Que veulent les terroristes ? Nous soumettre !

Par la violence et par entrisme

...par Aurélien Marq - Le 29/10/2020.

Par la violence mais aussi l’influence médiatique, politique, financière, le jihad judiciaire, l’entrisme dans les institutions et la banalisation de leurs exigences, nos ennemis entendent nous imposer l’islam comme référence culturelle et source normative suprêmes.


J’ai rédigé ce texte avant le tragique attentat qui vient de frapper Notre-Dame-de-Nice, et sur lequel je ne me prononcerais pas avant d’en savoir plus, si ce n’est pour exprimer bien évidemment toute ma compassion aux victimes et à leurs proches.

Je gage cependant que les prochains jours ne feront – hélas – que confirmer ce que j’écris ci-après.

Depuis qu’un fou d’Allah a assassiné Samuel Paty, condamné pour blasphème par l’islam théocratique, on voit fleurir les commentaires de certains « spécialistes du terrorisme » et autres « politologues » ou « sociologues » qui étalent plus que jamais leur médiocrité.

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Je vous résume leurs propos en les reformulant : « les terroristes veulent nous diviser, nous devons rester unis en refusant toute stigmatisation, ne désignons donc surtout pas à la colère du peuple l’idéologie qui nous tue » (n’est-ce pas Cédric Mas ?)

Pire : « la publication des caricatures est une agression intolérable envers les pauvres musulmans victimes d’oppression, pour mettre fin à la violence arrêtons de vexer ceux qui ne supportent pas que l’on critique leur religion », autrement dit « pour qu’il n’y ait plus d’attentats, donnons aux terroristes ce qu’ils veulent » (n’est-ce pas, François Burgat ?)

Voilà très exactement le raisonnement qui dans d’autres situations conduit à dire que les femmes violées sont responsables sous prétexte qu’elles étaient « provocantes » : « arrêtez de stigmatiser les violeurs, ce n’est pas leur faute s’ils ne savent pas contrôler leurs pulsions, il suffit que les femmes cessent d’être provocantes ». Discours abjects de collabos.

Face à ces absurdités, il faut rétablir quelques vérités simples

Le terrorisme n’est pas un ennemi, c’est un mode d’action de l’ennemi, comme les embuscades ou les manœuvres d’encerclement. On ne combat pas le terrorisme, tout comme on ne combat pas les embuscades ou les manœuvres d’encerclement : on combat un ennemi qui les utilise.

Quel est l’ennemi ? Les adeptes de l’islam théocratique totalitaire, communément appelés islamistes. Il y a entre eux des divisions, des oppositions, des rivalités, mais si elles ont un intérêt tactique dans la mesure où nous pouvons les exploiter, elles ne changent pas l’essentiel. Bien sûr, tous les terroristes pris individuellement n’ont pas conscience des grandes options stratégiques, de même que chaque soldat d’une armée de volontaires n’a pas forcément conscience de la manoeuvre d’ensemble. Il en est néanmoins un agent.

Nos ennemis réfléchissent, et le terrorisme n’est pas leur seul mode d’action. On connaît la triade hard powersoft powergold power : nos ennemis la connaissent aussi, et en usent volontiers. Terrorisme donc, mais aussi influence médiatique, politique, financière, jihad judiciaire, entrisme dans les institutions, banalisation progressive de leurs symboles et de leurs exigences, pouvoir des urnes s’ils sont assez nombreux, etc.

Que veut l’ennemi, que veulent les islamistes ? L’islamisation. L’islam imposé à tous comme référence culturelle et source normative suprêmes.

Certains répètent en boucle que nos ennemis voudraient nous diviser, et que la soi-disant « montée aux extrêmes » servirait leurs projets en semant les germes d’une guerre civile. C’est faux. Les islamistes ne veulent pas la guerre civile, ils veulent l’islamisation. Si la guerre civile leur permet de l’obtenir, ainsi soit-il – encore qu’il ne soit absolument pas sûr qu’ils soient si nombreux qu’on le craint à avoir le courage du passage à l’acte, lorsqu’en face d’eux ils n’auront plus des civils apeurés mais le 1er RPIMa ou la Légion Etrangère.

Le véritable but des islamistes n’est pas la guerre

La division et la guerre ne sont pas le but des islamistes : ce sont des moyens, des chemins possibles pour atteindre leur but. Si nous cédons avant même de combattre, si nous accédons aux revendications de nos ennemis pour éviter la guerre, ils auront gagné. Si par peur de la « montée aux extrêmes » nous cherchons à étouffer toute combattivité – à la fois verbale et physique – chez ceux qui veulent défendre la France, la République, la liberté, seuls les islamistes et leurs soutiens resteront combattifs, et ils gagneront. Lisez Ibn Khaldoun, lisez David Galula, lisez Mao.

Rappelons en outre que dans le monde musulman, sauf exception, n’est jugé respectable que celui qui se fait respecter. Dès lors, jamais nos valeurs ne seront prises au sérieux si nous ne montrons pas que nous sommes prêts à nous battre pour les défendre. Seule une fermeté implacable ne reculant pas devant l’emploi de la force, nous permettra d’être respectés, et peut-être ensuite, mais seulement ensuite, d’engager un dialogue.

Nos ennemis, eux, maîtrisent parfaitement la technique bien connue du « gentil flic, méchant flic ». Pendant que l’un, ostensiblement sauvage et agressif, hurle et menace, l’autre vous dit : « aidez-moi à le calmer ! Donner-moi quelque chose pour m’aider à le calmer ! » Ainsi, après chaque attentat c’est le même scénario : il faudrait donner des gages à la communauté musulmane pour lui prouver qu’on ne la stigmatise pas, pour « éviter qu’elle se radicalise », pour « lutter contre la montée aux extrêmes », ou que sais-je. Assez ! N’est-ce pas au contraire la communauté musulmane qui devrait enfin donner des gages au reste de la nation ?

Et la sortie du président du CFCM, Mohammed Moussaoui, déclarant qu’il faudrait renoncer à notre liberté d’expression pour pouvoir fraterniser avec les musulmans, illustre à merveille ce que je dénonce ici : pour calmer les terroristes, renoncez de votre plein gré à ce dont ils veulent vous priver par la force. Odieuse soumission, et ne doutons pas un instant que si nous cédons ce ne sera pas interprété comme un geste de paix mais comme une preuve de faiblesse, et ils exigeront toujours plus.

« Cépaçalislam » ?

Les islamistes veulent notamment instaurer un délit de blasphème. Pourquoi ? Par arrogance, par susceptibilité infantile, mais pas seulement. C’est la première étape vers le contrôle des esprits, l’interdiction de toute critique de leur idéologie, la censure, le contrôle de l’écrit, de la parole puis de la pensée, puisqu’il est impossible de penser convenablement ce que l’on ne peut exprimer, ce dont on ne peut débattre.

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Tout ce que François Burgat et ses pareils ont à dire, c’est que si nous avions renoncé à publier et à montrer les caricatures du prophète de l’islam, Samuel Paty serait encore en vie. Certes. Esprit de Munich : si nous cédons aux exigences du Führer, personne ne mourra à la guerre puisqu’il n’y aura pas de guerre. Nous marcherons tous au pas de l’oie, mais qu’importe ?

Sans doute faut-il ici cesser de parler d’islamisme et désigner clairement l’islam, puisque ce projet de censure mondiale est ouvertement porté par l’université Al Azhar, qui n’est certes pas une autorité stricto sensu mais tout de même une référence majeure pour l’islam sunnite.

 

Alors dites-moi, Al Azhar, c’est l’islam ou « cépaçalislam » ?

Je stigmatise ? Mais dans ce cas c’est la réalité qui est stigmatisante ! Car il faut le dire et le redire : en France, toutes les religions sont critiquées, moquées, caricaturées, mais une seule tue pour ça ! Une seule tente d’imposer ses caprices pour qu’ils deviennent loi ! Ne réduisons pas les musulmans à l’islam, beaucoup de musulmans valent mieux que leur religion, mais osons dire qu’il y a bel et bien un énorme problème dans et avec l’islam.

Si votre objectif est la paix à tout prix, la solution est simple : interdisez toute critique de l’islam et faites-en la religion d’État. Islam signifie à la fois « paix » et « soumission » : la paix obtenue par la soumission. Encore que. Il y en aura toujours qui trouveront qu’un Etat musulman n’est jamais assez musulman : on parle trop peu des attentats commis au nom d’Allah qui ensanglantent presque quotidiennement le monde musulman. Qu’en disent nos analystes bien-pensants ? Est-ce parce que les pays où l’islam est religion d’Etat seraient islamophobes ? Ou parce que la tentation de surenchère permanente et pathologique est consubstantielle à cette idéologie ?

Il ne faut pas s’y tromper : pour prendre des références historiques connues, nous ne sommes pas en 1913, nous sommes en 1938. Il ne s’agit pas pour nous d’éviter une guerre fratricide absurde, mais de tenir tête à un totalitarisme qui ne s’arrêtera que si on l’arrête par la force.

 

Source : Causeur


C’est Allah qui a égorgé à Nice, et non Brahim !

...par Hamdane Ammar - Le 31/10/2020.

Franchement, les élites françaises doivent retourner à l’école pour apprendre et comprendre l’islam. Quant aux islamo-gauchistes tels que Mélenchon et sa cour des Insoumis, plutôt les soumis à Allah et son prophète, ainsi d’Edwy Pleney, il faut qu’ils aillent rejoindre rapidement, sans tarder une seconde, La Mecque, purifier leurs os pour être en conformité avec les dogmes islamiques. Sinon, ils seront la mécréance incarnée dans toute sa laideur s’ils ne le font pas illico presto. Car avec l’islam, on ne plaisante pas, c’est tout ou rien. Toute de suite, sans discussion !

Après l’attentat de Nice, où trois personnes furent égorgés froidement, à l’intérieur de la basilique Notre-Dame de l’Assomption, par un clandestin, un saälik (un hors-la-loi, avant de se transformer en un soldat d’Allah et de son prophète Mahomet, (lire l’article ripostelaique.com/les-saälikas-furent-les-premiers-soldats-d’Allah), un Tunisien fraîchement arrivé sur le sol français – et non un sans-papiers comme le répète à longueur de journée la horde de la bien-pensance – que va faire le Président Macron, maintenant qu’il est face au mur ?

Va-t-il interdire l’immigration et déroger ainsi aux règles du mondialisme qu’il défend bec et ongles contre l’avis des Français dans leur écrasante majorité, pour les protéger des attaques fanatiques de l’islam ?
Pas du tout. Tout ce qu’il dit, c’est du vent qui ne fera pas peur à une mouche. Du baratin, sans lendemain. Et ça, les mahométans l’ont bien compris. Le sultan Erdogan qui n’arrête pas de le narguer, avance désormais à visage découvert, sans se cacher, car il est persuadé que face à lui, il n’y a que de la parlote comme plat de résistance.


Parce que celui qui veut agir efficacement contre ses ennemis, il ne le crie pas sur les toits mais les cible discrètement, sans vacarme, qu’ils soient à l’intérieur ou à l’extérieur du pays.

Or, ce n’est pas le cas, on est uniquement dans la surenchère verbale avec une démonstration de force de façade qui ne convainc personne.


Les attaques islamiques contre la France continueront de plus belle, parce que ses ennemis savent pertinemment qu’elle est la grande malade de l’Occident et en plus, elle paie rubis sur ongle pour se soumettre à Allah et a son Apôtre. Et pour se faire envahir !
Pour l’islam, elle est le ventre mou du christianisme… par sa laïcité !

Au nom de l’état de droit, on crie tue-tête “Allahu akbar” sur l’ensemble du territoire de France et de Navarre, comme vient de le faire le Tunisien Brahim, ce cavalier d’Allah, à Nice où sa cible a été préalablement repérée par la cinquième colonne avant qu’il ne foule le sol français.
Prétendre qu’il n’y a pas de cheval de Troie de l’islam en France est une tromperie, une compromission, une escroquerie intellectuelle et une intelligence avec l’ennemi.
Le nier, c’est accepter la mort de la France.
Comme le djihad est le sixième dogme de la religion de paix et d’amour, ses adeptes ne se privent pas de le faire savoir aux impies français qu’ils doivent se convertir ou disparaître.
C’est la loi de la guerre qui prime alors malheur aux vaincus.

Mais en attendant la soumission pleine et entière, qui va débourser pour soigner le sieur Brahim, ce djihadiste lâche d’entre les lâches ?
Évidemment que c’est le contribuable français, en plus des frais de son avocat, de la justice et de la prison. Car la France est riche et généreuse, et c’est pour cette unique raison qu’elle ouvre ses bras à toute la misère du monde, sans restriction, au nom de la précaution humanitaire. C’est ce que répète les islamo-gauchistes à longueur de journée, alors pourquoi les islamistes s’en priveraient-ils ?
En plus de se faire agresser et parfois se faire égorger, le contribuable français doit débourser. Pour lui, c’est la double peine, au nom de l’État de droit.

Quant à ses agresseurs islamiques, c’est le paradis avant l’heure.
“Et qu’Allah maudisse celui qui n’aime pas la France”, disent-ils en ricanant, même lorsqu’ils sont en prison trois étoiles, en comparaison avec celles de leur pays d’origine.
C’est Allah qui a décapité les trois mécréants de Nice, ce n’est pas Brahim qui est innocent jusqu’à preuve du contraire.
Allah l’a missionné pour exécuter sa sentence envers la France, ce pays du paganisme, qui a osé offenser son prophète.
Dans la sourate 8 verset 17, il est écrit : « Ce n’est pas vous qui les avez tués ; mais c’est Allah qui les a tués. Et lorsque tu lançais une poignée de terre, ce n’est pas toi qui lançais ; mais Allah qui lançait, et ce pour éprouver les croyants d’une belle épreuve de Sa part ! Allah est Audient Et Omniscient. »

Ce n’est pas Brahim, ce Tunisien clandestin, qui a décapité les chrétiens de Nice, mais Allah, comme il est indiqué dans le verset ci-dessus.
Brahim n’est que son instrument afin que sa sentence se réalise. Son bras armé !
Et même le pape François a compris le message d’Allah, d’ailleurs, il a exigé de ses ouailles de pardonner le criminel.
Hélas, ce pape islamophile ne défend plus la veuve et l’orphelin mais les égorgeurs.
Il a renié complètement le message de Jésus… Pauvre christianisme, abandonné par ses abonnés.
Brahim n’est coupable de rien, selon le figh islamique. C’est Allah qui l’a guidé jusqu’à Nice.
Sa destinée a été écrite bien avant sa naissance. C’est le mektoub comme on dit à Dar El-Islam.
Il est venu à Dar al-Harb pour accomplir la volonté d’Allah.
Et en contrepartie, le jour du jugement dernier, il sera parmi ses soixante-douze épouses du paradis (les houris, ces éternelles vierges) baignant dans la plénitude.
Point barre.

Si les Bisounours français ne comprennent pas le message d’Allah, ils n’ont qu’à aller chercher la réponse à Al-Azhar, chez le grand cheikh Tayeb qui possède la science infuse de l’arnaque.
Ils ne faut pas qu’ils oublient qu’Allah leur a déclaré la guerre depuis mille-cinq-cents ans (622 de l’ère chrétienne).
Passer sous silence la date de 622, c’est ignorer l’histoire, et c’est se préparer à la soumission et à la dhimmitude.
Ne pas être pleinement conscient que “Si Brahim, le combattant d’Allah” n’est que le bras armé d’Allah et de son prophète, c’est ne rien comprendre à l’islam et surtout, c’est accepter son suicide. En toute connaissance de cause !
Les gens du Livre (les juifs et les chrétiens) doivent garder en mémoire qu’Allah les a désignés comme ses éternels ennemis. Parce qu’ils sont des faussaires de la Loi.

Dans le Coran, il est écrit : « Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son Messager et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu’à ce qu’ils versent la capitation par leurs propres mains, en état d’humiliation. »  (sourate 9 verset 29).
Alors avis aux incrédules qui ne croient pas encore en la capacité des cavaliers d’Allah de les anéantir aujourd’hui ou demain.
Les lois kafkaïennes (l’état de droit) qui font que le coupable est avant tout une victime, permettent aux djihadistes d’égorger et de décapiter en toute impunité au nom d’Allah, en pleine jour, et en plein Paris, la ville lumière.

Pendant qu’il y a péril en la demeure (le feu brûle la maison France), l’oligarchie et ses constitutionnalistes discutent sur le droit à appliquer aux tueurs à gage et aux clandestins. Ils sont dans le déni parce qu’ils ont déserté la réalité comme les élites byzantines au XVe siècle qui se chamaillaient sur le sexe des anges au moment où les Turco-Mongols les assiégeaient pour finir par les décapiter le 29 mai 1453 (chute de Byzance).
La France glisse inexorablement vers la guerre civile, en cette fin de l’année 2020, par la volonté de ses élites…
Un État qui s’en prend aux citoyens honnêtes, mais qui se couche devant l’islam, ne mérite aucune considération.
Et pour preuve, il décrète le confinement général à cause de la Covid-19, sans changer aucune loi mais se montre incapable de fermer les frontières.

Finalement, l’oligarchie qui le dirige est sans concession face aux faibles mais bat en retraite en s’inclinant à reculons devant ses ennemis, tout en demandant pardon.

Hamdane Ammar


Attentat de Nice : Pour qui sonne le glas ?

...par le Col. Georges Michel - Le 29/10/2020.

Source : Bd.Voltaire

 

Vont-ils enfin comprendre ? Ce n’est pas la République que l’on attaque, mais la France. Ils ? Ceux qui nous gouvernent et une bonne partie de la classe politique. On pouvait, peut-être, encore, faire semblant d’y croire lorsque  fut égorgé – « Samuel Paty incarnait la République dans ce qu’elle a de plus noble : son école », déclarait Jean-Michel Blanquer -, mais l’attaque barbare dans la basilique Notre-Dame de  ne permet plus aucun doute et il faudra beaucoup de contorsions sémantiques pour nous faire croire que l’islamiste voulait s’attaquer aux « valeurs de la République », selon la rhétorique convenue et, il faut bien l’avouer, lassante.

L’homme n’a pas été abattu – on peut humainement le regretter -, mais peut-être parlera-t-il et donnera-t-il ses motivations. En attendant, on peut dire qu’en égorgeant sauvagement des innocents dans une église, le terroriste a frappé notre pays au cœur de son identité, n’en déplaise à ceux qui n’ont que le mot « République » dans la bouche. On va, évidemment, s’empresser de nous dire que cet islamiste n’est pas un bon musulman ; mieux : qu’il ne peut en aucun cas se revendiquer comme musulman. Les clercs, qui sont dans leur rôle, avec beaucoup de componction, vont sans doute en appeler à ne surtout pas faire d’amalgame entre cet « acte innommable », selon les mots du communiqué de la Conférence des évêques de France, et l’islam de façon générale. Innommable : vraiment ? Ils en appelleront au pardon : là encore, ils seront dans leur rôle. Pour autant, si le communiqué de la Conférence des évêques en appelle à la « fraternité » qui finira par gagner, on notera ces mots : cet acte « signait les choses ». Ce qui, entre nous, vient en contradiction avec l’adjectif « innommable ». Oui, les choses sont signées. Et la signature n’est pas anonyme…

Au moment où j’écris ces lignes, j’entends de la fenêtre de mon bureau les cloches de mon village sonner le glas. Alors, on peut faire un vœu. Mieux, une prière :

Que les Français comprennent, enfin, que ce n’est pas la République que l’on veut abattre mais la France dans son âme, sa chair, dans ce qu’elle a, malgré la déchristianisation de notre pays, de plus sacré. Que ce glas, enfin, sonne la fin de l’angélisme.

 


Arrête de m'appeler "Frère" !

Lettre ouverte à un soldat d’Allah de Karim Akouche - Le 25/10/2020.

Source : Opinion International

Ce texte est tiré de Lettre à un soldat d’Allah – Chroniques d’un monde désorienté, éd. Écriture (Editions de l’Archipel), Paris, 2018 (éd. originale : Frantz Fanon, Boumerdès, 2018). Karim Akouche, l’auteur, est  poète, romancier, dramaturge et chroniqueur québécois d’origine kabyle. Son livre a été adapté et joué avec succès au Festival d’Avignon en 2018 et pourrait être reprogrammé prochainement.

Prépare ta valise. Achète un billet. Change de pays. Cesse d’être schizophrène. Tu ne le regretteras pas. Ici, tu n’es pas en paix avec ton âme. Tu te racles tout le temps la gorge. L’Occident n’est pas fait pour toi. Ses valeurs t’agressent. Tu ne supportes pas la mixité. Ici, les filles sont libres. Elles ne cachent pas leurs cheveux. Elles portent des jupes. Elles se maquillent dans le métro. Elles courent dans les parcs. Elles boivent du whisky. Ici, on ne coupe pas la main au voleur. On ne lapide pas les femmes adultères. La polygamie est interdite. C’est la justice qui le dit. C’est la démocratie qui le fait. Ce sont les citoyens qui votent les lois. L’État est un navire que pilote le peuple. Ce n’est pas Allah qui en tient le gouvernail.

Tu pries beaucoup. Tu tapes trop ta tête contre le tapis. C’est quoi cette tache noire que tu as sur le front ? Tu pousses la piété jusqu’au fanatisme. Des poils ont mangé ton menton. Tu fréquentes souvent la mosquée. Tu lis des livres dangereux. Tu regardes des vidéos suspectes. Il y a trop de violence dans ton regard. Il y a trop d’aigreur dans tes mots. Ton cœur est un caillou. Tu ne sens plus les choses. On t’a lessivé le cerveau. Ton visage est froid. Tes mâchoires sont acérées. Tes bras sont prêts à frapper. Calme-toi. La violence ne résout pas les problèmes.

Je sais d’où tu viens. Tu habites trop dans le passé. Sors et affronte le présent. Accroche-toi à l’avenir. On ne vit qu’une fois. Pourquoi offrir sa jeunesse à la perdition? Pourquoi cracher sur le visage de la beauté?

Je sais qui tu es. Tu es l’homme du ressentiment. La vérité est amère. Elle fait souvent gerber les imbéciles. Mais aujourd’hui j’ai envie de te la dire. Quitte à faire saigner tes yeux.

Ouvre grand tes tympans. J’ai des choses à te raconter. Tu n’as rien inventé. Tu n’as rien édifié. Tu n’as rien apporté à la civilisation du monde. On t’a tout donné : lumière, papier, pantalon, avion, auto, ordinateur… C’est pour ça que tu es vexé. La rancœur te ronge les tripes.

Gonfle tes poumons. Respire. La civilisation est une œuvre collective. Il n’y a pas de surhomme ni de sous-homme. Tous égaux devant les mystères de la vie. Tous misérables devant les catastrophes. On ne peut pas habiter la haine longtemps. Elle enfante des cadavres et du sang.

Questionne les morts. Fouille dans les ruines. Décortique les manuscrits. Tu es en retard de plusieurs révolutions. Tu ne cesses d’évoquer l’âge d’or de l’islam. Tu parles du chiffre zéro que tes ancêtres auraient inventé. Tu parles des philosophes grecs qu’ils auraient traduits. Tu parles de l’astronomie et des maths qu’ils auraient révolutionnées. Tant de mythes fondés sur l’approximation. Arrête de berner le monde. Les mille et une nuits est une œuvre persane. L’histoire ne se lit pas avec les bons sentiments. Rends à Mani ce qui appartient à Mani et à Mohammed ce qui découle de Mohammed. Cesse de te glorifier. Cesse de te victimiser. Cesse de réclamer la repentance. Ceux qui ont tué tes grands-parents sont morts depuis bien longtemps. Leurs petits-enfants n’ont rien à voir avec le colonialisme. C’est injuste de leur demander des excuses pour des crimes qu’ils n’ont pas commis.

Tes ancêtres ont aussi conquis des peuples. Ils ont colonisé les Berbères, les Kurdes, les Ouzbeks, les Coptes, les Phéniciens, les Perses… Ils ont décapité des hommes et violé des femmes. C’est avec le sabre et le coran qu’ils ont exterminé des cultures. En Afrique, ils étaient esclavagistes bien avant l’île de Gorée.

Pourquoi fais-tu cette tête ? Je ne fais que dérouler le fil tragique du récit. Tout est authentique. Tu n’as qu’à confronter les sources. La terre est ronde comme une toupie, même s’il y a un hadith où il est écrit qu’elle est plate. Tu aurais dû lire l’histoire de Galilée. Tu as beaucoup à apprendre de sa science. Tu préfères el-Qaradawi. Tu aimes Abul Ala Maududi. Tu écoutes Tarik Ramadan. Change un peu de routine. Il y a des œuvres plus puissantes que les religions.

Essaie Dostoïevski. Ouvre Crime et châtiment. Joue Shakespeare. Ose Nietzche. Quand bien même avait-il annoncé la mort de Dieu, on a le droit de convier Allah au tribunal de la raison. Il jouera dans un vaudeville. Il fera du théâtre avec nous. On lui donnera un rôle à la hauteur de son message. Ses enfants sont fous. Ils commettent des carnages en son nom. On veut l’interroger. Il ne peut pas se dérober. Il doit apaiser ses textes.

Tu trouves que j’exagère ? Mais je suis libre de penser comme tu es libre de prier. J’ai le droit de blasphémer comme tu as le droit de t’agenouiller. Chacun sa Mecque et chacun ses repères. Chacun son dieu et à chaque fidèle ses versets. Les prophètes se fustigent et la vérité n’est pas unique. Qui a raison et qui a tort ? Qui est sot et qui est lucide ? Le soleil est assez haut pour nous éclairer. La démocratie est assez vaste pour contenir nos folies.

On n’est pas en Arabie saoudite ni au Yémen. Ici, la religion d’État, c’est la liberté. On peut dire ce qu’on pense et on peut rire du sacré comme du sacrilège. On doit laisser sa divinité sur le seuil de sa demeure. La croyance, c’est la foi et la foi est une flamme qu’on doit éteindre en public.

Dans ton pays d’origine, les chrétiens et les juifs rasent les cloisons. Les athées y sont chassés. Les apostats y sont massacrés. Lorsque les soldats d’Allah ont tué les journalistes, tes frères ont explosé de joie. Ils ont brûlé des étendards et des bâtiments. Ils ont appelé au djihad. Ils ont promis à l’Occident des représailles. L’un d’eux a même prénommé son nouveau-né Kouachi.

Je ne comprends pas tes frères. Il y a trop de contradictions dans leur tête. Il y a trop de balles dans leurs mitraillettes. Ils regardent La Mecque, mais ils rêvent de Hollywood. Ils conduisent des Chrysler. Ils chaussent des Nike. Ils ont des IPhone. Ils bouffent des hamburgers. Ils aiment les marques américaines. Ils combattent « l’empire », mais ils ont un faible pour ses produits.

Et puis, arrête de m’appeler « frère ». On n’a ni la même mère, ni les mêmes repères. Tu t’es trop éloigné de moi. Tu as pris un chemin tordu. J’en ai assez de tes fourberies. J’ai trop enduré tes sottises. Nos liens se sont brisés. Je ne te fais plus confiance. Tu respires le chaos. Tu es un enfant de la vengeance. Tu es en mission. Tu travailles pour le royaume d’Allah. La vie d’ici-bas ne t’intéresse pas. Tu es quelqu’un d’autre. Tu es un monstre. Je ne te saisis pas. Tu m’échappes. Aujourd’hui tu es intégriste, demain tu seras terroriste. Tu iras grossir les rangs de l’État Islamique.

Un jour, tu tueras des innocents. Un autre, tu seras un martyr. Puis tu seras en enfer. Les vierges ne viendront pas à ton chevet. Tu seras bouffé par les vers. Tu seras dévoré par les flammes. Tu seras noyé dans la rivière de vin qu’on t’a promise. Tu seras torturé par les démons de ta bêtise. Tu seras cendre. Tu seras poussière. Tu seras fiente. Tu seras salive. Tu seras honte. Tu seras chien. Tu seras rien. Tu seras misère.

 

Karim Akouche


La menace islamiste n'est pas un accident

...par Jean-Philippe Delsol - Le 01/11/2020.

La menace islamiste n’est pas un accident

Source : IREF

De sauvages assassinats se succèdent en France au nom de l’islam contre la liberté d’expression ou contre les catholiques. Il y a des fous partout et des gens bien partout. Il ne s’agit donc pas d’incriminer les musulmans de manière générale. Mais la question mérite d’être posée de savoir si l’islam a favorisé ces attentats ou non.

Plusieurs époques ont déjà connu des vagues d’attentats. Parmi tant d’autres, il y eut la Terreur qui avait institutionnalisé le meurtre quand coulait « la Loire, rouge de sang depuis Saumur jusqu’à Nantes, dans une longueur de dix–huit lieues » (Flaubert, Bouvard et Pécuchet). Il y eut, dit-on, en Russie de 1900 à 1917,17 000 victimes d’attentats terroristes (AnnaGeifman, La mort sera votre Dieu, La Table Ronde, 2005, p. 49). Il y eut Staline, Hitler, Mao. Il y eut en Italie les années de plomb des Brigades rouges. Ben Laden fit les choses en grand en envoyant des avions s’écraser contre des immeubles pour saisir d’effroi l’Occident auquel il avait déclaré la guerre. Boko Haram continue différemment. Il y a désormais une rage djihadiste qui frappe aveuglément et qui pourrait être plus dangereuse que le coronavirus.
Mais un trait commun réunit tous les auteurs de ces actes insensés. Tous sont animés d’une même croyance, totalisante, en une société parfaite qu’ils se croient prédestinés à faire advenir en ce bas monde, jusqu’à la folie.

A cet égard, l’islam n’est pas vraiment une religion ou est plus qu’une religion car tandis que le christianisme est né sur la séparation (pas toujours respectée) du politique et du religieux, dans le « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu », l’islam a été fondé dans la confusion du religieux et du politique et dans l’absorption de celui-ci par celui-là. Mahomet incompris à La Mecque s’est enfui en 622 à Médine pour en devenir le chef tout à la fois religieux, politique et militaire. Il y a gouverné la Cité sous une loi unique, la sienne, dictée chaque nuit par l’ange Gabriel. Bientôt les tribus juives furent pourchassées et fréquemment exterminées ou déportées. Puis l’extension de l’islam fut entreprise par la conquête plus que par la persuasion. Le pillage et le partage du butin, instaurés en règle, incitaient à élargir toujours les conquêtes de l’Etat islamique permettant aux arabes de vivre des tributs payés par les vaincus et les populations non converties qui n’appartenaient donc pas à l’Oumma, la communauté des croyants.
L’islam est donc autant une religion qu’une nation. L’Iran de Khomeyni s’est appelé République islamique d’Iran en 1979 ; en 2014, le califat autoproclamé en Irak et en Syrie a pris le nom d’État islamique (Daech). L’islam est un droit autant qu’une foi. Et il est un droit tatillon, exigeant, menaçant. Le père Henri Boulad, jésuite égyptien, observe que l’islam est un tout, « il se veut à la fois religion, Etat et société […]. Dans l’islam se mêlent indissolublement le sacré et le profane, le spirituel et le temporel, le religieux et le civil, le public et le privé ». (Christophe Geffroy et Annie Laurent, L’islam, un danger pour l’Europe ?, Ed. La Nef, 2009, p. 78-79). « L’islam est un communisme avec Dieu » notait le communiste Maxime Rodinson, en pire si c’est possible, parce qu’il mobilise la vertu de la religion au service d’une politique tandis que le communisme est obligé de faire croire au miracle de l’avenir sans recourir à un dieu quelconque.
Qui plus est, l’islam ne croit pas au libre arbitre. Il y eut un courant, le mutazilisme, qui du IXème au XIème siècle le fit prévaloir, mais ses disciples furent ensuite persécutés et il fut oublié au profit de la thèse déterministe des musulmans ash’arites, toujours prédominante, selon laquelle tout serait prédestiné. Raison de plus pour les fanatiques d’agir au nom de Dieu dont ils se prétendent les bras… armés, les simples exécuteurs… irresponsables, dans la soumission à une religion de combat plus souvent que d’amour.
Il manque à l’islam la séparation des pouvoirs, la tempérance, et la liberté corrélée à la responsabilité, pour limiter ses prétentions ici-bas et obliger à la mesure. Au travers de ses caractéristiques, qui mériteraient bien entendu des commentaires plus abondants, il apparaît que, malgré sans doute la bonne volonté de nombre de ses adeptes, l’islam véhicule volontiers et d’une certaine manière presque naturellement des messages de violence et peut inciter des êtres faibles ou emportés à passer à l’action sans beaucoup de réflexion.
L’erreur, naïve, de l’Occident a été de croire que l’islam pourrait adopter ses principes de liberté et de tolérance alors qu’ils sont intrinsèquement incompatibles avec lui. Nous pouvons respecter les valeurs des autres civilisations, arabes, asiatiques…, mais à condition qu’elles ne mettent pas en péril notre propre civilisation. Nous pouvons accueillir l’autre à condition qu’il respecte ce que nous croyons et ce que nous sommes. Or précisément, il y a péril en la demeure et nous en sommes au point où pour une fois le principe de précaution devrait être appliqué avec force pour éviter que des fanatiques détruisent ce que nous sommes.

 

C’est un vaste ouvrage à entreprendre car nos magistrats dévoyés acceptent indûment sur notre sol des étrangers qui ne justifient pas suffisamment de la nécessité de leur exil. Le droit européen et la Cour européenne des droits de l’homme ont une interprétation extensive et délétère des principes fondateurs de nos démocraties, nos dépenses sociales excessives ne permettent plus à l’Etat d’assurer ses charges régaliennes de maintien de l’ordre et de la sécurité… Il faut donc réorienter nos politiques pour protéger tout à la fois nos libertés et le respect des personnes sans lesquels il n’y aura plus de patrie, plus de vie commune possible..

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