans les situations difficiles», a ajouté le président, en
rappelant l’agenda commun de «défense
et de sécurité» que les deux États sont «en
train de renforcer» ou celui dans la «lutte
contre le terrorisme».
Mardi soir, l’émir a
dîné à l’Élysée en compagnie du président de la République et du capitaine de l’équipe de France de football Kylian
Mbappé.
Durant sa visite de deux jours à Paris, Tamim ben Hamad Al-Thani doit également discuter avec Emmanuel Macron des négociations entre Israël
et le Hamas pour une trêve
à Gaza.
Invité sur Le Courrier des
Stratèges, Youssef Hindi met en lumière l’infiltration des milieux souverainistes européens par les néo-conservateurs américains et les milieux pro-sionistes. Cette explication
sur les stratégies de contre-influence est essentielle pour comprendre le débat public en France aujourd’hui.
En novembre dernier, Randy Yaloz, avocat et président de «Republican Overseas» qui représente le parti républicain américain à l’étranger, a organisé un
rassemblement où plusieurs personnalités politiques ont pris la parole, dont certaines sont connues pour leurs positions pro-sionistes affirmées, comme André Bercoff et Eric Zemmour.
Cette initiative a été largement commentée, notamment par Youssef Hindi, qui a souligné les implications de cet événement dans un contexte politique complexe.
Youssef Hindi explique la raison pour laquelle certains milieux sionistes cherchent à infiltrer les cercles complotistes, populistes et souverainistes,
soulignant leur intérêt à maintenir ces mouvements dans le giron israélo-américain. Il dénonce les efforts visant à limiter les discussions sur Israël dans les médias, témoignant de
son expérience personnelle où il lui a été demandé de ne pas critiquer Israël lors d’une invitation médiatique.
Une tentative
d’expliquer le nouvel équilibre des puissances, tel qu’il se met en place sous nos yeux. Cet article constitue une synthèse à très grosses mailles des
observations des phénomènes en cours.
En ce début d’année 2024; nous touchons à la fin du premier quart du nouveau siècle. Un nouvel équilibre des forces est déjà en place sous nos yeux. Toutes les
briques ne sont pas parfaitement ajustées, mais chaque mouvement les rapproche un peu plus de la position qu’elles ont vocation à occuper.
La constitution de deux “blocs”
En vérité, il y a surtout un bloc, et le reste du monde. Je propose de dénommer ce bloc “alliance des tocards”. Il porte d’autres
noms :
Le monde
libre pendant la Guerre froide
l’Occident
l’OTAN élargi, puisque désormais il s’agit d’aller fourrer dans l’OTAN des pays comme l’Australie, et des vassaux dont on peut encore tordre le bras (pour
quelques années, pas plus) comme la Corée du Sud ou le Japon.
l’ancien monde premium. Ce monde constitua jusqu’il y a encore peu de
temps une référence, un modèle de vie, de liberté, de pensée. Désormais, il n’y a plus que des membres de ce bloc pour y croire.
Ce bloc a quelques caractéristiques intéressantes :
Plus de ressources naturelles
Ce bloc ne dispose pas ou plus de ressources naturelles, en particulier énergétiques.
Plus d’industrie
Ce bloc a soigneusement, méticuleusement, passé les quatre dernières décennies à saborder ses industries. Il n’en a plus.
Une moraline bien huilée
Les pays de l’alliance des tocards sont experts pour donner des leçons au reste de la planète, sur des sujets aussi variés que les droits LGBTQ+, le
réchauffement climatique (on va le traiter à part ci-après) ou encore les droits de minorités bien choisies. En parallèle, ils ne se privent pas de maltraiter et de museler leurs propres
populations et oppositions.
Plus aucun lien avec la réalité
Le bloc des tocards vit dans un multivers à la 1984, où la guerre désigne la paix, où le mensonge est désigné comme vérité indiscutable et indépassable, où
l’autocratie de personnages non élus est désignée sous le nom “démocratie”, où les processus les plus corrompus sont
désignés comme un modèle de transparence (l’Union européenne est un parfait exemple au quotidien de ce phénomène ; la moindre de ses actions fait exactement le contraire de ce qu’elle désigne
; la “construction” européenne désigne
en réalité une destruction systématique de tout ce qui la compose).
Des dirigeants largués et un système médiatique aux fraises
Justin Trudeau, Emmanuel Macron, deux clones. Ils ne
comprennent rien aux dynamiques intérieures de leur pays, qu’ils trahissent au quotidien et à répétition. Leur seule compétence est d’hyper-communiquer. Leur seule existence est dans l’image.
Les médias, la presse, relayent les mensonges officiels et contribuent à la censure de toute analyse divergente. La censure augmente et continuera de croître jusqu’au point de rupture. Le
système politico-médiatique produit du néant : On en a vu un bon exemple en France avec la fameuse “loi immigration” qui ne changera rien en aucune
manière, les prérogatives de l’immigration relevant de l’Union européenne. Il s’agissait pour le parti unique au pouvoir de communiquer, et pour les oppositions de complaisance
de s’opposer.
Exceptions
Tout ce qui précède concerne principalement les pays vassaux du bloc des tocards. Le pays “leader”, les États-Unis d’Amérique, dispose de ressources
naturelles propres à satisfaire ses propres besoins (pas plus), développe une industrie sur le dos de ses vassaux. C’est un Empire en fin d’existence, il n’a aucune raison de s’auto-infliger
ce qu’il inflige à ses vassaux, bien au contraire.
Le reste du monde
Le reste du monde, c’est simplement les pays qui ont gardé un contact avec la réalité. Il est composé, sans notion d’ordre :
De la Russie, un pays qui a connu un effondrement dur dans les années 1990 et qui s’en est sorti de ses propres forces, et grâce à un assez
grand dirigeant, Vladimir Poutine. Probablement que son nom restera dans l’histoire russe pour cela, n’en déplaise aux zelinskinolâtres.
De la Chine, un pays qui héberge désormais la plus grande partie des industries délocalisées du bloc des tocards. La Chine a pour
particularité d’avoir une vraie vision sur le temps long. Elle n’a rien oublié du sac du Palais d’Été, par exemple ; elle n’a rien oublié des épisodes de colonisation et d’humiliation que
divers membres de l’alliance des tocards lui ont fait subir il n’y a pas si longtemps.
Le Grand Sud dans son ensemble, avec les
BRICS, les pays d’Asie du Sud-Est, le Moyen-Orient, l’Afrique, l’Amérique du Sud et l’Amérique latine.
Chose assez admirable, ces pays ne nourrissent dans l’ensemble pas spécialement de velléités de vengeance vis-à-vis de l’ancien monde premium. Ils essayent
simplement de vivre leur vie, de se développer (et c’est déjà pas mal).
Les grandes peurs de l’an 2000
Les sociétés dégénérées du bloc des tocards ont besoin de justifier leur existence et surtout leur importance. Pour cela, elles ont développé le mythe d’un
super pouvoir. Elles pensent avoir le super pouvoir de détruire la planète. Elles ont développé une immense peur autour de ce pouvoir, une religion climatique (dont la principale dimension
consiste à désigner comme hérétique quiconque la remet en doute) et elles déploient des énergies incroyables pour “sauver la planète”, tout en essayant de convaincre les
autres pays, incrédules et amusés, de rejoindre leur agitation frénétique sur ce thème. C’est bien évidemment une facette de leur dégénérescence et de leur propension à l’auto-destruction.
Bien évidemment, tout un tas d’escrocs profitent allègrement de ce simulacre pour se remplir les poches, comme les installateurs de moulins à vents (appelés éoliennes), de miroirs magiques
(appelés photovoltaïques), et de véhicules électriques dysfonctionnels et plus polluants que jamais.
Perspectives
Le plus tôt les populations habitant les pays de l’alliance des tocards le comprendront, le plus efficacement elles pourront peser dans le jeu mondial et y
reprendre une certaine place. En attendant, leur société est promise à continuer de couler, de s’effondrer, de se disloquer, et de se ridiculiser. Et il y aura des pleurs et des grincements
de dents…
Le mur complet qui permet ou permit impunément aux USA,
Israël ou l’Afrique du Sud de tuer de prétendus «sous-humains» est, enfin, fissuré. Il reposait sur un dangereux délire axé sur la Bible.
Délire qui fit ou fait de ces pays, pourtant comme les autres, de directs «élus» et des protégés de Dieu. Les propulsant dans une race supérieure et qui prouve sa supériorité
en… massacrant au-delà
de l’entendable. Comme si de génocider en toute impunité était preuve de votre supériorité ? Bien plutôt de toutes vos infériorités flagrantes, non ?
1. Un tabou, que l’on croyait
indestructible, enfin brisé ?
La Cour internationale de Justice, ce 26 Janvier 2024, vient de porter un coup de boutoir à cette nuisible maladie
mentale et affective (se croire élus de dieu ou se croire, par un accord divin, avoir le droit massacrer sans limite. Comme de n’avoir besoin d’aucun motif, justification,
circonstance atténuante pour tant nuire). Le tabou-omerta est
enfin brisé. Le faux sacré est désacralisé. Ce fut uniquement une horreur. Aucune impunité ne va plus couvrir ceci. Ceci, soit cet acte «supérieur» qui se voit, enfin, nommé un
épouvantable carnage. Ce pourquoi ils ne peuvent plus dissimuler les très répréhensibles génocides. Les machos en
débandades… «Il faut protéger les Palestiniens de Gaza contre un risque de génocide» dit la CIJ. Ou qu’il faille empêcher et punir toute incitation au génocide par
les dirigeants sionistes. Responsables et coupables. Plus de fuite éthérée possible. Le mal, par fanatisme ignorant et graves illusions sur les choix de l’entité Dieu sont nommés.
Nommés et attachés à de malfaisants
comportements.
La configuration planétaire vient de véritablement changer. Aussi bien l’Europe régressive va être accusée de grave complicité avec le génocide.
Dernière partie, que la CIJ vient de nommer très fermement : de «permettre l’acheminement de l’aide humanitaire à
Gaza». L’Humanité est humanitaire. C’est sa véridique expression De ne pas permettre à cette humanité d’agir est donc un crime… contre l’Humanité. Un
crime qui ne va surtout pas rester… impuni.
L’humanitaire est une valeur… de massacrer n’est surtout pas une valeur : Mais une flagrante maladie mentale et affective. Une incapacité impardonnable
de ne pas contrôler ses propres pulsions.
Tout en prétendant (et avec tant arrogance) être suuuuppérieur, ah oui, où cela déjà ?
L’axe accusatoire s’est déplacé. Et les si nuisibles qui massacrent Et ne veulent pas que les autres les accusent de ce qu’ils font au
réel… sont brisés. Le tabou est à terre. Il ne demeure de lui que milles morceaux désolidarisés. En miettes l’impunité
indélogeable et on les laisserait toujours faire en silence… Puisque, comme de tous les ex-tabous, un fois chus et déchus, il ne reste plus que «le misérable tas de
secrets» (Georges Bataille) !
Celui que nous allons conter et raconter !
2. Comment nommer le phénomène où
l’atroce apartheid (qu’Israël copia sur l’Afrique du Sud) est condamné justement par l’Afrique du Sud ?
Puisque les sionistes ne copient pas les nazis. Mais bien l’apartheid des Afrikaners. Celui se bien
décrit par Dominique Lapierre dans «Un arc-en-ciel dans la nuit»… Une nation arc-en-ciel est la formule même de Nelson Mandela après la fin éclatante de l’apartheid le 9 mai
1994.
Cette Afrique du Sud qui s’y connait en apartheids. Ce pourquoi elle condamne fermement les sionistes. Et les accuse de génocide devant
la Cour internationale de Justice de La Haye.
Comment nommer,
alors, le phénomène où l’atroce apartheid (qu’Israël copia sur
l’Afrique du Sud) soit condamné justement par l’Afrique du Sud ?
Est un signe fort venant du divin ? où les Afrikaners se croyant peuple «élu» dévastent le futur des sionistes se… croyant encore peuple élu ? Et de
futur ils n’en auraient plus beaucoup ?
Et les USA, planqués dans l’ombre, désirant soutenir les sionistes, juste afin de leur dérober leur statut de peuple
élu ? Normalement cité dans la Bible-Ancien Testament ? Et pas le Nouveau qui ne les cite pas du tout ?
La précision est en tout. Ainsi les 10 commandements étaient au futur : «tu ne tueras pas». Et justement, en 2023, il s’affirme au
présent le «tu ne tues pas». Résultats ? Des désobéissances flagrantes. Au réel ils n’ont fait que… tuer. N’auront fait
que ça ! En conséquence, plus d’Alliance du tout – c’est limpide !
Le trope enfin résolu : Tournés vers un passé passé, ils s’octroient tous les droits. Or ces droits, en présence tangible,…
n’existent plus. Et le futur ne peut que se retourner enfin contre eux. Les faux gagnants de ce jour deviennent les perdants de demain ! Alors des signes, le destin, un appel, des
co-incidences, plusieurs incidences en même
temps et dans la même direction, de la signification, des révélations ?? Autres ?
Dominique Lapierre dans «Un arc-en-ciel dans la nuit» ne nous cache rien de cet obsessionnel hyper racisme. Où toutes les aberrations cumulées et
correspondent bien aux actuels délire sionistes :
1) Une fillette de 8
ans, blanche, ses parents blancs, ses frères aussi, est décrétée…
noire. Soudain et sans preuve génétique ? Donc en la nommant autrement elle est séparée et rejetée de partout. De son école, de sa maison, de sa famille, etc. et jetée dans les
taudis réservés pour les sous-hommes noirs ? Aucune possibilité de se défendre. Les divins
Afrikaners savent tout puisque dieu le veut. On ne récuse pas un tel savoir «supérieur». Mais, au fait, comment ont-ils «deviné» qu’elle serait noire ? Par le… crayon ! On peigne
les cheveux, les sépare en 2 grandes tresses et laisse aller un crayon. S’il glisse on est blanc. S’il reste empêtré on est noir, les racines crépues (non
visibles directement) l’arrêtent. Une mèche ourlée aura détruit la vie de cette enfant. À cause de la régression vers les ordalies,
ces jugements de
Dieu (donc les superstitions) du Moyen-Âge. Et contre toutes les évidences rationnelles. Les détraquements de ces «élus» de Dieu (à ce qu’ils prétendent) vont
causer des
millions de vies détruites. Une catastrophe bien «artificielle» ! On se dit que de ne pas être élus sauvegarde mieux la société.
2) Que des
raisonnements irrationnels. Les noirs sont des sous-hommes. Puisque les sous-hommes afrikaners les traitent en… sous-hommes. Sinon ils sont des hommes tout à fait normaux. L’Afrique
ne peut leur appartenir même s’ils
étaient là bien avant ces Blancs. Il suffit de «dire» les noirs sont des sous-hommes et… ils perdent
tout ? Immensément infantile non ? De la même eau que de manipuler les chiffres de toutes parts – les noirs sont 25 millions et les blancs 5 millions. 5 millions c’est la grande
majorité (si on le dit ainsi !). Aussi – afin de les garder dans leur… minorité ! – il va suffire de les priver de tout. De
tous les droits. De répondre. Dont de voter. Et les 5 fois plus nombreux ne peuvent plus avoir que 12% du territoire,
les terres les plus pauvres. Qu’ils sont donc sordides, bas et minables qui se prétendaient supérieurs ? Un millier d’autres anecdotes à faire dresser les cheveux sur la tête. Il faut
lire tout le Lapierre !
3) Grâce à
l’intelligence collective, le monde entier s’est mis à…
s’insurger contre ces injustices et les délires sanglants des fanatiques dits supérieurs. Mais, aussi, à faire pleuvoir des sanctions sur les inhumains gouvernements
sud-africains. Au point que les pouvoirs économiques ne puissent plus tenir. Et que la clique des fous afrikaners doive abandonner
tout… apartheid. Exactement comme vont le faire les sionistes en 2024 !
4) Apartheids et
génocides sont des inflammations de mâles dénaturés. Qui sont
à l’envers partout. Se prétendre de vrais hommes qui… lâchement tuent des enfants «sans défense» et des femmes «sans défenses». Et ce pour se… défendre. Osent affirmer ces non
mecs ! Alors que les vrais hommes défendent les
enfants et les femmes. Et n’en tuent aucun. De ce fait, temps de dégainer des lois fermes
contre les machos, contre leurs pulsions – enfin jugulées – de tuer les autres. Eux qui inventent tant de faux motifs… après avoir tué ! À ajouter des lois provoquant
la fin de tout
suprémacisme blanc. Pour «suprématisme»
! Et dénonciations, par des lois, des liens religieux causant ces échecs de vie : De ces vains machos qui se prennent pour des dieux. Ivresses si nuisibles… Ce trio de
lois fermes suffit pour… changer le monde. Si c’est véridiquement possible !
5) Le
cas Helen
Lieberman et son association «Ikamva Labantu» ? Si au départ les hommes de l’ANC noir ont su tenir (27 ans de bagne pour Nelson Mandela) – afin de dénouer
et démanteler
l’apartheid se furent des femmes. Sur le terrain c’est flagrant. Helen Lieberman, une blanche qui est venu aider les
illégaux taudis noirs. Eh bien l’insensé apartheid séquestre aussi les Blancs, leur interdit de vivre leurs vies désirées, d’être totalement eux-mêmes. Interdit aux
blancs d’aider les noirs, marmonnent les folies. L’apartheid est contre Helen Lieberman. Il va la persécuter, lui empêcher tout «contact», il va lui tendre des pièges et des
calomnies, etc. elle les évitera tous. En peu de temps elle aura aidé 1 million de
victimes de l’apartheid. Chaque aide écourte la durée de l’enfer raciste !
6) Enfin, afin de ne
rien omettre de cet avachissement immoral collectif que représente l’apartheid – à noter le passeport intérieur que ne doivent jamais quitter les noirs : le «pass» (sic)
de toutes humiliations. Aussi, le fait des données intrusives récoltées sur vous. Style : plus vous êtes pauvres et noirs, plus ils se permettent d’ajouter données
sur donnéessur contre
vous. Par contre, plus vous êtes en «haut», moins il y en a de renseignements à votre sujet. Ces réalités inversées des hiérarchies condamnent ces hiérarchies justement : ce sont
elles les toboggans
insensés des génocides ! Et la ribambelle des déraisons inhumaines : sans raison, ils peuvent vous torturer, vous garder 90 jours au «secret», nus, dans une cage
d’acier où nul ne peut se mouvoir, etc. Nul ne voit là les bénéfices
pour l’amélioration de la race !! Bref, plus le motif est fanatique et plus les retombées demeurent indéfendables. Puisque
des lois peuvent être pondues, au cas où, oui… après les méfaits. Aussi, pas moins de 1700 lois
d’apartheid rien que pour abuser, juridiquement, des humains. Le tout tellement trop unilatéral. Monologué ! Enfin, la manie malpropre d’accuser les victimes de
terrorisme et les bourreaux inhumains de meneurs luttes (sic) contre les terrorismes. Ce qui fait perdre au mot «terrorisme» toute crédibilité et légitimité.
Après tout cet enfer, nous comprenons à quel point l’Afrique du Sud ait hontes et
répulsions envers tout apartheid, causeur de génocides. Ce qui lui donne des ailes pour imputer fermement les sionistes de génocide. Donc d’apartheid. Ce qui donne tant
de bien
fondé à leurs accusations.
Enfin, vous avez noté que quelques aspects des apartheids
… restent
collés à l’Europe prétendue «autoritariste»…
Alors que ses faux dirigeants ne sont qu’anti républicains et antidémocrates (et pas l’édulcoré «autoritarisme» !)…
Ce ministre qui n’a pas séjourné assez longtemps en classe
Source : Bd. Voltaire - par Jany Leroy - Le 15 janvier 2024.
Dès sa nomination aux Affaires étrangères, Stéphane Séjourné s'est rendu en Ukraine. Pas une minute à perdre, il y avait là-bas tout un stock de Bescherelle à
récupérer d'urgence. Avant de partir pour cette mission délicate, le fraîchement nommé ministre déclare au micro d'un journaliste : «
Il faudra donner un coup de main sur la question des aides. » À quelque temps de là, le même sinistré de la langue française affirmait : «C'est
en Ukraine que se joue aujourd'hui la défense des principes fondamentals du droit international. » La situation est alarmante. Les principes fondamentals sont menacés.
Rien ne va plus.
Selon une internaute, Stéphane Séjourné aurait été un élève assidu du lycée Franck-Ribéry. La déclaration
(authentique) du célèbre footballeur-linguiste - «
Le Touquet, c'est une ville que j'aime bien venir » - le destinait tout naturellement à rejoindre les rangs macroniens. Toujours en recherche de figures folkloriques,
l'Élysée repère rapidement cet espoir de la diplomatie française. Lors du lancement du parti Renaissance, sa déclaration sur un plateau télé - «
C'est pas moi qui décidera personnellement » - le place en pole position pour un poste prestigieux. Avant son départ pour l'Ukraine, une dernière bourde confirme son aptitude à
dialoguer avec les grands de ce monde : «
Ce sera l'occasion de voir ce qu'ont besoin les Ukrainiens.»En échange des Beshrelles, des quintals de vivres pourraient être envoyés à Kiev.
Record du malaise gouvernemental après trois jours de remaniement
À son retour, les journalistes espèrent une nouvelle envolée syntaxique. « Si j'aurais su, j'aurais pas venu » classerait Sébastien Séjourné dans la
catégorie poids lourd du genre. Mais pas un mot. Il a déjà rejoint le nouveau ministre de l'Éducation nationale aux prises avec les révélations de Libération.
Les deux concurrents détiennent le record du malaise gouvernemental après à peine trois jours de remaniement. Entre les mis en cause, la solidarité est de mise. « C'est même pas vrai
qu'est-ce qu'on dit. » Le ministre des Affaires étrangères initie Amélie Oudéa-Castéra aux relations avec les médias tandis que celle-ci lui enseigne quelques rudiments de laïcité à la mode
de chez nous. Le fruit de cette collaboration est attendu par Gabriel Attal. De son côté, Emmanuel Macron n'exclut pas un remaniement du remaniement.
En Séjourné de tension, on fait qu'est-ce qu'on peut.
Aujourd’hui plus que jamais, face à la folie meurtrière de certains «Puissants» de «ce» monde, il est des voix qui méritent respect et écoute.
L’une d’elles est celle de feu le Cardinal Bernard Law, Archevêque de Boston aux États-Unis, bel et bien lâché par tous ses collègues ecclésiastiques…
«responsables», du jour où il a dit, en une lettre personnelle qu’il avait adressée au président Georges Bush, «SA» vérité !
La seconde n’est autre que celle du romancier français juif, Jacob Cohen, bien malmené depuis le jour du 27/11/2012, où il avait osé dire, en un article
retentissant, aux «responsables israéliens», «LEUR» vérité !
Aussi vais-je essayer de ranimer certaines mémoires «défuntes», en reproduisant in extenso, cette lettre et cet article. Ce faisant, je me contenterai
de les faire suivre, tout simplement, d’une question, oui, une seule question !
*
Lettre du Cardinal Bernard
Law
«Monsieur le Président,
Dites la vérité au peuple, Monsieur le Président, au sujet du terrorisme. Si les illusions au sujet du terrorisme ne sont pas détruites, alors la menace
continuera jusqu’à notre destruction complète. La vérité est qu’aucune de nos nombreuses armes nucléaires ne peut nous protéger de ces menaces. Aucun système Guerre des Étoiles (peu
importe la technique de pointe, ni combien de milliards de dollars seront gaspillés dans ces projets) ne pourra nous protéger d’une arme nucléaire transportée dans un bateau, un avion
ou une voiture louée.
Aucune arme, ni de notre vaste arsenal, ni un centime des 270 millions de dollars gaspillés chaque année dans le dénommé «système de défense», ne peut
éviter une bombe terroriste. C’est un fait militaire. En tant que lieutenant-colonel à la retraite et dans de fréquentes conférences au sujet de la sécurité nationale, j’ai toujours
cité le Psaume 33 : «Un roi n’est pas
sauvé par son armée puissante, comme un guerrier n’est pas sauvé par sa vigueur». (…)
Monsieur le Président, vous n’avez pas dit la vérité sur le «pourquoi» nous sommes la cible du terrorisme, quand vous avez expliqué pourquoi nous
bombardions l’Afghanistan et le Soudan. Vous avez dit que nous étions la cible du terrorisme, parce que nous défendons la démocratie, la liberté et les droits humains dans le
monde.
C’est absurde, Monsieur le Président.
Nous sommes la cible des terroristes, parce que, dans la plus grande partie du monde, notre gouvernement a défendu la dictature, l’esclavage et
l’exploitation humaine. Nous sommes la cible des terroristes, parce que nous sommes haïs ; et nous sommes haïs, parce que nous avons fait des choses odieuses.
En combien de pays des agents de notre gouvernement ont-ils chassé des leaders élus par leurs peuples, en les remplaçant par des dictateurs militaires,
des marionnettes désireuses de vendre leur propre peuple à des groupes américains multinationaux ?
Nous avons fait cela en Iran, quand les marines et la CIA ont déposé Mossadegh, parce qu’il avait l’intention de nationaliser l’industrie pétrolière.
Nous l’avons remplacé par le Shah Reza Pahlevi et nous avons armé, entraîné sa garde nationale haïe, la Savak, qui a réduit à l’esclavage, brutalisé le peuple iranien, pour protéger
les intérêts financiers de nos compagnies pétrolières. Depuis cela, est-il difficile d’imaginer qu’il existe, en Iran, des personnes qui nous haïssent ?
Nous l’avons fait au Chili, nous l’avons fait au Vietnam. Plus récemment, nous avons tenté de le faire en Irak. C’est clair ! Combien de fois
l’avons-nous fait au Nicaragua et dans d’autres républiques en Amérique latine ?
Une fois après l’autre, nous avons destitué des leaders populaires, qui voulaient répartir les richesses de leur terre que le peuple gère. Nous les
avons remplacés par des tyrans assassins, qui vendaient leur propre peuple pour que – moyennant le paiement de sommes énormes pour engraisser leur compte bancaire privé – la richesse
de leur propre terre puisse être accaparée par des sociétés telles que Domino Sugar, United Fruit Company, Folgers et d’autres semblables.
De pays en pays, notre gouvernement a obstrué la démocratie, a étouffé la liberté et a piétiné les droits humains. C’est pour cela que nous sommes haïs
dans le monde et c’est pour cela que nous sommes cible des terroristes.
Le peuple du Canada jouit de la liberté et des droits humains, ainsi que le peuple de Norvège et de Suède. Avez-vous entendu dire que des Ambassades
canadiennes, norvégiennes ou suédoises aient été bombardées ? Nous ne sommes pas haïs parce que nous pratiquons la démocratie, la liberté et les droits humains. Nous sommes haïs,
parce que notre gouvernement refuse ces choses aux peuples des pays du tiers-monde, dont les ressources sont convoitées par nos groupes multinationaux.
Cette haine, que nous avons semée, se tourne contre nous en nous effrayant par le terrorisme, et, dans l’avenir, par le terrorisme nucléaire.
Une fois que la vérité a été dite sur les raisons de cette menace et une fois qu’elle a été entendue, la solution devient évidente. Nous devons changer
nos pratiques.
Nous libérer de nos armes nucléaires (même unilatéralement s’il le faut) améliorera notre sécurité. Changer drastiquement notre politique extérieure, la
consolidera. (…)
En résumé, nous devrions être bons, au lieu d’être mauvais. Qui, alors, essaierait de nous arrêter ? Qui nous haïrait ? Qui voudrait nous bombarder
?
C’est cela la vérité, Monsieur le Président.
C’est cela que le peuple américain a besoin d’entendre.
Bernard LAW
Archevêque de Boston
Témoignage Chrétien, 3 octobre 2002
*
Article de Jacob
Cohen
Les forces sionistes se sont livrées pendant 8 jours à leur exercice favori : bombarder à coups de milliers de bombes une population sans défense et
sans aucune échappatoire. Avec des accents de victoire que tout esprit humain moyennement équilibré aurait trouvé abjects. Quelle performance pour des F-16 que d’envoyer des missiles,
comme à l’entraînement, sur des immeubles habités par des civils, ou abritant des administrations ou des médias ! Et sans aucun risque, tant la disproportion est
incommensurable.
Et tout ça pour rien. POUR RIEN !
Juste pour s’enivrer de leur propre puissance, pour donner une leçon à ces pouilleux, pour calmer la démangeaison d’appuyer sur la gâchette. Car les
sionistes ont une obsession, et ils la clament ouvertement, impudemment. Ils veulent ramener chaque pays attaqué à l’âge de pierre. Rien que ces déclarations, lancées par les plus
hautes autorités, ramèneraient le sionisme à ce qu’il est, à ce qu’il a toujours été une idéologie de destruction paranoïaque.
Pour être honnête, le ministre de l’Intérieur sioniste, le mystico messianique du parti Shas, voulait «seulement» ramener Gaza au Moyen-Âge.
Rappelez-vous 1948 ! Quel occupant dans l’histoire s’est livré, après la conquête, à une destruction systématique de l’infrastructure du pays conquis :
villages, fermes, vergers, magasins, ateliers, pressoirs, puits, cimetières, églises, mosquées. Quelle frénésie meurtrière avait saisi les sionistes au point de raser les lieux de
prière et les sépultures de millions d’habitants qui y reposaient avant eux ? Quelle légitimité pourraient-ils revendiquer après ces orgies de violences et de destruction ?
J’ai dit plus haut que c’était une opération pour RIEN. Si les sionistes se donnaient la peine de parcourir l’Histoire, ils sauraient que la puissance
militaire ne vient jamais à bout d’un peuple qui lutte pour sa liberté. Ne serait-ce que leur histoire récente. Il y a 3-4 ans, ils avaient lancé, après tant d’autres, une opération
bien plus meurtrière, avec une invasion terrestre, pour «éradiquer le terrorisme». Et qu’ont-ils obtenu ? Gaza résiste encore et toujours et fait la nique aux geôliers qui
l’encerclent.
Le régime sioniste s’enfonce dans la barbarie avec une constance digne des empires, trop imbus d’eux-mêmes et de leur puissance, pour ne serait-ce que
s’interroger, ou entendre les voix, en Israël et dans le monde, qui le pousseraient à la raison. Il faut dire aussi que l’Europe macère dans sa culpabilité et son impuissance, et se
rend complice du Frankenstein atomique irresponsable qu’elle a laissé se développer et qui risque de se retourner contre elle un jour. Et que dire des médias français, même de
«gôche», tels Libération et Arte,
qui s’efforcent désespérément de mettre les 2 parties sur le même plan ? La 5ème puissance nucléaire mondiale contre un petit mouvement de résistance.
Ainsi les sionistes se croient invincibles, et promis à un avenir millénaire de domination unilatérale. Comme certains régimes fascistes, ils se croient
investis pour 1000 ans de leur mission dominatrice, avec une capitale éternelle et indivisible. Mais ils ne font que se rapprocher un peu plus d’une fin inscrite dans l’Histoire. Un
révolutionnaire de 1789 disait : «On peut tout
faire avec des baïonnettes sauf s’asseoir dessus».
Mais allez expliquer cela à des centurions ivres de puissance !
Le sionisme a fini par montrer sa vraie nature, qui nous a été cachée pendant des décennies grâce à une des plus perfides manipulations médiatiques.
C’est tout simplement une entreprise coloniale, qui suivra la logique de toute entreprise coloniale, à savoir s’enfoncer dans l’apartheid et l’oppression. Et puis il connaîtra la fin
de toute entreprise coloniale. Avec seulement le suspens dont l’Histoire détient les clés, quant aux modalités.
Avec les regrets que les leçons de l’Histoire ne sont jamais tirées. Et un gâchis humain que les générations futures mettront des décennies, ou
peut-être des siècles, à réparer.
Jacob Cohen, 21 novembre
2012
CAPJPO-EuroPalestine
*
Mon unique question :
Messieurs «les Puissants», tant religieux que politiques, de «ce» monde, quand donc finirez-vous par
comprendre une fois pour toutes, «La Vérité», unique et sublime, de TOUT ÊTRE HUMAIN, dont la «Vôtre» aussi ?
Depuis un an et demi, nous soulignons que la guerre des États-Unis en Ukraine impacte gravement le niveau de vie des citoyens de l’Union européenne. Celle
contre les civils gazaouis, aussi. Cependant cette dernière bénéficiera aussi à l’UE : nous pourrons enfin revenir à des prix corrects du gaz, grâce à celui que nous allons voler aux survivants palestiniens.
Nous sommes engagés dans deux guerres, en Europe et au Moyen-Orient, qui ont des conséquences de plus en plus graves sur nos conditions de vie et notre
sécurité.
Sur le front européen, en septembre 2022, ce que le Wall Street Journal appelle « l’un des plus
grands actes de sabotage en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale » a été réalisé : les États-Unis, aidés par la Norvège et la Pologne, ont fait sauter Nord Stream, le
principal gazoduc transportant du gaz russe bon marché vers l’Allemagne et, de là, vers d’autres pays européens. La dynamique de cette action de guerre a été reconstituée, sur la base de
preuves précises, par le journaliste états-unien Seymour Hersh et par une enquête allemande.
Le secrétaire d’État US, Antony Blinken, a qualifié le blocus de Nord Stream d’« énorme opportunité stratégique pour les années à venir » et a
souligné que « les États-Unis sont devenus le plus grand fournisseur de gaz naturel liquéfié de l’Europe [comprendre : de l’Union européenne] », un gaz que nous, Européens,
payons beaucoup plus cher que celui que nous avions l’habitude d’importer de Russie.
Dans le même temps, les États-Unis répercutent sur l’Union européenne le coût énorme de la guerre menée par l’Otan en Ukraine contre la Russie. La
Commission européenne ouvre la voie à l’entrée imminente de l’Ukraine dans l’UE, avec pour conséquence que ce sont les citoyens européens qui
paieront l’énorme déficit de l’Ukraine.
Sur le front du Moyen-Orient, l’Union européenne soutient la guerre par laquelle Israël, avec l’appui des États-Unis et de l’Otan, attaque la Palestine et
alimente un conflit régional en visant notamment l’Iran. L’Italie, liée à Israël par un pacte militaire depuis 2004, a fourni les avions de chasse sur lesquels s’entraînent les pilotes
israéliens, qui bombardent Gaza en provoquant des massacres de civils, et soutient les forces armées israéliennes de diverses manières. D’autre part, le Premier ministre israélien,
Benjamin Netanyahu, a promis au Premier ministre italien, Giorgia Meloni, que l’Italie deviendrait une plaque tournante de l’énergie pour l’acheminement du gaz qu’Israël enverra
vers l’Europe par le gazoduc EastMed.
La partie du champ gazier offshore, dont Israël revendique la propriété
exclusive, est en grande partie située dans les eaux territoriales du territoire palestinien de Gaza et de Cisjordanie. Par le biais du gazoduc EastMed, Israël exportera
donc le gaz naturel palestinien, qu’il a saisi par la force militaire, vers l’Italie et l’UE.
Même stratégie de guerre de l’Ukraine à la Palestine
par Manlio Dinucci
Les deux guerres contre la population russophone d’Ukraine et contre celle arabe de Gaza sont gérées de ma même manière depuis Washington. De son point de
vue, l’Empire ne peut pas perdre, même si tout indique le contraire sur le terrain.
Le président Volodymyr Zelensky, invité à Washington par le président Joe Biden, fait pression sur le Congrès états-unien pour qu’il approuve le projet de
loi sur les dépenses qui comprend une nouvelle aide militaire de 50 milliards de dollars pour l’Ukraine. Le New York Times écrit :
« La contre-offensive ukrainienne lancée il y a six mois a échoué. Kiev est confronté à une diminution du personnel militaire, des réserves de munitions et du soutien occidental.
Moscou démontre sa capacité à soutenir une guerre prolongée ». Dans cette situation, poursuit le New York Times, « les États-Unis
et l’Ukraine cherchent une nouvelle stratégie après l’échec de la contre-offensive : le Pentagone envoie le général Antonio Aguto, qui commande le soutien à l’Ukraine depuis une base
en Allemagne, passer de longues périodes à Kiev. Le général Aguto travaillera plus directement avec les dirigeants militaires du pays ».
Tout en continuant à alimenter la guerre en Ukraine directement et par l’intermédiaire de l’Otan, les États-Unis continuent à soutenir Israël dans la guerre
à Gaza. Le plan des dirigeants israéliens est de déporter la population de Gaza dans le désert du Sinaï et d’effacer Gaza en tant que territoire
palestinien, puis de faire de même avec la Cisjordanie. La stratégie états-unienne, soutenue par Israël, vise à élargir la guerre dans la région du Moyen-Orient, où les
États-Unis perdent leur position prédominante face à l’avancée des projets politico-économiques de la Russie et de la Chine, y compris l’élargissement prochain des BRICS à l’Iran et à
l’Arabie saoudite.
Pour soutenir cette stratégie de guerre, les États-Unis continuent d’augmenter leurs dépenses militaires déjà énormes. Le Sénat a adopté un projet de loi
sur la défense de 886 milliards de dollars, auquel se sont ajoutées d’autres dépenses militaires, portant le total à plus de 1 200 milliards de dollars, soit environ la moitié des
dépenses militaires mondiales.
Moyen-Orient : Les incendiaires crient « Au feu ! »
Source :RzO Voltaire * Le
31/12/2023.- parManlio Dinucci
Alors qu’ils prétendent le contraire, l’Otan et l’UE poursuivent ensemble le projet de destruction de l’État palestinien. L’attaque du Hamas
n’est qu’un prétexte pour accomplir enfin le plan des « sionistes révisionnistes », énoncé dans les années 30 par Vladimir Jabotinsky et son secrétaire particulier,
Bension Netanyahu (père de Benjamin Netanyahu).
La guerre d’Israël à Gaza est décrite par le Washington Post comme « l’une des guerres les
plus destructrices de ce siècle ». Cette guerre, menée par Israël avec le soutien total des États-Unis, de l’Otan et de l’UE, a fait à ce jour plus de 20 000 morts et
55 000 blessés graves parmi les Palestiniens, dont la plupart ne survivront pas à la destruction systématique des hôpitaux de Gaza par les forces israéliennes. Les femmes et
les enfants représentent 70 % des morts. Environ 2 millions de personnes, soit 85 % de la population, ont été déplacés. Dans le même temps, les raids
israéliens sur la Cisjordanie se multiplient. Dans ce contexte, le Premier ministre, Benjamin Netanyahou, déclare dans un article du Wall Street Journal que la première « condition préalable à la paix » est que « le Hamas doit être détruit ». Il souligne
qu’« en détruisant le Hamas, Israël continuera d’agir dans le plein respect du droit international ».
Netanyahou « oublie » ce qu’il a lui-même déclaré officiellement en 2019 : « Quiconque veut faire obstacle à la création d’un
État palestinien doit soutenir le Hamas et lui transférer de l’argent. Cela fait partie de notre stratégie : isoler les Palestiniens de Gaza des Palestiniens de
Cisjordanie ». Depuis des années, en accord avec Israël, le Qatar envoie chaque mois des centaines de millions de dollars en espèces à Gaza pour soutenir le gouvernement du
Hamas. Un document de 40 pages, sous le nom de codeMur de Jerichodes services de Renseignement israéliens, montre qu’Israël connaissait
depuis plus d’un an, dans les moindres détails, le plan de l’attaque menée par le Hamas le 7 octobre 2023. Il a servi aux dirigeants israéliens à justifier
« l’une des guerres les plus destructrices de ce siècle », dont l’objectif était clair dès le départ : Aéantir les territoires de l’État
palestinien, en massacrant et en déportant toute la population. C’est ce qu’a confirmé aujourd’hui Paula Betancur, Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, en
déclarant : « L’opération militaire israélienne à Gaza vise à la déportation massive de la population civile ».
La guerre israélienne visant à anéantir définitivement l’État palestinien s’inscrit dans la stratégie des États-Unis, de l’Otan et de l’UE visant à
maintenir le contrôle d’une région stratégique, le Moyen-Orient, par la guerre, dans laquelle l’Occident perd du terrain face à l’avancée de projets politico-économiques, tels que
celui des BRICS, qui modifient l’ordre mondial.
Nous constations que 2022 était une année à demi perdue et que jamais l’humanité n’avait été devant autant d’incertitudes et de confusion.
Heureusement, 2023 nous a offert plus de lumière. Les incertitudes et la confusion se sont en partie dissipées. La réalité a légèrement pris
le dessus.
Par contre, dans certains cas, le réel, malgré sa
douloureuse intensité2,
ne parvient pas à sortir de leur léthargie, ces gens sérieusement endoctrinés par cette terrible et intense propagande des Cas Vides.
En 2023, des parcelles de vérité sont péniblement parvenues à se hisser au sommet de la réalité pour contrer certains mensonges.
2023 fut définitivement marqué par l’éveil. Un éveil partiel, mais un éveil réel et encourageant. La propagande des Cas Vides est plus difficile à
faire avaler. Les injections expérimentales ont fait leurs funestes preuves. Les gens injectés sont plus malades. Leur système immunitaire est affaibli. Les «Médecins de
plateau», ces Boni-menteurs des grands médias comme les Grimaldi13, Lacombe14, Deray15, Marty16, Marquis17, Lamarre18, Vadeboncoeur19, Simon20 et
autres seront poursuivis pour manquements à leurs devoirs déontologiques.
La manipulation de masse est moins facile. Les gens sont de plus en plus conscients qu’on les prend pour des cons ! On aura eu beau tenter de
tuer complètement leur
sens commun21,
avec la force de la réalité, celui-ci resurgit avec une vigueur renouvelée.
Le sens commun; une résistance à l’arrogance des «experts».
Cependant, il ne faut pas croire que la partie contre le matraquage opéré par les covidistes et visant à manipuler la masse soit gagnée. Des
techniques sophistiquées à peine imaginables22 sont
probablement à l’étude dans le plus grand secret.
Nous devons rester vigilants face à la manipulation de notre opinion. Il ne faut pas croire que la subjugation des esprits se fait uniquement à
travers les mass-médias. Notre opinion peut être séduite par différents moyens. Toute personne en qui nous faisons confiance peut manipuler notre pensée. Les vedettes des réseaux
sociaux peuvent glisser allègrement vers la manipulation de la pensée. Il est toujours dangereux de prendre l’opinion clef en main qu’on nous sert. On peut en venir à croire des
théories douteuses parce qu’une personne en qui nous avons confiance et qui a gagné notre admiration en fait la promotion.
Il est plus sage de ne jamais
croire aveuglément ce qui est dit.Il ne faut jamais faire confiance
aux mots. Nous devons toujours faire reposer notre jugement sur des faits. Des faits véritables et surtout vérifiables. Nous devons, inlassablement, fouiller au
maximum l’information, parce que notre opinion repose sur
l’information que nous avons à notre disposition.
Vous êtes donc invités à remettre en question tout ce qui est soulevé dans cette revue annuelle. Il faut toujours chercher, creuser, approfondir et
analyser. Il
faut toujours savoir sur quoi repose notre opinion. Il est trop facile et surtout trop dangereux de répéter comme un perroquet.
Si les grandes puissances des BRICS avaient été le moindrement bellicistes, une grande guerre aurait eu lieu. L’État profond, le «Deep State»,
a tout fait pour le déclenchement d’une troisième guerre mondiale. Je vous invite à écouter l’excellent
Florian Philippot qui, aujourd’hui, 30 décembre 2023, décrit de brillante façon la situation actuelle et passée31.
Heureusement ce plan machiavélique d’une 3ème grande guerre a échoué à deux reprises. Échec en Ukraine et double échec au Proche-Orient. Plusieurs s’attendaient à ce que l’Iran
et le Hezbollah libanais entrent dans la danse et créent des tensions pouvant démolir les puissants liens entre les membres du BRICS et cie. Il n’en fut rien. L’Iran et l’Arabie
saoudite sont restés solidaires et les BRICS demeurent intacts.
2024 risque d’être l’année des BRICS. Le 1er janvier cinq nouveaux Pays seront accueillis par ce club pluripolaire : L’Égypte, l’Iran, l’Éthiopie,
l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Ces cinq pays ajoutés au Brésil, à la Chine, à la Russie, à l’Inde et à l’Afrique du Sud représentent une force mondiale notable
tant au niveau économique qu’en termes de population. L’appellation ronflante de «communauté «internationale» doit donc être redéfinie.
2024 sera l’éveil africain35. L’ère
de l’exploitation occidentale du continent africain devra faire
place à une nouvelle ère de coopération36 et
de réel développement. Bien sûr, le pessimisme est au rendez-vous. Plusieurs voient la Chine et la Russie comme étant les nouveaux «exploiteurs». La réalité aura comme
toujours le dernier mot. La marche de l’Afrique sera donc un point à scruter l’an prochain lors du survol de l’année 2024.
Le système économique risque d’exploser. Imaginez, votre carte Visa ou Mastercard ou American Express ne fonctionne plus. Le
système SWIFT39 devient
inopérant. Les transactions bancaires sont hors contrôle et votre argent «numérique» inscrit sur votre compte de banque se retrouve gelé !
SWITF c’est 11 000 organisations bancaires dans plus de 200 pays. Peut-être que l’an prochain, nous dirons : SWIFT
c’était…
Juste un exemple parmi tant d’autres, les cartes de crédit à Cuba ou au Venezuela ne fonctionnent pratiquement plus. Plusieurs autres Pays vont
abandonner SWIFT, tout comme
ce fut le cas pour l’Iran et la Russie40. La
Russie, la Chine et l’Inde travaillent depuis un bon moment à mettre en place leur propre système de paiement afin de se libérer du dollar et de la suprématie
occidentale. La
Russie a construit une alternative à Swift sur la blockchain41.
Il faut donc être conscient que notre avoir en dollars numériques peut subir des
fluctuations inattendues42. Rien
ne vaut le solide, l’or, les métaux précieux ou une bonne vieille maison bien payée. L’avoir tangible est une meilleure garantie que tout compte visible à travers un écran (de
fumée).
Élections
2024 Une année d’élection présidentielle américaine.
Les preuves de la corruption des Biden sont aujourd’hui étalées
au grand jour51. Le
mandat du sénile Biden a permis à une forte portion de la population des États-Unis d’ouvrir les yeux.
L’inflation vertigineuse ainsi que le retour de la guerre et des dépenses associées à ces tueries immondes favorisent un haut-le-cœur des citoyens. Le
résultat électoral est indéniable. C’est d’ailleurs pourquoi le clan démocrate corrompu tente d’enlever le candidat Trump des bulletins de vote. Il est clair que la population
américaine va voter massivement pour
Donald Trump. Trump prône la PAIX, la vitalité économique locale, le retour des emplois, la fin de l’inflation et une énergie abordable.
L’élection de
Milei
L’impérialisme mondial a réussi à faire élire un clown grossier à la tête de l’Argentine. Ce clown ne sera pas là l’an prochain. Il va rapidement
plonger l’Argentine dans le chaos et la violence.
Nos grands médias vont mettre l’accent sur le climat. C’est la propagande en cours pour justifier le green
business et surtout les
taxes ascenseurs54 qui
n’atteignent finalement jamais le dernier étage.
Le climat, le climat, le climat !
Les exploiteurs politiques utilisent ce prétexte pour littéralement vider les poches des citoyens.
Le green
business, c’est arnaque par dessus arnaque !
Pensons aux voitures électriques et à la tentative d’interdiction prochaine des véhicules à carburant fossile !
Heureusement, de plus en plus de citoyens prennent conscience de cette escroquerie des voitures électriques ! Cette volonté de limiter les
déplacements ne passera pas facilement. Il serait surprenant qu’on puisse faire avaler facilement la limite des quatre
voyages en avion lors d’une vie55 !
On parle de villes où les déplacements de plus de 15 minutes seraient mal vus ou même interdits.
Bref, la folie des contraintes a le vent dans les voiles.
Something Big is coming
!
Ça fait 4 ans que les rêveurs nous
la sortent !
Il va y avoir quelque chose de gros !
Mais, le problème, c’est que le petit train-train du confort et de l’indifférence suit son cours. Bien sûr, il risque d’y avoir des changements
politiques et économiques majeurs, mais le tout se fera comme cela s’est toujours fait. Les populations réagiront en improvisant selon les changements et l’apocalypse ne surviendra
pas.
L’élection de Donald Trump favorisera sûrement une donne mondiale différente. La mise au rencard du système SWIFT va nous brasser l’économie, mais
l’économie réelle restera réelle. Les envolées négatives de la bourse ne rejoignent pas beaucoup de citoyens. C’est du domaine de l’économie virtuelle.
En janvier, on nous annonce une grande divulgation ! La
liste de notoriétés pédophiles57 qui
furent adeptes des lieux de jouissance de Epstein. Ce serait bien, mais je crains que ces dites révélations soient un pétard mouillé comme le fut le film «Sound
of Freedom»58. Bien
que ce film ait le mérite de mettre le sujet dans l’actualité, aucune révélation pouvant importuner les pédophiles de la haute bourgeoisie ou de l’aristocratie oligarchique n’a été
révélée. Les gens de pouvoir ont encore trop d’influence pour être punis de leurs actes.
Dans le désordre
!
En scrutant le fond des choses, on pourrait encore rédiger des pages et des pages d’observations. Le monde est
essoufflant.
Nous aurions pu parler du vocabulaire qui sert à orienter les esprits, les mots courants et les néologismes comme nous le faisait remarquer George
Orwell en 1949 dans son roman 1984. Remplacer un bulletin de nouvelles par l’écoute de ceci : «La
novlangue, instrument de destruction intellectuelle»59
Nous aurions pu parler du
chemin Roxham60 et
de l’utilisation des
invasions d’immigrants61 pour
détruire l’homogénéité des populations et ainsi mieux régner en utilisant les divisions.
Nous aurions pu parler des dépenses militaires !
Nous aurions pu parler de la cryptomonnaie insécurisante, mais qui nous libère du contrôle des grands banquiers qui nous exploitent et contrôlent
nos finances.
Nous aurions pu parler de la gauche et de la droite, de leur «dénaturation»
jusqu’à leur redéfinition en passant par la manipulation des concepts et des opinions.
Nous aurions pu parler des familles désunies et/ou réunies !
Réforme du Conseil de sécurité : l’Assemblée générale examine un processus « lent » en espérant à terme une meilleure représentativité, en particulier de
l’Afrique https://press.un.org/2023/ag12563.doc
SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication) Société coopérative de droit belge, basée à La Hulpe près de Bruxelles, détenue et contrôlée par ses
adhérents parmi lesquels se trouvent les plus grosses banques mondiales. Ce réseau est principalement utilisé pour réaliser des virements bancaires. Il est sans réel
concurrent. Il représente plus de 11 000 organisations bancaires dans plus de 200 pays et territoires. https://fr.wikipedia.org/Society-for-Worldwide-Interbank-Financial-Telecommunication
Moscou et Téhéran ont signé fin janvier un accord pour connecter leurs systèmes de messagerie interbancaire. Une manière d’échapper aux sanctions occidentales qui ont banni
de Swift les principales banques des deux pays. L’accord global Téhéran-Moscou a finalement été approuvé. https://fr.irna.ir/L-accord-global-Téhéran-Moscou-a-finalement-été-approuvé-porte-parole
Une taxe
ascenseur ? On parle, ici, de taxes fixes qui, en fonction du volume vendu, procurent au gouvernement québécois des revenus annuels oscillant autour de 2 milliards
depuis 2019. L’effet d’ascenseur évoqué se mesure par leur poids croissant ou décroissant selon que le prix à la pompe baisse ou augmente. S’y ajoutent la TPS et la TVQ,
exprimées en pourcentage fixe, mais qui génèrent des revenus évoluant selon les aléas du volume de l’essence vendue. https://www.ledevoir.com/les-taxes-sur-l-essence-placent-elles-les-gouvernements-en-conflit-d-interets-face-aux-abus-des-compagnies-petrolieres
Ce néologisme sorti de mon imagination est bien réel. Il fait à l’évidence référence au nazisme dont la gauche progressiste occidentale s’est nourrie
sans cesse depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale à la suite du «sauvetage» de dizaines de milliers de hauts responsables nazis allemands qui ont progressivement répandu leur
idéologie au sein des sphères dirigeantes et financières. Il n’est pas global au sens littéral du terme mais couvre l’Occident traditionnel c’est-à-dire l’Amérique de Nord, l’Europe
et les autres colonies américaines que sont la Corée, le Japon, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. La gauche occidentale européenne a d’abord soutenu durant le dernier conflit
mondial le régime nazi et a ensuite combattu cette idéologie à la suite de l’opération Barbarossa mais ce soutien a laissé quelques traces dont en particulier cette velléité de
domination idéologique qui fut le fil directeur de la gauche communiste. Et après la chute du mur de Berlin conduisant inévitablement à l’effondrement du bloc communiste dominé par
Moscou le communisme ne s’est pas relevé de ses cendres. La gauche progressiste avait donc perdu toute inspiration et assez curieusement elle s’orienta alors vers une sorte de
renouveau global ressemblant étroitement à la politique que mit en place Robespierre vers les années 1790 en France.
Schématiquement quelle était cette idéologie dite encore aujourd’hui révolutionnaire ?
Il était important de faire table rase de toutes les théories sociétales, religieuses et économiques pour bâtir un monde nouveau. C’est exactement ce
que firent les bolchéviques dès 1917 et c’est ce qu’il arriva dès 1933 en Allemagne. Assez intelligemment les révolutionnaires français imaginèrent une nouvelle religion, le culte de
l’être suprême, alors que ni les bolchéviques ni les nazis allemands et autrichiens ne pensèrent que les peuples avaient besoin de croire en quelque chose de surnaturel pour ne plus
être obsédés par l’au-delà. Nous nous trouvons aujourd’hui en Occident exactement comme l’Allemagne en 1933 et on pourrait aussi mentionner 1966, année durant laquelle Mao initia la
«révolution culturelle». Ces évènements ont inspiré l’Occident depuis le milieu des années 1960.
Nous en sommes donc en Occident à la première étape du rétablissement d’un système totalitaire, cette fois-ci global et non pas limité à un seul
pays. Il est nécessaire de citer une panoplie de philosophes français comme Derrida, Deleuze ainsi que Sartre, dont les théories de «déconstruction» apparues au cours des
années 1960 ont fait les délices des universités nord-américaines où sont nés les courants de renouveau permettant la naissance de changement auquel on assiste aujourd’hui. Ce premier
pas est le wokisme, en d’autres termes la négation – la déconstruction – de tout l’acquis civilisationnel multi-séculaire pour instituer un monde nouveau. Le
wokisme est le signe avant-coureur de l’installation d’un régime totalitaire car son but est de déstabiliser les peuples.
La stratégie la plus primitive qu’a choisi le wokisme et qui concerne la nature animale de l’homme est le sexe : La propagande «trans-genre» et
LGBT n’est alimentée que dans le but de déstabiliser les individus les plus faciles à formater, ceux qui sont incapables de raisonner, et les enfants. Pour des raisons purement
mercantiles le corps médical collabore de manière criminelle à cette idéologie. Le wokisme a institué la censure et la délation. Ce sont deux signes indéniables de la
naissance du totalitarisme.
Pire encore, l’histoire de la déstabilisation du climat par l’activité humaine a été intégrée à l’idéologie dite woke. Quoi de plus
déstabilisateur que d’affirmer que nous sommes condamnés à «griller comme des toasts» si nous ne modifions pas notre style de vie ?
La négation de la science objective du climat et la censure qui lui est associée indiquent sans contestation possible que cette histoire est une partie
intégrante du «changement», de la «déconstruction», que prône le wokisme. Il est nécessaire de mentionner la mise à l’index de nombreux auteurs et analystes comme Raymond Aron, pour
ne citer que cette personnalité, et la réécriture de l’histoire. Souvenons-nous des gigantesques autodafés organisés par les autorités nazies en Allemagne, des épisodes qui se sont
répétés en Ukraine récemment, l’Ukraine un pays notoirement infiltré par l’idéologie nazie la plus radicale. L’Occident qui se targue d’être un exemple de démocratie plonge dans le
totalitarisme issu du nazisme en dissimulant encore sous ce vernis démocratique l’évolution irréversible vers une forme de totalitarisme qui sera beaucoup plus efficace à l’ère
d’internet et des algorithmes que tout ce que le vingtième siècle a pu imaginer.
Comme il était mentionné en exergue dans un précédent article : «Salus populi suprema lex», la santé du peuple est la loi suprême.
L’OMS va s’approprier le contrôle de ce bien du peuple et de chaque individu avec la complicité de la Commission européenne, du lobby de l’industrie pharmaceutique et
sous les ordres de Bill Gates qui contrôle cet organisme international. L’épidémie de pandémies prévue par l’OMS, organisée ou non dans des laboratoires travaillant
sur les gains de fonction comme cela eut lieu avec le SARS-CoV-2, sera le prétexte pour asservir chaque personne individuellement enregistrée par son propre code QR voire une puce
implantée sous la peau.
Au terme de ces réflexions l’actualité a rattrapé les propos exposés ici.
L’Occident global, depuis l’intervention de l’État sioniste israélien dans la bande de Gaza, n’a pas réagi. Le silence et l’inaction
devant un génocide insoutenable dont les images circulent dans la planète entière n’a pas vraiment l’air d’émouvoir les dirigeants politiques ni d’ailleurs une partie de l’opinion
publique soumise à une propagande pro-sioniste en harmonie avec les thèses de la secte évangélique nord-américaine qui se déclare ouvertement messianique.
Les Gazaoui sont des animaux qu’il faut éliminer et cette terrifiante affirmation du Premier ministre israélien est la copie conforme de l’idéologie
nazie de l’Allemagne concernant les juifs et les Tziganes.
Le silence et la totale indifférence, pour ne pas dire le soutien tacite des Occidentaux à l’égard de ce génocide planifié avec minutie sont une preuve
du glissement vers l’option totalitaire que met en place cet occident devenu d’autant plus abject qu’il défend par ailleurs les droits de l’homme pour dissimuler ses objectifs qu’il
n’est plus possible de nier à l’aune de cette actualité terrible.
Voilà le totalitarisme tel qu’il se profile dans un proche avenir : L’extermination des
faibles, des malades, des «vieux», des récalcitrants et des inutiles …
Le conflit géopolitique est loin d’être terminé et les scénarios décrits dans l’article ne se réaliseront probablement pas avant un certain temps (voire
pas du tout – espérons-le !), mais je suis curieux de savoir ce que vous, lecteurs, pensez de la situation actuelle en le monde et vers où nous pourrions nous diriger – soit avec cet
article comme cadre, soit en général. Il est également sain de revoir sa pensée du passé et de l’évaluer.
Soyez averti que l’article contient du porno doom, mais selon les résultats du trafic Web mondial, les humains n’aiment rien de plus que le porno
!
Ce n’est cependant pas la principale raison pour laquelle je publie cet ancien article ici sur Substack. La raison en est un livre qui vient de paraître
et qui aborde en détail l’un des points principaux de l’article ; l’énorme dette mondiale et comment elle peut être résolue.
Le livre s’intitule «The Great
Taking» et est écrit par David Rogers Webb. Je ne l’ai pas encore lu mais j’ai l’intention de le faire. J’ai entendu dire que c’était assez intéressant et vous voudrez peut-être
y jeter un œil si vous cherchez quelque chose à lire entre Noël et le Nouvel An.
Il y a un article d’introduction à ce sujet sur ZeroHedgeici.
En retard, Joyeux Noël à tous mes abonnés et merci d’être là en 2023 ! Que l’année à venir vous soit bonne.
*
La Troisième Guerre mondiale pour
les nuls
Certaines personnes bien informées, y compris apparemment le Pape, commencent à soupçonner qu’il se passe peut-être bien plus dans le monde que la
simple guerre en Ukraine. On dit que la Troisième Guerre mondiale a déjà commencé et que les choses vont empirer à partir de maintenant. Cela peut être difficile à déterminer lorsque
nous participons aux événements qui se déroulent et que nous ne bénéficions pas de la perspective historique. Il est peu probable qu’en 1939 les gens aient réalisé qu’ils assistaient
au début d’un conflit mondial majeur, même si certains l’avaient peut-être soupçonné.
La situation mondiale actuelle ressemble à bien des égards à un puzzle géant dans lequel le grand public ne voit qu’une infime partie du tableau
complet. La plupart ne réalisent même pas qu’il peut y avoir d’autres pièces et ne posent même pas ces questions simples : Pourquoi tout cela se produit-il et pourquoi cela se
produit-il maintenant ?
Les choses sont plus compliquées que la plupart des gens ne le pensent. Ce qu’ils voient, c’est le sorcier maléfique Vladimir Saroumane Poutine envahir
l’Ukraine innocente avec son armée d’orcs – sans aucune raison. C’est une vision pour le moins simpliste car rien n’arrive sans raison. Mettons les choses en perspective et voyons ce
qui se passe réellement – et pourquoi le monde devient fou sous nos yeux. Voyons en quoi consiste la Troisième Guerre mondiale.
La cocotte-minute
L’Occident (que nous pouvons définir ici comme les États-Unis et l’UE) maintient la pression sur le monde entier depuis des décennies. Cela ne
s’applique pas seulement aux pays extérieurs à l’Occident, mais aussi aux pays occidentaux qui se sont éloignés des diktats des dirigeants occidentaux. Cette pression a été largement
débattue et attribuée à toutes sortes de motifs, notamment le néocolonialisme, l’hégémonie financière forcée, etc. Ce qui est intéressant, en particulier au cours des 20 dernières
années, c’est de savoir quels pays ont subi des pressions et ce qu’ils n’ont pas en
commun.
Parmi les pays sous pression, on trouve la Russie, la Chine, Cuba, le Venezuela, la Libye, la Syrie, la Serbie, la Thaïlande et l’Iran, pour n’en citer
que quelques-uns. Il y a également eu des ajouts récents, notamment en Inde et en Hongrie. Afin de comprendre pourquoi ils ont subi des pressions, nous devons découvrir ce qu’ils ont
en commun. Ce n’est pas facile car ils sont extrêmement différents à bien des égards. Il existe des démocraties et des non-démocraties, des gouvernements conservateurs et communistes,
des pays chrétiens, musulmans et bouddhistes, etc. Pourtant, nombre d’entre eux sont très clairement alliés. Il faut se demander pourquoi des pays conservateurs et religieux comme la
Russie ou l’Iran s’allieraient aux communistes athées de Cuba et du Venezuela.
Ce que tous ces pays ont en commun, c’est leur désir de gérer leurs propres affaires ; être des pays indépendants. Cette situation est
impardonnable aux yeux de l’Occident et doit être combattue par tous les moyens nécessaires, y compris les sanctions économiques, les révolutions de couleur et l’agression militaire
pure et simple.
L’Occident et sa branche militaire de l’OTAN ont entouré la Russie de pays et de bases militaires hostiles, ont armé et manipulé l’Ukraine pour
l’utiliser comme un marteau contre elle et ont eu recours à des sanctions et à des menaces. La même chose s’est produite et se produit encore en Asie, où la Chine est encerclée par
tous les moyens disponibles. La même chose s’applique dans une certaine mesure à tous les indépendants mentionnés ci-dessus. Au cours des dix dernières années, la pression s’est
considérablement accrue sur les indépendants et elle a atteint son paroxysme l’année précédant l’invasion russe de l’Ukraine.
Au cours de l’année précédant la guerre en Ukraine, les États-Unis ont envoyé leurs diplomates à travers le monde pour intensifier la pression. Ils
étaient comme un cirque ambulant ou un groupe de rock en tournée, mais au lieu de se divertir, ils lançaient des menaces : Achetez-nous ceci et
faites ce que nous vous disons, sinon il y aura des conséquences. L’urgence était absolue et palpable, mais ensuite est arrivée la guerre en Ukraine et la pression est
montée jusqu’à 11.
Durant le premier mois de la guerre, l’ensemble du corps diplomatique occidental était pleinement engagé dans des menaces contre le «reste du monde»
pour organiser l’isolement de la Russie. Cela n’a pas fonctionné, ce qui a semé la panique dans les cercles politiques et diplomatiques aux États-Unis et en Europe.
Toutes ces pressions au fil des années, ainsi que toute la peur et la panique lorsque cela n’a pas fonctionné, sont clairement liées aux événements en
Ukraine. Ils font partie du même «syndrome» et ont la même cause.
La dimension de la
dette
Il y a eu de nombreuses explications à ce qui se passe et la plus courante est la lutte entre deux futurs possibles ; un monde multipolaire où il existe
plusieurs centres de pouvoir dans le monde et un monde unipolaire où l’Occident gouverne le monde. C’est exact dans une certaine mesure, mais il y a une autre raison qui explique
pourquoi cela se produit maintenant et toute l’urgence et la panique en Occident.
Récemment, le gourou de la technologie néo-zélandais, Kim Dotcom, a tweeté un fil de discussion sur la situation de la dette aux États-Unis. Selon lui, la totalité de la dette et du passif non financé des États-Unis dépasse la valeur
totale du pays tout entier, y compris les terres. Cette situation n’est pas propre aux États-Unis. La plupart des pays occidentaux ont une dette qui ne peut être remboursée qu’en
vendant le pays tout entier et tout ce qu’il contient. En plus de cela, la plupart des pays non occidentaux sont ensevelis sous une dette libellée en dollars et appartiennent
pratiquement aux mêmes financiers qui possèdent l’Occident.
Au cours des dernières décennies, l’économie des États-Unis et de l’Europe a été falsifiée à un niveau difficile à croire. En Occident, nous vivons bien
au-dessus de nos moyens et nos monnaies sont massivement surévaluées. Nous avons pu le faire grâce à deux mécanismes :
1.Le premier est le statut de réserve du dollar et le statut de semi-réserve de l’euro qui ont permis à l’Occident d’exporter de la monnaie numérique et
de recevoir des marchandises en retour. Cela a donné à l’Occident une énorme puissance financière et lui a permis de fonctionner comme un parasite de l’économie mondiale. Nous avons
reçu beaucoup de produits gratuitement, c’est un euphémisme.
2.Le deuxième mécanisme de falsification est l’augmentation de la dette à un niveau tel que nous avons essentiellement mis en gage tout ce que nous
possédons, y compris nos maisons et nos terres, pour maintenir notre niveau de vie. Nous ne possédons plus rien maintenant que la dette a été soustraite. La dette est depuis longtemps
devenue inutilisable – bien au-delà de notre capacité à payer des intérêts – ce qui explique pourquoi les taux d’intérêt en Occident sont proches de zéro. Toute augmentation rendrait
la dette irréparable et nous ferions tous officiellement faillite en un jour.
En plus de tout cela, la falsification a créé des monnaies artificiellement fortes en Occident, ce qui a accru leur pouvoir d’achat pour les biens dont
le prix est libellé dans des monnaies non occidentales. Ces mécanismes ont également permis à l’Occident de gérer des économies de services pléthoriques et dysfonctionnelles, où
l’inefficacité est inimaginable. Nous avons des groupes géants de personnes dans nos économies qui non seulement ne créent aucune valeur, mais qui la détruisent systématiquement.
Ce qui maintient aujourd’hui le niveau de vie de l’Occident, c’est une petite minorité de personnes productives, une augmentation constante de la dette et un parasitisme sur
le reste du monde.
Les gens qui possèdent toute cette dette possèdent en réalité tout ce que nous pensons posséder. En Occident, nous ne possédons rien à ce stade – nous
pensons seulement que nous le possédons. Mais qui sont nos véritables propriétaires ? Nous savons plus ou moins qui ils sont car ils se réunissent chaque année au Forum économique
mondial de Davos aux côtés des élites politiques occidentales qu’ils possèdent également.
Il est clair que nos propriétaires sont de plus en plus inquiets, et leurs inquiétudes augmentent parallèlement à la pression croissante exercée par
l’Occident sur le reste du monde, en particulier sur les indépendants. Lors de la dernière réunion de Davos, l’ambiance était à la fois sombre et paniquée, un peu comme la panique
parmi les élites politiques occidentales lorsque l’isolement de la Russie a échoué.
Que va-t-il se passer
?
La panique de nos propriétaires et de leurs politiciens est compréhensible car nous sommes arrivés au bout du fil. Nous ne pouvons plus maintenir notre
niveau de vie grâce à l’augmentation de la dette et au parasitisme. La dette dépasse ce que nous détenons en garantie et nos monnaies sont sur le point de perdre toute valeur. Nous ne
pourrons plus obtenir de produits gratuits du reste du monde, ni rembourser notre dette – et encore moins payer des intérêts. L’Occident tout entier est sur le point de faire faillite
et notre niveau de vie est sur le point de baisser d’un pourcentage considérable. C’est ce qui a paniqué nos propriétaires et ils ne voient que deux scénarios :
1. Dans le premier scénario, la plupart des pays occidentaux, et tout ce qu’ils contiennent, déclarent faillite et effacent leur dette par diktat – ce
que les États souverains sont capables de faire. Cela effacera également la richesse et le pouvoir politique de nos propriétaires.
2. Dans le deuxième scénario, nos propriétaires reprennent la garantie pendant la faillite. La garantie, c’est nous et tout ce que nous
possédons.
Il n’est pas nécessaire d’être un génie pour comprendre quel scénario a été choisi. Le plan pour le deuxième scénario est prêt et est mis en œuvre au
moment où nous parlons. Elle s’appelle «La Grande Réinitialisation» et a été construite par les personnes à l’origine du Forum économique mondial. Ce plan n’est pas un secret
et peut être examiné dans une certaine mesure sur le site du WEF.
La Grande Réinitialisation est un mécanisme de saisie de toutes les garanties de dette qui incluent vos actifs, les actifs de votre ville ou
municipalité, les actifs de votre État et la plupart des actifs d’entreprise qui ne sont pas déjà détenus par nos propriétaires.
Ce mécanisme de saisie d’avoirs comporte plusieurs composantes, mais les plus importantes sont les quatre suivantes :
1. Abolition de la
souveraineté : Un pays souverain (indépendant) est un pays dangereux car il peut choisir de faire défaut sur sa dette. La diminution de la souveraineté a été une
priorité pour nos propriétaires et divers projets ont été tentés tels que le Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement et le Partenariat transpacifique. Le projet le
plus réussi est sans aucun doute l’Union européenne elle-même.
2. Le déclin de l’économie
: L’économie occidentale (et même l’économie mondiale) doit être revue à la baisse dans un pourcentage très important. Cette révision à la baisse est nécessaire parce
que l’économie occidentale est aujourd’hui massivement falsifiée et doit être ramenée à son niveau réel – qui pourrait être aussi bas que la moitié de ce qu’il est actuellement – ou
même plus. Ce lent retrait a également pour but d’éviter un crash soudain qui provoquerait des troubles sociaux massifs et constituerait une menace pour nos propriétaires. Un
démontage contrôlé est donc préférable à un crash incontrôlé. Ce retrait contrôlé est déjà en cours et dure depuis un certain temps. De nombreux exemples peuvent être cités de ce
démantèlement, notamment la politique énergétique de l’UE et des États-Unis qui vise à saboter l’économie occidentale, et les tentatives évidentes de destruction de la demande pendant
et après l’épidémie, y compris les problèmes logistiques assez bizarres survenus soudainement de nulle part.
3. Récolte d’actifs (vous ne
posséderez rien et serez «heureux») : Tous les actifs pouvant être considérés comme des garanties de notre dette privée et collective/publique seront repris. Il s’agit d’un
objectif clairement déclaré de la Grande Réinitialisation, mais la manière dont cela sera mis en œuvre est moins claire. Pour cela, un contrôle total des gouvernements occidentaux (et
même de tous les gouvernements) semble nécessaire. Cette condition préalable est plus proche qu’on pourrait le penser, car la plupart des gouvernements occidentaux semblent à ce stade
redevables à Davos. Le processus sera présenté comme une restructuration sociale nécessaire en raison de la crise économique et du réchauffement climatique et entraînera une baisse
massive du niveau de vie des gens ordinaires, mais pas des élites.
4. Oppression : Un
grand nombre de gens n’aimeront pas cela et un soulèvement est une réponse probable, même si le démantèlement se fait progressivement. Pour éviter que cela ne se produise, un
mécanisme de contrôle social est mis en place qui effacera la liberté personnelle, la liberté d’expression et la vie privée. Cela créera également une dépendance absolue de l’individu
à l’égard de l’État. Cela doit être fait avant que le démantèlement économique puisse être achevé, sinon il y aura une révolution. Ce mécanisme est déjà mis en œuvre avec enthousiasme
en Occident, comme quiconque a des yeux et des oreilles peut le voir.
Russie, Chine et autres
indépendants
Comment la Russie et la Chine, ainsi que la guerre en Ukraine, sont-elles prises en compte dans tout cela ? Pourquoi toute cette pression de l’Occident
au fil des années et pourquoi toute cette panique aujourd’hui ? Une partie de la raison de la pression exercée sur les indépendants, en particulier sur la Russie et la Chine, est
simplement due à leur résistance à l’hégémonie occidentale. C’est suffisant pour figurer sur la liste des pays coquins de l’Occident. Mais pourquoi cette pression accrue ces dernières
années ?
La raison en est que la Russie et la Chine ne peuvent pas être soumises par la faillite et leurs actifs récupérés. Ils n’ont pas beaucoup de dettes en
devises occidentales, ce qui signifie que les gens qui possèdent l’Occident par la dette ne possèdent pas actuellement la Russie et la Chine (comme ils possèdent l’Occident et le
«tiers monde» endetté) et ne peuvent pas les acquérir par la dette. La seule façon de les acquérir est de changer de régime. Leurs gouvernements doivent être affaiblis par tous les
moyens, y compris par des sanctions économiques et des moyens militaires si nécessaire – par exemple en utilisant l’Ukraine comme un bélier pour la Russie et Taiwan pour la
Chine.
Soumettre la Russie et la Chine est une question existentielle pour nos propriétaires de Davos, car lorsqu’ils font tomber l’économie occidentale, tout
le reste doit aussi s’effondrer. Si l’économie occidentale s’effondre et qu’un grand bloc économique ne participe pas à la chute, ce sera un désastre pour l’Occident. Le nouveau bloc
obtiendra un pouvoir économique massif, et peut-être une sorte d’hégémonie unipolaire, tandis que l’Occident sombrera dans un âge sombre et féodal sans pertinence. Par
conséquent, le monde entier doit s’effondrer pour que la Grande Réinitialisation fonctionne. La Russie et la Chine doivent être soumises par tous les moyens, tout comme
l’Inde et les autres nations récalcitrantes.
C’est ce qui a alimenté la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui et qui alimentera la poursuite de la Troisième Guerre mondiale. Les
élites propriétaires occidentales partent en guerre pour conserver leur richesse et leur pouvoir. Tous ceux qui résistent doivent être soumis afin de pouvoir suivre l’Occident dans
l’âge des ténèbres prévu par la Grande Réinitialisation.
La panique actuelle parmi les élites occidentales s’explique par le fait que le projet ukrainien ne se déroule pas comme prévu. Au lieu que la Russie
saigne sur le champ de bataille, c’est l’Ukraine et l’Occident qui saignent. Au lieu que l’économie russe s’effondre, entraînant le remplacement de Poutine par un dirigeant compatible
avec Davos, c’est l’économie occidentale qui s’effondre. Au lieu que la Russie soit isolée, c’est l’Occident qui est de plus en plus isolé. Rien ne fonctionne et pour couronner le
tout, l’Europe a donné aux Russes les moyens et les motivations pour détruire l’économie européenne en fermant partiellement son industrie. Sans ressources russes, il n’y a pas
d’industrie européenne, et sans industrie, il n’y a pas d’impôts pour payer les allocations de chômage, les retraites, tous les réfugiés et à peu près tout ce qui maintient la
cohésion des sociétés européennes. Les Russes ont désormais la capacité de provoquer un crash incontrôlé en Europe, ce qui n’est pas ce que Davos avait prévu. Un crash incontrôlé
pourrait littéralement faire tomber des têtes à Davos, ce qui provoquerait peur et panique dans les cercles d’élite. La seule solution pour eux est de poursuivre la Troisième Guerre
mondiale et d’espérer le meilleur.
Ce qu’il faut
faire
La Grande Réinitialisation de l’économie mondiale est la cause
directe de la Troisième Guerre Mondiale – en supposant que ce soit ce qui se passe. Que peut-on faire à ce sujet ? Depuis l’Occident, peu de choses peuvent être faites. La seule
solution est de retirer Davos de l’équation, mais cela n’arrivera probablement pas pour deux raisons :
La première est que les grands réinitiateurs de Davos sont trop mêlés à l’économie et à la politique occidentales. Davos est comme une pieuvre avec ses
bras et ses ventouses dans les cercles d’élite, les médias et les gouvernements de tous les pays. Ils sont trop enracinés pour être facilement éliminés.
La deuxième raison est que la population occidentale subit un lavage de cerveau excessif et est trop ignorante. Le niveau de leur lavage de cerveau est
tel qu’une grande partie d’entre eux veulent réellement devenir pauvres – même s’ils utilisent le mot «vert» pour «pauvre» parce que cela sonne mieux.
Certains éléments indiquent cependant qu’il pourrait y avoir des divisions au sein des élites occidentales. Certains d’entre eux, en particulier aux
États-Unis, pourraient s’opposer à la Grande Réinitialisation conçue principalement par l’Europe – mais il reste à voir si cette opposition est réelle ou efficace.
Cependant, en dehors de l’Occident, certaines mesures peuvent et doivent être prises. Certaines de ces mesures sont drastiques et certaines sont mises
en œuvre au moment même où nous parlons. Parmi les mesures figurent les suivantes :
1. Les Indépendants, menés par la Russie, la Chine et l’Inde, doivent créer un bloc pour s’isoler de l’Occident radioactif. Cet isolement ne doit pas
seulement être économique, mais aussi politique et social. Leurs systèmes économiques doivent être séparés de l’Occident et rendus autonomes. Leurs cultures et leur histoire doivent
être défendues contre les influences occidentales et le révisionnisme. Ce processus semble être en cours.
2. Les indépendants doivent immédiatement interdire dans leur pays toutes les institutions et ONG parrainées par l’Occident, qu’elles soient parrainées
par des États ou des individus occidentaux. En outre, ils doivent interdire à tous les médias de bénéficier du parrainage occidental et priver toutes les écoles et universités du
parrainage et des influences occidentales.
3. Ils doivent laisser toutes les institutions internationales jusqu’aux Nations unies, et éventuellement y compris, car toutes les instances
internationales sont contrôlées par l’Occident. Ils doivent alors les remplacer par de nouvelles institutions au sein de leur bloc.
4. Ils doivent, à un moment donné, déclarer non
grata le dollar et l’euro. Cela signifie qu’ils devraient déclarer le défaut de paiement sur toutes les dettes libellées dans ces monnaies, mais pas sur les autres dettes.
Cela arrivera probablement plus tard, mais c’est inévitable.
Cela créera une situation dans laquelle l’Occident sombrera dans les ténèbres sans entraîner les autres dans sa chute – si nous parvenons à
échapper au feu nucléaire.
*
Note aux lecteurs : Ceci est une republication d’un article que j’ai écrit et publié le 18 juin 2022, soit il y a 18 mois. C’était
bien avant que je crée un compte Substack. Certains d’entre vous l’ont peut-être déjà lu. Lorsqu’elle a été publiée sur le blog «le sacre», la guerre russo-ukrainienne était encore
jeune mais un conflit civilisationnel évident était en cours. Cet article tentait de décrire certaines des forces à l’origine du conflit, notamment économiques.
L’article est devenu viral et a été republié partout dans de nombreuses langues, y compris sur ZeroHedge. Je n’ai aucune idée du nombre de vues
total, mais il s’agissait de centaines de milliers, voire de millions. Je soupçonne que c’était l’un des articles les plus lus sur les questions géopolitiques/économiques en
2022.
Une petite chronique en bref d’événements récents sur les scènes
politiques française, européenne ou internationale.
Par Jose Marti − Le 21 décembre 2023 − Source Le Saker francophone
Toute ressemblance avec une situation de dégénérescence avancée, avec une ambiance pré-révolutionnaire, ou avec une situation de chaos
serait fortuite et indépendante de la volonté de l’auteur.
France
Essayons d’être brefs : après sa réélection foirée en 2022, affublé d’un parlement sans majorité, Macron s’est rapidement englué politiquement, loi par loi, 49.3
par 49.3 (on en est au
vingtième 49.3, quand même). Il a donc voulu redorer son image en faisant adopter une loi en même temps : la loi immigration, qu’il aura voulue
consensuelle, comportant des mesurettes de droite et des mesurettes de gauche. Sur le fond, et quoi qu’on pense des mesures propres à cette loi, elle ne sert absolument à rien : les décisions
concernant l’immigration en France sont prises à Bruxelles (on reparle plus bas de ce que Bruxelles nous prépare en la matière).
Cela n’a pas fonctionné comme il l’escomptait. Les députés d’“opposition”, confrontés à un texte sans aucune portée pratique
(contrairement par exemple aux enjeux du passe sanitaire, où ils se sont soumis comme les valets qu’ils sont, tous partis confondus), tels des résistants ayant rejoint le maquis en
1946, se
sont levés comme un seul homme pour rejeter la loi.
Le résultat est que c’est une loi un peu plus à droite que prévu qui a été adoptée (la version du Sénat). Les médias de droite ou trouvé cela normal, les médias de
gauche ont dénoncé le
tournant fasciste d’une loi qui ne sera jamais appliquée, aucun média établi n’a fait mention de la proéminence du droit européen sur le droit français en la matière.
Cerise sur le gâteau, on apprend que Macron, après avoir fait des
pieds et des mains pour faire adopter sa loi inutile, tordu le bras de son “aile gauche” pour qu’elle soit votée au parlement, a fait
recours au
conseil d’État pour en faire annuler des pans entiers. On est donc en train d’entrer dans la pure schizophrénie, tout cela dans le but de… rien.
Personnellement, ce que je vois, c’est que mes impôts servent à financer un processus qui est une bouffonnerie du tout début à la toute fin. Pendant ce temps, on ne
s’occupe pas des prix de l’énergie, ou des prix tout court, ni d’aucun sujet utile, on creuse les divisions d’opinions de ceux qui sont opposés à la gabegie des dirigeants en poste.
On apprend également, qu’après une pandémie tellement bien gérée par notre Jupiter (en conseils
de défense confidentiels, il ne faut pas plaisanter, le virus n’avait pas de passeport, mais il avait peut-être des oreilles), la France reste astreinte à acheter par millions des doses de
vaccins (on en reparle dans la section Europe, et elle jette dans le même temps des
doses de vaccins périmés. Je ne sais pas vous, mais moi j’aime la connerie en couleur. Un point spécial pour la transparence : on sait combien l’Allemagne a jeté de vaccins, on sait combien
l’Italie a jeté de vaccins, mais on ne saura pas combien la France a jeté de vaccins. On peut discuter de tout, sauf des chiffres.
Il faut aussi une cerise sur le gâteau : Jack Lang a été reconduit par Macron, à 84 ans, à la tête de
l’institut du monde arabe. On peut se demander ce que les Arabes nous ont fait pour
mériter cela.
Europe
Le sujet clé de l’Europe, c’est bien entendu la transparence. Notre incompétent en chef Thierry Breton, devenu commissaire européen, n’a que ce mot à la bouche pour
conspuer Twitter/X/Elon Musk.
Dans le même temps, pour rester sur le sujet de la transparence, personne n’a eu accès aux SMS envoyés par Mme Ursula van der Leyen (madame la Hyène, devenue
présidente de la commission européenne après s’être fait virer du ministère allemand de la défense pour corruption) à Pfizer pour “négocier” des contrats en milliards d’euros engageant tous
les pays d’Europe à acheter 10 doses de vaccin par personne ! Les députés européens ont essayé d’avoir accès aux SMS, ils n’ont pas eu accès aux SMS.
La médiatrice de l’union européenne a essayé d’avoir accès aux SMS, elle n’a pas eu accès aux SMS. Constatant son impuissance, elle a lancé un appel aux médias
européens pour qu’ils dénoncent les graves dysfonctionnements de la commission européenne. Son appel a été relayé mollement par
quelques médias. Tout va donc bien en Europe.
Et l’OMS a choisi de prendre l’UE comme exemple pour
son passe sanitaire mondial“pour la prochaine
pandémie”. Tout va donc pour le mieux dans le monde. Surtout dans le gloubi-globalisme.
L’Europe c’est la paix, la démocratie et la prospérité.
La guerre c’est la paix.
La liberté c’est l’esclavage.
L’ignorance c’est la force.
En miroir de la loi bidon sur l’immigration en France, l’union européenne prépare une nouvelle directive dictatoriale sur l’immigration, imposant un quota de
migrants à chaque État membre, et une amende de 20 000 euros par
migrant refusé. Quand je vous disais que la loi française relevait du décorum : les directives européennes priment sur le droit français (lisez l’article 67 du
TFUE).
Moyen-Orient
Depuis le 7 octobre 2023, Israël a lancé sur Gaza 18 000 tonnes de bombes, tuant 20 000 civils. Pour comparaison historique, l’ensemble des bombardements allemands
sur Londres durant toute la seconde guerre mondiale (V1, V2) totalisaient 12 000 tonnes. Toujours pour comparaison historique, on avoisine en deux mois selon les sources (elles sont très
divergentes) le nombre de morts civils en Ukraine depuis le lancement de l’“opération spéciale” en 2022, donc depuis presque 2 ans
d’une guerre dénoncée 7 jours sur 7 comme inhumaine dans nos médias établis.
Conclusion
Au lecteur de tirer ses conclusions !
Écrit par José Martí pour le Saker Francophone
La préférence nationale, une initiative de gauche
Source : Riposte laïque - par Eric de Verdelhan - Le 23/12/2023.
« S’il n’y a pas de préférence nationale, il n’y a pas de nation. C’est simple : si on ne préfère pas les siens aux étrangers, il n’y a plus de nation… »
(Éric Zemmour)
«… Le choix sera bientôt clair entre l’entrée en dhimmitude… et le renoncement à la culture multiséculaire des vieilles nations de l’Occident. Une partie l’acceptera… Le deuxième
choix sera la remise en question de la philosophie et des impératifs moraux qui ont permis la victoire intellectuelle des « Décoloniaux ». Donc le basculement dans un paradigme de survie
identitaire qui répudiera les vieilles lunes idéologiques universalistes… » (Bernard Lugan)
Comme je le prévoyais, la 30e loi
sur l’immigration, pourtant floue, incomplète, mal ficelée et, selon toute vraisemblance, bientôt retoquée par le Conseil constitutionnel saisi par Macron, fait couler beaucoup d’encre et
mobilise les gens de gauche, showbiz en tête. Une fois de plus, tous ces gens – qui n’hébergeraient sous aucun prétexte un migrant sous leur toit – nous expliquent que nous sommes un pays
odieusement raciste, xénophobe, islamophobe ; bref, le pire des peuples.
Si tel est le cas, je voudrais comprendre la démarche masochiste qui consiste à quitter des « paradis » africains
(surtout depuis qu’ils sont indépendants) pour venir vivre dans un pays dont on refuse les lois, les coutumes, les traditions, les mœurs vestimentaires ou alimentaires, et dans lequel on est
ghettoïsé, discriminé, tyrannisé, brutalisé et/ou contrôlé « au
faciès » par une police qui, à les en croire, serait raciste (1) et ferait du zèle au service d’un État lui-même raciste. Il est vrai que, pour l’allogène, ce pays épouvantablement
xénophobe ne lésine pas sur les allocations, aides diverses et variées, soins gratuits, logements sociaux et autres mannes financières que le « Souchien » n’arrive
pas à obtenir, même s’il est sous-payé, sous-smicard, et qu’il tire la diable par la queue.
Ainsi, nous serions une nation peu accueillante pour l’immigré, et ce serait un phénomène récent : le début des années 60, qui marque la fin de notre Empire.
Mais de qui se moque-t-on ?
L’inventeur de la «
préférence nationale » qui choque tant les bonnes consciences de gauche, ce n’est pas Jean-Marie Le Pen, comme on se plaît à le faire croire, mais… Léon Blum, président
du Conseil sous le «
Front Populaire ». Dès l’été 1936, Roger Salengro, ministre de l’Intérieur, s’écriait :
« Le gouvernement ne saurait tolérer que des étrangers abusent de l’asile qui leur est offert » et Maurice Thorez, premier secrétaire du PCF, clamait, le 28 septembre
1938 : «
La France aux Français ! ».
De son côté, le bon radical-socialiste Édouard Herriot invitait la France à mettre dehors les «indésirables
».
En 1938, Daladier promulguait une loi permettant d’emprisonner les Français qui aideraient des clandestins.
De nos jours, pour avoir aidé des migrants à passer clandestinement la frontière italienne, le berger écolo-gaucho Cédric Herrou a été… ovationné au Festival de
Cannes, puis relaxé par la justice sous les applaudissements.
Le 12 novembre 1938, une loi donnait l’autorisation de «
dénaturaliser » (sans intervention d’un juge) tout citoyen d’origine étrangère. L’article 22 stipulait que «
pour des actes contraires à l’ordre public… les étrangers perdront leur nationalité ». Retrait qui pouvait s’étendre «
à la femme et aux enfants mineurs » (2). Citons encore, juste pour mémoire, le décret-loi du 3 mai 1938, qui autorisait les préfets à expulser les étrangers, même ceux ayant un permis de séjour.
Donc, les «
chances pour la France », qui s’estiment discriminées, stigmatisées, ostracisées, feraient mieux d’arrêter leurs pleurnichailleries victimaires ; qu’elles apprennent NOTRE
histoire.
La France d’avant-guerre n’a pas été plus tendre, plus complaisante, plus accueillante, avec les «
Ruskoffs » blancs, les «
Polaks », les «
Macaronis » (ou «
Ritals ») ou les «
Espingouins» qu’avec les Musulmans, mais, à l’époque, les «
hussards noirs de la République» comme les curés délivraient aux nouveaux arrivants le même message : Leur intégration devait passer par l’apprentissage de la langue, le respect
des lois, us et coutumes, et l’amour de leur nouvelle patrie.
Même pour les gens de gauche, la France avait des racines chrétiennes et n’entendait pas se voir imposer la Charia.
Les « Gaulois » ne
sont absolument pas racistes mais ils veulent défendre leurs valeurs, leurs traditions, leur histoire, bref, ce qui a fait la France ; c’est-à-dire LEUR pays !
De nos jours, la moindre parole peut vous envoyer en correctionnelle ; on ne peut plus rien dire. La liberté d’expression (et l’opinion) est quasiment morte
!
Au début des années 80, sous François Mitterrand, je résidais près d’une sous-préfecture de Saintonge. Il y avait un seul pressing, tenu par un Maghrébin
parfaitement intégré qu’on surnommait le « Raton-laveur ». Il
nous traitait de « Cagouillards » ou
de « Ventrachoux » en
rigolant, c’était sans la moindre méchanceté. Puis les Socialistes ont fomenté en sous-main « SOS-racisme » et
quelques dizaines d’officines antiracistes (financées par NOS impôts). C’est l’époque ou Delorme, curaillon de gauche officiant aux Minguettes, une banlieue au sud de Lyon, organisait la
fameuse « marche
des Beurs » jusqu’à Paris. Cette marche avait adopté un slogan aussi idiot que racoleur : « La
France c’est comme les mobylettes ; ça marche au mélange. » Jean-Marie Le Pen, très en verve, avait rétorqué : «
Oui mais au-delà de 4 %, ça crache, ça fume et ça s’encrasse »; l’argument est imparable !
Il arrive, c’est vrai, que le Français de souche soit xénophobe (du
grec xénos, «
étranger », et phobos, «
peur ») mais on peut comprendre sa peur. Est-ce de sa faute si (presque) tous les attentats commis sur son sol, ainsi que les massacres perpétrés par Boko Haram, Al Qaïda ou Daech sont des
crimes islamistes ? On a beau lui bassiner que l’Islam est une belle religion «
de tolérance, d’amour et paix », il a forcément du mal à s’en convaincre ; les preuves ne sont pas flagrantes. Chaque semaine ou presque, un OQTF généralement « fiché
S » et/ou « connu
des services de police », assassine au couteau (pour ne pas dire « égorge »)
un quelconque quidam au cri de « Allah
Akbar », mais la mère Bornstein et Dupond-le-Yéti, ministre de l’injustice,
reprochent aux Français de créer eux-mêmes un « sentiment
d’insécurité » ou de faire de la récupération politique. Chaque fait divers tragique donne du grain à moudre aux médias de gauche(3) qui nous expliquent que l’assassin est un
déséquilibré et que ce n’est pas un crime commis au nom de l’islam. Ma sagacité, un brin machiavélique, m’amène à noter que le meurtrier n’est jamais un Breton ou un Auvergnat. Je sais aussi
que « L’incitation
à la haine raciale (ou religieuse) » est sévèrement punie par la loi. C’est surtout vrai du Blanc au Noir (ou au Musulman) car les appels à la haine des chanteurs de Rap, eux, ne
sont jamais sanctionnés.
On me dit que nos procédures en matière d’expulsion sont trop complexes. Il aura fallu 30 lois pour… ne rien régler du tout. Le maréchal Lyautey disait
: « Lorsque
le bon sens et le règlement sont en conflit, c’est le bon sens qui doit l’emporter ». Or, je ne vois pas en quoi le fait d’expulser un délinquant devenu criminel
s’apparente à du racisme ? On nous répète à l’envi que «
Le racisme n’estpas
une opinion, mais un délit », mais c’est uniquement pour juguler notre légitime indignation, pour étouffer notre colère, pour nous faire peur, et surtout pour nous faire taire.
Mes écrits ne contiennent pas une once de racisme ou d’islamophobie ; j’ai souvent défendu les Harkis abandonnés par la France ; plusieurs de mes livres
rendent hommage à l’Armée d’Afrique et à nos Tirailleurs – sénégalais ou maghrébins – ; je n’ai donc pas de leçons d’antiracisme à recevoir, surtout venant de « bobos » de
la « gauche-caviar » qui,
pour rien au monde, n’oseraient s’aventurer dans les banlieues de non-droit (4) même pour acheter la « coke » qu’ils
reniflent ; mais ils posent un certain nombre de questions dont celles-ci : pour ne pas passer pour raciste ou islamophobe, doit-on se forcer à aimer des allogènes haineux et agressifs qui
rejettent nos coutumes, nos traditions, notre mode de vie, nos croyances et, enfin, nos lois ? Doit-on renoncer à nos racines pour se voir imposer celles des nouveaux arrivants ? Doit-on
remplacer notre identité pour laisser place à une société inclusive ? Faut-il apprendre l’arabe (ou le wolof) pour se faire comprendre de celui qui, sur notre sol, refuse d’apprendre le
français ? Sincèrement, je pense que NON, c’est mon droit le plus strict !
Je ne comprends pas, je ne comprendrai jamais, ce comportement suicidaire et masochiste, cette veulerie servile, et, disons-le, «
collaborationniste » à l’égard de ceux qui veulent tuer notre culture et notre identité, voiler nos femmes, nous interdire l’alcool, la charcuterie, la musique, pour nous imposer
la Charia. En terre d’Islam, c’est le Coran qui régente la vie des citoyens, mais, que je sache, nous ne sommes pas (pas encore !) un pays musulman. Je peux en dire autant de ceux qui nous
traitent d’esclavagistes, veulent réécrire notre histoire, nous faire payer notre passé colonial, et déboulonner les statues de nos grands hommes.
Nos pantins politiques refusent de reconnaître «
les racines chrétiennes del’Europe
» mais, n’en déplaise à feu Jacques Chirac, la France n’est pas «
une grande nationmusulmane
», enfin, encore ! Et elle n’a aucune envie (et aucun besoin) de devenir une colonie de peuplement de ses anciennes colonies.
D’ailleurs, pourquoi devrions-nous accueillir « toute
la misère du monde » ? Si ces pauvres gens sont si malheureux chez nous, dans ce pays peuplé de racistes au front bas, qu’ils retournent dans leur brousse, leur douar ou leur bled.
Ils ont voulu leur indépendance, qu’ils la prennent !
Nous savons tous hélas que, pour régler, ne serait-ce que partiellement, nos problèmes liés à l’immigration, il faudrait supprimer le « Jus
Solis » et ce fichu « regroupement
familial » que l’on doit au funeste tandem Giscard-Chirac (5). Mais ne rêvons pas, nous n’en sommes déjà plus là.
Pendant que nos politiciens font semblant de s’étriller sur cette 30ème loi
sur l’immigration – qui sera vidée de son contenu avant même d’être appliquée – l’Union européenne a décidé que les États-membres se répartiraient les milliers de migrants qui débarquent sur nos
côtes, et qu’en cas de refus, le pays récalcitrant serait puni d’une amende de… 20 000 euros par migrant, une paille !
« Et en même temps » comme dirait Macron, le MEDEF « collabo » nous
annonce qu’il nous faudra accueillir… 4 millions de migrants dans les années qui viennent. Non, vous ne rêvez pas !
J’allais conclure cet article en vous souhaitant un Joyeux
Noël chrétien mais peut-être est-ce une provocation ? Dorénavant, il nous faudra fêter le Ramaḍān (رَمَضَان?), l’Aïd al-Adha (عيد الأضحى), l’Aïd el-Kebir (عيد الكبير) et l’Aïd al–Fitr (عِيدُ
ٱلْفِطْر). Pardonnez-moi si j’en oublie.
Éric de Verdelhan
1)- En France il y a plus de flics et de gendarmes blessés par des allogènes que de bavures policières.
2)- Aujourd’hui, on accorde l’asile à des « mineurs
isolés » qui ne sont ni mineurs ni isolés.
3)- Selon un sondage ancien (il date de 2002), 92 % de journalistes déclarent être de gauche ou « avoir
une sensibilité de gauche », et on ose encore parler de « pluralité
de l’information ».
4)- Quand j’étais encore en activité j’ai souvent eu l’occasion d’aller dans les « territoires
perdus de laRépublique » à
Marseille, Nice ou Roubaix, je sais donc de quoi je parle !
5)- Sur la fin de leur vie, les deux ont reconnu que le « regroupement
familial » était une grave erreur, mais le mal est fait ; leurs regrets tardifs ne servent à rien.
L’actualité nous oblige à comparer
les conflits en Ukraine et en Palestine, Kiev et Gaza
À Kiev, on se promène dans les rues, on accueille les dirigeants de l’Occident, chefs d’État, ministres, diplomates, généraux, hommes d’affaires. On dit
que les boîtes de nuits sont pleines, et on a même découvert, cet été, les images, d’une jeunesse faisant la fête dans des piscines. On ne se réfugie même plus dans le métro. On a
fini par comprendre que les lieux officiels, les quartiers résidentiels, les zones de fréquentation, n’étaient pas attaqués. On prend le train, ou l’avion, pour voyager. Les églises,
les monuments, les bâtiments historiques sont là, témoignant du passé slave orthodoxe commun de l’Ukraine et de la Russie. Il y a eu certes des destructions, mais rien à voir avec
Gaza. Ici les Russes, semble-t-il, ont été préoccupés de ne pas insulter l’avenir, de ne pas provoquer une haine éternelle. Ils auraient pu, probablement au début du conflit, causer
de grands dommages à Kiev. Ils ne l’ont pas fait.
À Gaza il n’y a plus rien, sauf un
peuple de résistants
À Gaza, il n’y a plus de mosquées, il n’y a plus d’écoles, il n’y a plus d’universités. À Gaza, il n’y a plus de rues où se promener, il n’y a plus
d’immeubles, il n’y a plus de maisons. Ils ont été bombardés, systématiquement, sans pitié, froidement. Il n’y a pas de métro où se réfugier. Les habitants ont essayé innocemment de
se réfugier dans les hôpitaux, ou les bâtiments des agences internationales, croyant que certaines règles diplomatiques ou humanitaires seraient au moins respectées, mais ils ont été
bombardés là aussi. Ils ont alors essayé de se réfugier dans les ruines des bâtiments déjà bombardés, en espérant que la foudre ne tombe pas deux fois au même endroit. Mais rien n’y a
fait. Ils sont alors partis au Sud comme l’exigeait Israël, mais Israël a bombardé aussi le Sud.
À Gaza, il y a longtemps qu’il n’y a pas de lieu festif comme à Kiev. Y en a-t-il d’ailleurs jamais eu, depuis 30 ans de blocus et de bombardements. Il
n’y a plus d’eau, il n’y a plus d’électricité, il n’y a plus de nourriture.Il y a l’odeur
putride des corps et de la mort qui monte de partout sans qu’on sache d’où elle vient. À Gaza il n’y a plus rien sauf un peuple de résistants.
À Gaza, il n’y a plus de médicaments. Les médecins, les ambulanciers, les secouristes, eux-mêmes sont tués, et aussi les journalistes, et aussi les
professeurs, et aussi les enfants, et aussi les femmes, et aussi les vieillards, et aussi… et aussi tout le monde. Israël ne fait pas dans la
discrimination, Israël tue tout le monde, tout ce qui bouge. Même les siens, quand il pense qu’il le faut. L’armée israélienne a tué trois otages qui s’étaient mis torse nu et avaient
brandi un drapeau blanc. Elle les a pris pour des Palestiniens, avoue-t-elle, aveu terrible qu’un Palestinien est abattu même les mains levées, même avec un drapeau blanc. Mais
ce qu’Israël, et les médias affiliés, ne veulent pas dire aussi, car dans leur récit l’Israélien est par définition occidental, c’est que les Israéliens ressemblent aux Palestiniens,
aux arabes quand ils sont sans… kippa. Ceci ne rend encore que plus absurde, plus odieux le colonialisme et le racisme israéliens.
Les enfants de
Gaza
À Kiev, on s’émeut des enfants du Donbass qu’on dit déportés, kidnappés par la Russie. Le procureur général de la Cour pénale internationale s’est senti
alors une âme de justicier et a inculpé le président de la Fédération de Russie, à ce sujet, de «crime de guerre». À Gaza, les enfants sont tués par milliers, mais le procureur de la
CPI s’est tu. L’Occident politique aussi s’est tu ou a protesté finalement mollement, parlant «de dégâts collatéraux» ou que les «guerres sont nécessairement sales». Israël tue les
enfants sans l’ombre d’une compassion. Ne les considèrent-ils pas comme les enfants d’«animaux humains», de la «graine future de terroriste ?»
Les enfants blessés sont des dizaines de milliers. À l’hôpital on les opère sans anesthésie. Ils ressentent cette douleur indicible à l’orée de leur
vie, les yeux grands ouverts, innocents, incrédules. Le procureur général de la CPI s’est tu. Des centaines d’autres enfants ont disparu, ensevelis quelque part sous les ruines,
leurs petits corps faisant désormais partie du mortier des décombres. Le procureur de la CPI s’est tu.
On voit parfois des enfants, miraculeusement indemnes, gratter de leur petites mains les ruines espérant y trouver leurs parents ou tendre leurs bras
suppliants, en sanglotant pour chercher un refuge, au moins une explication à toute cette cruauté. Leur mère n’est plus là. Leur père n’est plus là. Les enfants errent dans les
décombres de Gaza, cherchant qui peut les recueillir. Ils ont soif et ils boivent l’eau de mer. Ils ont faim. Beaucoup, qui ont échappé aux bombardements, vont mourir de
maladie
En Cisjordanie, comme à Gaza, les habitants attendent, la peur au ventre, les colons armés et les soldats israéliens qui vont venir et décider qui
abattre, qui tuer, qui épargner, du moins pour l’instant, qui humilier, qui aligner, accroupis, en rangs, nus dans la rue.
Une guerre de pauvres, une guerre
de riches
À Kiev, on demande sans arrêt de l’argent à l’Occident, les milliards de dollars coulent à flot, 113 milliards de dollars en novembre 2022, 110
milliards en instance d’approbation par les États Unis et l’Union européenne, 270 milliards d’aide militaire promis par l’ensemble des pays occidentaux en septembre 20231,2.
Mais Israël et l’Occident médiatique crient au scandale lorsqu’on apprend que Hamas a reçu quelques millions de dollars. Et jusqu’à présent, on se plaint, à Kiev, de ne pas
avoir assez d’armes, de chars, d’obus, de canons, de bazookas, de missiles, d’avions, et d’argent encore et encore. Je me dis que si Hamas avait le centième, non le millième des armes
de Kiev, Israël n’y résisterait pas. Cela est évident. Je me dis que si les Palestiniens avaient le millième de l’argent donné à Kiev, ils vaincraient sans coup férir. Je me dis que
s’ils avaient l’appui de tout l’Occident comme l’a Kiev, Israël ne résisterait pas comme le font les Palestiniens. J’enfonce une porte ouverte ? oui, mais cela fait du bien de le dire
dans l’océan de mensonges dans lequel on essaie de noyer le combat de Gaza.
À Gaza, on bricole des rockets, des RPG, on se bat avec des armes de fortune, et pourtant on résiste. Pas un pleurnichement, on meurt debout, on
s’attaque aux chars à pied, en courant à l’assaut vers eux, et l’ennemi a peur, et l’ennemi recule. De quoi a-t-il peur ? Toute la différence est là. L’ennemi a peur devant une
volonté, un désespoir, un espoir, un courage infini. À Gaza on ne réclame rien. On se bat. On demande seulement aux gens de manifester dans le monde pour Gaza, pour la Palestine. On
leur demande de prier pour Gaza. On est en présence d’une détermination incroyable.
La détermination, la conviction c’est d’évidence ce qu’il manque aux dirigeants repus, des États arabes voisins. Ils sont comme ces animaux, dans la
jungle, qui regardent, immobiles, apeurés, fascinés et tremblants, l’un des leurs être dévoré par les bêtes féroces, dans l’espoir d’être épargnés.
Les deux conflits, Kiev, Gaza, sont différents militairement, humainement. Mais leur simultanéité temporelle amène à réfléchir, à la fois sur leurs
ressemblances et leurs différences. Certes il y a de chaque côté de l’héroïsme. L’Ukraine n’en manque pas comme la Russie et ils l’ont prouvé dans leur Histoire. Les pertes humaines
aussi bien du côté ukrainien que russe sont considérables. Mais là il s’agit de deux armées qui s’affrontent, qui se défendent. Gaza est un ghetto, une prison à ciel ouvert. La
population n’a nulle part où aller. On veut l’assassiner à huis clos. Arriver à exister, imposer le cessez le feu, la fin du massacre est déjà pour les Palestiniens une victoire.
Toute la différence est là.
De quoi s’agit-il finalement dans le conflit en Ukraine ? Et pourquoi se bat-on ainsi à Gaza, pourquoi y a-t-il, ici, une guerre de pauvres, et là, à
Kiev une guerre de riches, à dizaines de milliards de dollars ? S’agit-il, dans les deux cas, à Kiev comme à Gaza, d’une guerre de libération ? Dans les guerres de libération, on
s’est battu au début avec des fusils de chasse, des sabres, des machettes. On récupérait les armes sur l’ennemi. Pourquoi l’Ukraine ne mène pas une guerre de partisans, par exemple au
Donbass. La guérilla suppose un appui total de la population, d’y être comme un poisson dans l’eau. Cela amène à s’interroger sur l’appui populaire à Kiev. Étrangement, à Kiev et dans
les grandes villes d’Ukraine, il n’y a pas de manifestations de soutien aux dirigeants. Faut-il y voir la signification des sentiments de l’opinion publique à l’égard de la Russie.
Quels sont, de même, les sentiments de l’opinion publique russe à l’égard du peuple ukrainien. Russes et ukrainiens sont-ils à ce point ennemis ? Ou bien, les a-t-on dressés les uns
contre les autres ?
Le monde entier manifeste pour Gaza, en Orient comme en Occident, au Nord comme au Sud de la planète. Pas pour Kiev, sauf quelque peu au début du
conflit. Pourquoi ? Les manifestations pour Gaza sont grandioses, des foules immenses, des jeunes surtout, par dizaines de milliers, on crée des musiques, des poèmes bouleversés,
bouleversants, on chante Gaza, ce sont des moments, culturels, créatifs, civilisationnels, de compassion, de fraternité humaines. Gaza est devenue un symbole, elle concentre toute la
souffrance du monde.
Deux poids, deux
mesures
À Kiev, et en Israël, il y a le même discours dans les milieux dirigeants. Des deux côtés on dit qu’on combat pour «défendre la civilisation, les
valeurs occidentales», on dit en Israël, qu’on en est «un rempart», face au monde arabe, et à Kiev, un rempart face à la Russie. Kiev et Gaza agissent comme les deux facettes
d’un même conflit auquel participe l’Occident.
La Russie a été sanctionnée par «l’Occident politique» pour avoir envahi l’Ukraine, pour avoir violé le droit international. Israël l’a violé cent fois.
Les États-Unis expliquent «qu’Israël exerce son droit à se défendre» et ils mettent leur veto au Conseil de sécurité chaque fois qu’on veut arrêter le massacre des Palestiniens
ou chercher une solution politique. Comme ils le font à Kiev, les principaux dirigeants occidentaux viennent à Tel-Aviv et à Jérusalem, l’un après l’autre, pour soutenir Israël
«inconditionnellement».
Chaque jour de guerre d’Israël, est un crime de guerre, un crime contre l’humanité, mais on ne songe même pas à interdire à l’État hébreu les jeux
olympiques. L’a-t-on fait d’ailleurs un jour, depuis 75 ans que cela dure. Israël participera aux Jeux olympiques, drapeaux en tête, mais les athlètes russes eux sont conviés à cacher
leur drapeau, à en avoir honte, à ne pas le montrer, et malheur à un athlète qui refusera de concourir avec un Israélien. Un lutteur algérien a été pour cela suspendu pour dix ans. La
Pologne a refusé d’affronter la Russie en éliminatoires de la coupe du monde mais c’est la Russie qui a été suspendue de la compétition.
Quoi qu’il fasse, même s’il s’oppose au monde entier, Israël n’est jamais sanctionné. Les sanctions sont faites pour la Russie, l’Iran, le Yémen, le
Venezuela, Cuba, etc.. et tous ceux qui soutiendront les Palestiniens. Israël a l’arme nucléaire, mais c’est l’Iran qui est menacée, car soupçonnée de chercher à l’avoir. Où est
la logique de ce monde ? On parle déjà de sanctionner le Yémen du Sud, les Houthis pour avoir déclaré qu’ils attaqueraient les bateaux israéliens jusqu’à ce qu’Israël laisse passer
l’approvisionnement de Gaza. Les occidentaux qui arment Israël, lequel se moque en permanence du droit international, crient que ce droit, que la liberté de commerce sont menacés en
mer rouge par les Houthis. Mais on cherchera à taire, pour l’opinion occidentale, la véritable raison des opérations des Houthis.
Splendide logique d’un Occident en plein délire et qui marche sur la tête. Une phrase a surgi, qui résume désormais la situation d’un monde sous
tutelle déclinante de l’Occident : le deux poids
deux mesures. Plus besoin de discours, plus besoin d’analyse idéologique ou politique, la phrase résume tout. Il suffit de la dire et tout est dit. Elle désempare l’Occident
politique. Elle le rend muet. Elle désamorce toutes ses bombes médiatiques, tous ses mensonges. Tout est devenu clair dans le monde. Mais que de temps, il a fallu pour en arriver à
cette conclusion.
Lors de leur création, les Nations
unies portaient un idéal d’égalité des peuples et des nations. Cependant, dès les premiers mois de son fonctionnement, Washington et Londres ont soutenu Israël contre le peuple
palestinien. Puis, Washington a falsifié le Conseil de sécurité en faisant siéger Formose à la place de la Chine et en provoquant le boycott de l’URSS. Aujourd’hui, la domination des
États-Unis sur cette institution est dénoncée par une vaste majorité d’États membres. Tandis que les BRICS se placent en ordre de bataille pour que l’institution revienne au Droit
international.
Le 12 décembre
2023, l’Assemblée générale des Nations unies a exigé, à 153 voix de
majorité, un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza.
En une année, l’Assemblée générale des Nations unies s’est profondément modifiée : en octobre 2022, 143 États, conduits par Washington, condamnaient les
«annexions illégales» de la Russie en Ukraine, tandis qu’en décembre 2023, 153 États appelaient à un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza, contre l’avis de Washington.
Par le passé, Washington pouvait menacer quantité d’États et leur imposer de se prononcer comme lui et d’adopter ses règles. Aujourd’hui il fait moins
peur :
Certes, le Commandement des opérations spéciales des États-Unis (USSoCom) peut à tout instant mener des ingérences militaires secrètes dans n’importe
quel pays dans le monde et assassiner tel ou tel de ses dirigeants, mais ce déploiement semble de plus en plus improbable dans de grands pays.
Certes, le département du Trésor peut interdire de commercer avec tel ou tel État et ainsi couler l’économie du récalcitrant, voire affamer sa
population. Mais, désormais, la Russie et la Chine offrent un moyen de briser ce siège économique.
Certes la gigantesque machine d’interception des communications des «Cinq Yeux» (Australie, Canada, États-Unis, Nouvelle-Zélande, Royaume-Uni) peut
révéler les turpitudes de n’importe quel récalcitrant, mais certains dirigeants sont honnêtes et ne peuvent donc faire l’objet de chantage au détriment de leur population.
De ce point de vue, la liste des États ayant voté contre le cessez-le-feu à Gaza est éclairante, outre les États-Unis et Israël, elle comporte un
certain nombre de régimes aux caractères surprenants :
Autriche
Karl Nehammer est un formateur en communication politique. Il serait capable de faire passer à peu près n’importe quelle décision tant il excelle en la
matière. Militaire de carrière, il a travaillé avec Washington en tant que formateur des officiers de Renseignement. Il est aujourd’hui chancelier de cet ancien État neutre.
Guatemala
Le président italo-guatemaltèque, Alejandro Giammattei, est le représentant d’un petit groupe de capitalistes. Il lutte avec force contre ceux qui
luttent contre la corruption, incarcérant des procureurs, des leaders d’associations de Droits humains et des journalistes trop curieux. Allié fidèle des États-Unis, il est le seul
chef d’État latino-américain à s’être rendu à Kiev et à Taïwan.
Liberia
Le pays est encore présidé par le footballer et chanteur George Weah. Le président élu Joseph Boakai n’ayant pas encore été intronisé. N’ayant aucune
expérience politique, Weah a choisi comme vice-présidente Jewel Taylor, épouse du criminel contre l’humanité Charles Taylor.
Micronésie
La Micronésie était occupée par les États-Unis jusqu’à ce que le président Ronal Reagan accepte son indépendance. Aujourd’hui, elle reste cependant sous
tutelle, sa défense étant assurée par le Pentagone.
Nauru
Petit pays de moins de 10 000 habitants, Nauru n’est indépendant de l’Empire britannique que depuis 1968. Chacun sait, aux Nations unies que le
«président» David Adeang est opportuniste et corrompu. Il est toujours possible à celui qui paie d’obtenir un vote favorable de ce pays.
Papouasie-Nouvelle-Guinée
La Papouasie Nouvelle-Guinée n’est indépendante de l’Empire britannique que depuis 1975. Il y a sept mois, son actuel Premier ministre, James Marape, a
signé un accord autorisant les États-Unis à utiliser son territoire comme base avancée dans le Pacifique. Ils ont un accès total à tous ses ports et aéroports en échange de divers
investissements. Lorsqu’il a déplacé son ambassade en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem, James Marape a déclaré : «Pour nous qui
nous disons chrétiens, nous ne pouvons pas respecter pleinement Dieu à moins de reconnaître que Jérusalem est la capitale universelle du peuple et de la nation d’Israël».
Paraguay
Son actuel président, Santiago Peña, tente de donner un coup de jeune aux institutions tout en faisant l’éloge de la dictature anticommuniste du général
Alfredo Stroessner.
Tchéquie
Probablement êtes-vous surpris de voir un second membre de l’Union européenne dans cette liste. C’est que vous avez manqué l’élection de son nouveau
président, le général Petr Pavel, ami personnel de l’ambassadeur US à Prague. Il a été formé aux USA et au Royaume-Uni et est devenu président du comité militaire de l’OTAN. Ancien
collaborateur de l’occupant soviétique, il a complétement réécrit sa biographie et s’est transformé en occidental moderne, mais il utilise son pouvoir pour aligner son pays sur
Washington.
Vingt-trois autres États se sont abstenus. Il s’agit d’alliés de Washington et non pas de simples marionnettes comme les précédents. Quoi qu’il en soit,
les Occidentaux n’ont plus la majorité (97 voix). Le G7 n’est plus un point de repère.
À ce sujet comment ne pas relever la situation actuelle du Japon où une enquête judiciaire a mis en lumière la corruption généralisée de la classe
politique. Au moins 500 millions de dollars ont été versés, entre 2018 et 2022, à 99 parlementaires du Parti libéral-démocrate, au pouvoir sans discontinuer depuis 67 ans (sauf deux
intermèdes totalisant 4 années). Ce qui est présenté comme une «grande démocratie» n’est en réalité qu’une mise en scène masquant un système mafieux.
Comment le G7 peut-il prétendre incarner et défendre de nobles valeurs ?
Les BRICS, dont les nouveaux membres occuperont leur place le 1er janvier 2024, représentent désormais plus de la moitié de l’humanité. Ils œuvrent à un
monde multipolaire. Dans leur esprit et contrairement aux cauchemars occidentaux (le piège de Thucydide), il ne s’agit pas de remplacer les États-Unis par le duopole Chine-Russie,
mais d’abandonner les règles occidentales et de revenir au Droit international. Si vous ne comprenez pas ce dont je parle, lisez mon article sur ce sujet : «Quel ordre international
?»1.
La plupart d’entre nous ignorent que les membres de la «communauté internationale» (c’est-à-dire Washington et ses vassaux) ne respectent plus leurs signatures et violent leurs
engagements, à commencer par la résolution 1812 qui
prévoyait la création d’un État palestinien ou, plus récemment, la résolution 2202 qui devait prévenir la guerre en Ukraine. Ils ignorent que leurs prétendues «sanctions» sont des
armes de guerre et violent les principes de la Charte des Nations unies.
L’évolution de l’Assemblée générale des Nations unies (ONU) la place dans la même situation que la Société des Nations (SDN) en 1939. Alors que le
président des États-Unis, Woodrow Wilson, avait profondément modifié le projet original de la SDN en refusant l’égalité entre les peuples, l’ONU la reconnaît dans ses textes, mais pas
en pratique, comme le montre par exemple le traitement de la question palestinienne. Dans les deux cas, il s’agit de préserver la domination anglo-saxonne sur le monde, de l’extérieur
de la SDN (que Washington refusa d’intégrer après en avoir modifié les statuts) ou de l’intérieur de l’ONU (que Washington intégra, mais dont il n’a jamais respecté les statuts). D’où
la question : les BRICS parviendront-ils à réformer l’ONU et à le ramener au respect de ses principes ou échoueront-ils à préserver la paix ?
Dans cette perspective, l’Assemblée générale ne s’est pas contentée d’exiger un cessez-le-feu humanitaire immédiat à Gaza3.
Elle a d’abord adopté une série de résolutions exigeant l’application de la résolution 181, celle dont la non-application avait engendré le désordre actuel. Elle exige notamment
qu’Israël indemnise les biens des Palestiniens qu’il a expulsés, il y a soixante-quinze ans.4
Un cours largement enseigné à l’ENA et dont les anciens élèves tirent le plus grand profit
Les dix stratégies de manipulation de masses
Le philosophe nord-américain Noam Chomsky, activiste et penseur politique, professeur de
linguistique au Massachusetts Institute of Technology où il a enseigné toute sa carrière, a fondé la linguistique générative. Il s'est
fait connaître du grand public, à la fois dans son pays et à l'étranger, par son parcours d'intellectuel
engagé. Il a élaboré une liste des « Dix Stratégies de
Manipulation » à travers les médias. Elle détaille l’éventail, depuis la stratégie de la
distraction, en passant par la stratégie de la dégradation jusqu’à maintenir le public dans l’ignorance et la médiocrité.
1/ La stratégie de la distraction
Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner
l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge
continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux
connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l Ȏconomie, de la
psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes
sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de «Armes silencieuses pour
guerres tranquilles »
(Le foot, les jeux olympiques, Johnny, etc)
["Panem et circenses" "Donnez leur du pain et des jeux
!"].
2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions
Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un
problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures
qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au
détriment de la liberté.
(Ou encore : Créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le
recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.).
3/ La stratégie de la dégradation
Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en
« dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles
(néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui
auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués
brutalement.
(Baisse des retraites et allongement de la durée du travail).
4/ La stratégie du différé
Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme
«douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus
facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout
ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité.
Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.
(L’augmentation importante de la pression fiscale ne s’est pas faite avant les
élections de 2012).
5/ S’’adresser au public comme à des enfants en bas-âge
La plupart des publicités destinées au grand public utilisent un discours, des arguments,
des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas âge ou
un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant.
Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une
certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de
12 ans ». Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
(Les français sont trop gros, trop gros, trop gros. Les boissons sucrées sont surtaxées :
Nous les paierons plus cher).
6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion
Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse
rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour
y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements
(La terre se réchauffe dangereusement du fait des seules activités humaines (sic), ce sera
terrible pour nos enfants : Les carburants sont encore plus taxés).
7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise
Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes
inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes
supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »
(80 % des élèves des universités ou des grandes écoles sont issus des classes moyenne ou
supérieure).
8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité
Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte
(Voir certaines émissions de TV particulièrement populaires).
9/ Remplacer la révolte par la culpabilité
Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique,
l’individu s’auto dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution !
(Vous êtes au chômage par manque de formation : Suivez un stage et tout ira mieux).
10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes
Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé
croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes.
Grâce à la biologie, la neurobiologie et la psychologie appliquée, le « système » est
parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement.
Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît
lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les
individus eux-mêmes.
(Pourquoi croyez-vous que les grands politiques utilisent et payent largement des instituts importants des sciences humaines ou des grandes sociétés de publicité ce
qui revient au même).
Peu importe la couleur politique, voilà comment nos chers dirigeants nous manipulent !
Jean-Dominique Michel : “Le peuple juif est génial”
Jean-Dominique Michel, désormais bien connu du public français, est venu nous parler d’Israël, du judaïsme, du conflit à Gaza. Dans son analyse du conflit, conformément à son habitude, il
réintroduit de nombreux éléments humains, et en particulier une approche très personnelle du judaïsme et du peuple juif. Nous lui laissons la parole pour expliquer sa vision.
Par les temps qui courent, il est difficile d’aborder la question du judaïsme sans exaspération passionnelle. C’est d’ailleurs la grande erreur de l’insupportable
propagande (digne du passe sanitaire !) imposée par les suprémacistes juifs en France, et plus généralement en Occident, selon laquelle ne pas soutenir aveuglément Israël et ses délires
génocidaires serait une preuve d’antisémitisme. Jean-Dominique Michel a le mérite de remettre un peu d’humanité et de sagesse dans ce diagnostic.
La question du peuple juif est au centre de cet entretien, qui rappelle, qu’au fond, la communauté juive est aujourd’hui perçue dans le monde comme une communauté
de l’excès : Excessive dans le génie, et excessive dans une forme nationale de fascisme qui la conduit à détruire les peuples qui la gênent.
Voilà une interview qui ne fera pas l’unanimité.
Pourquoi les médias «libéraux» poussent aux génocides ?
Au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, les médias libéraux, et l’establishment libéral derrière eux, détestent les «extrémistes de
droite».
Depuis 2016, lorsque Trump a été élu sur la base d’un programme de contrôle des frontières, «l’extrémisme de droite» a remplacé le «terrorisme
islamique» comme nouveau croque-mitaine.
- Vous n’aimez pas les vaccins obligatoires et les confinements liés au COVID ? Vous êtes un «extrémiste de droite» et méritez d’être censuré.
- Vous n’aimez pas la censure ? Vous défendez les «extrémistes de droite», vous devez donc en être un vous-même.
- Vous n’aimez pas la guerre contre la Russie ? Vous devez être un «extrémiste de droite» comme Poutine, qui est le nouvel Hitler parce qu’il n’aime pas
l’endoctrinement LGBTQ et l’opération préconisée de changement de sexe sur les tout-petits.
Dans le passé, être opposant à la guerre, à la liberté d’expression, aux libertés civiles et aux médecines alternatives vous plaçait sur le côté gauche
du spectre. Maintenant, tout ça, c’est des signes d’«extrémedroitisme».
Qu’y a-t-il de si terrible dans cet «extrémisme de droite» ? En fin de compte, tout tourne autour des nazis.
-Si vous êtes favorable à la liberté d’expression, vous donnez une tribune aux nazis.
- Si vous soutenez les dissidents du COVID, vous devez aimer ce type avec une croix gammée tatouée, bien visible lors du rassemblement où RFK Jr. a pris
la parole.
- Et si vous ne soutenez pas la guerre contre la Russie et refusez de claquer des talons et de saluer Zelensky, c’est sûrement parce que vous êtes un
partisan du nouvel Hitler, Vladimir Poutine.
La logique ressemble à ceci : Les extrémistes de droite sont des nazis. Les nazis, comme nous le savons tous, ont commis LE
génocide. Par conséquent, si nous permettons aux extrémistes de soutenir le contrôle des frontières, de s’opposer à la guerre contre la Russie, de s’exprimer sans
censure et de pratiquer la médecine alternative au lieu de se masquer et de se faire piquer, une chose en entraînera une autre et très bientôt, ils commettront UN génocide.
On pourrait dire que c’est la nouvelle théorie des dominos.
Ce qui rend le tout encore plus fou, c’est qu’il n’y a en réalité que deux endroits sur Terre où des «nazis d’extrême droite» sont en train de
commettre un génocide :
Israël sous le führer Netanyahou, et l’Ukraine sous le führer Zelensky.
Mais les médias libéraux, malgré leur haine apparente envers les nazis d’extrême droite, soutiennent les deux génocides ! Les efforts de Zelensky
pour assassiner et expulser le peuple russophone de l’est de l’Ukraine, et anéantir la culture de tous ceux qui restent, sont un cas d’école de génocide, descendant direct du
projet lebensraum d’Hitler
avec son plan d’assassinat et d’expulsion de millions de Slaves. Et la tentative encore plus sanglante de Netanyahou pour assassiner et pour expulser les Palestiniens est bien
pire – probablement pire que tout ce
que Hitler a jamais fait.
L’Ukraine de Zelensky et l’Israël de Netanyahou sont des régimes ultra-nationalistes fanatiques de droite, construits sur l’exaltation d’une «race
maîtresse» (Ukrainiens/juifs dans un cas, et tout simplement juifs dans l’autre) et sur la diabolisation génocidaire des untermenschen (Russes
et chrétiens parlant russe en Ukraine, Palestiniens en Palestine). Ces deux régimes sont l’apothéose de tout ce que les libéraux pro-tolérance, antiracistes et
pro-multiculturalisme prétendent détester. Et pourtant, l’establishment libéral les aime et mène même une
propagande pro-génocide sans faille en leur faveur.
Que peuvent-ils bien avoir en tête, ces libéraux ?
L’empire
cosmopolite
Lorsque nous enlevons le vernis d’un libéralisme [un mot qui dérive de liberté, faut-il le rappeler] de plus en plus élimé, nous constatons que le
soi-disant establishment libéral n’est pas du tout très libéral. Ses véritables racines se trouvent dans le trotskisme et l’illuminisme, et non dans le libéralisme classique des
Lumières, et son objectif final est une dictature mondiale totalitaire. C’est du moins l’argument du nouveau livre de Peter
Myers, «The Cosmopolitan
Empire».
Selon Myers, depuis que le siècle des Lumières a explosé en Révolution française, les forces non conservatrices ont été fondamentalement divisées en
deux camps.
Le premier camp, celui des réformistes, comprend les libéraux classiques, les socialistes démocrates, les libertaires modérés et d’autres qui
recherchent un changement progressif et pacifique.
Le deuxième camp est constitué de nihilistes, c’est-à-dire de ceux qui cherchent une rupture
nette avec l’ordre actuel, au moyen de la
destruction créatrice afin de pouvoir construire une dictature mondiale sur les ruines.
Myers retrace le cheminement de ce groupe depuis les Illuminati de Adam Weishaupt en passant par le communisme marxiste et enfin jusqu’au néo-trotskysme
qu’il considère comme la véritable force animatrice derrière l’establishment pseudo-libéral d’aujourd’hui.
Il faut reconnaître que Myers n’a pas peur de mentionner l’éléphant qui trône, invisible, au milieu du salon : Le lien entre les juifs et le camp
nihiliste. Si les juifs ont traditionnellement méprisé les sociétés goyim qui les abritaient et ont parfois cherché à les affaiblir, il semble naturel que certains participent,
voire dirigent, des mouvements modernes qui cherchent à détruire les sociétés traditionnelles au service d’une vision utopique qui n’est pas sans rappeler celle de la société juive,
celle qui a longtemps inspiré les nombreuses moutures du millénarisme messianique juif. Cette vision utopique postule un Messie qui conquiert le monde et soumet les goyim aux
juifs, faisant du monde un paradis pour les juifs, dont chacun possédera 2800
esclaves goyim.
Des radicaux nihilistes ostensiblement laïcs, de Weishaupt à Lénine et Trotsky en passant par HG Wells et George Soros, ont conduit des mouvements juifs
laïques à détruire, en toute disproportion, les religions et les cultures traditionnelles afin de créer un État mondial, c’est-à-dire une dictature technocratique mondiale dirigée par
une élite privilégiée. Ce projet d’un monde unique, et non le libéralisme classique, semble être la force motrice de l’establishment actuel. Et c’est pourquoi
l’establishment «libéral» soutient les ultra-nationalistes génocidaires en Ukraine et en Palestine occupée. Les nazis ukrainiens (financés par des oligarques juifs) ont été
utilisés comme armes contre la renaissance de la Russie, avec son patriotisme, sa religion orthodoxe et ses valeurs familiales ; tandis que les Sio-Nazis ont été utilisés comme
projectiles contre la civilisation islamique traditionnelle.
L’establishment faussement libéral fait de la propagande en faveur de tels génocides et bains de sang, non pas parce que ses valeurs suprêmes seraient
la liberté et la dignité individuelles, comme le voudrait le libéralisme classique, mais parce que ses bromures libérales ne sont qu’un écran de fumée pour un projet
totalitaire de domination mondiale.
En d’autres termes, ce n’est pas la «liberté» des enfants de deux ans pour changer de sexe qui les motive. Au lieu de cela, les faux libéraux
mènent une guerre contre la famille traditionnelle, base de la vie sociale traditionnelle et organique, parce qu’elle fait obstacle à leur État mondial totalitaire. De même, ils
détestent Poutine, non pas parce qu’il désapprouve les drapeaux arc-en-ciel, mais parce qu’il rallie la Russie pour qu’elle se dresse en tant que nation chrétienne-musulmane
souveraine contre une dictature mondiale imminente.
Le schéma de Myers aide à expliquer pourquoi tant de juifs athées sont passés de trotskistes à néoconservateurs. Max
Shpak a écrit :
«L’émergence d’un
État israélien indépendant est peut-être un facteur encore plus important dans les origines du néoconservatisme. Alors que de nombreux marxistes juifs soutenaient avec
enthousiasme l’État sioniste, la gauche, plus cohérente intellectuellement, s’opposait au sionisme au motif que tous les nationalismes, y compris les nationalismes juifs, sont les
ennemis de la révolution prolétarienne mondiale. Ainsi, les juifs de gauche qui prônaient autrefois l’internationalisme pour les nations gentilles ont été contraints d’accepter
les conséquences de cette idéologie sur leurs propres sentiments nationalistes. Ainsi, ils avaient besoin d’une idéologie qui leur permettrait de rafler le gâteau (en s’opposant
au nationalisme gentil) et de le manger en même temps (en soutenant Israël), et c’est exactement ce qu’ils ont trouvé avec le néoconservatisme».
Les néoconservateurs ont hérité du projet de Trotsky de détruire les nations, les religions et les familles sur lesquelles elles sont fondées, dans
l’espoir que l’utopie émerge des décombres. En se faisant passer pour des libéraux – comme dans l’appel
voilé de Kagan à l’assassinat de Trump sous prétexte que Trump menace la démocratie libérale – les néoconservateurs ont réussi à refaire à leur image ce qui passe pour du
libéralisme.
Il n’est pas étonnant que le «libéralisme» d’aujourd’hui soit totalitaire et génocidaire.
L’événement du «Déluge de l’Aksa» fut certes surprenant par son déclenchement. Mais il l’est plus, par les dimensions qu’il recèle.
Je compte en souligner certaines, tout en les explicitant quelque peu, une à une.
1- Je commence par ce qui me semble être, de toute évidence, l’inexistence radicale et totale en tout temps sans exception, de soi-disant lois
internationales, qui prétendraient régir les relations entre les peuples et les nations, et cela au niveau du monde entier !
Oui, j’ose prétendre aujourd’hui, à la lumière de ce qui se passe à Gaza, depuis le 7 octobre 2023, vu le mépris total que lance Israël au monde entier,
à commencer par les Nations unies et le Conseil de sécurité, que SEULE, la loi du plus fort a toujours existé, tout au cours de l’histoire universelle. Cette vérité ne peut plus
paraître ni irréelle, ni ridicule. Seuls les sots et … les intéressés la nient !
Si cela peut paraître vrai en bloc, pour des passés lointains, il l’est plus que jamais, pour les temps aussi bien moyenâgeux que modernes.
Allons plus loin.
Même aux temps où l’on gouvernait au NOM de Dieu, aussi bien à Byzance ou en Chrétienté occidentale, qu’en terre d’Islam, à Bagdad, en Égypte, en Syrie,
et surtout au temps de l’Empire turc, ce n’était certainement pas Dieu qui devait se réjouir de ce que ses soi-disant Représentants faisaient, en fin de compte, en Son Nom ! Pour moi,
je trouve tout simplement qu’ils ont tous sans exception, été ses pires tortionnaires !
Quant à la période des génocides interminables, qui ont marqué la découverte du continent Américain, suivie de près par la période des guerres de
religions en Europe, suivies à leur tour par les terribles conquêtes coloniales, entreprises par les pays d’une Europe soi-disant chrétienne, il faut avoir perdu toute notion de foi
et de moralité, pour oser prétendre que ces périodes ont revêtu, si peu que ce soit, une certaine moralité !
Cependant, quiconque passe en revue l’histoire passée et présente, de l’Europe avec le Monde arabe, il lui faut à tout prix accorder le palmarès de
l’immoralité et de l’illégalité, aux politiques qui ont dicté et suivi la Déclaration Balfour de 1917, jusqu’à ce jour du 24 novembre 2023…
2- J’en viens maintenant à ce qui me semble être la faillite totale de toute coexistence possible entre toutes les religions d’une part, surtout
chrétienne et juive, et tous les États de l’autre, sauf en certaines périodes, comme au temps des Omeyades, des Abbassides, et surtout en Andalousie, dans les siècles passés, et en
période relativement moderne, au Liban et en Syrie… Une telle assertion est loin de relever d’une quelconque exagération ou ignorance des faits historiques…
Brièvement, qu’il me suffise de rappeler en premier lieu le comportement persécuteur de la Synagogue, contre Jésus d’abord, puis contre ses disciples et
ses fidèles jusqu’en 313. Hélas, cette date fatidique, au lieu de marquer une période strictement évangélique, a inauguré la période d’une persécution absolument anti-évangélique, que
l’Église s’est permis d’infliger aux juifs, dans tout l’Empire romain, dans l’espoir fallacieux de les forcer à embrasser le christianisme.
Or c’est cette persécution larvée qui a généré par la suite cet odieux antisémitisme, qui a fini par littéralement empoisonner toute l’Église
occidentale et ses succursales, ainsi que toutes les sociétés européennes, soi-disant chrétiennes, et cela jusqu’au milieu du XXe siècle !
Conséquences irrémédiables : Au niveau de l’Église et des sociétés européennes, un complexe de culpabilité, absolument indéracinable vis-à-vis des
juifs, débouchant sur un appui inconditionnel et permanent en faveur des juifs, et même des sionistes et d’Israël, en dépit de toutes les horreurs qu’ils se sont permis de commettre,
durant les 75 ans écoulés depuis la «création» d’Israël en 1948, et qu’ils se permettent de commettre au vu et au su du monde entier, en ce moment même à Gaza et en Palestine occupée
!
Autres conséquences irrémédiables au niveau, cette fois-ci, du peuple juif dans le monde, et surtout en Palestine : Haine maladive et globale, aussi
bien à l’égard de tout ce qui est chrétien, qu’à l’égard de tout être humain, surtout s’il s’avère faible, comme l’étaient et le sont toujours les Arabes, depuis que le mouvement
sioniste a choisi la Palestine, pour en faire «son foyer national !»…
Et pourtant, il faut bien reconnaître que l’islam seul, depuis sa conquête de Damas en 635, puis de Jérusalem en 639, puis de l’Égypte en 641, et
surtout de l’Andalousie, entre 711 et 1492, l’islam seul a donc su inventer un mode de convivialité avec les peuples conquis, qui a fait ses preuves tout au cours de l’histoire. Pour
preuve irréfragable, il suffit de lire des historiens juifs, et même israéliens, comme Abba Eban, le rabbin français Josy Eisenberg, et l’historien américain Abram Léon Zachar. Or
tout cela eut lieu, en dépit de la fougue inégalée, qu’a connue l’islam seul en toutes ses conquêtes passées.
Pour preuve permanente de cette convivialité exceptionnelle, inventée et vécue par l’islam, je souligne la permanence de la présence des arabes
chrétiens – ainsi que des juifs – dans le Proche-Orient, jusqu’à ce jour du 24/11/2023, ainsi que le rôle éminent qu’il y ont joué et qu’ils jouent côte à côte, avec leurs
compatriotes musulmans, sur le plan culturel et politique, au point d’y avoir créé des partis politiques puissants, qui ont fini par générer le panarabisme, cette idéologie politique
qui vise à résorber toute la société arabe, dans une seule mouvance politique.
Autre preuve aussi, s’il en faut, mais cette fois qui défie toute dénégation possible. C’est la résistance légendaire dont a fait preuve la Syrie, au
cours de cette guerre cosmique et démoniaque, programmée contre elle, dès la mi-mars 2011, par pas moins de 140 pays, les États-Unis en tête !
3- La troisième dimension à signaler, n’est rien moins que l’assujettissement de la conscience universelle aux pouvoirs officiels ou occultes, qui
dominent le monde.
Ce ne sont pas les exemples qui me manquent. Je m’en tiens cependant à un seul, d’ailleurs plus qu’alarmant. Je le présente sous ses deux volets
complémentaires.
En voici le premier : Quand la toute récente guerre cosmique fut déclenchée contre la Syrie, le 15 mars 2011, tous les médias, oui tous les médias des
140 pays alliés, se sont déchaînés, à longueur d’années interminables, nuit et jour sans interruption, contre la Syrie, devenue du jour au lendemain, l’unique bête noire à abattre !
En outre, est-il permis d’oublier les centaines d’oulémas, «vrais» ou «improvisés» de toutes pièces, qui justifiaient et attisaient à qui mieux mieux, l’envoi de centaines de milliers
de soi-disant «djihadistes», glanés, entraînés, payés, à travers les pays tant arabes que musulmans, sans excepter bien sûr tous les pays européens, les États-Unis, le Canada,
l’Australie, la Chine et les pays d’Afrique !… Je m’interdis d’en dire plus !…
Quant au second volet, j’en prends à témoin uniquement l’insurrection palestinienne à Gaza, en date du 7 octobre 2023 !
En effet, je ne crois pas exagérer, en affirmant que n’était l’image et la voix de cette extraordinaire chaîne de TV, qui s’appelle AL-MAYADINE,
ainsi que ses innombrables associés, journalistes, reporters et relais, disséminés à travers le monde, qui aurait pu savoir, ou même entrevoir, si peu que ce soit, l’horreur
absolument innommable de ce qui se passe à Gaza, depuis ce jour fatidique du 7 octobre 2023 ?
Désormais, tout le monde se rend bel et bien compte, que ce qui s’appelle la Charte des Nations unies, était rien moins qu’un leurre ! Ainsi que ce qui
s’appelait les Nations unies, le Conseil de sécurité et toutes les organisations soi-disant internationales, ne sont en fait que des Instruments au service des Puissants de ce Monde
!
Désormais aussi, le Monde Arabe et les Pays Musulmans ont grand intérêt à réévaluer leurs critères de relations, tant avec les «Grandes Puissances»,
qu’avec ce «petit», mais monstrueux État, qui s’appelle «Israël», et qui, en fait, se révèle le seul Maître du Monde !
D’ailleurs les manifestations colossales qui ont réveillé le monde entier, en faveur des Palestiniens, ont déchiré totalement le voile que nombre de
«chefs» arabes et musulmans brandissent dans leurs pays respectifs, contre la volonté expresse de leurs peuples, sous l’appellation anodine de normalisation des relations avec
Israël.
Oui, seule la vérité libère, mais une vérité immergée dans le sang des bébés et des femmes avant tout, au grand dam d’Israël et de ses esclaves !
C’est pourquoi, je n’hésite pas à déclarer enfin, mais mon cœur de prêtre de Jésus-Christ, écrasé de honte par le silence et l’absence de toute Son
Église, vis-à-vis de ce drame cosmique qui se déroule en Sa Palestine même, oui je n’hésite pas à dire que le «Déluge de l’Aksa» marquera le début de changements nombreux et décisifs,
qui se répercuteront sur l’Avenir du Monde Entier, à l’image, je dirais, du changement qui s’est opéré, il y a deux mille ans, en Palestine même !…
4- Pour en venir enfin au Monde Arabe, proprement dit, il serait grand temps d’en appeler à une vérité de base, vérité constitutionnelle de toute son
entité. Il est vrai qu’il s’agit là d’un monde géographiquement immense, aux potentialités inépuisables, tant sur le plan humain que sur le plan des ressources. Aussi a-t-il toujours
été l’objet de convoitises interminables, et le sera toujours. C’est pourquoi il est inutile, absolument parlant, d’attendre quelque chose de positif, des Puissances étrangères,
quelles qu’en soient les appellations, Occident européen ou américain, Extrême-Orient, Chine, Russie, Iran, dont la toute dernière, Israël, semble à l’évidence la plus dangereuse,
quant à ses innombrables ramifications médiatiques, politiques, logistiques, scientifiques, financières, policières, etc. à travers le monde, tout autant qu’à l’intérieur même des
États proprement dits.
Sans pour autant rejeter toute alliance possible, avec l’un ou l’autre des axes qui «se proposent» de libérer le Monde Entier, de l’emprise
déshumanisante des États-Unis, dans le respect de la Planète Terre, et de la spécificité de chaque État.
Il nous incombe donc de rechercher courageusement, mais méthodiquement, autant que faire se peut, ce qui constitue au plus profond de nous-mêmes, notre
identité proprement humaine, particulièrement aux plans culturel et politique.
Déjà la langue arabe, dont le Coran constitue le cœur et le joyau, en est le pont spirituel, humain et social, capable de relier toutes les cellules de
ce monde immense. L’affinité humaine et spirituelle, qui marque en profondeur le tissu humain de ce monde apparemment hétéroclite, est une donnée de base, dont il faut à tout prix,
tenir compte, pour tout projet déterminant.
Il est aussi un fait historique de première importance, qui a marqué l’évolution générale de l’histoire des peuples et des religions, au sein des
sociétés musulmanes, contrairement à toutes les sociétés occidentales, tant en Europe qu’aux États-Unis, Canada, Australie… c’est le fait indéniable et proprement génial, de la
TOLÉRANCE RELIGIEUSE, qui a connu l’un de ses apogées en Andalousie jusqu’en 1492, et qui a connu aussi son éclosion culturelle et même politique, dans ce qui était la Grande Syrie, à
partir du milieu du XIXe siècle, jusqu’à nos jours.
C’est pourquoi, je me permets de terminer cette approche, en rappelant l’importance du rôle déterminant que peut jouer, en ces temps précis, et en ce
projet vital, la Grande Syrie, au-delà des partitions politiques actuelles, comme cœur spirituel et culturel du Monde Arabe, toutes religions confondues.
En somme, il s’agit d’INVENTER un nouveau mode de sentir, de penser, de vivre, d’agir, de prier même, en vue d’un projet non seulement viable, mais bel
et bien vital et vitalisant pour tous, dans le respect des Libertés, ainsi que des choix personnels, au niveau de la vie politique et religieuse, sous peine de mort lente, mais sûre
!
Cher Monsieur le Tribunal,
J'ai pris connaissance il y a quelques jours de votre décision d'interdire la crèche de Noël traditionnellement installée dans le hall du Conseil Général de la Vendée.
Quelle mouche vous a donc piqué ?
> > > > > Vous avez fait des études je suppose. Peut-être savez vous donc que Noël vient du latin "Natalis" qui veut dire Naissance. Alors je vais vous livrer un secret que
vous voudrez bien transmettre à vos confrères qui peut-être nagent avec complaisance dans la même ignorance que vous. La naissance dont-il est question est celle d'un certain Jésus de Nazareth né
il y a un peu plus de 2000 ans. je dis ça parce qu'étant donné que vous n'avez pas interdit les illuminations de Noël, je suppose que vous ignoriez ce détail. Voyez-vous, Noël n'est pas
l'anniversaire de la naissance du Père Noel ( je suis désolé si je casse ici une croyance ancrée en vous ) mais bien celle de ce Jésus.
Interdire une crèche sans interdire toute manifestation publique de cette fête est
aussi stupide que si vous autorisiez la fête de l'andouillette tout en interdisant la consommation d'andouillette le jour de la fête de l'andouillette.
La crèche c'est ce qu'on appelle une tradition. Et ne me faites pas croire, Monsieur le Tribunal, que le principe de la tradition vous est étranger. Sinon comment expliquer que les magistrats
exercent leur métier dans un costume aussi ridicule si ce n'est parce qu'il est le fruit d'une tradition ?
> > > > > Vous êtes un briseur de rêves Monsieur, vous êtes un étouffeur de sens. La crèche c'est Noël et Noël c'est la crèche.
- La crèche c'est aussi l'histoire d'une famille qui faute de droit opposable au
logement est venue se réfugier dans une étable. C'est un signe d'espoir pour tous les sans abri.
- La crèche c'est aussi un roi arabe et un autre africain qui viennent visiter un
juif. C'est un signe d'espérance et de paix en ces temps de choc de civilisations, de conflit au Moyen Orient et de crainte de " l' autre " attisée par des attentats horribles.
- La crèche c'est aussi des éleveurs criant de joie et chantant dans une nuit de
décembre. Connaissez vous beaucoup d'agriculteurs qui rigolent en cette période de crise ?
- La crèche c'est un bœuf, symbole de la condition laborieuse de
l'homme.
- Enfin, la crèche, c'est un âne, même si une rumeur court disant que cet âne a quitté
la crèche en 2014 pour rejoindre le Tribunal administratif de Nantes et ne semble pas en être revenu.
> > > > > Malgré le fait que vous allez sans doute, par souci de cohérence, vous rendre à votre travail le 25 décembre, je vous prie de croire, Monsieur le Tribunal, à
l'expression de mes souhaits de bon et joyeux Noël.
Jean Pierre Santon
Vous pouvez copier/coller, pour la diffuser, sans modération surtout !
Que ça inonde la France
Bonne journée
Évaluation de la valeur économique du matériel militaire
La guerre en Ukraine a révélé de sérieuses idées fausses sur la taille économique relative et la puissance militaire des grandes nations. Avant la
guerre, il était de bon ton de dire – généralement avec ironie – que la Russie possédait une économie de taille similaire à celle de l’Italie ou inférieure à celle du Texas.
«L’économie russe
sera réduite de moitié», a tweeté le président Biden le 26 mars 2022. «Elle était
classée 11e économie mondiale avant cette invasion – et bientôt, elle ne figurera même plus parmi les 20 premières».
Les statistiques utilisées par le président pour cette comparaison étaient les chiffres du PIB nominal mesurés en dollars américains. On ne sait pas
pourquoi les conseillers économiques du président ne l’ont pas orienté vers les mesures du PIB ajusté à la parité de pouvoir d’achat (PPA), qui sont l’outil standard utilisé par les
économistes pour comparer la taille relative des économies nationales. Cette statistique aurait montré que l’économie russe est la sixième plus grande au monde – presque aussi grande
que celle de l’Allemagne et bien plus de deux fois celle du Texas. Peut-être que les mesures ajustées aux PPA sont devenues embarrassantes à Washington ces derniers temps, car elles
montrent que l’économie chinoise est environ 20% plus grande que l’économie américaine.
Pourtant, ce n’est que la première couche d’un oignon plutôt inquiétant. Dans un essai précédent, j’ai souligné que même les mesures du PIB ajustées aux
PPA peuvent être trompeuses lorsqu’il s’agit de déterminer l’importance relative de diverses économies. Cet argument est assez simple : tous les PIB ne sont pas créés égaux. Un dollar
de PIB généré par un casino est fondamentalement différent d’un dollar de PIB généré par l’extraction de pétrole. Étant donné que des économies
comme la Chine et la Russie disposent d’industries minières et manufacturières bien plus importantes, leur importance économique relative est bien plus grande que ne le montre même un
chiffre du PIB ajusté aux PPA. Cela explique en grande partie pourquoi les sanctions occidentales n’ont pas réduit de moitié l’économie russe, comme l’avait promis le
président Biden, mais ont plutôt créé une grave
crise énergétique en Europe – et le continent est désormais confronté à l’horrible perspective de désindustrialisation.
De mauvais indicateurs peuvent entraîner des coûts importants ; cela est désormais clair. Mais peuvent-ils également affecter la planification militaire
? Sous-estimer la taille et la puissance relatives de l’économie d’un pays rival pourrait-il aller au-delà de l’économie et affecter l’état de préparation militaire ?
Mesures macro
trompeuses
La mesure habituelle utilisée par les décideurs politiques et les experts lorsqu’ils évaluent la force militaire est la dépense militaire en pourcentage
du PIB. Le fait que les commentateurs utilisent aujourd’hui généralement des statistiques macroéconomiques pour évaluer la force militaire en dit long sur la façon dont nous avons
tendance à percevoir les affaires militaires dans le monde moderne. Il ne serait guère venu à l’esprit des Romains, par exemple, d’évaluer la force de leurs légions en termes de
dépenses – et encore moins de dépenses par rapport à la taille totale de l’économie romaine. Dans la République romaine, le Sénat semblait principalement préoccupé par la main-d’œuvre
et surveillait de près le recrutement et les pertes sur le champ de bataille. Il semble probable que c’est ainsi que les questions militaires étaient perçues dans la plupart des
endroits et à la plupart des époques.
Les États semblent être devenus plus sensibles à la relation entre puissance militaire et puissance économique à mesure que les coûts du matériel à
grande échelle ont commencé à augmenter. Avant l’émergence d’équipements militaires à grande échelle, les soldats fournissaient généralement la plupart de leurs propres armes. Il est
bien connu qu’un chevalier médiéval, par exemple, a dû acheter et entretenir sa propre armure, ses armes et sa monture, ce qui est devenu le symbole de sa richesse et de son
pouvoir.
Cela semble avoir changé à l’ère de la voile, lorsque les galions grands et coûteux sont devenus l’une des armes les plus importantes du début de la
période moderne. Ces grands navires nécessitaient d’importantes dépenses gouvernementales. Il était donc tout à fait naturel qu’une théorie se développe autour de l’accumulation
d’autant de trésors que possible grâce au commerce afin que ces trésors puissent être utilisés pour construire une marine grande et puissante. Cette théorie était connue sous le nom
de «mercantilisme» et constituait de facto la théorie régissant l’économie en Europe entre le XVe et le XVIIIe siècle. Pourtant, on pourrait imaginer que lorsque les États comparaient
leur puissance navale à celle de leurs rivaux au cours de cette période, ils demandaient à leurs espions de compter le nombre de navires sur les quais de l’adversaire plutôt que le
montant d’argent dépensé pour les navires.
Il semble probable que la meilleure explication de la décision de comparer la force militaire à l’aide de mesures économiques est simplement la création
des mesures économiques elles-mêmes. Les comptes nationaux ont été élaborés en réponse aux nouveaux développements de la théorie économique, notamment à l’émergence progressive du
domaine de la macroéconomie à la fin des années 1920 et au début des années 1930. Les premiers comptes nationaux modernes ont été publiés par le Bureau national de recherche
économique (NBER) et élaborés par l’économiste américain d’origine ukrainienne Simon Kuznets. Cette évolution tombait juste à temps pour la Seconde Guerre mondiale, au cours de
laquelle des outils économiques modernes furent déployés à la fois pour restructurer l’économie et pour estimer la force militaire.
Au fil du temps, l’utilisation des chiffres du PIB pour analyser la force militaire est devenue monnaie courante. Nous savons désormais que, pendant la
guerre froide, jusqu’à 25% du PIB soviétique était destiné aux forces armées, ce qui indique à la fois la gravité de la menace soviétique et les profonds problèmes économiques de
l’URSS. Depuis que la «fin de l’histoire» a été proclamée après la guerre froide et que la concurrence militaire entre pairs a semblé reculer, les dépenses en pourcentage du PIB sont
souvent la seule mesure de la puissance militaire relative discutée dans les médias non spécialisés.
Ainsi, le tableau ci-dessous est celui que beaucoup ont probablement déjà vu. Il montre les dépenses militaires globales par pays en dollars américains
nominaux pour 2021. Il montre également que ces dépenses sont représentées en pourcentage du PIB de chaque pays et en pourcentage des dépenses militaires mondiales totales.
À première vue, ce tableau semble permettre une comparaison aisée de la force militaire relative des grandes puissances mondiales d’aujourd’hui.
Pourtant, un examen plus attentif de la puissance militaire réelle des pays répertoriés révèle les graves limites de ces mesures. Examinons la Russie et le Royaume-Uni. Si nous
examinons les dépenses militaires en dollars bruts, nous conclurons que la Russie et le Royaume-Uni sont relativement similaires en termes de puissance militaire. Mais quiconque ayant
une connaissance même superficielle des deux armées sait que ce n’est certainement pas le cas.
Comparons ces deux armées en considérant ce que nous avons appris de la guerre russo-ukrainienne, la première guerre terrestre interétatique à grande
échelle en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. La figure 2 montre les effectifs, les chars, les pièces d’artillerie et les stocks nucléaires (qui permettent à un belligérant de
dissuader une escalade conventionnelle au-delà d’un certain point) pour la Russie, le Royaume-Uni et les États-Unis. La
puissance aérienne est certes également importante, mais comme le montre la guerre en Ukraine, elle n’est pas nécessairement décisive dans un conflit entre pairs.
Les résultats sont choquants. Même si la Russie et le
Royaume-Uni dépensent à peu près la même chose en termes de dollars pour leur armée, la Russie dispose d’une armée comparable, voire sensiblement plus grande, à celle des
États-Unis. Le Royaume-Uni n’est même pas dans la même ligue que la Russie. Cela soulève de sérieux problèmes pour mesurer la force militaire en fonction des dépenses
relatives. Ces problèmes ne sont pas non plus résolus par l’utilisation d’une mesure ajustée en PPA. Si l’on ajuste les dépenses militaires russes et britanniques en fonction du
pouvoir d’achat relatif, nous obtenons 149 milliards de dollars pour la Russie contre 77,8 milliards de dollars pour le Royaume-Uni. Certes, cela implique que la Russie dépense
environ deux fois plus que la Grande-Bretagne pour son armée, mais cela n’explique pas les différences extrêmes entre les forces armées russes et britanniques.
Bien entendu, cela peut s’expliquer en partie par la qualité et en partie par les stocks. Une grande partie des armements russes, en particulier leurs
armes nucléaires, proviennent de l’Union soviétique. Mais le différentiel de main-d’œuvre ne peut pas s’expliquer de cette manière. De plus, si les dépenses militaires passées
contribuent à la force militaire actuelle, cela ne fait que renforcer les arguments contre l’utilisation de mesures des dépenses actuelles pour juger de la puissance militaire
relative.
L’utilisation de mesures macroéconomiques a également conduit à une énorme complaisance de la part des puissances occidentales quant à leur capacité à
reproduire leurs stocks de munitions de base. Comme nous l’avons vu dans la
comparaison entre le Royaume-Uni et la Russie, des dépenses importantes ne garantissent en aucun cas l’acquisition de grandes quantités de matériel de base nécessaire à une armée
fonctionnelle. Ce fait a été martelé lors de la guerre russo-ukrainienne. Le Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS) a publié des estimations du temps
qu’il faudra aux États-Unis pour reconstituer les stocks de munitions de base envoyées en Ukraine. Même en cas de forte augmentation, le CSIS estime qu’il faudra cinq ans aux
États-Unis pour reconstituer leurs stocks de munitions de 155 millimètres ; Munitions de précision de 155 millimètres, 4 ans ; Javelot, 5,5 ans ; himars, 2,5 ans ; et stinger, 6,5
ans. En général, la fabrication américaine de défense nécessite entre deux et six ans pour remplacer les principales munitions après moins d’un an de conflit soutenu – et les alliés
comblent une partie du retard en termes de matériel requis. Les mesures macroéconomiques des dépenses militaires semblent totalement dénuées de sens si la capacité manufacturière
n’est pas là pour soutenir une guerre par procuration avec un homologue pendant ne serait-ce qu’un an.
Méfait au niveau
micro
Les problèmes ne s’arrêtent pas là. Même si nous acceptons que les paramètres des dépenses macro-militaires sont erronés et que les tentatives
standardisées pour les ajuster échouent, nous pouvons néanmoins espérer une sorte de solution statistique intelligente. Mais cet espoir se désintègre lorsque nous zoomons sur le
niveau micro et constatons des divergences plutôt inquiétantes.
Comparons deux systèmes d’armes
similaires et voyons ce que leurs prix relatifs nous apprennent sur les dépenses militaires.
Le sous-marin américain de classe Virginia est une classe relativement nouvelle de sous-marins d’attaque rapide à propulsion nucléaire. Sa rivale russe
s’appelle la classe Yasen. Les analystes militaires s’accordent largement sur le fait que, même si les deux navires ont leurs forces et leurs faiblesses, ils sont à peu près à
égalité. Mais qu’en est-il du coût ? C’est là que les choses deviennent intéressantes. Le dernier prix affiché pour un sous-marin de la classe Virginia est d’environ 3,45 milliards de
dollars par unité. Parallèlement, le coût des sous-marins de la classe Yasen est estimé à environ 1,6 milliard de dollars par unité.
Si nous ajustons 1,6 milliard de dollars à l’aide d’une mesure PPA, nous arrivons à un coût d’achat parité de prix d’environ 3,48 milliards de dollars
pour le Yasen, presque identique au prix de la classe Virginia. Cela montre la puissance incontestable du cadre PPP – et montre pourquoi les estimations en dollars nominaux des
dépenses militaires sont extrêmement trompeuses. Les ajustements des PPA ne fonctionnent peut-être pas parfaitement, mais ils nous fournissent une meilleure base de comparaison que
les dépenses nominales en dollars.
La question est de savoir si cela vaut pour tous les matériels comparables. Dans la figure 3, j’ai tenté de comparer le matériel dans diverses
catégories en utilisant des informations accessibles au public. J’ai également inclus les résultats ajustés en PPA et ajouté une mesure du rapport coût-ratio.
Ce que nous constatons, c’est que l’ajustement des PPA rend parfois les coûts de ces systèmes d’armes comparables, et parfois non. Ce qui ressort de
notre mesure du rapport coût, cependant, c’est que lorsque l’ajustement PPA échoue, il échoue toujours dans une direction : c’est-à-dire que même après
ajustement PPA, l’équipement russe a tendance à être moins cher que l’équipement américain. Cela signifie que lorsque nous agrégeons les dépenses totales, même en
utilisant une mesure ajustée en fonction des PPA, nous sous-estimons probablement le potentiel militaire russe. Cela concorde avec l’évidence de l’échec des mesures ajustées aux PPA
dans la comparaison des dépenses britanniques et russes. Les Russes – probablement parce qu’ils sont un pays plus pauvre avec des coûts salariaux plus faibles – semblent en avoir plus
pour leur argent militaire.
Prix du marché pour le
matériel
Pourtant, même ces mesures échouent lorsque nous introduisons des questions plus qualitatives. Considérez ce qui est sans doute
le problème le plus urgent pour les planificateurs militaires aujourd’hui : L’existence du missile anti-navire à grande vitesse. Dans le monde moderne, les marines
conservent le statut qu’elles possédaient à l’ère de la voile ; elles sont essentielles à la projection de la puissance mondiale. Les marines permettent aux grandes puissances de
contrôler les voies de navigation et fournissent une plate-forme pour frapper des pays lointains. La marine américaine joue un rôle absolument central dans la capacité de l’Amérique à
projeter sa puissance dans la région Asie-Pacifique.
La marine américaine est cependant confrontée à un problème fondamental depuis qu’elle est devenue dominante. Le 25 octobre 1944, lors de la bataille du
golfe de Leyte, les marins américains rencontrent un nouveau type d’arme : Le bombardier kamikaze japonais. La tactique était assez simple :Charger un avion rapide avec d’énormes
quantités d’explosifs, puis demander au pilote de le faire voler vers les navires ennemis. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, trente-quatre navires avaient été coulés par des
pilotes kamikazes et des centaines endommagés.
Le problème que posent les attaques kamikaze est évident : Les navires de guerre sont grands et lents tandis que les véhicules volants remplis
d’explosifs sont petits et rapides. Les navires de guerre sont
également très chers, tandis que les bombes volantes sont relativement bon marché. Aujourd’hui, bien entendu, les forces aériennes n’ont plus besoin de leurs pilotes
pour voler jusqu’à la mort grâce au développement de la technologie des missiles à grande vitesse. Les missiles sont encore plus meurtriers que les anciens avions kamikazes car ils
sont plus petits et beaucoup plus rapides. Un Mitsubishi A6M Zero datant de la Seconde Guerre mondiale avait une vitesse de pointe d’environ 350 milles par heure, tandis
qu’un missile
anti-navire russe moderne 3M22 Zircon a une vitesse de pointe d’environ Mach 9, soit 6900 milles par
heure !
Il n’est pas nécessaire d’être un expert militaire pour reconnaître le problème. On peut affirmer de manière crédible qu’un navire pourrait se défendre
contre l’un de ces missiles. On pourrait même affirmer de manière crédible qu’il pourrait se défendre contre dix d’entre eux. Mais qu’en est-il d’une centaine ou d’un millier ? À un
moment donné, il devient à première vue illogique de prétendre qu’un grand navire peut se défendre contre des centaines de missiles anti-navires se déplaçant à Mach 9.
Conjugué aux problèmes quantitatifs que nous avons soulignés ci-dessus, tout cela suggère que nous avons besoin d’une nouvelle manière de fixer le prix
du matériel. Le problème sous-jacent semble être qu’il n’existe pas de véritable prix de marché basé sur l’efficacité du combat. Bien sûr, les entreprises de défense
«soumissionnent» pour des marchés publics de défense, mais les programmes poursuivis et les contrats disponibles sont essentiellement fixés par diktat, sur la base des objectifs des
planificateurs militaires. Ce processus pourrait être adéquat pour identifier le coût de production de divers systèmes d’armes, mais il ne reflète pas nécessairement leur valeur au
combat. Même lorsque les armes sont vendues à d’autres pays, elles le sont généralement sur la base du marketing. Après tout, nombre d’entre eux n’ont pas été testés dans le cadre
d’une guerre réelle, c’est-à-dire d’une guerre interarmes avancée.
Pourtant, il est peut-être possible de trouver une valeur marchande, ou quelque chose qui y ressemble, et le cas du missile anti-navire pourrait nous
donner une idée de ce que cela pourrait être. Une pièce d’arme n’a de valeur que
dans la mesure où elle est potentiellement efficace sur le champ de bataille. Dans le cadre d’achats militaires conventionnels, si un fabricant d’armes pouvait convaincre un
gouvernement d’acheter des trébuchets extrêmement bien construits et dotés d’une technologie de visée coûteuse pour des millions de dollars, les prix de ces trébuchets s’élèveraient à
des millions de dollars. Mais cela n’empêcherait pas les trébuchets de ne rien valoir sur le champ de bataille. Leur prix déclaré pourrait être de plusieurs millions de dollars, mais
leur valeur serait nulle.
Cela suggère que nous devrions être capables, avec
un jugement prudent, de déterminer la valeur du matériel en fonction de son efficacité potentielle sur le champ de bataille. La valeur d’une arme ne peut être mesurée
que par rapport à sa contre-arme potentielle. Une analyse basée sur ce concept, si elle est effectuée correctement, devrait pouvoir générer un «prix de marché». Nous pouvons le faire
avec deux équations très simples :
WV1 = (W2.PPP/pk1) + (M2.PM2/pk2)
W1 = P1 + (M1.PM1)
Le tableau ci-dessous fournit les définitions des variables dans un exemple utilisant le coût d’un groupement tactique aéronaval de l’US Navy et le coût
de sa contre-arme russe, le 3M22 Zircon.
Ces équations modélisent simplement le prix de marché d’une arme en fonction de son potentiel de succès sur le champ de bataille par rapport à son
contre-arme. Ainsi, en prenant le prix des deux, nous ajustons la contre-arme en utilisant le PPP pour obtenir une meilleure comparaison ; nous prenons ensuite la quantité de
main-d’œuvre mise en danger par leur utilisation – malheureusement, un prix en dollars pour la vie humaine – et enfin, les probabilités que l’arme et les contre-armes se détruisent
mutuellement. Nous n’avons aucune idée du nombre de Zircons 3M22 qu’il faudrait pour couler un groupement tactique aéronaval, mais nous avons fait l’hypothèse prudente de 250, soit
une probabilité qu’une seule arme coule le porte-avions de 0,4 pour cent.
Ces équations, qui sont similaires à celles utilisées dans les jeux de guerre, peuvent également être utilisées pour «revenir en arrière» sur le degré
de réussite d’une arme contre sa contre-arme pour justifier son prix.
Dans le cas de notre modèle, un groupement tactique aéronaval
ne pourrait justifier son coût que si la probabilité d’être coulé par un 3M22 Zircon était de 0,04 pour cent – ou, ce qui revient au même, qu’il faudrait près de 2400 missiles 3M22
Zircon pour couler un groupement tactique aéronaval !!
De manière peut-être plus réaliste, on pourrait également ajuster la valeur (ou le prix) du groupe porteur en fonction du fait qu’il ne peut être
déployé que dans des situations où la menace des missiles anti-navires hypersoniques est minime.
Ayant accès à suffisamment d’informations sur les capacités des différents systèmes d’armes, un économiste pourrait, en théorie, calculer une évaluation
de la valeur économique d’une armée sur la base de ses performances probables. Sans accès à des données complètes sur les combats et les armes, ce serait le moyen le plus proche de
déterminer la véritable valeur marchande du matériel. Bien entendu, la plupart d’entre nous n’ont pas accès aux performances relatives des différents systèmes d’armes ; ces
informations sont généralement top secrètes. Mais même avec des informations incomplètes sur ces capacités, une approximation raisonnable est possible.
De nombreuses armées à travers le monde utilisent déjà des calculs similaires pour évaluer les menaces. Ils pourraient donc fournir de meilleures
statistiques sur la force comparative, sans avoir à divulguer la manière dont les statistiques sont calculées, même si cela soulèverait bien entendu des problèmes de confiance.
Néanmoins, étant donné les problèmes évidents rencontrés par les décideurs politiques et le grand public en essayant de déterminer la force militaire à partir de simples mesures de
dépenses économiques, cela semble le moyen le plus prometteur de se rapprocher des véritables valeurs matérielles et de comparaisons militaires plus précises.
Avant d’être un système mondialiste tentaculaire, l’Open Society (la société ouverte) est avant tout l’œuvre idéologique de Karl Popper. Son projet ?
Faire triompher le libéralisme politique à l’échelle planétaire contre ce que ce dernier qualifie de sociétés closes et d’ennemis de la société ouverte.
George Soros grand financier, entend réaliser ses fantasmes messianiques au travers de l’œuvre de Popper.
Ainsi, qu’est ce que l’Open Society ? Comment fonctionne-t-elle ? Et par quelle moyen entend-t-elle arriver à une gouvernance planétaire ? Nous en parlons dans cet entretien avec
Pierre-Antoine Plaquevent, géopolitologue et l’un des initiateurs du Think-Tank «Strategika».
En explorant des solutions innovantes telles que le modèle du Kurdistan et l’Alliance Internationale des Peuples, l’article invite à une réflexion
radicale sur nos stratégies pour la paix et la justice globale.
Un nouveau chemin vers la
paix : Rejet mondial de la guerre et promotion de la démocratie participative
Dans une ère marquée par des
conflits incessants et des souffrances indicibles, l’urgence de reconsidérer la guerre comme un crime contre l’humanité n’a jamais été aussi pressante. Cet article plonge au cœur de
ce défi mondial, proposant des solutions radicales et innovantes. De l’Alliance Internationale des Peuples au modèle du Kurdistan, nous nous lançons dans un voyage d’espoir et
d’action, invitant chaque lecteur à réfléchir et à participer activement à la construction d’un avenir plus juste et pacifique.
*
par Francesco Scatigno
La guerre comme crime contre
l’humanité
Au fil de l’histoire, l’humanité a été témoin d’une succession incessante de conflits, une spirale de violence qui a laissé des cicatrices profondes
dans le tissu de notre existence collective. À l’ère moderne, où la puissance destructrice de la technologie militaire est sans précédent, il est impératif de reconsidérer le concept
même de guerre. Affirmer que «la guerre est un crime» n’est pas une simple provocation rhétorique, mais un impératif éthique incontournable. La guerre, dans ses multiples
manifestations, est une attaque contre la dignité humaine, un affront aux principes de justice et d’humanité qui devraient guider nos sociétés.
Le coût humain et social de la guerre est incalculable : des vies brisées, des familles détruites, des communautés anéanties. Derrière les chiffres
et les statistiques se cachent des histoires de douleur incommensurable et de désespoir. Pour interrompre ce cycle autodestructeur, il est essentiel d’unir les forces au niveau
mondial. Une Alliance Internationale des Peuples, libérée des chaînes des structures traditionnelles de pouvoir, est cruciale pour construire un monde où la paix n’est pas seulement
un idéal lointain, mais une réalité tangible et quotidienne. Il est temps de rejeter les politiques belliqueuses et d’entreprendre un nouveau chemin d’autodétermination, un parcours
imprégné de paix, de démocratie et d’inclusivité, qui puisse guider l’humanité vers un avenir d’harmonie plutôt que de conflit.
Le modèle du Kurdistan et le
conflit Israélo-Palestinien
Dans le panorama tumultueux du Moyen-Orient, une lueur d’espoir émerge des cendres des conflits : le modèle du Kurdistan. Cette région, traversée
par des siècles de luttes, se dresse aujourd’hui comme un exemple de résistance et d’innovation politique. La confédération des communautés autonomes du Kurdistan représente non
seulement un défi audacieux aux narrations traditionnelles de territoires contestés et de revendications nationalistes, mais aussi un témoignage vivant que la diversité peut être une
source de force plutôt que de discorde.
Dans la complexe trame du conflit israélo-palestinien, où la solution à deux États semble un mirage de plus en plus lointain, le modèle du Kurdistan
offre une perspective alternative, un chemin vers la cohabitation basée sur la coopération et le respect des droits de tous. Cette approche, qui transcende l’idée de frontières
rigides et intransigeantes, pourrait représenter la clé d’une coexistence pacifique et durable.
Cependant, adopter un modèle similaire nécessite une réflexion radicale sur les structures politiques existantes et une profonde volonté d’embrasser la
diversité comme une valeur fondamentale. La création de zones où les gens cohabitent en harmonie, au-delà des divisions ethniques et religieuses, est une idée audacieuse mais
essentielle pour une paix authentique et durable. Seulement à travers un changement radical dans la façon dont nous concevons le territoire, l’identité et la souveraineté,
pouvons-nous espérer construire un avenir où la paix n’est pas seulement une aspiration, mais une réalité tangible.
Construire une Alliance
Internationale des Peuples
Dans une ère marquée par de profondes divisions géopolitiques et une polarisation croissante, émerge l’urgence d’une nouvelle vision : la création
d’une Alliance Internationale des Peuples. Cette proposition n’est pas une utopie inatteignable, mais un impératif moral et politique qui appelle à la mobilisation des consciences
éclairées de chaque latitude. L’Alliance représenterait un rempart contre l’injustice, un phare d’espoir dans un monde assombri par les ombres de la guerre et de l’oppression.
Cette alliance ne serait pas un simple rassemblement de nations, mais une agrégation transversale de communautés, d’organisations de la société civile,
d’intellectuels et d’activistes, unis par le désir commun de paix, de justice sociale et de droits humains. Sa mission serait de défier les structures traditionnelles de pouvoir, en
promouvant un agenda mondial centré sur l’humanité et la paix, plutôt que sur les intérêts de quelques-uns.
L’Alliance Internationale des Peuples se dresserait comme un symbole de résistance contre les forces qui perpétuent les conflits et l’inégalité. Elle
serait un cri de défi contre l’indifférence, un appel à la solidarité mondiale, une invitation à redécouvrir notre humanité commune. Dans cet esprit, la proposition d’une Alliance
Internationale des Peuples n’est pas seulement une vision, mais un appel à l’action, une invitation à chaque individu et communauté à participer activement à la construction d’un
monde plus juste et pacifique.
Refus des despotes et des
dictatures : Une lutte mondiale pour la démocratie
L’ombre longue des régimes autoritaires s’étend sur notre monde, étouffant les libertés civiles et piétinant les droits humains. Ces despotes, avec
leurs mains avides de pouvoir, représentent un cancer qui ronge les fondations mêmes de la justice et de la liberté. La lutte contre de telles tyrannies n’est pas seulement un devoir
moral, mais un impératif catégorique pour quiconque rêve d’un monde où la dignité humaine est sacrée.
Dans ce contexte, la démocratie participative et directe émerge comme un phare d’espoir, un antidote contre l’aliénation politique et l’oppression.
C’est un cri de liberté qui résonne dans les places et les rues, un appel à l’action pour chaque citoyen qui aspire à un monde plus juste. Soutenir les mouvements démocratiques
mondiaux et promouvoir la solidarité internationale sont des étapes essentielles dans la lutte contre la tyrannie et pour la promotion d’une démocratie authentique et
participative.
Résolution du conflit
Israélo-Palestinien
En conclusion, le conflit entre Israël et la Palestine, symbole d’une plaie ouverte au cœur de l’humanité, nécessite une approche innovante qui
transcende les solutions traditionnelles. Le modèle du Kurdistan, avec son accent sur l’autonomie régionale et la coexistence pacifique, offre une perspective prometteuse. Ensemble,
en promouvant la démocratie participative et directe et en rejetant les régimes autoritaires, nous pouvons construire un avenir où la paix et la justice sont des
réalités tangibles pour tous.
Le carnage en cours à Gaza est un douloureux rappel de la folie de la guerre. Des idéologies politico-religieuses s’affrontent, laissant sur le
terrain des milliers de vies brisées, dont beaucoup sont celles d’enfants innocents. Ces victimes, sacrifiées sur l’autel de conflits insensés, nous rappellent l’urgence d’un
changement radical. C’est un appel à la solidarité mondiale, une invitation à redécouvrir notre humanité commune.
CHRONIQUE. L’assassinat
révoltant du jeune Thomas par un groupe de racailles émeut et bouleverse une certaine France, tandis qu’une autre se tait, déplore notre prêtre chroniqueur, le père Danziec. Après le temps de la
dignité autour de son cercueil, l’heure est venue de crier justice.
<<Ils étaient beaux,
altiers et nobles. Leurs visages dégageaient une jeunesse prête à braver l’impossible. Leur dignité, leur port, leur uniforme donnaient envie de les suivre. Leurs voix inspiraient fierté et
pureté. Le chant Larmes d’ivoire des élèves officiers de l’école spéciale militaire de Saint-Cyr, vainqueurs de l’opus 2021 de La France a un incroyable talent résonne encore dans les tripes de ceux qui aiment la France. Celle de Bayard et d’Hélie de Saint-Marc. De Domrémy et de Lourdes. Du Puy du
Fou et des châteaux de la Loire. Du rugby et de la chasse. Des processions et des bals. De l’amour courtois et des « Forces spéciales ». « Beaucoup de larmes, beaucoup de sang / ôtent l’espoir, peuple
d’ivoire / garde cette âme, sache à présent / que ce pays dans nos cœurs bat aussi ».
La colère, tube prémonitoire de Jean-Pax
« Beaucoup de larmes, beaucoup de sang », il y en eut ce
soir du samedi 18 novembre. Et encore aujourd’hui, les larmes et le sang restent d’actualité après le rassemblement en mémoire de Thomas organisé mercredi au stade Albert-Donnadieu et
ses obsèques
religieuses célébrées vendredi dernier dans la collégiale de Saint-Donat-sur-l’Herbasse. Des larmes de deuil, celles qui envahissent de façon réflexe devant un tel drame, à l’image de
celles versées par Pascal Praud en direct sur CNews. Des larmes de désolation et de tristesse qui submergent devant la mort d’un adolescent. Ils sont nombreux en France à pouvoir s’identifier à
Thomas, à connaître un garçon qui lui ressemble dans leur entourage. Un jeune homme de province, sans histoire et sans problème. Un type bien qui n’a rien demandé à personne. Outre celles du
deuil et de tristesse, il y a les larmes de colère, celles qui saisissent devant le spectacle révoltant de jeunes issus de l’immigration venus « tuer du blanc ». Gratuitement. Sauvagement. Larmes de rage, tant le sentiment d’abandon et de laisser faire des
pouvoirs publics domine.
Si les larmes finissent toujours par sécher, le sang, lui continue de bouillonner dans le cœur de nombreux Français. En 1986, Jean-Pax Méfret chantait déjà :
« La colère, faut jamais la chercher, la colère faut pas la réveiller. Chacun pour soi, il va falloir y penser.
Chacun pour tous, il va falloir décider ! » Et maintenant ? Presque 40 ans après, le constat est sans appel contre les agents du politiquement correct, les garants du
bisounoursisme. La décivilisation et l’insécurité, étroitement liées aux flux migratoires non assimilés, ont été niées contre toute évidence par nos classes dirigeantes. Jean-Pax en prophète,
avec d’autres, avait raison avant tout le monde ; son tube La colère expliquant l’insécurité
grandissante se concluait : « C’est sûr que certains s’en tamponnent. On sait trop que derrière leurs bureaux
des ministres démagos clament partout que c’est faux… » Ils n’ont pas voulu croire. Ils n’ont pas voulu voir. Ils ont promu la culture rap sur fond de France black-blanc-beur. Ils ont
vendu le vivre-ensemble comme une fraternité universelle à petit prix. Ils ont supprimé le service militaire, jeté à la poubelle le Roman national et refusé d’admettre les racines chrétiennes de
la France. Leur problème aujourd’hui ? L’installation de crèche dans les mairies. Piteuse farce à l’aune des drames du quotidien ! Comment s’étonner alors du malheur de
Crépol ?
Les larmes à géométrie variable, ça suffit !
Des jeunes qui font un raid dans un bal populaire guidés par un même mot d’ordre « On va tuer des blancs », cela porte un nom : la sauvagerie. Face à elle, le sang de nombreux Français commence à
bouillonner sérieusement pour une raison toute simple : les larmes à géométrie variable, ça suffit ! Dans quel monde vivent ceux qui nous gouvernent et les stars du show-biz pour ne pas
se rendre compte de leur pitoyable deux poids deux mesures ? Une minute de silence pour Nahel en pleine Assemblée Nationale, des messages sur les réseaux saluant un « petit ange parti trop tôt » et un silence assourdissant lors de la mort de Thomas ? Gabrielle Cluzel
avait raison de prévenir en titrant un de ses premiers livres Méfiez-vous de la France bien
élevée ! (Mordicus, 2013). La France qui paie ses impôts et ses excès de vitesse (souvent mineurs), la France qui travaille, qui fume et qui roule au gasoil, elle en a ras le bol
des marches blanches et des lâchers de ballon. Des « Plus jamais ça » et des « A jamais dans nos cœurs ». Cette France qui ne demande qu’à vivre en paix, devient de plus en plus nostalgique d’un
monde où le bon sens dominait, elle a la nostalgie d’avant. Comme Michel Audiard, elle pourrait dire : « La
France bien élevée parfois rugueuse reste toujours courtoise, mais la vérité l’oblige à dire : cette incurie commence à les lui briser menu ! »
La force du bon sens populaire
Ma vie sacerdotale me jette en mille endroits, me plonge dans mille situations, me pousse dans mille univers. Je le vois, je l’entends autour de moi. Les Français
n’en peuvent plus. Je ne suis pourtant rien. Je ne suis le porte-parole de personne. Mais je ne saurais me taire. A force de nier l’évidence, de se moquer du réel, les décideurs font un très
mauvais pari. Poussé à bout, le bon sens populaire crie justice. Or, quand la justice n’est pas rendue, le peuple finit toujours par se la faire tout seul. Et rarement dans la mesure.
Toutes ces lignes seraient indignes d’un prêtre ? Je devrais porter un message de paix et d’espoir ? Certes. La paix du Christ par le règne du Christ.
Pour cette paix civile en laquelle je veux croire, j’ai précisément chevillé à l’âme un espoir immense : celui de voir les voyous poursuivis et les assassins condamnés. Ce serait souffler
sur les braises que de réclamer une paix sans discipline, une justice sans sanction. « Il y a un temps pour toute
chose sous le ciel » enseigne le livre de l’Ecclésiaste dans son troisième chapitre. « Un temps pour
pleurer, et un temps pour rire. Un temps pour se lamenter, et un temps pour danser. Un temps pour jeter des pierres, et un temps pour en ramasser. Un temps pour embrasser, et un temps pour
s’abstenir d’embrassements » (Eccl 3, 4-5). Oui, il y a un temps pour toute chose en terre de France, un temps pour les morts ignobles, pour les lâchers de ballons, pour les bougies,
pour les pancartes. Et un temps pour résolument tordre le cou à ce qui entraîne cela. Disons-le clairement : un temps pour résister à la barbarie autrement qu’en parole>>
À ceux qui rêvent d’une guerre civile : Avec quelle armée ?
Source : Riposte laïque - par Eric de Verdelhan - Le 17/10/2023
«… nous sommes au cœur d’une « guerre de civilisation », entre
deux mondes, avec des méthodes différentes. Une guerre à mort. Et comme toujours, les pays démocratiques – la France en tête – risquent de comprendre trop tard… En 1914, il ne manquait
pas « un bouton de guêtre à nos soldats »,
mais on avait un retard énorme en matière d’équipements lourds et, de là, une stratégie totalement déficiente. En 1940, loin de nous protéger, la ligne Maginot a été contournée par l’invasion
allemande. Aujourd’hui, paralysée par l’Union Européenne, son juridisme, un système judiciaire inadapté (pour rester poli), et une classe politique totalement débile, la France n’a plus les
moyens de répondre à ce défi et à cette guerre qui s’annonce sans merci. Une guerre à multi-facettes, menée par l’Islam contre le reste du monde. Ce qui vient de se passer en Israël devrait
rassembler les Français et non les diviser. Si nous ne réagissons pas, un drame du même genre mais sous d’autres formes pourrait bien s’abattre bientôt sur notre pays… Et n’oublions jamais que la
plupart des désastres stratégiques se résument souvent à ces deux mots terribles : «
TROP TARD ! »… »
(Marc Le Stahler, le 9 octobre 2023).
Pourquoi commencer cet article par un extrait d’un édito de Marc Le Stalher ?
Parce que Marc est d’abord un ami, mais c’est surtout un homme intelligent, d’une grande culture, un patriote qui a compris depuis longtemps que seule une union des
droites pouvait sauver le pays (s’il peut encore être sauvé ?). Créateur du site « Minurne
Résistance », il a fédéré sous sa bannière des gens comme les généraux Martinez et Piquemal, Renaud Camus, Xavier Jésu, Jacques Myard, et tant d’autres qui ne m’en voudront pas,
j’espère, de ne pas les citer. J’écris régulièrement dans « Minurne
Résistance » et jamais Marc n’a censuré un seul de mes coups de gueule.
Nous ne sommes pas d’accord sur tout mais nous menons le même combat.
Par goût de la provocation, j’ai failli intituler mon article d’aujourd’hui « ¡Viva
la muerte! », le célèbre cri du général franquiste José Millán-Astray en 1936 (1). J’appartiens à une génération qui n’a pas connu la guerre sinon de loin, chez les autres. Celle
que se faisaient, au temps de la guerre froide, l’URSS et les USA, par Cubains, Libyens ou autres guérilleros interposés. Je ne peux même pas me prévaloir du titre d’« ancien
combattant » de mai 68, car en Bretagne, où je vivais à l’époque, nous n’avons pas connu les terribles assauts de « CRS-SS » contre
les « Résistants » (surtout
à l’envie de travailler) qui occupaient la Sorbonne et faisaient trembler les bourgeois parisiens.
Ensuite, on m’a appris à jouer à la guerre, chez les parachutistes. De cette époque, j’ai bien aimé l’apprentissage des « coups
tordus » enseignés à Mont-Louis ou Quélern (2), en revanche, les balles à blanc ou l’explosion de grenades à plâtre n’ont pas fait de moi un guerrier. Né pétochard, je suis resté
peureux. Alors, me direz-vous, pourquoi évoquer la guerre civile ?
Simplement pour (tenter de) répondre à un certain nombre de gens, qui, dans notre propre camp ou celui d’en face, en appellent à une guerre civile et vont même
jusqu’à la souhaiter dans les plus brefs délais. Chez les suppôts de Mélenchon et les racailles de banlieue, ça peut se comprendre : ils rêvent d’un grand soir, d’une République islamique,
qu’ils peuvent obtenir démocratiquement, ou par la force. La démographie et notre laxisme en matière d’immigration jouent en leur faveur mais ils n’ont plus la patience d’attendre. Ils veulent
que ça pète, comme en Israël, et le plus vite possible.
Chez les bourges, de la « gauche-caviar » à
la « droite-cachemire », on
évoque aussi parfois la nécessité « d’une
bonneguerre » qui
rebattrait les cartes et ramènerait l’ordre et la sécurité dans nos villes. Notre époque molle, aseptisée et matérialiste, aime se faire peur en évoquant le spectre d’un conflit entre notre
démocratie et la barbarie. Conflit qu’on gagnerait forcément grâce à un « Chef
de guerre », moulé dans une combinaison d’aviateur faite sur mesure (3), c’est à pleurer de bêtise !
Chez les patriotes, les souverainistes, les nationalistes, etc. beaucoup souhaitent qu’un conflit éclate, vite, pour que les camps qui vivent cote-à-cote se
retrouvent enfin face-à-face, selon la formule prémonitoire de l’ancien ministre de l’Intérieur Gérard Collomb.
Or, ne nous voilons pas la face, si une guerre civile éclatait prochainement chez nous, je sais d’avance quels seraient les vainqueurs. J’y reviendrai un peu plus
tard, mais essayons préalablement d’analyser les causes – possibles ou probables – d’une guerre (civile ou étrangère) :
La guerre de 14-18 était prévisible de longue date. 39-45 ne fut que son prolongement et, elle aussi, était prévisible dès la signature du Traité de
Versailles.
Pourquoi la guerre froide (1945-1991) n’a-t-elle jamais débouché sur une guerre «
chaude » ?
Simplement parce qu’elle était idéologique. Les ressorts passionnels qui donnent naissance aux guerres sont la suprématie ethnique, la
religion et l’intérêt économique sous toutes ses formes.
L’affrontement entre le communisme et le capitalisme, purement idéologique, n’a jamais débouché sur une confrontation générale, mais seulement sur des
conflits limités (Corée, Vietnam, guerres en Afrique…) financés, en sous-mains, par les deux grandes puissances.
Le déclenchement des guerres est toujours prévisible : la poussée de plaques tectoniques se termine en séisme; l’accumulation de cumulo-nimbus finit
toujours par provoquer un orage. On peut prévoir le déclenchement des conflits, en revanche, on ne peut pas pronostiquer la forme qu’ils prendront. Comme l’éthologie humaine le démontre,
l’état de paix ne correspond pas à la nature humaine. L’idéal kantien (ou chrétien progressiste) de la paix perpétuelle, n’a jamais fonctionné.
L’histoire – NOTRE histoire – est structurée par la guerre. L’idéologie pacifiste, qui tend à vouloir l’éliminer, est aussi
stupide, aussi idiote, que la « théorie
du genre » pour éliminer la sexuation, le marxisme pour tuer la religion et l’économie privée ou le cosmopolitisme, pour faire disparaître le sentiment d‘identité ethnique. Le
problème n’est donc pas d’éliminer la guerre, mais de la gagner le plus vite possible, pour que les effets positifs
de la victoire l’emportent sur les effets négatifs de
sacrifices prolongés. Je signale que l’auteur de cette vision n’est pas Carl von Clausewitz, c’est Jules César qui avait une certaine expérience de la guerre.
Depuis 1945, on pensait qu’il n’y aurait plus jamais de guerre, tout au plus des guérillas locales, si possible… chez les autres. Et on se persuade que l’ONU
parviendra toujours à éviter une généralisation des conflits. On a commis la même bévue après 14-18 – qu’on appelait la «
Der des Ders » – et la création de la « Société
des Nations », l’ancêtre de l’ONU.
Et pourtant, qu’on le veuille ou non, une guerre civile est possible et même probable, chez nous (comme dans d’autres pays européens), et ce sera une guerre de
civilisation qui peut dégénérer en conflit mondial. Ce n’est pas du pessimisme ou du catastrophisme, c’est presque inévitable.
Je me dois de rester prudent dans la suite de cet article car le seul fait d’évoquer les risques, mais surtout les
causes possibles d’une guerre civile pourrait me conduire devant la justice pour « incitation
à la haine raciale ou religieuse ». Notre pays, qui se targue d’être un État de droit (et le parangon des « droits
de l’homme »), donne raison à la citation de Chamfort : « En
France, on laisse en repos ceux qui mettent le feu et on persécute ceux qui sonnent le tocsin. »
Pourtant, il faut se rappeler qu’il y a 1,8 milliard de musulmans dans le monde, et qu’il reste 1,2 milliard de catholiques. Depuis un demi-siècle, la population
musulmane a plus que doublé et la communauté catholique a fondu de moitié. Ceci se passe de commentaire !
L’immigration afro-maghrébine (très majoritairement musulmane) est importante en Europe. La présence de fortes troupes de manœuvre, jeunes, fanatisées, formées
militairement au Djihad, peut être le déclencheur d’un conflit (4), lequel peut dégénérer un peu partout.
Ce qui se passe en Israël devrait nous ouvrir les yeux. En dépit des Accords d’Abraham, que l’on doit à Donald Trump, l’éradication d’Israël est une idée fixe de
beaucoup de musulmans.
Les musulmans se battent depuis la nuit des temps. Fanatisés par l’Islam qui promet à ses martyrs, 72 houris (حورية,) au paradis d’Allah, ils font la guerre pour la
gagner et n’ont pas peur d’y laisser leur peau. Ils mènent une guerre sainte, le Djihad (جهاد) pour que le Dar
al-Harb, le « domaine
de la guerre » ( دار الحرب) devienne le Dar
al-Islam ou « domaine
dela
soumission à Dieu » (دار الإسلام).
Disons un mot du Coran, dont je ne prétends pas, tant s’en faut, être un spécialiste. Mais on peut en parler sans haine et sans passion, en restant tout
simplement factuel :
le Coran est constitué de versets, de sourates ( سورة, sūra) lesquelles sont complétées ou explicitées par les hadîts ( حديث / ḥadīṯ ). 114 sourates, classées dans un ordre de longueur assez
sensiblement décroissant, forment le Coran. Or le livre comporte plus de 600 versets consacrés à la guerre aux non-musulmans et aux apostats. 396 versets sont haineux, belliqueux, esclavagistes,
anti-chrétiens, anti-juifs, ou appellent à tuer les apostats et les infidèles. 129 versets prônent la guerre et le Djihad.
On y compte plus de 200 fois le mot « enfer »,
et 365 fois « châtiment »
et ses nombreuses variantes (menaces, intimidation …). Je vous épargnerai une fastidieuse énumération des versets violents. Contentons-nous, juste pour l’exemple, de la Sourate 5
(« La
table servie »), verset 33.
« Tuer, crucifier, expulser du pays les corrupteurs. La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah… c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe
opposées, ou qu’ils soient expulsés du pays. Ce sera pour eux l’ignominie ici-bas ; et dans l’au-delà, il y aura pour eux un énorme châtiment… ». Ne cherchez pas le mot « aimer » dans
le Coran, vous ne le trouverez pas ! Le Coran, c’est le livre d’une religion dont les visées expansionnistes sont clairement énoncées et annoncées. Comme je connais (disons, un peu !) et
que je respecte l’Islam, je réfute par avance le sacro-saint « pas
d’amalgame ». Il émane souvent de gens qui ne font pas la différence entre les Sunnites et les Chiites, entre le Soufisme et le Salafisme, ou qui ignorent tout du
Wahhabisme (الدعوة الوهابية). Ceux qui confondent allègrement un Ouléma ( علماءʿ ulamā’), enseignant dans une medersa (ou madrassa: مدرسة), un Muezzin (مؤذّن) ou un Imam (imām,
إمام,), souvent autoproclamé, qui dirige la prière en commun. L’Islam est complexe, et je ne mets pas tous les musulmans dans le même sac. J’ai un profond respect pour nos Tirailleurs maghrébins,
nos harkis et tous les musulmans qui travaillent chez nous et sont parfaitement intégrés. Mais il faut voir les choses en face : on peut philosopher durant des heures sur cette belle
religion « de
tolérance, d’amour et de paix » ; sur l’islam intégriste, modérément radical ou radicalement modéré ; faire un distinguo subtil entre le Coran alternatif et le Coran continu ;
il n’en demeure pas moins vrai qu’un sondage récent nous apprend que la jeune génération musulmane issue soit du regroupement familial, soit du «Jus
Solis » – dans son immense majorité (71%) – fait passer la Charia avant les lois de la République.
Il y a 50 pays musulmans dans le monde et, dans presque tous ces pays, les chrétiens sont persécutés. À Arras, puis à Bruxelles, le terrorisme islamiste vient
encore de frapper. Bien sûr, tous les musulmans ne sont pas des terroristes mais 99% des terroristes sont des musulmans.
Je m’autorise à mettre en garde les va-t-en-guerre qui voudraient en découdre le plus vite possible avec ceux qu’ils considèrent – souvent à juste titre – comme une
5e colonne
ennemie.
La principale faiblesse des pays occidentaux réside dans le vieillissement de sa population, mais aussi, mais surtout, dans sa veulerie, son confort bourgeois, son
ramollissement autant moral que mental. C’est un syndrome qui a frappé les Romains à partir du deuxième siècle.
Avant de « rouler
des mécaniques » et de jouer les faux-durs, encore faut-il être capable de se défendre. « Si
vis pacem, para bellum ». J’ai horreur des « Yakafokon » et
des stratèges de Café du Commerce mais il me semble que la survie de notre nation passe d’abord par
quelques mesures de bon sens qui ne concernent même pas les instances européennes : en premier lieu, la suppression du regroupement familial, du « Jus
Solis », et de la double nationalité. Ensuite, il faut une application stricte de nos lois (il n’est pas nécessaire d’en promulguer d’autres) : condamnations des employeurs qui
font travailler des clandestins, car le problème des « emplois
en tension » n’est qu’un prétexte pour régulariser des sans-papiers ; dissolutions et condamnations des partis, associations, ONG qui favorisent l’immigration illégale ;
arrêt immédiat du financement sur fonds publics des ONG qui aident les passeurs. Avec ces mesures simples (et non simplistes) il faudra une génération – 20 ou 25 ans – pour régler une partie, une
partie seulement, de nos problèmes. C’est à notre portée !
Mais il nous faut aussi nous pencher très sérieusement sur notre défense. Israël compte 9,6 millions d’habitants et ce petit pays vient de mobiliser… 360 000
réservistes. Chez nous, on espère porter la réserve opérationnelle à plus de 100 000 hommes et, pour faire nombre, on a repoussé l’âge limite des réservistes à… 72 ans. Mais aujourd’hui, la
réserve opérationnelle de l’Armée de Terre compte 22 ou 23 000 hommes (et femmes). 2 400 sont employés quotidiennement pour renforcer les militaires d’active dans leurs missions. Ce chiffre est
ridicule ! Plus de 600 sont engagés tous les jours dans l’« Opération
Sentinelle » de protection des Français. D’autres servent dans l’ « OpérationPoséidon » qui
consiste à empêcher les migrants de Calais de se rendre en Angleterre. Ils y font «
surtout de l’humanitaire… pour éviter les noyades » m’a dit, content de lui, un colonel de réserve de la Gendarmerie. Ceci nous coûte une fortune pour un résultat quasi nul.
L’Armée de l’Air compte 5 700 réservistes opérationnels, la Marine Nationale compte 6 000 marins réservistes, ce qui revient à dire que notre réserve opérationnelle
actuelle est en gros de 35 000 hommes. Tous ne sont pas mobilisés en même temps et certaines missions font appel au volontariat. Notre Armée est réduite à une peau de chagrin et on augmente
les effectifs en acceptant des gens du troisième âge, de qui se moque-t-on ?
Si nous voulons avoir les moyens de nous défendre un jour, il faut impérativement rétablir
un Service Militaire obligatoire de
18 mois avec une formation digne de ce nom. Pour les récalcitrants, il faut revenir à la peine prévue pour les objecteurs de conscience – peine supprimée par les socialistes dès leur arrivée au
pouvoir en 1981 – à savoir deux années de forteresse. Un statut carcéral géré par l’Armée qui n’avait rien des prisons trois étoiles dont rêvent les gens de gauche.
Après son Service Militaire, le conscrit devrait basculer automatiquement dans une réserve opérationnelle inspirée du « soldat-citoyen » suisse
(ou israélien) qui a fait ses preuves.
Il faudrait préalablement rétablir une vraie instruction
civique à l’école, qui ne parle pas que des droits des minorités, du «
vivre-ensemble », de l’antiracisme et de l’écologie. Avec une Éducation nationale gangrenée par la gauche et l’extrême-gauche, je suis conscient qu’il faudrait, là encore, une génération
pour y parvenir, mais c’est faisable.
« Utopique, irréaliste » diront certains. Peut-être mais nous vivons dans un pays qui subit 120 agressions au couteau par jour. Jusqu’à quand va-t-on accepter ça ? Je n’ai hélas pas la
réponse !
Pas plus tard qu’hier, un ami me demandait comment je voyais l’offensive israélienne sur Gaza. Je n’ai aucune compétence pour émettre un avis mais j’ai un souhait :
que Tsahal fonce sur ses objectifs avec le mental de la « guerre
des six jours », selon une stratégie théorisée jadis par Heinz Guderian, et
qu’elle obtienne rapidement une victoire totale. Qu’elle éradique totalement le Hamas qui est un mouvement terroriste. Israël est un des derniers remparts de l’Occident.
Dans l’immédiat, je laisse les imbéciles et les naïfs faire confiance à Macron pour régler nos problèmes avec l’Islamisme radical. Ce gamin narcissique ne sera
jamais un chef d’État, et encore moins un chef de guerre. Dire que ce lèche-bottes de Christophe Barbier a osé le comparer à Georges Clemenceau dans les tranchées.
Mais Clemenceau, lui, n’avait pas une combinaison d’aviateur sur mesure.
Éric
de Verdelhan
1)- C’est, à l’origine l’un des cris de guerre de la Légion espagnole, lancé par le général José Millán-Astray à la fin d’un discours de Miguel de Unamuno, en 1936.
2)- Mont-Louis(66) était le Centre National d’Entrainement Commando (CNEC). Quélern (29) un autre Centre d’Entraînement Commando.
3)- Quand on sait qu’il n’a même pas fait de Service Militaire, c’est presque risible !
4)- Lire « Guerre
à l’Occident ; guerre en Occident » de mon ami le Lt-Colonel Jean-François Cerisier ; aux Éditions Riposte laïque.
5)- « Si
tu veux la paix, prépare la guerre ». L’origine de cet adage est généralement attribuée à l’auteur romain Végèce, dont la phrase « Igitur
qui desiderat pacem, praeparet bellum », tirée de « Epitoma
Rei Militaris », s’en rapproche.
Le Système Parallèle
CONFERENCE POUR RETROUVER UNE BELLE FRANCE
Cette conférence est remarquable et mérite d'être écoutée jusqu'au bout...
Elle permet de bien comprendre ce qui arrive à la France et donne espoir pour retrouver une belle France
...
Plusieurs pays en ont pris conscience et agissent.
Le 23 juillet, les Espagnols ont été appelés aux urnes. Avant cette date, ce furent des semaines où les citoyens eurent à subir une cascade de
«propositions électorales», de programmes, de slogans, d’insultes, de bassesses et de coups de poignard dans le dos entre les partis du régime de 78, afin de gagner des positions…
Cependant, nous pouvons tous constater que, alors qu’ils ont la bouche pleine du mot Espagne, aucun des partis ayant la possibilité d’obtenir une représentation n’a proposé quelque
chose de si évident pour ceux qui veulent la paix, la justice et la souveraineté de notre Patrie : la promesse de sortir l’Espagne de l’OTAN/Union européenne.
Ne vous laissez pas impressionner par le Régime servile et ses furies médiatiques. L’OTAN et l’UE sont dans le même paquet. Il a été prouvé dans la
pratique que l’UE n’est rien d’autre que le bras politique de l’OTAN, et l’OTAN l’appareil militaire des élites mondialistes néocoloniales.
Qu’est-ce que ce sinistre tandem OTAN/UE nous a appris depuis des décennies ? Que ses fonctionnaires, une bande de parasites que personne n’a élus, ne
servent que leurs maîtres, qu’ils ont honte lorsqu’ils reçoivent un appel de la Maison-Blanche, qu’ils sont hautains et arrogants envers les faibles, mais qu’ils sont pires que des
rats lorsqu’ils sont confrontés à une puissance capable de leur tenir tête. Et «rien n’est plus
bas et vil que d’être hautain avec les humbles», disait Sénèque il y a deux mille ans.
Pour saisir la bassesse morale des racailles qui se protègent sous les sinistres acronymes susmentionnés, il suffit de passer en revue quelques-unes des
déclarations faites ces derniers jours.
Le président tchèque Petr Pavel a déclaré que «tous les Russes
vivant dans les pays occidentaux devraient être surveillés de beaucoup plus près que par le passé», rappelant qu’à l’époque de la Seconde Guerre mondiale, les descendants de
Japonais vivant aux États-Unis étaient également soumis à «un régime de
surveillance stricte». Pour ceux qui l’ignorent : le président tchèque vient d’appeler à appliquer aux Russes le régime que la Maison-Blanche a imposé à 120 000 Japonais, en les
plaçant dans des camps de concentration, dans des conditions inhumaines, en les expropriant de leurs biens et en les soumettant à un test de «loyauté» qui comprenait non seulement le
rejet de l’empereur du Japon, mais aussi l’acceptation d’aller faire la guerre dans les rangs de l’armée américaine, alors que nombre d’entre eux étaient déjà des citoyens américains
à part entière. Ce monsieur n’est qu’un misérable représentant de la Tchéquie otaniste et des «valeurs européennes», un psychopathe aux envies génocidaires qui se croit impuni en
disant de telles choses… À l’écouter… Comment ne pas se souvenir du bon vieux temps du Pacte de Varsovie ?
Le corps des volontaires polonais a admis avoir collaboré avec le corps des volontaires russes, combattant aux côtés des forces armées ukrainiennes,
pour attaquer plusieurs villages de Belgorod, province frontalière de la Russie, tuant un civil et en blessant douze autres. Le Washington
Post a révélé que ces groupes extrémistes ont attaqué des civils avec des armes de l’OTAN. Voilà donc les «braves» Polonais pratiquant le terrorisme selon les «valeurs
européennes». Leur exploit n’a fait que blesser ou tuer les civils d’un petit village. Quelle grandeur, quel héroïsme, quelle place dans l’OTAN/UE !
L’oligarque italien Mario Draghi a déclaré dans un discours au MIT de Boston sur la guerre de l’OTAN en Ukraine : «Le slogan est
unique, catégorique et contraignant pour tous. Il vole déjà et enflamme les cœurs, des Alpes à l’océan Indien : «Gagnons ! et nous gagnerons !». Les États-Unis, l’Europe et leurs
alliés n’ont pas d’autre choix que de s’assurer que l’Ukraine gagne cette guerre, sinon ce sera la fin de l’UE». En effet, à quoi sert l’UE si son existence dépend du maintien de
la dictature de Zelensky ? Ce représentant des «valeurs européennes» devrait se rappeler que «l’Italie répudie
la guerre en tant que […] moyen de règlement des différends internationaux», selon l’article 11 de la Constitution, mais les constitutions des pays du «jardin de Borrell»
souffrent à présent d’interprétations surréalistes.
Ce n’est pas la première fois que le banquier Draghi nous «enseigne les valeurs européennes». On se souvient que, dans un discours au Parlement italien,
Draghi a voulu rendre un hommage inhabituel à Robert Kagan, inconnu de la plupart des gens mais fils de Donald, le fondateur du mouvement néo-conservateur américain. Robert est le
mari de Victoria Nuland, protagoniste absolue du coup d’État de Maidan en 2014, et figure clé des cercles qui alimentent le conflit ukrainien1.
Tout reste dans la famille…
L’ancien secrétaire de l’OTAN Anders Rasmussen, qui a récemment rejoint Zelensky en tant que conseiller présidentiel, est un autre infâme personnage.
Dans un récent discours résumé par The
Guardian, il nous a dit : «Un groupe de pays
de l’OTAN pourrait être prêt à déployer des troupes sur le terrain en Ukraine si les États membres, y compris les États-Unis, ne fournissent pas de garanties de sécurité tangibles à
Kiev lors du sommet de l’Alliance à Vilnius». Les nations qui, selon M. Rasmussen, seraient prêtes à envoyer des troupes en Ukraine seraient la Pologne et les États baltes. Et
ainsi entraîner toute l’Europe dans la guerre… où, bien sûr, les fils et petits-fils de tous ces prébendiers n’iront pas dans les tranchées…
Il est à noter que l’intervention en Ukraine d’une «coalition de volontaires», semblable à celle formée pour l’invasion de l’Irak, avait été préconisée
à l’époque par le général David Petraeus, le principal protagoniste de la saison des guerres sans fin menées par les États-Unis dans leur «moment unipolaire». D’où un retrait de
Washington, qui observerait d’outre-Atlantique ce qui prendrait la forme d’une grande guerre européenne, les autres nations européennes ne pouvant manquer de soutenir à leur tour le
contingent des pays de l’OTAN déployé en Ukraine.
La liste est longue. Voilà suffisamment d’exemples de figures significatives du «monde libre», celui qui est toujours du «bon côté de l’histoire», avec
son «ordre fondé sur des règles» (les leurs), résilient, inclusif, durable et sexué… Ils donnent assurément un spectacle sombre et grossier de leur vraie nature. Et comme l’a décrit
Emile Zola : «En vérité, le
spectacle a été inouï, il a surpassé en brutalité, en impudence, en déclarations indignes, les pires instincts, les plus grandes bassesses jamais avouées par la bête humaine». Ne
nous faisons pas d’illusions. Il y aura toujours des gens qui pueront comme ceux que nous venons d’évoquer. Cela fait partie de la condition humaine. Cela ne vaut pas la peine de
chercher à comprendre la racaille. Ce qu’il faut, c’est les éviter. Et pour cela, il faut quitter les porcheries indignes où ils s’ébattent. Nous devons quitter l’OTAN/l’UE.
Les citoyens peuvent constater que rien de ce que disent ces personnages n’est consulté par les peuples européens respectifs. Ils alimentent la guerre…
sans nous consulter. Ils appliquent des «sanctions» illégales au regard du droit international sans nous consulter, ils ciblent la Chine comme une menace sans nous consulter.
Cependant, les sondages indiquent que les peuples européens ont une autre perception des choses, une idée très différente d’«eux» qui gagne du terrain au fil du temps. Par exemple,
selon un récent sondage réalisé auprès de plus de 16 000 personnes interrogées dans 11 pays européens, près des trois quarts des Européens soutiennent la position du président
français Emmanuel Macron selon laquelle l’UE devrait cesser de compter sur les États-Unis pour sa sécurité et investir dans ses propres capacités de défense militaire. Le sondage
indique également que 43% des personnes interrogées considèrent la Chine comme «un partenaire nécessaire» et seulement 35% comme «un rival» ou «un adversaire» pour leur pays. Et le
soutien au régime de Kiev est en baisse depuis des mois. Pourquoi devrions-nous continuer à supporter la bassesse de castes qui ne représentent qu’elles-mêmes ?
Le cas de l’Espagne est particulièrement saignant. Au cours d’une législature, nous avons eu le gouvernement le plus «à gauche» et le plus
«progressiste» de ces dernières décennies (c’est ce qu’ils disent). En réalité, il s’agit du gouvernement le plus capitulé, le plus sordide, le plus exécrable, le plus otaniste et le
plus vendu du siècle dernier. Un gouvernement qui croit que les Espagnols sont prêts à vendre leur dignité, leur souveraineté, leur indépendance et leur liberté pour quelques fonds
européens… c’est-à-dire pour quelques pièces de monnaie.
Les Espagnols doivent se réveiller. L’Espagnol doit mépriser ces pièces de monnaie tachées du sang de décennies de guerres et de néocolonialisme.
L’Espagnol doit mémoriser une citation classique de Léon Tolstoï (un Russe, bordel) : «L’argent est une
nouvelle forme d’esclavage qui ne diffère de l’ancienne que par son caractère impersonnel ; il n’y a pas de relation humaine entre le maître et l’esclave».
Nous ne savons pas s’il restera de la place pour cette «fureur espagnole», mais au moins les Espagnols devraient-ils puiser un peu d’amour-propre dans
leurs tripes pour dire «ça suffit !» à toute l’ignominie et la bassesse que représente l’OTAN/UE.
Il reste à comprendre pourquoi ces manifestations spectaculaires de turpitude morale ont lieu en ce moment même. En d’autres termes, pourquoi les
faucons de l’OTAN et des États-Unis poussent si fort à l’élargissement d’un conflit qui, jusqu’à présent, est resté dans des limites de risque gérables et avec des marges résiduelles
pour des solutions négociées.
En fait, ils craignent à juste titre que la contre-offensive de l’OTAN n’obtienne pas le succès escompté. La fiction jusqu’ici entretenue d’une victoire
ukrainienne sur le champ de bataille ne résistera pas à la dure réalité. Elle ne pourra pas non plus éroder les ressources de Moscou de manière à «affaiblir» la Russie de manière
significative sur le plan international.
L’absence de victoire sera perçue à juste titre comme un revers par les élites oligarchiques. Et oui, la victoire de la Russie pourrait être la fin de
l’OTAN/UE.
C’est pourquoi nous parions sur une telle victoire. Par patriotisme.
Le sommet dit des BRICS, réuni à Johannesburg il y a quelques jours, a consacré le "basculement du monde". Un monde où l’Occident n’est plus en position dominante
comme il le fut pendant des siècles, déjà le PIB des pays du G7 ne représente même plus la moitié du PIB mondial. Cet événement, qui surprend des Occidentaux aveugles ou incrédules, fut annoncé
de longue date par une Française, géo-politiste qui préside Géopragma, centre d’analyses internationales, Caroline Galactéros. Parmi tous les courages, cette jeune femme, élève et collaboratrice
de Pierre Dabezies, eut très tôt celui du réalisme, regardant toujours "les choses telles qu’elles sont", se défiant des idéologies de passage et des moralines de poche qui cachent de plus en
plus mal notre alignement sur Washington et ses mensonges. Certes, l'atlantisme de rigueur la maintient en marge de la bien-pensence occidentaliste et de ses grands médias, mais elle n’en est pas
moins l’une des rares voix françaises écoutées dans le monde entier, sauvant à elle seule l’honneur de la France en de multiples régions du monde. Faisons mieux connaissance avec cette femme
exceptionnelle par ses qualités morales et sa hauteur intellectuelle. Ecoutons-la évoquer sa vie, sa famille et sa manière de lire les grandes évolutions du monde, notamment au Proche-Orient, en
Syrie et en Iran, d’où elle revient, mais aussi en Europe, notamment en Ukraine et Russie.
Source :
Causeur - par Pierre Cretin - Le 21/08/2023.
Qu’attend l’Etat français pour maîtriser ses frontières, faire respecter l’état de droit et mieux garantir la sécurité de ses citoyens et des touristes ?
Le problème, c’est que notre pays n’ose plus s’affirmer. A ce rythme, il cessera bientôt d’être une “patrie”. Tribune.
Qu’est devenue la France ? Qu’est devenu Paris ? La lecture des journaux est une désespérante litanie quotidienne de viols, de vols, d’agressions, de traquenards en tous genre. A quoi
s’ajoute la banalisation des refus d’obtempérer, sources de drames dont deux touristes suisses ont fait les frais récemment parce qu’un voyou fuyait à contre-sens un contrôle
de police. Pas de minute de silence ni de marche blanche pour elle, par contre si un policier, leur sauvant du même coup la vie, avait fait usage de son arme, on imagine les émeutes… Beaucoup des
mis en cause, si tant est que l’on ose donner des informations « ethniques », semblent être le fait d’étrangers, la plupart en situation irrégulière, majoritairement africains et
maghrébins.
Selon le chef de l’État lui-même, à Paris la délinquance est pour 50% imputable aux étrangers en
situation irrégulière. La solution pour réduire de moitié ces problèmes qui gâchent, voire détruisent des vies, apparaît tellement indiscutable qu’elle doit aveugler nos décideurs même si, de
toute façon, ils cacheront toujours leur lâcheté derrière le respect des soi-disant « droits de l’homme ». Laissant de côté le premier de tous les droits de l’homme qui est celui de
vivre en paix et en sécurité, et aussi celui de prendre les transports en commun tranquillement, à n’importe quelle heure, qu’il soit homme ou femme. J’ai connu une époque où c’était possible,
si… si… comme tous les boomers.
Je voudrais comprendre pourquoi cette descente aux enfers dans laquelle nous entraîne notre laxisme migratoire ne provoque pas de réaction ferme des politiques, voire de la population qui, pour
le coup, pourrait utilement descendre dans la rue pour exiger une nouvelle politique. Politique migratoire, politique judiciaire, politique éducative… Mais pas après mise en place de commissions
bidon accouchant de rapports destinés à caler les tables branlantes de l’Élysée et de Matignon. Pourquoi ne pas agir tout de suite, maintenant ?
La reprise en main de la sécurité des Français, et de celle des pauvres touristes qui ont encore le courage de venir chez nous, devrait être une priorité nationale. Parce que cet abandon ne peut
que générer une croissance auto-alimentée de l’insécurité. Si l’État ne protège plus les citoyens, des milices ou des mafias pourront prospérer en « vendant » de la sécurité et de la
justice. La corruption se généralisera, une société atomisée et de plus en plus violente accentuera les inégalités dans un monde devenu anarchique et oligarchique.
Le Figaro publiait vers la fin de l’année dernière un article sur le stress des Japonais
découvrant la glauque et agressive réalité d’un Paris dont ils avaient cette ancienne image romantique qui persiste encore dans l’imaginaire de nombreux étrangers (mais cela ne durera pas
toujours). Je ne suis pas japonais, mais j’ai ressenti la même chose chaque fois que j’ai atterri à Roissy de retour du Japon. Après un séjour dans l’empire du respect, du civisme, de la propreté
et de la courtoisie, c’est toujours une épreuve de retrouver, dès qu’on prend pied dans le RER B, la crasse, la morosité, le bruit et la longue procession des tags couvrant des deux côtés
absolument tout ce qui borde les voies sur les 50km de la ligne.
La patrie, comme l’indique son étymologie, c’est la terre de nos parents de nos ancêtres. Ce devrait être ce lieu familier, où l’on se sent bien, ce chez-soi que chacun porte en son cœur. Un pays
que l’on aime parce qu’on y partage aussi la même histoire, la même morale, les mêmes valeurs, les mêmes espoirs. C’est cela qui réchauffe le cœur et fait la douceur de vivre. Et c’est pour cela
que, hommes et femmes, sont toujours prêts à sa battre pour défendre leur patrie. Un pays ouvert aux quatre vents, agressé quotidiennement dans sa sécurité, comme dans son identité, par des gens
qui manifestement ne partagent aucune de ses valeurs. Un pays qui lâchement abandonne toute affirmation de soi et toute fierté nationale. Un pays qui courbe l’échine sous le joug d’une
incompréhensible idéologie du laisser-faire, de la non sanction, de la non-frontière. Un pays dont le prince est un enfant ou un mondialiste forcené n’est plus une patrie pour personne.
Prions, car il faudrait un miracle, pour que la France le redevienne un jour. Et il y a urgence, parce que bientôt monteront de nouvelles générations pour qui la France ne représentera
plus rien.
L’esclavage dans le sud des États-Unis
Surce : Jeune Nation - par Augustin - Le 20/07/2023.
Comme énoncé dans le titre, cet article traitera de l’esclavage dans le Sud de l’Amérique avant la guerre de sécession. Rappelons pour faire court qu’à l’époque, le Nord et le Sud de l’Amérique
étaient deux sociétés bien distinctes de part leurs cultures. Le Sud était plus agricole alors que le Nord penchait pour l’industrie.
Loin de moi l’idée de justifier l’esclavage ici. Cet article pourra, à première vue, vous paraître très partisan et il l’est surement dans le seul et unique but de
contre-carré la propagande dont nous sommes gavés depuis des siècles à ce sujet . Rien n’est jamais tout blanc, rien n’est jamais tout noir mais le tout fait l’histoire.
Voici le contexte. Les Etats du Sud de l’Amérique ont un climat qui permet la culture de coton. C’est un marché porteur à l’époque et ces derniers se développent
grâce à cela. Les principaux ouvriers de la culture du coton sont des esclaves noirs. Les Etats du Nord de l’Amérique n’ont pas un climat assez chaud pour pouvoir faire pousser le coton mais ils
ont l’avantage de détenir les ports maritimes principaux par lesquels le coton transit presque obligatoirement pour aller en Europe. C’est ainsi que les Etats du Nord (principalement des
financiers et autres hommes d’affaire) récupèrent leur bénéfice, qui est de l’ordre de 40 à 50% du bénéfice total, sur le marché du coton. Les Etats du Sud, visant une plus grande autonomie et
voulant profiter plus entièrement du fruit de leur labeur, décident de construire leurs propres ports maritimes afin que le coton ne passe plus par le Nord. Bien évidemment, le Nord ne l’entend
pas de cette oreille. Les Etats du Sud finiront par demander une sécession et c’est ainsi que commencera le conflit qui donnera naissance à la fameuse guerre de sécession. Comme nous le savons
tous, dans une guerre tout est bon pour affaiblir l’ennemi. Pour les Etats du Nord, cela devra nécessairement passer par l’abolition de l’esclavage.
Pour enflammer votre curiosité, commençons par un argument choc qui, j’en suis certain, est presque inconnu du grand public.
En 1816, une certaine association répondant au nom de »American Colonial Society » fut créée par des planteurs de Virginie, du Maryland et du Kentucky
afin de rapatrier les Noirs en Afrique. Pour cela, la Société créa, sur les côte occidentale de l’Afrique le territoire du Liberia. A cette occasion, le Congrès vota une subvention de 100 000
dollars. De gros efforts financiers furent injectés afin que ce projet soit une réussite. Le président de la société, un neveu de George Washington ne ménagea pas ses efforts non plus. Une somme
astronomique de 1 806 000 dollars sera dépensée au total pour transporter au Liberia 10 500 esclaves affranchis… moins que le chiffre des naissances de la population servile en un mois. Pourquoi
cet échec ? Une des causes principale est la répugnance des Noirs à retourner en Afrique. Les affranchis veulent jouir de leur liberté en Amérique et les esclaves, quant à eux, préfèrent leur
condition servile en Amérique que l’imprévu africain.
Voila. Tout est dit. Merci et au revoir… Non je déconne ! J’en ai encore pas mal sous la semelle !
Petite cerise sur le gâteau d’immondices, on me souffle dans l’oreillette que le Liberia deviendra une république indépendante en 1847. Les anciens esclaves ne
trouveront rien de mieux à faire que de réduire les autochtones en esclavage durant tout le XXe siècle.
Cocasse… n’est-ce pas ?
Rappelons également que la grande majorité des blancs du Sud de l’Amérique ne se sentaient pas directement concernés par l’esclavage. En effet, sur les 1 800 000
familles que contient le Sud, seules 350 000 détiennent des esclaves et moins de 2000 familles emploient plus de 100 esclaves.
Penchons nous à présent sur une étude établie par deux professeurs de la Rochester University en 1974. Celle-ci aurait une fâcheuse tendance à casser les préjugés
et les modifier en profondeur. Pour cela, les deux éminents professeurs auraient utilisés les techniques de l’économétrie. Cette étude concerne 250 000 esclaves. Une fois les données traitées et
analysées les résultats nous dévoilent que l’esclavage n’était pas du tout le système économique périmé et inefficace que l’on a voulu nous faire croire.
Au contraire, toujours selon cette étude, il semblerait que celui-ci serait une industrie de pointe pour l’époque. L’agriculture pratiquée par les esclaves était
plus rentable de 35% que l’agriculture dite »libre ». Concernant le sort des esclaves, l’étude nous démontre que les familles n’étaient pas systématiquement séparées par les marchands.
Au contraire, les propriétaires d’esclaves trouvaient un intérêt économique à garder ces familles unies et veiller à leur bonne tenue morale. Les esclaves n’étaient pas forcés de travailler
jusqu’à l’épuisement. Ils étaient plutôt bien nourris, bien logés et bien habillés. Soyons honnêtes ! Cela était moins par charité qu’en raison de leur rôle essentiel dans la production,
mais tout de même…
Petite parenthèse. Et vous aujourd’hui ? Pensez-vous que votre patron vous paye 1200 euros par simple charité ou par intérêt ? Ne creusons pas plus cette petite
question déprimante ici et refermons la parenthèse.
Parait-il que l’ouvrage de cette étude aurait provoqué une vague de vives réactions . Tiens donc ! L’un des deux auteurs, le professeur Fogel, lui-même
marié à une noire, regrette ces attaques et s’exprime en ces termes : ‘‘
J’ai écris ce livre non pas pour approuver ou justifier quoi que ce soit mais juste pour remettre le sens de l’histoire à l’endroit. »
Alors oui bien sur, nous trouverons toujours des exemples isolés qui nous démontrerons le contraire. Le but étant toujours de garder une vue d’ensemble. Ce que ne
fait pas le système actuel.
Le moment est venu de vous citer le professeur Woodward, spécialiste de l’histoire du Sud à l’Université de Yale (Nord) qui déclarait pour défendre les deux
professeurs auteurs de cette étude :
» L’historien traditionnel se base surtout sur des expériences individuelles, qui sont vraies mais qui peuvent fausser l’image d’ensemble. C’est ainsi que, pour cet historien qui
réprouve comme tout le monde l’esclavage, c’est un réflexe tout naturel de sélectionner des exemples d’horribles expériences subies par des esclaves isolés et ensuite
généraliser. »
Aventurons nous maintenant, en comparaison, au sort qui fut réservé aux ouvriers blancs vivants dans des pays industrialisés de cette même époque (Au Nord de
l’Amérique ainsi qu’en Europe Occidentale). Les sort de ces derniers était-il réellement plus enviable que les pauvres esclaves noirs ? N’oublions pas que nous parlons d’une époque où
régnait une grande misère ouvrière avec son lot de salaires dérisoires, ses grèves, ses émeutes et ses insurrections.
Ne serait-ce qu’en France, pour ne citer que cet exemple, l’enquête de Villermé (1840) nous révèle que les enfants de 6 à 8 ans devaient travailler une moyenne de
17 heures par jours en position debout. Ils sont souvent mal nourris, mal habillés et obligés de parcourir plusieurs kilomètres pour se rendre sur leur lieu de travail. Le taux de mortalité
infantile est horrifiante.
A cette époque le capitalisme ne prévoyait rien pour la vieillesse, ni pour les dépenses de maladies et trop peu pour les vêtements. L’ouvrier en est réduit à
compter sur quelques charités hasardeuses, privées ou publiques. Alors que de son côté, le maitre d’esclaves avait également des responsabilités et des devoirs que l’employeur n’avait pas envers
son employé : le nourrir, le loger, le vêtir, le soigner, veiller sur sa vieillesse…
» En France, plus de la moitié des ouvriers sont plus malheureux que les nègres. Et si l’on ne peut faire davantage pour eux, il faudrait permettre à tous ceux qui méritent
l’intérêt par leur bonne conduite, leur pauvreté et leur amour du travail, de passer nègre en forme de récompense et d’encouragement. » – Alphonse Karr, 1845.
Un avocat, Fitzhugh, dans son ouvrage » Sociology
for the South, or the failure of free society (1854) », affirme également que l’esclave jouit d’une sécurité que n’a pas l’ouvrier. Il y voit même une forme plus ou moins accomplie du
socialisme. Il justifie l’esclavage en soi, sans aucune distinction de races. Cette sorte de théorie du socialisme autoritaire n’est pas si éloignée de la réalité qu’édifieront au siècle suivant
certains régimes à racines communistes. Rajoutez une forte dose de bureaucratie ainsi qu’une grosse pelleté d’aristocratie apatride… Vous avez compris.
Citons maintenant quelques témoignages pour le moins stupéfiants allant en faveur de l’esclavage. Voici celui de Révérend Thomas R. Dew, dont son œuvre (Pro
Slavery argument, 1832) constitue le premier traité théorique en faveur l’esclavage.
» Ici, dans le Sud, le seul signe distinctif, la véritable marque d’aristocratie est la couleur, et tous ceux qui sont blancs sont égaux malgré la diversité de leurs occupations. Le
blanc le plus pauvre se considère comme étant presque au même niveau que le plus riche et, enhardi par cette idée, aborde son employeur en lui tendant la main avec une liberté qu’en Europe
les hommes des ordres inférieurs montrent rarement vis-à-vis de leurs supérieurs. Et c’est cet état d’esprit d’égalité qui crée et maintient le véritable esprit de liberté. »
Prenons maintenant le témoignage que fit le Prince Achille Murat :
» L’esclavage vu de loin à une toute autre physionomie que vu de près. Ce que la loi a de dur est adouci par l’usage. Les abus s’entre-détruisent et ce qui est horrible et monstrueux en
théorie devient parfaitement tolérable en pratique. »
Témoignage intéressant fait par ce Prince. Peut-être pouvons nous établir une comparaison entre ce qu’il dit et l’enseignement que nous avons nous même reçu à ce
sujet. Peut-être que ce que l’on nous a appris est bien plus horrible que ce qui a pu réellement se passer également… Ou peut-être pas.
Un voyageur écossais, Charles Mckay, qui séjourna dans le Nord comme dans le Sud de l’Amérique avant la guerre de Sécession, nous raconte dans son ouvrage
(Life
and liberty in America, 1859) :
» Dans le Sud, le propriétaire d’esclaves ne semble pas avoir la moindre objection à se trouver tout près de n’importe quel Noir, jeune ou vieux, homme ou femme. En revanche, les hommes
du Nord qui parlent tant de liberté et d ‘égalité politique retroussent dédaigneusement les lèvres à la moindre possibilité de contact avec un africain. Dans le Sud, le Noir peut sans
scandale prendre l’omnibus, son voisinage n’effraie ni ne dégoute les Blancs. Quant à l’esclave fidèle, il reçoit le titre familier et affectueux d’ « Oncle » ou de
« Tante ». Si les Etats du Nord et leurs habitants témoignaient aux Noirs la moitié ou le quart de la bienveillance sociale qui leur est témoignée dans le Sud, le problème de
l’esclavage serait grandement simplifié. Mais étant donné que les habitants du Nord parlent des droits politiques du Noir tout en l’opprimant ou le rabaissant socialement, leurs discours
anti-esclavagistes ont un relent d’hypocrisie et de fausseté. Ainsi la question de l’abolition de l’esclavage se trouve-t-elle privée de l’élégance, de la force et de l’élan que donne une
conviction absolument sincère et intransigeante. »
Ici, Charles McKay a absolument bien résumé la situation. Tout est dit. Ceux aujourd’hui, qui organisent ou cautionnent l’invasion de notre territoire tout en
prenant soin de vivre à l’abri de celle-ci sont, à n’en point s’y tromper, du même acabit.
Dernier petit témoignage, plein de sens, celui de Carlyle. Grinçant ! :
» Le Sud dit au Négro : Sois esclave, mais que Dieu te bénisse ! Alors que le Nord grommelle : Sois libre, mais que le diable t’emporte ! ».
J’ose espérer que vous ressortirez de cette lecture avec une opinion au curseur légèrement déplacé. Il n’est pas question de cautionner l’esclavage ici, juste
d’analyser l’histoire avec des faits nouveaux. Il est clair que l’esclavagisme pratiqué par les Etats du Sud nous scandalise car nous sommes des hommes de notre époque biberonnés par des
histoires comme »La case de l’Oncle Tom » qui, soit dit en passant, fut écrit par une américaine du Nord. Nous avons été éduqués par les films d’Hollywood écrits par les vainqueurs de
la guerre de sécession. Ceux-ci prenant souvent des cas isolés tout en appelant à les généraliser. L’histoire est écrite par les vainqueurs, hors nous savons bien qui a gagné la guerre de
sécession.
Le but ici, est juste de comprendre qu’en réalité, il n’y a pas que des méchants esclavagistes comme il n’y a pas que des bons abolitionnistes. Il n’y a que des
hommes, vivants à leur époque, avec leurs mœurs, leur culture, leurs intérêts. Il faut comprendre qu’à l’époque, avoir des esclaves n’était pas considéré comme indécent voir démoniaque. Le
gagnant gagnait le droit d’avoir des esclaves et le perdant devenait esclave. C’était une loi universelle acceptée et assimilée par tous, y comprit les Africains eux-mêmes. Alors certes, il n’est
jamais facile d’être dans la peau du perdant et tous les hommes ont toujours souhaités se retrouver dans la peau du gagnant. La nature est ainsi faite.
Le plus important pour nous étant de garder un esprit critique et surtout dépassionné sur l’histoire partisane que nous a raconté Fernand Nathan durant toute notre
enfance.
Pour finir penchons nous sur un écrit de l’ancien président abolitionniste des Etats-Unis, tant aimé, admiré et cité en exemple par tous les humanistes adeptes de
liberté, d’égalité parfaite ainsi que de vivre-ensemble. Ces mêmes politiciens, professeurs d’écoles ou autres fonctionnaires bien planqués derrière leur bureau, œuvrant corps et âme pour que le
monde entier se prenne par la main sans aucune distinction et chante les bienfaits de la démocratie républicaine autour d’une bonne guillotine progressiste.
» Il y a un dégout naturel de presque tous les blancs à l’idée d’un mélange sans discrimination des races blanches et noires. Je proteste contre la logique qui conclut que si je ne veux
pas d’une femme noire pour esclave, c’est que je la veux nécessairement pour épouse. Je n’ai besoin ni de l’une ni de l’autre ! A certains égards, elle n’est certainement pas mon égale.
La séparation des races est la seule manière parfaite de prévenir l’amalgame. » – Abraham Lincoln, 1857.
Comme nous affirmerait un certain vieux dinosaure, ceci est un détail de l’histoire, n’est-ce pas ? Auquel je rajouterai que l’histoire est faite d’une
succession de détails.
Devenus imbattables en matière de
falsification, les experts du mainstream occidental préfèrent passer sous silence les réalités ou les chiffres qui les dérangent plutôt que de mettre en évidence les 27 millions de morts
de la Russie soviétique face aux 290 000 morts décomptés par l’armée américaine (sur les 12 millions de GI’s engagés sur le front occidental). Ni vu, ni entendu, ni lu…
À l’occasion du 8 mai, M. Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et Mme Patricia Miralles, secrétaire d’État auprès du ministre des Armées, chargée des
Anciens Combattants et de la Mémoire, ont adressé à la Nation ou à qui de droit un message où l’on relève le passage suivant :
« Mourir pour que
d’autres puissent vivre libres : c’était le prix exorbitant dont plus de 10 millions de soldats alliés se sont acquittés. Un prix qui, hier comme aujourd’hui, augmente à chaque
renoncement, à chaque fois que nous oublions notre passé. »
« Et à chaque oubli », aurait-il fallu ajouter pour être honnête ! C’est en effet là où le bât blesse…
***
Il n’y a pas si longtemps, on évoquait toujours, ne serait-ce qu’au nom de la vérité historique et du devoir de mémoire, les lourdes pertes humaines de
l’Armée rouge durant la Seconde Guerre mondiale, avec des chiffres faramineux oscillant autour de 26 ou 27 millions de victimes, dont 12 millions de soldats et 14, 6 millions de civils,
cette hécatombe concernant les seuls combats entre l’URSS et l’Allemagne nazie sur le front de l’est européen.
En août 1944, ces faits étaient largement reconnus : 57% des Français estimaient que l’URSS avait le plus contribué à la défaite du nazisme. Or, depuis deux
ou trois décennies, ce sont les États-Unis qui viennent en tête du classement. N’y aurait-il pas anguille sous roche ? Ne pourrait-on pas imputer ce renversement de conviction à l’action
quotidienne et sournoise des apôtres du néo-conservatisme qui depuis la dislocation de l’URSS ont mis la main sur le récit de l’Histoire, et se chargent de l’écrire à leur guise.
Dans un article du New-York
Times remontant à 2004, le journaliste Ron Suskind rapportait les propos cyniques de Karl Rove, conseiller de George W. Bush, concernant la conception américaine en matière
d’information depuis la disparition de l’Union soviétique :
« Nous sommes un
empire maintenant, et lorsque nous agissons, nous créons notre propre réalité. Et pendant que vous étudiez cette réalité, judicieusement, comme vous le souhaitez, nous agissons à nouveau
et nous créons d’autres réalités nouvelles, que vous pouvez étudier également, et c’est ainsi que les choses se passent. Nous sommes les acteurs de l’histoire. »
Ce négationnisme inavoué mais flagrant s’est insinué sournoisement dans le discours et le récit des « grandes démocraties » de l’Axe du Bien, en plusieurs
étapes, afin que le mensonge passe au mieux dans une opinion largement décervelée par la propagande, une guerre des nerfs qui bat son plein depuis l’affrontement en Ukraine et envahit
l’espace au rythme d’une infernale valse à mille temps.
Il y a eu dans un premier temps l’odieuse assimilation du communisme au nazisme : nous n’avons pas réagi car nous ne sommes pas communistes.
Puis on est passé à la phase suivante, la non-invitation de la Russie aux commémorations de la victoire sur l’Allemagne nazie : nous n’avons pas réagi car
nous ne sommes pas Russes.
Et enfin vint le troisième temps de la valse : zapper désormais systématiquement la participation et le rôle déterminant de l’URSS dans l’écrasement de la
Wehrmacht (dont 80% des pertes ont été subies sur le front russe). Sans Armée Rouge, il n’y aurait certes pas eu de débarquement sur le front occidental, ni de libérateurs américains
distribuant des chewing-gums et caressant les joues des petites filles. Mais nous n’avons toujours pas réagi, car « nous sommes tous des Américains » depuis 2001, « Tous Charlie » depuis
2015, appelés à devenir « tous des Ukrainiens » épris de Zelensky… C’est la règle du chacun pour soi et Dieu pour tous.
À ceci près que le dieu des Français est américain, boit du coca, mange du Macdo et que l’anglais est sa langue céleste…
Et la danse continue : cette valse n’en serait pas une si elle ne se perdait pas dans un étourdissant tourbillon visant à anéantir la mémoire : et quoi de
plus efficace que de détruire les mémoriaux. Ce sera à jamais l’un des apports majeurs de la Pologne et des pays baltes au patrimoine de l’humanité d’avoir entamé la démolition des
monuments construits en hommage aux soldats de l’Armée rouge ayant donné leurs vies pour mettre fin à l’occupation nazie. Là encore, nous n’aurons pas réagi, puisqu’il s’agit de ce
souvenir obsédant de soldats que beaucoup veulent arracher de nos mémoires.
Nous avons déjà dû oublier le projet AMGOT (Allied Military
Government of Occupied Territories) conçu par nos futurs libérateurs américains dès 1942, dont l’objectif était de faire de la France « libérée » un territoire sous occupation
militaire, dépouillé de sa souveraineté et où le franc devait être remplacé par une monnaie d’occupation. Mais ces libérateurs un peu bombardeurs nous ont libérés et c’est à eux que nous
devons respect et gratitude.
S’il fallait en plus se soucier des 27 millions de Russes, morts si loin de nous dans le temps et dans l’espace. Ils font l’unanimité (ou presque) contre
eux dans la patrie des droits de l’Homme et au pays des lumières, et dans tout l’Axe du Bien : il doit y avoir du vrai dans ce qu’on dit… C’est ce que sous-entendent les imposteurs en
meute… Que dire de plus ? Pour la secrétaire d’État chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire, une suggestion : il serait souhaitable de renforcer le service chargé de la
Mémoire…
Pleure, ô pays bien-aimé ! Tu méritais mieux que cela, mais nous n’aurons rien dit et tout accepté…
Consultant politique, président-fondateur du Réseau Voltaire. Dernier ouvrage en français : Sous nos yeux - Du 11-Septembre à Donald Trump (2017).
Londres et Moscou sont le théâtre de grands événements collectifs. Chacun exprime des valeurs qui lui sont propres. En Angleterre, les fastes masquent
l’origine de riches ornements, souvent volés sans scrupule. En Russie, célébrer les martyrs de la Seconde Guerre mondiale est un engagement au même sacrifice pour la patrie. À Londres, la
réussite se mesure à ce que l’on a accaparé. À Moscou, elle s’évalue à ce que l’on a fait pour les siens.
Les fêtes du 6 mai à Londres et du 9 mai à Moscou ont été des mises en scènes visant à manifester deux mondes étrangers l’un à l’autre.
LA MISE EN SCÈNE DU ROYAUME-UNI
En Angleterre, le 6 mai, nous avons assisté au sacre du plus grand de tous les rois. La presse britannique nous a préventivement assuré qu’il n’avait aucun
droit politique, exclusivement une fonction de représentation. Vraiment ? Alors, en vertu de quoi le prince de Galles a-t-il pu, une centaine de fois durant le règne de sa mère, modifier
l’ordre du jour de la Chambre des Communes et en faire retirer les sujets qui lui déplaisaient ? Les experts nous assurent qu’il ne s’agissait que de projets de loi mineurs, mais de quel
droit le prince, et non les députés, les a-t-il jugés sans importance ?
En tant que prince de Galles, Charles est devenu le protecteur de la Confrérie des Frères musulmans, une organisation politique secrète créée par le MI6 durant
la colonisation de l’Égypte. Elle est interdite dans de nombreux pays musulmans en raison de leurs activités terroristes pro-Britanniques. En 1993, il devient le patron de l’Oxford Centre for
Islamic Studies, d’où les Frères et le MI6 rayonneront sur tout le Moyen-Orient dans la tradition de Lawrence d’Arabie. Le zèle du prince Charles est tel que Londres se transforme en
Londonistan, hébergeant nombre de responsables de la Confrérie, dont le Saoudien Oussama Ben Laden. Le prince s’est rendu 120 fois rencontrer des monarques du Golfe soutenant
l’organisation.
LA FIN D’UN MONDE
Sous le nom de Charles III, le prince de Galles vient d’être sacré monarque d’Antigua et Barbuda, d’Australie, des Bahamas, de Belize, du Canada, de Grenade, de
Jamaïque, de Nouvelle-Zélande, de Papouasie-Nouvelle Guinée, du Royaume-Uni, de Saint-Christophe-et-Niévès, de Sainte-Lucie, de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, des îles Salomon et de Tuvalu.
Des détachements des armées de ses royaumes ont défilé pour l’escorter en son palais.
Une centaine de chefs d’État et de gouvernement s’étaient déplacés ou fait représenter. Les images officielles de la BBC ne les ont pas montrés. Ils étaient des
invités, rien de plus.
Les Nord-Coréens, les Syriens et les Russes n’étaient pas les bienvenus au couronnement. Les Chinois ont été invités, mais ont provoqué un scandale en envoyant
le vice-président Han Zheng, présenté au Royaume-Uni comme le responsable de la répression anti-Britannique à Hong Kong.
La cérémonie n’avait guère changé depuis la décolonisation de l’Empire sur lequel « le soleil ne se couche jamais ». Tout au plus, a-t-on retiré des
joyaux de la Couronne quelques pierres précieuses volées en Inde.
Il est bien sûr stupide d’évaluer une cérémonie d’antan avec les critères d’une autre époque. Mais les Britanniques ont choisi des symboles anciens comme s’ils
étaient toujours acceptables au XXI° siècle. Ainsi, un magnifique paravent brodé a masqué le roi lorsqu’il a été oint par l’archevêque de Canterbury, afin que la lumière de Dieu n’aveugle pas
l’assistance. Quelqu’un a-t-il vraiment craint d’être ébloui ? À l’issue du couronnement, le roi Charles III a été proclamé « lieutenant de Dieu sur Terre ». Comment des
ministres de nombreuses religions ont-ils pu se joindre à cette mascarade ?
Ces fastes ne semblaient pas correspondre à l’avènement d’un roi, mais plutôt aux obsèques d’un monde. Celui de l’Occident dominant l’Humanité.
LA FÊTE DE LA PATRIE
La Russie fête aujourd’hui, 9 mai, la victoire de l’URSS sur le nazisme. La population soviétique a souffert autant que celle de Pologne durant la Seconde
Guerre mondiale. 27 millions de personnes sont mortes dont plus de la moitié de ses armées. Au total, c’est 1 Soviétique sur 7 (contre 1 Allemand sur 10, 1 Français sur 83 et 1 États-uniens
sur 655).
Pour faire face à l’ennemi, le pays s’est rassemblé. Le Premier secrétaire Joseph Staline a libéré les prisonniers de la Guerre civile (les goulags étaient
peuplés de communistes dissidents, les mencheviks). Il a mis fin aux persécutions religieuses et a fait alliance avec l’Église orthodoxe. De sorte que cette période tragique est aussi le
creuset de la réconciliation et de l’unité nationale.
Les fêtes du 9 mai sont donc à la fois le souvenir des horreurs de la guerre et de la capacité de se sauver ensemble, les uns et les autres. En cette période,
les Russes ont conscience que les « nationalistes intégraux » qu’ils combattent en Ukraine sont les héritiers de ceux qui se joignirent aux nazis pour massacrer le plus de juifs, de
tsiganes et de slaves possible (Selon la doxa officielle ukrainienne actuelle, les Ukrainiens ne sont pas des slaves proprement dits, mais les descendants d’une tribu viking, les Varègues,
mixés de slaves).
LE RÉGIMENT IMMORTEL
Traditionnellement, depuis 1965, des Russes défilent aussi le jour de la Victoire, le 9 mai, en hommage à leurs grands-parents et arrières-grands-parents tués
en combattant les nazis. À partir de 2012, ce défilé s’est généralisé dans tout le pays et a été organisé sous la dénomination du « Régiment immortel ». Il s’agit aujourd’hui, non
pas tant de célébrer les morts, que de se poser comme ses successeurs, de dire que l’on est prêt à mourir pour défendre les autres. Les Russes sont patriotes, non pas chauvins, mais capables
de sacrifice.
Compte tenu des attentats ukrainiens, la plupart de ces défilés n’auront pas lieu cette année. Vladimir Poutine présidera les manifestations, dont le
traditionnel défilé des armées sur la Place rouge. En Occident, on le décrit comme un dictateur vivant dans le luxe, loin de son peuple. Ses concitoyens savent que c’est faux. Il est de
culture russe et considère donc, comme eux, que le luxe ne doit pas lui faire oublier qu’il est un homme.
LES DEUX MONDES
Si les sujets du roi Charles III sont fascinés par la magnificence de la Couronne, les concitoyens du président Poutine considèrent qu’il n’y a pas de noblesse
à se parer de joyaux volés. Pour eux, seul ce que l’on a gagné soi-même a de la valeur.
M. Driencourt : Avec des diplomates comme vous, la France n’a pas besoin de l’Algérie pour s’effondrer ! ...par Ahmed Bensaada.
Diffusé sur ce site avec l'accord de l'auteur - Autre diffusion : RzO International - Le 14/01/2023
Xavier Driencourt
Ambassadeur de France en Algérie à deux reprises : 2008-2012 et 2017-2020
Non, M. Driencourt. La France n’a pas besoin de l’Algérie pour s’effondrer, comme vous l’avez beuglé
dans votre récent article. Avec des diplomates comme vous, elle sombre toute seule, sans assistance aucune.
Il faut juste admirer les « succès » diplomatiques de la France pour s’en rendre compte: un désastre en
Ukraine, une débâcle au Sahel, un camouflet en Australie, et j’en passe.
Mais dites-moi : est-ce dans les prestigieuses écoles que vous avez fréquentées qu’on vous a inculqué ce style si
éminemment anti-diplomatique? Est-ce dans ces temples de la diplomatie qu’on vous a enseigné la provocation, l’acrimonie et l’inimitié? Est-ce dans ces lieux que vous avez appris à exceller dans
la tartuferie?
M. Driencourt, sachez que vous êtes exactement à l’image de ce qui a été nommé « Quai d’Orsay à la dérive ».
N’est-ce pas vous qui avez déclaré que « le rôle d’un ambassadeur français à Alger, ce n’est pas de remettre de l’huile sur le feu,
fût-ce de l’huile d’olive !C’est au contraire de rapprocher, de raccommoder quand il le faut, de faire de la dentelle. Et quand on fait de la dentelle parfois on se pique avec une
épingle. […] Il faut éviter les piqûres d’épingles »?
Une fois en retraite, vous avez hypocritement troqué votre coiffe de dentellière contre un vulgaire casque militaire. Il ne s’agit plus de
piqures d’épingles, mais d’une attaque avec des missiles à tête nucléaire! D’ailleurs, n’avez-vous pas été chef du service des ventes de matériels militaires au ministère des Affaires étrangères?
Dans votre violente diatribe contre l’Algérie, vous avez parlé de « corruption » et
« d’affairisme ». Mais en consultant votre parcours professionnel, on se rend rapidement compte que vous êtes très certainement un expert en la matière.
Au fait, connaissez-vous un certain Reda Kouninef? Oui, oui, l’oligarque algérien, membre du cercle restreint de la
mafia boutefliklienne actuellement en prison, emporté par le Hirak. Pouvez-vous nous expliquer comment vous avez réussi à lui vendre la superbe villa « Les Zebboudj », propriété de la France depuis 1936, pour moins de la moitié de la somme
affichée par l’état français? Une villa sise à El Biar, d’une superficie de 250 mètres carrés habitables, construite sur un terrain de plus d’un hectare!
Le document précise aussi que cette cession a été approuvée le 22 mars 2011, date à laquelle vous étiez en poste à
Alger.
Certains observateurs pensent que cet oligarque est un de vos amis. Tiens donc, est-ce vrai? Si c’est le cas, ceci
expliquerait cela.
Autres questions : pourquoi cela a pris cinq relances pour que le député François Cornut-Gentille obtienne une
réponse (après une attente de près de 18 mois)? Et pourquoi le nom de l’acquéreur, en l’occurrence Reda Kouninef, ne figure pas dans la réponse officielle? Est-ce si gênant que ça?
Alors, on parle toujours de « corruption » et « d’affairisme »?
Continuons dans la même veine.
Vous devez aussi connaitre un certain Bruno Delaye, ancien ambassadeur de France en Espagne (2007-2012)? Mais oui, le
dandy de la diplomatie française présenté comme « hâbleur, gouailleur, charmeur », « brillant, bon vivant », « l’enfant chéri
du Quai d’Orsay » « qui aime le vin, les femmes et la corrida » et qui « tutoie François Hollande et Carla Bruni ».
Ce « beau gosse » diplomate a juste confondu la caisse du Quai d’Orsay avec son propre portefeuille! C’est
vrai qu’avec son train de vie, il avait besoin de cash. Il s’est donc servi en piquant près de cent mille (1oo ooo) euros pour assaisonner sa « dolce vita ». Sauf qu’il s’est
fait prendre la main dans le sac, et le sac était plein. Le dossier a été transmis à l’inspection générale du Quai d’Orsay, surnommée les « bœuf-carottes » des diplomates. Et qui était
à la tête de cette inspection? Je vous le donne en mille : Xavier Driencourt. Ce dernier, qui venait de quitter Alger en 2012 a été nommé à la tête de cette inspection. Mais au lieu d’agir
comme il se doit dans ce type de dossier, il décida de « patienter » pendant plusieurs mois avant de lancer une enquête. Mais pourquoi avoir attendu si longtemps alors que
« l’article 40 du Code de la procédure pénale contraint tout fonctionnaire qui acquiert la connaissance d’un possible délit d’en informer sans délai le procureur
général »?
Questionné par le journaliste Vincent Jauvert, auteur du livre « La face cachée du Quai d’Orsay», Driencourt « refusa de parler en détail de l’affaire ». Selon un diplomate
important interviewé par l’auteur, « plusieurs agents d’ambassade ont été radié pour avoir détourné quelques milliers d’euros ». Mais quelle sanction pour Bruno Delaye? Pas de
quoi fouetter un chat. Pour Vincent Jauvert, « le cas Delaye a été traité avec une grande mansuétude ». Bien sûr avec « l’indulgence active » du chef des
« bœuf-carottes », M. Xavier Driencourt.
Alors comme ça, on protège les copains appartenant à la secte des diplomates détourneurs de fonds? Et c’est vous qui
venez nous parler de « corruption », « d’affairisme » et « d’effondrement de la France ? Vous ne vous rendez pas compte que vos agissements baignent dans les deux
premiers et provoque le troisième?
Ce n’est pas tout. Qu’avez-vous à dire au sujet de cette grave affaire d’espionnage lorsque vous étiez en poste à Alger? Les employés de votre ambassade n’avaient-ils pas des
relations étroites avec un « baron de la drogue » reconverti dans des trafics maffieux de tous genres grâce à la collaboration de fonctionnaires malhonnêtes à qui on promettait
« d’accélérer leurs procédures de visas »?
Comme pour l’auteur du livre, vous avez répondu au journaliste qui vous a contacté que cette affaire ne vous dit
« absolument rien, mais rien du tout ». Ah oui? Une affaire d’espionnage montée par vos services, menée par votre personnel, au profit de votre ambassade et vous n’en savez
rien? Allons donc M. l’ex-ambassadeur, votre diplomatie n’a plus rien à voir avec la dentelle, mais plutôt avec la plomberie des eaux usées!
Et avec ça, vous osez écrire que vous avez de « l’amitié pour l’Algérie » et du « respect
pour le peuple algérien »! En l’espionnant?
En Algérie, nous n’avons pas la même conception de l’amitié et du respect, c’est le moins qu’on puisse
dire.
Mais pourquoi avoir choisi ce timing pour faire tout ce tintamarre belliqueux contre l’Algérie et
ses institutions? Certainement pour soutenir Radio M car, comme je l’ai écrit récemment, toutes les occasions sont bonnes pour diaboliser notre pays.
Mais ce qui m’étonne dans votre raisonnement, c’est que vous insinuez que ce média n’a pas reçu de financement
étranger alors que c’est le Quai d’Orsay où vous travaillez en 2014 qui l’a subventionné parl’intermédiaire du CFI (Canal France International). Pour en avoir
le cœur net, vous pouvez consulter les comptes de cet organisme et demander à M. Bernard Émié (ambassadeur de France en Algérie 2014-2017) actuellement directeur de la DGSE (Direction générale de
la Sécurité extérieure) comment cet argent a été investi par Radio M. De notre côté, on en sait quelque chose, mais des précisions sur la question seraient les bienvenues.
En définitive, M. le diplomate, vos faits d’armes en diplomatie ne riment qu’avec la compromission, l’affairisme, la
fréquentation d’oligarques véreux, l’espionnage ou le copinage avec des collègues escrocs.
C’est pour toutes ces raisons que votre logorrhée insipide qui ne contient aucun, mais alors aucun argument tangible,
montre à quel point la diplomatie française est en crise.
Non, M. Driencourt. La France n’a pas besoin de l’Algérie pour s’effondrer. À cause de vous et des fonctionnaires de
votre acabit, elle s’effondrera toute seule.
Et ce que vous ne comprenez pas malgré vos études dans ces écoles prestigieuses, c’est que tout l’Occident, obnubilé
comme vous par son complexe de supériorité, est en train de s’écrouler. Le tsunami arrive et vous vous mettez en maillot pour aller vous baigner. Faites attention, votre caleçon risque de ne pas
résister à la vague!
L’aveu d’A. Merkel ou le caillou dans la botte otanesque !
« Être un ennemi de l'Amérique est
dangereux ; mais être un ami de l'Amérique est fatal » (H. Kissinger)
_________
Par Amar DJERRAD - Le 23/12/2022.
La sortie inattendue de l’ex-chancelière allemande Angela Merkel n’est que la confirmation de ce qui en a toujours été chez les atlantistes ! Elle n’a fait
que reconnaitre, en tant qu’ex-chancelière et officielle, l'attitude hypocrite et les turpitudes du ''collectif occidental'' envers le reste du monde et non seulement la Russie.
Exécrable tromperie, ordonnée par les États-Unis
Leur orgueil les focalise uniquement sur ce qu’ils pensent et font eux-mêmes et de décider ce qui est valable ou interdit pour les autres suivant cette
prétention impériale de supériorité morale, culturelle et militaire sur le monde qui n’est pas occidental. Quand on compte, dit-on, égoïstement seul on trouve toujours un ‘bonus’ pour soi. La
devise amorale des impérialistes se résume ainsi : je mens, je triche, je vole les richesses d’autrui, je provoque pour dominer si nécessaire par la force armée, et si ça se gâte, je négocie pour
gagner du temps et accumuler afin de pouvoir recommencer plus tard dans d’autres circonstances !
Une exécrable tromperie, ordonnée bien entendu par les États-Unis, que met à jour Angela Merkel à propos des
accords Minsk 1 et 2. Huit ans après leur signature, sans la moindre tentative de les faire respecter malgré les récurrentes sollicitations de la Russie, sous de multiples provocations en
plus. Poutine a dû jouer sur la patience, la rationalité et la sagesse ; en quelque sorte « suivre le menteur jusqu'à la porte de sa maison » (proverbe algérien). L’ancien
Président Petro Porochenko l’a dit avant Merkel (avec plus de précisions) en juin 2022 à plusieurs médias occidentaux et personne n’y a donné du crédit parce que la volonté et le pouvoir de les
faire appliquer revient à l’Otan en priorité aux USA. Comme cette fois, c’est Merkel qui l’a affirmé, cela prouve que la non-application des « deux Minsk » faisait partie
incontestablement de la stratégie des États-Unis via l’Otan !
Engela Merkel, certainement à bout et par patriotisme, voyant aujourd’hui son Europe et plus précisément son pays la puissante Allemagne (que le
gouvernement actuel de Olaf Scholz est impuissant à défendre) – le moteur de l’économie européenne – sombrer inexorablement dans la récession et la désindustrialisation, a dû peiner pour trouver
une sortie afin de mettre un terme aux pressions américaines imposant un suivisme aveugle, destructeur, menant vers une faillite énergétique et industrielle, mais ignoblement sans effets
significatifs sur l’économie des USA qui s’en est bien prémunie ! On cite un montant des
programmesde renflouement et de sécurité énergétique de 465
milliards de dollars (soit 12% du PIB). Elle a certainement réfléchi que seule la révélation de la tromperie aura pour effet d’altérer toute la stratégie et la propagande américaine contre la
Russie, par le fait que ces accords ont été signés pour la duper afin de gagner du temps pour armer le proxy ukrainien en vue d’une guerre ! (Révélation faite à l'hebdomadaire allemand
Die Zeit). Par cette tricherie la responsabilité de la France, de l’Allemagne et du conseil de sécurité (qui ont parrainé ces accords en se portant garant), sur ce qui se déroule en Ukraine et la
destruction de ce pays, est totale ! Par cette action, elle confirme ainsi que l’opération militaire tardive russe est entièrement justifiée sur tous les plans, dont moralement ! La
Russie, qui a respecté ces accords, est donc dans son bon droit en intervenant militairement en Ukraine.
L’autre idée est que l’acte terroriste des « alliés » qui ont détruit le North Stream 2 qui allait
permettre la survie de l’Allemagne en tant que puissance, provoquant la colère des
Allemands, a certainement suscité la riposte catégorique de Merkel qui a compris les véritables objectifs des USA contre son pays. À savoir empêcher l’Allemagne, le moteur de l’Europe
et donc l’un des principaux pilier soutenant la puissance américaine, de mettre un pied dans le monde eurasiatique plus prometteur et sécurisé que le modèle américain. L’Allemagne, aujourd’hui,
est obligée d’acheter son énergie aux USA 3 à 4 fois plus cher qui rendront ses produits plus onéreux que les produits américains, au lieu de l’avoir directement de la Russie à bon
marché. Par effets d’entrainement ce sera tous les produits européens qui ne seront plus compétitifs. Ce n’est pas tout : à l’instigation évidemment de son curateur les USA, la Pologne se permet, en ces moments de crises, de réclamer à l’Allemagne
environ 1300 milliards de dollars en réparation des dommages causés par la Seconde Guerre Mondiale. Berlin répond qu’il n’a rien à payer estimant avoir déjà payé. Ils veulent manifestement son
écrasement !
On peut comprendre que la sortie de Merkel, pressentant l’inéluctable victoire de la Russie, vise à annihiler
toute idée de ''cessez-le-feu'' précoce qui ne peut être que ruse et à entraver l’action dominatrice et paralysante américaine afin d’accélérer la fin de son hégémonie en Europe qui équivaut à la
fin de l’Otan ! Sur le « cessez-le-feu », Kissinger a fait une étrange proposition
dernièrement qui va dans le sens des discussions informelles sur les « négociations » et la « trêve de Noël ». Une arnaque comme celle que révèle Merkel qui vise aussi à gagner du temps
pour renflouer les forces ukrainiennes avec de nouvelles armes et munitions. Kissinger propose carrément un retrait russe sur les
lignes d’avant le 24 février puis Donetsk, Lougansk et la Crimée « pourrait faire l’objet d’une négociation après un
cessez-le-feu », si impossible alors des « référendums dans ces territoires pourraient s’avérer une alternative ». Pourquoi pas ? Quand la sénescence des 100 ans d’âge
sera reconnue érudition.
Merkel doit espérer ainsi soit un réveil des peuples européens, seuls à même d’imposer une paix en conformité avec
les légitimes craintes et exigences sécuritaires russes, soit donner un prétexte acceptable, le moins humiliant, aux responsables européens pour arrêter la ruine et la débâcle en suivant, unis,
la seule voie des négociations sécuritaires mutuelles, qu’excluent bien-sûr (pour le moment) les décideurs/tuteurs américains et leur annexe anglaise ! Dans tous les cas, son aveu reste un
caillou douloureux dans la botte otanesque !
Aveu qui décrédibilise l’Europe en démontrant son « béni-oui-ouisme »
Bien
que frustrant pour la Russie, cet aveu rend légitime les arguments de la Russie au sujet de son intervention en Ukraine. Le Président russe trouve cela « inattendu » précisant
« cela déçoit. Franchement, je ne m’attendais pas à l’entendre de la part de l’ancienne chancelière fédérale. J’ai toujours considéré que les autorités de l’Allemagne étaient sincères
avec nous. »
Les révélations de Merkel ont fait réagir l’ancien vice-chancelier
autrichien Heinz-Christian Strache qui ne semble pas content par cette révélation (il n’est pas le seul) jugeant que
« c’est effrayant la franchise avec laquelle Mme Merkel en parle. De cette manière, nous détruisons toute base de confiance ». Il est vrai que cela sape la crédibilité de
l’Occident, mais il doit savoir que les atlantistes ne peuvent pas être crédibles et de confiance quand ils réalisent des objectifs égoïstes, malsains, qui sèment la mort, par le mécanisme
de corruption US. Ils n’ont jamais eu vraiment de « fondements » ni de « principes » ni d’actions sérieuses ; du moins lorsqu’ils sont confrontés à un jeu d’intérêts
illicites ou à des faits intolérables ! C’est bien dans l'adversité que les principes et valeurs s’attestent et non en situation de paix. Grâce à cette guerre chez eux provoquée par
eux-mêmes, toutes leurs sournoiseries, leur hypocrisie et leurs boniments, cachés sous un sophisme futile, sont mis au grand jour !
Ce seront tous les pays du monde qui regarderont désormais avec un autre œil plus vigilant, une autre approche
plus prudente tout accord avec l’Occident.
C’est à se demander si le « Brexit » ne serait pas un stratagème américano-anglais visant à détacher le
royaume uni d’une Europe prévue lieu d’une confrontation afin de la préserver des éventuelles graves conséquences d’une guerre programmée, par proxy ukrainien, contre la Russie. Au regard des
faits et de l’évolution de la situation, c’est certainement le cas. L’Europe, notamment l’Allemagne et la France, est ainsi doublement dupée !
L’Allemagne et la France (dans le sillage le reste de l’Europe), ainsi ridiculisées pour manquement à la parole
donnée, (malgré la ridicule et inutile tentative d'E. Macron de sauvegarder les accords en proposant un … 3ème Minsk), sont totalement discréditées et disqualifiées pour
mener de quelconques négociations de paix ou de médiation et ce, sans évoquer les atteintes graves, récurrentes, aux usages diplomatiques (fuites intentionnelles d’informations aux médias
par Macron, par exemple).
Désormais, le Maître de jeu, seul, peut engager sa bonne foi en proposant d’autres assurances de façon digne de
confiance que celles coutumières. L’Europe n’étant qu’un faire-valoir, par son rôle de subalterne, pour mettre en œuvre les visées de Washington. Même sa pseudo presse dite « mainstream »
(écrite et visuelle) endoctrineuse, fourbe et racistes est animée par des plumitifs sans dignité, chargés de porter la voix de la « bien-pensance » de leur suzerain américain, lui
obéissant en toutes circonstances. L’UE est bien dans la relation « maître-élève » du fait de sa dépendance stratégique, sécuritaire, militaire et économique des Etats-Unis.
Dès lors le « béni-oui-ouisme » des temps coloniaux apparait moins humiliant que le « béni-oui-ouisme »,
d’aujourd’hui, du Conseil de l’Europe sur les questions de souveraineté politique, économique et culturelle, ainsi que sur le cas de l’Ukraine. Les dirigeants européens sont responsables de
ce qui arrive sur leur continent. La faute leur incombe pleinement !
La guerre « s’arrêtera si Poutine le veut » ?
Pendant que des voix non officielles, telles celles de Merkel, tentent d'ouvrir des voies pour arranger une
solution, d’autres comme celle de sa compatriote la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock rejette tout cessez-le-feu éventuel aux « conditions russes » qui attentent à
« l'horreur du peuple ukrainien », selon Sputnik qui rapporte un extrait de son interview à l'hebdomadaire « Bild am Sonntag ». Elle estime que « si Poutine le veut,
alors la guerre sera finie demain » en ordonnant à « ses troupes de se retirer ». Ce serait courageux et honorable si c’est le peuple et les soldats ukrainiens, qui sont face à
la mort, qui le disent et décident de leur propre sort et non l’Allemande Baerbock depuis son bureau, bien chauffé, à Berlin ! Elle ne voit pas le chaudron dans lequel se trouvent les
soldats ukrainiens. Constat venant de l’ancien sénateur et ex-colonel de l’armée américaine Richard Black lors d’une visioconférence. Selon lui « La bataille en cours pour Bakhmoutest progressivement devenue un désastre pour l'armée ukrainienne… Les troupes ukrainiennes sont jetées par milliers dans un chaudron de la mort et elles ne
semblent pas avoir de solution. La Russie gagne à Bakhmout … ».Elle ne voit pas non plus ce que rapporte son média allemand Bild qui s’est rendu à Bakhmout
« avec de l’artillerie et des chars obsolètes, les soldats ukrainiens défendent le secteur le plus difficile du front du pays … (ils) ripostent au mieux de leurs capacités. Ils tirent
avec tout ce qui fonctionne. Les munitions se font rares ». Des experts occidentaux assurent que les pertes des forces armées ukrainiennes près de Bakhmout atteignent 500 à 800 personnes
par jour, que les hôpitaux sont surpeuplés et que les écoles sont converties en hôpitaux. Mais AnnalenaBaerbockn’en a cure des sérieux revers que subit l’armée ukrainienne et des morts qu'elle subit, car ceux
qui meurent ne sont pas des Allemands encore moins ses proches ! Elle n’est pas aussi la seule à débiter ce genre d’absurdités.
Pour le président Poutine « chat échaudé craint l’eau froide ». Il sait qu’il n’y a rien à espérer
d’honnête de l’Otan. Il n’accordera plus aucun crédit à leurs paroles. Il continuera sans aucun doute à maintenir la pression militaire et économique tant que les « conditions »
sécuritaires maximales ne sont pas atteintes avec la reconnaissance de la réalité sur le terrain, c’est-à-dire que tous les territoires acquis sont russes ! L’avis des autorités ukrainiennes
actuelles (installés par les États-Unis) n’est pas nécessaire ou ne sera que formel. Entre-temps, il poursuivra l’objectif stratégique d’instauration d’un processus multipolaire plus juste et
respectueux des valeurs, que souhaitent bien d’autres États, avec le concours d’autres puissances afin de mettre fin à cet impérialisme inhumain qui veut phagocyter le Monde.
Les européens (de l’ouest) doivent se faire à l’idée que tout a une fin encore plus un monde basé sur la
prédation, l’injustice et le mensonge leur permettant une vie paisible, au-dessus de leurs moyens, presque gratuite, au détriment des peuples honnêtes et laborieux !
Une Allemagne novatrice, performante et crédible.
Le monde (en particulier l’Afrique) reconnait toutefois que l’Allemagne est la première économie d’Europe dotée d’un modèle social (réduction du nombre de chômeurs
en particulier) et économique (surtout industriel) performants, ainsi que ses capacités d’innovation. On note 85% des exportations
allemandes, la part des emplois dans l’industrie et la construction représente 28 % de sa population active. Une analyse commente ainsi :
« L’échange de services internationaux évoluant quasiment au même rythme que le commerce des marchandises, l’Allemagne cherche à étoffer ce volet de sa balancecommerciale de plus de 181 milliards d’euros avec un taux de couverture de 115% (les USA, la France et le Royaume-Uni étant fortement déficitaires) et ce,
bien entendu, grâce à un approvisionnement en gaz russe bon marché. On comprend, dès lors, cet acharnement de Washington à rendre l’Allemagne la moins compétitive en la faisant dépendre de son
énergie bien plus chère. En fait, l’économie allemande était visée du temps de Trump lorsqu’il avait dit à Bruxelles (en 2017) devant les dirigeants des institutions européennes que la
politique commerciale de l’Allemagne est « très mauvaise ». Selon “Der Spiegel”, il aurait déclaré : « Regardez les millions de
voitures qu’ils vendent aux Etats-Unis. Horrible. Nous allons arrêter ça ». Propos nuancés par Jean-Claude Juncker, le président de la Commission européenne. Angela Merkel qui semble
avoir compris le ‘‘manège’’ américain en l’Europe et particulièrement en Allemagne avait fait une déclaration d’importance lors d’un meeting de la CSU en Bavière après avoir passé deux jours au sommet du G7 en
Italie : « les temps où nous pouvions compter les uns sur les autres sont quasiment finis. Je viens d’en faire l’expérience ces derniers jours. C’est pourquoi je ne peux que dire qu’il
faut que les Européens prennent leur destin en main, bien sûr en toute amitié avec les Etats Unis et la Grande-Bretagne et comme bons voisins même avec des pays comme la Russie. Mais nous devons
savoir que nous devons nous battre pour notre futur nous-même… ». Plus de cinq ans après, en 2022, rien de cela n’est réalisé, les choses se sont empirés en Europe; l’Allemagne est
en grande difficulté économique et encore plus dépendante des Etats-Unis.
L’Allemagne a toutefois à son actif plus de crédibilité, aux yeux des Africains, que la France et ce, pour son
sérieux dans ses relations internationales d’une part et surtout en comparant leur passé colonial d'autre part. La France survie grâce à son néocolonialisme sur 14 pays africains (qui utilisent
le Franc CFA) contrairement à l’Allemagne. Rappelons que la France est le pays qui a colonisé le plus de pays africains (21 pays).
Les responsables allemands se trouvent à la croisée des chemins dans une situation kafkaïenne ou comme dit un dicton algérien « très chaude d’un côté et brûlante de l’autre ».
Soit ils continuent dans leur entêtement à demeurer les vassaux des forces aveugles des USA avec tous les risques existentiels, ou bien ils affichent clairement leur indépendance et ériger des
stratégies pour prévenir et faire face aux ripostes agressives éventuelles, tout en nouant rapidement d’autres alliances plus solides et crédibles.
Les Allemands doivent toujours se rappeler la crise dans
les années 30 qui a eu des répercussions désastreuses au niveau économique, social et politique. Retrait de capitaux, surtout américains, qui a provoqué des faillites, l'effondrement des
exportations et de la production industrielle ; provoquant un très fort chômage touchant 33% de la population active. Ce qui a engendré la montée du nazisme.